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[RP] Prêtes-moi ta main.

Ailisha
    Elle n'était certainement pas folle la donzelle, elle s'était rappelée toute la journée les évènements de la veille.
    C'était fort déroutant.
    Ses retrouvailles avec Tokugawa no Kizaru, fils d'un forgeron qu'elle avait d'ailleurs peu connu, car Ai ne retient d'habitude pas les sales gueules, l'avait fort troublée.
    Ca vous est déjà arrivé à vous? De vous souvenir d'une face s'apparentant plus du lombric qu'autre chose et de vous retrouver devant un être avec deux ans de plus et une beauté absolument sublime? Pourtant qu'est ce qu'il semblait niais.

    « Filez-moi de quoi écrire. Tout de suite! »

    Et les feuilles de riz ainsi que l'encre et la plume se retrouve en face d'elle, remplaçant le panier de namagashi.

    Citation:
    De Ashikaga no Ai,
    A Tokugawa no Kizaru,

    Konba wa,


    Vous êtes sans doute au courant de ma venu en votre domaine pour me reposer.


    La donzelle se mord la lèvre inférieur, le principe était simple, elle avait bien vu de ses yeux vu ce qu'elle avait vu. Logique?
    A ce train là elle deviendrait mère célibataire, son rang ne lui permettait pas.

    Citation:
    Je ne vais pas y aller par cinq chemins:
    Hier alors que je me baladais dans la cours vers le terrain d'entrainement, lors de notre discussion fort intéressante sur l'Okonomiyaki, ce plat de goût et de gueux, je vous ai surpris alors à vous trouver plus intéressé par le postérieur du Ashigaru que part ma conversation, j'en reste encore vexée.


    Elle sourit, satisfaite par son entrée en matière, certaine que cette fille ne manquait pas de tact et que la folle ne manquerait pas d'être surprise devant.
    La folle, c'était Kizaru, la tête de larve qui s'était métamorphosé en un homme d'une grande beauté mais qui avait gardé toute sa maladresse et son innocence.

    Citation:
    Voilà ce que je vous propose.
    Marions-nous, ainsi votre changement de bord ne sera jamais révélé au grand jour.


    Sur ces bonnes paroles,
    Mata ne



    Elle pose une main sur son ventre encore assez plat. Engrossée il y a de cela bientôt trois mois elle ne pouvait pas se laisser tomber dans la gueuserie et le déshonneur. Abandonné par un père qui ne soupçonnait même pas cela sa solution était donc le singe jaune.
    J'te couvre, tu me couvre.
    C'plutôt simple.

_________________

Tu les as où tes bannières? DTC!














Kizar.u
Kiki', c'est qui ? Beau gosse, musclé, gueule de rêve, coupe à la Justin', sourire de pub pour dentifrice, des yeux envoutants, un nez sans aucun défaut. Et pourtant un nez, c'est le plus souvent contrariant. Vous allez vous dire que c'est merveilleux qu'un être aussi sublime puisse exister non ? Oui, je l'avoue, c'est une chance, mais pour être parfait comme il l'est, le Kizaru a dû payer cher, très cher.

C't'un lombric.

Maladroit, bête, très bête, stupide, débile, aime les expressions idiotes, aimme les imitations idiotes, naïf, simplet, et ... Il préfère les hommes, malgrès lui. Il pourrait se faire toutes les pucelles qu'il croiserait, mais non, fallait qu'il se mette à aimer relooker les culs masculins. Le monde ne sera jamais parfait, désolée mesdmoiselles, passez vot' tour, ne pleurez pas, vous en trouverez bien un presque aussi génial que lui ...

Mais y'en a une qui avait pas résisté.

Ailisha. Ashikaga no Ailisha plus exactement. Amie d'enfance, sa seule amie en fait, car Kiki' était parti à l'armée, avait fini par être viré au bout d'éternelles gamelles de sa part, à la fin de ces 2 ans d'absences, le Singe Jaune était revenu. La première chose qu'il avait faite était de reprendre contact avec sa copine. Quelques mots, les voilà retrouvés. Au bout d'une bonne heure de discussion, ou l'homme avait trouvé distraction d'observer un samouraï fichtrement bien foutu, pendant les inlassables discours de la nippone.

Ce qui ne sembla pas échapper à cette dernière.

Et nous voilà ici. Dans les appartements de notre Kizaru. Choqué. Surpris. Anxieux. Voilà. Les emmerdes commencent. Mon pôv' Kiki, à peine rentré, que tu te retrouves bien dans la merde, jusqu'au cou. Une moue paniquée au visage, il se pressa de répondre, et de faire apporter le courrier.



De Tokugawa no Kiki',
A Ashikaga no Ailisha,

Konba wa,

Oui je suis au courant de votre présence, et c'est un grand plaisir.


Respire, respire, tu dois être calme, commence simplement.



Je suis désolé de vous avoir vexé, peut être que je pourrai vous préparer l'Okonomiyaki dans le futur, pour me faire pardonner.


Espèce de nul, tu sais même pas cuisiner.



J'aurai préféré qu'une demande en mariage se fasse plus dignement. J'accepte néanmoins.

Vive les mariés,
Mata ne.


Un sourire amusé en inscrivant le dernier mot, le voilé marié, et pas avec une mocheté. Il était content, et il tripota machinalement une mèche de cheveux, songeur.
Ailisha
    Ou comment garder son honneur sans trop se fouler.
    Biensûr être marier à une personne d'un autre bord que nous n'est pas ce qui a de plus alléchant mais Ai' étant incapable de ressentir c'est déjà pas mal.

    « Ai-sama? »
    « Mais quoi encore!? »
    « Il vous a répondu, Kizaru-sama a répondu. »
    « Vous m'faîte la lecture ou j'vous donne un livre pour image? »
    « Hai. »

    Dignement.
    Ce mec la ne manquait pas d'air.
    Le singe jaune & Ai se connaissaient depuis des décennies, peut-être trop, peut-être même que si Ai pouvait aimer et Kizaru apprécier les femmes ils formeraient un couple des plus adorables - si on omet, biensûr, que l'un est une grande folle et que l'autre est une grande sadique.

    « Venez. »
    « Oui Ai-sama? »
    « Levez vos fesses on va rencontrer mon époux! »

    Je vous ne vous embêterait pas avec le déplacement de l'amour personnifié, cette donzelle qui abritait alors un gosse, voire des quintuplés.
    Ce que ça pousse vite un bide.
    Tiens, elle aurait du lui dire.

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Kizar.u
Quand on vient d'accepter une demande en mariage, normalement on se sent heureux, on va sautiller jusqu'à son épouse, on va l'embrasser, on va danser et chanter dans les prés, on va offrir un lotus à la femme de sa vie, on lui donne des namagashis éventuellement, sauf que là, Kiki' se sent pas comme ça. Il a une petite envie de vomir, de se noyer dans une petite rivière, d'aller s'étouffer avec des pétales, ou des namagashis. C'n'est pas très flatteur pour Ai', alors chut hein, ça reste entre nous, mais il a une excuse notre Singe Jaune, c'qu'il est gay, pas qu'un peu hein, beaucoup, au point de regretter d'avoir accepté ce mariage, il est un peu triste, il pense que sa vie va être ratée, qu'il ne sera jamais lui même ... Mais notre Kiki' est un dur à cuire, hum, il se laisse pas démoraliser, alors lorsque qu'une voix aiguë, assez désagréable, vient annoncer son arrivée, l'arrivée de sa future femme, il ne s'enfuit pas en courant, non, c'pas une chochotte !

Il est pas là !

Ouais, il se laisse pas faire.
Ailisha
    Comment ça pas là?
    Nan mais déconnez pas les mecs!

    « Kizaru-Baka! Ouvre! »
    « Il est pas là! »
    « Et moi je suis un namagashi volant! »

    La belle gueule daigna montrer le bout du pif par le paravent, celle de Ai, déconnez pas les mecs! Et de le repousser d'un coup sec, la monté d'hormone vous savez, après je dis sec mais l'pauvre paravent ne fût pas bien loin.

    « Konban wa. »

    Et de s'installer calmement, se mordant un peu la lèvre inférieur, c'est que les premiers rapports sont toujours gênants.

    « On a changé d'avis? »

    Elle non, elle ne changera pas d'avis, trop d'honneur à perdre, trop de ci et de ça, trop de bébé à s'occuper non.
    Alors un gay ça lui semble parfait, un déjà connu, un qu'elle pourrait bien aimer si elle essayait, ça semble trop beau.

    « Tu aimes les namagashi? »

    C'était la question du jour.

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Kizar.u
Ouh la, plan B, plan B, une intruse est en train de s'incruster dans les appartements du Singe Jaune, pas bon ça, vraiment pas bon, surtout que l'intruse est sa future femme, qui sait, peut être qu'elle a oublié qu'il était gay, qu'elle voudrait faire des choses ? Ne pas penser à ça, n'y pense pas. Le stress forme une boule dans le ventre du pauvre jeune homme, il a envie de vomir, une grosse envie, mais il se retient, les namagashis, c'était pas bon, fallait pas en manger autant.

Hum. Konba wa.

Simple, mais efficace, du moins le Kiki' l'espère. Lèvre mordue également, les doigts sont triturés, tortillés, les bras sont torturés dans tous les sens, quelques longues secondes de silence passent, il remet sa mèche en place, s'assoit, et sourit timidement. L'offre tient toujours oui, il aimerait se tuer, il aimerait vraiment ne plus être dans cette pièce, ne pas avoir à discuter. Mais il n'a pas vraiment le choix, et il faudra bien un jour qu'il affronte cette dure épreuve, autant que ce soit avec la belle jeune femme qu'est Ai', c'est vrai qu'il aurait pu avoir pire. Regardez les ces deux petits, avant ils étaient meilleurs amis, savaient toujours de quoi parler, aujourd'hui ils vont bientôt se marier, et ils n'ont pas un seul sujet de discussion vraiment passionnant.

Mmh. Hai. Cette offre tient toujours.

Soupirant, presque exténué de cette phrase prononcée doucement, Le Singe Jaune replaça une nouvelle fois sa mèche, et à cette nouvelle question, il sourit, hocha doucement la tête, et pour compléter cette réponse, ajouta un petit mot, ça fait pas d'mal hein.

J'aime beaucoup oui, tu ne te rappelles pas ? La veille de mon départ, tu tenais à ce que j'y goûte, comme un souvenir de toi, ça m'avait touché, et j'avais beaucoup aimé.

Un autre sourire plus franc à ce souvenir, pour l'instant il n'avait pas fait de gaffes, pour l'instant, c'est sûr, mais il ne tardera pas.
Ailisha
    Il est gentil Kiki, il est touchant, pas agaçant, facile à vivre si on oubli sa niaiserie. La main toujours dans les cheveux.
    Et puis qu'il lève le menton, Ai c'plus de la gnognotte.
    Pourquoi j'ai grandis alors que toi non Kizaru? Tu m'aidera à ressentir quelque chose.
    Et puis elle sourit, mais c'est un peu gêné comme sourire, autant qu'il est enfaite assuré.

    « Si je me rappelle. Tant mieux alors. » Elle hésite, balade ses yeux dans la pièce, c'fou ce qu'on change en deux ans.
    « Tu me touches pas et je te toucherais pas. Je veux être au courant de qui tu vois aussi. Tu es pour ou contre l'esclavagisme? Tu préfère le bleu ou le vert? Ch'ui bête, le rose. Et puis tu arrêteras de faire le simplet. Tu sais te battre? ... C'pas bien grave. »
    « STOP! »

    Alors Ai', elle boude.
    Elle croise les bras et elle se tait.
    Elle a oublié de lui demander si il était pour l'avortement.
    Merde.

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Kizar.u
Le Kiki' regarde la femme en face de lui. Ce n'est pas la Ai' qu'il connaissait avant, la Ai' qui lui glissait des bestioles dans les cheveux pour l'embêter, qui se moquait en permanence de sa petite taille, car avant le Singe Jaune était un nain, ce n'était pas la Ai' qui trouvait tous les surnoms les plus stupides au sujet de son nom, c'est une tout autre femme. Peut être que c'est seulement le moment qu'ils sont en train de passer qui lui donne cet air que le jeune homme ne connait pas, il n'empêche qu'il est surpris, vraiment surpris. Les secondes de silence passent, défilent, le lombric regarde les yeux gênés de la jeune femme qui balayent la salle du regard, et enfin il la retrouve. Les questions à la suite, ne laissant pas le temps de répondre, il y était habitué, ce qui lui arrache un sourire, il profite du moment, mais au bout d'un moment il soupire agacé.

STOP !

La nipponne semble choquée, et finit par bouder, pour changer. Kiki' laisse passer un moment, puis se déplace, pour s'asseoir à côté de sa future femme. Hésitant dans ses gestes, il se mord la lèvre, et pose sa main doucement sur l'épaule féminine, à son grand regret.

Ca fait du bien de te revoir.

Simplement heureux.
Ailisha
    « Ca fait du bien de te revoir. »

    Ai ne fait que sourire.
    Oui, ça fait du bien de le revoir, alors que tout semblait préméditer sa chute peut-être qu'il lui fournissait le moyen d'y remédier. Et l'enfant naîtra, et celui-ci aura un père et elle gardera son manque d'altruisme en faisant passer ça pour de la noblesse. Avec le marmot ils seront deux enfants Ashikaga au sein des Tokugawa, l'idée de manquait pas de charme.

    La teigne lentement se redresse, repassant les pans de son Tsukesage, ou Kimono de visite.
    C'est à ce moment là qu'elle doit annoncer qu'elle porte en elle le fruit d'un amour, ou pas, qui n'est pas le leur mais qui passera comme tel.

    Et le mariage? Faut encore lui demander comme il le veut? Une cérémonie Shinto, c'ta la mode, mettre au monde un enfant qui n'est pas de lui pour s'unir avec le Singe Jaune ça lui semble dépasser.

    « 'Fait. » Demi-tour gauche, on se retient au paravent, faut un truc super théâtral pour marquer le coup, ça rend mieux « Tu vas être papa. »

    Et d'partir sans rien dire, c'carrement plus marrant et ça ajoute au côté théâtralement classe.
    Alors? Heureux?

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Kizar.u
Nan. Pas vraimant heureux.

Il l'observe se lever, se demandant ce qu'elle va faire, et puis ... Choc. Ouille ouille ouille, ça fait mal. Le couteau qu'on enfonce dans le coeur, et que l'on tourne cruellement lorsqu'elle s'en va, aïe, mon coeur, maman, j'ai mal. Les joues rouges, il voudrait la rattraper, l'embrasser, hurler de joie, comme ça se passerait dans un vrai couple, il aimerait que cette joie les unisse à jamais. Il a mal au coeur, son envie de vomir reprend, de plus en plus forte, il essaye de se contrôler. Boum. Aïe. Mèche machinalement remise en place, Kiki' cherche les avantages, il n'y en a aucun. Pourtant au bout de quelques secondes il se met à sourire, bêtement, à la lombric, mais il est content n'mpêche, tout ceci s'embrouille, ouh la, SOS, on perd le fil du truc.

Le Singe Jaune est triste à l'intérieur, mais essaye d'être heureux, faut parfois faire des efforts non ? Alors il se lève, cligne des yeux, pour se réveiller, son envie de vomir persiste, mais il essaye de chasser l'idée, et se lance à la poursuite de l'enceinte.

Ai' chan ! Ai' chan ! Attends ..

Il la saisit par le bras cette femme à l'air interrogateur, qui a l'air satisfaite, mais un peu nerveuse, Papa, il va être Papa, et elle Maman, oui Maman, la mère de ton bébé, ta femme, tu veux l'aimer, mais tu ne peux pas. Le jeune homme sourit largement, et puis ... Merde. Euh. J'viens de voir l'action, c'pas beau à voir. Il vient de ... Hum. Comment dire. Euh Marcel, on a un p'tit problème, le Kiki' vient de dégueuler sur l'encloquée. Prend le relais, ça me dégoute.

Changement de narrateur ...

Bon. Alors. Le singe Jaune a donc lâché sur notre belle nippone son repas de midi, mélangé avec d'autres substances que nous allons vous épargner, quelle bonté hein. Le regard surpris, choqué, il ne se rend pas compte de c'qu'il a fait, puis rit, les dents serrées, et essaye de parler, bouche légèrement entrouverte.

J'ai serré les dents pour qu'on puisse dîner ça ce soir.

Et de se mettre à glousser, ce qui fait tomber un morceau de namagashi mâché sur les pieds de la bientôt mariée. C'qu'il est drôle le bonhomme, on vous l'avait dit hein.
Ailisha
    Le nez s'plisse, et plus généralement Ai' fait une drôle de gueule. C'moche à voir, j'vous l'assure.
    La lèvre inférieur qui se contorsionne comme pour signaler que ça la fait chier, et pas qu'un peu, et je vous parle même pas du bout de namagashi.

    « Rha! »

    Et de secouer le pied, nu le pied, elle se balade pas en zori par c'te saison faut pas croire, dans tout les sens.

    « Kuso... »

    C'était à elle d'avoir la gerbe, à elle d'avoir la gerbe de porter ce qui sera bientôt leur enfant, dans quelques mois.
    Ouais, son rôle à Ai c'était d'avoir la gerbe, pas de deviner ce que son fiancé avait manger au repas.

    Levé de menton digne, regard défiant les servantes qui regarde la scène, comme ébahit. Elle les aime bien les servantes, tous les jours ça lui rappelle comme elle a de la chance d'être née Ashikaga, de ne pas être juste une paysanne bonne à avoir de beaux cheveux & à faire le linge d'autrui. Juste bonne à se faire gerber dessus.
    Alors pour son public elle rigole.
    C'nerveux.
    Et ça cesse bien vite.

    « J'veux des namagashi en forme de coeur au mariage! Et rose! »

    C'était en exclusivité rien que pour vous, la phrase qui sert à rien.

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