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[RP]L'espiègle 4eme édition

--Yan
Enfin, après une nuit blanche, le journal d'opinion indépendant flamand était bouclé. Les yeux cernés, le nouveau rédacteur donna les exemplaires au petit vendeur qui s'empressa d'aller les distribuer sur la place public.

L'espiègle, demandez l'espiègle, On vous dit tout sur les FSF! Demandez l'espiègle!


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ÉDITORIAL

Nouveau rédacteur, nouvelle formule, l'Espiègle revient. Plutôt qu'un hebdomadaire, trop prenant et trop ambitieux peut être, le nouvel Espiègle sera mensuel. Nouvelle présentation aussi, pour ceux qui ne savent pas lire, l'apparition d'images pour commenter l'actualité. Ce mois ci, en réaction au dernier sondage sur les FSF, un gros dossier sur ce groupe. Nos journalistes sont allés, parfois au péril de leur vie,(ne vous pointez jamais à la forteresse sans invitation ndlr) enquêter sur les forces spéciales. Bien sur, vous trouverez aussi vos rubriques habituelles ainsi que,comme promis, le portrait du meilleur mineur. Bonne lecture.
Yan


DOSSIER SPÉCIAL FSF


Qui sont ces F.S.F.qui sifflent sur nos têtes?

Bandits notoires ou fiers soldats? Il ne passe pas un jour en Flandres sans que l'on parle, en bien comme en mal, des Forces Spéciales Flamandes. Les résultats du dernier sondage est une preuve que, quoi qu'on en pense, ils ne laissent pas indifférent, 50 personnes y ont répondu et 0% de sans opinion, ce qui constitue la meilleur participation jusqu'à présent (contre une petite trentaine en moyenne pour les précédents).

La seule armée efficace, le rempart des Flandres! 26%
Un outil utile et complémentaire de l'Ost! 18%
Un outil parfois utile, mais à double tranchant.18%
Une menace permanente pour la liberté des Flamands! 38%
Sans opinion 0%

On constate donc que si un grand nombre des personnes interrogées (62%) reconnaissent leur utilité, quelques uns s'en méfient (18%) et plus d'un tiers (38%) voudraient voir cette menace disparaître. Mais pourquoi foutent ils autant la trouille? serait on en droit de se demander. Serait-ce à cause de leur passé sulfureux ou du comportement de leur général, le bouillonnant Slamjack, Seigneur de Lys lez Lannoys, ou encore leur indépendance vis avis du pouvoir comtal? Les explications à ces craintes, fondées ou non, se trouvent en fait dans l'histoire de F.S.F. Nous sommes allé interroger le général pour nous plonger quelques années en arrière afin de mieux comprendre ce qui à créer la légende.
Nous sommes en 1456, Levan III de Normandie est Roy de France, Adrienne de Hoegarrden est Comtesse des Flandres, c'est l'été, il fait beau. La sécurité est assurée jusqu'ici par des groupes qui doivent agir comme des brigands. « Nos méthodes d'alors étaient simples et identiques à celles des brigands : racket et révolte. Dans les faits, rien ne différenciait un soldat d’un malfaiteur. » En Flandres, c'est le G.A.R.I.C. (Groupe d'Action Rapide Inter Casernes) qui s'y colle.« Des Grands Noms des Flandres faisaient partie de cette troupe d'élite : Guillaume de Jeneffe,  LouisHubert, Mormynette, Charlesdelatour, et j'en oublie! Votre Général, sergent de la cavalerie flamande, faisait lui aussi partie du Garic. »
Le Roy décide alors que les Comtés et Duchés du royaume peuvent lever des armées régulières. L'ost comtal tel que nous le connaissons aujourd'hui voit alors le jour et compte dans ses rangs un détachement mobilisé en permanence avec à sa tête un jeune major de cavalerie: Slamjack. « Alors que certains officiers en appelaient à des noms poétiques, comme "l'étoile du nord" ou "les lions rugissants", je préférai, de mon propre chef, baptiser mon armée « Forces Spéciales Flamandes ». C'est ce jour que les FSF naquirent. ». Commandées par « l’Enfant Terrible des Flandres », les F.S.F. assument toutes les missions que lui confient les autorités comtales qui disposaient « dès lors d’une armée stationnée en permanence sur le sol flamand et, dès qu’une mobilisation était ordonnée, tous les soldats du comté intégraient les forces spéciales flamandes, pour partir au combat. . »

« A l'époque de la création de cette armée permanente, j’étais probablement l’un des officiers les plus disponibles, expérimentés et dévoués. C'est sans doute ce qui entraina la décision comtale de me voir prendre la tête de cette armée. Mais j’étais surtout l’un des seuls à accepter le sacrifice qu’entraînait la fonction de commandeur. De toute façon, je n’étais motivé que par la guerre et je ne savais rien faire d’autre que me battre.

C’était aussi, pour le pouvoir comtal, une bonne manière de canaliser mon énergie au profit des Flandres. Je crois qu'ils se sont dit : "Pendant qu'il fait joujou avec son armée, il n'ira pas incendier les villages"... »
confie aussi le général.

C'est à cette époque aussi, que le fougueux Slamjack se distingue par quelques faits moins glorieux qui lui vaudront sa réputation. « Il faut reconnaître que j’étais également protégé par la hiérarchie militaire et une partie de la noblesse qui préféraient excuser les petits dérapages de leur commandeur, eu égard à son sacrifice pour le Comté et ses divers faits d’armes. » De là, l'amalgame se créer dans les esprits entre la bannière noir et son commandeur. « L’arrivée de Slamjack dans une ville était toujours source d’inquiétude pour les services d’ordre et la vue de la bannière noire des FSF y fut rapidement assimilée. La réputation de cette armée commença à sentir le soufre, au travers de plusieurs exactions... » . Malgré tout, la population continue à apprécier l'ost et les forces spéciales. « ...chaque Flamand avait au-moins un proche ou un parent ayant un jour porté les couleurs des Forces Spéciales. »

L'affaire Hollandaise

Bref, tout ce passe à peu près bien, jusqu'à la première crise sérieuse qui amènera la sécession avec l'ost et l'indépendance des F.S.F. Difficile de résumé en quelques lignes une affaire qui à elle seule mériterait un article entier, tant les sons de cloches diffèrent. Ce qui est sure, c'est que sous le règne de Sa Grandeur, le Comte Wuggalix, une campagne visant à répondre à des attaques hollandaises fut planifiée en concertation avec le comté d'Artois. Le plan était simple et audacieux. Les bourrins, armée artésienne que l'on peut comparer à nos forces spéciales, étaient chargés d'infiltrer le territoire batave et prendre par la révolte le château d'Amsterdam et le Comte Flamand devait lancer un ultimatum le soir-même pour que la ville d'Heusden soit rétrocédée, sous peine de voir les armées flamandes envahir, en commun avec celle de l'OST Artésien commandée par Mateu, la Hollande. Le Traité de Saint Nicolas, dict l'Alliance du Lion de Fer, servait de base à cette coopération.

Entretemps, des élections ont lieux dans les deux comtés et les couronnes changent de têtes. Ascalon et Florence la douce deviennent respectivement Comte des Flandres et Comtesse d'Artois. Les opérations militaires sont toutefois maintenues, l'ultimatum est envoyer à la Hollande et c'est là que ça dérape. Pour des raisons diplomatiques selon certains, carriéristes pour d'autres, Sa Grandeur Ascalon fait volte face dès le lendemain. Il ordonne aux troupes flamandes de cesser le combat et de revenir à la maison, ce qui mettait les bourrins en fâcheuse posture. En effet, en abandonnant la ville d'Heusden, les flamands privaient les bourrins, qui avaient renversé Amsterdam, de soutien. Ne voulant pas laisser leurs frères d'armes artésiens dan la mouise, une partie des soldats flamands, dont le capitaine Duncan de Clairambault, décidèrent de désobéir aux ordres, malgré les risques encourus . Les soldats rebelles, regroupés sous la bannière noire, furent privés de l'agrément comtal et livrés à eux même et beaucoup y laissèrent des plumes.

Autant vous dire que du côté artésien, ce revirement fut très mal accueillit, et il s'en fallut de peu que l'Artois ne déclare la guerre aux Flandres. Car là encore, suivant d'où vient le vent, on entend deux sons différents. Les traitres seraient au choix:
-Le Comte Ascalon qui aurait lâcher l'Artois et ses propres hommes et ce n'est que la bravoure des F.S.F. qui aurait évité le pire aux Flandres.
-Les F.S.F. qui en continuant le combat malgré les ordres du Comte, auraient gravement compromis la paix qui se négociait entre les Flandres et la Hollande.
Toujours est il que c'est suite à ces événements que les forces spéciales sont telles qu'on les connait aujourd'hui; une armée indépendante restant avant tout au service de son Comté, peut être que Slamjack devrait remercier Ascalon, après tout c'est un peu grâce... ou à cause de lui. Non?
En tous cas, on comprend mieux pourquoi les F.S.F. ont une dent contre lui et réciproquement.


Calais et Tournai

Deux autres « affaires » faisant polémique impique aussi les F.S.F. L'affaire de Calais, et celle de Tournai.
La première est encore une histoire de trahison entre les Flandres et l'Artois. Le Comte flamand de l'époque, Louis Alexandre de Clairambault, fait mine de vouloir aider nos alliés artésiens à reprendre Calais, alors ville franche, mais il s'arrange aussi avec le maire de la ville sous prétexte de l'aider également, pour faire entrer l'armée flamande dans la ville afin de la rallier aux Flandres. Sacré filou n'est il pas? L'Artois est furax, ce qui se comprend aisément, et une nouvelle menace plane sur les Flandres. C'est là qu'interviennent les FSF. Avec l'accord de sa maire, Léalie de Clairambault, ils permettent aux bourrins d'entrer dans Tournai pour avoir un moyen de pression sur le Comte félon et entamer des négociations pour que Calais soit rendu et éviter une guerre. « L’armée FSF est allée soutenir les Artésiens lors de la reprise de calais et les choses sont rentrées dans l’ordre par la suite, sans conséquences fâcheuses pour les Flandres. » Nous dira Duncan de Clairambault. « Les FSF qui avaient connu une cuisante défaite en Hollande voulait se refaire la cerise et allié des Bourrins ils mirent le siège devant Calais, faisant couler le sang flamand par ce fait. »précise Ascalon. Encore une fois, deux versions s'opposent sur l'action des F.S.F. mais que valait il mieux? Quelques égratignures qui feront de belles cicatrices ou un carnage? À noter que Louis Alexandre fut destitué et renié par se famille.

La prise de Tournai fait suite à une demande insatisfaite des F.S.F. de leur restituer une somme d'écus prise par l'ost flamand, agissant ou non, là encore allez démêler le vrai du faut dans ce sac de nœud, sous ordres du Comte Pinolebouru alors en exercice. Toujours est il que sous prétexte qu'une partie de ce pécule est le résultat d'un pillage de la ville de Rouen auquel aurait participer un membre des forces spéciales, ce qu'ils ne nient pas, le Comte s'obstine. Les F.S.F. ne décolèrent pas et c'est la nouvelle Comtesse, Xiangying qui en fait les frais. La ville n'aura pas à souffrir de cette prise, aucun sang ne sera verser dans cette affaire, seule la Comtesse en sera quitte pour une bonne frousse. Ah si cela vaudra tout de même au général Slamjack et à son colonel Duncan de paraître devant le tribunal héraldique et d'y être destituer. Cet épisode aura au moins l'avantage de mettre en lumière la menace que peuvent représenter ces guerriers lorsque leurs intérêts sont menacés.

Mais le actions des F.S.F. ne se limitent pas à ces trois affaires. Ils ont maintes fois prouver leur attachement au comté effectuant des missions pour son compte, servant parfois de MA , d'escorte, ou d'armée complémentaire à l'ost. Leur intervention récente dans les incidents de Dunkerque nous prouve, si besoin en était, qu'ils sont indispensables dans le dispositif de sécurité du Comté. Mais alors qu'est qui les rend si terrible? Leur sale caractère? Beaucoup d'entre eux sont très aimables, courtois, dévoués, Le Chancelier Guichard d'Assault a même reçu le gramy's du plus gentil flamand. Alors quoi? Leur indépendance? Voici un extrait de leur charte qui peut nous permettre de nous aider.
Du Rôle des Forces Spéciales Flamandes



Article 19
Les Forces Spéciales Flamandes constituent une Compagnie Franche indépendante du Conseil Comtal élu par le peuple.

Article 20
Les Forces Spéciales Flamandes ont pour activité principale la défense des intérêts de la nation flamande. Elles y contribuent en menant des missions de renseignement et de surveillance mais aussi en effectuant des missions opérationnelles de différents types : protection rapprochée, transport de fonds, sécurité événementielle, contrôle des frontières.

Article 21
Les Forces Spéciales Flamandes s’octroient la possibilité d’effectuer toutes autres actions, utiles à la collectivité ou répondant à des demandes individuelles, en vue de financer ses activités.


Les intérêts de la nation flamande... Donc tant que la vision qu'a le haut commandement de ces mercenaires des intérêts de la nation est le même que celui du Comte et de son conseil, pas de mouron à se faire.
Donc si ce n'est, ni leur fichu caractère, ni leur indépendance, il ne reste que... le Seigneur de Lys lez Lannoy, le baron noir, l'enfant terrible des Flandres, le sanguinaire, Slamjack et son passé mouvementé. Quoi que le présent ne soit pas tout à fait des plus calmes non plus. Nous sommes donc aller lui poser quelques questions et, croyez le ou non, il a bien voulu nous répondre.

Entrevue avec le Seigneur de Lys lez Lannoy


Yan: Tout d'abord, un peu d'histoire, comment sont nées les Forces Spéciales?

Slamjack: Les Forces Spéciales Flamandes sont nées à l’époque où le Roy a autorisé la levée d’armées. Le Comté de Flandres, alors riche et prestigieux, a souhaité se doter d’une armée [ig] permanente, sous l’autorité de l’Ost flamand. En cas de menace, tous les soldats comtaux intégraient cette légion mobile pour partir au combat. Cette armée se nommait FSF – Forces Spéciales Flamandes, et j’en étais le Commandeur, sur décision de l’Etat-major de l’Ost comtal. Les FSF n’étaient rien de moins que le bras armé du Comté et composé des soldats de l’OST.

Y:Vous étiez donc une armée comtale avant d’être une armée indépendante ?

S:Tout à fait. Les nouveaux Flamands ont parfois du mal à concevoir que les Forces Spéciales Flamandes ne sont pas nées indépendantes : elles le sont devenues. A l’origine, les FSF étaient dirigées par le Capitaine de l’OST et répondaient aux ordres du Comte des Flandres. Tout soldat de l’OST comtal « devenait FSF » dès qu’il partait en mission.

Y: Qu'est ce qui a provoqué la cession avec l'ost?

S:La Sécession ne s’est pas décidée, elle s’est faite toute seule, par la force des choses. Cela s’est produit lors de la Campagne Hollandaise (j’y reviendrai). Pour faire court : les Flandres et l’Artois venaient d’entrer en guerre contre la Hollande, mais le nouveau Comte flamand (Ascalon) a ordonné à l’Ost flamand, réuni au sein des Forces Spéciales, de cesser les hostilités et de revenir en Flandres. Une partie des soldats comtaux a obéi et est rentrée au pays. Une autre partie a désobéi et a poursuivi le combat en Hollande. Les premiers sont restés au sein de l’OST flamand, les autres ont démissionné et sont devenus les FSF. Les membres des Forces Spéciales Flamandes sont d’anciens soldats comtaux qui ont, un jour, désobéi au Comte des Flandres.

Y: Alors, expliquez-nous cette désobéissance. Dites-nous en davantage sur la Campagne Hollandaise ?

S: Je ne reviendrai pas sur les prémices de cette guerre mais vous devez savoir qu’à l’époque, au travers des excellentes relations que nouaient nos dirigeants respectifs, les Comtés d’Artois et de Flandres étaient des alliés, riches et puissants. Et un plan d’attaque de la Hollande est né : les Artésiens, infiltrés dans la capitale batave, devaient faire tomber Amsterdam, suite à quoi les Flamands devaient attaquer la ville frontalière d’Heusden. Même si cela s’est fait dans le dos de certains (les pacifistes pro hollandais), je tiens à souligner qu’il s’agissait d’une décision comtale et qu’il ne nous appartenait pas, en tant que soldats, de discuter les ordres, surtout que rien ne nous liait aux Hollandais. Juste après le début des hostilités, un événement imprévisible vint gâcher le plan : le Comte Wuggalix, qui avait planifié l’opération, ne fut pas réélu, et c’est Ascalon qui fut élu Comte des Flandres. Dans le même temps, Amsterdam venait de tomber et l’ensemble des troupes hollandaises convergea vers la capitale pour prendre les soldats artésiens en tenaille. C’est à cet instant que l’armée flamande devait attaquer Heusden, pour faire diversion, diviser les forces hollandaises et assurer le retour des soldats artésiens. Mais le nouveau Comte des Flandres s’y opposa (après avoir d’abord confirmé la déclaration de guerre) et ordonna le retour des troupes flamandes. Ce à quoi nous avons désobéi : abandonner nos alliés, les soldats artésiens, en Hollande, c’était déshonorer les Flandres. Nous nous étions engagés et nous avons décidé de respecter notre parole, en continuant le combat, faisant fi des ordres du Comte des Flandres. C’était un dilemme et je n’en ai personnellement jamais voulu à ceux qui avaient préféré obéir. Il fallait prendre une décision, chacun l’a prise en son âme et conscience.

Y: En ayant désobéi au Chef de l’armée flamande, le Comte des Flandres en personne, comment êtes-vous parvenus à avoir le droit d’être à la tête d’une troupe militaire indépendante stationnée sur le territoire flamand ?

S: [sourire]. En faisant de la politique. J’y reviendrai. Vous devez savoir que durant cette Campagne Hollandaise, un esprit de corps est né. Regroupés sous la bannière FSF, les soldats comtaux désobéissants ont combattu au péril de tout ce qu’ils possédaient en Flandres. Car le pire nous attendait à notre retour et nous le savions. Nous avons d’emblée décidé de rester unis, de nous serrer les coudes : nous avons construit une forteresse et nous avons discuté de notre avenir en Flandres, lequel était fameusement compromis. Face à l’adversité, nous avons décidé de monter au créneau : c’est pourquoi nous sommes entrés en politique.

Y:Les FSF étaient donc une armée avant d’être un mouvement politique ?

S:En effet. Nos détracteurs aiment nous qualifier de groupuscule politico-militaire mais il n’en est rien. Nous sommes une armée indépendante, une compagnie franche comme il en existe partout en France. Et si nous avons du faire de la politique, c’était uniquement pour nous protéger, pour assurer notre subsistance en Flandres, à une époque où le Comte lui-même ne voulait rien de moins que notre disparition. Nous sommes sortis victorieux des procès en Haute Trahison et aucune mesure discriminatoire ne put être entreprise contre nous, puisque nous avions notre mot à dire au Conseil Comtal et au Parlement, où nous avons pu donner notre version des faits. De notre passage en politique, durant deux mandats seulement, est né le fameux Opus 6 du code militaire qui reconnaît les Forces Spéciales Flamandes et leur octroie des droits et privilèges.

Y: Certains voient dans le parti Fédé l'organe politique des FSF. Seriez vous une force politique avant d'être une force militaire?

S: Il n’y a jamais eu de parti politique FSF, juste une liste comtale. Le temps d’acquérir notre indépendance. Mais certains de mes compagnons d’armes ont des ambitions politiques et cela, nul ne peut leur interdire : faire de la politique, c’est aussi rendre service à son Comté. Et si les membres des FSF plébiscitent actuellement la Fédé, cela ne démontre en rien un quelconque lien de connivence entre les deux communautés. Je vous rappelle que leur programme est le seul à ne pas s’opposer au maintien des Forces Spéciales ! Il me semble donc logique d’y retrouver des membres FSF, qui se sentent proches des idées de la Fédé. Je n’ai, personnellement, aucune influence sur la Fédé, qui est un parti politique totalement indépendant des FSF. Que l’on observe, à la forteresse, les allées et venues de partisans de la Fédé n’a rien d’anormal ! On y retrouve également des partisans de LEO et de PAF. La différence avec les gars de la Fédé, c’est qu’ils viennent à visage découvert et continuent d’assumer leur position plutôt pro FSF. Parce que se priver d’une communauté dévouée, dynamique, compétente et disponible, telle que les FSF, c’est se priver d’une facilité. J’en profite pour dire que le jour où un parti politique se sentira à nouveau investi d’une mission d’élimination des FSF, nous reprendrons les armes… politiques.

Y: Les Forces Spéciales Flamandes ont quand même quelques belles exactions à leur tableau de chasse, vous pouvez nous en dire plus ?

S: [rire] Elles datent surtout de l’époque où les Forces Spéciales étaient toujours attachées à l’Ost comtal, c’est ça le comble ! Quand la bannière noire arrivait dans une ville, c’est de moi qu’on avait peur, pas des FSF ! L’amalgame vient de là. Et c’est de ma faute. J’étais le Commandeur d’une armée comtale et je bénéficiais d’une immunité judiciaire. J’avais déjà un casier gros comme ça et le fait d’être intouchable ne m’a pas calmé, au contraire. Ainsi, je me promenais librement avec mon armée sur tout le territoire flamand et, vous savez que j’ai le sang chaud, je n’hésitais pas à l’utiliser à mauvais escient. Donc, avant même La Sécession, les Forces Spéciales Flamandes divisaient déjà l’Opinion publique. J’étais néanmoins protégé par le pouvoir comtal qui excusait mes petits dérapages, au motif que j’étais le chien de garde des Flandres : un élément dévoué, efficace et disponible dont il eut été dommage de se priver pour quelques menus délits.

Y: Vous avez quelques exemples à nous donner ?

S: [signe de dépit, comme s’il y en avait trop] Le premier affranchissement de Tournai, sous Doudou, lorsque le Comte critiqua les Forces Spéciales – et l’Ost flamand dont j’étais le Capitaine, ce à quoi je répliquai par une insulte. Ensuite, le jeu de celui qui a la plus grosse et affranchissement de Tournai par moi, tout seul. Un bras de fer entre le pouvoir comtal et son propre bras armé, qui se régla à l’amiable. Il y a aussi eu divers incendies, et notamment des taudis à Gand et Anvers, parmi lesquels les baraquements… de la Maréchaussée. L’assassinat du populiste brugeois Zorg69. Plus deux, peut-être trois pèquenauds dont personne ne se souvient. Et quelques bavures comme dans toutes les armées du monde ! Mais tout cela date d’avant la Sécession, n’a rien à voir avec les Forces Spéciales actuelles : le seul élément commun c’est moi. Lors de notre Indépendance, j’ai d’ailleurs personnellement hésité à conserver ce nom, ce sigle FSF, auquel étaient liées tant d’atrocités. Mais mes compagnons d’armes ont massivement voté pour qu’on garde ce nom. La mauvaise réputation des Forces Spéciales est essentiellement liée à la mienne, laquelle découle directement de tout ce que j’ai pu faire avant la Sécession.

Y: Après votre Indépendance non plus, il n’y a pas que des bonnes actions, si on en croit vos détracteurs. Quelle est votre version sur la Prise de Calais et le second Affranchissement de Tournai ?

S: La Prise de Calais est la réponse à la Campagne Hollandaise, fomentée par ceux qui s’étaient sentis grugés. Vous devez savoir qu’à cette époque, Paris était prêt à offrir une Baronnie en Ile-de-France à celui qui botterait le cul des Artésiens. Et cela intéressait plus d’un opportuniste flamand, parmi lesquels mon propre filleul, Louis-Alexandre de Clairambault. Suite à la Hollande, les relations entre nos Comtés n’étaient plus vraiment cordiales, l’Artois s’étant senti trahi par le pouvoir comtal flamand et certains en appelaient à la vengeance. Seuls les membres des FSF étaient encore bien vus, notamment des Bourrins de Cambrai, une communauté influente et très présente dans les institutions artésiennes, avec lesquels nous entretenons des relations quasi fraternelles. Au motif que la population calaisienne était persécutée par le pouvoir artésien, le Comte des Flandres ordonna à son Ost d’assiéger la ville de Calais. La guerre était déclarée et les Flandres n’avaient aucune chance face à ce Comté puissamment armé, d’autant que les Forces Spéciales déclaraient leur neutralité dans ce conflit. Afin d’éviter l’assaut artésien, nous avons mené les négociations. Cela va en choquer plus d’un mais, en résumé, nous avons laissé Tournai en gage à l’armée artésienne pendant que nous les aidions à récupérer Calais. C’était la condition pour que l’Artois n’envahisse pas les Flandres. Je vous rappelle que leur armée était particulièrement vindicative à l’égard des Flamandes depuis la Hollande. Le conflit prit fin, sans effusion de sang, grâce à nous. Il faut savoir qu’aux Forces Spéciales Flamandes, nous avons une doctrine : la fin justifie les moyens.

Ce principe est encore plus vrai dans l’affaire dite de l’Affranchissement de Tournai, le second, tout récent. Vous aurez remarqué, et vos lecteurs encore plus, que les Forces Spéciales Flamandes ne sont pas aimées. La plupart ne sait même pas pourquoi et ne fait que suivre une vieille rancune qu’éprouvent encore certains à notre égard. Un jour, quatre Flamands (dont 2 FSF) ont été rackettés, en territoire artésien, par des soldats flamands. D’après les uns, c’était un ordre comtal (Pinolebouru), d’après les autres, une bavure. Ces cinq malfrats ont été condamnés par l’Artois. Jamais ils ne purent démontrés qu’ils étaient en mission commandée par les Flandres. Nous autres, FSF, nous sommes sentis trahis : ce brigandage visait clairement deux de nos guerriers. Alors que nos relations avec l’OST commençaient à devenir cordiales, ce méfait réduisait tous nos efforts mutuels à néant. Notre réaction fut de demander au pouvoir comtal flamand de sanctionner ces cinq soldats-brigands (en les virant de l’Ost, en appliquant la condamnation artésienne et en exigeant la restitution du butin). Ce que la Comtesse (Xiangying) refusa. Pour mettre la pression, les Forces Spéciales ont pris Tournai en otage. Nous n’avons pas récupéré le butin mais les cinq malfrats ont été sanctionnés comme il se doit et ne font plus partie de l’armée. Si le pouvoir comtal flamand avait rendu la Justice dès le début, nous n’aurions pas du hausser le ton.


Y: Et des bonnes actions, vous en avez ?

S: J’estime que notre intervention dans l’affaire de Calais fait partie de nos bonnes actions : nous avons évité une guerre avec l’Artois qui aurait engendré d’inéluctables morts et, très probablement, la disparition des Flandres. Cette affaire démontre la nécessité d’avoir, sur le territoire flamand, un contre-pouvoir militaire indépendant du pouvoir comtal. Lors du siège du Château administratif de Bruges par des miliciens aux ordres de Sheila, notre forteresse a servi de centre de crise et nous avons collaboré avec l’Ost pour reprendre le contrôle. Une autre bonne action fut l’escorte de l’Archevêque de Malines à travers un Artois en guerre contre le Domaine Royal et en discorde avec l’Eglise Aristotélicienne. Ce n’était pas gagné. Nous veillons aussi à la Grandeur des Flandres et c’est pourquoi nous avons construit le premier navire battant pavillon flamand et avons porté nos couleurs jusqu’en terre anglaise, permettant à nos compatriotes de traverser la Manche à moindre prix, voire gratuitement. Nous menons régulièrement des missions militaires avec nos camarades de l’Ost comtal, prenant leur suite lorsque c’est nécessaire. Le tout, gratuitement. On a beau dire mais, grâce à nous, les Flandres disposent d’une armée permanente sans que cela ne lui coûte le moindre écu. Enfin, par voie terrestre ou maritime, nous menons de fréquentes missions commerciales à la demande du Comté ou des Municipalités. Toujours bénévolement. Enfin, notre investissement quotidien dans toutes les Institutions flamandes n’est plus à démontrer. D’autant que Nous, nous ne le faisons pas pour gagner un grade, un titre ou une couronne.

Y: Vos détracteurs disent: «Slam ... a cherché (et réussi) à contrôler tous les groupes dépendant du comté: le parlement, chefs de port, chancellerie, prévosté et parfois l'ost. Cet entrisme a permis de "récompenser" et donc de fidéliser des membres. »
Votre avis? Foutaises, coïncidences ou plan machiavélique pour vous emparer du pouvoir?

S: Je vais vous décevoir, il n’existe pas. Il faut que les Flamands cessent d’écouter ce qu’on leur dit, cessent de regarder ce qu’on leur montre et cessent de croire ce qu’on leur prétend. Qu’ils commencent à entendre, à voir et à réfléchir. Nous n’empêchons rien de bien, nous ne faisons rien de mal. Notre seul malheur est d’exister. Certains voudraient que nous disparaissions des Flandres. Mais pourquoi ? Qui gêne-t-on ? Qui dérange-t-on ? Nous avons le droit de vivre comme n’importe quel Flamand. Le seul tort des FSF est d’avoir, un jour, ouvert les yeux sur les dangers du pouvoir comtal unique. Et de continuer à ouvrir les yeux de nos compatriotes sur toutes les dérives politicardes et les magouilles commerciales. Voilà ce qu’on nous reproche. Les membres des Forces Spéciales Flamandes, ceux qui en faisaient partie et ceux qui nous rejoignent, sont des Flamands dévoués et compétents, qui souhaitent simplement se rendre utile à leur communauté, en toute indépendance. Il est logique qu’on les retrouve à des fonctions diverses. Analysez la population active en Flandres et regardez quel pourcentage est membre des FSF. Reportez ce pourcentage dans toutes les Institutions et vous verrez qu’il est le même. Les plus grands opposants aux Forces Spéciales ne sont qu’une poignée. Et Notre Histoire démontre qu’ils ont des raisons de nous en vouloir. Mais ce n’est que de la rancune du passé. Nous ne recherchons ni le Pouvoir, ni la Mainmise. Si nous avions voulu conquérir les Flandres, prendre le Château ou piller les Municipalités, il y a longtemps que nous l’aurions fait ! Plus d’une fois, nous en avons eu les moyens. Ceux qui y croient encore font fausse route. La meilleure preuve est le nombre de nos anciens opposants qui finissent pas nous rejoindre. Ceux-là ont ouvert les yeux. Et comme je fais confiance aux Flamands, je sais qu’ils finiront tous, un jour ou l’autre, par ouvrir les yeux. Nos rangs ne désempliront donc jamais.

Que l'on considère qu'ils aient bien fait ou mal agit, ils étaient présent dans les moments clés. Notre article n'a pas pour but de vous les faire aimer ou détester, mais, à travers leur histoire et les mots de leur fondateur , des quelques membres qui ont bien voulu répondre à nos questions et de leurs opposants, tenter d'en savoir un peu plus sur ces hommes et ces femmes qui forment ce corps d'élite. Ce ne sont pas des anges, loin s'en faut, ce sont avant tous des guerriers et comme tels, ils sont vindicatifs, bagarreurs, pugnaces, va-t-en-guerre, irascibles, prompt, renfrognés etc...
Que nous les aimions, ou que nous les détestions, il faut bien le reconnaître, les F.S.F. font partie de l'histoire des Flandres.

Cependant, si vous voyez encore les F.S.F. comme de dangereux malfaisants, voila qui pourrait vous faire changer d'avis.
--Yan
Citation:
Politique

Depuis quelques jours, nous avons un nouveau conseil, plein de promesses dans tous les sens du termes. Si l'élection de la Comtesse fut rapide, les premières démissions aussi, la première motivées par un engagement, la seconde par un désengagement! Si son allié le plus fidèle lâche notre Comtesse dès les premiers jours ça promet pour la suite.
Enfin souhaitons tout nos vœux de réussite à ce conseil.

Faits divers

Beaucoup de choses ont été dite sur la prise de Dunkerque. Beaucoup d'accusations de reproches, souvent infondés. Bref un joli n'importe quoi. Afin de mieux comprendre le faits, nous avons retracer leur chronologie.

Fin février:
La sinistre bande des « robins des beets »,après s'être fait oublier quelques temps, se font repérer aux alentours de Dunkerque. Un détachement de l'ost, commandé par le major Blanche, prend place aux portes de la ville le 23.

Entre le 23 Février et le 22 Mars, les brigands se tiennent relativement tranquilles. Les deux membres les plus virulents de cette bande, Meek et Biloute, ne pouvant résister à leurs instincts les plus viles, commettent quelques attaques sur les routes.

Mars:
Le 22
Le détachement de l'ost se fait sournoisement attaquer par les manants. Malgré une défense héroïque, l'ost en sous-nombre est défaite. Le major Blanche fut grièvement blessée durant les combats.
Suite à cette agression odieuse, les FSF sont mobilisés et se regroupent sur Bruges.
Le 27
Élections du nouveau conseil.
Le 28
Les choses se précisent. Les malfrats se regroupent dans la campagne dunkerquoise et consigne est donnée par la maréchaussée aux voyageurs d'éviter de prendre la route. En dépit de cette alerte, les crapules tentent honteusement de s'en prendre au couple de Dampierre. Les deux valeureux flamands, dans une courageuse lutte pour la défense de leurs biens, repoussent avec panache les malandrins.
La mairie de Dunkerque s'organise et renforce les défenses de la ville,

Avril

Le 1er
Nomination du nouveau prévôt. Julien prend la succession d'Eloelo et hérite du bébé.
Le 6
La bourgmestre de Dunkerque ne parvient pas à embaucher assez de miliciens. Les gredins profitent ignominieusement de cette faiblesse pour prendre la mairie. Aussitôt la maréchaussée, par le biais de l'intrépide chef de brigade Fannaick, organise une contre révolte pour chasser les pillards.
Les vaillants FSF viennent au secours de la population.
Le 10
Après plusieurs tentatives, un groupe de nombreux dunkerquois, aidés par de courageux flamands venus de tout le Comté, avec à leur tête Sa Seigneurie Argael Devirieux, reprennent le contrôle de la mairie. Le Fier, assurera la régence aux commandes de la mairie en attendant les prochaines élections.
Les criminels seront poursuivis par les FSF et par l'ost. Si certains seront repris, d'autres réussirons à échapper à nos glorieux soldats et se réfugier en Artois pensant ainsi se soustraire à la justice flamande.
Les vrais coupables, dans cette sombre affaire, ont été punis par la justice flamande. La prévoyance de la Bourgmestre, Maeva Woodland, a évité de lourdes pertes financières à la ville. La solidarité flamande a permis que l'ordre soit rétabli. Il y a bien des leçons à retirer de ce malheureux concours de circonstances que de reproches à faire à ceux qui ont fait ce qu'ils pensaient juste.




Religion

Les Flandres souffriraient elles d'une crise de foi? Allons nous voir un plan de remplissage des églises, comme il à été fait pour les mines?
Lorsque l'on voit comment s'adressent certains aristotéliciens aux membres de notre clergé, on se demande parfois si le sans nom n'est pas venu faire un petit tour dans les parages. Nous ne parlerons même pas de l'enthousiasme débordant qu'a suscité l'appel à la croisade. Et que dire des baptêmes qui n'ont pour but que de pouvoir faire un beau mariage. On se fait beau, on invite toute la famille et les amis, on récite son credo et on donne rendez-vous à tous le monde dans un mois pour le mariage. Mais la foi dans tout ça? On peu douter qu'elle soit la réelle motivation de ces fidèles et que si le baptême n'était pas une condition pour le mariage, beaucoup s'en passeraient.
Il est tout de même heureux de constater que des hommes, et des femmes s'investissent dans cette voie et, sans pour autant renoncer à une vie de famille, ils nous apportent régulièrement la parole divine et les préceptes d'Aristote. Maryse d'Assault, Gabriel Woodland, Astrid Maledent de Faytiat... sont des noms qui, j'espère, vous disent quelque chose. Sans oublier l'archidiacre, Beeky Maledent de Faytiat qu'on ne présente plus. Cependant, ils sont moins nombreux quand il s'agit de tout abandonner pour ne se consacrer uniquement à l'église. Ne me dites pas que l'église devrait faire des campagnes de recrutement telle que le font l'ost et la maréchaussée. Mais dans quel monde on vie ma p'tite dame, j'vous l'demande.


Who's Who

A l'honneur ce mois ci le meilleur mineur des Flandres.
avant de vous présenter le père Luciobello, un petit mot de notre ancienne CAM.



Flamandes, Flamands,

Le nouveau rédacteur en chef de l’Espiègle m’offre ici l’occasion de remercier tous les participants au concours du Meilleur Mineur des Flandres, qui s’est déroulé la première quinzaine du mois de mai dernier.

Merci donc à tous ces courageux mineurs, j’ai nommé Damoiselle Richilde, Père LucioBello, Dame Hidasta, Sieur Willibert, Dame Cerridween, Sieur Totort, Sieur Kolopi4, Damoiselle Cassandra_Louna, ainsi que le valet de sa Grandeur Skal de Mirolis, Comte de Douai et le laquais du Seigneur Eloelo D’Assebroek.

Merci également à ceux qui se sont proposés spontanément pour être nos généreux donateurs : Demoiselle Astrid, Dame Hidasta, Sieur Willibert et le Père LucioBello.

Bien sûr, je tiens également à adresser toutes mes félicitations à l’heureux gagnant, le Père LucioBello, nommé Meilleur Mineur des Flandres à l'issu du tirage au sort, suite à ses 14 jours consécutifs de travail acharné au fond de la mine.

Pour conclure, j’espère que d’autres concours de ce genre auront lieu afin de récompenser comme il se doit le travail des mineurs Flamands, pilliers de notre économie.

Pour les Flandres, pour les Mines !

Eilhin, Cam des Flandres.



Yan: Père Luciobello,
Notre CAM souhaitait voir le lauréat de son concours avoir un article dans nos pages. Le journal tenant ses engagements, je viens donc vous trouver afin d'en savoir plus sur vous.
Pourriez vous en quelques mots, résumer votre parcours?

LuciobelloJe comprends là.. mon parcours religieux. Si ce n'est pas le cas, demandez-le moi, je modifierais.

Escorté de nuit à Bruges dès ma naissance dans le plus grand secret; le clergé de Bruges me recueille et me fait grandir.
En âge de sortir, c'est tout naturellement l'envie de servir l'église qui se fait la plus intense, et me voilà très vite baptisé à Bruges, de parrain et marraine brugeoise.
Très vite, je passe ma licence theologique, etudie le droit local, royal ainsi que ses lois, pour tout savoir de la vie civile.
Je suis pris sous l'aile de LA voix de l'église en Flandres à cette éopque, Feu Monseigneur Thibaud;
il m'a formé au dogme pointu dans l'excellence et le verbe éloquent; m'a donné l'envie de m'engager plus tard dans la nonciature apostolique.

J'apprécie la compagnie féminine et j'ai même aimé secrètement l'une d'entre elles sans jamais pouvoir lui dire, afin de ne point la faire souffrir.
Je m'engage très vite dans l'OST car je sais que le jour où je serais prêtre Aristotélicien; je m'engagerais pour la vie et ne pourrait plus porter d'armes.
Le jour vint ou les larmes sortirent enfin de mon corps; moi le jeune turbulent et soldat endurci par la vie, car je dois rendre les armes !
Je suis nommé diacre à Tournai, l'archevêque de la province de Reims est catégorique, pas d'armes au clergé, même pour un laïc !

Je rends les armes et suis inconsolable, j'efface totalement mes envies de femmes et de future vie de père pour me tourner vers Dieu.
Je suis alors pressenti en Artois.. mais un évènement terrifiant survint..
mon nouvel ami et frère religieux Akela tombait sous le charme d'une blonde quelques jours avant son ordination et nomination à la paroisse de Bruges.. son esprit ne s'en remis point et il donna fin à ses jours plutôt que de vivre enfermer dans un choix : l'amour ou l'église !

Brugeois de coeur, j'accepte d'être nommé à Bruges dans une émotion indescriptible, je pense parfois à Akela, ce qui me renforce ma volonté.
Le nouvel archevêque Tibère arrive en Flandres; il célèbre mon ordination et me sacre prêtre de l'église Aristotélicienne;
le lendemain, je décide de devenir érudit, afin de pouvoir apporter Boulasse à Bruges, je suis curé.
Entre temps, je passe mon diplôme de professeur ecclésiastique et suis nommé Professeur en théologie au séminaire primaire de Reims;
pour assister le père Yut, frère Aristotélicien de l'artois, j'honore alors ma promesse de travailler pour lui; il me nommera ensuite sous-recteur du même séminaire.
Enfin, je passe mon cursus de diplomatie religieuse et suis nommé à Rome Nonce apostolique de Flandres.


Y: Qu'est ce qui vous a motivé à participer à ce concours, Les récompenses?
N'est ce pas pêché d'orgueil pour un homme d'église de se mettre ainsi en avant?

L: Je suis un disciple d'Aristote, et j'ai appris tous ces préceptes.
Il dit notamment que tout humain doit participer à la vie de sa cité; et ne pas vivre en ermite, le prêtre n'échappe pas à la règle.
Quand le temps me le permet, et après les affaires courantes réglées à mes diocèses, je participe souvent à l'élaboration de programmes comtaux.
Quand je trouve bonne une idée proposée en gargote, pour le bien de tous; je la soutiens et y participe, c'est montrer l'exemple qui m'a poussé.

Si j'enseigne l'amitié et le don de soi de façon théorique dans les diocèses, il convient de l'appliquer du mieux possible en pratique Smile

Nul orgueil dans cette démarche voyez-bous, j'ai même proposé un lot de récompense au vainqueur si cela était un autre.
Mais en fait, le Très Haut m'a choisi comme vainqueur; il ne laisse rien au hasard ! J'y vois donc un signe du destin.
Le Très haut, par ce geste, m'invite et m'encourage à continuer à le servir du mieux possible, il sent comme j'en ai peine au quotidien;
la jeunesse de Flandres a besoin de modèles dans ce comté qui tombe, qui glisse lentement vers la faillite et l'égoïsme;
Le très haut l'invite à suivre un modèle qui prône l'entraide et le don à son comté, ce qui permettra de le maintenir à flots.


Y: Que diriez vous aux flamands afin qu'ils suivent votre exemple?

L: Je dirais aux flamands ceci : Le destin des Flandres est incertain et entre vos mains, il a plus que jamais besoin de vous !
L'acédie de certains à ignorer ses problèmes et l'envie des autres à tout vouloir trop vite conduit à sa perte actuellement;
l'investissement et le don de soi de la plupart d'entre nous nous permettront de le remonter sans peine.

"Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre."
Pour cela, nul besoin de milliers d'écus, nul besoin de produire aveuglement plus que ce dont nous avons besoin;
au contraire en servant notre comté, remplissant ses mines, son OST, sa maréechaussée, son clergé, ses conseils municipaux et comtaux;
on rend les autres heureux, ce qui nous rend heureux nous-même.

Aussi, l'autre.. aussi différent de nous soit-il n'est pas un opposant, adversaire, ennemi, mais un frère Aristotélicien vous apportant autre compétence et connaissance que la notre, il nous enrichit;
"Aimez-vous les uns les autres".. "Nom de D..." !



Ce qui est certain, c'est que notre ancienne CAM ne ménageait pas ses efforts pour remplir les mines.


Cuisine

Il fut un temps où à Bruges les poulpes volaient bas. Nous avons donc mit cette animal à l'honneur.

Ingrédients Poulpe en daube :

Pour 4 Personnes :
- 1 poulpe
- 10 tomates
- 2 carottes
- 100 g de champignons de Paris
- 100g de lardons
- 1 branche de céleri
- 2 branches de fenouil
- olives vertes ou noires dénoyautées
- 3 cuillères de farine
- 2 verres de vin rouge
- un morceau de peau d'orange
- 1 citron
- 2 gousses d'ail
- 2 oignons
- thym et laurier
- sel, poivre


Préparation Poulpe en daube :

Préparation : 1 heure. Cuisson : 2heures.
Préparer le poulpe : le faire dégorger à l'eau froide vinaigrée pendant 1 heure.
Puis taper sur sa chair pour l'attendrir et enlever la tête.
Couper les tentacules et le corps en morceaux et les faire blanchir dans l'eau bouillante 5 mn.
Faire revenir oignons, tomates, carottes coupées en rondelles, ail et lardons dans de l'huile d'olive.
Ajouter les morceaux de poulpe, le céleri, le fenouil, les olives, la peau d'orange et le citron coupé en deux. Ajouter le thym, le laurier, le sel et le poivre.
Lier la sauce avec un peu de farine. Arroser d'un verre de vin et porter à ébullition.
Ajouter les champignons et un autre verre de vin et prolonger la cuisson jusqu'à ce que le poulpe soit tendre et la sauce un peu épaisse.


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Résultats des Grammy's

Le plus beau garçon
1) Blacky
2) Pino
3) Skal

La plus jolie fille :
1) Blanche
2) Rosa
3) Zélie Jeanne

Le meilleur parti :
1) Rosa
2) Adrienne
3) Gabriel

Le plus drôle :
1) SlyStaline
2) Giovani et Nevgerel

Le plus grand dragueur :
1) Radek
2) Pino
3) Klesiange

Le plus gentil :
1) Guichard
2) Maryse
3) Blanche

Le plus inutile :
1) Doudou
2) Toffie
3) Klesiange

Le plus nais :
1) Joie
2) Richilde
3) Krystel

Le plus alcoolique :
1) Pino
2) Rosa
3) Montagisse

Le plus bisounours :
1) Slamjack
2) Joie
3) Blanche

Merci à Blanche et Pino et rendez vous l'an prochain


Justice.
De nouvelles condamnations ont vu le jour. Plutôt qu'une amende bête et méchante, les coupables sont envoyés dans les mines.


Et comme d'habitude, comme s'il n'avait pas assez des boulets, l'ancien président du parlement peut compter sur la cavalerie "antislamjack" pour lui trouver de l'occupation. Vous reconnaitrez à sa tête Ascalon, suivit du couple Argael/Adrienne.

Eilhin
De bon matin, notre rouquine Tournaisienne arpente les ruelles encore calmes lorsqu'elle entend un jeune garçon, vendant l'Espiègle.
Eilhin lui donne alors une pièce, puis elle s'eloigne en commençant sa lecture.

Toutes sortes d'expressions s'affichent alors sur son visage au fur et à mesure de ses découvertes, mais quand elle referme enfin les feuillets, c'est un éclat de rire qui la secoue soudain, lui mettant même les larmes aux yeux.

Remerciant en pensées le rédacteur du journal pour le bon moment qu'elle vient de passer, c'est joyeuse qu'elle rejoint les galeries de la mine de fer.

Plus tard, elle écrira un billet à l'équipe de rédaction pour les féliciter comme il se doit.

_________________

"Membre du Mouvement "Libertés flamandes"
Slamjack
CLAP CLAP CLAP.

Applaudissements.

Je me passerai de commenter le fond, d'autres le feront à ma place. Mais je dois reconnaître un gros travail d'investigation avec, au final, un résultat pertinent et attrayant.

Comme si c'était exceptionnel, le Baron Noir ajoute :

J'ai même tout lu jusqu'au bout.

En un seul mot.

BRAVO!




Les dessins sont EXCEPTIONNELS. Merci d'avoir passé du temps pour notre plaisir.

_________________
Seigneur de Lys-Lez-Lannoy, dit Le Baron Noir, Général des Forces Spéciales Flamandes, Bâtonnier du Barreau Flamand, Avocat de l'Ordre du dragon.
--Un_ami_d_akela
[ Une précision d’un ami d’AkelaLRH. ]



Je voudrais préciser a ceux qui lirons ce journal, que la mort d’Akela ne fus pas due au refus de choisir entre l’église et la femme qu’il aimais. Celui-ci avait choisi de renoncer à son ordination pour devenir diacre et vivre avec elle. Cependant en pénitence le très haut mis son amour à rude épreuve en éloignant physiquement les deux âmes sœurs. Akela renonça alors à toutes ses convictions pour avoir une chance de la revoir allant jusqu'à user de magie noire.

Le très haut le priva alors de son enveloppe charnelle le condamnant à l’enfer lunaire. Et condamna la demoiselle a vivre chaque jour avec le souvenir douloureux de la perte de cet amour.
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