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La halle de Briançon : [RP] Une vie qui cherche sa vie n'est pas une vie...

Ithilen
Briançon, appartement de Ithilen

Plusieurs jours d'absence, le regard d'Ithilen est fébrile tant ses paupières sont lourdes. La lumière tente avec peine d'entrer dans la pièce où l'ombre conserve son autorité sur les lieux. Le soldat se tient sur une chaise l'air las tandis que sa jambe droite semble refuser le poids du corps de son propriétaire, le sang semble y avoir coulé sans que l'on s'en soucie comme si la fuite inexorable de ce sang allait faciliter la résolution du soldat.

Pourtant, un combat interne semblait se livrer dans cette pièce, d'un côté la jambe droite du soldat qui semblait résolument délaissée et le buste d'Ithilen qui lui restait droit et fier. La main droit solidement refermée sur une rapière, le regard toujours aussi ferme de telle sorte que le corps même de l'ancien chef de lance trahissait deux sentiments, deux volontés distinctes.
Balançant sa tête sur le côté il cherchait maintenant une carafe d'eau qui avait été grandement sollicitée déjà, là saisissant avec force il fit basculer le reste de son contenu sur son visage avec une joie non dissimulée. Sa jambe le faisait cruellement souffrir pourtant il tentait de se maintenir éveillé et de conserver toute son attention sur la porte d'entrée.

Le soldat se rappelait pour la énième fois la scène qui l'avait amené à se tordre de douleur sur sa chaise. Un retour vers son appartement un soir comme un autre fut interrompu par un groupes d'hommes qui semblaient étranger, la chose avaient été rapidement vérifiée car l'un d'eux prit la parole un fort accent impérial à la bouche. Aussitôt Ithilen comprit et sortit son épée pour faire face aux hommes, peine perdue... Les hommes semblaient connaitre l'ancien soldat Lyonnais car l'un d'eux avaient reprit la parole,


"On se retrouve maréchal !"

Un voile était passé sur le visage d'Ithilen qui se croyait pourtant en sécurité si haut dans les montagnes de Briançon, c'était sans compté sur la volonté des impériaux. Le combat fut rapide mais sanglant, les épées s'entrechoquèrent un impérial vint rendre son dernier soupir aux pieds d'Ithilen, néanmoins dans le même temps c'est une seconde épée qui glissa joyeusement sur toute la longueur de la hanche de l'ancien maréchal de l'ordre Germania.

Se sentant prit et vaincu Ithilen chercha un moyen de s'enfuir tel un renard qui se sent acculé alors que pour lui la vie ne semble que débutée. La chance du soldat arriva pourtant lorsqu'une matrone du village passa non loin et commença à appeler à la garde de sa voix puissante, les impériaux quittèrent la scène rapidement et Ithilen dû en faire autant car il ne pouvait plus faire confiance à personne dans ce village où il avait été si aisément retrouvé.


Avec un sourire crispé le soldat regardait maintenant la porte de son appartement attendant que celle-ci soit enfoncée par le même groupe d'impériaux... Maintenant Ithilen n'espérait plus qu'un peu de répit, il lui fallait maintenant compter sur la crainte qu'il insufflait en tant que maréchal pour gagner quelques heures encore... La vie lui apparaissait maintenant bien étrange, il se remémorait les entrainements à la citadelle de l'ordre Germania, les revues d'inspections menées par le haut connétable impérial, les tournois d'archerie pour quoi?! Amertume ! Rancœur ! Mais aussi déception car sans nul doute le maréchal avait déçu certains de ces soldats...
La main d'Ithilen se posa sur ses yeux et les frictionna vigoureusement, il repensait à certains de ces frères... Quelle déchéance...

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Lhunne
A l'aide! A la garde!
Lhunne sursauta à l'appel à l'aide de la grosse femme qui se tenait non loin d'elle. Elle avait une grande robe grise et un panier rempli de petit bois. Jan serra la main de sa mère, et Lhunne tourna la tête pour voir ce qui avait si peur à cette dame. Un grand bruit vint d'une masure d'en face, comme des chaises que l'on renverse, ou un volet qui claque, quelqu'un semblant s'enfuir du bâtiment par la cour de derrière. Avant qu'elle n'est pu lui demander quoi que ce soit, la grosse dame s'était enfuie de la rue et continuait à crier sur les soldats de Briançon qui arrivaient en courant. Lhunne resta debout, immobile, Jan tout aussi silencieux qu'elle, devant l'invasion d'une masure par toute la troupe de soldat.
tout cela semblait très étrange.
Argael
[Briançon]

La lance d’Albon venait d’arriver à Briançon, dans laquelle l’on pouvait voir l’étendart du doyen du village de retour dans son village après plus d’un mois d’absence.

Apercevant son village en arrivant l’on aurait pu déjà juré que l’homme en était devenu plus heureux.

Arrivant à l’entrée, la milice salua de manière impeccable, ce à quoi le Vicomte répondit en descendant de cheval venant serer les mains de manière chaleureuse.


Ahhhhh qu’il est bon de revenir se ressourcer de la sorte dans ses montagnes, alors amis quoi de neuf en ville.


Les miliciens le regardèrent se demandant quelle conduite adopter, mais les manières du « fier » les détendire.

Et bien Monseigneur, Briançon n’est pas au mieux, le maire semble débordé, quand a la prévôté elle enquête sur un meurtre semble t’il plutôt délicat.

En quoi ce cas est il délicat ? Les temps sont durs nous le savons tous et des morts sont malheureusement fréquent ceci en tous lieux.

Et bien Monseigneur c’est que celui-ci est étranger….

Etranger dis tu comment avez-vous apprit cela.


Les miliciens se regardèrent, leur chefs leur avait promettre de rien dire, mais encore une fois au vue de la personne en face d’eux, l’un prit la parole.

Et bien c’est que le bougre semble être un impérial, et qu’il semble ne pas être venu seul.


Cette dernière phrase laissa le Vicomte des plus pensif. Que pouvez vouloir faire le SRING à Briançon ville reculée d’entre toute.

Merci bien soldat pour ceci, je vous souhaite une bonne fin de garde, je dois vous laisser, ces dames qui m’accompagnent doivent à n’en pas douter, en avoir marre d’être sur un cheval. Au plaisir de vous voir en taverne messieurs.

Il lui faudrait enquêter de son côté le meilleur moyen serait d’aller voir son ancien frère d’arme Ithilen qui les avait côtoyé fut un temps et ce qui avait emmené a se séparer en discorde.


Bienvenue à Briançon, mesdemoiselles, cette ville sur le toit du monde je vous propose de vous faire déposer vos affaires afin de pouvoir vous poser quelques instants.

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Colombine.d.albon
Le voyage avait été long et périlleux jusqu'au nid d'aigle du vieux Vicomte, mais elle savait que cela en valait la peine,
l'acceuil chaleureux des briançonnais, la vue incomparable sur les cieux, l'ivresse du génépi, la douceur de ces ravissantes fleurs du nom d'edelweiss
et puis l'espoir de revoir enfin ce courageux soldat qui avait eu le courage de l'escorter, de la supporter, lors de sa quête du plus beau sapin à l'approche de la nativité.

Que la montagne était belle sous son manteau blanc sur lequel leurs montures avançaient à pas lents, quel plaisir de voir s'enfuir des petits lapins blancs à leur approche,
quel bonheur d'appercevoir au loin sur les hauts sommets de gracieux chamois, mais quelle angoisse lorsque le chemin se rétrécissait laissant juste la place aux cavaliers de passer le long de profonds ravins.
Les yeux de Colombine alors se fermaient, ses cuisses étreignaient un peu plus les flancs de son destrier, elle s'en remettait alors au Très Haut,
priant pour qu'enfin après ce dernier ravin ses yeux s'entrouvent sur Briançon.

Enfin les premiers panaches de fumée s'échappant des cheminées surgirent comme par miracle,
Colombine en soupira d'aise, se dressant sur ses étriers pour en être sûre, puis se retournant un large sourire aux lèvres vers son amie Lafy.
Laissant le Fier palabrer avec les gens du guet, elle était restée en arrière afin de converser avec son amie, lorsque l'ancien les interpela.



"Bienvenue à Briançon, mesdemoiselles, cette ville sur le toit du monde je vous propose de vous faire déposer vos affaires afin de pouvoir vous poser quelques instants."

Elle lui offrit son plus beau sourire, puis de lui répondre...

Monseigneur ce n'est point de refus, j'ai l'estomac dans les chausses et la gorge aussi sèche que l'écorce d'une vieille branche...mais je crains que cela ne me prenne plus que quelques instants.
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Ithilen
Diable que l'attente peut parfois être longue lorsque l'on devine son dénouement, plus de rebondissements, rien qu'une certitude qui vient envahir tout le corps sans que l'on puisse s'en dégager. La main tremblotante à force de serrer si fort sa rapière, Ithilen regardait inlassablement cette porte qui finirait bien par s'ouvrir. L'atmosphère était lourde et pesante, le silence qui régnait dans l'appartement était un mauvais présage.

Plusieurs heures passèrent, des heures qui semblèrent des jours pour le soldat, et enfin des bruits vinrent lui éveiller l'attention. Le plancher derrière la porte grinçaient de manière menaçante, les gonds de la porte furent également sollicité et la lumière vint envahir la pièce, éblouissant au passage Ithilen.
Trois hommes entraient maintenant dans l'appartement, la porte se referma et les trois soldats restèrent à bonne distance de leur proie. L'un d'eux s'avança et prit la parole,


"Pas évident de vous trouver maréchal, on c'est fait beaucoup de soucis pour vous ! Après la révocation de nostre Grand Maistre Pictavius que vous avez mis en minorité avec le haut conseil de l'ordre nous nous sommes mit à votre recherche. Où était passé le maréchal? Qu'allions nous faire sans lui ?!? Vous n'avez pas prit vos responsabilités, vous deviez devenir le Grand Maistre de l'ordre et au contraire vous avez fuit précipitant l'ordre vers une fin prématurée ! Le bon vieux Berthold ne s'en ai pas encore remis pas vrai les gars !"

L'homme tourna la tête vers les deux autres hommes qui se contentèrent de sourire à moitié, les yeux toujours rivé sur l'ancien maréchal et plus particulièrement sur son épée.

"Navré maréchal, on à pas amener vos couleurs en venant, de toute façon la moitié de l'ordre à trainer votre blason dans la boue. Vous avez trahi l'ordre et vous avez trahi l'empire, le haut commandement impérial ne souhaitait pas cela ! Et maintenant c'est la fin."


Ithilen éberlué par le discours de l'homme qu'il reconnaissait pour être un des plus prometteurs écuyers de l'ordre ne put se retenir et s'esclaffa avec force.


"Et bien Béranger, je te croyais moins couard venir ici accompagné de tant d'hommes pour rendre ton propre verdict ! Tu parles de Berthold mais je ne le vois pas ici tu n'as pas fait l'unanimité dans l'ancien ordre l'on dirait. Dire que j'ai passé tant de temps à vous inculquer le vivre noblement du chevalier, quelle déchéance que de te voir te dresser devant moi tu ne respectes même pas la mémoire de nostre ordre. Je ne veux d'ailleurs pas savoir ce qu'il devient, l'ordre est devenu trop rapidement cupide, s'intéressant plus aux fiefs, à qui allait devenir chevalier après moi et qui obtiendrait les plus grands territoires lorrain ! Et tu me reproche de ne pas avoir prit par à cette mascarade, tu peux fouler du pied mon ancien blason il en ressortira toujours plus clair que toi. Sache que de toute façon c'est Berthold qui aurait obtenu mes faveurs et non toi, votre perception de la chevalerie est bien différente et ce n'est pas toi qui est dans le vrai."


Le dénommé Béranger fronça les sourcils avec force et s'approcha d'Ithilen, dans le même temps les deux hommes s'approchèrent également de telle sorte qu'ils ne laissaient plus d'échappatoire possible.
Le maréchal se leva alors péniblement de sa chaise et leva sa rapière en direction de ses anciens frères d'armes.


"Et bien nous voilà au bout du chemin... Damnation que tout ceci il y a encore beaucoup de choses que je n'ai pas réglé ici."


Le visage d'Ithilen s'éclaira alors, un sourire aux lèvres il regarda ses bourreaux qui l'encerclaient de belle manière, après tout il avait lui même assuré leur entrainement. Dans son esprit, l'ancien maréchal repensa au cry de Pictavius "Chevaliers pleuvent", aujourd'hui pourtant c'était l'escuyer qui venait se dresser fasce au chevalier...

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Ka_de_brugeliete
Ka savait que le retour de son mentor était pour ce jour. Lui-même était rentré la semaine précédente et comptait bien fêter les retrouvailles avec Argaël ainsi que le gouverneur.

Le seigneur de Saint-Véran avait donc ordonné à l'Ostrogoth de s'informer sur les entrées en ville et de le prévenir dès que le Fier mettrait pied à terre.

L'étendard de Monestier se fit apercevoir. L'Ostrogoth parti donc en ville chercher Ka. Ce dernier était sur les marchés. Comme de nombreuses fois ces derniers temps, il était occupé à faire tant bien qu'il le pouvait avec les moyens qui étaient les siens afin de réguler le marché laisser à l'abandon par la municipalité.

Il s'était fait aider d'enfants, ces derniers interpellaient les passants afin de leurs proposer des prêts de haches de Saint-Véran pour aller au bois. Quelques-uns également déchargeaient fruits, poissons et fers que le bailli avait fait parvenir jusqu'ici!

L'Ostrogoth trouva alors le Bailli et l'informa. Ka prit donc immédiatement la direction du guet et vit la troupe. Le Vicomte n'avait pas son pareil pour être en bonne compagnie; une jeune demoiselle l'accompagnait.

Il s'avança donc vers eux, fît une révérence à la demoiselle et alla faire une tape amicale sur l'épaule du Fier!


Alors l'ami! Tout s'est bien passé? Sans même attendre sa réponse Ka continua tournant son regard en souriant vers la jeune fille Apparemment oui! Content que tu sois de retour vieux gredin!
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Lafaria
***Lafy ne quittait pas des yeux son amie.
Coco pourtant habituée aux voyages semblait s'endormir sur son cheval.
Il faut dire qu'elle avait rarement eu l'occasion de faire un voyage aussi ennuyeux, même pas de rencontre intéressante en route, le duché était décidément trop sur....

Histoire d'égailler le voyage et de faire grogner le vicomte elle allait proposer une nouvelle pause, après tout elle avait encore une bouteille dans sa besace qui ne demandait qu'à être bu.
Hélas, les premiers signes indiquant la proximité d'une ville apparurent ce qui eu pour effet immédiat de réveiller Coco et de faire apparaitre un sourire béat sur le visage de leur compagnon de route.

Bientôt le vicomte mit pied à terre et alla palabrer avec le poste du guet.
Lafy en profita pour papoter avec Coco et boire en sa compagnie le contenu de sa gourde. Autant finir, elle referait ses réserves à Briançon.

Lafy écouta d'une oreille distraite les mots de bienvenu du vicomte, plus intéressée par la remarque de Coco.
***

"...la gorge aussi sèche que l'écorce d'une vieille branche..."

***Normal, elles ont à peine eu le temps de boire, m'enfin...quelle idée de les interrompre ainsi.
Ronchonnant, Lafy gratifia le vicomte d'un sourire ressemblant plutôt à une grimace lorsqu'un homme vint à leur rencontre, saluant Coco et le vicomte pour mieux l'ignorer.
Et bien Briançon était une ville accueillante.
Leur tournant le dos, après tout il y avait plus important, Lafy descendit de cheval, aida Coco à faire de même et lui proposa d'aller "se rafraichir" à l'auberge.
***

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Argael
La lance d’Albon se trouva bien vite devant l’auberge, « le fier » semblait rayonné, de partout on le saluait, l’appelant sous divers sobriquets. La troupe put entre autre entendre, « bonjour papy », « bonjour doyen », « bonjour vicomte », « vielle branche », ou bien encore « toujours bien entouré a ce que je vois », ou bien encore « un montagnard revient toujours chez lui ».

Une fois les affaires posée ce qui prit une éternité a l’ancien soldat de l’Ost, la lance se retrouva en bas, ou il eu le plaisir de retrouver un frère d’arme, le seigneur de Saint Veran.


Comment vas-tu Ka, ravit de te voir, j’avais l’intention de passer voir Ithilen, peut être as-tu eu vent de cet impérial tué à Briançon, et j’aimerais son avis sur le sujet.

Mesdemoiselles, voudriez venir avec nous, je crois savoir damoiselle d’Albon que ce montagnard ne vous est pas inconnu et peut être damoiselle Lafaria Mirabeau de la Rotonde de Kronenbourg voudriez vous nous accompagné. Nul doute que la bas vous pourrez étancher votre soif que je crois avoir comprise.

Mais je manque a la bienséance, mesdemoiselles voici Ka de Brugeliete seigneur de Saint Veran, Ka mon ami voici damoiselle Colombine d’Albon et son ami damoiselle Lafaria Mirabeau de la Rotonde de Kronenbourg.


Etes vous d’accord de prolonger quelques peux cet échange sur la route, nul doute qu’Ithilen sera ravit de voir si charmantes personnes m’accompagner.

Avant de partir, il s’entretint avec l’aubergiste afin de réserver 4 plats chauds et de qualité pour le retour, avant de rejoindre le groupe.

Venez vous ?
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Colombine.d.albon
C'est avec un plaisir non dissimulé que Colombine put enfin poser ses bagages dans une chambre des plus douillette.
Elle y rangea soigneusement ses effets avant de se jeter sur sa couche moelleuse. Elle y rêvassa quelques instants jusqu'à ce que son amie Lafy vint la chercher pour aller se désaltérer.

Dans la salle, elles y retrouvèrent le Vicomte en grande conversation avec Ka qu'elle salua d'un large sourire quand Argael le lui présenta.
Il s'était côtoyer lors de son séjour à Lyon et Colombine en avait apprécié autant son charisme que sa disponibilté.



Enchantée Messire Ka, heureuse de vous revoir.


Puis retenant sa joie de revoir ce fier et courageux soldat, elle répondit au Vicomte...


Avec grand plasir Messire Argael, je vais enfin pouvoir revoir celui qui a eu le courage de me supporter durant un long périple.
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Ka_de_brugeliete
Comment vas-tu Ka, ravit de te voir, j’avais l’intention de passer voir Ithilen, peut être as-tu eu vent de cet impérial tué à Briançon, et j’aimerais son avis sur le sujet.

Ka fût des plus surpris, il n'avait pas eu vent de cette affaire ! Sa conjointe, enfin..maintenant maîtresse, était la lieutenante et ne lui en avait tenu mot. Ni même le sergent avec qui il avait de très bons contact.


Je vais bien et toi?!Je n'ai aucune idée en ce qui concerne l'impérial! Je n'savais même pas que nous avions un étranger à Briançon! D'ailleurs je trouve ça étrange! Je t'accompagnerai bien chez Ithilien si tu le permets!

Une fois présenté, il se tourna vers les demoiselles, dont Colombine qu'il lui semblait reconnaître! Le seigneur de Saint-Veran leur fît une révérence honorable.

Lorsquer la demoiselle prononça "Vous revoir", Ka était assuré de l'avoir déjà croisé, du moins d'avoir fait connaissance!

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Argael
Les présentations faites ou refaites c’était selon, la petite troupe sitôt les bagages posées se dirigèrent ensemble vers la demeure du Sieur Ithilen.

Grand dieu, Ithilen repenser a lui a leurs rapports le fit frissonner. Il avait tant cru en lui, voyant en lui un petit frère qu’il n’avait plus, et la réalité rattrapant les rêves lui aussi était parti, sans que « le fier » ne sache lui exprimer sa peine de le voir partir, trop orgueilleux pour lui pardonner ses aspirations d’avec les Germains.

Ensuite de long mois sans nouvelle, les montagnards ayant cette caractéristique de ne jamais plier, aucun n’avait voulu renouer le contact qui c’était terminé à l’école de l’Ost ou le doyen de Briançon avait envoyé sans retenue son poing dans le visage de l’Instructeur Ithilen.

Et puis un jour son retour, l’homme était blésé dans son esprit, de voir la cupidité des hommes assoiffé de pouvoir, venir le quémander lui qui était parmi les plus belle réussite. Un montagnard loin de ses terres faisant honneur aux montagnes.

Las de l’attitude de ces hommes à la moralité douteuse, il était parti, pour revenir dans ses montagnes, repartir de rien mais avec des valeurs solides que l’on défendait à Briançon.
Il était lui qui avait été chef de lance redevenu coutilier, ne s’attirant cependant aucune sympathie de la part du Vicomte. La fierté et l’orgueil rendent les gens si stupide parfois.

Et aujourd’hui, que se passerait il serait il heureux de le voir, se disputerait il, s’ignorerait il ? Le Très Haut seul savait.

Pensant a cela, perdu dans ses pensées il ne vit pas qu’il arrivait, après le virage cette maison un peu à l’écart du bourg.

Etrangement la porte était ouverte, le temps n’était pourtant pas aux chaleurs estivales. Etait il sortit chercher du bois, sans nul doute.

Ithilen, es tu donc en chaleur pour laisser ta maison ainsi ouverte. Montagnard tu as de la visite, qui sera je pense pour te plaire, montre toi.
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Ithilen
Les épées s'entrechoquaient, Ithilen délivrait là probablement ses derniers coups, Béranger et les deux autres hommes attaquaient chacun leurs tours l'action se déroulant dans un coin où les trois soldats ne pouvaient se tenir côte à côte.
Les jambes flageolantes et la vue embrouillée c'est avec peine qu'Ithilen résista aux premiers assauts trouvant en lui une énergie qui ne devait surement être que l'énergie du désespoir. Après quelques assauts vains pour les assaillants c'est finalement Béranger qui fit verser le sang pour la premier fois, son épée vint se loger dans l'épaule gauche de son ancien maréchal. L'attaque fit reculer d'un pas les trois soldats qui regardèrent avec satisfaction l'état d'Ithilen, le sang coulait maintenant en deux endroits à vitesse inégale et le teint du soldat était plus pâle que les neiges de Briançon.

Le sang coulait même légèrement de sa bouche venant teinté la barbe de son propriétaire et lui donnant un air sinistre. Crachant et maugréant l'ancien maréchal se trouvait dans une posture plus que délicate, plus périlleuse encore qu'à fougères, la main rouge, l'attaque des nobles bretons, crest, la poursuite du marquis provencal dans l'empire... Que de situations qui l'amenaient pourtant maintenant à sa perte, qui tue par l'épée périra par l'épée dit-on, le proverbe prenait ici un sens funeste.

Se redressant péniblement, le maréchal leva sa rapière en direction des hommes. L'un d'eux perdant patience se rua en avant vers Ithilen qui n'eut qu'à se fendre pour enfoncer plusieurs pouces de sa lame dans le torse de son adversaire qui s'effondra sur le sol bientôt suivi par Ithilen qui posa genou à terre. Le mouvement avait usé ces dernières forces et il était dorénavant à la merci de ses adversaires... Béranger afficha un sourire sarcastique et s'approcha lentement du soldat vaincu, dans le même temps du mouvement semblait faire surface en dehors compte tenu du brouhaha qui s'élevait peu à peu, bientôt on distinguait réellement plusieurs voix qui semblaient ne pas être au fait de la situation puisqu'elles s'exprimaient avec calme et sans crainte. Bientôt surgit de l'extérieur une voix bien connue d'Ithilen, la voix d'Argael ! Le Seigneur de Saint-Giraud avant tout aux yeux d'Ithilen, son lien parmi les liens à Briançon et ce depuis fort longtemps maintenant.

Béranger tourna la tête, et Ithilen ne put réprimer un rire qui semblait plus un râle, crachant des gerbes de sang il continuait pourtant de rire.


J'aurais au moins la satisfaction de savoir que vostre traitrise ne sera pas impunie. Béranger, tu étais un bon écuyer et tu aurais fait un très bon chevalier.
*Tousse fortement* Je suis sincèrement navré d'avoir mis à mal tes projets je suis grandement responsable de ta situation actuelle...

Ithilen était conscient que ne pas avoir soutenu l'ordre l'a conduit à l'implosion et que par cette chute il entrainait plusieurs membres vers la déchéance la plus totale... Tentant de se redresser péniblement il prit appui sur le mur et se releva, vacillant dangereusement il regardait avec résolution ses adversaires, la fin était proche...

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Argael
Le silence se fit comme seule réponse faisant froncer les sourcils du doyen du village. Regardant Ka de Brugeliete avec un froncement de sourcil, il resta dubitatif. Devant le visage interrogatif du seigneur de Saint Veran il sut qu’il n’aurait pas d’explication.

Ohé Ithilen, ou donc te caches tu c’est pas le lait que tu bois qui te fait ne pas répondre.

Tout en parlant il s’avança vers le pas de la porte a laquelle il frappa.

Ithilen, tu roupille a cette que fais tu la porte ouverte grand dieu, la réputation des montagnards n’est plus à faire, tu as de la visite je t’emmène non pas une mes deux damoiselles, ce n’est pas une façon de les accueillir sombre abrutit.

Nulle réponse, ne lui parvint aux oreilles. La chose n’était pas habituelle, pour sur. Qu’Ithilen ne soit pas bavard était une chose qu’il ne réponde point, laissant sa porte ouverte sans être dans les parages en était une autre. Son instinct le mit alors en garde, les sens en alerte.

Sifflant Ka de Brugeliete pour attirer son attention, il plaça ensuite la main au pommeau de son épée. Entrant dos au mur le longeant, les yeux point encore habitués à la pénombre, il distingua 3 formes humaines.

Tout de suite en son esprits les interrogation fusèrent pourquoi 3 formes pourquoi ce silence sont ils morts, que font ils ici, pourquoi cette pénombre.


En un instant, l’épée fut sortie.

Ola qui que vous soyez présentez vous de suite ou alors répondez de mon épée. Que faites vous ici.

Ka à moi !

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