Coldtracker
Maël avait écouté et la resservit en vin puis il lui répondit:
-"Ne t'inquiète pas pour ton mari, je suis sûr qu'une fois "cadré" tout ira bien...
Il n'est certes pas pris au sérieux mais ne sera pas le sujet de moqueries...
Personne ne fait cela ici, nous ne sommes pas des gens qui trouvent utilité à l'humiliation, humilier quelqu'un ne sert qu'à provoquer la haine de quelqu'un...
La haine, la rage et l'envie de vengeance...
Non, les bretons forment des soldats, à la dure certes mais c'est réglo...Lancéor infligera le même traitement à un breton qu'à un angevin..Titi rentre comme il est et c'est déjà bien, on peut espérer qu'il apprenne deux ou trois choses...Ou pas...
Tout dépendra de lui...
Et tu verras que quand tu connaîtras les hommes et femmes des trente , tu changeras davis sur eux...
Même sur Lancéor ...Qui est de loin le meilleur officier que j'ai jamais eu...Si je me fais occire, ce serait à lui de prendre les rênes de l'Ost
Tu dis qu'ils me suivent, oui, parce que je suis la voix militaire du Roy, nous avons tous prêté serment et crois-moi, nous tiendrons parole....
Je dois aussi te dire une chose importante...Je maudis le jour où j'ai ordonné l'attaque où tu fus blessée mais nous avions des angevins avec nous et j'ai plus eu l'impression d'assister à une guerre civile qu'à une mission de sécurisation...
Cela dit, passons..."
Le soir tombait et le colosse mit un peu de bois dans un petit brasero de la tente et but une gorgée de vin ...
Il vint s'asseoir auprès d'elle et tout en regardant les flammes, il fit appel à ses souvenirs....
Sans difficulté...:
-"Quand nous fûmes attaqués par les brigands, on a défendu notre vie comme des diables, ils ne s'y attendaient pas, même si tu as été blessée, ils ont pris cher...
Tu en as tué un ce jour là et moi trois mais le plus important fut le fait que j'ai estropié le chef de guilde ce jour là....
Il y a laissé la main droite et lorsque je t'ai amené en sécurité au couvent, j'ai su que ce malandrin n'allait pas lâché l'affaire tant qu'il n'aurait pas un os à ronger...
J'étais comme fou quand ils mannoncèrent que tu ne te réveillerais jamais et que tu allais mourir de ce sommeil éternel....
Fou de tristesse, fou de désespoir...
Fou de haine...
Si tu devais partir, je voulais que cela soit en paix alors je leur ai donné ce qu'il voulait....
Moi...
Le visage de Maël avait changé, les mâchoires saillaient et son regard reflétait la mort...
-"J'ai pris la fuite loin de Venise en les entraînant derrière moi....
Il me prenait pour un soldat de pacotille qui avait eu un coup de chance...
Ils voulaient me tuer , faire un exemple...
On n'humilie pas la guilde des détrousseurs de Venise, c'était une quasi-institution à l'époque et cela l'est toujours je suppose...
Je les ai laissé me suivre à la trace jusqu'en forêt...
C'est la que les traqueurs sont devenus traqués..."
Une boucherie, un massacre , il repensa aux cris de souffrance et à ceux qui avaient demandé pitié en vain...
Avaient-ils eu pitié de Linon eux...?
-"J'ai agi à la façon du loup de mes armoiries, je les ai tué un à un ...Sans pitié aucune...Sans regret aucun...
Mais cela n' a pas atténué la souffrance...
Nullement..."
Son visage s'était détendu et son regard brillait étrangement...Ses yeux bleus glace semblaient prêt à lâcher une larme sacrilège pour un soldat...
-"Je suis resté des jours auprès de toi mais le diagnostic ne changeait pas ...
J'ai donc remis beaucoup d'argent au couvent...Pour que tu aies les meilleurs soins jusqu'à la fin et j'ai pris la résolution de te rejoindre au plus vite..."
Il la regarda mesurant la chance qu'il avait de l'avoir devant lui et reprit:
-"Ma petite escapade en forêt s'est sue et on est venu me voir pour m'embaucher comme mercenaire, c'était un homme de Francesco Sforza , le condottière...Et Duc de Milan...
J'ai fait partie de sa garde rapprochée et j'ai beaucoup appris avec lui, j'ai accepté tout les duels qui se présentaient, toutes les missions mais rien n'y faisait....
Alors ,avec lettre de recommandation, j'ai quitté son service pour poursuivre ma carrière de mercenaire en France..."
Il fit une pause et reprit:
-"Mais avant de continuer, quand est-ce que tu t'es réveillée en fait de quoi te souvenais-tu?"
_________________
Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
-"Ne t'inquiète pas pour ton mari, je suis sûr qu'une fois "cadré" tout ira bien...
Il n'est certes pas pris au sérieux mais ne sera pas le sujet de moqueries...
Personne ne fait cela ici, nous ne sommes pas des gens qui trouvent utilité à l'humiliation, humilier quelqu'un ne sert qu'à provoquer la haine de quelqu'un...
La haine, la rage et l'envie de vengeance...
Non, les bretons forment des soldats, à la dure certes mais c'est réglo...Lancéor infligera le même traitement à un breton qu'à un angevin..Titi rentre comme il est et c'est déjà bien, on peut espérer qu'il apprenne deux ou trois choses...Ou pas...
Tout dépendra de lui...
Et tu verras que quand tu connaîtras les hommes et femmes des trente , tu changeras davis sur eux...
Même sur Lancéor ...Qui est de loin le meilleur officier que j'ai jamais eu...Si je me fais occire, ce serait à lui de prendre les rênes de l'Ost
Tu dis qu'ils me suivent, oui, parce que je suis la voix militaire du Roy, nous avons tous prêté serment et crois-moi, nous tiendrons parole....
Je dois aussi te dire une chose importante...Je maudis le jour où j'ai ordonné l'attaque où tu fus blessée mais nous avions des angevins avec nous et j'ai plus eu l'impression d'assister à une guerre civile qu'à une mission de sécurisation...
Cela dit, passons..."
Le soir tombait et le colosse mit un peu de bois dans un petit brasero de la tente et but une gorgée de vin ...
Il vint s'asseoir auprès d'elle et tout en regardant les flammes, il fit appel à ses souvenirs....
Sans difficulté...:
-"Quand nous fûmes attaqués par les brigands, on a défendu notre vie comme des diables, ils ne s'y attendaient pas, même si tu as été blessée, ils ont pris cher...
Tu en as tué un ce jour là et moi trois mais le plus important fut le fait que j'ai estropié le chef de guilde ce jour là....
Il y a laissé la main droite et lorsque je t'ai amené en sécurité au couvent, j'ai su que ce malandrin n'allait pas lâché l'affaire tant qu'il n'aurait pas un os à ronger...
J'étais comme fou quand ils mannoncèrent que tu ne te réveillerais jamais et que tu allais mourir de ce sommeil éternel....
Fou de tristesse, fou de désespoir...
Fou de haine...
Si tu devais partir, je voulais que cela soit en paix alors je leur ai donné ce qu'il voulait....
Moi...
Le visage de Maël avait changé, les mâchoires saillaient et son regard reflétait la mort...
-"J'ai pris la fuite loin de Venise en les entraînant derrière moi....
Il me prenait pour un soldat de pacotille qui avait eu un coup de chance...
Ils voulaient me tuer , faire un exemple...
On n'humilie pas la guilde des détrousseurs de Venise, c'était une quasi-institution à l'époque et cela l'est toujours je suppose...
Je les ai laissé me suivre à la trace jusqu'en forêt...
C'est la que les traqueurs sont devenus traqués..."
Une boucherie, un massacre , il repensa aux cris de souffrance et à ceux qui avaient demandé pitié en vain...
Avaient-ils eu pitié de Linon eux...?
-"J'ai agi à la façon du loup de mes armoiries, je les ai tué un à un ...Sans pitié aucune...Sans regret aucun...
Mais cela n' a pas atténué la souffrance...
Nullement..."
Son visage s'était détendu et son regard brillait étrangement...Ses yeux bleus glace semblaient prêt à lâcher une larme sacrilège pour un soldat...
-"Je suis resté des jours auprès de toi mais le diagnostic ne changeait pas ...
J'ai donc remis beaucoup d'argent au couvent...Pour que tu aies les meilleurs soins jusqu'à la fin et j'ai pris la résolution de te rejoindre au plus vite..."
Il la regarda mesurant la chance qu'il avait de l'avoir devant lui et reprit:
-"Ma petite escapade en forêt s'est sue et on est venu me voir pour m'embaucher comme mercenaire, c'était un homme de Francesco Sforza , le condottière...Et Duc de Milan...
J'ai fait partie de sa garde rapprochée et j'ai beaucoup appris avec lui, j'ai accepté tout les duels qui se présentaient, toutes les missions mais rien n'y faisait....
Alors ,avec lettre de recommandation, j'ai quitté son service pour poursuivre ma carrière de mercenaire en France..."
Il fit une pause et reprit:
-"Mais avant de continuer, quand est-ce que tu t'es réveillée en fait de quoi te souvenais-tu?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...