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[RP] Peu avant l'aube...

Coldtracker
Maël avait écouté et la resservit en vin puis il lui répondit:
-"Ne t'inquiète pas pour ton mari, je suis sûr qu'une fois "cadré" tout ira bien...
Il n'est certes pas pris au sérieux mais ne sera pas le sujet de moqueries...
Personne ne fait cela ici, nous ne sommes pas des gens qui trouvent utilité à l'humiliation, humilier quelqu'un ne sert qu'à provoquer la haine de quelqu'un...
La haine, la rage et l'envie de vengeance...

Non, les bretons forment des soldats, à la dure certes mais c'est réglo...Lancéor infligera le même traitement à un breton qu'à un angevin..Titi rentre comme il est et c'est déjà bien, on peut espérer qu'il apprenne deux ou trois choses...Ou pas...
Tout dépendra de lui...

Et tu verras que quand tu connaîtras les hommes et femmes des trente , tu changeras d’avis sur eux...
Même sur Lancéor ...Qui est de loin le meilleur officier que j'ai jamais eu...Si je me fais occire, ce serait à lui de prendre les rênes de l'Ost

Tu dis qu'ils me suivent, oui, parce que je suis la voix militaire du Roy, nous avons tous prêté serment et crois-moi, nous tiendrons parole....

Je dois aussi te dire une chose importante...Je maudis le jour où j'ai ordonné l'attaque où tu fus blessée mais nous avions des angevins avec nous et j'ai plus eu l'impression d'assister à une guerre civile qu'à une mission de sécurisation...

Cela dit, passons..."


Le soir tombait et le colosse mit un peu de bois dans un petit brasero de la tente et but une gorgée de vin ...
Il vint s'asseoir auprès d'elle et tout en regardant les flammes, il fit appel à ses souvenirs....

Sans difficulté...:
-"Quand nous fûmes attaqués par les brigands, on a défendu notre vie comme des diables, ils ne s'y attendaient pas, même si tu as été blessée, ils ont pris cher...
Tu en as tué un ce jour là et moi trois mais le plus important fut le fait que j'ai estropié le chef de guilde ce jour là....

Il y a laissé la main droite et lorsque je t'ai amené en sécurité au couvent, j'ai su que ce malandrin n'allait pas lâché l'affaire tant qu'il n'aurait pas un os à ronger...

J'étais comme fou quand ils m’annoncèrent que tu ne te réveillerais jamais et que tu allais mourir de ce sommeil éternel....

Fou de tristesse, fou de désespoir...

Fou de haine...

Si tu devais partir, je voulais que cela soit en paix alors je leur ai donné ce qu'il voulait....

Moi...


Le visage de Maël avait changé, les mâchoires saillaient et son regard reflétait la mort...

-"J'ai pris la fuite loin de Venise en les entraînant derrière moi....
Il me prenait pour un soldat de pacotille qui avait eu un coup de chance...
Ils voulaient me tuer , faire un exemple...

On n'humilie pas la guilde des détrousseurs de Venise, c'était une quasi-institution à l'époque et cela l'est toujours je suppose...

Je les ai laissé me suivre à la trace jusqu'en forêt...

C'est la que les traqueurs sont devenus traqués..."


Une boucherie, un massacre , il repensa aux cris de souffrance et à ceux qui avaient demandé pitié en vain...

Avaient-ils eu pitié de Linon eux...?

-"J'ai agi à la façon du loup de mes armoiries, je les ai tué un à un ...Sans pitié aucune...Sans regret aucun...
Mais cela n' a pas atténué la souffrance...
Nullement..."


Son visage s'était détendu et son regard brillait étrangement...Ses yeux bleus glace semblaient prêt à lâcher une larme sacrilège pour un soldat...

-"Je suis resté des jours auprès de toi mais le diagnostic ne changeait pas ...
J'ai donc remis beaucoup d'argent au couvent...Pour que tu aies les meilleurs soins jusqu'à la fin et j'ai pris la résolution de te rejoindre au plus vite..."


Il la regarda mesurant la chance qu'il avait de l'avoir devant lui et reprit:
-"Ma petite escapade en forêt s'est sue et on est venu me voir pour m'embaucher comme mercenaire, c'était un homme de Francesco Sforza , le condottière...Et Duc de Milan...

J'ai fait partie de sa garde rapprochée et j'ai beaucoup appris avec lui, j'ai accepté tout les duels qui se présentaient, toutes les missions mais rien n'y faisait....

Alors ,avec lettre de recommandation, j'ai quitté son service pour poursuivre ma carrière de mercenaire en France..."


Il fit une pause et reprit:
-"Mais avant de continuer, quand est-ce que tu t'es réveillée en fait de quoi te souvenais-tu?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Nominoe
Nominoë regarde le Chevalier partir seule, elle a refusé l’escorte que l’escuyer avait préparé pour elle, juste un petit signe de la main. Un petit signe comme pour dire ne t’en fais pas escuyer, je sais ce que je fais mais justement Nominoë est inquiet la blonde guerrière pique des deux et lance sa monture au galop.
Letiti
Encore et encore le maje, souffle, s'essuie la bouche de la manche, reprend du liquide et crache le feu. Encore un fois il tient les soldat à distance respectable.
Une fois de trop.

Un officier lui aboie dessus d'un ton plus péremptoire que les braillements précédents. Suffisamment impérieux pour lui faire perdre sa concentration un instant. La gymnastique pyromancienne du Maje ne conçoit pas la moindre erreur d’inattention.
La manche gauche trop imbibée du liquide hautement inflammable prend alors feu. Le petit bonhomme lâche la torche et la bouteille dans un juron de douleur:


Foutredieu!

Il tape une fois, deux fois sa manche sans succès. Finalement, il attrape la chemise à la couture de l'épaule et arrache d'un coup sec la manche avant de la jeter à terre. Du pied il tape sur le petit foyer tandis que la main droite vient naturellement soutenir le poignet brûlé.

Le maje lève les yeux vers l'officier barbu entouré d'une petite dizaine de soldat. Un rictus se dessine sur son visage encore grimaçant de douleur. Le spectacle est terminé. Il le sait. Il espère simplement que Linon a pu le voir, elle a du le voir, il fallait qu'elle l'ait vu.
Rien ne sert de s’entêter maintenant.


J'y vais.

Une fois devant la charrette, par quelques geste précis, il arrache les quelques mèches restantes de son montage et sort les charges pour les entreposer délicatement dans un coin à l'abri de l'humidité ou d'une cendre envolée encore chaude.
Se redressant de ses 5 pieds, il se retourna vers l'officier le regard franc:


C'est terminé.

Tout du moins pour le feu d'artifice. Sa carrière dans l'armée démarrait, et a priori sur de biens mauvaises bases. Et il n'avait toujours pas vu Linon. Du regard il parcourait le camp, ayant du mal à rester concentré sur l'officier.

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Linon
Le vin commençait à faire effet, adoucissant les bruits et les sensations. La jeune femme se contenta d'acquiescer aux dires de Maël, de le remercier d'un sourire pour Titi, et de le regarder gravement quand il évoqua à nouveau cette terrible nuit. Oui... passons...

Quand il fut tout près d'elle, les yeux fixés sur le brasero, la jeune femme regroupa les jambes sous elle et tout en sirotant doucement le vin, suivit le récit sur le visage marqué. Les émotions traversaient celui-ci au fil du récit, lui faisant revivre, puis découvrir, les morceaux de la tragique histoire qui les avait séparés.

Elle se plongea à son tour dans les souvenirs qu'elle avait presque réussi à enfouir.


Tu sais... c'est très flou pour moi. Quand je me suis réveillée, j'ai mis très longtemps à ... récupérer toutes mes capacités. Et même alors, les souvenirs et les rêves se mêlaient, j'avais du mal à faire la part des choses.
J'ai quelques images, des instants fugaces, comme hachés... j'ai plus de souvenirs de sons, de sensations... ou même d'odeurs. C'est bizarre non?

Petit soupir en pensant au casse-tête que ça représentait.

Je me souviens de ma peur, quand l'attaque a commencé. Presque de la panique comme à Constantinople. D'ailleurs je me souviens mieux de Constantinople que de cette attaque... je me souviens de la peur qui m'a glacée, figée, non? Je me souviens des voix, mais surtout de la tienne, dominant leurs cris, me disant quelque chose, me lançant des ordres ou des conseils, je ne sais pas. Je me souviens du bruit des épées et des cris. J'ai le sentiment que tout ce bruit m'empêchait de penser... je ne sais pas combien ils étaient, j'avais l'impression qu'ils étaient 100 ! Je me souviens d'avoir eu le sentiment d'étouffer dans cette petite venelle. Qu'est-ce qu'on faisait là? Elle puait en tout cas, j'ai encore l'odeur dans le nez... et l'odeur du sang, assez vite. De mes mains mouillées et chaudes... je les ai regardées, elles étaient pleines de sang...? Je me souviens de la rage que j''ai ressentie aussi à un moment...

Tu dis que j'en ai tué un... ? je ne sais plus... j'ai essayé de me concentrer sur ce que tu m'avais appris, j'ai sorti mon épée. Je ne l'avais jamais utilisée... je me souviens de la garde que je serrais trop fort, de mes mouvements de jambe qui n'allaient pas. J'étais bloquée là-dessus... et tout ce bruit ! A un moment, j'ai eu le souffle coupé... ma tête a éclaté, non? C'était tout blanc et très douloureux... je n'arrivais pas à hurler. Ou alors j'ai hurlé?

Après c'était bien. J'étais dans ton odeur, ta chaleur, ta voix, tes bras. J'étais bien. Et ça s'est arrêté.


Linon dont le regard s'était perdu au-delà de Maël revint sur lui, la lèvre un peu tremblante.


J'ai tout fait pour oublier ça une fois que j'ai appris ta mort, après avoir tout fait pour m'en souvenir pour te retrouver...

Les yeux s'emplissaient de larmes, comme pour combler les trous dans ses souvenirs.
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Coldtracker
Maël grimaça quand les yeux de linon s'emplirent de larmes ...
La tristesse de Linon lui broyait les entrailles ...

Il répondit:
-"Ce jour là, on était prêt à partir avec une caravane pour remonter en France et aller en Bretagne..

On devait s'y installer et se marier...Et il sont profité de notre passage dans une petite rue pour nous tendre un piège...Tu as été blessée au crâne..."


Des larmes insupportables...

Il se pencha vers elle et essuya ces larmes en disant:
-"Plus de larmes...

Tout cela est fini..."


Il la regarda avec intensité et reprit:
-"J'ai du vivre sans toi parce que je croyais ne pas avoir le choix...
Mais je ne m'y suis jamais fait...Jamais...

Quand je t'ai revu, j'ai que ce qui était là avant pour toi l'est toujours...

Si je t'avais su vivante, j'aurais traversé les enfers pour te retrouver...."


Il s'approcha encore d'elle....

On leur avait volé leurs vies et ils avaient construit d'autres vies ....

Si différentes de ce qu'ils avaient voulu....

Si différentes pour ne pas souffrir

Il était marié, elle était mariée...

Pour certains, l'embrasser aurait été la dernière chose à faire..

Pour lui, c'était la seule chose à faire....


Il posa ses lèvres sur les siennes se refusant à mesurer les changements que cela allait impliquer dans sa vie....

Seul comptait le moment présent..

Il embrassait la femme qu'il avait toujours aimé....


Le lendemain, il y avait Saumur et la guerre qui continuait .....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
En d'autres lieux, il lui aurait sans doute botté le train pour le renvoyer dans ses quartiers. Mais là, il avait des ordres et c'est ce qui comptait...

Il tendit la missive à l'homme au chapeau rouge.


De la part de votre moitié...Vous lirez çà plus tard ! En attendant, vous allez suivre le sergent, il va vous donner un peu d'équipement...Oubliez le chapeau rouge et vos effets pyrotechniques, ici on est dans le concret, dans le dur, pas dans l'esbrouffe !

Je suis Lancéor, mestre d'armes de l'ordre des Trente, second du duc de Rhuys en charge de cette armée. Vous faites ce que je dis et tout ira bien. Sinon...Vous qui aimez tellement le feu, vous allez le sentir brûler à l'intérieur comme à l'extérieur !


Se tournant vers le sergent d'armes.

Amenez le à Cassius, l'infanterie lui ira bien !
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Letiti
De Linon?

Un immense sourire de soulagement apparut sur son visage. Ainsi donc elle l'avait bien vu. Tout irait bien désormais. Il avait fait l'impossible. Il fit un immense effort sur lui même pour ne pas lire les mots de sa femme sur l'instant.
Seulement voila la réalité qui le rattrapait.


De l'équipement?? Mais... Quel équipement?
Et mon chapeau... Qu'est ce qu'il a mon chapeau?


Incrédule il regarda le mestre d'arme. Le petit bonhomme n'avait pas tout à fait réaliser les tenants et les aboutissants en s'engageant dans l'armée. D'étonnement il en entendit à peine la menace qui suivit, ou l'avertissement, tout dépendait de comment on voyait les choses.

L'enfanterie c'est la ou on accouche les femmes?
J'pense pas que je serai très bon dans c'te partie savez...


Il glissa un regard vers le sergent nommé Cassius. Il n'avait vraiment pas l'air d'une sage femme, mais allez savoir comment se font les choses dans une armée, bretonne de surcroit. D'incompréhension le Maje se gratta l'occiput cherchant une logique dans tout ca.

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Chimene
Chimène qui était toujours d'humeur discrète, avait observé sans arret ce qui se passait autour d'elle. Elle avait beaucoup appris dans son existence en simplement observant.

Elle n'avait dormi que quelques heures lors de la garde de son frère d'armes Nominoé.
Le lendemain matin, son chevalier était repartis au campement, refusant au passage la surveillance de Nominoé.
Chimène l'avait donc suivi comme l'escuyère fidèle qu'elle était, toujours silencieuse.

Arrivées au campement, la chevalier Roxanne alla faire son rapport. Pendant ce temps, Chimène patienta auprès des chevaux.
Nominoe
Après le départ du Chevalier Nominoë n’est pas resté inactif, il a désigné deux hommes pour rendre le campement moins repérable et après avoir donné ces consignes de vigilance et de discrétion aux sentinelles, il est parti seul afin d’explorer un peu les environs maintenant qu’il fait jour, pour repérer les positions éventuelle de l’ennemi et étudier les voies de replis possible en cas d’attaque. C’est comme cela qu’il trouve un petit vallon qui part dans la bonne direction et qui fera une voie de liaison plus sur et plus rapide que le chemin qu’ils ont emprunté à l’allé.
Lanceor
On dit INFANTERIE, monsieur Maje...

Le ton était loin de la rigolade.

Le chevalier Cassius n'est point sergent d'armes, il est officier !

Mais effectivement, l'infanterie et le manque de patience de Cassius risquent d'avoir raison de vous... Je suis certain que vous serez plus à l'aise en rase campagne que dans ce camp...

Roxanne était près de lui.

Je vous présente le chevalier Roxanne de Monfort-Laval, vous serez intégré à ses éclaireurs, en plus je suis sûr que vous connaissez la région... Vous avez certainement du vous produire un peu partout...

Roxanne, tu l'emmènes avec toi !

S'approchant de sa filleule, il lui glissa.

Et tu me le surveilles comme l'huile sur le feu...

Action ! l'air frais vous fera le plus grand bien... Et vous me virez cet accoutrement rouge, on est en guerre, pas à un fest noz !
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Linon
L’intensité du regard bleu glace, des mots de Maël, effacèrent les années de séparation. Il avait essuyé les larmes du regret, elle répondit en murmurant : Oui, c’est fini… je ne pleurerai plus. Elle sentait le colosse lui transmettre la force qui lui manquait pour refermer le chapitre méditerranéen de leurs vies, il était maintenant tout près d’elle, comme alors… Et prononçait les paroles qui faisaient écho en elle. Elle avait 18 ans, venait de se réveiller à Venise. Le baiser fut accueilli avec le naturel de l’évidence, scellant les retrouvailles à travers le temps. Linon posa la main sur la joue de Maël, rouvrit les yeux pour plonger dans son âme. Elle n’avait plus 18 ans bien sûr… tout semblait semblable et pourtant tout était changé. Alors elle se contenta de sourire tendrement.

Pardon… J’ai été faible et crédule… comment ai-je pu croire que tu serais mort dans cette guerre d’indépendance dont on m’a parlé dès mon arrivée ? Mais … l’information était si catégorique... et je n’avais aucune connaissance, aucune famille en France ni ailleurs d’ailleurs, qui aurait pu m’aider à mieux m’informer. Sans doute un autre grand guerrier blond du nom de Maël est-il mort dans cette guerre.

Elle secoua un peu la tête avec désolation, mais se reprit tout de suite. Elle avait promis de ne plus pleurer, ce qui était fait était fait et s’en lamenter n’y changerait rien. Aussi sourit-elle vaillamment en terminant son verre de vin. Elle voulait juste prolonger le moment, là, assise près de lui, et entendre tout ce qu’il voudrait lui dire sur sa vie. Elle déplia une jambe pour chasser les fourmillements qui l’envahissaient.

Tu es parti, tu as bien fait. J’ai entendu le nom des Sforza quand je t’ai cherché, mais je n’ai pas trouvé le moyen de les approcher… Et ensuite, tu es donc rentré en France ? J’ai connu aussi des mercenaires, mais sans doute bien après que tu aies rejoint la Bretagne.

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Letiti
Allons donc. Il se faisait déjà rabrouer... Pas étonnant remarquez.
Après refléxion il le changeait d'affectation. Comme quoi le petit bonhomme était déjà écouté. Il déchanta bien rapidement.
Rase campagne?! Eclaireur?! il n'était venu que pour être dans le camp, aux côtés de son épouse... pas maintenu à distance!

Il allait encore ouvrir son clapet, mais le barbu s'occupa quelques instants de ce qui était désormais son supérieur.
Le mot toujours à la main, il en profita pour le parcourir à toute allure. Un sourire s'épanouit sur son visage:


Ta femme...

Il avait réussi, il lui avait déjà pardonné ou n'aurait pas été la. Elle était dans le camp, avait vu le spectacle, ne l'avait pas oublié et avait apprécié.
"Ta femme"... elle m'aime toujours...

Finalement il ne protesta pas. "Calme toi et écoute les " qu'elle avait dit. Il ferait selon ses désirs, comme toujours.
Il répondit donc d'un ton où il ne voulait pas laisser percevoir sa déception d'être éloigné d'elle, en vain:


'chantez dame Roxanne.

Puis avisant le ventre rebondit du chevalier...

Finalement j'l'ai vraiment rejoins l'enfanterie on dirait...

Soupirant il enleva son chapeau rouge et la roula dans son baluchon. Il se sentait nu et seul. La lettre toujours dans sa main était la seule ancre le rattachant à son monde.
Et qu'est ce que c'était donc que des "fesses de noces"???


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Coldtracker
Le colosse grimaça et dit:
-"Comment aurais-tu pu savoir?

Comment aurais-je pu savoir?


Il posa une main apaisante sur une épaule, regarda le fond de son verre...
Et raconte:
-"Je suis donc parti en France, en vendant mes services comme mercenaire...
J'ai été un temps en Artois où j'ai participé à la création de l'armé de cette terre, j'étais Lieutenant...

Sans cacher mon appartenance à la Bretagne...
J'ai fait la campagne de Bertincourt où les artésiens se sont joyeusement mis sur la gueule..

Ne tenant pas ne place je suis parti en Dauphiné où j'ai créé l'armée du duché de toutes pièces et j'ai commandé pendant la guerre...J'ai été capitaine Et l'Ost royal de France ainsi que l'ordre royal de la Licorne m'ont remarqué...
J'ai intégré les deux et je suis parti en Languedoc pour former leur armée...

J'ai été de nouveau capitaine puis juge...

Et j'ai l'impression que l'ordre de la licorne et l'Ost royal de France ont peu à peu oublié que j'étais un mercenaire, un Breton , tout sauf un françoys et un jour ils ont émis l'idée d'attaquer la Bretagne...

Je les avais prévenu de ne jamais faire cela...Ils n'ont pas écouté alors un soir...J'ai fait sauter la forteresse de l'ost Royal et j'ai volé les plans d'attaque...

Inutile de te dire que ma tête a été immédiatement mise à prix et j'ai du me démener pour arriver vivant en Bretagne...

Sur place, j'ai remis les plans à la Reyne Nathan prouvant ainsi les intentions du domaine royal vis à vis de la Bretagne....
Malgré cela les gens ont eu deux attitudes à mon égard...

Certains m'ont accueilli les bras ouverts comme mon aïeul et Roy actuel, Elfyn De Montfort et d'autres dont les compétences militaires étaient inférieures aux miennes n'ont cessé de me critiquer arguant que je n'étais qu'un un vil mercenaire....

Cette guerre fut gagnée...

Des lors, j'ai lutté pour la modernisation et la transformation de l'armée bretonne en Ost d'ordonnance professionnel...
J'ai créé avec Elfyn la garde Grand Ducale protégeant le Roy Gomoz... Et ce ne fut que guerre, guerre, toujours la guerre...

A chaque fois nous avons gagné et tracé de sanglants sillons dans les rangs françoys...

Jusqu'à nostre indépendance et même depuis cela continue car le domaine royal francoys a les dents longues...

Entre temps, je suis devenu Maréchal De Bretagne et Duc De Rhuys...

Inutile de te dire que peu de femmes ont pu supporter ce rythme de vie...

Ma vie n'a rien de facile..."


Il soupira et dit:
-"Tu devrais dormir...."
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Roxannemontfortlaval
Elle avait non seulement récupéré son Escuyer Chimène mais alors qu'elle était posté près de son parrain celui-ci ne manqua pas de lui faire un cadeau et quel cadeau!!! L'époux artificier de la dame qui l'avait aidé alors que pendant leur premier séjour ici, la jeune femme obéissant sans sourciller aux ordres d'attaque de son cousin de Maréchal avait salement amoché la dame en question. L'en ratait aucune le Mestre d'Armes!! Elle se promit d'écrire à sa marraine et lui demander de réfléchir sérieusement à un retour en Bretagne, parce que ça calmerait peut-être un peu le parrain. Marmonnements entre ses dents. Vais écrire à marraine de lâcher la Guyenne pour revenir en Bretagne, pourrais lui raconter que son mari est malade tiens ça devrait la faire arriver en quatrième vitesse pour lui rendre le sourire et surtout le calmer!!!. Regard torve qui se porte sur son parrain mais elle ne montre rien de sa colère d'hériter de l'artiste. Oui mon parrain je vais vous le surveiller et de très très près !!! . Après tout s'il veut du mal au Maréchal il est très mal barré avec elle parce qu'elle ne laissera personne faire du mal à Son héros, à l'homme qui l'a menée à l'autel lors de son mariage. Et l'ouïe extrêmement fine elle ne manque pas d'entendre sa charmante réflexion et de voir son regard se porter sur son ventre. Déjà qu'elle est d'une humeur de chien de ne pas voir son mari autant qu'elle le souhaiterait, c'est bien le moment qu'il s'y mette celui-ci !!!

'chantez dame Roxanne.
Finalement j'l'ai vraiment rejoins l'enfanterie on dirait...


Dites donc, c'est pas la foire à Popol ici alors trugarez de garder vos allusions pour vous le Chaperon Rouge !!. Z'avez jamais vu de femme enceinte ? Puis arrêtez de vous plaindre l'est pas perdue votre femme elle peut même ne pas être plus en sécurité que dans la tente de commandement parce que c'est imprenable comme endroit vous devriez être soulagé et remercier le maréchal de veiller à sa sécurité au lieu de râler !!! J'vois pas mon mari non plus et pourtant il est dans le campement est-ce que vous m'entendez râler moi ? non alors un peu de dignité que diable!!! La confiance, rien de tel !! Et jusqu'à nouvel ordre, va falloir que vous me fassiez confiance, je vais veiller à ce qu'il ne vous arrive rien.La blonde observe l'homme un moment et note la lueur perdue qui traverse son regard. La particularité de la pestiotte blonde c'est qu'elle est certes militaire mais elle est une diplomate dans l'âme et elle a tôt fait de se radoucir.

Allez venez avec moi. Où se trouve votre monture ? Nous allons faire le plein de vivres et retourner à l'avant avec les éclaireurs. Je crois savoir que vous connaissez bien la région, vous nous serez d'une aide précieuse.

Soupir de la jeune femme, ce n'est pas encore aujourd'hui qu'elle croisera le regard de son époux, même furtivement.

Escuyer Chimène, veillez à trouver une monture pour notre hummm maître artificier, et commençez à charger les vivres, pendant ce temps je dois me rendre à la tente du Maréchal afin de lui faire mon rapport.Et la Chevalier de se rendre devant la tente de Commandement et saluant l'homme de faction elle demande à être introduite auprès de son cousin.

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Letiti
Et c'est reparti!
Ca n'allait pas être évident de s'en tenir aux instructions de Linon...
Il a essayé d'être poli... sans succès apparemment. En plus il a droit à tout un sermon. Mais il a déjà la parade pour ce genre de chose. Hochant la tête de concert:


Oui..
Bien
Non c'est vrai vous ralez pas...
surtout garder un air parfaitement innocent.
D'accord ma chér...

Oula! il s'arrêta juste à temps. Décidément, il ne faut pas se relâcher un instant. Le camp breton est plein de pièges retords.

...ma chère supérieure..

Soupire de soulagement intérieur. Il était temps de faire un peu profil bas.
Docile il la suit. Enfin il est d'autant plus docile qu'elle se dirige vers la tente du chef breton. Il lui aurait renvoyé un regard d'immense gratitude si elle avait pris la peine un instant de le regarder à nouveau.


Ma monture?
j'suis v'nu avec la mule...
Par monture vous entendez... canasson?


Grimace de la part du Maje. Il déteste les chevaux, et ils le lui rendent bien. C'est beaucoup trop grand, très dangereux. Complètement hors proportions humaines. Une charrette bourrée de poudre et de mélanges c'est risqué, mais un cheval... ca c'est du suicide. Bref autant le dire tout de suite, c'est un piètre cavalier.


J'connais bien 'videmment et pas parce que je donne des spectacles... regard torve derrière lui vers le barbu.
C'est discret ca un cheval?

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