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[RP] Peu avant l'aube...

Coldtracker
Linon a écrit:


Maël...? Je... j'ai...



Le colosse redressa la têt des plans qu'il consultait et sourit....
Il fit deux grands pas vers elle et dit:
-"Tu as bavardé avec lancéor à ce qu'il semble hein..."

Il eut un petit rire de celui qui venait de dire une calembredaine...
Il l'invita à s'asseoir et lui versa un verre de vin rouge ...
d'une chiquenaude, il desserra son baudrier d'espée qu'il cala contre la table et reprit:
-"Pofite...l'alcool est plutôt rare sur les camps militaires..."

Il prit son gobelet en argent et trinqua avec elle...
Il but une gorgée savoureuse du vin qui venait d’Italie et parla d'une voix calme:
-"Demain nous serons à Saumur..."

Il tendit le bras vers la table des plans et y prit un vélin et énuméra une suite de nom dont:
-"letiti....

Je t'annonce que ton mari vient de s’engager dans mon ost..
Est-ce bien sérieux alors qu'il ne peut me voir en peinture flamande...
Je prends tout le monde car tout bonne volonté est bonne à prendre...

J'ai donc une solution, je vais l'envoyer avec les éclaireurs, ceux-ci vont patrouiller en permanence sans rentrer au camp, seul l'un d'eux rentra régulièrement donner les rapports et prendre du ravitaillement..

Je pense y affecter ton mari, qui plus est, les éclaireurs renseignent et ne vont pas au contact donc je le sauvegarde..."


Il eut un ton gêné et dit:
-"Enfin, tu vois, ce n'est pas vraiment un combattant..."

Il la regarda et se sentit moins gêné d'un coup en reprenant:
-"Avec, toi je peux parler comme j'en ai envie et n'être que moi...Cela soulage..."

La fatigue qui se trahissait sur son visage sembla s'effacer quand il sourit derechef..
-"Que pense-tu de cette solution?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Letiti
Effectivement il avait demandé d'intégrer l'armée bretonne. Pour de mauvaise raisons. Parce que dehors ca jasait, on disait partout dans son dos que sa femme le trompait. Il eut beau tenter de faire la sourde oreille, la petite voix dans sa tête ne le lacha plus.

Linon était dans ce camp, c'était la seule chose de sur, que concordait tous les témoignages. Il voulait y aller pour de mauvaises raisons, il voulait y aller, lui faire une scène, et la ramener.

Puis il se souvint de Maleus:
bats toi pour elle au lieu de pleurnicher
Il croisa Tiss également qui s'enquerrait de sa potion qu'il avait complètement oublié tellement il était obnubilé par Linon:

D'abord je croyais que tu étais maje
Tu devrais lui faire boire un truc et elle sera de nouveau ensorcelée

Hummm
C'est pas à boire que je dois lui donner

Tu dois lui donner quoi ?
Je sais...
C'est ma derniere chance
Merci tiss c'est une bonne idée

hein ?


Et il fila d'abord à la Tour où il chargea la charrette de son dernier assemblage. De loin ça aurait pu ressembler à de minuscule canons. Son baluchon fut rempli également d'une torche, d'une bouteille au contenu indéterminé et de nombreuses petits boules avec des mèches.

Il prit la route du camp à quelques lieues de Saumur, se servit de son affectation pour arriver sans encombres jusqu'à son entrée. A 50 pas de là il stoppa la charrette, encore dissimulé par les ombres. Il enleva la toile qui la recouvrait, redressa le montage et introduit les boules. Il prit la bouteille et traca un grand arc de cercle derrière la carriole avec une partie de son contenu.

Puis, la torche brandie, il hurla l'autre main en porte voix:


LINON!
VIENS VOIR!


Sans attendre il inclina sa torche au sol ce qui embrasa l'arc de cercle. la vieille mule habituées aux facéties du maje ne broncha pas.
Puis il alluma la mèche et resta debout bien droit au milieu de l'arc de cercle, sa bouteille dans une main et la torche dans l'autre...


pssssssuuiiiiiiiiii

...

BAM


Une explosion de couleur blanche retenti dans le ciel nocturne. Il utilisait sa majie... comme autrefois... lui plaire, juste lui plaire, l'aimer et être là. La majie ne connaissait pas la jalousie. Elle n'aurait pu. Linon la nourrissait, elle l'était. Il ne voulait plus la persécuter, il lui passait ses mensonges, il voulait juste lui rappeler ses sentiments pour elle. Le reste reviendrai bien assez tôt.

D'autres fusées partirent les unes derrière les autres éclairer le ciel nocturne...
Il avait profité de l'effet de surprise pour réaliser rapidement toutes ces manœuvres, il attendait désormais les soldats la bouteille dans une main et la torche dans l'autre. Il comptait arriver à les garder à distance suffisamment longtemps.


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Roxannemontfortlaval
Il ne restait plus beaucoup de chemin à faire avant d'atteindre les huit à dix lieues où ils allaient monter le bivouac. Tous en tant qu'éclaireur, un seul d'entre eux devraient chaque jour rejoindre le camp afin d'instruire le Maréchal et ramener des vivres pour la troupe. La jeune femme réalisa soudainement ce qu'il découlait pour elle de se trouver là et marmonna entre ses dents.
C'est pas vrai, je me suis fait avoir comme une bleue par le parrain !!! Il a surtout cherché à m'éviter d'aller au contact le plus violent en me chargeant des éclaireurs!!!La jeune femme était sans doute l'une des seules des Trente à ne point craindre le mestres d'armes. Faut dire qu'elle était largement habituée au franc-parler de son parrain et puis il avait certainement du devoir subir les recommandations de sa marraine. Celle-ci ne supporterait pas que son époux ne garde pas un oeil discret sur leur filleule qu'elle était.
Une présence tout près d'elle, quelqu'un qui la suit de très près. Un fin sourire malicieux se joue sur ses lèvres alors qu'une voix se fait entendre dans sa tête. Je te suivrais ainsi à chaque moment, je ne m'en lasserais jamais, je suis la garde rapprochée de ton séant ma blonde chipie...Un coup d'oeil par-dessus son épaule et le sourire se fige lentement. Il ne s'agit point de son époux qui assure la garde de son arrière-train mais l'Escuyer Nominöé est là, fidèle au poste. Décidément, que ce soit en taverne ou bien en campagne, l'archer n'est jamais loin et se montre très protecteur. Homme de valeur, elle sait qu'il est présent comme tous ses frères et soeurs d'armes. Elle ralentit légèrement sa monture, posant une main sur son ventre tiraillé.
Nous allons bientôt arriver, je vous charge d'organiser le premier quart. Je prendrais le second quart de garde Escuyer, et demain à l'aube, je me rendrais au campement chercher les vivres, vous resterez sur place avec les hommes, il ne faut en aucun cas que nous ne nous relâchions.Elle espère ainsi pouvoir dire quelques mots à son époux dès le lendemain. D'humeur combattive et hargneuse, Roxanne n'en hâte pas moins l'allure...

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Nominoe
Nominoë suis la cadence imposé par le chevalier et reste au plus prêt afin d’assurer sa sécurité, non pas que la guerrière ne soit pas à la hauteur, surement pas mais si ils tombaient dans une embuscade, un mauvais coup et si vite arrivé, il en a fais l’amère expérience il y a quelque années, l’escuyer ne se pardonnerais jamais le moindre accident.

Nous allons bientôt arriver, je vous charge d'organiser le premier quart. Je prendrais le second quart de garde Escuyer, et demain à l'aube, je me rendrais au campement chercher les vivres, vous resterez sur place avec les hommes, il ne faut en aucun cas que nous ne nous relâchions.

Bien, je m’en occupe, comptez sur moi.

Sitôt arrivé Nominoë donne les rênes de sa monture à un homme de la troupe et désigne quatre sentinelle afin d’assurer la sécurité du campement. Ce soir pas de feux, pas de tente les éclaireurs doivent rester mobile et prêt à réagir à la moindre alerte. La mission est de transmettre des informations et de préférence sans ce faire remarquer.
Linon
Le sourire et le rire du colosse provoquèrent une esquisse de sourire machinal sur le visage de la jeune femme, mais toujours bouleversée par ce qu'elle devait lui dire, celui-ci disparut aussitôt.

Lancéor? ça ne lui disait rien.. ah si, le barbu ! Mais trop accaparée par ses pensées, Linon chassa le barbu louche de son esprit d'un haussement d'épaule. Plus tard... Après avoir déposé les restes de son armure dans un coin, elle s'assit avec lui et trinqua toujours machinalement, avant de vider la moitié de son gobelet d'une traite, espérant trouver dans le vin le courage de lui dire qu'elle partait.

Elle reposa le gobelet en soupirant silencieusement, et se raidit pour se jeter à l'eau.

Maël, je suis venue te dire...

Mais l'homme se mit à lire quelque chose et subitement, elle entendit le nom de son mari. Stupéfaite, elle fixa Maël qui lui expliquait la situation et ses intentions. Quelques instants lui furent nécessaires pour intégrer ce qu'il proposait.

Ça alors...

... figure-toi que je viens de recevoir un courrier, dans lequel il m'annonçait vouloir rejoindre ton armée... je n'ai pas tellement compris pourquoi... euh... enfin si, disons qu'en effet il te déteste. Mais te détester au point de rejoindre une armée me semble complètement fou, même de sa part. Car en effet... il vaut mieux éviter de lui donner une épée.


Ses joues rosirent légèrement devant son ancien maître d'armes, pourvu qu'il n'apprenne jamais comment le couple s'était comporté la dernière fois qu'il avait rejoint une armée...

Linon essaya de réfléchir à la solution proposée. Mais éternelle indécise, elle posa les coudes sur la table et la tête dans les mains pour ne pas la secouer de consternation.


Je ne sais pas Maël... les éclaireurs ne sont-ils pas les premiers à tomber? Le sauvegarder... es-tu sûr qu'il ne risquerait rien?

Elle glissa un regard hésitant vers lui, espérant qu'il ne prendrait pas mal ses doutes. Esquissa à nouveau un sourire en le voyant gêné de son opinion sur Titi. Sans doute pour le fier combattant qui avait passé toute sa vie l'épée à la main était-ce là un défaut grave de virilité que de ne pas prendre les armes.
Elle laissa tomber les bras sur les cuisses et confirma son sourire.


Ne sois pas gêné, tu as tout à fait raison. Titi n'est pas un combattant. Enfin pas comme tu l'entends, mais il a bien d'autres qualités qui te surprendraient. Et il ne lâche jamais rien.

Une petite moue souligna la dernière phrase. Ça, pour ne rien lâcher...


Mais c'est mon mari, et hélas, il refuse que je te vois... Dieu sait ce qu'il a pu s'imaginer. Sa lettre est pleine de... souffrance.

Linon baissa la tête.

Je ne peux pas lui imposer ça. Je dois rentrer le rejoindre. C'est ce que j'étais venue te dire...

Elle n'osait plus le regarder, le coeur à nouveau déchiré, son esprit cherchant vainement une solution.


Pardonne-moi Maël.


Tant de choses n'étaient pas dites, ils n'avaient eu que quelques heures bousculées, à peine trois phrases échangées... Bouleversée de devoir le quitter, Linon se leva pour sortir. Son regard s'arrêta sur le gobelet d'argent... lui remémorant le butin de Maël sur le bateau vénitien. Ce gobelet venait-il de là? Qu'avait-il fait de toute la fortune qu'il trimballait...? Elle aurait eu tant de questions...

Brusquement, Linon se rassit.


Tu me promets qu'il ne craindra rien? Et quand nous aurons parlé... je veux le voir, lui expliquer encore, l'apaiser. Et... il ne sait pas que je suis ici... je lui ai menti, il me croit toujours à Angers.

Pas très fière d'avouer ça, Linon attrapa le gobelet et le vida pour se donner une contenance.

BAM

Le verre tomba, la brune avait bondi sur ses pieds, les yeux plein d'effroi.

Les tourangeaux !!! Ils attaquent !!!

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Coldtracker
Maël se levait en vitesse quand un officier rentra sans saluer et vint murmurer quelque chose à l'oreille du Maréchal qui dit:
-"Ha...Faites lui comprendre qu'il ne fait pas ce qu'il veut...Ici, il est dans mon armée, soit il plie soit il dégage..."

Il regarda Linon et dit:
-"Ce boucan, c'est ton mari qui à peine arrivé met le souk et non je te rassure en éclaireur tout ira bien...

Il va falloir qu'ils e fasse aux règlements ici sinon sa présence chez nous ne sera que fugace...

Je peux concevoir qu'il ne m'aime pas mais ici il est sous mon commandement, il fera ce que j'ordonne ...."


La voix était calme et sans menace, le colosse était serein, le mari de Linon obéirait ou il serait viré de l'armée tout simplement...
Il n'avait aucun temps à perdre avec des gens indisciplinés...

Il reprit:
-"Ce bruit m'indique que j'ai effectivement choisi la meilleure solution, j'en ai connu des gens qui avaient le don de se tirer dans le pied à la couleuvrine mais ton mari est un spécialiste..."

Un sourire naquit sur son visage....

Il but une gorgée de vin...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Letiti
La réaction des soldats ne traina guère. Déjà certain braillaient, se rapprochaient, réagissaient. Tout à ses ennuis, il fouillait la foule du regard sans prêter attention aucune à ce qu'on racontait.

Il porta la bouteille à sa bouche quand un soldat approcha.
Une belle inspiration fut prise par le nez, puis quand il jugea la distance satisfaisante. Il pulvérisa le liquide qu'il avait gardé en bouche vers la flamme de la torche positionnée devant lui.

Une grande gerbe de feu quitta la torche en direction des soldats.

Il s'essuya la bouche d'un revers de manche.


Le souffle de feu!!!

BAM


Le feu d'artifice continuait. Il avait entremêlé les méchés de longueurs différentes. Il n'avait plus besoin de lui. Le spectacle continuait.

Il continua à forcer les garde à rester à une distance d'une quinzaine de pas en crachant méthodiquement le feu dès que l'un s'approchait.

Il savait que ca ne durerait pas éternellement. Fatalement il tomberait en manque de combustible, des soldats téméraires le prendraient à revers avec le bon timing ou il finirait par se bruler....
Peu lui importait.
Il devait juste gagner du temps.


TROGNONNNN!!!!!

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Linon
Hein?

Interloquée, Linon sortit devant la tente pour se rendre compte par elle-même. Et le plus beau spectacle nocturne se refléta dans les yeux bleu de nuit... Lentement, le poids qui lui pesait se dissipa et un sourire attendri naquit sur son visage. Bien sûr que c'était lui... le plus grand des majes, le seul d'ailleurs, et le plus déterminé des époux. Faisant éclater sa confiance en elle à la vue de tous, comme il l'avait séduite en créant des étoiles au-dessus de la Loire.

Il l'appelait, elle fit un pas en avant pour qu'il la voit et se rassure. Mais la situation devenait critique pour le cracheur de feu. Sans compter les menaces sourdes de Maël qu'elle prenait très au sérieux. Nul doute qu'il dégagerait un élément trop perturbateur pour la discipline de fer qui semblait régner ici.

Aussi au lieu de se précipiter vers son mari, Linon revint-elle dans la tente en sortant la petite lettre de Titi, et se dépêcha d'écrire quelques mots au dos tout en parlant.


S'il-te-plaît... il va se calmer. C'était un message pour moi. S'il-te-plaît... veux-tu bien demander à tes soldats de ne pas l'estropier et lui transmettre ce mot? Après ça, je suis sûre qu'il arrêtera et nous aurons enfin un peu de temps.

Elle lui tendit le mot sans l'avoir fermé

Citation:
Titou,
J'ai tout vu et je crois que c'est ton plus grand spectacle de feu. Je suis là, pardonne-moi de ne pas te l'avoir dit.
Je vais très bien et je suis en sécurité. Mais je t'en prie, arrête tout ça ou ça ne va pas durer...! Tu vas nous attirer les tourangeaux à force d'éclairer la nuit et de faire tant de bruit !!

Je t'en prie, puisque tu as choisi de rejoindre cette armée, calme-toi et écoute-les. Ils ne sont pas commodes, ça ne ressemble guère à une armée angevine ici.
Je te rejoins dès que je peux, je te le promets.

Ta femme
Trognon

ps : évite un barbu, je t'expliquerai.


Espérant que Maël accepterait, elle se laissa tomber sur le siège, la journée avait été longue et elle aspirait au calme maintenant que tout semblait devoir s'arranger.


Edit : rajout d'un lien

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Coldtracker
Maël prit la lettre et secoua la tête d'un air négatif et dit:
-"J'avoue que j'ai du mal à comprendre son attitude, en faisant ce genre de chose, il met en danger tout le monde et manque des respect aux soldats qui se sont engagés pour combattre nos ennemis..Vos ennemis...

Sais-tu qu'ici, pas un seul n' a bronché quand on lui a dit qu'on partait en guerre pour vous? Pour l’Anjou?

Enfin, je sais que tu sais tout cela en fait...

Je suis navré, je suis un peu tendu...Beaucoup de choses sont arrivées récemment et j’avoue que cela va diablement vite...

Même pour moi.."


Il remit la lettre à lancéor qui s'approchait du bruit avec un air de taureau contrarié
-"Pour la couille de loup qui s'amuse avec de la poudre ..Je ne veux pas casse...Un rappel à l'ordre suffire...Ne me l'abîme pas hein...

Je sais ce que tu as envie de dire et tu peux me croire, je plussoie..."


Alors que Lancéor s'éloignait...

Son regard revint vers Linon et il dit:
-"lancéor est l'un de mes meilleurs officiers, il gueule presque autant que moi...."

Il s'autorisa un sourire...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Cassius
Le Montfort revenait de son inspection de chacun des points stratégiques de défense du camp de fortune des "Trente", lorsque non loin de la tente de commandemant un spectacle avait lieu, scène peu commune au sein de l'armée des "Trente"... Maël avait-il ordonné à un saltimbanque d'agayer le camp... ce n'était pourtant pas dans ses habitudes...

Soudain l'homme hurla:

TROGNONNNN!!!!!

Il devenait des plus agressifs envers les gardes présents tentant de s'approcher pour le faire cesser... A cette vision, il était certain que le bougre n'était point bouffon du campement, car s'il avait autorisation du Maréchal nul homme dans ce camp ne tenterait quoique ce soit envers sa personne...

Cassius interpella un de ses hommes


Va me chercher de quoi faire taire cet énergumène à bonne distance

Le soldat s'afféra à la demande tandis que Lancéor fit son apparition, un pli à la dextre, c'est attentif que Cassius suivit l'affaire en attendant qu'il puisse si le besoin s'en faisait ressentir lui faire fermer son claque-défection un carreau d'arbalète dans les joyeuses
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Roxannemontfortlaval
Chacun était à son poste. L'éclaireur est discret, rapide et avisé avec un oeil de lynx. Elle avait noté avec satisfaction l'implication de l'Escuyer Nominöé. Ironie du sort, sa propre escuyère, la chevalier ne l'avait pas encore croisée et pourtant elle la savait dans le coin. La jeune femme s'était installé sur un terre plein, toujours les sens aux aguets, elle surveillait et épiait la nuit, laissant son esprit vagabonder néanmoins. Elle ne dormirait point mais un fugitif repos était de mise tout en veillant. Aucune tente de montée, pas de feux allumés, ils faisaient preuve d'une discrétion à toute épreuve. Depuis que son mari hilare, l'avait informé qu'elle s'était fourvoyée en se servant dans ses plantes afin de préparer sa mixture, elle ne touchait plus à celle-ci. Elle qui voulait se concocter un cocktail de tonnerre pour que l'héritier se tienne tranquille n'avait fait que se concocter une espèce de somnifère dont elle ne voulait pas. Le sourire en coin d'Alwen en disait long mais s'il croyait qu'elle allait lui obéir et s'enfiler cette mixture pour dormir, il se mettait bien le doigt dans l'oeil. Dès l'aube, elle filerait au camp rendre compte des évènements de la nuit et récupérer du ravitaillement. Elle espérait aussi pouvoir discuter avec son époux, ils avaient des choses à mettre en place et puis l'humeur de la blonde loin de lui ne s'arrangeait pas. En plus elle aurait préféré aller franchement au contact plutôt, elle en avait besoin mais la nature avait oeuvré et il fallait qu'elle prenne soin du futur breton mini-brun à venir. Manquerait plus qu'il naisse ici et c'était la noyade assurée pour lui, son père ne rigolait pas avec ça, il avait été très clair. D'ailleurs, elle se demandait bien où il passait son temps. Et moins elle le voyait et plus son humeur de chien enragé grandissait. Mais ce soir l'enfant semble rester calme, pas de contractions, juste le ventre tiraillé mais elle s'est habituée la blonde à cette douleur. Elle n'est pas une petite nature.
Chaque bruit qui frôle ses oreilles la tient en alerte. Elle ne lâchera rien. Elle a tendance ces temps-ci à se replier sur elle-même, parlant peu. C'est peut-être même avec le maréchal qu'elle échange le plus ces derniers jours. Les yeux gris se lèvent et se posent sur les étoiles qui myriadent dans le ciel avant de hausser les épaules. En ce moment, dans sa situation actuelle, son point d'ancrage c'est le Maréchal, Son héros d'enfance qu'elle ne peut décevoir et son modèle. En manque de son époux qu'elle sait bien occupé à son office lui aussi. Et pourtant faudra bien que ces deux là se trouvent un moment pour se retrouver. Pour l'heure, l'aube ne va point tarder à pointer et elle se mettra en route afin d'aller faire son rapport. L'archère vit au jour le jour, elle a comme l'impression que le temps est ralenti et ne défile pas. Elle voudrait se rassurer en fonçant dans le tas, à sa manière mais même ça, ses supérieurs le lui refusent.
Elle se redresse lentements sur ses jambes, elle a l'impression d'être devenu un tas de chair lourde et pesante, un petit baleineau effrayé par ce qui l'attend mais qui n'en dit mot à personne. Guerroyer dans son état, certain qui ne la connaisse pas, la prendrait pour une inconséquente. Mais elle a prêté serment et n'en dérogera pas.

La Chevalier rejoint la cohorte de chevaux qui commence à se regrouper, les hommes reviennent de leur garde, la relève va partir et elle va avec celle-ci avant de prendre la route du campement tout à l'heure pour faire son rapport.

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Nominoe
Le Chevalier est prêt à partir pour faire son rapport.
La nuit a été calme, le chevalier et l’Escuyer on passé la nuit à tour de rôle à faire leur ronde et vérifier les sentinelles, à par les bruits habituels de la nuit, rien à signaler.

Nominoë et le Chevalier vérifie une nouvelle fois les sentinelles qui vienne d’être relevés, il ne faut pas que la vigilance de chacun retombe, l’absence de réaction de l’ennemi ne doit pas leur faire oublier qu’ils sont aux avant postes et vraiment pas loin des lignes de l’adversaire.


Chevalier soyez prudente en allant faire votre rapport, la route d’ici au campement n’est pas sùr.

Nominoë n’est pas tranquille de la savoir au loin, il ne peu plus protéger ses arrières et il se sent impuissant en regardant la petite troupe s’éloigner.
Lanceor
A peine sorti de la tente du maréchal, Le mestre rejoint une dizaine qui l'attend. Et c'est de concert que la petite troupe se met en route.
Avisant deux cranequiniers, il leur fait signe de l'accompagner.

Les cinquante pas qui le sépare de la fête sont vite avalés et déjà les piquiers se déploient autour du manège enchanté... Au centre de la scène une espèce d'escogriffe se tortille avec des torches, des tubes à poudre et des mélanges spéciaux.
Le mestre connait trop bien les dangers et l'instabilité des poudres pour s'approcher de trop près.
Se tournant vers les arbalestriers.


A mon ordre vous me le plantez contre un arbre, s'il s'attaque à nous ce sera sa dernière parade.

Le clic-clic-clic des poulies montre que les hommes de trait sont prêts.

Diplomatie mon garçon, le maréchal le veut ainsi...

Hola l'artiste ! Va falloir m'éteindre ce merdier et au trot avant que çà me gonfle vraiment et que je me serve de ta trogne comme boute-feu !

C'est diplomate çà, non ? Bah au moins c'est clair...
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Roxannemontfortlaval
La blonde dont l'humeur est quasi-égale à celle de la veille, entendez-donc par là qu'il vaut mieux ne point l'approcher de trop près s'apprête alors qu'elle revient de son tour de garde à partir en direction du campement. Elle écoute les recommandations de son esc...ah bah non ce n'est pas son escuyer justement bien dommage elle aurait pris certes plaisir à échanger avec lui en le formant, vu qu'il est tout comme elle, un archer. Bref, elle écoute sans mot dire les dernières recommandations de l'escuyer et c'est seule qu'elle s'éloigne en direction du campement, lui adressant le dos tourné, un signe de la main signifiant qu'elle ferait attention sur la route. Elle ne va pas non plus s'entourer de sentinelles, elle doit faire preuve d'une discrétion totale. Elle aurait presqu'ôté son armure et chevauché en simple tenue de paysanne idéal pour elle afin de se fondre dans la campagne mais ce ne serait pas prudent, un projectile perdu est bien vite arrivé. Puis si on l'intercepte, elle la jouera innocente et perdue après tout elle a plus d'un tour dans son sac la pestiotte blonde.
C'est donc au galop qu'elle s'en retourne au campement mais arrivée non loin voila qu'elle est accueilli par des sifflements, des grondements et qu'un joli spectacle pyrotechnique s'offre à elle. Sauf que la carcasse imposante qu'elle aperçoit en s'approchant n' a rien de spectatrice et un sourire amusé étire les lèvres de la jeune femme qui vient se mettre à la hauteur de son parrain. Il lui suffit d'un seul regard sur lui pour comprendre que le mestre d'armes n'est pas là pour admirer le spectacle.

Mes respects m'sire le Vicomte. Il nous fait quoi l'artificier là, un remake de Merlin l'Enchanteur ?

La jeune femme n'y peut rien c'est ainsi, où qu'elle soit, elle garde toujours un ton affectueux et malicieux auprès du mestres d'arme. Elle sait pertinemment qu'il ne lui en tiendra pas rigueur, tant qu'elle vaque correctement à son office. Le visage blondinet est marqué par la poussière, elle n'a pas dormi de la nuit, les traits sont tirés, elle a faim et soif et elle a dans le ventre un héritier qui fait des castagnettes ou du tambour, c'est selon l'humeur. Elle n'en montre rien, juchée sur son destrier, bien droite, le regard planté sur le spectacle qui s'offre à elle.

Rien à signaler cette nuit, hormis quelques feux signalant la présence de plusieurs armées dont j'ai noté les positions et les éclaireurs sont en faction je les ai laissé avec l'Ecuyer Nominöé. Je viens faire mon rapport au Maréchal et chercher des vivres.

Le regard est déterminé à ne rien laisser transparaitre. Surtout pas devant lui.

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Linon
Il avait accepté et c'est tout ce qu'elle demandait. Soulagée, Linon faillit sourire aimablement à Lancéor mais le qualificatif dont usa Maël empêcha le sourire d'éclore et elle se renfrogna. Elle se contenta de grommeler entre ses dents en suivant du regard le barbu qui sortait.

Moui... j'ai entendu ça... j'pensais pas que la qualité d'un officier se jaugeait à sa puissance vocale.


Un léger sourire en coin apparut enfin

C'est en plus un amateur de bonne chère, il m'a réclamé des brochettes de taupe. J'espère qu'il aime les gâteaux, j'ai une recette spéciale pour les valeureux soldats dans son genre.


Cette fois le sourire était plus large et s'accompagnait d'un petit ricanement méchant. Son regard revint sur le colosse et elle cessa de ricaner devant son air tendu et soucieux.


Ecoute Maël, je suis désolée si la démonstration de Titi a mis ta compagnie en danger. Mais c'était certainement involontaire de sa part. Comprends que pour lui, c'est sans doute difficile de me savoir avec toi... toi qui à ses yeux est responsable de mes blessures, il ne faudrait quand même pas l'oublier. Si moi j'ai pardonné, ce n'est sans doute pas son cas. Pourtant il est là, dans ton armée, et si c'est nécessaire, il fera ce qu'il y a à faire.

J'ai pris aussi sur moi et j'essaie de ne pas trop regarder tes gens dans les yeux, de crainte de reconnaître l'un de ceux qui ont levé l'épée sur moi. Ce n'est pas forcément confortable pour moi non plus.

Malgré tout je suis là, dans ton armée et pas dans une autre. C'est toi que j'ai choisi de suivre, Maël... pas une armée angevine, ni même l'armée de Saumur que j'avais instituée quand j'étais maire et qui me tient à coeur. Je t'ai dit que je t'aiderai autant que je pourrais, à mon petit niveau.

Alors s'il-te-plaît, ne me reproche pas, ne sous-entend pas que nous soyons ingrats envers tes soldats. Et entre nous, je ne pense pas qu'ils soient là pour l'Anjou. J'ai vu leurs regards, leur attitude envers toi.
Il sont là pour toi. C'est toi qu'ils suivent. Et si demain tu décidais de quitter l'Anjou avant la fin de la guerre, combien des Trente te quitteraient pour défendre l'Anjou? Je suis sûre, moi, que pas un de ceux que j'ai croisés ne le ferait, même s'ils ont des liens personnels avec l'Anjou. Tu as créé ça Maël... c'est assez stupéfiant pour nous autres, mais pas du tout étonnant quand on te connait.

Le sourire était revenu, Linon regardait le grand chef de guerre qu'était devenu Maël, une pointe d'admiration dans le regard. Un regard sans doute plus mature que celui dont il devait se souvenir, et qui pouvait le surprendre. Mais malgré toute l'emprise qu'il avait repris si facilement sur elle, Linon ne voulait plus s'entendre adresser certains reproches, même de sa part. Elle baissa légèrement la voix pour continuer

Nous ne sommes pas des soldats, encore moins des combattants professionnels. Mon mari est l'objet de toutes les moqueries et personne ne le prend au sérieux. Pourtant il a défendu l'Anjou à chaque fois qu'on le lui a demandé. En pestant et en râlant parce qu'il n'aime pas ça, mais il l'a fait. Est-ce que ça n'a pas autant de valeur qu'un soldat qui se bat parce que c'est son métier? Son sang quand il coulera ne sera-t-il pas aussi rouge que le vôtre?

Titi... est un grand esprit. Pas un soldat certes, mais une sorte d'inventeur un peu fou. Un alchimiste, philosophe, poète, architecte... il est plein de choses. Tu n'es pas sorti voir mais il sait faire des choses avec des trucs et des machins que je ne comprends pas et qui sont extraordinaires. Bon, souvent ses expériences ratent, ses constructions s'effondrent... mais de temps en temps, il a de véritables éclairs de génie qui me laissent sans voix. Ou m'affolent ! Il a voulu construire un berceau mécanisé pour Miel, un truc avec une hélice et une histoire d'arbre traversant le mur pour que le vent le berce. J'ai du lui interdire formellement de toucher au mur et aux arbres parce que même si je n'ai rien compris à son schéma, j'ai tout de suite vu que ça allait marcher et qu'il allait faire tourner le berceau sur lui même comme sur une broche mais à toute allure.

Mon mari est un génie. Un jour le monde s'en rendra compte car il lui laissera de grandes choses.. bon, ce sera sans doute trop tard pour nous car il nous aura tous fait exploser avant, mais la postérité lui rendra hommage, j'en suis sûre.


Elle posa un regard humide sur Maël.

Vous êtes diamétralement opposés, c'est certain. Mais chacun dans votre domaine, vous êtes des génies. Et ce n'est sans doute pas par hasard si je l'ai épousé lui, et pas quelqu'un qui me rappelait tous les jours le grand homme, le grand amour que j'avais perdu...

Elle baissa encore un peu la voix.

Ces derniers temps, il travaillait sur les feux grégeois. Ça me rappelait tellement Constantinople et les ottomans.. et donc nous deux... que j'ai laissé faire.

Linon se tut. Puis elle ramassa le gobelet et le tendit vers Maël.

Me resserviras-tu un peu de ce délicieux vin? J'aimerais le savourer en entendant le récit de ton départ de Venise. Je n'ai jamais bien su ce qui t'était arrivé.
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