Les Portes de Castillon - Arrivées et départs

Gawin arriva ce matin là au lever du soleil pour être sur d'être le premier à acceuillir Robinne, Robin et Obakhan, de retour de Sarlat. Une rumeur noire venait de l'Est, parlant d'hérésie et d'excommunication, pour des motifs plus rocambolesques les uns que les autres. Robinne lui avait même écrit craindre le bucher. Le bucher! Et pourquoi pas la crucifiction en place de grêve ou l'écartellement public!

Gawin ne l'entendait pas cette oreille et était décidé à défendre mordicus le bon sens - pour ne pas dire le bon droit. Il se percha donc sur un fut, droit comme un cierge, observant le point où la route en serpentin coupait l'horizon, s'attendant à y voir apparaitre 3 petits traits noirs à tout instant. Quiconque viendrait les cueillir devrait passer sur son corps et sa prose, et Gawin était prêt à défendre chèrement la raison même s'il devait lui même en pâtir. La folie des hommes il l'avait trop souvent vue à l'oeuvre et comme il se plaisait à le dire dans ses moments noirs, elle a les deux visages du cirque : celui des clowns et celui des lions.

Il n'avait pas d'arme, rien que ses mots et son coeur.


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"L'appetit vient en mangeant. La soif s'en va en buvant (Rabelais)"

Après avoir été pendant plus d'un mois entouré par un groupe d'innombrables soldats du Périgord et de l'Angoumois, c'est seul que Zarhroc arriva aux portes de Castillon. Epuisé par le voyage, il s'était un peu ressourcé à Bergerac, où il a pu d'ailleurs revoir quelques amis.

Sa jument le guidait, au pas, tout droit vers la ville, il dormait à moitié, la yeux à demi fermé, la tête penchée vers l'avait, les deux mains sur le pommeau de sa selle.

Lorsqu'il arriva à quelques mètres de l'entrée de la ville, il stoppa sa monture et redressa doucement la tête :

Oh là ! Quelqu'un ! Peut-on ouvrir s'il vous plait ?

Pumae, après la messe et sa petite déclamation de poème se dirigea au hasard dans la ville.
Elle n'avait d'autre but précis que de se promener, de laisser le vent lui rougir les joues, lui emmêler les cheveux et ses jambes se délasser de la semaine. Elle longea le cimetière, puis sorti des fortifications. Elle traina un moment dans le champs de bleuets, quelques fleurs osant pointer leur nez malgré les quelques gelées tardives.

Elle dépassa le terrain de Cascas, et arriva jusqu'aux portes de la ville, transie et frissonnante. Elle n'avait pas pris le temps d'enfiler une cape, le soleil brillant lorsqu'elle était partie, mais le vent et les nuages avait fait leur entrée depuis...

La place n'était pas très occupée, peu de personne se risquant à prendre la route avec ce temps si changeant. Elle se retrouvait donc de l'autre côté de la ville par rapport à sa maison, et dans un quartier où elle n'était passée que rarement.

Elle s'arrêta à l'abri du vent, et regarda les quelques personnes présentes. De l'autre côté, elle aperçut une silhouette familière. Elle hésita un moment, puis se dirigea vers Zarhroc, l'air perdu dans ses pensées.

Peut être qu'il serait partant pour boire un verre en taverne se dit-elle.

Elle avança vers lui, tenant de ses mains et bras serrés sa houppelande qui ne souhaitait que jouer avec le vent. Arrivée à une vingtaine de pas, elle s'aperçut qu'il l'avait remarqué et lui sourit, tout en se pressant vers lui.

Coucou Zar! Son coeur battit un peu plus vite, mais elle n'en laissa rien paraître. Elle ne souhaitait pas être inconvenante ou insistante, et c'est lui qui déciderait.
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Pumae s'était arrêtée à deux pas de lui, le dos au vent. Il parut surpris de la voir là, et sa voix sortie, enrouée.

Euh... Tu vas bien ?

Elle lui sourit. Il n'avait pas l'air de ressentir le froid mais elle était glacée.

Ca va, et toi?

Elle frissonna, et ajouta

Je dois bien avouer que je suis complètement glacée.

Elle tenait toujours sa houppelande de ses bras croisés, dans l'espoir de garder la chaleur à l'intérieur de ses vêtements.
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Pumae sentit la chaleur de ses mains se poser sur les siennes. Elle le regarda, et l'entendit dire ses quelques mots. Elle lui sourit, ferma les yeux, et l'embrassa.
Elle se serra contre lui, essayant à la fois de se réchauffer et prenant plaisir à cette première étreinte.
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Pumae rouvrit les yeux au bout d'un temps, et les plongea dans ceux de Zarhroc. Un frisson la parcourut et elle se serra contre lui, posant sa tête juste dans le creux de son épaule.
Un sourire restait dessiné sur ses lèvres, ne voulant les quitter.


Elle releva la tête le regarda, les yeux brillants lui sourit et lui demanda

Et si on entrait dans un endroit chaud?

Elle ne sentait plus ses mains et le bout de son nez lui piquait près de la chaleur de Zar'
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Où elle voulait aller? Aucune idée! Au chaud! Ses mains et ses pieds étaient glacés, et même si leur étreinte lui apportait un peu de chaleur ses frissons se faisaient plus vifs.

Ou tu veux mais au chaud ! dit elle avant de l'embrasser à nouveau
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Pumae lui sourit.

Chez elle? .... Pourquoi pas!

Elle avait comme toujours bourré la cheminée de bois pour qu'il fasse chaud en rentrant de la messe, et même si elle n'était pas rentré directement, le feu devait toujours brûler.

Elle hocha la tête se serra contre lui avant de se détacher de ses bras, frissonnant de plus belle.

Ils avancèrent lentement, la main dans la main, puis arrivant au terrain de soule, commencèrent à se presser un peu.

Ils traversèrent le pont, puis se hâtèrent vers la maison de Pumae

[suite au 74 quartier de l'amitié.]
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[Toujours le 11 avril]

Parmis ces cavaliers, Zarhroc, écuyer de la Licorne, accompagnait ses amis avant de rejoindre son Ordre un peu plus tard. Le gascon avait un air des mauvais jour, on ne montait jamais vers la guerre avec plaisir, surtout en ce moment pour lui.

Durant tout le voyage il ne dit pas un mot, il pensait trop à elle, Pumae, qu'il devait quitter pour cette guerre. Son image resta gravée dans sa tête, il se demandait comment elle allait, ce qu'elle faisait. Il aurait encore voulu la serrer dans ses bras, au moins une fois, lui dire à quel point il l'aimait, la revoir lui sourire...

Sa jument suivait le groupe, lui ne la dirigeait presque pas tant sa tête était ailleurs. Il ne se préoccupait pas du tout de ce qui allait lui arrivé, il a bien assez de temps pour ça...
Il regardait les autres de temps en temps, certains discutaient, riaient même de temps à autre, la guerre n'effrayait pas encore, si proche de sa maison.

Jetant un dernier regard dans son dos, on ne voyait presque plus Castillon, Zar' murmura alors, yeux humides, prit d'émotion :

Adishatz, au revoir Castillon, à bientôt mon amour...

[le même jour, mais à quelques temps et quelques pas de là]

Des portes, un frisson. Toujours le même. Serrer ses bras autour de soi, inspirer fort, puiser dans l'air encore frais de ce matin de printemps le courage d'entrer dans cette ville. Pourquoi celle-ci? Peut-être parce qu'elle est loin. Au sud. Sud forcement chaleureux. En tout cas, c'est ce qu'elle se dit pendant qu'elle trépigne sur place, tête haut levée devant ces portes qui ne lui disent rien.

Elle grommelle, s'adressant à elle même :

Bah, entre toujours, bécasse, tu verras bien. Cà ne peut pas être pire que le chemin que tu t'apprêtes à quitter.

Elle bouge encore un peu, faisant du sur place, avant de résolument rentrer les épaules et passer les portes. Un toit, il lui faut un toit. Puis un travail. Enfin, viendra la vie, qu'elle a hâte de se construire.

Pas vifs, silhouette menue qui semble pourtant énergique. Quelque chose dans sa tenue qui fleure la misère, peut-être un rapiècement de trop, ou la couleur, plus terreuse que joyeuse. Une main rougie frôle le jupon, elle se redresse. il ne sera pas dit qu'elle courbera l'échine, même si elle ne sait ni où aller, ni comment glaner le pain de ce soir.

Une arrivée ... somme toute un peu comme les autres

C'est vrai, après tout, qu'est ce qui distinguait une arrivée d'une autre ... par une nuit sans trop de lune ... Pas grand chose ? Hum, et bien si peut être la personne ... La personne qui arrivait ici présentement n'était pas si banale que ça ... enfin, il aimait a le croire et puis ... pour le reste c'était aux autres de voir. Quoi qu'il en soit un jeune garçon, jeune homme arrivait doucement dans le village sur un cheval presque un peu trop petit pour lui. Ses longues jambes auraient pu racler le sols si la monture avait été de quelques dizaine de de centimètres en moins ...

Mais bon, il ne pouvait pas se plaindre ... il avait obtenu malicieusement ce cheval en échange d'un âne au cours d'un échange embrouillé et plutôt douter. Il fallait juste que l'acquéreur découvre que sa monture se fut mystérieusement transformée en un âne ... un peu comme dans un conte de fée mais a l'envers. Bah, ça ne pouvait pas faire de mal il n'en avait pas si besoin que ça, et puis comme ça Sileo en avait profiter pour travailler son équitation... qui, il fallait l'avouer, était plutôt débutante voire quasi-inexistante comme en pouvait témoigner les quelques chutes du début. Mais doté de cette capacité d'adoption assez étrange, il avait réussit a comprendre l'essence de l'équation qui reposait , il fallait le dire ... sur le centre de l'équilibre que l'on arrivait a créer et sur la direction qu'il faut faire prendre a la monture.

Enfin, bref ... voilà donc Sileo à la porte de Castillon, jeune homme au regard d'émeraude, une lueur brillante de malice au fond des yeux, silhouette plutôt gracile sur un cheval trop petit ... drôle de duo, certainement ... Mais le jeune homme avait été invité ici, et il comptait bien trouver ou se trouve celle qui l'avait invité ici. Léger sourire amusé alors qu'il repense à cette invitation ... à son avis, elle se doutait peut être que le jeune homme puisse venir ici ... Mais il aimait prendre quelques décisions ainsi et puis ... il avait eu envie de découvrir un peu d'autre endroit que Paris et ses environs ... Mais ...

Enfin bref ... Bon ... par ou se diriger ... la ville était plutôt réduite, très petite ... en fait, aussi petite et espacée que le jeune homme en était perdu .. habitué au rue de Paris, il se sentant un peu étrange, mais ce n'était pas si désagréable. Il allait juste besoin d'un peu plus de temps pour s'orienter parfaitement dans ce genre d'endroit ... Une prise de repère rapide. Par ou se diriger ? Il met pied à terre d'un geste plutôt leste ... réussissant le tour de force de ne pas dégringoler alors qu'il manque réellement d'habitude pour ce genre de chose. Ce n'est pas l'occasion d'avoir un cheval qui est répandu a Paris ... on peut dire ça comme ça.

Allez. .. une direction aux hasard, il verrait bien. Air amusé et malicieux, comme toujours ... en route vers un itinéraire encore inconnu ...
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Voyant le pas de côté de la brunette et comme elle baisse les yeux, Silence s'empresse de ranger ses mains dans son dos et adopte la même attitude, tête baissée, pour ne causer plus de gêne. La fille a l'air d'avoir supporté la collision, c'est l'essentiel ! Elle écoute sagement, puis relêve la tête en souriant.

Calanthae... Très joli le nom... très joli... Ca fait penser comme un nom de fleur... un peu...

Bizarre ça qu'elle mord ses lèvres... rien dit de mal là ! Ah nan ! Ca va ! Elle sourit... Croyais encore dire une bêtise moi ! Ah bah viiiii ! C'est bien ça que me disais moi ! Elle vient de ailleurs... Ah ! Où aller elle sait pas... Ben alors peux lui indiquer moi... Facile ! L'aurais même accompagnée ! Le problème c'est toujours ma Tite Soeur ! Elle a écrit tu prépares la fête à la prairie... Alors comment on peut faire là ? Ah viiii ! Bon alors... Peut aller à la Villa en attendant, y aura bien ma Tite Soeur ! Enfin faut espérer qu'elle sera un peu mieux polite que d'habitude, passe que souvent... ou alors sinan peut aller à la chaumière, Julia elle sera contente voir une nouvelle tête... ou alors... ou alors... me rejoindre dans la prairie... Bah voilà ! On sait où elle va passer ! C'était facile ça !

Silence répond à son sourire, commence à se gratter la tête, fronce les sourcils en levant les yeux au ciel, tire un petit bout de langue : La machine se met en route, lentement, comme toujours, mais ça a l'air de circuler là-dedans ! Il est hors de question de la laisser comme ça, sans savoir où aller... Ca gratte, ça fronce, ça lève, ça tire, ça soupire... et soudain, ça y est ! Elle est là l'idée ! La voilàààààààà ! Silence reprend la pose initiale avec un sourire jusqu'aux oreilles et des yeux pétillants ! Elle est pas peu fière d'avoir trouvé ça toute seule !

Les bonnes idées de moi ! Tu vas voir ! Suis trop forte des fois !
Alors premier endroit où passer, Villa Eleusiana. Avant habitais là... mais déménagée... des histoires compliquées... tout ça tout ça... Enfin, là tu peux aller ! Tu dis tu viens de la part de Silence et tu seras reçue comme princesse ! La Villa c'est grand... plein de chambres... un jardin... des thermes... C'est très luxuriant ! La personne qui t'accueillera c'est sûrement Médée, ma Tite Soeur, tu pourras saluer pour moi... Euh... Pour rentrer dans la Villa tu toques pas passe que y a plus de porte là et crois pas c'est réparé... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...

Regarde ! C'est la grande grande maison avec des murs un peu jaunes et le toit plat avec les tuiles rouges, tout en haut de la colline.

Elle lui désigne de la main, afin qu'elle ne se perde pas, la Villa.

Sinan tu vois la tite maison avec les murs roses un peu et le toit bleu, tout à côté de la Villa ? Tu peux aller là aussi ! C'est la chaumière de Julia ! Julia c'est l'amie de moi : Elle est adorable et belle et polite et gentille et... et... enfin tu verras si tu vas là ! La chaumière c'est pas grande mais très jolie très confort et on peut faire de la place facile. Julia suis certaine elle sera heureuse te connaitre. Tu dis tu viens de la part de Silence et tu l'embr...euuuuuuh... Tu donnes le bonjour de Silence et que moi arrive bientôt...
Là y a une porte où tu peux toquer... enfin a bien failli jamais avoir... ni de murs... ni de toit... ni de chaumière d'ailleurs... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...
Si jamais on ouvre pas, c'est que Julia est pas là... Elle travaille au champ maintenant passe que des gens racontaient des trucs... enfin... faut pas tout écouter... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...
Donc pour être sûre, si c'est là tu veux aller tu dis et moi te donne ma clef, comme ça tu peux t'installer tranquille en attendant que Julia ou moi on rentre... Plus simple comme ça !

Ou sinan autre idée ! Moi dois passer prendre mon tit âne au pré pour porter les tentes à la prairie. C'est une idée de ma Tite Soeur que trouvais bien l'idée avant savoir que moi dois tout installer... Bon... pas grave... Toujours c'est comme ça, ma Tite Soeur... Bon... pas grave... L'idée c'est un grand piquenique de tout le village avec la musique et tout ça... Alors me suis dit si y a la pluie ! Eh ouiiiiiii ! Moi des fois pense dans ma tête ! Ben si y a la pluie pas grave ! Silence elle fait des tentes comme ça la fête elle est pas ratée ! Nan passe que des fois ça pleut bien ici... Pis alors l'hiver, te dis pas... C'est froid... froid... comme... comme... euh... comme un truc froid quoi !

Elle lui désigne en bas, à l'opposé de la Villa et de la chaumière, le lac aux eaux argentées, et juste à côté, une grande étendue verte : la prairie de Castillon.

Enfin elle s'interrompt, reprend son souffle, encore toute excitée de la perspective d'avoir une nouvelle amie, sans même avoir conscience d'avoir pu la noyer dans ce flot ininterrompu de paroles. Elle croise ses mains devant ses genoux, les tortille, se tortille, avec un grand sourire et des yeux étincelants.

Alors ? Sont pas belles les idées de Silence ? Alors ? Tu voudrais où toi ? La Villa ? La chaumière ? La prairie ? Choisis... comme tu veux...

Erf, repéré... Effectuation d'un demi-tour discret, bah wé, pas envie de se faire choper hein...Dire qu'y en a qu'y voit jamais rien... Pas d'bol d'êt' tombé sur un malin. Mais p'ti Lou se stoppe en entendant le sire lui proposer des pièces contre un boulot. Beh pourquoi pas...
Le gamin fait donc marche arrière, se stoppant face au sieur qui s'était assit, et l'regarde en r'niflant avant de prendre la parole.

Des pièces pour un boulot? Wé pourquoi pas.... Faut qu'j'aille faire quoa?

L'gamin continuait d'manger sa pomme, croquant dedans à belle dent. L'avait chipé sur l'étal du marché pendant qu'le marchand discutaillait avec des poules. Z'étaient bien mignonnes d'ailleurs les donzelles. Mais l'était trop jeune d'aprés elles. Pff... Pis quoi encore!
Il ne perdait pas non plus une miette de ce que racontait le bonhomme.
Sorianne? Ca lui disait quequ'chose... Ou l'avait d'jà entendu c'nom?
Lou se gratta la tête en réflechissant... Quand soudain il se rapp'la!

Aaaaaaaaaaaaaah! Elle s'rait-y pas p'tite avec des ch'veux noirs!? Des yeux tout verts!! Et s'balade avec un géant! Wé j'lui ai fait du charme mais l'ma dit qu'j'étais trop p'ti... Qu'est ce faut pas entendre...
Wé j'sais où elle est... Croque dans sa pomme...Et reprend, la bouche pleine, V'lui voulez quoi?

Le gamin se r'cula d'un pas quand le bonhomme s'leva, et tendit la main comme par réflexe pour prendre les écus. Il les r'garda un moment, y croyant pas tell'ment y en avait!!
Bon l'gars avait pas l'air mauvais en fait. Just'il avait une capuche et, 'fin bref...

Z'êtes prêt à marcher? C'est qu'la dernière fois qu'j'lai vu, elle s'taillait. J'crois avoir entendu qu'elle habitait Anguilène... Ongouline... Wé bon l'village en haut du comté quoi! Direction l'nord! Moi j'veux bien vous emm'ner pour 5 pièces comme ça! Ca j'sais compter!!! Avec ça j'suis riche!! On part quand? Z'avez quequ'chose à faire ici? Ou on part de suite maint'nant?

Au loin,une silhouette chantonnante et sifflotant un air joyeuse

Biiiiikko ss'en va en guerreu foouette en haut fouette en bas fouette en l aiiiireu biiikko sss en va...(sifflote)

puis il s arreta devant les grandes portes et fait un grand saut pour y entrer
et se coucha par tere en ouvrant les bras et les jambes pour en faire une forme d ange au sol et de son doigt dessine une oréolemais trouva qu il manquait quelquechose... il dessine deux cornes

castillon enfin me voilaaaaa

Et se mit a chantonner et sifflotter en sautillant sur une jambe et sur l autre
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PrinceKris se leve de bonne heure et décide d' aller visiter Castillon avant d aller au champ.
En arrivant à la porte ouest, à travers la brume du matin, un jeune fille fort belle mais très fatiguée entre dans la ville. Tiens se dit princeKris je n ai jamais vu cette jeune femme jusque là à Castillon.
Tout d un coup la jeune fille s appuie contre le mur dune maison et semble défaillir. PrinceKris se précipite et la rattrappe avant qu elle ne tombe.
Demoiselle prenez appui sur moi il y aune fontaine toute proche.
PrinceKris installe du mieux qu il peut la jeune femme. Il sort de sa poche un linge blanc et propre, le trempe à la fontaine, l essore et essuie le visage et la nuque de la jeune femme.
Merci messire. je m appelle Ellanesse et je cherche ma soeur Idryl la connaissez vous?
Non ...cela ne me dit rien
Excusez moi je dois y aller , je vais à la mairie voirs si ils peuvent me renseigner.
Et aussi vite qu elle apparut Ellanesse disparait dans cette même brume matinale

Bebe6cheri qui avait tant preparer son voyage que a la derniere minute elle avait pris du recule .Aussi a la derniere minute kahhan et Oba on accepter de garder Daivd jusqu'au son retour . Bon il etait tant qu'elle quitte le village
Merci Kahhlan et a toi aussi Oba ses tres gentil de votre part de faire pour moi . je me sens plus assurer qu'il soit avec vous.

Les regardes a nouveau et les serres tres fort dans ses bras et vas embrasser son fils une derniere fois passa la main dans les cheveux de David et dit : Je t'aime mon fils quoi qu'il arrive...
Bon il etait tant qu'elle parte si elle voulait arriver....

et elle commenca a marcher

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je vous aime .........

Kah' David dans ses bras ... Oba lui enserrant la taille d'une main et le paquetage du petit dans l'autre se dirigèrent vers leur maison afin d'y installer son petit fillot au mieux ...
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OYEZ OYEZ!!! Voyageurs soyez informés de ceci!!!

Lisez, répandez et sachez!!! Ne vous exposez pas inutilement!

Dragones tiens la main d'Olryx jusqu'au porte de Castillon. Aucun mot ne franchir leur levre... Leur regard etait plein de promesse d'amour, malgré la tristesse de cette separation. Olryx, le coeur serrait pris Dragones dans ses bras et l'embrasse tendrement...

A bientot mon ange!

Dragones s'accroche a lui, l'embrasse avec tout son amour ...Je t'attendrais!...

Dragones le regarde s'eloigner jusqu'a ce qu'il disparaisse a sa vue, soupire et retourne chez elle...
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Elle avance d'un pas résolu, tête basse, ses lames à la ceinture et sa musette sur l'épaule. Passant les portes de la ville, elle se retourne un instant, un petit sourire ironique au coin des lèvres. Elle serre les poings, toujours... Puis elle se retourne, regarde droit devant elle, pensive... C'est l'heure, l'heure où le rouge va basculer dans le noir... Elle sait que la danse des sabres va reprendre, ailleurs... et que cette fois-ci, il n'y aura plus personne pour l'empêcher de danser !

La petite forme blanche qui la suit reste à distance... Ils vont ensemble... mais ils restent à distance... comme ils ne peuvent rien l'un pour l'autre...
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PrinnceKris accompagne Oups aux portes de la ville sans un mot.
Il n arrive toujours pas à croire qu elle repparte déjà
PrinceKris embrasse une dernière fois Oups d un baiser rempli de tout l amour qu il a pour elle.
A bientôt ma douce Oups! Noublie pas il y a Castillon mais il y a nous aussi!
Oups monte sur Elfie sa jument et s enva dans les brumes de la nuit.Le coeur lourd PrinceKris la regarde partir
OUPS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! JE T AIME!!!!!!!!!!
Le cri déchire la nuit calme qui repose sur Castillon

Après un court voyage sans encombre, Ead aperçut, au détour d'un chemin, les toits de sa ville natale. Le coeur serré, il s'approchait, se remémorant les joies des soirées en taverne dans cette ville.

Castillon, je t'avais bien dit que je reviendrais!!

Princekris arrive a la porte d entrée de Castillon. Il a passé une bonne soirée avec son ami Mordock en taverne. Il sinstalle dans le coin de la haute porte de la tour d entrée Est de Castillon. Il s enroule dans la couverture de laine qu il a ramené des années passées en terre Cathare.
Oups je suis la , arrive mon amour

princekris dort d un sommeil léger. Des bruits de sabots...une cavalière approche dans la brume du matin...Elle descend de sa monture et court vers princekris
OUPS!!!!!!!! CEST TOI MON AMOUR!!!!!
princekris la prend dans ses bras et l embrasse à perdre le souffle. Son coeur bat fort
Viens rentrons chez nous

Dragones avait accompagné Kahhlan et Oba jusqu'au porte de Castillon...

Apres les avoir embrassé et leur avoir souhaité un bon voyage, elle les regarda s'eloigner. Le coeur serrait, les larmes coulant sur ses joues elle les regardes s'eloignait. Leur fait un dernier salue...

Dragones retourne en taverne vider quelques chopines...

Ead mit son balluchon et ses stères de bois sur une grosse charette, installa confortablement Guenièvre. En cette soirée, il avait le coeur triste de partir de Castillon. Il avait revu ses amis, Gawin, Robine, croisé Vanu, rencontré des gens fort agréables.

Au revoir à tous!!!!!!!
au plaisir de boire un coup en taverne ensemble!
et merci Pumae de nous avoir permis de bûcheronner!

Ils franchirent les portes de Castillon le coeur lourd

Elle revient dans son village natal, de passage seulement, avant de retourner à Eleusis, parce que Julia l'a demandé. Le problème c'est qu'elle marche vite et qu'apparemment Julia traîne un peu la patte. Alors elle est un rien énervée de s'être pressée comme ça, alors qu'elle a mille choses à faire dans sa cité... Mine de rien, elle s'assoit sur une sorte de rocher à l'entrée du village et râle en soupirant.

Ah oui d'accord ! On avait dit on file à Casti... et m'y voilà toute seule comme une gourdasse ! Remarquez j'ai l'habitude, m'enfin faudrait pas non plus que d'habitude ça devienne réflexe...
Bon ben vais attendre... Après vais voir Dragones pour infos, ma tite soeur pour râler (pour une fois que c'est moi qui râle dessus), chez Ju après... pis ce sera bien là... passe que c'est pas tout ça mais si Julia veut vraiment faire vestale à Eleusis, on a du boulot là !

Intrigué par le petit animal, Silence descend de son rocher et le caresse, tandis qu'il se met à ronronner doucement, oubliant toute prudence.

Tu es mignon toi... Tu cherches quelqu'un ? Où sont tes maîtres ?

Dragones arrive au porte de Castillon et reconnait Silence ...

Silence! Julia!

Bonjour!!

Hooooo Myshkin...

Dragones se baisse et regarde les yeux brillant de larme.... Myshkin....

Ta retrouver le chemin, ta l'air d'aller bien...
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Dragones se releve sourit a Julia la bisouille discute un peu...

Elle voix Dea...va vers lui le serre dans ses bras le bisouille...

Prend soin de toi et fait attention, bonjour a ta dame... A bientot

Dragones le regarde s'eloigné, le salue en souriant le regard un peut triste du depart d'un ami...
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Dragones regarde s'eloigner Myshkin...

Moi aussi, je suis contente de vous voir toute les deux! Allons a la villa j'ai preparé le repas et vous devez avoir surement faim
Et on pourra parlé, mais je pourrais pas rester longtemps cette nuit je suis de garde.
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Dragones regarde Silence..

Non! Pas d'exclave c'est moi qui me suis occuppé de votre villa depuis que Kirika est partie et comme tu m'as dis que vous alliez arriver, je vous ai preparé a manger et fait le plein de vos placard...
Votre maison est prete a vous acceuillir et je te rend la clé d'ailleur.

Dragones joignit le geste a la parole...
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Dragones regarde Silence surprise.

La Villa Eleusiana!! Mais moi je te parle de la maison de Julia...
Hooo j'ai tout melangé moi!!
Excuse moi!

Dragones la regarde et se demande ou elle mis sa tete...
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Me grimace devant sa maladresse...

Ben tu vas reconnaitre vue que ce sera chez vous!!
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Dragones arrive pres des portes de Castillon tranquillement en souriant, elle avait fait en sorte tout le nuit de passer regulierement pres des portes au cas ou elle le verrais arriver, elle etait impatiente de le voir...

En s'approchant qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant descendre de son cheval Kahhlan et vit non loin d'elle Oba et Olryx...

Dragones se mit a courir pour les rejoindre...

Kahhlan, Oba, Olryyyyyyx!!!

Dragones arrive en trombe et prend Kahhlan dans ses bras toute heureuse de la voir, la serrant contre elle, la bisouillant...

Dragones se retourne en entendant son amour...

Mon angeeeeeeeeeeeeee!!

Dragones lui saute dans les bras, heureuse qu'il soit de retour, l'embrassant tendrement...

Dragones se retourne encore et va serrer dans ses bras son grand frere, le bisouillant...

Je suis si heureuse de vous revoir...
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France arriva en compagnie de Paul aux portes de Castillon.

"Ca fait plaisir de revenir à la maison n'est-ce pas mon coeur?"

Elle était épuisée par tous ces allers retours, mais vraiment heureuse d'avoir pu découvrir le comté en bonne compagnie. De plus, aucunes mésaventures graves n'étaient arrivées, elle en était reconnaissante profondément.

Elle avait bien hâte de revoir tous ses amis et surtout sa soeur qui l'attendait quelque part dans le village.

"Viens Paul, allons voir si Peluchette est en taverne!"

Elle prit la main et Paul et entra dans son village adoré.
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

médée fesait le guet a son poste de douane...
il fesait froid et la fatigue commençait a se faire sentir...
...
elle fut sortie de sa demi torpeur par des voix qu'elle ne reconnu pas...
...
sans vraiment voir qui venait de passer non loin du poste elle s'ecria

HALTE Là !!!

puis s'approcha de deux personnes...
apparement une femme et un homme...

bonjour,
loi martial dans tout le comté...
avez vous des autorisations de sejour ?

Laelia sert fort la main de Deacon un peu inquiète en entendant d'un voix forte "HALTE Là"....

Elle regarde son goulu avec de grands yeux sans dire un mot..et fouille dans sa besace d'où elle sort un parchemin et le tend la dame...

...voici notre autorisation dame, j'espère satisfaire votre demande....


Titre : autorisation de sejour

Expéditeur : Meline_deschain de Bunzac
Date d'envoi : 2008-09-21 08:06:12


Nous, Méline deschain, comtesse du Périgord Angoumois octroyons laisser passer et autorisons dame Laelia à séjourner en Perigord Angoumois pour une durée de 15 jours.
A l'issue de ce délai, une nouvelle demande devra être faite si la loi martiale est toujours en vigueur.

Nous déconseillons fortement tout deplacement au sein et hors du comté durant le temps d'application de la loi martiale, ceux ci se feraient à ses risques et perils.

Fait à Périgueux
le 21 septembre 1456

Méline Deschain
Comtesse du Perigord Angoumois

Laelia regarde dame lire son parchemin et attend patiemment

Pierobero passa en trombe sur son cheval, il venait de quitter le dernier quartier de Castillon et allez passer par la porte. Quand il en fut proche, il fit ralentir progressivement sa monture, pour finir au pas. Quand il fut à la hauteur du poste de douane, Piero souria à Medee puis quand il vit qu'elle l'avait reconnu, il repartit, lançant son cheval au grand galop jusqu'à Bergerac!
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Sénéchal du Périgord Angoumois

Une amazone toute vêtue de noir passe les portes de la ville, en toute discrétion. La robe de son étalon luit sous les premiers rayons du soleil, éclatant de blancheur, en contraste parfait avec la légère écuyère.
Allez mon Bagual! On est arrivés, faut que j'me trouve une taverne, j'ai soif!
Elle évite le poste de garde, espérant que personne n'aura la mauvaise idée de lui demander un laissez-passer qu'elle n'a pas, et se demande si elle croisera le Grand Lion du Périgord au cours de son passage éclair.


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sur la route de Bergerac à Castillon

Qu'est-ce qu'elle fout ? Elle aurait du revenir depuis longtemps ! Castillon, c'est pas le bout du monde ! Elle a manqué son coup ? Impossible ! Elle rate jamais... Elle a manqué à sa parole ? Non plus ! Elle tient toujours ses promesses... toutes ses promesses... Elle a oublié ? Je crois pas... depuis le temps qu'on est ensemble... Non... autre chose... qui la retient... Faut aller voir sur place !

C'est ce qu'elle se dit, Chloe, en marchant tranquille sur la route de Castillon, les yeux rivés sur l'horizon... Deux jours de marche, au plus, et elle finira bien par trouver...

sur la route de Bergerac à Castillon

Elle taille la route à grandes enjambées, dans ses bottes de peau, emmitouflée dans sa cape épaisse, sous la pluie qui la rince, mais c'est que de l'eau et elle s'en fout ! D'ailleurs elle sent même pas... Elle s'affale au pied d'un arbre et sort de son sac de quoi manger vite fait, un bout de pain, de jambon sec et elle repart aussi sec que le jambon... A cette allure, elle sera à Castillon demain, ou le jour d'après, au pire... et là, elle aura vite fait de trouver ce qui s'est passé...

Princekris faisait son petit tour du soir habituel dans Castillon lorsqu il arrive devant la porte principale de la ville. Il monte sur les remparts et regarde au loin la campagne, les forêts. Une forte envie de départ le prend. Combien de temps allait il encore tenir à attendre Oups. Le vent fouette son visage et s engouffre dans sa chevelure donnant un air de capitaine à la proue de son navire. Il est temps pour lui de partir , il a soif de rencontres.

Seamus et son amie arrivèrent enfin en vue de la cité dont on lui avait tant vanté les mérites.

Il s'arrêta un instant, intimidé.

Alors te voilà, belle Castillon murmura t'il comme à une amante ou à une amie très proche en regardant les murailles et les portes imposantes de la ville

Je ne chercherai pas à te prendre d'assaut, je nous laisserai nous découvrir à notre rythme.
Il était écrit que nous nous rencontrions, je me présente humblement à toi

Il regarda son amie et lui sourit, son esprit et son cœur étaient prêts

Je te suis lui dit il, comme toujours ajouta t'il pour lui même

Seamus s'arrêta et regarda la Dame plantée au milieu du chemin

Bonjour Dame Douanière,

Je vous présente mes respects

Je me nomme Seamus l'Irlandais et j'ai fait un long chemin pour venir admirer votre cité dont on m'a dit le plus grand bien.

Je m'y établirai peut être si l'on m'en donne le droit et si la ville correspond à mes attentes dit il en souriant

M'octroyez-vous le passage ?

Merci de votre accueil Dame Douanière

Votre travail est difficile et parfois ingrat et je vous souhaite bon courage pour le service que vous rendez à la communauté

Il sorti sa flute et ses doigts virevoltèrent quelques instants pour donner vie à un air joyeux en s'éloignant du lieu de la rencontre

Premier contact très sympathique se dit-il

France se présenta aux portes de Castillon accompagné de Paul, Elux et Lust pour raccompagner sa soeur Peluchette chez elle.

Elle était triste de quitter son village et ses amis, mais elle serait bientôt de retour.

Elle repris sa marche, car ils en avaient pour un long chemin, fallait pas trainer!
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

Voix rauque qui tombe de derrière.

On pose tout là ! Armes, bagages et surtout la bourse avec les jolies piécettes ! Et on trace sans se retourner ! Allez mignonne ! Comme ça, pas de bobo...

[HRP : C'est bien ma veine ! Je saute sur un fantôme... MDR
Pas tout de suite ton tour Takeo, dsl pour deux raisons :
- pas d'effet de surprise... donc pas d'avantage...
- seule contre un vieux baroudeur une petite voleuse... Y a plus facile pour gagner sa vie sans risquer de la perdre... Tu crois pas ?

Ca veut pas dire qu'on se croisera pas, note bien... mais... pas comme ça... ]

Voix rauque qui tombe de derrière.

On pose tout là ! Armes, bagages et surtout la bourse avec les jolies piécettes ! Et on trace sans se retourner ! Allez mignonne ! Comme ça, pas de bobo...

Voyant la maigreur de la bourse, préfère se casser en pleurant de rire... Trouvera mieux ailleurs !

Un peu grandie, un peu déçue aussi par le Royaume tel qu'il allait et par les autres tels qu'ils y vivaient, la petite vestale était devenue prêtresse maintenant... et quoi de plus logique quand on passe sa vie au service des Déesses ! Elle avait changé sa tunique de vestale pour la robe longue, tenait en main le bâton de commandement, signe de sa suprême autorité sur le Temple, avait adopté la coiffure des Ptolémées, mais restait malgré tout cela, une jeune fille de seize ans, simple et aimant par dessus tout la vie.
Elle avait quitté la Cité d'Eleusis et ses pas la portèrent à nouveau vers Castillon, le village qui l'avait vu naître...
Elle était suivie par deux jeunes filles qui portaient son bagage. Avant d'entrer dans la ville, elle s'assit au bord du chemin, sur un tronc abattu, et fit venir auprès d'elle la grande blonde aux yeux verts.

Electre s'il te plaît, viens auprès... Comme nous arrivons bientôt, il y a encore deux trois choses à expliquer.

Puis elle se tourna vers l'autre jeune fille en souriant.

Toi aussi Adrastée, viens auprès et porte un châle s'il te plait... me souvenais plus il fait si froid ici... Me demande comment ma Tite Soeur fait pour survivre dans un temps pareil !

adrastée se couvrit, c'est vrai qu'il ne fesait pas chaud par ici.
la pretresse parlait, elle l'ecouta silencieusement.

Silence se tourna vers Adrastée, en riant.

Adrastée s'il te plait ! Pour Silence un châle... et viens t'assoir auprès un peu toi aussi... On a bien marché là... On peut souffler un coup...

Silence avait acheté Electre sur le chemin d'Eleusis au Royaume, à un marchand d'esclaves sarrasin de la côte. La grande jeune fille blonde était d'origine slave et ne parlait pas un mot de la langue du Royaume, mais elle avait tout de suite plu à Silence qui s'était empressée de l'acheter, d'abord pour elle-même... puis pour sa petite soeur chérie, tellement elle la trouvait agréable à regarder et serviable.
Elle avait eu soin de la rebaptiser, comme elle n'arrivait pas à prononcer son nom, de lui apprendre un peu la langue, et de la former à son propre service, ce qui serait sûrement du goût de sa Tite Soeur.

Silence sourit de la confusion et referma le châle sur sa jolie peau dorée.

Merci Adrastée... C'est vrai faut s'habituer comme Silence parle pas toujours bien... mais tu verras on arrive... Electre est arrivée aussi... On sera bien à la Villa tu verras... Moi suis pas compliquée... Un peu le bain, la toilette, la coiffure, le parfum, le massage, l'habillage, les courses, le repas, un peu de linge propre, la chambre propre, et... causer aussi... Rien de compliqué !

La grande fille musclée releva la tête vers sa maîtresse, un peu soucieuse.

Dis Maîtresse... avec la nouvelle Maîtresse, Electre fait tout comme avec toi ?

Seamus passa les portes et regarda l'horizon

Bientôt se promit il, bientôt nous nous rencontrerons, Monde

Nouveau départ pour Pumae. Son baluchon sur le dos elle s'éloigna à regret de Castillon
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Son sac sur l’épaule, elle avançait…
Se retournant encore une fois pour regarder Castillon de là.
Elle y avait passé de bon moment en taverne, rencontrer des personnes sympathiques…
Frah ne devait pas s’attacher…non illusion encore…

Elle repartie sur la route seule cette fois ci, ses amies restant encore…
Qui sais ce qu’il l’attendait cette nuit…

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*La confiance est une chose rare....*

En arrivant sous les arbres, Cabotine gémit et Seamus luis redonna son doigt à téter

Seamus resserra les pans de son manteau autour d'elle et se retournant à demi, il aperçu une silhouette se détacher sur le ciel matinal et se dit qu'il laissait un pan de sa vie de côté mais qu'il ne pouvait pas faire demi tour maintenant ou il ne partirait jamais

Il prit un pas décidé et commença sa route

Un paysan, en vêtements loqueteux, âgé d'une trentaine d'années environ, arriva en tirant une charrette à bras, sur laquelle étaient déposées quelques maigres affaires en vrac, au milieu desquelles trônait une vieille desséchée, emmitouflée dans une sorte de pelisse en peaux de chats.

A la porte de la ville il se présenta :

Le salut-Dieu à vous, gens du guet ! Je m'appelle Honhon, fils de Honhon l'Ancien, écorcheur de chats réputé dans tout le Périgord et même au dela !

Nous arrivons de Glissay sur l'Agadoue, charmant petit village situé à quelques lieues au nord d'ici, mais qui offre bien peu de perspectives d'avenir pour un jeune homme entreprenant tel que moi.
Je viens donc m'établir en ville, espérant y trouver de l'ouvrage, et un digne lieu de vie pour ma pauvre mère... - Il jeta un rapide coup d'oeil à l'ancêtre, et continua à voix basse - afin que ses derniers jours... lui soient moins pénibles.

Le cavalier releva la tête, regardant le soleil en face, comme l'aigle haut dans le ciel.

«Mourir au premier rang, lutter pour la patrie,
C'est le sort le plus beau digne d'un bon guerrier !"

Puis cabrant sa monture et brandissant sa lance, il exulta.

Nikaiiiiiiiiiiiiiia !

Il piqua des deux et dévala d'une traite la colline, emporté dans le fracas des sabots qui martelaient lourdement le sol, le nuage de poussière qu'il faisait lever tout autour, le balancement régulier de l'étalon noir, son souffle haletant et le ronflement profond des naseaux, et fondit comme un rapace sur les portes, bousculant au passage une sorte d'esclave barbare qui traînait une charrette, tournant autour de celle qui semblait garder l'entrée en la fixant de son regard noir, son cheval piaffant et suant sans jamais cesser, tandis qu'il abaissait sa lance.

Salut Gardienne ! Alessandros est mon nom !

Le cavalier continuait de caracoler autour de cette femme, la fixant toujours de son regard noir.

Je dois passer ! Je viens rencontrer ceux d'Eleusis ! J'apporte mon bras armé et ma volonté pour les servir !

Le cavalier sourit.

Heureuse rencontre ! Tu as mon salut et mon respect, Gardienne ! Personne ne m'envoie... Je viens de mon propre chef, conformément à l'annonce que j'ai lue sur la Gargote et la Halle... Je viens me présenter à Silence ou Médée...

Il cabra son étalon et regarda avec perplexité celle qui prétendait être Médée et n'était pas au courant des annonces d'Eleusis.

Médée... enfin à ce que vous prétendez... me prendriez-vous pour un menteur ou pour un imbécile ? Comment serais-je là sans votre annonce... Mais vous semblez si peu au courant de tout cela que je finis par douter de votre prétendue identité ! Médée ne serait pas au courant des annonces qu'elle a fait afficher il y a de cela quelques mois... Vous plaisantez je gage ?

Un papyrus se déroula brusquement sous son nez



Cela vous dit quelque chose peut-être ?

Il cabra à nouveau son étalon en volte et déclara.

Que cela soit entendu, Médée ou qui que vous soyez, nous nous trouverons bientôt à nouveau !

Puis il piqua des deux et repartit au galop, remontant la colline qu'il avait dévalée et disparaissant derrière l'horizon.

Bonjour gens de Castillon.
Notre groupe s'est présenté à la porte de la ville. Sibille la guide et son fils Win, l'ânesse Caprice et le chien Barack et votre serviteur Opus, grand-père et père adoptif de Win. Nous arrivons de Bergerac, mais nous sommes parti du BA il y a de nombreuses semaines. Notre pélerinage nous amène ici pour un ou quelques jours. Bientôt nous repartirons, heureux d'avoir découvert votre cité.

médée observa et ecouta les nouveaux arrivants...
ne leur trouvant rien de suspect elle se decala du chemin afin de les laisser entrer dans le village...

bon sejour chez nous...

...

La marche du groupe se fit rapide, tous était plus ou moins impatient d’arriver à Castillon.
La nuit était fraiche mais la conversation allait bon train pour se tenir éveiller…

L’aube arrive enfin et avec elle la vue de Castillon, leur ville enfin, elle brillait ou était ce
du à son imagination, Dragones n’aurait pu le dire.

Les voilà de retour tous entiers, la joie se lisait dans le regard de Dragones mais il y avait
une légère tristesse la tout au fond… On dit que les batailles change les gens...elle était parti
de Bergerac laissant derrières elle des blessés, de nouveaux amis…
Ses compagnons de voyage avaient poursuivi leur approche…les rattrapes et ensembles entre
dans Castillon et tous s’arrête la…pas un mot, pas un son puis léger rire et embrassade, chacun
allant de leur coté se promettant de se voir en taverne…
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La petite Isabel se mit sur les pointes des pieds pour être bien vue…

Bonjour Dame la Dounaière, je voulais vous signaler que nous sommes 5 amis de Bergerac qui venons rendre visite à nos amis castillonais avec le seul but d’envahir les tavernes et de vous remercier encore de votre aide dans ces jours si durs…

Elle pointa du doigt chaqu’un de ses amis…

Ce grand garçon brun est Eadulf, sergent , garde de Bergerac et éleveur de gruiks
Le blond à la barbichette c’est notre « comositeur », le doux La_Faune
La petite blonde est Frengonde2, nouvelle arrivée de Bergerac.
La rouquinne c’est Pacotille, tisserande, animatrice et ma meilleure amie
Et moi-même, Isabel, pluri employée et pochtronne.
Nous siégerons chez messire Mordock, pourriez vous nous indiquer la route ?
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Seamus se promenait hors des murs et aperçu de la poussière sur la route

Étant à la milice aujourd'hui, il décida d'aller voir ; depuis la tentative de révolte d'hier, il préférait prévenir que guérir

Il reconnu quelques silhouettes de loin et alla les saluer

Il s'approcha en souriant

Bonjour et bienvenue à Castillon
Isabel, estoy encantado
La_Faune, c'est un plaisir de vous recroiser ici
Dames et messire, venez vite vous réchauffer

Il les guida sur quelques mètres et les laissa découvrir les lieux par eux mêmes

Au plaisir

 l’écoute du mot magique, Isabel oublia toutes ses bonnes résolutions.
Tu as raison cerdito, Je crois que Mordock ne prendra pas à mal si l’on arrive chez lui un peu plus tard. Faut reconnaitre que ronfler toute la nuit sa sèche la gorge.

En relevant un peu se jupe, Isabel fit une révérence à Madame la Douanière, à Seamus qui passait par là et sauta dans la carriole en songeant déjà à la cervoise qui allait couler à flots….
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Il suivait tranquillement sa marraine adoré. Pour la fin du voyage, pour faire grand, il était descendu du canasson de Robinne et fait la fin du voyage à pied. Bon bon bon... ça faisait un peu mal sans chausse... Pas grave...

Il faisait bien attention à Bestiole, la plus moche bête de toutes celles qu'il avait rencontré. Mais fallait la garder... Pour Gawin ! Encore un type dingue qui sait pas à quoi il s'attend. La bonne nouvelle c'est qu'il habitera pas avec lui. Ouf ! Plus de chien puant pour dormir ! Quelle bonne nouvelle !

On voyait les portes de Castillon ça y est :

Tiens ! Ya quelqu'un qui court là-bas... Tu crois que c'est la défense de Castillon ? Qui se défend contre les brigands ?

Ah non ! On attendit bien un "Robinne" :

Mais t'es connue dis donc !! Hé hé ! Trop féminin pour être Gawin je crois. Faudrait peut-être que tu descendes de cheval là. Elle va pas réussir à te sauter dans les bras sinon... Et aussi ! Fait gaffe à Bestiole. Elle va se faire bouffer sinon.
Oui oui... je suis une vraie mère pour toi. Tu peux le dire !

Amaniu éclata alors de rire ! (Oui il s'appelait Amaniu... j'avais oublié désolé). Puis commença à sauter partout, à danser, à chanter :

On est arrivé ! on est arrivé ! on est arrivé !!! Bon... Elle est où ta taverne !! J'ai soif !

Il regarda Robinne :

Trop jeune moi ?

Puis-je te confier mon fillot ?

Amaniu regarda Robinne deux secondes :

Tu rigoles ? non je vais me débrouiller ! Ce soir je suis chez toi t'inquiètes ! Je suis sûr tout le monde te connait... Ce sera pas dur pour trouver le chemin ! Hé hé !

Puis il partit en courant s'engouffrer dans les rues étroites du super beau village de Castillon... A la recherche d'un seul endroit très important à ses yeux.
1h après avoir cherché en vain, il interpella une très joli jeune dame, trop vieille pour lui malheureusement... Mais bon on peut pas tout avoir :

'Scusez, vous savez pas par où c'est pour la soule ici ?

La dame grimaça, beaucoup moins jolie d'un coup... Elle voulut dire quelque chose mais Amaniu la coupa :

Vous savez pas ? Tant pis je vais trouver quelqu'un d'autre :

Puis il repartit en courant, et trouva un gros balourds... beaucoup moins séduisant pour le coup... Mais il y avait plus de chance de trouver ce qu'il veut avec lui :

- Le bureau de soule ? Alors vous prenez le rue là, puis ensuite à droite, puis.... etc...

- OK merci m'sieur.

[Après une année d'inactivité je suis de retour pardon à mes amis que j'ai connu et que j'ai abandonné soudainement.]

Il faisait jour, un matin d'hivers, froid et neigeux, un peu de brouillard était tombé sur la contrée. Cela faisait fort longtemps qu'elle n'était pas venue proche de la civilisation, elle ne s'était réveillée qu'il n'y a peu, nue, au plus profond de la forêt, dans une grotte. Elle avait erré et survécue pendant ce temps ne se souvenant de rien à part de ce qu'elle était et de certains gouts, certaines habitude qu'elle avait eut dans le passé.
Elle revint après longtemps dans la ville à Castillon, retrouver sa demeure qu'elle avait presque oublié, elle se souvenait de l'emplacement, retrouva sa boucherie et son champ en jachère. Elle en sourit entra sans se faire remarqué n'ayant pour seul vêtement alors qu'un drap abimé qu'elle avait trouvé.
Elle murmura en sa langue natale qu'elle n'avait jamais oublié, quelques mots: "tadaima..." un sourire affiché au lèvre elle était de retour. Peut-être pour longtemps, peut-être pour peu de temps, elle n'avait plus grand chose chez elle et devait se reconstruire... reconstituer sa mémoire peut-être en retrouvant ses anciens compagnons qu'elle a malheureusement oublié, ou presque. Elle ne se souvient que d'une jeune femme qui l'appelait "Oiseau" sans se souvenir du nom de cette douce personne.

C'est ainsi que Michiyo revint en Castillon, inconnu de beaucoup, oublié peut-être aussi. Elle n'en voudrait à personne et si elle ne retrouvait pas la mémoire elle se débrouillerait pour se construire une nouvelle vie.
Michiyo fut discrète pour son retour, caché par le brouillard épais sur la ville personne ne l'avait remarqué, elle allait se réinstaller avant de faire un tour en taverne et peut-être aussi de se balader dans les rues.

Opus accompagné de Sibille, du petit Winbill juché sur l'ânesse Caprice et de son chien Barack franchit les portes de Castillon.

Après plusieurs semaines passées ici, il était temps de continuer le voyage.
Castillon avait été une belle découverte, la plus belle du voyage commencé fin août. Ils y avaient rencontrés des castillonais chaleureux et accueillant. Ils y avaient vécu de belle aventures. Ils avaient découvert une halle animée par des habitants plein d'imagination et d'humour.

MERCI A TOUTES ET A TOUS !!! ON SE REVERRA CERTAINEMENT ENCORE EN 1457.
QU'ARISTOTE VOUS GARDE !!!

Robinne arriva à Castillon, derrière elle un petit homme laid et coquin, une sorte de conscience noire ….
Il ne cessait de lui parler, et elle répondait à peine.

Foutre : Dis tu vas fêter ça dans le pétrin ?
Robinne : Hum ?
Foutre : Non mais tu sais Mordock m’a promis de venir regarder derrière ta fenêtre.
Robinne : ça ne m’étonne pas ….
Foutre : Si ça se trouve ton Gawin il s’en fiche !
Robinne : n’importe quoi !
Foutre : Il a peut être trouvé quelqu’un d’autre.
Robinne : t’as pas une autre chanson ?
Foutre : Elle te plait pas ?
Robinne : Nan elle est trop courrante, trop classique !
Foutre : ahhhhhh parce que Mâdame fait dans l’originalité ?
Robinne : ouep
Foutre : T’as l’air d’un bisounours à l’espérer comme ça ton éleveur de cochons !
Robinne : tais toi t’y connais rien !
Foutre : T’es vexée ?
Robinne : …..
Foutre : allez boude pas regarde, y a deux grands bras qui s’ouvrent.
Robinne : bon ben alors tu me laisse dac ?
Foutre : pffffff jamais le droit de voir ton coté croustillant !
Robinne : Ben non c’est privé ces affaires là !
Foutre : bon ben salut j’vais voir Mordock…
Robinne : Salut Foutre !

Dragones arrive en courant, elles sont trop loin…Elle regarde autour d’elle…La tour, mais oui…

Elle monte à la tour espèrent qu’elle l’entendrait…Dragones met les mains en porte voix et se met à crier…

Silenceeeeeeeeeeeeeeee !
Bonne routeeeeeee, Soyez prudenteeeeeeee !
Revenez viteeeeeee !

Dragones se met à agiter les mains au-dessus de sa tête secouant un foulard en soi blanche qu’un ami lui avait donné et qui était toujours sur elle...
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Dragones espère qu’elle la voit, le foulard blanc se fait voir au loin.
Elle perçoit un arrêt, elles l’ont entendu et à présent la regarde…Un signe lui est fait…

Une amis s’en va, un ami est triste…Dragones pense a Lotx et Julia…soupire…

Dragones reste un moment à regarder au loin, le cœur et gros…
Elle ne peut s’empêcher de penser au prochain départ d’amis cher a son cœur et des larmes de tristesse envahi son visage…

Elle quitte enfin la tour retournant dans le cœur du village…
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Louanne arriva de tres bonne heure a bride abbattu de Marmande de surcroit de forte mechante humeur son amour est retenu pas cette derniere
il a ete enrolé de force pas leur milice et ca ils n avaient pas comprit
ellle se retourna pour voir que tous avaient suivit et fut rassuree elle fila direction leur demeure prendre quelques repos brefs pour pouvoir repartir des ce soir accompagnée des quelques amis pour l aider elle etait fiere de leur devouement et leur aide
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Elle avait fait le tour de la ville est rien était a signalé.
Le village est calme, les gens sont au chaud dans leur demeure…

Dragones monte à la tour de gais et regarde au loin…
Au loin, elle voit des silhouettes s’éloigner de Castillon…
Que votre quête vous mène sur des aventures qui rempliront vôtres cœur de joie et de bonheur…

Elle se met à faire le tour et regarde régulièrement l’entré de Castillon…
Il reviendra par ce chemin…Je ne peux le louper…
L'attente commence...
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20 lieus de marche paul arrive qu'au petit matin ereinté , il avait essayer de suivre le poney de seamus pendant lomptemps mais au detour de la foret de castillon , il ne le vit plus , juste une vague silhouette et dont il etait meme pas sur de la provenance
cette virée lui avait fait du bien voir dautre gens mais la bas ca avai failli mal tourné deux fois il avait poser sa main sur le pommeau de sa dague
deux fois ils s'etait ravisé pensant quil etait en terre inconu et seul et que dragonne naurait pas aimé ca
pourtant cette haine pour cette ville etait la ,marmande qui etait vérolé de brigands et tueurs
il se mit a penser qu'il etait bien a castillon et que si un jour on recevait ce type d'individu on se devait detre soudé plus que jamais et faire bloc

paul passa les portes de la ville vit seamus qui chercher a son avis sa tendre
il etait tant pour lui d'aller rassuré france

A son contact, Seamus se sent enfin chez lui : sa douce, son cœur, sa patrie

Il répond fougueusement à son étreinte passionnée, ivre de bonheur

Quelques instants plus tard, la sentant s'écarter, il se rend compte qu'il respire enfin

Il se rappelle alors une maxime de son enfance : on ne se rend compte de la chance que l'on a qu'une fois qu'on l'a perdue

Il la regarde les yeux brillants d'Amour... je sais la chance que j'ai se dit il en caressant doucement son visage du dos de la main, nous ne nous perdrons pas

Là, au milieu du passage, il ne pense à rien d'autre qu'elle

Un sourire éclaire son visage alors qu'elle rougit
Il se retourne et voit les autres
oups dit il dans un murmure avant de leur souhaiter une bonne journée et de saluer un Paul éreinté

Tu as fini ta garde, je t'enlève dit il en l'entrainant à sa suite en souriant

Apres qu’elle se soit rassurée en donnant cataplasme et peau a Choubard, ainsi que quelques échanges…
Elle lui souhaita un bon rétablissement et était parti.

Dragones avait rejoint Seamus en taverne et de la ils prirent la route vers les portes de Castillon.
Ils rejoignirent Paul qui attendait, peu de temps après Guillouch et Kathien arrivèrent.

Tous les regards graves et le sourire quand même sur les lèvres ils prirent la route…
Laissant Castillon dans leur dos et leurs amis…

La troupe avance d’un bon pas tous armés et paquetage sur le dos…
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Elle arrivait la première surement car nulle trace de ses compagnons de route ..
Elle stoppa Calinou son petit âne bien plus solide que Faênora pour ce genre de voyage à charrette ..

Ola mon beau !!

Elle s'enveloppa d'une couverture et grignota quelques noisettes en attendant ..
elle profita de cette pause pour regarder encore et encore ce magnifique paysage que lui offrait son village et sa campagne aux alentours ...
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Louanne etant levée de bonne heure fit le tour de la ville avec Graco Falco et Perle quand en s approchant des remparts elles vit des hombres se profiler avec charrette s elloigner a la lueur de la lune qui etait pleine
On entendait a peine le bruit des sabots Elle reconnu Dragones Kahhlan
Bikko et Pupuce ils partaient voir leurs amis elle esperait qu ils les trouverait en meilleur sante
Elle fit une priere silencieuse vers Aristote qui les protege tout le long de la route
Elle se retourna et reprit sa promenade avec ses loups pour profiter des ces quelques instants de serenitudes matinales
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Seamus arriva en vue des portes de la ville le sourire aux lèvres : enfin se dit il

Il faisait déjà presque nuit en cette fin d'hiver et les jours étaient encore trop courts à son goût

Le soleil couchant dessinait de magnifiques ombres portées sur la ville et le clocher de l'église dépassant tous les édifices affichait à tous les idées partagées en ce lieu

Son séjour passé chez les bons pères lui avait fait manquer le départ de son épouse et de ses amis pour la Teste et cela l'attristait, mais il lui avait permis deux découvertes ; les moines s'y connaissaient fort bien sur deux autres sujets que la religion : la distillation d'alcool et les ouvrages concernant le corps humain

Il avait plongé dans leur bibliothèque avec délice et avait appris beaucoup de choses sur un sujet qui l'intéressait au plus haut point, le miracle de la vie. Néanmoins, il était resté sceptique sur de nombreux points et avait besoin d'en parler auprès de certaines personnes ne souhaitant pas blesser par erreur une patiente

Néanmoins, la froideur des soirées et des nuits l'avait obligé (si si ^^) à se réchauffer comme il l'avait pu et force lui était de reconnaitre que les pères s'y connaissaient au moins aussi bien en préparation à la Boulasse qu'en préparation au baptême

Il franchit enfin les portes et se dirigea vers la première taverne qu'il trouverai, heureux de rentrer chez lui

Dragones regarde l’horizon et voit au loin son village, le sourire augmente, le cœur s’emballe…
Les trois amis sont tourné vers la même direction, le silence ce fait chacun savourant la vue…

Iroise continue d’avancer sans plus de cérémonie ainsi que Ness.
Dragones regarde au loin, se redresse espérant le voir…
A ce moment la Bikko se met à la taquiné et rit…
Dragones ne disait rien mais n’en penser pas moins.

Et la... une sensation quelque chose se passé, Iroise était nerveuse ainsi que Ness.
D’abord inquiète Dragones regarde tout autour d’eux, Bikko eut le même reflexe…
Pupuce glisse du dos de Bikko et se prépare aussi.

Qu’allaient-ils leur arriver ?

Puis elle vit une Cabotine venir en trombe sur eux.
Dragones eut juste le temps de sauté à terre et d’accueil Cabotine.
Bikko et Pupuce se détendirent et se mirent à rire.
Dragones se retrouve poussé par une Cabotine sautant sur elle…

PAF !...

Dragones rit et cajola Cabotine tout heureuse de la revoir en bonne forme.
Apres que Cabotine l’ai laissé plus ou moins tranquille, elle put se relever et reprendre la route.

Cabotine repart en sens inverse, Dragones savait…

Son cœur s’affole, son pas est plus rapide…
Machinalement, elle attache la longe a la selle d’Iroise et alors qu’elle relève la tête en direction des portes…
Il est la, son visage s’illumine.

Seamus.

Elle lache Iroise est s’élance dans le chemin, court…

Seaaaaaaaaaamuuuuuuuuuuuuuuuuus !

La joie de le revoir l’envahi, sourire et larme se mélange…

Leur corps se retrouve, les bras s’enlace, plusieurs baisers échanger.
Il la serre dans ses bras, elle se blotti contre lui heureuse de le retrouver…
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En compagnie de Louanne, Sindbad franchit les portes de la ville.

Son voyage aller touchait presque à son terme. Que de chemin parcouru depuis Montpensier...Entre son voyage en Lyonnais-Dauphiné et celui qu'il entreprenait...

Et ce n'était pas fini. Il avait encore un amour à serrer dans ses bras quand il reviendrait à Montpensier, et un passé à retrouver.
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Orléans Territorial Diplomatic Representative on English Counties,

French Royal Ambassador for England

Le temps avait passé, il était déjà l'heure de repartir à Bergerac.

Trax avait chassé tellement de poules qu'il était légitime de se demander comment les Castillonais allaient manger des oeufs dans la semaine à venir.

Mme Makrel était passée voir les filles derrière l'église et avait fini en lançant des cailloux à un client malpoli.

Fazzino avait été rêver et gribouiller dans son moulin préféré.

Et Mahaut avait bu comme un trou et tenté de convertir tout Castillon au trucmachinchosisme. Elle avait aussi décidé de devenir dame de compagnie et garde du corps de la Reyne d'Angleterre mais c'est une trop longue histoire pour la raconter ici.

Faut signer un registre ou pas alors ? Bon en tous cas je vais mettre un mot.

Toute fière de ses premières leçons d'écriture, Mahaut prit un bout de charbon et un parchemin et traça des lettres avec la plus extrême concentration. En sortant la langue, oui.

Dorennor aurait bien voulu venir signer le registre avec Ricco .

Mais voilà, un malentendu l'avait jetée en prison, elle qui n'a qui 20 points de force aurait fait du mal à une juge qui a une fameuse réputation (255-niveau 3).Il y avait eu abus de pouvoir!

Toujours est-il que c'est famélique, qu'elle arriva auprès du registre des arrivées.

Ah! Je vois que je vais quand même pouvoir signer en-dessous du nom de Ricco.

Sourire aux lèvres, elle sorti de la pièce pour aller se restaurer.

Dragones qui marcher sans but précis entend…

Bonjour je suis Auré et je viens de Marmande avec mes amis....
Je suis très honoré d'être ici !

Elle vois de loin un homme qui regardait tout autour de lui et qui se remit à crier…

Hééé !!!!!!!!!!!! Héééé Hooooooooooo!!!!!!!!!!!!
...
CASTILLON C'EST UNE VILLE ...
UNE VILLE DE ...
UNE VILLE DE GROS COUILLONS ?
....
NOoon ?....
...
Nooon ?
....

Dragones en l’entendant, se mit à sourire et s’approche du sieur…

Bien le bonjour sieur Auré. Dragones s’incline…
Bienvenue en Castillon, venez donc boire une chopine en taverne. Je me présente Dragones.

Dragones regarde derrière le jeune homme pour vois si ses amis seraient la…
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E-pui-ssée…
Voyager avec sa filleule était très plaisant mais fatigant….
Fallait inventer des activités pour la distraire sinon chaque trois pas on pouvait s’attendre aux « Marraine, c’est quand qu’on arrive ? » « Marraine, on est encore loin ? »…

Voyager pendant la journée était bien plus pratique car on pouvait lui dire »Compte les cèdres de la route et quand tu arriveras au 80ème c’est qu’on est à Castillon » mais de nuit…on voit à peine le chemin, alors les cèdres….

Les activités de la soirée furent variées …
On sautilla, on chanta, on picola, on taillada des arbustes en formes assez…variolées et on laboura la route avec la pointe des épées si longues…
Arrivées devant les portes de Castillon, Isabel laissa les honneurs de signer à Mahaut, pas pour rien que la Markel se décarcassait pour l’apprendre à écrire…Fugace pensée pour celui qui devait faire de même avec elle me ne trouva jamais du temps…
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Et voilà que la fine équipe, menée par Robinne et Popotine, était enfin en vue des remparts de Castillon !

C'est avec soulagement qu'on envisageait le retour au bercail, le séjour en Guyenne avait tout de détestable ; heureusement que les Castillonais avaient été présents pour faire vivre un peu les cités traversées !

Sitôt entré en ville, Honhon, qui avait toujours aussi peu de lettres, s'en fut voir l'écrivain public ; et il lui dicta la missive suivante :

Puis il la fit envoyer, dûment affranchie, à l'attention de Dame Enorig, au chateau de Bordeaux.

Hé non, les paysans allaient pas se laisser piétiner les harpions par les aristocrates ; était-ce l'esprit sans-culotte de Robinne qui déteignait sur lui ? Un élan de solidarité qui s'éveillait au contact des gens fabuleux qu'il avait rencontrés en Castillon ? Toujours est-il qu'il repartit le coeur léger en direction de sa maisonnée ; même si la lettre restait sans conséquence, cette grande dame apprendrait un peu les bonnes manières ; et de la part de rustres parmi les rustres, ironie de la lutte des classes !

Si il fallait signer en entrant... il fallait aussi signer en partant


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La ville était en vue. Ils étaient enfin arrivés ...

Le voyage n'était pas long, mais aurait pu leur être fatal.
La Gascogne se déchirait, les faucheuses ratissaient.
Même les Gascons avaient besoin d'autorisation pour circuler dans leur propre Duché!
Il leur avait fallu pas moins de trois autorisations pour se rendre de Mimizan à La Teste, rien que pour bouger en Gascogne.
Mais ils étaient entiers et bien vivants !

Les portes de Castillon étaient là ...

Dax n'avait pas voulu d'eux.
Ils avaient proposé leur aide, les portes s'étaient fermées!
Certains ne daignaient même plus leur dire bonjour! Il fallait laisser Dax dormir …

Ils étaient partis, avaient abandonné leur maison, il perdait son champ, un ami, avait rejoint le groupe.
Ils s'installeraient a Castillon.

Gaely embrassa tendrement Duncan, regarda Pilou, fixa les yeux sur la ville qui l'avait vue naître.

Voilà nous y sommes, elle leur sourit, à nous les tavernes, elle rit, j'ai hâte de retrouver mes amis.

Hagos arriva par un matin de printemps plutot doux , les champs recomençait à verdir et les foréts débordaient de bourgeons impatients d'éclorent ...
Il sourit en apercevant les portes de sa ville natale ... cela faisait des mois qu'il était parti .Il pressa l'allure et arriva dix minutes plus tard.

Bon bon bon je vais enfin revoir mon village .... En effet ce triste personnage parle souvent tout seul Castillonais ! OUVREZ MOI !
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C'était un peu épuisée que Nessat arriva aux portes de la ville de Castillon avec ses amis.
Elle vit Drag les accueillir chaleureusement.

Bonjour!!!!!
Ohh ne t'en fait pas Drag, ça va bien. Comme tu le sais, tout s'est arrangé pour notre ville.

Par contre, pfff, j'ai même pas eu la possibilité de dormir tranquillement dans la charette durant le voyage. On a été trop occupé à se faire brigander en route... euh je devrais parler plutôt de tentative de brigandage.
Mais bon, comme tu le vois, ça va bien!! Un bon coup de pied dans le derrière et hop, plus personne pour nous enquiquiner. Bin oui, s'attaquer aux défenseurs de Marmande, il y en a qui n'ont pas froid aux yeux.

Nessat sourit et se penche vers Drag.
Elle lui murmure discrêtement:

Bon, tu ne le dis pas hein, mais je crois bien que c'est mon chapeau qui les a fait fuire... chuuut.

Elle se recula à nouveau et regarda Drag.

Rohh et toi, dis moi comment ça va? Et le petit ça va?
Tu m'as quand même l'air un peu fatiguée.

Enfin les portes de Castillon....après une nuit fort agitée, Robin, Ness, Deacon et Laelia arrivent soulagés d'être vivants et pas délestés de leurs biens...

..Drag, quel bonheur de te voir...misère, que d'émotions cette nuit!...nous avons rencontré de vilains brigands tout noirs méchants! ...mais fort heureusement nous avons trouvé la force et la rage pour nous défendre..ou peut être tout simplement le goût de la vie a pris le dessus...mais viens un peu ici que je te regarde de plus près toi!

Laelia enlace bien fort son amie Drag ..avec un peu de mal car son ventre s'est bien arrondi depuis leur dernière visite...

...ben alors, il serait presque temps qu'ils montrent le bout de leur nez ces garnements, je voudrai pouvoir t'enlacer comme il se doit moi ....Laelia rit

Tout en embrassant son amie elle lui murmure...

...je ne pense pas que ce soit son chapeau qui a fait peur aux brigands il lui va à ravir en plus...mais plutot la grimace de mon goulu...on aurait dit qu'il voulait les manger vivants....Laelia éclate de rire.

Elle se tourne vers son goulu qui cherche à savoir ce qu'elle peut bien raconter et tout en riant lui donne un doux baiser..heureuse de le voir sain et sauf ainsi que ses amis auxquels elle tient énormément.

deacon arrive en rage avec ses amis devant les portes ronchonne décu

a meme pas pu attrapé une oreille des pas mimi....

écoute sa boulie avec attention...voit son amie drag qui a grossit...comme vache ....lui fait un gros bisou et la prenant dans ses bras

tout paniqué

sont fous ici !!!!!

on a faillit pas te voir toi !!!! et le jumeau l'est ou il fait le cochon ??? on va manger ou quoi ???

cherche pas ci par là .....

prend sa boulie par la main en prenant chemin qu'il connait bien.. ..et lui murmure heureusement qu'il t'ai rien arrivé mon amour à moi ..je t'aime

Il était très tôt ce matin là, le jour commençait à poindre.
Aux portes de Castillon Gaely s'était rendue.

Elle voulait voir le soleil se lever sur cette route …
cette route qu'avait empruntée son amie Kah, partie pour un long voyage,
cette route qu'elle-même avait empruntée, qui l'avait emmenée vers le Sud pour mieux la ramener, accompagnée.

Elle s'était assise, rêvait, attendait …
attendait ce rayon de soleil qui ferait de ce jour une journée sans pareil.

Mahaut était arrivée avec Ricco et Althea. Le groupe avait voyagé de nuit, et pour la peine, elle avait crée un groupe armé, histoire de paraître super dangereux devant d'éventuels brigands.

Finalement, armés de simples bouteilles et beuglant des chansons débiles, ils n'avaient eu à intimider personne. Et c'était heureux, parce que chanter "hélèèèène, je m'appelle Hélèèèène, je suis une fiiiiiille comme les auuuuutres euh", niveau intimidation, on avait connu mieux.

Trax sautait partout autour de sa maîtresse, heureux de retrouver Castillon et ses nombreuses poules (n'y voyez pas offense, pour une fois on parle vraiment de la volaille).

Laissant Ricco signer le registre, elle prit le relais en inscrivant en tirant la langue :



Et elle signa avec application : Mao.

Ses réflexe toujour aussi éguiser en même temps qu il reçoit les feuilles
en plein visage le coup de bouclier étais déja partit, il frappe France
la poussant a terre.
Bikko lui aveugler en tombe sur le derriere en fesant attention de
ne pas écraser son gros panier de raisin.
s essuit les yeux cherchant qui sa pourrais bien etre se ptit merdeux
de...
France?? mais ....mais mais qu est ce qui t as pris de
faire ça^^

Mais oui mais...c pas une chose a faire,tu m as presque aveuglé
et que fais tu ici depuis le temps qu on te vois pas.

l aide a se relever et l examine si elle va bien

Ça va aller? ...c pas comme ça que j aime te voir mais chuis content
de te voir France^^lui fait la bise mais d ou tu sors comme ça
...et Paul te cherche partout et il veut te voir absolument .....
la t sur que ça va car je dois quitter le village je vais a bordeaux ben
vers bordeaux en tout ça je te dis salut et je te conseil de ne pas le faire
a mon retour car je serais sur mes garde cette fois^^
byebye france.

Epuisée, Divine accompagnée de Vespuci son compagnon et de Pompon, le chiot St Hubert, arrivèrent aux portes de Castillon.

Il me tarde de me reposer, amour, je ne sens plus mes jambes, la route fut longue !

La première taverne qu'elle vit, fut la bonne, "la castillonaise"

Allons y, amour, il me faut me reposer, je tiens plus

Pompon aussi est fatigué

Nabeille tout en tenant la main de GauDali dans la sienne demeura un long moment, debout sur la colline à contempler le village au loin... 4 mois qu'ils l'avaient quitté, 4 mois de rencontres, de découvertes, de haut et aussi de bas parfois...

L'émotion du retour, étreignait son cœur, elle savait que ce dernier serait déterminant pour leur avenir commun... Ils se regardèrent longuement, avant d'entamer la descente vers la ville...
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[Pour le RP en cours, cliquez sur la bannière]

Booouaaaah mais c'est trop loooong...

Le garçon s'étirait constamment, désespérant arriver un jour à destination. Il avait envie de se dégourdir les jambes, mais on le retenait sur le grand Razel. Où qu'il était son cheval à lui hein? C'était p't'être qu'un poney mais au moins c'était l'sien! Et il se sentait grand quand il était avec. Là il se retrouvait à la même hauteur que sa soeur... C'nul...

Lysi de son côté regardait de tous les côtés, mais louchait de plus en plus souvent sur Col. Elle savait po s'qu'il faisait là, mais il lui attirait l'regard. La moman racontait plein d'trucs que Lysi n'écoutait pas, elle avait envie de descendre.

Moman! On peut continuer à pieds?!

Le refus ne tarda po gniagniagnia... Du coup elle se rabattit sur Colhomban.

Dis Messire Col, pourquoi qu't'as un bras comme ça? elle lui désigna le bras en écharpe. Et pourquoi t'es tout le temps avec nous?

Aux questions de sa soeur TiVeg tourna la tête. Il avait même po l'droit de diriger le cheval. Pis c'est moche un cheval blanc en plus. Un grand cheval tout noir comme celui d'Popa, ça c'était bien! Il regarda M'ssire Colhomban, se posant les mêmes questions que Lysi. Après tout, ils en parlaient le soir en s'endormant! Po parce que c'étaient des enfants hein! Pis c'était plus un enfant lui d'abord. L'était grand, plus grand que Lysi, c'était un homme maintenant!

TiVeg éclata de rire quand la voix de Lysi ne fit plus entendre que des gargouillis indéfinissables, leur mère venait de museler sa fille d'une main sur la bouche trop grande. Heureusement que c'était pas lui qui posait les questions!!

La Bretagne. Elle n'y était jamais allée. La frontière était close quand ils avaient voulu y faire un tour il y avait maintenant un long, trés long moment. Elle allait répondre quand... Rhaaaa mais qu'elle était bavarde!! De qui elle tenait donc ce défaut! So avait entendu les questions de sa fille, et restée coite n'avait pas réagit de suite. Mais une fois qu'elle avait compris, elle s'était empressée de la bâillonner! La fillette parlait trop! Pourquoi Aristote donnait la parole aux enfants?! La jeune femme coula un regard gêné à Col. Mais contre toute attente il y répondit aussitôt et avec un air de soulagement. Hmm? A la seconde réponse, les sourcils de So s'arquèrent de surprise et un sourire illumina son visage.

Bah nous aussi d'abord, et c'est nous qu'on l'aime le plus d'abord.

So accueillit la phrase de Lysi avec bonne humeur, mais en regardant TiVeg qui se contentait de regarder Colhomban d'un drôle d'air, elle se dit qu'il valait mieux changer de stratégie. Pas qu'elle n'ait pas envie que les monstres soient au courant hein... Enfin... Pas tout à fait ça... Juste qu'elle sentait que ce serait compliqué, surtout pour son fils... Fallait trouver une diversion! Les portes approchant, So eut une idée et descendit de cheval, faisant descendre ensuite les jumeaux qui se laissèrent faire. La jeune femme lança un coup d'œil mystérieux à son ami, et lui fit signe de venir.

Je vais vous montrer quelque chose.

Attrapant la longe de Razel, So commença à avancer et se mit aux côtés de Col, laissa passer un blanc, tout en marchant tranquillement, les monstres courant devant. Les murs de la ville s'élevaient à leur gauche, les pierres s'élevant à plusieurs mètres au dessus d'eux. Les broussailles étaient épaisses, et la jeune femme levait un pan de ses jupes pour ne pas être gênée dans sa marche.

Tu crois qu'il faut les ménager? Ou leur dire vraiment? Ils s'en doutent, de ça tu peux être certain. Mais je n'ai aucune idée de ce qu'ils diront... Je crois que tu as tapé dans l'oeil de Lysi, l'autre soir elle me disait qu'elle se marierait avec toi quand elle serait grande, mais pour Veg c'est autre chose... Tu veux pas lui taper dans l'oeil aussi?

Elle dit la dernière partie de sa tirade avec un sourire espiègle.

Bah quoi! Au moins on aurait pas de problèmes comme ça! Il est du genre à te demander en duel, attention hein, pis s'il le fait, je ne sais pas qui remporterait le combat! Tu imagines le drame! Surtout qu'elle est costaude son épée de bois!

Elle se tut, les yeux en l'air, imaginant la scène avec un léger rire.

En fait j'aimerai bi...

Trébuchage!! Bah oui, occupée à imaginer, la voilà qui s'était pris les pattes dans les grandes herbes. Coupée en plein élan dans son texte, elle tenta un rattrapage en se rattrapant à Colhomban, mais le pied de la demoiselle vint écraser l'ourlet des jupons, puis en voulant se rerattraper, rebelotte et elle se retrouva vite à genoux, écroulée de rire, ayant emportée avec elle son ami. Entre deux hoquets de rire, elle essaya de s'excuser de l'avoir mis au sol.

Je t'assure que ce n'est pas ma faute! On m'a tendu un piège!

Le regard de So fut vite attiré par le lac un peu plus loin et elle se calma aussitôt, le doigt pointé vers l'étendu d'eau

Oh! On y est! Regarde le gros saule pleureur là bas, c'est là que j'allais tout le temps!

La jeune femme se redressa, du moins avec du mal, toute empêtrée dans ses jupes qu'elle était, et au lieu de se diriger vers le lac comme on aurait pu le penser elle fonça en direction du mur, tâtonnant à travers le lierre qui descendait le long de la pierre.

Elle devrait être là... Quelque part... Là!

So venait de retrouver la petite porte qui lui avait valu tant d'ennuis par le passé, et cachée derrière le lierre à l'intérieur comme à l'extérieur des remparts.

On peut entrer par là! Qui se dévoue pour ouvrir la porte?
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Une belle bannière?

Elle l'avait rejoint aux portes de Castillon.

Duncan l'attendait. Il lui tendit la main.
Gaely la prit, mêla leurs doigts, lui sourit.

Ils jetèrent un dernier coup d'oeil en arrière, se regardèrent, prirent la route en souriant.

France arriva au point de rencontre que Bikko lui avait donné pour leur départ. Elle avait sa besace, son armement et du ravitaillement pour la route qui s'annonçait longue.

Il n'y avait encore personne, elle s'installa sous le chêne à l'ombre et se mit à somnoler en écoutant les oiseaux chanter.
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

Elle se réveilla suite à une douce caresse sur sa joue et à son nom murmurer tout bas.

France, France....

Elle ouvrit un œil et vit Paul juste là devant elle, elle sursauta et se redressa.

P P Paul? dit-elle incrédule.

Elle regarda ou elle était, elle ne se souvenait pas s'être endormie et se demandait ou elle était et la mémoire lui revint, le départ avec Bikko, les portes de la ville, l'attendre du groupe pour partir.

Q..Q..que fais-tu ici? elle le regarda en se remettant de l'ordre dans sa tenue.
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

Je vais accompagné des amis dans les royaumes et toi tu fais ici tu pars?
...
je t'ai chercher partout tu sais france javais des choses a te dire mais peut etre tu veux plus les entendres peut etre que tu veux plus me voir??

À ces mots, son cœur fit un bond, ne plus le voir, mais il était fou! Bien sûr qu'elle voulait le revoir, mais elle ne savait trop comment y arriver après son départ précipité....

Je pars aussi avec des amis, nous allons nous promener un peu. Paul je....je suis désolée de ce que je t'ai fait....

Ses yeux se remplirent de larmes.

Et j'aimerais bien entendre ce que tu as à me dire, si tu veux....Je savais que tu me cherchais, mais je n'ai jamais eu le courage d'aller à ta rencontre...
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

À ces mots, France lui sauta au cou.

Paul, tu m'as tellement manqué, bien sur que je veux revenir à la maison! Sacré Bikko, je paris que c'est lui qui a tout organisé!

Elle éclata de rire et se colla dans les bras de son homme.

Euh...au fait, tu vas ou toi? lui demanda-t-elle en le regardant.
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

Bikko et Guillouch???

Oh mais quelle belle surprise! Nous ferons le voyage ensemble!!!

Elle ria, pour une fois elle se sentait bien et heureuse depuis tout ce temps!
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“Just because you can doesn’t mean you should.

C'est pas parce que tu peux le faire que tu dois le faire.”

[ De l'autre côté des remparts à l'extérieur de la ville avec Sorianne, Tiveg et Lysi ]

On peut entrer par là! Qui se dévoue pour ouvrir la porte?

La belle venait de rouler par terre après une de ses chutes fréquentes, emportant avec elle tout ce qui était dans un giron de quelques mètres. Elle s'était excusée avec force sourire, et Col n'avait pu réprimer une envie d'éclater de rire devant la tête déconfite de l'aimée. Sacrée Sorianne ! Alors qu'ils se relevaient, lui toujours hilare, elle l'avait fait taire d'un regard boudeur et s'était enfoncée un peu plus dans les broussailles, profitant de l'instant pour que les enfants changent le cours de leurs pensées. Certes le jeune homme était prêt à taper dans l'oeil de Tiveg, mais pas à se faire taper dans le tibia... Un bras tordu suffisait amplement à rendre la tâche peu aisée !

Col haussa les épaules, et continua de suivre sa dame dans sa recherche de saule pleureur et de porte. Alors qu'il se retournait vers les enfants pour voir si ces derniers trouvaient ce dont parlait leur mère, une ombre fugace courut dans les hautes herbes pas loin derrière eux. Le brun se frotta l'oeil, conscient que le manque de sommeil pouvait causer quelques hallucinations. Mais l'ombre se changea bien vite en un tas de fourrures mouvantes. Alors qu'il ouvrait la bouche pour crier au loup, ce dernier fondait déjà sur Tiveg. Le gamin emporté avec une certaine douceur roula dans l'herbe molle et se retrouva les quatre fers par dessus bord. L'animal lui, la mine taquine, rebroussa chemin en jetant des regards fréquents vers les adultes.

Ne bougez pas ! Surtout ne bouger pas ! Tiveg ça va ?
Par Aristote, qu'est ce qu'un diable de loup fait aussi prés de l'enceinte de la ville !

Il fit passer sa rapière dans sa main valide.

Derrière moi vite ! Sorianne si tu as souvenir d'où se trouve la porte, c'est le moment... Sinon je serai d'avis de remonter en selle et de galoper jusqu'à la prochaine entrée vers Castillon !

Elle ne vit rien venir... Si, une grande ombre sombre plonger sur ses enfants. Horrifiée, elle reconnue un loup, un loup qui avait renversé ses monstres, mais ils étaient prés des murs! La bête prit la fuite après les avoir vu. Sans même penser à quoi que ce soit, elle fila directement vers eux, courant à travers les hautes herbes en direction de ses enfants.
Lysi regardait la scène d'un peu plus loin, et TiVeg se redressait.

Ca va??

Le jeune garçon se remit debout seul, fier comme un paon. La jeune femme en fut un peu vexée, mais elle attira les jumeaux avec elle, revenant vers les murs. TiVeg frotta ses vêtements sans rien dire et sans répondre aux questions posées par le sieur Col et sa mère. Avant de les regarder avec un grand sourire.

C'pas un loup qu'va m'faire peur!

C'tait po Miko ça...

Non ça ce n'était pas Miko, ça non.

Elle les traina sans ménagement et les fit rester derrière Col, jetant à ce dernier un coup d'oeil un peu inquiet. Non ce n'était pas Miko, et la bête était capable de revenir quand elle le voulait.
TiVeg regardait Col avec un drôle d'air...

Vous me donnez votre épée? J'ai pas peur des loups! si il revient je veux m'en charger!

Lysi à côté était un ange. Allez savoir pourquoi. So, elle cherchait à travers le lierre! Elle allait la trouver cette porte... Trouvée! Mais... Elle avait beau tirer rien de venait...

Col! Elle est là! Mais... elle jeta un coup d'oeil penaud vers le jeune homme... J'arrive pas à l'ouvrir....
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Une belle bannière?

J'arrive pas à l'ouvrir....

Non de non... Ce n'était pas le moment d'avoir à faire avec une porte bloquée ! Son épée dansait dans sa main valide, les petits derrière lui avançaient le nez de temps en temps comme pour constater de la présence de l'animal en face d'eux. Mais cette fois-ci il ne s'agissait pas de Miko, le loup qui les accompagnait depuis l'enfance, celui que Sorianne avait récupéré aristote-ne-sait-où quand il n'était qu'un louveteau. Non, il s'agissait bien d'une authentique louve, éructante, grognante, et tournant en rond depuis cinq bonnes minutes.

Colhomban se retourna vers sa dame, la rapière toujours en avant, regrettant sa lance de capitaine.

Sorianne, tu as essayé de faire levier ? Elle hocha la tête, penchée vers l'avant elle pesait de tout son poids contre le lourd battant de bois. Ce dernier avait dû gonfler avec l'humidité de la fin de journée, et maintenant les charnières collaient à l'encradrement de pierre...

Sa tête repivota dans l'axe, toujours à surveiller la bête quand une autre ombre vint se mouvoir dans leur sinistre tableau.

Hé fichtre... Sa voix se fit chuchoti. So... Un second loup nous fait face. Nous allons échanger doucement nos places et je m'occuperai de la porte. Alors qu'il parlait il défit son bras invalide de l'écharpe qui le maintenait collée à son corps. Il était temps de faire valoir le membre, de montrer que même déformé il pouvait toujours servir...

Hellwhite après avoir observé la scène vit que sa louve était restée attentive…
Pensait-elle à ses deux êtres qui venaient dans leur tanière ?
Il avait jamais été jusqu’à leur demeure pas comme elle…
Hellwhite à présent plus calme regarde la scène en se mettant sur son postérieur et restant bien droit…
La peur semblait augmenter chez les deux pattes qui s’acharnaient sur un morceau de mur…
Le petit deux pattes se mit à courir vers eux tenant un bout de bois…
Hellwhite ne bouge pas et le regarde s’approcher, le museau se tourne vers les louveteaux…

Le loup blanc regarde le petit deux pattes et ses petits…

Voyant l'enfant se rapprocher d'eux, la louve fit un bond en arrière et prit une pose attentive

Elle regarda ses petits non loin de là et hésita juste une seconde



Elle tourna alors la tête vers les adultes et se leva sur les pattes arrières à l'arrivée de l'enfant

Elle les posa sur ses épaules lorsqu'il arriva devant elle et il tomba en arrière sur les fesse

Elle tourna alors sur elle même, la langue pendante, heureuse d'avoir trouvé un compagnon de jeu, mais gardant toujours un œil sur les adultes qui représentaient, eux un danger

Elle ne craignait toutefois pas trop pas leurs épées, ils étaient par trop lents

Si ils avaient eu des arcs, elle aurait fuit sans demander son reste, se souvenant simplement de la douleur que ces armes lui avaient causée par le passé

Elle se tenait là, à quelques mètres des hommes, son mâle à ses côtés et sa portée à proximité, entrain de jouer avec un petit d'homme

Le moment était irréel, mais, comme tout animal qui se respecte, elle ne s'en rendait pas compte le moins du monde et savourait simplement un sentiment de confort que son instinct faisait remonter à son plus jeune âge, lorsqu'elle avait été recueillie

Fichu gamin, qu'est-ce qui lui en avait collé un pareil! Et de qui il tenait donc cet entêtement à faire frémir?? Euh joker, on va éluder la question... Retroussant jupons pour ne pas à trébucher dans les herbes où elle se trouvait la jeune femme vit soudain avec horreur un des loups faire tomber son fils. Bon sang quel idiot!! Elle frémit et accéléra le pas en faisant des gestes du bras,

Allez vous en!! Oust sales bêtes!! Laissez le!

Ouh que ces bêtes viennent! Mais qu'elles ne touchent pas son fils!!! Elle attrapa ce dernier, et se recula en guettant les loups non loin, tenant TiVeg par le col et derrière elle, ne sachant pas ce qui la retenait de lui coller une déculottée du tonnerre!


Pendant ce temps du côté de Lysi.

La fillette n'avait pas suivi grand choses en fait. Elle était en train de se chamailler une nouvelle fois avec son frêre à propos du Sieur Colhomban. Il était beaaaaaaaau, et elle était sûre qu'elle se marierait avec plus tard, même si Moman voulait pas. Mais bien sûr TiVeg n'était pas de cet avis, et voyait même d'un mauvais oeil sa présence avec eux. Maaaais pourquoaaa?? Du coup... Châmaillerie.

Sans s'y attendre, Lysi s'était sentie comme... esseulée, et s'aperçut vite qu'un énorme animal avait sauté sur son frêre.

Miko!

Mais non, à bien regarder ce n'était pas lui, et d'ailleurs le loup s'éloigna vite. Aprés tout ceci, ils se retrouvèrent prisonniers derrière Col, Oooooh un prince charmant!!

Aiïïïïïïeuuuuuh!

Elle venait de se faire pincer et donna un coup en réponse. Leur mère remplaça vite le sieur Col et TiVeg sortit son épée et fonça dans le tas... La fillette le regarda partir avec envie, mais elle avait son épée dans un des sacs de bats, pas sur elle.... Puis elle décolla du sol. Bouche bée, elle le regarda défiler sous elle et se retrouva bien vite sur une planche de bois... C'quoa ça? S'était passé quoi!? Elle voulut le demander et piquer une colère mais on lui fit signe de se taire. Mais quand ils revinrent...

ET POURQUOA MOA JE DOIS TOUJOURS RESTER A L'ECART??! C'EST PASSQUE J'SUIS UNE FILLE?! C'PO JUSTE!! J'VEUX VOAR LES LOUPS!!!

Têtue comme une mule... On se demande là encore d'où elle tenait ça... Hum... Elle se planta raide comme un piquet à l'entrée des remparts.



Du côté de Vegoku deuxième du nom.

Il filait comme une flèche en direction du loup! Il n'allait en faire qu'une bouchée! Mais il fut prit en traitre et se retrouva au sol, n'ayant pu supporter le poids de l'animal, avant même d'avoir pu faire quoi que ce soit. Désarmé, l'épée ayant volé un peu plus loin, il se sentait pris au piège. Et voilà qu'il entendait la Moman v'nir... Oups... Jetant un coup d'oeil dans sa direction, il préfera reporter son regard sur le loup non loin... Têtre c'est eux qu'il préferait à ce moment là... Mais il se releva et fit son bravache. Il n'allait pas se laisser faire namého! C'était un Vegoku d'Olénius! Pas n'importe qui!

Maaaaaaaaaaaaaais!!! Lâchez moi sale type qu'on connait même pas!! Assassin!!!! Tricheeeeeur!!! Lâchez moiiiiii!!!! Bas les pattes maraud!!! Tu vas tâter d'mon épée!!! S'il la retrouvait, et c'était si bien cette phrase... Il révait de la sortir, c'était l'occasion... Tu sais pas à qui t'as à faire!!! Lâââches mooiiiiii!!!!


Il se débattait, voulant descendre de cette épaule! Ce n'était pas une position digne d'un chevalier!


Du côté de la Moman remontée...

So avait entendu un *crac* sonore et en se retournant ne trouvait plus Col dans son champs de vision. Ayé sorcellerie!! Manquait plus que ça! Mais il fut vite auprés 'eux et attrapa TiVeg comme elle rêvait de le faire. Quand elle vit le geste dans sa direction, elle se déporta, fallait pas qu'il retente! Enfin... Là elle n'était pas en chemise de nuit... Cela aurait été moins indécent que la première fois!

Je viens de dégager ton entrée... J'aimerai bien que tu fasses demi tour avec ton tendre pour déguerpir d'ici...

La jeune femme eut un déclic.

Aaaaaaah c'était ça le craquement?!

Chttttttt, elle fit silence quand elle se souvint qu'elle était au milieu de loups. o jeta un coup d'oeil dans leur direction, et commença à marcher doucement à reculons, déglutissant difficilement, pas vraiment envie qu'ils aient l'envie de leur sauter de nouveau dessus.

Euh oui tu as raison...

TiVeg aurait droit à une leçon plus tard, en attendant sauver leurs peaux.

Dire que je voulais juste vous montrer cette porte... Puis... Il lui avait donné faim en parlant de caramel, aussi affichait-elle un léger sourire, tout en ne quittant pas les bêtes des yeux. Caramel? Je savais que j'étais sucrée! Mais j'ai bien envie de cerises...

Comment ça c'est pas le moment de parler de ça? Imaginez ce beau fruit rouge, presque noir, cette chair tendre et sucrée, hmmmm elle en avait l'eau à la bouche. Pardon, elle s'égare.

ET POURQUOA MOA JE DOIS TOUJOURS RESTER A L'ECART??! C'EST PASSQUE J'SUIS UNE FILLE?! C'PO JUSTE!! J'VEUX VOAR LES LOUPS!!!

Rhaaa ces monstres! Mais cela voulait dire qu'ils arrivaient à la porte. Bon point pour eux ça. Surtout quand ils voyaient les bêtes se rapprocher. Ayant été plus vite que Col, elle vit quelque chose dépasser... Haussant un sourcil avant de rejeter sa mèche folle, elle porta la main au séant de Col, (vi elle est pas trés génée des fois) et en retira une immeeeense aiguille. Avec une grimace de douleur, elle l'observa, oubliant un instant les loups.

Mais c'est quoi ça?!
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Une belle bannière?

'ttendez moua, 'ttendez moua! L'es lourd mon saqueuh!!
-Tu veux pas que ze te... soulaze choubinet?
-Nan!

Lotx trainait péniblement le sac contenant toutes ses affaires pour le voyage. Ses habits, quelques provisions... Mais aussi tout son matériel à prières... et tous les saucissons invendus qu'il comptait bien refourguer à quelques unes de ces langues de vipères...
C'est dans un effort inhumain qu'il hissa le tout sur une vache qui tréssaillit sous le poids.

Vala, on peut y aller maintenant!
-Allez les enfants, en rut... enfin ze veux dire... en route! Et tassons d'éviter les brigands qui pourraient nous détrousser, nous déshabiller nous... violer...

Air songeur du clerc, regard noir du garçonnet. Sifflard n'était pas initialement prévu dans l'escapade mais il avait réussi à nouveau à s'enfiler Lotx... enfin à s'enfiler dans son groupe et prenait à présent la route de Bergerac.

Au revouareuh Castillon... Je vais reviendre... Te laisse pas séduire par les épines de la calomnie pendant mon absence...
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx

Robinne arriva toute essoufflée aux portes de la ville, torchons en main.
C'est qu'elle faisait son petit ménage, et elle n’avait pas vu le temps passer...

Le départ, je ne veux pas rater ça, avec la caravane qui vous lance tout plein de cadeaux, pis le gros Mordock avec ces bouées sur le toit de la diligence et son sourire en forme de croissant heureux.

Alors elle agita ses chiffons, dans un nuage de poussière et se mit à chanter la chanson de Kahhlan.


Moi je file un rancard
a ceux qui l’voudront bien
Sans idéologie discours ou baratin
je vous promettrai pas
Les toujours du grand soir
mais juste pour un temps
du rire et de l’espoir

Aujourd'hui on n' a plus le droit
De voir not’ capitale avoir si froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi je pense à moi

Je vous promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
un peu d’humour, un peu d’espoir
et un grand bal en fin de l’histoire
Aujourd'hui on n' a plus le droit
De voir not’ capitale avoir si froid

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une chaise, une soupe, un coin dans l' étable
Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J' ai pas mauvaise conscience, ça m' empêche pas d' dormir
Mais pour tout dire ça gâche un peu l' goût d' mes plaisirs
C' est pas vraiment ma faute si y' en a qui n’ont rien
Mais ça le deviendrait si on n' y change rien

Refrain

On a pas de solution pour leur changer la vie
Mais si on peux aider quelques heures allons-y
Y' a bien d' autres misères trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd’hui

Aujourd'hui on n' a plus le droit
De voir not’ capitale avoir si froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi je pense à moi

Je vous promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
un peu d’humour, un peu d’espoir
et un grand bal en fin de l’histoire
Aujourd'hui on n' a plus le droit
De voir not’ capitale avoir si froid

Les portes sont franchit…

Dragones regarde le village et sourit…Willow toujours entrain de tété…
Rentrer à la maison se poser un moment, puis faire le tour du village…

Va falloir tout organiser car Griselda étant resté en Périgueux, Dragones se retrouvait seule avec les enfants.
Seamus étant parti travailler à la mine il n’était pas revenu avec eux…
Willow avait enfin lâché son sein, Dragones remet son vêtement en place et pose Willow avec son frère et sa sœur…

Elle descend de la calèche aider par le cochet…Ils avaient lié connaissance durant le voyage et il avait été patient avec les petits…

La jeune mère tout en préparent le transport des enfants vers la maison remercia le vieux cochet et lui fit de grosse bises sur ses joues barbue…
Les enfants dans leur panier sur son dos, le troisième contre elle entourait du drap, la voilà traversant le village en direction de sa demeure…


Plus tard Dragones revint près des portes de Castillon…Un regard en arrière, un sourire et la voilà reprenant la route…
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Silence tirait tout ce qu'elle pouvait, comme une folle qu'on lui avait toujours reproché d'être ! Mais une folle dévoué aux amitiés et aux amours fidèles, malgré toute la souillure qu'on pouvait verser sur elle.
la corde du licol de l'âne dans une main, la main d'Ulayha dans son autre main, elle entrainait tout dans son sillage, sans rien penser, rien regarder autour, tendue comme une flèche vers sa cible : Oiseau !

Notre amie, Amour ! Notre amie ! Plus vite ! Il faut aller plus vite ! C'est déjà assez de tout ce temps perdu par la folie de ma soeur ! Oh ! Comment avons-nous put faire attendre si longtemps une amie si chère ? Elle a veillé sur mon arrivée ici ! Sur la tienne ! Et jamais ne s'est plainte ni ne nous a fait défaut ! Voilà ce qu'est notre Oiseau ! Et tu demandes si nous pouvons encore faire attendre ? Oh non mon amour ! Non... Elle est le bien le plus précieux pour nous deux que cette vie nous ait accordé... Allons plus vite encore, pitié, plus vite !

Castillon enfin ! La route fut quelque peu perturbée par l'enfermement inattendu de son époux au monastère à Bergerac, décidément il n'était pas facile de rester en sa compagnie, dommage pour lui surtout.

Noeline et sa petite famille franchit les portes de la ville au matin, tenant Albine par la main. L'enfant semblait redécouvrir l'endroit heureuse d'être là.

Ils venaient régler quelques affaires de famille, et séjourneraient quelques jours en cette ville avant de repartir vers leur ville Aurillac. Noeline se mit en quête d'une auberge pour poser ses malles et prendre un peu de repos.
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Fatigué de tout ses pas, Bikko arrive a sa ville enfin.

Sans siffloté ni pas cadancer, mais heureux d y etre pour de bon,
enfin...il le pense,

il s approche de la grande porte et regarde le gardien et dit en souriant
casssstillonn ouuuvre toi^^le gardien secouant la tête en disant qu il
ne changera jamais se Bikko

Le gardien lui dit:

aller Bikko entre et fait vite le vieux (dit en souriant)

Aaattention le jeunot il est vrais qu un villageois ne peu toucher un de
la garde mais je peux faire un retoooour et le vieux pourrais lui faire
manger une bonne sousoupe au dent au petit jeunot qu en dis tu?^^


Nonon ça va ça va (dit en souriant)
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Griselda les suit en silence…
Les enfants étaient installer sur Ness…
Bizarrement l’animal avait été des plus docile, très surprenant venant de cette âne qui aimait sa maitresse et pincer ou taper du sabot qui s’approcher…
Peut être que la présence des enfants le calmé…
Dragones sur Iroise et Seamus sur un cheval également…
Griselda les regarde partir de cœur gros…
La vielle dame soupire et les regardes disparaitre sous son regarde en s’enfonçant dans la nuit…
Griselda prit la direction de sa maison en soupirant…

Castillon... enfin te revoilà !

Il sourit dans l'aube naissante

Merci mon ange, on se revoit plus tard et je pense que Griselda doit être à la maison à nous attendre.


Je vous en prie ma douce
Les enfants seront sûrement un peu ronchons de toute façon dans les jours à venir vu comment nous avons chamboulé leurs habitudes

Entre son baiser et sa caresse, il est à mille lieux de là

A plus tard mon âme

Il la regarde s'éloigner alors, réinstalle les enfants et prend le chemin de la maison

Sortie du monastère tranquillement. Albine regarde à droite, à gauche sans trop savoir où aller... oups

Bon et bien en attendant môman et Marie, elle s'installe par terre, caline son mouton et tétouille son biberon.
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Cette nuit là, la lune bien haute, les étoiles scintillantes Dragones galope et traverse le village sur Iroise…
Cavalière et jument ne faisaient pratiquement qu’un…L’une et l’autre anticipant les désirs de l’autre…
Iroise comprenait l’urgence et ses galops se faisaient allonger et fluide…

Seamuuuuuus !

Elle le voit se retourner, il arrête son cheval et sourit…Se rejoigne et se retrouve dans les bras l’un de l’autre, unissant leur lèvres dans un baisser passionné…

Prenez soin de vous, on vous guettera les enfants et moi…Le regarde se fait intense, la voix et vibrante d’émotion…

Il ferme ses yeux, elle se retrouve blottie dans ses bras, la câline…
Ils remontent sur leur monture, dernier baisé soufflé et il repart…

Dragones lui murmure…Je vous aime mon ange à jamais…Souffle un baiser et plus lentement retourne à la maison après qu’il eut disparu de sa vue…
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Seamus arriva avec les derniers membres du groupe en son village de Castillon

Enfin de retour

Il salua ses trois derniers compagnons et prit le chemin de sa maison et de sa famille... enfin !

Il chevauchait depuis plusieurs jours et son dos ainsi que ses jambes le faisaient souffrir

Rarement s'était il senti aussi seul : pas de cabotine, ni son épouse, ni même leurs enfants ; heureusement que sa marraine et son compagnons avaient été là, cela lui avait fait du bien

Il éperonna son cheval pour parcourir rapidement les derniers mètres et sauta de selle à peine arrivé

Jour 1, fin d’après-midi

C’est à l’heure où du monastère retentissait les cloches annonçant vêpres que le convoi arriva aux portes de la ville, dans un vacarme de roues cerclées, de grincements de bois et de claquement de sabots. Un épais nuage de poussière ocre l’accompagnait et c’est à la lumière du soleil, tel un théâtre d’ombres chinoises, qu’on pouvait deviner le contenu de l’attelage. Deux longs chariots lourdement chargés et tirés par des bœufs, et un cavalier dont n’émergeait que la tête. Celle d’un homme d’arme, ruisselant de sueur sale, enchâssé dans un camail de cuir et un chapel de fer.

L’attelage s’arrêta à une dizaine de mètres des gardes. Comme vomie d'une étable, une forte odeur animale se dégageait du nuage de poussière qui, lentement, retombait sur le sol tel un drapé de soie, envahissant tout le parvis d’une farine âcre et sableuse. Le premier garde, littéralement noyé, ferma les yeux en se protégeant la bouche, et grogna à qui voulait l’entendre

Crévind'jou !…ptttt…qu’est c’donc qu c’te caravan’ là!

En réponse, l’autre garde, couvert de fines retombées, grommela en recrachant du sable.

mate e’l’bastringue…pttt…j’crois ben qu’c’est des marchands d’bière, ou p’t’être e’d’vin…pttt…pttt…

Ca y ressemblait en tout cas. A l’avant du convoi, le premier chariot, tiré par deux bœufs sous le joug, transportait une montagne de fûts sanglés les uns aux autres. Des traces brunâtres et violacés auréolaient les trous de remplissage fermés de bouchons en liège et de toiles de lin. Perchés à l’avant sur un banc qui devait aussi servir de caisse à outils, se tenaient deux hommes. L’un, plutôt rondouillard, trônait comme un évêque, engoncé dans un pourpoint vert olive bardé de lacets et rehaussé de maheutres bouffantes. Il s’époussetait vigoureusement à l’aide de sa coiffe assortie au costume, faisant joliment gigoter les plis lipideux de son triple menton. L’autre paraissait insignifiant à côté, un ouvrier peut-être. Le visage fermé et banal, il tenait négligemment les rênes en ignorant la poussière que soulevait son voisin et qui lui retombait dessus en pluie fine.

Sur le deuxième chariot, tout en longueur et tracté par un imposant comtois beige, s’alignaient deux énormes réservoir de bois, comme des baignoires à géant, sises sur de grosses tables rondes et épaisses où l’on devinait une profonde rigole sur toute la circonférence ainsi qu’un volumineux déversoir. De chaque côté, calés dans les rehausses à barreaux, s’entassaient de large pelles, des pilons et des râteaux de bois. L’attelage était tenu par un couple assez jeune, habillé de robustes vêtements de lin pour le voyage , un chapeau noir sur la tête de l’homme, un doubiot coloré ceignant les cheveux clairs de la femme. Celle-ci se tourna vers son compagnon, tout sourire, attrapa ses joues à deux mains et déposa un long bec au beau milieu. Puis elle sauta du chariot et couru vers le garde.

Bien le bonjour soldat, pardonnez nous cette arrivée chahutée clama t’elle en riant tandis que le garde, tout poudreux, avalait ses derniers grains de sable.

Je suis Claudine Tastevin….. Nous arrivons de Dôle pour acheter ce raisin de Castillon vanté dans tout le royaume. Et au-delà!

Sa longue robe écrue resserrée à la taille découpait une silhouette solide et harmonieuse, surlignée par un long tablier bleuté attaché dans son dos et derrière son coup. Au creux de la poitrine brillait une fine médaille de baptême.

Voici mon époux, Beren continua t’elle en tendant la main.

Depuis le chariot, l’homme – un beau visage coiffé de cheveux bruns, aux solides mâchoires, et planté sur de larges épaules - souleva poliment son chapeau, gratifia le garde d’un large sourire et sa compagne d’un baiser de la main.

Nul n’était besoin de présenter le soldat, qui, selon toute vraisemblance, ne faisait que leur servir d’escorte moyennant finance, comme c’était désormais l’habitude – voire la règle de survie - sur les routes dangereuses du Royaume. Cuit à point dans un broigne de cuir rapé, il semblait prostré comme une motte de beurre et n'avoir pour seule pensée que celle d'une pinte mousseuse pleine à ras bord.

Là-bas derrière, c’est Hugolin, notre ouvrier. Et à côté…

Maître Gaspard Passanmoye, père de cette écervelée tonna le voisin sur un ton outré, la face plissée de colère
et la bienséance aurait voulu qu’il soit présenté avant ce traîne-guenille!

La jeune femme leva les yeux au ciel en se retournant vers le garde et soupira.

Mon père adoré. Je crois bien qu’il n’a pas arrêté de râler depuis Dôle, peut-être même depuis que j’ai épousé Beren!

Elle éclata d’un rire frais et cristallin, suivi du garde qui était tombé sous le charme de ce minois aux yeux bleus éclatant de vitalité.

Nous allons rester quelques jours afin d’acheter le raisin, le fouler et le mettre en fût. Pouvez vous nous indiquez un endroit où nous pourrions installer notre campement et faire paître nos bêtes?

Ben sur ma belle dame mais j’peux point vous laisser crécher par d’dans la muraille, c’t’interdit aux convois comme e’l’vôt. Allez donc plutôt voir par là-bas en longeant l’mur d’enceinte. Après l’pont sur la rivière y’a l’vieux stade de soule avec un grand parvis d’vant et des champs d’bleuets tout autour du ventre.

J’crois même ben qu’y’a d’la vigne ajouta l’autre garde, tout aussi séduit.

Parfait, merci infiniment messieurs, à bientôt sans doute! chanta Claudine en attrapant sa robe avant de filer. Une fois installée à sa place, elle tandis un bras vers le sud-est. Beren fît claquer le fouet et le cortège se mit lentement en branle. Dans un concert de sabots et de chocs métalliques, la caravane disparut bientôt derrière l’arête d’une tour de guet, laissant derrière elle une longue traîne de poussière indolente.

Appuyés nonchalamment sur leur hallebardes, les deux gardes les suivirent des yeux.

Un ben joli couple, pas vrai Lamerluche?

Ouaip, et l’mari a ben d’là chance, ‘l’a l’air amoureux d’sa souris comme un jeune puceau

Mouai, et si t’veux m’en croire, y’a pas qu’lui. T’aurais vu l’aut’ type à côté du ventru. Il la bouffait des yeux…




La suite ici...

Elle salua comme il se doit son Major

Une horreur Major !

Je me sens tout simplement inutile et punie au coin comme une gamine.

Je veux tellement me rendre utile et enfin travailler pour la garde !

J'ai tellement à prouver !

Je sais que mon caractère est loin d'être facile et satisfaisant mais sur le terrain il fait toute la différence !

Je ne demande qu'à vous le prouver !

Ecume suivit son Major, fière et droite comme un "i".

Puis plus elle grimpait plus ça devenait dur, les marches étaient dangereuses, ça glissait terriblement.

Elle arriva en haut en sueur et essouflée, elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'exercice.

piouffffffff ! quel montée !

Elle entendit son Major, s'approcha et lui répondit

L'horizon à perte de vue, impossible de s'approcher sans que ne puisse donner l'alerte !

Entrée, sortie ou même attaque, on voit tout d'ici !

Ecume écouta ses paroles, lui fit un salue militaire et y repensa.

Comment lui avouer que sa soeur Cenguine pouvait être à l'origine de cette lettre.

Comment lui avouer que sa soeur est une brigande de renom et qu'elle avait bien reconnu son écriture.

C'était impossible !

Elle devait cacher absolument ses soupçons.

Un autre problème se posait son entraînement.

Monter et descendre ces satanés marches sans s'écrouler.

Elle devait savoir d'abord ou marcher ou pas.

Elle fit plusieurs aller retour.

En fin de journée elle était vannée.

De plus, elle n'oubliait pas son travail de surveillance.

Le voyage fut difficile… plus long que prévu. Rackettée sur la route elle avait dut rester à Bergerac pour regagner son pain. Là bas, on l’informa d’un homme qui venait la chercher pour Castillon, elle fit le voyage avec celui-ci monté sur un cheval, elle montée sur son cerf. Ainsi ils arrivèrent enfin à destination sans encombre. Quel soulagement !
L’homme l’informa de leur arrivé, l’invitant à boire u n rafraichissement en taverne.

-Merci sire, ce sera avec plaisir que je vous accompagnerais en taverne. Je ne vous remercierai jamais assez pour ‘laide que vous m’avez apporté pour venir.

Niniel s’adressait à l’homme sans avoir son visage tourné vers lui. Elle était vêtue de pas grand-chose, pieds nus, malheureusement elle n’était pas riche, venait à peine de devenir une vagabonde. Bientôt elle s’habillerait plus convenablement, en faisant sa vie ici. Elle hésita mais devait demander, elle prit la parole sans grande joie dans la voix.

-Sire, pourrais-je vous demander autre chose ? Le lieu où se situerait la demeure d’une dame qui s’appelait Michiyo… si vous savez ... sinon je chercherai.

Elle sourit à la fin de sa phrase. Son cerf continuait à suivre l'homme et son cheval transportant la jeune aveugle jusqu'à la taverne, trajet qu'il retiendra pour l'y ramener. Elle reprit.

-Aussi... Appelez moi Niniel, ou Nini plutôt que dame s'il vous plait.

La charette tirée par un cheval, arriva enfin aux portes de Castillon.
Morgane souriante, s'arrêta aux portes de la ville. Et comtempla la muraille qui se dressait devant elle, cela l'avait toujours impressionné.

Le cannasson émit un hénissement de plaisir devant ce repos bien mérité. La charge qu'il tirée n'était pas évidente, depuis trois heures qu'il marchait. Sa maitresse l'hydrata ainsi qu'elle même.

Morgane remontait sur sa charette lorsque elle vut une femme s'approcher.
La descente de la charette fut aussi rapide que la montée, doucement et délicatement. Ces muscles et ses articulations lui permettaient pas d'aller plus vite.

La femme se présenta à elle et lui posa des questions.

Enchantée de vous connaitre, garde territoriale Ecume...

Elle réfléchit un instant

...des mers.

Elle sourit de son manque de mémoire.

Je suis Morgane.
Je suis venu vois mon petit fils, Nounours.
Et je viens lui apporter des vêtements divers pour lui ainsi qu'à une jeunne fille...
ses derniers outils de forgeron qui restaient chez nous et des légumes et fruits de mon jardin. Et aussi des présents de ma cuisine...

Elle découvrit un des paniers, où apparut des biscuits.

Vous voulez gouter ?

Mais que je suis sotte...c'est pas Nounours...il aime se faire appelez Spawn, mon petit fils.
Connaissez-vous ?

Mais je vous en prie, ma gentille dame.

Mais vous savez que mon fils était dans l'armée, un très bon soldat.
Alors je comprends bien votre travail.

Mais je vous laisse monter seule dans la charrette car je n'ai plus la force.

Elle monta à l'avant de la charrette en attendant qu' Ecume des mers fasse son travail.

Ecume alla vers la nouvelle arrivante

Ecume des mers garde territoriale de Castillon, vous n'avez rien à déclarer !

Elle regarda la dame

Bon séjour parmis nous !

Comme plus personne n'était là, elle alla s'exercer comme tous les matins à monter et à descendre les marches de la tour.

Ses gestes étaient plus sûr et sa respiration moins saccadée.