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Information and comments (1)
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[RP] Peu avant l'aube...

Alwen
Pourquoi est ce que la tente devait être au milieu ? peut être pour faire jolie enfin , évitons de sortir cela car à coup sur , il aurait trouvé la bonne phrase pour se faire lyncher.
Quoi que si on regarde une marguerite ; le bouton est au milieu protégé par les pétales ... Hahaha,la bonne blague , il regarda le campement puis répondit


Euhh pour des questions de sécurité ?
Si elle est au milieu, le temps qu'un vilain veuille y parvenir devra traverser le camps ?


Il renifla un coups trouvant sa réponse un peu légère et un peu brève mais bon , après tout, valez mieux sortir cela que l'histoire de la marguerite ou la raison esthétique ? mouai.
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Coldtracker
Le Maréchal leva un sourcil et dit:
-"Roxanne?"

Il attendait la réponse chacun pour expliquer la chose ...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Coldtracker
Ils avaient ainsi échangé une partie de la journée avant le Maréchal ne se rende en ville dont il revint plus tard au galop....
Il mit pied à terre en disant...Enfin en criant:
-"J'ai eu des nouvelles de l'un de nos messagers....Une armée ennemie est en vue....

On se bouge!!!!!"


Les hommes coururent à leur poste pendant que le Maréchal donnait de ordres:
"Que les bandes d'arstilleries soient prêtes à faire feu, les ribaudequins sur les entrées et les couleuvrines et fauconneaux sur les pas de tir!!!!

Couvrez les aux hommes de traits!!!!!

Hommes d'armes en place aux entrées et sorties !

Que la cavalerie soient prêtes à sortir à mon signal, que tout les hommes de traits ne couvrant point l'arstillerie soient aux défenses...

Que les autres corps de spécialité se tiennent prêt!!!!
les sapeurs, vous avez du temps , travaillez moi encore ces fosses!!!!"


Lui-même se se remit en selle et hurla:
-"Nous ne serons pas venus pour rien!!!!!
Que sonnent biniou et bombarde, qu'on leur fasse un acceuil d'acier, de poudre et de musique!"



Des hommes prirent des instruments pendant que le Maréchal:
-"Allez sonnez, qu'ils sachent qu'ils sont attendus!"

et la musique s'éleva dans les airs...
http://www.youtube.com/watch?v=IFZM1IZCcJA&feature=related

Il vit les visages de ses frères d'armes devenirs plus durs....

Il fallait attendre maintenant....
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Lanceor
Le mestre d'armes s'était joint à l'infanterie, son corps de spécialité, la piétaille, là où l'acier et la chair se mêlent.

Les dizaines s'étaient regroupées en compagnies en ordre serré. Les cinq premiers rangs étaient constitués des hastiers et autres vougiers, formant une haie de piques entrecroisées quasi infranchissable. Tandis qu'à l'arrière, les coustilliers fourbissaient leurs lames courtes et pressaient les rangs en soutien d'assaut.

L'infanterie moderne était le cauchemar de la cavalerie mais aussi de la piétaille ennemie tant son organisation était sans faille.

Le mestre s'était placé près de l'étendard breton, dans la compagnie qui défendait l'accés principal. Il portait son harnois plein et sa fétiche bastarde.

Au loin le bruit de l'armée ennemie se faisait entendre, les gorges se serraient et les visières se rabattaient. C'est alors que les sonneurs commencèrent, signalant que Breizh était au combat...


Haut la pique !!!

Un rideau d'acier et de bois s'éleva pour s'aligner au dessus de la compagnie d'infanterie.
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Coldtracker
Le colosse vit les angevins présent dans l'ost breton se joindre aux hommes fit un signe d'assentiment...

Ils étaient prêts....

Les commandements...
-"Lancéor, à nous les hastiers et les hommes d'armes!!!!!

Firkaag, Maira, Huidemar, à vous la cavalerie, vous emmènerez les hommes prendre le flanc droit!!

Alwen, tu diriges les hommes de traits

Roxanne et Aedan, à vous l'arstillerie, sur le flanc gauche et la cavalerie adverse!

Ceux qui n'ont pas de postes de commandements assignés renforcent les autres...."


La chose dite, les étendards se mirent en place et le colosse mit pied à terre et dégaina son espée bâtarde, un mètre vingt d'acier germain...Pour une autre personne on l'aurait considéré comme une éspée à deux mains....

Pas pour lui, c'était sa spécialité et c'était devenu celle de son élève qui n'en était plus un maintenant et qui était également devenu un mestre d'armes....

Il sourit à Lancéor avant de rabattre le mézail de son armet et dit:
-"Rappelle toi, des que la faille se crée, on rentre dedans avec les hommes d'armes..."

A son esprit résonnent les principes de Lichtenauer, de Taccola, de Liberi...
Vont-ils l'emporter?
Assurément, Ils sont bien préparés mais on ne savait jamais de quoi l'avenir était fait....

Il savait que cette fin de journée allait voir le sang couler, c'était la seule certitude....
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Charles_de_raveline


Le jeune homme avait revêtu pour la première fois son armure. Il l'avait fait agrandir il y a peu, sachant qu'elle était devenue trop petite. Elle était donc parfaitement polie et sans une éraflure. Il appréhendait cette journée depuis qu'il avait donné l'ordre à Ecurey de mettre l'armée en marche. Et l'armée c'était bien mis en marche peu avant la tombée de la nuit.

Ils avaient donc marché toute la nuit, pour ceux qui n'avaient pas de chevaux, pour enfin arrivé en vue du camp breton au petit matin. Leur camp était parfaitement organisé, enfin à ce qu'il observait, et une ébullition l'agitait déjà. Ecurey organisa alors leur propre armée, demandant de ne pas détacher les vivres et que les chevaux de traits restent en arrière. Puis il mis en ordre les soldats, qui n'étaient autre que des nobles, des bourgeois, ou des roturiers qui voulaient juste défendre leur patrie de Finam, et de ces bretons par la même occasion.

Charles se retrouva donc entre de nobles chevaliers, il n'était pas le seul bourgeois à être parmi la cavalerie mais ils étaient si peu, et il était sûrement le plus jeune aussi. Il observa devant lui l'armée bretonne qui elle était prête, alors qu'eux finissaient à peine de se mettre en place. Et une attente commença. Les chevaux commençaient à piaffer. Charles caressa alors l'encolure de sa jument, qui elle aussi faisait tâche au centre de tous ces chevaux de guerre.

Le jeune homme commençait à être anxieux, et ceci se répercutait bien sûr sur sa jument. Il ne savait pas comment allait se finir cette journée...

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Roxannemontfortlaval
-"La tente de commandement est centrée au milieu du camp...
Pourquoi?
Je vous écoute...."
-"Roxanne?"


Ah bah voila que son Maréchal levait un sourcil alors qu'elle avait sursauté reconnaissant la voix de son mari qui répondait alors qu'elle calquait ses pas dans ceux du colosse prenant garde tout de même de rester derrière lui afin qu'il ne voit pas qu'elle tentait de l'imiter. Pas Son héros pour rien!!!. Oh Ma Doué!!! d'ici qu'il l'ait fait exprès le bougre!!!!pense t'elle en jetant un oeil amusé sur son époux. La réflexion de la blonde archère ne se fait pas bien longue avant de répondre.

Et bien mon Maréchal, je conçois que la tente de Commandement est centrée au milieu du camp pour une raison simplement stratégique. Ainsi, les occupants de cette tente ont un oeil sur tout ce qui se passe à l'intérieur du camp. Cela leur permet d'envoyer une estafette rapidement auprès de la compagnie concernée si ordre ou missive doivent être donnés. De plus, avant qu'un intrus ne s'infiltre dans cette tente, il y a de fortes chances qu'il se fasse alpaguer par l'un des membres de l'une des compagnies disposées autour de cette tente de Commandement.
Et puis c'est plus facile de gueuler vos ordres qui seront sans doute entendus plus aisément que si la tente se trouvait isolée dans un coin ou autre.


Oui bah c'est de la Roxanne tout craché que de balancer avec un naturel spontané ce qui lui vient à l'esprit. Chipie elle est et elle reste devant qui qu'elle puisse se trouver et de toute manière, elle connait assez bien son cousin pour savoir qu'il est capable de rameuter tout un campement en beuglant de sa voix de stentor.

Et c'est qu'elle ne se trompe pas la Chevalier lorsqu'elle entend plus tard dans la journée, la voix puissante de son Maréchal.
Et c'est retrouvant ses vieux réflexes acquis et soigneusement gardés qu'elle file terminer de revêtir sa tenue de combat, attrappant au vol son longbow, ses flèches quant à elle sont déjà minutieusement rangées et prêtes à dévisser et être tirées dans son carquois. C'est en courant qu'elle repasse devant son Maréchal, écoutant les ordres et se dirige d'un pas alerte sur le flanc gauche, se mettant prestement en position et armant ses tirs réputés pour s'avérer être d'une précision, d'une régularité et d'une rapidité déroutante. C'est que lorsqu'on a fait ses armes à l'Ost de Retz et dans l'une des unités les plus dignes de l'Ost du BA, cela laisse tout de même quelques traces indélébiles.
Et de marmonner à chaque impulsion entre ses dents

Sus à la Cavalerie adverse!!! prends en de la graine futur champion!! Il n'y avait peut-être au sein de l'Ordre que son époux et elle qui le sachent, mais déjà l'enfant à venir, encore au stade de simple foetus, était en bonne et due place pour une carrière d'arme prometteuse. Et un coup d'oeil sur son comparse Aedan afin de vérifier qu'il soit à son poste également afin que leurs tirs deviennent d'une efficacité encore plus redoutable.

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Coldtracker
Alors même que l'Ost Breton se mettait en formation et que tous avaient pris place pour le combat, le Maréchal De Bretagne hurla.....:
-"Noubliez pas qu'ils sont angevins, s'ils n'attaquent pas, ne levez pas le petit doigt, il y a de fortes chances qu'il y aie affrontement, les autorités angevines nous ont confirmé qu'ils voulaient en découdre...

S'ils attaquent, faites acte de pitié, faites des prisonniers...."


C'était bien la première fois qu'il donnait un ordre pareil....

Les bretons attendirent et le choc vint....

Les bretons tinrent le choc et le repoussèrent sereinement comme une machine bien rodée....

Tout se mit en place et la tactique fit mouche...

Les hastiers percèrent la ligne où s’engouffrèrent les hommes d'armes tandis qu'ils étaient appuyés par les autres corps de spécialité...

Le colosse se battait de taille, d'estoc et d'entaille exécutant à la perfection sa gamme de "lichtenauer"....

Un "zornhau" bien placé abattit un homme sur le coup alors qu'un deuxième se jetait sur lui alors qu'il n'avait point repris encore sa garde..
Fidèle aux préceptes de lutte, il lâcha la garde de la main gauche pour frapper de la même d'un direct au visage de l'homme qui armait son coup....
La main gantelée serrée en un poing produisit un son écœurant à l'impact sur le casque....Le nez qui se trouvait en dessous venait de se briser et l'adversaire fut couché sur le coup...
Il se retint de l'achever , il devait montrer l'exemple....

Il se rendit compte alors que la formation Angevine reculait, elle subissait trop de pertes...

Les hommes le regardèrent et il hurla:
-"On ne les poursuit pas laissez-les rompre le combat et retour au camp, Transportez les blessés et les morts au camp..."

La première chose à faire était de revenir au camp et de soigner les blessés de chaque parti....
Les morts auraient le droit à une sépulture décente...

Ses ordres fusèrent et il prit la tête espérant que ses frères d'armes de l'ordre étaient indemnes...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
Les lignes étaient formées dans les rang bretons comme chez l'adversaire. Chacun attendait les ordres et les réactions adverses. Un mur de piques bretonnes se dressait sur cinq rangs.
En face, l'assaut fut donné. et la poudre bretonne cracha l'acier et le feu sur les rangs d'infanterie...
Aussitôt, les rangs adverses se délitèrent en créant des espacements. Le mestre réagit aussitôt.


Assaut !

Comme un seul homme, les hastiers à l'hermine se mirent en route au pas de charge. Des compagnies compactes, soudées et solides. Voyant l'effet que l'arstillerie avait eu sur les rangs adverses, le mestre passa un ordre peu commun en combat de masse.

Formez le coin !

Et il accéléra le mouvement pour se retrouver sur l'avant. Le coin d'acier et de fureur breton eut l'effet escompté lorsqu'ils arrivèrent au contact, une boule dans un jeu de quilles... La formation hérissée était quasi inapprochable et impénétrable. Quelques uns en eurent une cruelle expérience en s'empalant sur les lames et pointes acérées.

Les carrés adverses avaient été percés. Le mestre donnait à dextre et à senestre de sa bastarde, pieds et poings faisaient le reste. Sur un promontoire plus à droite, la cavalerie venait de faire son apparition chargeant à brides abaattues sur la troupe en désordre. Déjà nombre d'entre eux faisait retraite sous l'impact de la mélée et la vision des destriers bretons les prenant par le flanc.


Cessez le combat et formez la ligne ! La pique en avant !

Diriger c'est prévoir comme on lui avait appris.... La plaine était jonché de matériel, de corps se tordant et une odeur de poudre leur titillait les naseaux... Déjà le mestre vérifiait ses rangs.
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Maira_de_l_ancolie
Tout a coup, du mouvement ! Voila qu'on avait la prétention de les attaquer voila qui était quelque peu surprenant après tout, ils ne sont pas l'élite de la bretagne pour rien tout de même. Même si ils ne les reconnaissaient pas de loin la musique qui s'élever pour les acceuillir parlait pour eux.
Citation:
Firkaag, Maira, Huidemar, à vous la cavalerie, vous emmènerez les hommes prendre le flanc droit!!

Un signe de tête au maréchal signifiant que tout était comprit, le même pour ses frères qui l'accompagneraient ils fallait se mettre en place de suite. Le combat a cheval, son terrain de prédilection tiens mais ne vous y tromper pas elle n'est pas farouche a pied non plus et plutot experte en corps a corps comme pourrait en témoigner son épouyx mais là est un tout autre sujet.

Rapide elle récupère Bucéphale son destrier aussi sombre que la nuit ou que la mort qui sait et se tient en position avec Firkraag et Huidemar. Les chevaux sont impatient les cavaliers aussi. Si en face on est assez fou pour attaquer, l'acceuil sera a leur convenance. Des négociation musclé bretonne quoi. Le sang coulerait ce soir et pour tout breton blesser deux angevins le paieraient.

D'autre ordres tombèrent faire pitié et des prisonnier...soit il en sera fait ainsi. Cela sonnait pourtant faux dans la bouche du maréchal ce qui surprit tout de même la jeune blonde si on lui avait dit qu'elle entendrait cela de sa bouche un jour elle ne l'aurait pas cru. Mais le temps n'était pas a ce genre de réflexion mais a la concentration.

Le choc vint finalement, les bretons ne recullaient pas et la cavalerie s'en prit a leur flan droit rompant ainsi la cohésion de l'attaquant permettant par la destabilisation d'agrandir l'avantage des chevaliers. Il ne fallut que peu de temps avant que l'adversaire ne fasse demi-tour. Curieux ? Défaite a plate couture ou tactique pour estimer leur effectif et leur force ? Aucune idée mais cela ne faisait pas baisser sa garde a la jeune blonde méfiante par nature. Avaient-ils des pertes de leur coté ? Pas possible de le savoir pour le moment tous s'affairant a s'occuper des blesser si blesser il y avait. Elle regagna donc ses compagnons au pas sautant a terre une fois arrivée.

Pas de bobo pour moi ! Tout le monde est là ? Trop bref échange selon moi c'est louche...
Clelia
Elle se retrouvait aux côtés de Charles, et bien à contre coeur. C'est au dernier moment qu'elle avait décidé de suivre l'armée, ce qui n'était probablement pas la plus brillante idée qu'elle ait eu. Elle n'y avait mis qu'une condition, pouvoir se retirer du conflit quand bon lui ressemblerait.

Il n'y avait pas si longtemps qu'elle était à Angers et qu'elle avait noué, sous le sceau d'une sincère amitié, une promesse, un serment qu'elle ne voulait pas rompre.

Tiraillée de tout côté par des sentiments contradictoires, elle apprenait pour le moment à faire de nécessité vertu et se retrouvait aux côtés de l'homme qui avait tenté par deux fois de tuer son cousin, Thibauld, le "duc" (ou pas). Peu importe les propres défauts que ce dernier pouvait avoir, ces coïncidences étaient troublantes et avaient failli le tuer. Incompétence de gestion, imbécilité latente, coup bas prémédité? Elle ne savait vers quelle glorieuse option penchait son jugement. Quoiqu'il en soit, elle restait persuadée que les vrais buts qu'ils poursuivaient n'avaient rien de louables et n'allaient certainement pas servir à la grandeur de l'Anjou ni même à la paix.

Et pourtant, c'est à cela qu'elle aspirait, la paix... Enfin, une paix angevine quoi, rien à voir avec l'image d'une colombe toute blanche, toute calme, qui vole dans un grand ciel bleu azur dans lequel il n'y a pas de nuages. L'Anjou, ce n'était pas cela non plus. Mais ce qui se passait sous ses yeux lui était devenu insupportable, il fallait choisir un camp, ou aller se terrer au plus profond de sa demeure pour ne pas entendre les cris, les complots, les armes que l'on aiguise.

Elle jeta un dernier coup d'oeil à Charles. Non, décidément, elle n'était pas sûre d'elle, elle qui se disait si souvent sceptique. Là pour le coup, elle avait atteint un tel niveau de scepticisme que résonnaient dans ses oreilles les paroles avisées qu'elle avait entendues : "Non, avec n'importe qui, mais pas avec Charles!! Pas avec Charles!!!".

Il faut parfois savoir suivre les voix que l'on entend dans sa tête... Mais pour l'heure, elle se contenta de suivre Charles d'un pas qui se voulait décidé en murmurant pour elle-même : "Bon.. quand le vin est tiré, il faut le boire..."
Abraxes
On prétendait qu'un champ de bataille, vu du milieu de la mêlée, le nez dessus, c'était tout de suite beaucoup moins ordonné et compréhensible que du haut des remparts.

Eh bien, c'était vrai. Un peu perdu dans le tintamarre (celui des menaces grandiloquentes et des ordres hurlés bien plus que celui des armes, à vrai dire), Abraxes était tout juste occupé à lacer une de ses chausses — pour ne pas risquer de se mélanger les pieds en plein combat — quand il sentit vaguement, à l'improviste, une caresse sur son dos courbé. Se retournant, comme agacé par un moustique, il constata que c'était le plat de la lame de ce gredin d'Alwen qui, non content d'avoir été un calamiteux maire de Saumur à temps très partiel, revenait maintenant chercher noise, sous oriflamme bretonnant, à ses anciens voisins… Le temps que l'Angevin se redresse sans le moindre mal, l'autre s'était prudemment mis à l'écart… C'était un peu frustrant de ne pas pouvoir riposter.

Sur ces entrefaites, un chétif vagabond sobrement vêtu de noir et blanc eut la témérité de venir bien en face lui asséner un violent coup de… bâton. Le boucher de Saumur prit le gars en pitié. N'ayant même pas vacillé sur ses jambes, il lui fit un sourire paternel et le congédia d'un petit revers de main plus gentil que dédaigneux : celui-là, en tout cas, n'avait pas froid aux yeux.

Ces circonstances firent qu'au bout du compte ce coup-ci Abraxes, s'il s'en tira sans une égratignure, n'eut pas la satisfaction d'avoir frappé le moindre adversaire, et encore moins de s'être taillé un chemin à la force du glaive jusqu'au trône de l'usurpateur. Pourtant il bouillait, et encore plus depuis qu'il avait vu Andaine succomber, en première ligne, grièvement blessée sans nul doute, pire peut-être.

Comme ils se repliaient après l'échec de ce premier assaut, il dit à ses compagnons, assez fort pour que les rustauds d'en face l'entendissent :


Faudrait pas qu'ils continuent à m'énerver, car si je sors Résistal de son fourreau, cette fois ça pourrait faire mal.

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Coldtracker
Alors que l'armée adverse reculait, Le Maréchal De Bretagne entendit une voix essayant vainement de paraître virile...
Abraxes a écrit:

Faudrait pas qu'ils continuent à m'énerver, car si je sors Résistal de son fourreau, cette fois ça pourrait faire mal.


Alors même qu'il venait de donner ses derniers ordres, le colosse regarda d'où venait la voix et tout comme ses hommes qui ne tournaient pas le dos àl'ennemi , il dit d'un ton éloquent :
-"Tiens celui-là, j'ai bien connu sa mère, elle couine autant que lui, cela doit être de famille...."

Alors là, les chevaliers se mirent à rire et dans le même temps se campèrent sur leurs positions permettant ainsi aux blessés d'être évacués...

Le colosse laissa reposer sa lame sur son épaule droite et fit un signe de la main gauche à la face de putain qui avait la grand gueule de l'ouvrir alors qu'il en prenait plein les gencives...

Le bras gauche se leva et le poing se serra et il détendit le majeur en direction du fils de ribaude ....
Ribaude que le colosse avait du culbuter encore et encore, moult fois et à foisons comme dirait l'échanson...

Un signe qui en disait long, tout le monde l'avait compris, mais un signe qui signifiait également:
Reviens quand tu veux bougre, nous ne rompons pas le combat nous....

Là était la différence....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Saumurois_lambda, incarné par Sindya
Le guy était là, fourche en main, prêt à en découdre face à l'envahisseur.
Paysan depuis sa tendre enfance, il savait pertinemment qu'il ne faisait aucunement le poids face à une armée entrainée pleine de chevaliers, aux prestiges plus qu'amoindris, mais tout de même.
Alors quand le boucher de Saumur pris la parole, c'est d'un sourire édenté qu'il répondit, et quand enfin le maréchal Bretons pris lui aussi la parole, ce fut un rire gargantuesque qui s'entendit.
Au Guy alors de déclamer suffisamment fort.


T'inquiète don' pas mon bon boucher, c'te clampin s'croit intelligent par'ce'qu'il porte une épée, c'est l'première fois qu'il a l'occasion d'manier un truc long d'sa vie... Ca l'change, l'pauvre gus...


Et à lui d'interpeller le maréchal.

Et l'chef des trente tarlouzes? C'fais quoi d'casser d'l'innoncent? T'prends ton pied pour l'coup? T'aurais du emmener t'n'épouse, j'suis sûr qu'elle aurait était ravie d'te voir aussi raide qu'possible...Fait donc gaffe à pas cabosser t'n'armure d'l'intérieur!!!

Et de reprendre sa place, fourche en main..

Nous ont envoyé un bretons poète, l'truc c'est qu'la seule chose qui couine quand il est d'dans, c'est son armure, parc'qu'elle est mal graissée, voila!! Tout.

Ou comment remettre à sa place l'étranger qui compenser certainement un phallus minuscule par des blagues graveleuses à souhait..
Alwen
Les yeux rivés sur cet homme , Alwen fronça les sourcils un instant comme pour se remémorer ce visage qui lui semblait famillié. Il chercha puis se mit à sourire. Le cher Abraxes, il gueulait toujours pour un rien , déjà auparavant et avec les années cela n'avait guère changé.
On disait pourtant qu'avec les années les gens changeaient , évoluaient , mais apparemment il y avait des cas à part.
Pas très amusé par les propos d'Abraxes , Alwen grogna en entendant l’espèce de paysan déblater de la merdeuh et manquer de respect à son supérieur et surtout à un membre de sa famille désormais.
Il tenta tant bien que mal de garder sa colère mais ayant le sang chaud ,c'était chose perdue à l'avance , sa femme en avait eut la preuve à plusieurs reprises. Plantant son épée dans le sol , il avança d'un pas.

Hey toi là bas !
Le respect et la politesse , tu connais??
Si tu veux pas qu'on te rendre le manche de ta fourche entre les miches , un conseil change de ton !


Le regard posé sur cette espèce d'andouille, Alwen sentait l'énervement prendre peu à peu le dessus , prés à charger et exécuter ses menaces.
Pour sûr qu'il allait le sentir passer le manche et peut être même qu'il ressortirai par sa bouche , ainsi ,cela lui éviterai de parler pour ne rien dire .

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