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[RP] Peu avant l'aube...

Rosebudy
[des yeux hagards - et des yeux clos ]

Elle arpentait les travées du camp afin de trouver une trace de Joffrey, Guilhemme la suivait sans broncher, la voyant bien trop préoccupée pour oser émettre le moindre son .

Mais de jo, elle ne vit ni les armes, ni les larmes.

Passant une main lasse sur son front, elle se pencha un peu sur un tas de chiffons informes qui trainaient sous un arbre.
Non, ce n'était pas sa soeur, mais c'était une vision horrible : des oripeaux abandonnés d'un mendiant qui avait du dépouiller un cadavre pour changer de tenue. Il y a vraiment de la canaille partout .

Le peu d'hommes en vie qu'elle croisa avaient tous les yeux hagards de ceux qui ont vu la mort de prêt .

Elle aperçu un angevin qui se faisait trainait par le col pour une trempette brutale, sans doute la meilleure solution pour laver le sang et découvrir les parties encore saine du blessé.
Si un angevin sort de cette tente, c'est que jo n'est pas loin, espéra - t - elle du plus profond de son coeur .

Rose se faufila dans la tente et passa en revu les blessés présents,

Toujours pas la moindre présence de sa sœur .

Les larmes lui montèrent aux yeux en voyant une fois de plus toute cette souffrance, mais elle serra les dents, alluma une torche neuve avec le feu d'un brasero à l’intérieur de la tente, et reparti aussitôt parcourir le camp .

Un cheval mangeait du trèfle qui poussait au pied d'un arbre, mais Rose vit immédiatement qu'il avait encore son cavalier sur le dos.
Elle se précipita vers le flanc de l'animal où pendait une tête, sa tête, celle de jo, les yeux clos .

    Guilhemme vite, vient par ici bougre d’âne, toujours à trainer
    ne me dit surtout pas que tu es fatigué, voilà Joffrey, aide moi à conduire le cheval jusqu'à ma tente, ensuite nous la descendrons pour la soigner , elle respire , elle respire, elle est en vie, que le très haut soit remercié .

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Precio


[Bien loin de là dans les alentours de Montauban]


Une brune qui vivote. Bretonne et Vicomtesse de surcroît. Une femme magnifique, d'un âge ni trop mûr ni trop jeune. Elle s'est créé son élément, entre médecine et diplomatie. Ce qu'elle a donné à la Breizh, elle le donne maintenant pour une région qui la répugne par certain aspect, mais elle est là, elle a même tenu la mairie. Mais l'Armagnac et Comminges ce n'est pas la Bretagne, ça n'a même rien à voir avec elle. Et surtout depuis que l'Ankou a refusé de l'emporter avec lui, la bretonne vit certes dans un luxe matériel mais son coeur est devenu vide n'entretenant qu'une flamme qui brûle en son sein tel le feu de l'enfer.
Son enfer a pour nom Lanceor. Enfer de vivre désormais si loin de lui, la maladie tout d'abord le lui a arraché, c'est ensuite Bretagne qui l'a rejeté elle, la déclarant morte aux yeux de tous alors qu'elle avait si ardemment lutté pour sa survie. Une blessure qu'elle n'a pu surmonter, elle qui a tant donné à sa Breizh.
Un coeur et des poumons guéris certes mais encore et à jamais fragile. La brune et son époux n'ont pas coupés les liens, plus forts que jamais mais la brune n'est pas née Plantagenêts pour rien et a hérité d'un caractère inébranlable. Auprès d'elle, leur fille Maëllia et le vieux capitaine Paddy, cet écossais qui ne l'a plus quitté dès son retour d'Ecosse et qui la suit dans tous ses déplacements, lui vouant une fidélité sans borne.

Les violines se rétrécissent et Precio sent son coeur se broyer lorsqu'elle voit arriver le messager. Il porte les armes des Trente, les armes du Roy de Bretagne, des couleurs qu'elle reconnaitrait entre mille pour les avoir si ardemment servies. L'éclat d'acier qui traverse le regard de la bretonne ne laisse rien présager de bon. Les souvenirs s'entrechoquent et se mêlent alors que l'estafette se rapproche. Elle sait. Elle a déjà compris. Elle le savait parti au combat.

Votre Excellence, j'ai ici un pli urgent pour vous.

Il semble gêné et le regard qu'il lui porte est empreint de cette empathie qu'elle exècre. La missive est soigneusement décacheté, même dans les moments les plus pénibles, la belle brune prend toujours soin de faire les choses avec tact et soin. On ne fait pas don d'une moitié de sa vie à la diplomatie sans en porter les stigmates.
Déglutition. Non elle n'est pas femme à se pâmer. Les violines s'assombrissent, les doigts enserrent fortement le vélin et la réponse fuse directe , d'une voix rendue néanmoins tremblante par l'émotion et la peur qui l'étreignent. Elle bénit intérieurement sa filleule de l'avoir prévenue, sans son intervention, elle n'en aurait rien su.

Je vous prie de faire parvenir ce message estafette, soit directement à mon époux si vous le pouvez, soit au Duc de Rhuiz. Vous lui dites simplement qu'il fasse rapatrier mon époux sur Rennes, que je rentre en Bretagne.La voix ne faiblit pas malgré toute la rancoeur que la belle diplomate éprouve. Pourtant la famille qu'elle considère être celle de son époux n'y est pour rien. Ce ne sont pas les Montfort les fautifs, bien loin de là. Puis pour elle-même de rajouter

Je fais préparer les malles et nous prenons la route dès ce soir jusqu'à Bordeaux où je pense pouvoir trouver un bateau afin de gagner Rennes au plus vite.Ironie du sort, après avoir vécu à Kastell-Paol et sur Felger, du temps où elle s'occupait avec passion du dispensaire de ce qui n'était encore que l'Ost de Retz, la voilà qui par amour pour son époux accepte enfin de mettre à mal sa fierté blessée. Il n'a suffit qu'un seul coup d'oeil entre le Capitaine Paddy et Precio pour que celui-ci soit déjà prêt à rassembler l'escorte de la bretonne. C'est que les malles sont chargées...et pas que chiffons et souvenirs. Un geste fort envers ceux en qui elle a toujours gardé confiance. Car même loin de sa Breizh, elle a oeuvré pour elle. C'est la voix nouée qu'elle murmure à Maëllia. Nous rentrons à la maison ma chérie, nous allons voir papa. Elle n'ose lui annoncer la nouvelle de suite, elle aura tout le loisir de préparer leur fille durant le voyage.
Dernier regard sur l'estafette.

Allez à l'office vous restaurer et reprendre quelques forces avant de repartir, et faites attention sur les chemins ils ne sont pas très sûrs par ici.Elle est ainsi la brune, même dans les pires moments, toujours à se préoccuper de son prochain. Elle a confiance aux chirurgiens italiens de l'Ordre. C'est à l'un d'eux qu'elle doit d'être toujours en vie, elle sait qu'entre leurs mains, son mari ne mourra pas. Mais c'est entre ses mains à elle qu'il guérira.

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Roxannemontfortlaval
Elle arpentait le campement aussi vite que son essoufflement le lui permettait en direction du dispensaire où gisait son parrain. Elle n'eut que le temps de voir passer devant elle un escuyer qui semblait tirer de force Merlin l'Enchanteur et surtout l'entraîner loin des lieux. Au même moment, elle entend les ordres du Maréchal et voit des soldats se mettre en faction. Mais qu'est-ce qu'il se passe encore ? de se marmonner la jeune femme qui cherche toujours son époux inconsciemment partout où ses pas la mènent. Elle observe quelques minutes Nominöe se diriger avec leur "invité" vers la rivière. La blonde s'apprête à lui emboîter le pas quand elle secoue doucement la tête. La rivière çe n'est point urgent, ce côté-ci, ça l'est.
C'est fébrile que la blondinette pestiotte s'avance vers la tente de soins et ses perles d'argent se font vindicatives, de peur que les gardes ne la laissent pas passer mais ceux-ci s'écartent lui laissant le champ libre. L'odeur est nauséabonde en ces lieux, il lui faut soudain prendre sur elle-même pour continuer d'avancer. Si tout à l'heure dans son affolement elle n'a point percuté, à cet instant, la jeune femme sent une envie de vomir boyaux et triples boyaux lui soulever l'estomac. Elle déteste les médecins, d'ailleurs sa tante va hurler en apprenant qu'elle n'en a consulté aucun. Et son époux elle n'imagine même pas la gueulante qu'il va lui passer mais elle gueulera plus fort que lui, surtout qu'il a menacé de vendre ou noyer leur enfant s'il ne voit pas le jour en Breizh. Et s'ils doivent rester là encore deux mois de plus il croit peut-être qu'elle est surhumaine et va le garder au chaud durant dix mois d'affilé ? Ravalant sa bile, un air dégoûté sur le visage, elle continue d'avancer, passe sans un mot devant le maréchal assis près de son parrain. Elle sent le regard de la brune qui se pose sur elle. La jeune blonde croit y lire le mépris, la dame a sans doute retrouvé la mémoire et l'a reconnu comme l'une de ses assaillantes ce fameux soir de combat, près de ce navire. L'héritier s'agite soudainement dans son ventre et elle s'immobilise un instant, gardant les mains le long du corps afin de ne rien laisser paraitre. Juste le temps de reprendre son souffle et la chevalier s'approche de son parrain dont le visage semble particulièrement agité. Pour sûr que quand il va se réveiller, il va l'enguirlander et la traiter de cafteuse pour avoir prévenu sa femme. Mais qui d'autre mieux qu'elle pourrait prendre soin de lui ? A condition qu'il vive jusque là...et que sa têtue de marraine se décide à baisser les armes et à rentrer.
Merlin l'enchanteur étant sous la proche surveillance de l'escuyer Nominöe dont la poigne semblait parler bien plus que des mots lorsqu'elle les a croisés, Roxanne se poste près de son parrain et sans plus se préoccuper de rien, glisse sa petite main dans la sienne. L'odeur de la mort qui plane, ça lui rappelle son père qu'elle a vu gisant dans son sang alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente à peine sortie de l'enfance. Elle déplie alors son autre main dans laquelle est cachée une petite croix sertie. C'est la croix de son baptême mais cette croix a une histoire. C'est le mestre d'armes lui même qui l'avait offerte à sa femme alors qu'elle avait pris soin de Gwen. Et c'est elle qui en a hérité lorsqu'elle fut baptisé. Doucement, elle glisse la croix dans la main de son parrain.

Accroche toi....Je l'ai faite prévenir, elle sera près de toi au plus vite avec Maëllia. Et Gwen va bien, tu l'as envoyé apprendre le maniement des armes auprès des meilleurs tu te souviens ?

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, comme l'affection que la blonde porte au Mestres d'armes. Et le bourrin tellement craint par les Trente semble tellement vulnérable. C'est en posant sa joue contre la main de Lanceor, que machinalement, son regard se porte sur le bas de sa chemise souillée et se fixe sur les quelques tâches rougeâtres qui viennent d'apparaitre. Son coeur manque de s'arrêter en voyant ça et elle se lève, enserrant le tissu dans sa main afin de cacher les petites taches.

Maréchal, je vais à la rivière m'occuper de....de ce que vous m'avez dit tout à l'heure !!! Si vous croisez le Chevalier Alwen, dites lui que je le cherche j'ai besoin de ses talents d'herboriste.

Ne montrant rien de la panique qui la gagne, la pestiotte évite soigneusement le regard de la brune, faudra pourtant bien qu'elles en parlent un de ces jours de ce fichu combat et s'éloigne à pas mesurés en direction de la rivière. Pas maintenant...pas maintenant...pas ici à Saumur, surtout pas ici...

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Linon
Lanceor semblait s'être calmé un peu. La brune veillait, lui murmurant quelques paroles d'encouragement de temps en temps pour qu'il ne se laisse pas aller vers le confortable néant d'où il était si difficile de revenir. Elle lui racontait n'importe quoi, désolée de ne pas le connaître pour savoir ce qui le retiendrait, d'ignorer les légendes de son pays qui offriraient une accroche à ses pensées, si jamais il pouvait penser...

Une voix familière se fit entendre de l'autre côté du pan de toile, Linon dressa l'oreille en reconnaissant Titi, mais immédiatement un brouhaha suivi de la puissante voix de Maël visiblement en colère remplaça celle de son mari.

Le colosse entra. Il était dans un état consternant de fatigue et de saleté. Alors qu'il s'asseyait près de son ami, Linon lui répondit.


Il va... mieux. Il est vivant, c'est déjà beaucoup vu sa blessure. Mais... c'est sans doute l'âme qui souffre le plus en ce moment.


Elle s'approcha de Maël et lui tendit un linge propre et humide.

Tiens, ça te fera du bien.

200 dis-tu... j'en ai vu passer beaucoup ici aujourd'hui, mais je ne pensais pas que c'était autant...


Son regard quitta le colosse et se posa tristement sur Lanceor.


Les volontaires sont des civils Maël, des paysans ou des bourgeois qui ont suffisamment de travail pour ne pas avoir le temps de s'entraîner. C'est ainsi... mais en les encadrant dans cette guerre, tu leur donnes une chance de vivre un peu plus longtemps, et de mourir fièrement en se battant pour la bonne cause.

Maintenant... il faut s'occuper des vivants.


Elle désigna le maître d'arme du menton

Ton ami souffre terriblement. Il a besoin de toi, de ses proches. Moi... je ne peux pas grand chose pour lui, à part changer ses bandages. Mais je ne le connais pas, je ne sais pas les mots qui l'apaiseraient. En plus je ne comprends pas ce qu'il dit... et il ne m'appréciait pas tellement, je doute que m'entendre à longueur de temps lui soit bénéfique.
Reste avec lui, Maël, parle-lui. Et tu as toi aussi besoin de repos, tu es dans un état à faire peur. Ce sera bénéfique pour vous deux...

J'avais demandé à ce que la petite blonde enceinte vienne aussi, je crois qu'ils sont liés, mais comme personne ne m'écoute...


Et comme pour la faire mentir, ladite blonde entra à cet instant. Linon se raidit et la regarda passer sans un mot. La blonde parla à Lanceor, lui mit quelque chose dans la main. Enfin une qui savait s'y prendre avec le blessé... Mais voilà qu'elle annonçait au colosse qu'elle partait se promener et ... le faisait ! Humpf...

Pas très contente, Linon tourna le visage vers Maël dès que la blonde fut sortie.


Bon, c'est pas un moulin ici. Maël je t'en prie, reste avec ton ami. Je dois aller voir Titi, savoir comment il va... je l'ai entendu arriver, il a parlé d'être écorché ! Je ne sais pas ce qu'il s'est encore passé, mais il est parti. Je vais le rejoindre pour m'assurer qu'il va bien et je reviendrai ensuite veiller Lanceor. Sais-tu où il est?

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Letiti
Gasp...

Le petit bonhomme se fait attraper par le col. Le chapeau rouge qu'il avait remis encore une fois sur sa tête au grand damne de Roxanne s'envole.

Il est la à se masser le cou quand le maréchal passe devant lui furieux . Autant dire que le maje n'est pas ravi de la façon dont il se fait recevoir. Il se demande si pour un peu il ne devrait pas s'excuser de ne pas s'être fait trucider. Le regard noir lancé est vite coupé par cet ennuyeux garde qui finalement ne doit pas garder tant de choses que cela puisqu'il l’emmène avec lui:


Vu comme il l'ouvre l'maréchal il doit carrément péter l'feu...
Et z'aviez rien à garder vous?!
J'pas b'soin d'garde chiourne!
Mon chapeauuuu


Rien a faire, l'autre ne veut pas le lâcher. C'est pas encore aujourd'hui qu'il verrait sa femme.
Arrivé devant la rivière, le Maje lève le visage et un sourcil vers son garde attitré:


Dis donc l'déserteur d'placce, j'vois pas d'bandag...

Ahhhhh

PLOUF


Le salopiaud l'a carrément balancé à la flotte. Ah elle est belle l'entraide entre soldats, frères d'arme et tout le toutim. En plus il se permet de se foutre de lui en lui intimant de rester dans l'eau.
Heureusement celui-ci ne reste pas, apparemment très content de lui.

Furieux, le petit bonhomme remonte sur la berge. Il enlève chemise, et bottes qu'il dissémine pour les faire sécher quand il voit arriver Roxanne. Il soupire, c'est pas la femme qu'il aurait souhaité voir. A regret il garde donc ses braies qu'il aurait souhaité faire sécher également. Hé c'est pas un homme facile et il a sa pudeur non mais!


Vous pouvez pu vous passer d'moi on dirait...
J'me fais pas la malle, rassurez vous, c'est l'autre imbécile qui m'a foutu à l'eau.
...
Et j'ai paumé mon chapeau.


Grosse inquiétude du Maje surement incompréhensible pour elle. La voyant pas spécialement dans son assiette, le petit bonhomme saute hâtivement aux conclusions (c'est un genre de spécialité):

Il va si mal que ca vot' ami?
J'suis désolé.


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Coldtracker
Le colosse prit le linge humide avec gratitude et s'essuya le visage....

Il répondit:
-"Merci, pour les volontaires, je sais, ils avaient de la hargne au combat...
un homme qui combat pour sa famille, sa maison, sa terre en vaut quatre...

Ils ont payé le prix ultime...

Si j'avais eu du temps pour les former..."


Il garda le silence un moment et reprit:
-"Oui va voir ce qu'il advient de lui, je vais rester avec lancéor un moment...."

Maël laissa Linon sortir et se leva , il regarda lancéor et lui dit:
-"Tiens la garde haute mon ami, ne lâche rien...je ne me suis pas cassé le cul à former un officier en second pour le laisser partir!
Tu m'entends?
Garde haute l'ami, garde haute!!!"


Tout en disant cela, le colosse sent une douleur lancinante monter dans le flanc droit...

De plus en plus douloureuse à vrai dire.....

Il regarde son harnois au flanc droit et ne voit rien....Alors pourquoi cette douleur?
Il passe une main sous la jupe de maille va explorer le haut droit du bassin et ramène une main....

Poissée de sang...

Grimaçant de douleur, le colosse dit un simple:
-"Merdasse..."

Il repasse sa main sur le harnois à droite et enlève de la boue séchée et voit alors un trou , aux bords bien ronds....Et un bout de bois qui dépasse....
Un morceau de carreau d'arbalète, il n'en avait même pas senti l'impact en pleine bataille...

Il relève la tête et dit:
-"Chirurgien...."
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--Merig
Coldtracker a écrit:

-"Chirurgien...."


Merig venait de fermer les yeux d'un mort quand il en tendit qu'on appelait un chirurgien....

Ma doué ce n'était pas n'importe qui en plus, c’était le Maréchal De Bretagne

Merig vint à lui en disant:
-"Que puis-je faire pour vostre grâce?"

L'armoire à glace bretonne le salua d'un court signe de tête et sans dire un mot de plus lui montra un trou dans son harnois d'où suintait un petit filet de sang..

-"Je vois..." fit Merig

Il l'aida à enlever son harnois de jais et sa jupe de maille attachée au bassin pour inspecter le doublet armant...
Il dit:
-"Le carreau a percé le harnois mais la pointe est sans barbillon d'où le trou bien rond...
Le doublet armant est simplement percé et il n'y a donc pas de tissu emporté dans la plaie...

C'est la bonne nouvelle..."
Coldtracker
Le colosse a blanchi, la perte de sang commence à se sentir..le chose s'était fait lentement, le carreau faisant office de bouchon...

Plus ou moins étanche...

Il grimaça et dit:
-"De ce qu'en connaît, cela ne touche pas de partie vitale le flanc droit dans la 'viande', je suppose que la mauvaise nouvelle c'est que vous allez m'enlevez ça et que je vais douiller non?

J'ai le droit à quoi après?

Suture?

Cautères?

Je sens que je vais adorer..."

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--Merig
'Ho putain, c'est un dru celui-là, remarque on me l'avait dit'....pensa t-il

Il répondit
-"Gagné cher Maréchal, j'enlève avec pince et je cautérise, vous allez couiner Si je puis dire...

la suture et la cautérisation chimique seraient moins efficaces sur ce type de blessure et je sais que vous voudrez rapidement retourner au combat...

Avec ça, en une semaine , c'est bon..enfin à peu près...

Je ne fais pas de miracle non plus

Il faudra vous reposer après ça..."



Il s'éloigna et prépara une table ainsi que des cautères qu'il mit à chauffer....

Il revint un instant plus tard et montra la table en disant:
-"En selle?"
Lanceor
Les ordres, les mots, les images se bousculent dans la tête de l'homme d'armes. Les paupières sont lourdes mais il a reçu un ordre, et cet ordre, il sait d'où il vient !

Von Tag...

Doucement, quelques bribes de souvenirs lui reviennent...

Les yeux mi-clos, la gorge râpeuse, le corps lourd, l'ensemble se réveille et le réveil est loin d'être plaisant. La douleur ou plutôt les douleurs s'amplifient... Les dents serrées, le mestre tente d'articuler
.

On est où ?... Aaarrrgghhh... Filez moi du lait de pavot foutre dieu ! La bataille ?... Quelles sont les pertes ?...

Etrange sensation quand le corps n'est plus que douleurs et saignements...

Lentement il tourne la tête et aperçoit son duc la main poisseuse mais debout lui...


Effet secondaire sans doute, le mestre se prend à rire, ce qui accentue la douleur et le fait se tordre.

Vérole !... J'ai ramassé ce coup ci .... Maréchal, j'arrive pas à bouger les jambes....Qu'est ce que c'est que ce bordel ?

L'inquiétude se lit sur le visage de l'allité.
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Coldtracker
Le colosse réussit à sourire et dit
-"Oui et au trot...."

Malgré de la difficulté à marcher il se rendit seul sur la table après avoir enlever le reste de son équipement...

Il s'allongea alors et prit un morceau de cuir qu'il roula...

Il allait mordre dedans mais avant il dit:
-"Quand vous voulez..."

Il mordit alors dans le petit rouleau de cuir épais leva les bas au-dessus de la tête pour laisser son torse dégagé sur les côté et empoigna de ses mains les rebords de la table....

Mais son ami lui parla ...
Il enleva le morceau de cuir et dit
-"Un moment..."

Il alla torse nu jusqu’au lit de son ami et lui dit:
-"Oui, tu as pris cher cette-fois-ci, ton corps ne répond pas encore, il va lui falloir du temps pour récupérer....

Content de te voir de retour....

Cela m'aurait fait mal de ne plus t'entendre aboyer sur les escuyers..."


Sourire faiblard à son second et il reprit:
-"Maintenant si tu le permets,je dois me faire enlever un petit souvenir de cette bastaille..."

Il se dirigea vers la table d'opération, mordit dans le cuir et attendit
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--Merig
Merci fit un signe d'assentiment et saisit de quoi sonder la plais...

Le géant n'était pas endormi , on réservait le lait de pavot aux opérations lourdes...
D'une parce que cela était difficile à avoir ...

De deux parce que endormir était facile, réveiller l'était moins...

Il sonda et senti le colosse se crisper et grogner...

A ce terme des opérations, le patient hurlait déjà généralement...

Il l'informa de son travail:
-"Je vois la pointe, le carreau s'est cassé je vais directement saisir au fer, celui-ci n'est pas loin...."

Il écarta alors la plaie et pinça le fer du carreau et commença à tirer...

Doucement mais fermement....

Un coup d’œil au Duc De Rhuys et Merig vit la sueur qui perlait sur son visage balafré et le grognement quasi continu qui s'échappait de sa gorge maintenant...Au rythme de sa respiration haletante...


Merig progressait et dit enfin:
-"j'y suis"

Et finit par sortir le fer de carreau....
Coldtracker
Un océan de douleur a pris place dans son flanc droit, chaque geste du chirurgien, lui tire des grognements de douleur....

Il l'entendait vaguement lui parler...Il ne comprend plus tout à fait ce qu'il dit mais cela semblait bien se passer..

Alors pourquoi-avait-il aussi mal?

Lien étrange que peut faire le cerveau lorsque le corps vit une situation à point communs...
Pendant un instant, il revoit très précisément les geôles du boubornnais Auvergne où, capturé il avait été torturé suspendu par les deux bras à une chaîne, il s'en était échappé en étranglant le bourreau avec ses jambes, avait délivré ses compagnons de la garde Grand Ducal bretonne et avait brûlé le lieu maudit...

La douleur le ramena au présent sur un dernier geste....

C'était fini , il lâcha le morceau de cuir...

Il savait au fond de sa douleur qu'il fallait encore cautériser la plaie...
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--Merig
Courageux pour un noble...

Il devait avoir plus que l'habitude, le torse du soldat était bardé de cicatrices...
Certaines issues de soins sur des blessures, d'autres infligées par torture

le Maréchal de Bretagne n'était pourtant pas bien vieux....

Il portait les marques d'une vie de combat....
Il dit:
"Je dois vous sangler..."

Il le fit prestement et reprit en prenant un cautère:
-" J'y vais"

Et il appliqua sur la blessure alors même que le corps de l'homme s'arquait littéralement et qu'il se mit à hurler avant de tourner de l'oeil....

Travail bien fait, plus un saignement...
Il se félicita tout seul:
-"c'est parfait, un petit chef d’œuvre!!!"
Coldtracker
Maël sentit qu'on l'attachait...

Normal, on allait le brûler, il le savait , c'était pour son bien...

Il pensa:
' J'ai lâché le cuir je vais me couper la langue, putain je vais me couper la langue, il faut hurler, parler dire quelque chose sinon je vais me...'

Le cautère vient de toucher la peau....La douleur explosa en lui et tout ses muscles se contractèrent tant et plus et il hurla..

Il hurla à plein poumons ...

Un seul mot..

Un nom...

Qui résonna dans tout le camp....
-"Liiiiinnnonnnnnnnnn!!!!!!!!"

Avant de tourner de l’œil....
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