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Les Portes de Castillon - Arrivées et départs

Gadzelle
[Hors de la ville, loin devant les remparts]

Mais j'en ai marreuuuuuh!

Pour la cent quarante et unième fois de la journée, la brune râlait.
Pour la cent quarante et unième fois de la journée, elle se demandait pourquoi elle avait accepté de se rendre à Bordeaux et de ramener du poisson pour la bourgmestre de Périgueux.
Pour la cent quarante et unième fois de la journée elle soupirait et se résignait en trouvant la même réponse à chaque fois. C'était pour Périgueux... Il n'y avait que sa ville qui pouvait lui faire supporter le voyage de 3 jours aller, son cheval transformé en une vulgaire bête de somme tirant une charrette nauséabonde. Le voyage ne l'aurait pas gêné outre mesure si ce n'était l'odeur! Aaaah cette odeur! Elle en était imprégnée, elle puait, tout puait.

Le regard excédé, la jeune femme leva le visage pour distinguer autre chose que l'arrière train de son hongre. C'est là qu'elle vit enfin Castillon.
Castillon la Belle... Seule ville du Périgord - et de l'Angoumois, il faut bien l'admettre un jour - qu'elle n'avait pas encore visitée. Pour ne pas trainer à l'aller elle l'avait évité, lui préférant les bois.
Lui rappelant Périgueux, la ville lui plut. Entourée de bois, un écrin vert pour une ville dont on entendait déjà la rumeur des habitants avant même d'y pénétrer.

Un sourire discret aux lèvres, Gadzelle claqua la langue.


En avant Ombre, nous devons rendre visite à quelques amis et qui sait, peut être que je pourrais aller taquiner des arbres...

Son index se baladait distraitement le long du fil de sa hache posée bien en vue sur le banc à ses côtés.
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--Tarah_tatah

[sur les chemins menant à Castillon]

"Bordeau… nous l’avons dépassée, nous sommes donc à Castillon. Ah ! Que cela va nous faire du bien de nous poser enfin à l’abri, pour un temps car il va falloir travailler."

Tarah soupira d’aise et ralentit le pas de son cheval noir afin de pouvoir observer le village qui se dessinait au loin. Elle inspecta les alentours pour prendre ses repères. Elle nota la présence d’un bois ainsi que d’une petite rivière. La couleur de l’eau au loin lui rappela que cela faisait plusieurs jours qu’elle était en cavale et que nous étions encore en pleine saison chaude. Elle se retourna vers son petit compagnon de route, comme elle l’appelait dans ses pensées mais jamais à voix haute (sinon, il aurait pu penser qu’elle avait un quelconque attachement pour ce môme !)

"Eh Gamin !, l’appela-t-elle d’une voix sèche. Nous allons faire un détour par cette rivière afin d’être dans une tenue correcte avant d’entrer dans ce village. Regarde-toi, tu es plus dégoutant qu’un rat parisien ! N’oublie pas que je peux te laisser sur le bord d’un chemin quand bon me semble ! Alors tu as intérêt à m’être utile et as ne pas puer de la sorte !"

"Oui Dame Tarah… Je vais me laver Dame", lui répondit-il.
Le gamin montait un petit cheval gris qui tirait lui-même une petite calèche légère dans laquelle se trouvaient les effets de la Dame et qui leur servait parfois d’abri sur la route. Le cheval gris n’était pas reluisant comme le grand étalon noir monté par Tarah mais il était courageux et assez fort pour accomplir le travail qu’on attendait de lui.

Lorsqu’ils s’approchèrent de la rivière, le gamin descendit de sa monture et détacha la charrette afin de le laisser se reposer et boire à la fontaine. « Quelle brave bête », pensa-t-il en lui tapotant l’encolure. Puis il se dirigea vers la rivière où la Dame s’était déjà dévêtue pour s’y baigner. N’importe quel jeune garçon de son âge aurait été troublé de voir une si belle femme se baigner nue, mais pas lui. Il éprouvait une si grande gratitude pour cette femme qui l’avait recueilli et arraché à la misère qu’il éprouvait pour elle un amour sans désir et sans volonté. De plus ce n’était pas la première fois qu’il la voyait nue. La pudeur n’était pas la caractéristique principale de la Dame. Elle était belle, elle le savait, en jouait et la vendait parfois.

"Gamin, frotte-moi le dos. Ah non ! Lave-toi d’abord ! Ne me touche pas avec tes mains qui sentent le cheval !"

Une fois que le Gamin se fut lavé, il aida Tarah à s’habiller et à se coiffer. Rien n’était laissé au hasard. La robe légère découvrait à la perfection une épaule et une nuque blanche, tout en laissant deviner le reste du corps. Le principe était simple, s’habiller pour donner envie de se faire déshabiller. Tarah glissa un peigne en argent dans ses cheveux noirs et accrocha sa jarretière dans laquelle se trouvait un petit poignard qu’elle ne quittait jamais. Avant de passer à autre chose, Tarah se pencha vers le Gamin afin de vérifier que tout était en ordre.

"C’est bien, nous allons nous installer par ici. Regarde la grotte là-bas, tu iras mettre la charrette à l’abri et nous pourrons entrer au village. "

Elle lui ébouriffa les cheveux (pour qu’il n’aie pas l’air d’un garçon trop soigné ou trop aisé disait-elle, mais c’était surtout sa manière à elle de lui manifester son affection).

Le soir même, Tarah entre dans le village de Castillon à la recherche du bruit des écus qui tintent dans leur bourse…


suite
--Romica


[De Marmande à Castillon, un battement de cil suffit...]

La troupe de bohémien avance dans un rythme lent et dansant. Ils avaient quitté Marmande ou les affaires furent florissantes et c’est les bourses un peu plus pleine qu’ils arrivèrent devant les portes de Castillon.
Romica qui était un peu à la traine dû courir pour les rattraper, sa jupe se relevant découvrant le galbe de ses jambes. Elle tenait son épée d’une main pour éviter que celle-ci tape sur sa hanche.
Elle vit le regard du garde sur elle et lui sourit légèrement provocante, pose son pied nue sur le parapet et remonte sa jupe l’air de rien.

Romica! Traine pas on doit installer le campement avant la tombé de la nuit !

Passe sa main sur son mollet avec lenteur et fait un saut de cabri en riant rejoignant sa famille qui l’appelait…

Me v’la !

Romica saute pour s’arrêter devant son frère, tourne sur elle-même et lui fait une révérence avant d’agripper son bras en riant…
Dragones
Dragones était revenu du Monastère ou les enfants y étaient en sécurité…
Elle alla en taverne pour se changer les idées et avoir plus d’information sur cette alerte…Mais bien des événements se soir fit tout basculer…
Elle sort de la taverne la main posée sur le pommeau de son épée, le bouclier tenu par son autre main. Le pas est sur et d’un bon rythme pour l’emmener sur les remparts…
Dragones arrive aux portes et monte les escaliers étroits assez rapidement les connaissant par cœur…sachant quelle marche était plus cassée que l’autre…
Elle commence son observation tout en songeant à la conversation avec Vanu et Silou…
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Dragones
[Une autre nuit...peuplée de souvenirs lointains...]

Nouvelle ronde qui est bien étrange pour Dragones, quand elle le vit franchir les portes, elle l’observe restant en haut de la tour dans l’ombre pour qu’il ne puisse la voir avec la lumière des candélabres…
C’est étrange comme le passé peut vous revenir et amener avec lui ses questions qui risquent d’être sans réponse…

Le reste de la nuit se passe sans encombre jusqu’au moment ou au loin Dragones vit bon nombre de personnes par petit groupe espacé…
Les hommes restent sur les remparts et Vanupied et Dragones descend aux portes…
Elles prennent note des arrivant…
Les deux femmes allèrent saluer leurs amis avec chaleur…
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Dragones
Nouveau tour de garde et nouvelle nuit à passer loin de ses enfants…
Ils étaient en sécurité c’était le plus important même si elle les avait rassuré sur la triste scène qu’ils avaient découvert sur la porte.
Tout les jours, elle allait les voir rester un moment avec eux, les rassurants…
Ils se sont rendu compte d’un changement chez leur mère mais n’arrivaient pas à mettre un nom dessus…

Dragones perdu dans ses pensées avance jusqu’aux portes de Castillon. Avant de monter sur les remparts, elle fit un tour la main posé sur le manche de sa hache…
Puis monta rapidement ses marches qu’elle connaissait par cœur…
Elle rejoignit Vanu qui lui fit un sourire…Les deux amies parlerent un peu puis Dragones prit le premier quart…
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Dragones
Une nouvelle garde…
Le corps de Bavmorda fut emmené pour qu’on puisse se recueillir sur son corps…
La tour de garde retrouva sa fonction comme si rien ne s’était passé…
Les eux amies en arrivant en haut des marches marquèrent un arrêt et silencieusement prirent leur fonction…
Vanu parti faire son premier quart et Dragones s’installe dans l’ombre de la tour et regarde le chemin…Elle reconnait sa silhouette quand il s’éloigna…
Il était revenu…Il repartait…Un serrement se fait dans son cœur…
Mélange de sensation qui l’avait laissé perplexe et par moment distante…
Soit heureux et prend soin de toi…
Dragones s’appui sur la tour relevant son visage vers les étoiles s’entent le froid de la roche dans son dos…
Seamus…Tu aurais été bien surpris…
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Dragones
[Après plusieurs jours...]

Dragones était parti prendre son tour de garde…
Elle n’avait rien remarqué en prenant ses fonctions…
Un léger mouvement de tête pour saluer les autres volontaire et alla prendre place sur les remparts…
Dragones s’isole et observe les alentours…Elle n’avait pratiquement pas dormi, ni arrivant pas…
Quelques tisane la réchauffa par moment…
A l’aube des mouvements se firent voir et le corps se redresse et le regard se fait plus perçant…
Quelques voyageurs entrèrent en ville bien vite rattrapé par les missives de la douane…
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Stelliem
A peine arrivée et deja sur le qui vive ! Stell, accompagnée de Sergent, rejoint les autres pour son tour de garde et apres les avoir salué gentiment, elle va s'installer dans un coin sombre et commence a surveiller la route.....
La nuit, le silence, a peine quelques murmures entre eux, le temps s'étire lentement et l'ennui et la fatigue arrive vite. Elle les combat en buvant de la tisane et en faisant des mouvements a son corps pour qu'il s'engourdisse pas et joue avec Sergent.
Tension du corps et sens en alerte, a l'aube, grognement de Sergent, des ombres se présentent .... des voyageurs.... Soulagement de la miss qui sa garde se terminant, va faire son rapport avant d'aller rejoindre Bikko au moulin toujours suivi par Sergent.
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Dragones
Dragones était restée tard en taverne avec Lamorgat à discuter avec lui sur la GT après le départ de Silou et sur la défense du village.
Il était mal et semblait vouloir partir en voyage. Dragones avait apprit la mort d’Agnia et il s’était confié parlant d’elle un peu avec dépit et plus aucune illusion sur elle.
Dragones fut bien surprise de certains aveux et en fut désolée pour lui…

Ils quittèrent la taverne ensemble et prirent la direction des remparts…
Comme à son habitude, Lam la taquina encore et la fit rougir.
La nuit fut calme, quelques entrées et sorties, rien d’alarmant…
A la fin de la ronde, Dragones prit la direction du monastère pour récupérer les enfants…
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Princekris
Kris arrive à la grande porte de Castillon.
Il ne sait pas pourquoi mais il est dans un état faible.
Il s'est trainé de chez les moines , dont il a un vague souvenir , jusqu'ici.
Il salue les gardes et file au moulin se refaire une santé.
Dragones
Dragones descendait de la tour finissant son tour de garde quand elle aperçoit la silhouette de Kris qui semblait avoir du mal à marcher…
Kris ?! Kriiiiiiiiis !

Elle court pour le rattraper et le regarde avec inquiétude.
Dragones passe le bras de Kris sur ses épaules et le tient pas la taille.
Laisse-moi t’aider…
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Princekris
Kris sourit doucement.

Tiens...bonjour toi !
merci.
Direction le moulin , que je sois à peu près présentable devant Vanu à son retour.
Dragones
Dragones soutient son ami essayant de pas lui montrer son inquiétude…
Mais que t’est-il arrivé ?
Dragones le soutien tant bien que mal et finit par prendre une décision des plus simple et le trajet ne serais que mieux…
Sans laisser le temps à Kris de dire oui ou non, elle se met devant lui, agrippe ses bras et en faisant attention se redresse soutenant le poids de Kris sur son dos…
Tiens-toi à moi pour pas que tu tombes, on avancera mieux.
Elle passe ses bras sur ses jambes et les lui tiens, elle reste penchée en avant attendant qu’il se tienne à l’aide de ses bras pour avancer…
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Princekris
Kris marche tranquillement lorsque sans rien comprendre, mais ca ca change pas, il se retrouve sur le dos de Dragones.

Euh...Dragones...tu fais quoi là?

Kris regarde alentour ne voulant pas être vu.
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