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Cathédrale / nettoyage

Lexhor

Pour cette grande messe dominicale, le Gouverneur d'Orléans avait évidemment fait le déplacement. Installé tout près de sa gardienne du peuple, le calme et l'ambiance pieuse de la cathédrale lui faisait un bien fou.

A la demande de Monseigneur l'Evèque, il confessa ses péchés et demanda pardon au seigneur.




Puis vint le moment de réciter le crédo. Le jeune baron s'exécuta après avoir lancé un sourire à Ju.

Elisel
Elisel se rendit à la Cathédrale toutes affaires cessantes quand elle entendit les cloches sonner. Elle entra, se signa, resta un instant sur le seuil pour s'habituer à la pénombre, puis repéra ses amis et alla s'installer silencieusement à leurs côtés.

A l'invitation de l'évèque, elle baissa la tête pour reconnaitre ses péchés puis réciter le crédo.

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Dariush


Citation:
De la beauté, du jugement esthétique, et de la liberté de penser.

Ceci est une parabole dans laquelle je vais vous narrer l’histoire de deux hommes. L’un se nommait Penalius, l’autre Golvian. Penalius était un érudit de l’art, qui avait fait de prestigieuses études et connaissait tout en ce qui concerne l’énigmatique interprétation des œuvres. Golvian était quant à lui un pieux et honnête paysan, qui n’avait appris à compter que le nombre de têtes de son troupeau, et ne savait pas plus lire que l’une de ses bêtes.
Penalius et Golvian se rencontrèrent par hasard dans une galerie d’art, en s’arrêtant devant un immense tableau représentant une sanglante bataille remportée par notre bon Roy de France.
Penalius, faisant usage de son meilleur jugement, estima que cette œuvre était la plus belle qui soit. L’auteur, maître de son pinceau, tout en voulant critiquer l’horreur de la guerre, avait choisi de représenter cette victoire françoise afin de ne pas risquer la condamnation que méritait toute critique de la monarchie. Le rayon de soleil qui apparaissait au milieu des nuages d’un rouge sanglant symbolisait la volonté de Dieu et de son représentant terrestre, ainsi que le pardon offert à toutes ces âmes sacrifiées. Cela permettait au même titre que le choix de cette victoire d’attirer les bonnes faveurs de sa Majesté. Quant à la violence de la scène, elle était censée provoquer chez celui qui la regarde un malaise, un dégoût et une aversion pour la guerre, afin de faire réfléchir sur les atrocités faites au nom de Dieu qui, dans toute sa bonté, ne pouvait avoir voulu un tel massacre. Tout le réalisme du paysage participait à faire de l’œuvre un chef d'œuvre à la fois critique et subtile, la rendant d’autant plus belle.
En entendant cette interprétation de la peinture, Golvian fut scandalisé que l’on puisse juger ainsi une telle laideur. Des gens éviscérés, des têtes tranchées, et du sang coulant à flot. La réalité avait peut-être été ainsi, mais si Penalius avait raison, cette œuvre était celle d’un hérétique suffisamment malin (dans tous les sens du terme) pour éviter le châtiment qu’il méritait. On ne pouvait se permettre de juger ainsi les actes du représentant terrestre de Dieu, à moins d’en assumer les conséquences. Son auteur, même s’il ne se faisait pas attraper, aurait forcément ce qu’il méritait, à savoir la peine capitale et le supplice éternel des feux de l’Enfer promis aux hérétiques. La brutalité de la scène, la représentation volontaire de la mort de centaines d’honnêtes gens ainsi que l’hérésie de son auteur rendait cette peinture on ne peut plus outrageuse, et d’une laideur qu’on ne pouvait qualifier que d’inqualifiable.
Penalius et Golvian confrontèrent ainsi leurs opinions pendant un long moment, en démontant au fur et à mesure tous les arguments de l’autre. Ne parvenant pas à se mettre d’accord, ils reproduisirent inconsciemment ce qui ressembla fort à une réplique de la bataille dont la critique ne les avait jusque là opposés que par de simples mots. Si bien que l’on fut bientôt obligé de les séparer.
Mais lequel des deux avait finalement raison ? Peut-être les deux. Peut-être même aucun d’eux. La beauté est une appréciation subjective du plaisir que nous avons à regarder un objet, et dont nous devrions tous être libres de juger. La liberté de penser devrait être le propre de chacun, même si nous devons pour cela nous heurter aux autres. Car que serait un monde où nous serions tous d’accord ?

Lapinus de Cardaillac


Je vous rappelle l'appel de l'Eglise a venir proposer vos créations afin de contribuer à son développement.

Puis Dariush continua la cérémonie...

En ces jours de festivités prions ensemble


"Puisse ces festivités s'élever a la rencontre du très haut.
Puisse son souffle toujours être dans notre dos.
Puisse le soleil briller chaudement sur nos visages.
Jusqu'à ce que l'on se rencontre dans la joie et la bonne humeur, puisse Christos nous tenir dans la paume de sa main."
Lexhor
Lexhor écouta avec attention le passage du livre des vertus lu par Monseigneur l'Evèque.
Il avait grand espoir en cet homme qu'il avait connu à Gien. Il le savait juste, honnête et pondéré.

Il avait choisi un texte juste et de circonstance.

Le gouverneur pria alors et se recueillit avec ferveur...
Dariush
Communions ensemble !
Christos, alors qu'il savait qu'il allait mourrir, dit :


Citation:
Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.


Lexhor
A l'appel de l'Evèque, Lexhor s'avança pour prendre le pain et le vin.

Il se signa et répéta les paroles de Christos.

Après avoir communié, il se pencha vers Dariush pour lui glisser quelques mots.


Un grand merci Monseigneur l'Evèque, pour cette belle messe.
Sachez que je n'ai jamais douté que vous tiendrez vos engagements. Je reconnais en vous un homme d'honneur et de confiance.
Nulle doute que nous pourrons travailler ensemble pour le bien du peuple.
Dariush
Dariush écouta lexhor et le remercia à voix basse puis continua la cérémonie.

Prions pour nos familles et nos amis, prions pour nos chers disparus récemment à savoir Dame Lancelote de Nogan, Tristan d'Appérault et Antoine de St Sulpice.

Prions pour tous les Orléanais, que l'Amitié Aristotélicienne illumine leurs vie !

Allez en paix !

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos ! Amen.
Lexhor

Lexhor pria quelques instants comme l'avait demandé l'Evèque. Il pensa aux disparus qu'il avait bien connu. Il fallait maintenant leur faire honneur en faisant qu'Orléans retrouve sa Grandeur... La chose était en marche...
Dariush



L'évêque d'Orléans fit sonner les cloches de la cathédrale quant celle ci fut fin prête à recevoir les orléanais.

Il se mit sur le parvis afin se saluer les fidèles qui viendraient se recueillir en ce lieu.
Sebbe
sebbe arriva en ce dimanche à la Cathédrale et salua Monseigneur Dariush.

Après quelques paroles échangées, il prit place à l'intérieur.
Dariush
Monseigneur Dariush, après avoir salué Sebbe et le reste de l'assemblée, alla au cœur de la nef et commença l'office.




Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.

Je suis heureux de vous accueillir en ce dimanche en la maison du Seigneur.

Reconnaissons nos péchés et demandons pardon au Très Haut !


L'évêque s'agenouilla et commença à réciter...

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Mes chers Fidèles, n'oubliez pas de vous rendre au confessionnal pour confesser vos péchés et recevoir l'absolution.

Récitons le Credo de notre Eglise.


Manulechti
Manu entra dans la magnifique cathédrale, après s'être signé à l'eau bénite il alla s'assoir dans les premiers rangs.
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Sebbe
Sebbe récita le credo... allez au confessional, cela faisait un moment qu'il y songeait...
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Lexhor

En ce dimanche matin, Lexhor arriva avec un peu de retard dans le saint édifice orléanais.
Il se signa en entrant, salua silencieusement l'assemblée d'un signe de la main puis s'assied près de son cousin afin de se confesser.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il poursuivit en récitant le traditionnel crédo.

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Dariush
Monseigneur Dariush ouvrit ensuite le Livre des Vertus puis commença la lecture. Il prit un ton qu'il ne prenait pas souvent mais les circonstances n'étaient pas inhabituelles.



Aujourd'hui je vais vous lire un extrait de l'hagiographie de Sainte Raphaëlle.
Je prends la lecture au moment où elle trouve refuge dans une cabane et y trouve un parchemin...


Citation:
« Lorsque tu nais, tu ne choisis pas ton frère.
Quel qu’il soit tu dois apprendre à vivre avec, à vivre pour lui.
Si ton frère resplendit de l’amour de Dieu, alors cet amour ne pourra que te rejoindre.
Si en revanche ton frère se détourne de l’amour divin, c’est à toi de le lui faire voir au prix de ta vie.
Mais, à quoi bon donner sa vie pour quelqu’un qui ne veut pas voir ?
Si tu réussis, tu lui donnes une chance de rejoindre Dieu et les anges après sa mort et pour cela tu les rejoindras toi aussi.
Si tu échoues, c’est toi qui les rejoindras.

Cependant, il est dit aussi, ne t’attarde pas sur ton frère si ses yeux ne peuvent voir, pense et œuvre pour le plus grand nombre car ceux pour qui tu auras œuvré, eux aussi pourront œuvrer pour d’autres.

Alors, mieux vaut-il donner sa vie pour tenter d’en sauver un qui ne veut pas être sauvé ou donner sa vie pour sauver une multitude dont l’envie de voir est ardente ? »


Raphaëlle lut et comprit autre chose. Chaque homme avait été placé dans une situation particulière qui pouvait évoluer, non pas seulement en raison des désirs de Dieu ou du mal inspiré par la créature sans nom, mais en fonction de la manière dont chaque frère et chaque soeur utilisait son libre-arbitre et sa liberté. Les agissements de chacun, s’ils ne payaient pas sur cette Terre paieraient lorsque Dieu viendrait les chercher.
L’évidente vérité vint transfigurer Raphaëlle par l’amour divin. Elle se mit à genoux, en larmes, et pria.
Que le Seigneur, Dieu de l’Univers lui donne la force de servir humblement et par amour en tous temps et tous lieux.

Elle pria durant toute une nuit puis se leva au matin emplie d’une assurance nouvelle.
Elle était confiante, Dieu était là en elle, et elle demeurait en Lui.
Une aura bienfaitrice et aimante brillait maintenant autour d’elle. Si les yeux étaient et demeurent incapables de la voir, l’âme, elle, était capable de la sentir car l’âme était après l’amour, le don le plus puissant que Dieu avait fait à l’homme.


Raphaëlle approchait d’Oanylone et déjà le voile de discorde qui pesait sur la ville se faisait sentir. En effet, la créature innommée avait semé le doute dans les cœurs afin que l’on se détourne de la vérité et cela avant qu'elle ne parte faiblement pressentant la réaction de Dieu.
De plus en plus, la population se scindait en deux groupes, ceux qui restaient fidèles à Dieu et ceux qui croyant ou non se laissaient pénétrer par le doute.

Que les hommes étaient faibles, il leur suffisait d’entendre que Dieu n’existait pas pour s’en détourner. Il était encore plus facile de dire que Dieu ne les aimait pas et qu’il n’y avait plus d’espoir, comme cela aucun péché ne se voyait empêché par une raison valable.
Raphaëlle voyait cette faiblesse, pour cela, elle se réunit avec une poignée de frères et soeur et gardait espoir ainsi que la ferme conviction que Dieu les aimait. Elle priait pour que chaque homme voit en lui le chemin de Dieu, pour que chacun voit qu’il ne marche pas seul.
La conviction et l’assurance dont elle faisait preuve lui permettaient de prêcher et elle put convaincre seulement par la parole de nombreuses personnes.



C’est alors que la punition divine tomba. Elle commença par de la foudre se déchaînant au plus haut du ciel puis vint à pleuvoir des fleuves entiers, les hommes un à un furent quittés par la vie. Ensuite vinrent des langues de feu s’écrasant sur chaque homme.
Projetant les plus mauvais dans les flammes éternelles de l’astre de la nuit et leur promettant une nouvelle existence de souffrance et de hantise.
Elles donnaient cependant une vie nouvelle à ceux qui avaient cru, les élevant au plus près de la gloire divine dans l’astre dominant le jour.
Raphaëlle fut élevée avec six autres au rang d’archange afin d’inspirer pour les siècles et les siècles les sept vertus.


Certains diront que l'Église n'arrête pas de faire peur. D'autres diront qu'il n'y a pas assez de message de paix et d'amour.
Je voulais aujourd'hui vous parler d'amour mais figurer vous que cet amour, cette amitié aristotélicienne, avant dans savourer les bienfaits doit être bonifier, sauvegarder ...

Il existe en ces temps des "Bêtes sans nom" avides de violence verbale, physique dont les valeurs d'Aristote et de Christos ne prennent de sens que pour en dénigrer les fondements.

Comment pouvons nous tolérer ceci. Et bien l'Église ne peut le tolérer tout comme bon nombre d'entre vous. Cet amour qui nous unit doit servir à lutter sans cesse contre les infamies en tout genre qui dénaturent et outragent par leurs actes et leurs mots nos paroisses, abîment notre jeunesse et leur innocence.

Il est dit que le Très Haut est miséricordieux. Que son pardon est infini. Mais ne vous trompez pas, sa patience est grande mais face à l'insolence et l'entêtement sa colère est des plus dangereuse. La Lune, enfer, destin des Homme sans foi ni loi, représente le lieu où ces hérétiques, ces blasphémateurs connaîtront une souffrance éternelle.

Alors à vous je vous le dis, combattez, prenez le fer face à ces Hommes qui mettent en danger nos valeurs aristotéliciennes et qui ne songent qu'à voler et mettrent à sac le bien commun.

Le Prince-Vaillant faisait et fait parti de ces hommes. Mais des Hommes d'honneur ont su veiller. Mais ne nous y trompons pas derrière un mal se cache un mal encore plus grand. Alors unissons nous autour de notre Foi, rassemblons nous. Faisons grandi l'amour qui est en nous au jour le jour et limitons ainsi les agissements de certains qui profiteraient de nos divisions.

Qu'il soit dit que je m'élèverai toujours contre ces personnes au nom du Très haut à vos côté.
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