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[RP] Peu avant l'aube...

Linon
Dernier coup d'oeil à Lancéor pour s'assurer qu'il ne saignait pas, ne vomissait pas, n'était pas mort, et Linon après un joli sourire au colosse, ponctué d'un "je r'viens vite" fila sans voir sa blessure hors de la tente chirurgicale. Des blessés plus légers attendaient là qu'on les soigne... la jeune femme se faufila et en enjamba un ou deux en cherchant du regard son mari. Où avait-il bien pu passer? Elle interrogea un garde bougon qui se contenta de hausser les épaules en désignant quand même une direction d'un vague mouvement de menton.

Linon trotta dans la direction indiquée, cherchant toujours. Et d'un coup, elle le trouva ! là par terre, abandonné dans la poussière... le chapeau rouge dont Titi ne se séparait absolument jamais. Elle le ramassa et le retourna dans tout les sens, c'était bien le sien. Mais pourquoi Titi n'était-il pas en-dessous? L'inquiétude commença à monter, la brune regarda tout autour d'elle en essayant de réfléchir. Bon, Maël l'avait affecté au groupe des éclaireurs avant l'assaut. Elle l'avait aperçu en taverne avec la petite blonde enceinte. Et la petite blonde qui venait de quitter la tente chirurgicale avait parlé d'aller à la rivière. Fronçant les sourcils, Linon se pressa vers la rivière.

Elle aperçut d'abord la petite blonde, accompagnée d'un homme à moitié nu. Et même sans son chapeau, elle reconnut son mari.

Han !!

Toutes les pièces s'assemblèrent dans l'esprit de la brune qui se mit à courir vers eux. La petite blonde s'était faite engrosser hors mariage, et pour tenter de sauver les apparences, elle essayait maintenant de lui piquer son mari à elle !!

Linon s'arrêta à leur hauteur, juste un peu essoufflée, et le chapeau toujours à la main, se planta les poings sur les hanches, l'air furibond.

Ça va? j'vous dérange pas??
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Letiti
Sur ces entrefaites, une petite brune à la tresse mal soignée et aux manches tachées arriva vers eux. La Maje n'attacha qu'un regard vague à la souillon jusqu'à ce qu'il devint évident qu'elle arrivait par ici.. et avec un drole de truc rouge dans la main...

Enfin le puzzle se reforma dans la petite tête du nom moins petit bonhomme. C'était Linon, sa femme, et avec son chapeau. La figure de Titi se changea du tout au tout, un sourire rayonnant s'affichant enfin sur son visage. Lui qui tirait une tête de trois lieues de long (et une lieue c'est bien plus long qu'un kilomètre) depuis de trop nombreux jours.

Alors que Linon s'arrêtait, le Maje se levait déjà en quatrième vitesse de sa pierre donnant sur la Loire.
A peine eut-elle finit de les apostropher que déjà il se précipitait vers elle n'ayant même pas entendu l'ironie dans les mots employés.

Trognon!

Ne pouvant se retenir et malgré la présence de Roxanne, il prit Linon dans ses bras et la serra contre lui, enfouissant sa tête dans son cou, respirant son odeur. Il ne quitta la zone accueillante que le temps de venir lui en planter un sur les lèvres. Le sourire idiot ne quittait pas son visage. Les bras ne voulait sous aucun prétexte se détacher de la taille de sa bien aimée.
Pour le moment toute l'inquiétude et ses causes avait disparue.
Pour le moment il retrouvait sa femme qu'il n'avait pas vu depuis qu'il avait quitté Angers. Ses yeux étaient peut être un peu trop brillant.

Mon amour...
Tu nous dérange pas du tout, bien au contraire.

Il fouilla sa poche pour en ressortir le mot qu'elle avait griffonnée derrière sa lettre. Plié et déplié maintes et maintes fois il lui montra:

J'ai eut ton message, j'ai suivis tes désirs mon Trognon

Et il m'en a couté, si tu savais ce qu'il m'en a couté de ne pas aller directement te voir mais suivre les ordres de ces soldats... n'osa-t-il ajouter.

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Aenaelle
Aenaelle descendait vers le ruisseau avec 2 seaux pour renouveler l'eau qui servait a soigner les blessé.

Quand elle vit le Chevalier Roxane se tenant le ventre et blanche comme la mort. Elle se precipita vers elle et lui dit : /i]

Chevalier Roxane, vous etes très blanche, etes vous blessé?

[i] Aenaelle l'aida a oté le reste de son armure et la fit assoir sur le bord du ruisseau. Elle avait peur que le chevalier perde connaissance et tombe dans l'eau.
Aenaelle vit a se moment là, les taches de sang sur sa chemise. Le chevalier Roxane lui dit tout doucement : non, c'est mon bébé.

Chevalier, il faut vous allonger, vous avez risqué la vie de votre bébé en faisant du cheval au galop. Je vais mettre ma main a different endroit de votre ventre pour voir si le bébé reponds au toucher, ne bougez pas.

Aenaelle mis sa main en haut du ventre et senti le petit être a l'interieur bougé, elle fit pareille a droite et a gauche. le bebe bougeait bien. Se n'était pas de lui le sang qui se trouvait sur la chemise du Chevalier.

Aenaelle regarda le chevalier et lui dit en souriant :

Le bébé va bien. Maintenant, c'est a vous qu'il faut faire attention. Les pertes de sang que vous avez eu peuvent venir du muscle qui maintient le bebe dans votre ventre. A coup de galop, il as du se dechirer un petit peu. Il vous faudrait vous reposer pendant une semaine environ pour le laisser se cicatriser.Vous voulez pas quand meme qu'il soit anjevin?. Mais etant donner que je connais votre fougue au combat, je sais que rien ne vous arretera donc je vous recommande de prendre une echarpe assez longue, et de la mettre en hamak sous votre ventre et l'attacher a la taille. Cela soulagera le muscle et l'aidera malgrè votre envie de bouger.

Rester un peu la, je vais voir si je trouve le chevalier Alwen, votre mari

Aenaelle entendit un hurlement venant de la tente des chirurgiens et dit au Chevalier Roxane

Je me depeche, je pense qu'ils vont avoir besoin d'eau. je cherche votre mari juste après

Aenaelle rempli ses deux seaux et remonta Fissa vers la tente des chirurgiens en faisant très attention de ne pas perdre trop d'eau.
Roxannemontfortlaval
La Chevalier qui arrivait non loin de la rivière s'arrêta net en voyant Merlin l'Enchanteur venir se pavaner sous son nez à moitié nu. Non mais ce n'était qu'un rêve, très certainement qu'elle allait s'éveiller. Elle se demandait juste ce que l'artiste venait faire dans cette posture en plein milieu de son rêve. Non pas qu'elle soit choquée, mais c'est tout de même le corps de son mari à demi nu, voire totalement, qu'elle préfèrerait voir. Faut dire que la vision n'en serait que particulièrement plus agréable aux yeux de la jeune femme. Elle note tout de même que l'homme n'a plus son chapeau pointu turlututu qui campe sur sa tête. Un rire nerveux ne peut s'empêcher de remonter dans la gorge de la jeune femme en voyant l'homme face à elle. C'est nerveux et pas moqueur hein !! A peine un tantinet.
En temps normal, elle aurait été courroucé la blondinette et aurait encore sorti l'une de ses aimables phrases mais dans l'état semi-comateux dans lequel elle se trouve actuellement, elle ne peut que laisser s'échapper un brin de nervosité. Ses yeux accrochent la main qui tient fermement le tissu de sa chemise souillée. Ah tiens et voila maintenant que la brune qu'elle avait à moitié empalée sous ses flèches il y a quelques semaines de ça vient de faire son apparition. Et le regard est peu amène. Mais la blonde s'en balance, elle est en plein rêve. L'escuyer Nominöe est là aussi prêt à toute éventualité. Mais qu'est-ce qu'elle dit ? pourquoi parle t'elle de dérangement la brune ? Elle insinue quoi donc là ? que la blondinette et cet huluberlu...non mais franchement, doit être sacrément perturbée la dame pour s'imaginer on ne sait quoi. Et de jeter un regard complice à l'escuyer Nominöe et de rire de plus belle.

S'cusez moi j'peux pas m'en empêcher c'est nerveux !!Qu'il fait bon dans son rêve, elle n' a pas envie d'en sortir la blonde surtout qu'elle vient de voir le visage de son époux se distinguer dans les méandres dans lesquels elle s'enfonce. C'est qu'il ne doit pas être bien loin. Et voila que les deux se bisouillent, se font des papouilles nan mais il va quand même pas la culbuter près de l'eau !!! Pas dans son rêve tout de même!!! Tiens voila l'escuyer de son mari. Elle regarde partout dans le sillage d' Aenaelle, aucun chevalier brun au regard renversant et au sourire si charmeur ne l'accompagne. Leur bébé, mais il va très bien l'héritier, son ventre aussi va bien. Elle voudrait le lui dire mais aucun son ne sort de sa bouche alors que l'escuyer entreprend une palpation en règle des réactions et de la position de l'enfant. Raidissement de la blonde.

Z'êtes médecin ?

Elle les hait les médecins, elle ne veut pas qu'on la touche. C'est à son mari qu'elle fait confiance pour la venue au monde de leur enfant et si la marraine débarque à temps, alors là, c'est une Roxanne terrorrisée mais en confiance qui pointera le bout du nez. Hein!! mais ça va pas il est hors de question que cet enfant soit angevin!!! Et d'abord ils ont choisis le prénom, et il serait impensable qu'un angevin porte un prénom breton!!! Elle veut tout de même pas qu'elle fasse le sacrilège d'accoucher sur ces terres !!! Roxanne l'entend vaguement parler de seau d'eau mais son attention reste fixée sur le fait qu'elle veut aller chercher le chevalier Alwen, son époux. Doit être terriblement occupé pour ne pas se montrer. Incrédule, la blonde jette un oeil sur Aenaelle qui lui parle maintenant des taches de sang sur sa chemise, sur un ton rassurant. Et pourtant non, elle est bien loin d'être rassurée la pestiotte. Trouver son mari..Oui trouvez le et ramenez me le vite, dites lui d'emmener ses herbes. C'est un hurlement de bête ou plutôt de Maréchal blessé qui déchire l'air. Non d'une triple buse, SON héros qui gueule mais elle l'a pourtant vu un moment plus tôt tout allait bien. Réveillée pour le coup la blonde sort de sa torpeur et regarde s'éloigner l'escuyère de son époux. Si la blonde n'arrive pas à trouver celui qui ne fait qu'un avec elle, il y a fort à parier que ce n'est pas l'escuyère qui le trouvera. Un soupir de frustation et de douleur lui échappe alors qu'elle finit par obtempérer d'elle-même, sous une contraction qui se profile. Les mains posées bien à plat sur son ventre rond, la blonde tente de retrouver son souffle et s'énerve soudainement sur son nombril, des larmes de panique pointant sous ses paupières. Non, non et non tu te tiens tranquille tu ne seras pas angevin et encore moins tu naitras à Saumur. Tes parents sont bretons c'est en Breizh que tu verras le jour ! Les dents serrées, l'archère laisse échapper un premier J'veux rentrer tout en agrippant machinalement ce qui lui parait le plus réconfortant à ce moment même..le longbow de l'escuyer Nominöé qui se retrouve sans le vouloir aux premières lignes à écouter les vociférations étouffées de la Chevalier. Roxanne reprend son souffle essayant de s'imaginer à quoi elle va ressembler une fois qu'elle aura utilisé la technique d'Aenaëlle pour soulager les muscles de son ventre et de son dos. Un regard sur le couple qui ne se détache plus et se souvenant de la promesse faite au Maréchal, la voila qui se met à clamer un J'veux mon mari !!! tonitruant avant de clamer en direction de la brune. Z'avez déjà fait ça vous, venez m'expliquer. Puis comme elle n'arrive pas assez vite à son goût elle se met à beugler plus fort. J'ai mal !!! Mon Taquin , rendez-moi mon époux, je veux mon mari!!! et non, l'héritier ne naîtra pas angevin !! Une folie pas si idiote qui lui passe soudain par la tête. Chika!! Escuyer Nominöe, pourriez-vous me trouver le chevalier Chika je vous prie et lui dire que je souhaite l'entretenir d'un sujet important ? Qui a dit qu'il n'y avait pas d'animation dans un campement militaire même pendant les temps de repos....et que les blondes n'avaient pas de cervelle
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Aenaelle
Aenaelle avait remonté les seaux jusqu'au feu de bois ou quelques hommes de troupes faisait chauffé l'eau.

Elle leur dit ; Vous etes très nombreux autour de ce feu. J'ai besoin de votre aide pour le chevalier Roxanne. Il faut absolument retrouver le Chevalier Alwen et lui dire que sa femme a besoin de lui de toute urgence près du ruisseau niveau tente chirurgien. Appelez le dans tous les recoin du camps s'il le faut. Il est grand, mince, les cheveux noirs et des yeux trés ténébreux. Allez y vite.

Aenaelle partit dans un endroit du camp assez eloignes et mis ces mains en porte-voix et Cria : CHEVALIER ALWEN URGENT

En réalité, elle ne criai pas, elle hurlait. Mais elle comptait bien lui ramemer au chevalier Roxanne sont coquin de mari qui se cache. Pourvu qu'il ne soit pas blessé quelques part sur un champs de bataille!!
Aenaelle tous en avancant en crabe dans le camp continua a huler pour trouver le chevalier
Linon
Prise de court par la réaction de Titi, Linon finit par sourire et se mit même à glousser quand celui-ci l'embrassa. Elle rosit un peu de gêne qu'il fasse ça en public, mais ne put à son tour s'empêcher de passer les bras autour de son cou pour lui rendre ses baisers en lui chuchotant

Tu m'as manqué aussi... tu n'es plus fâché, alors?

Elle se serait bien assise avec lui en tête-à-tête pour le retrouver vraiment, mais du coin de l'oeil, elle surveillait toujours la petite blonde qui n'avait pas l'air en forme mais pouffait avec un soldat qui se tenait là.

Survint Aenaelle qui, sans leur jeter un regard, s'occupa de palper la blondinette. Linon secoua la tête de consternation.

C'était couru d'avance que ça finirait comme ça, je l'avais prévenue pourtant...

Elle revint à Titi et lui sourit tendrement

Tu vas bien? Ça n'a pas été trop dur? Maël m'a promis que tu ne risquais rien... Et ton spectacle de feu était fabuleux... !

Un hurlement provenant du camp lui fit tourner la tête en frémissant

................nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!

Que faisaient les chirurgiens à ce malheureux?

Elle esquissa un mouvement vers le camp, craignant que ce soit Lancéor, mais la petite blonde se mit à crier elle aussi, après un mari. Ah? il y a donc un mari?? Pas très convaincue la Linon, qui se demandait si la blonde ne prenait pas ses désirs pour des réalités. Ou alors le mari était tombé au combat? En tout cas, la bretonne lui ordonnait de venir lui expliquer... sur un ton tout à fait à même de rendre aimable la brune.

Néanmoins, Linon déposa un baiser sur le menton de Titi, murmura rapidement "ça n'arrête jamais ici, mais qu'est-ce que tu dirais de se rejoindre au Tribunal dès que possible? il faut que je regarde ce qu'elle a..." Titi hocha la tête et lui expliqua en deux mots qui étaient Roxanne et Nominoé pour lui. Linon quitta ses bras en foudroyant Nominoe du regard et s'approcha d'un pas de Roxanne qui envoyait le soldat faire ses courses.

Bon, écoute-moi petite bretonne. Enfin Roxanne puisque Titi m'a dit ton nom... Oui je sais faire ça, et oui, nous pourrions t'aider. Pour commencer, sache que l'enfant ou toi allez mourir. C'est à peu près certain vu ton état. Tu ne m'as pas écoutée, Titi vient de me dire que tu n'avais pas arrêté, je t'ai vue en taverne, et je te retrouve ici à faire l'andouille au lieu de veiller ton maître d'arme. Si tu ne voulais pas de cet enfant, il y avait des moyens plus simples de ne pas l'avoir...

Alors si tu veux de notre aide, tu m'écoutes et tu fais ce que je te dis. Nous t'aidons à rejoindre ta tente, tu t'allonges et tu ne bouges plus, tu donneras tes ordres à une ordonnance ou je ne sais qui si tu y tiens. Nous veillerons sur toi jusqu'à la naissance, et j'y procèderai moi-même s'il le faut. Mon mari est maje, il connait les plantes, il peut te soulager.

Si ça ne te convient pas, nous te laissons aux mains de tes soldats et de ton... mari, et allons nous promener.

Plantant le regard dans celui de Roxanne.

C'est sans négociation possible. Et j'entends que le seigneur de Lenay, qui se fait gentiment appeler Titi, soit traité avec un minimum de respect, il n'est pas plus soldat que moi, pourtant il est à vos côtés pour se battre. Je le verrai à ma guise et à la sienne. Si tes hommes ne sont pas capables de comprendre ça, vous expliquerez au Maréchal pourquoi son armée a perdu deux de ses membres.

Baissant la voix afin que seule Roxanne l'entende.

Mon mari ignore encore que tu fais partie de mes assaillants de cette nuit-là à Angers. Je ne compte pas le lui dire pour l'instant, mais ces vexations doivent cesser. Je ne suis ni sourde ni aveugle, et encore moins stupide.

Alors Roxanne, que choisis-tu? nous te ramenons ou te laissons? Décide-toi vite, je dois retourner veiller ton maître d'armes.
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Letiti
On a plein de choses à se dire, mais j'suis trop content de t'revoir pour être fâché.

Mais décidément c'était pas le meilleur endroit du monde pour avoir un peu d'intimité. Le Maje aurait bien juré et grommelé mais l'étreinte de linon l'avait laissé sur son petit nuage rose.
Il fit une petite moue aux questions de Linon:

J'vais bien... Peut pas dire qu'éclaireur ca soit de tout repos, un faux pas et on est mort, mais ca c'est bien passé.

Il n'épilogua pas sur les promesses de Mael, ce n'était vraiment pas le moment et il ne souhaitait pas ternir leurs retrouvailles.
Il se rengorgea d'ailleurs au compliment:

Ravi que ca t'ai plu, apparemment c'était pas du gout de tout l'monde.
J'y ai laissé quelques plumes du coup.

Il montra son poignet brulé en cours de cicatrisation en riant doucement.
Rire vite arrêté par un hurlement atroce. Il serra son épouse contre lui comme pour l'en protéger.
Et la réalité reprend déjà le pas sur les tourtereaux...
Un hochement de tête, il remet son cher chapeau sur son crane tout en lui donnant les quelques explications:

Roxanne est responsable de moi.
Efficace à l'arc ca c'est certain.
Et lui il fais aussi parti des éclaireurs.
c'est lui qui m'a fais prendre un bain gratuit plutot qu'te voir...

Des foutus pots d'colle.
'fin j'imagine que ca aurait pu être pire...
Plutot que gueuler elle préfère sermonner.

Il finit sur un petit sourire en coin tandis que Linon s'avance vers elle. Elle ne tarde pas à prendre les choses en main. Il retrouve la femme énergique et déterminée qu'il connait. Un sourire niais se pose sur ses lèvres tandis qu'à l'occasion il acquiesce avec un temps de retards:

Euh oui oui, les simples tout ca.
j'dois pouvoir trouver c'qui faut momentanément.
Pis sinon j'pourrai tester un sort sur vous hein...

Le petit sourire d'un type très content de lui viens ponctuer sa dernière phrase.
Et l'ultimatum tombe. Il est content le Maje, plus que content, après tout il s'est engagé pour rester et retrouver sa femme. Ces faits seraient garanti s'ils se décidaient à se comporter raisonnable avec eux.

Deux membres dont une représentante de choc des autorités angevines et un Maje puissant.
Linon se propose de t'aider et je peux vous aider à vous battre avec de nouvelles armes.
C'pas rien.

Les bras croisés sur sa poitrine toujours découverte, le petit bonhomme hoche la tête convaincu de ses argument percutants.

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Aenaelle
Après 2 heures de recherche, Aenaelle avait perdu beaucoup de voix. Mais n'avait pas trouvé le Chevalier Alwen. Elle descendit vers le ruisseau ou elle trouva le checvalier Roxanne encore allongé.

Chevalier Roxanne, je suis désolé, nous n'avons pas reussi mettre la main sur votre mari. J'ai envoyé plusieurs hommes de troupes a sa recherche. Tous ne sont pas encore revenu, il faut garder espoirs.

Comment allez vous?
Est ce que les douleurs se sont calmées un peu?
Seriez vous d'accord pour que l'on vous remonte dans une tente avec une civiere , qu'un medecin vienne vous voir et que l'on vous donne une petite tisane qui calmera les douleurs si vous en avez encore? Lui dit Aenaelle d'une voix douce pour la rassuré.

Aenaelle se souvient de sa voisine qui avait failli accouché avant terme, avec la sage-femme, elle s'était occupé de cette dame qui avait deja 4 enfants et qui l'avait tellement épuisé qu'elle risquait de perdre le dernier par manque de repos. Le chevalier Roxanne paraissais avoir les mêmes symptômes

Je voudrais aussi vous prevenir que le Maréchal a aussi pris un careau dans le coté. Les chirurgiens se sont occupé de lui, mais il va etre indisponible pour un petit moment. Le Mestre a repris un peu connaissance. Il va surement s'en sortir. Maintenant, c'est a vous de vous soigner. Je peux vous aidez, a vous de me donner vos ordres, je suis a votre disposition.
Aenaelle lui fit un petit sourire pour l'encourager. Ce petit etre qui se trouvait dans cette femme serait normalement un ou une arrière arrière petite cousine. Cela lui faisait plaisir de voir la famille s'aggrandir mais c'est sur, cela serais mieux si ca se passais sur les terres de Bretagne.
Alwen
Alerté , Alwen partit comme un malade à l'endroit indiqué par les gardes. Sa femme avait de gros soucis et la seule chose qui effleura son esprit était son enfant.
Débordé de travaille , il n'avait pas eut le temps de rentrer assez tot au campement pour voir sa femme. Il en était malade mais il ne pouvait faire malheureusement sans. Bientôt il serait trois et ils auraient besoin d'argent ..

Bordel !!!!
Roxanne où est ma Femme ??????
Magnez vous les miches de m'amener à elle où je crame tout !!

Sur Nessie sa jument , le regard noir sur les gardes , le visage crispait par la colère et la peur mêlées ,il avait une mauvaise sensation au plus profond de lui.
Une fois les garde en selle , il partit à toute allure en gueulant comme un taré. Arrivé sur les lieux il descendit sans attendre l’arrêt de sa monture puis regarder Aena

Demat Aena ,
Où est ma femme !!!

Il tenta de garder son calme et de contrôler la rage qui montait rapidement en lui tout en essayant de ne pas faire peur à son escuyère.
La pauvre , elle n'y était pour rien, puis il l'appréciait grandement ,il s'en voudrait à coup sur de lui manquer de respect ou d' hausser la voix sur elle.
Un chevalier devait garder son calme et contrôler ses émotions mais quand il s'agit de la personne que l'on aime le plus dans cette foutue vie, l'abstraction peut être grandement envisagée.
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Aenaelle
Aenaelle entendit tout a coup la voix du chevalier Alwen et en agitant les bras en l'air, cria :

Par ici vite, au bord du ruisseau, je l'ai fait s'allonger. Venez

Aenaelle etait contente pour le chevalier Roxanne que nous ayons retrouvé son mari, même si celui ci d'inquiètude s'était mis a hurler comme un beau diable.
Elle espérait que le chevalier Roxanne allait mieux, avec un peu de repos, mais elle n'avait pas repondu a ses questions et cela l'inquiètait quand même.
Roxannemontfortlaval
Alors ça ressemblait à ça les douleurs de l'accouchement. Quoique le moment approchait certes mais n'était pas encore là. La blonde écoute le discours de la brune mais soudain les mâchoires se crispent, et l'espace d'un éclair, elle regrette de ne pas l'avoir achevée lorsque celle-ci lui est tombée dessus cette fameuse nuit. Car si l'archère se souvient bien d'une chose, c'est que la silhouette brune a fondu sur elle et non l'inverse. Et elle ose lui brâmer qu'elle ne veut pas de son enfant. Si elle connaissait la force de l'amour qui l'unit à son Taquin de mari, pour sûr qu'elle tournerait sa langue dans sa bouche sept fois avant de parler. Puis voila qu'elle lui parle de respect envers un noble. Oui et alors ? Tous sont nobles pratiquement chez les Trente et il n'y a aucune distinction sociale, tout le monde est logé à la même enseigne, même son grand-oncle, le Roy lui-même. Au combat, tout comme au sein de l'Ordre, ils forment une grande famille unie et qui s'entraident tous les uns les autres. C'est justement ça qui fait une partie de leur force. La blonde sent la colère grimper en elle lorsque l'escuyer de son mari intervient. C'est tout de même sa cousine Aenaëlle, la soeur du sénéchal, de Cassius. Alors Roxanne obtempère d'un signe de tête non sans tout de même maugréer. Je veux bien qu'un médecin vienne mais pas dans la tente !!! Je ne veux pas que notre enfant naisse sur le sol angevin et encore moins à Saumur. Et pourquoi pas à Saumur me direz-vous ? Tout simplement parce que son mari n'est autre qu'un ancien maire de Saumur, qu'il a eu des aventures sur ce sol et pas toujours heureuses et oui elle connait tout de la vie de son mari mais il est un pur et dur breton. Et leur enfant naitra sur sol breton. Alors elle continue la chevalier. Aidez-moi à rejoindre le Foncet, c'est sur navire breton que le mini-brun verra le jour !!! Puis le Chevalier Chika sera d'accord !!!Un grognement alors que cette fichue douleur au ventre la transperce. Ce n'est pas l'enfant elle le sait, c'est la cicatrice de sa blessure, encore fraîche pour mener une grossesse dans de bonnes conditions qui vient de se déchirer, laissant échapper du sang. Elle maudit l'ancien amant de sa tante, son épée et sa folie et tout un floppelet d'injures glissent entre ses dents. Alors qu'elle essaie de se tenir en position assise, elle entend soudain un timbre de voix qu'elle reconnaitrait entre des millions retentir. Malgré sa douleur, ce sont deux yeux gris emplis de fierté qui se posent sur Linon.

Alors personne ne va mourir parce que mon mari est là !!!

Oui, son sauveur est arrivé....
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Alwen
Il partit auprès de sa femme où il déposa mille baisers sur ses lèvres tremblantes. Une main caressa sa joue , et son regard se posa dans le sien.
Elle n'allait vraiment pas bien ,tellement de choses pouvaient être lisible dans ses yeux.Alwen lui déposa un baiser sur le front et la prit dans ses bras rapidement tout en regardant Aenaelle.

Je sais que ça rentre pas dans la tache d'un escuyer mais par contre ça rentre dans celle de la famille.
Accepterais tu de me seconder, pour mettre ce petit bout au monde ?
Je n'avais pas prévu les choses ainsi, il devait y avoir Mimi pour m'aider mais là je suis seul.
Je comprendrais que tu ne le veuilles pas.

Accompagné d'Aena , Alwen se dirigea vers le bateau ,le foncet , un bateau breton , le bateau familial, gentiment prêté par Chika. LA seule chose dont ils étaient sur tout deux c'est que cet enfant devait être Breton, cela ne devait pas être autrement.
Pensez élever Françoys hors de question ! Il serait Breton !!
Une fois arrivée sur le bateau , il chercha du regard où ils allaient s'installer . Entre la panique la peur l’appréhension l'émotion Alwen était légèrement dépassé par les évènements.
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Aenaelle
Par ici dans la cabine, il y a une couchette, elle y sera bien, je nettoierais tout après, ne vous inquiétez pas. Je vais chercher de l'eau et du linge propre pour recevoir l'enfant . Je reviens, parlez lui, cela lui fera du bien.

Aenaelle partit en courant vers la cambuse. Elle ne savait pas trop ou trouver tout, mais au moins elle trouverais des torchons propre dans les placards et des serviettes qui servait pour le capitaine. Dans les bateaux, pas de drap, mais ils feront avec.

Aenaelle arriva assez vite auprès des deux chevaliers. Le chevalier Roxanne semblait un peu terrorisé. Aenaelle lui sourit et lui dit, vous etes sur un bateau Breton, vous pouvez vous detendre Aenaelle mouilla un torchon avec l'eau froide et l'appliqua sur le frond de Roxanne qui commencait a suer a grosse goutte. Les contractions devenaient de plus en plus forte et de plus en plus souvent. Aenaelle regarda le chevalier Alwen et lui dit : Vous tournez pas de l'oeil a la vue du sang j'espère? Parce que que c'est vous qui allez recevoir le bebe. Mettez vous en face de votre femme et encouragez la. A chaque fois qu'une contraction arrive Roxanne quand ca sera le moment, pousser pour aider le bébé, mais arrêtez dès que la contraction s'arrette. Soufflez calmement et regardez les beaux yeux de votre mari, cela vous aideras.

Vous etes prét? Dit Aenaelle en voyant le chevalier Alwen blémir legérement
Linon
[Bord de la rivière]

Devant le petit couple médusé, un curieux ballet s'orchestra autour de Roxane. Linon se pinça même le bras pour s'assurer qu'elle existait toujours, et échangea un regard inquiet avec Titi. Z'étaient bizarres quand même ces bretons... Aenaelle si serviable au cours des dernières heures les avaient juste... ignorés.

Roxane seule sembla se souvenir d'eux et annonça son refus d'accoucher à Saumur. La brune haussa les épaules et lui aurait bien dit un ou deux trucs sur le sujet mais l'affaire s'emballait avec l'arrivée du fameux mari-sauveur.

Linon pâlit légèrement en voyant de qui il s'agissait et fit un pas en arrière. Bien sûr, l'homme les ignora aussi bien qu'Aenaelle. Roxane annonçant que personne n'allait mourir, la jeune femme eut juste le temps de répondre d'une voix froide.

Eh bien, soit.

Mais déjà on embarquait la parturiente, Linon et Titi s'écartèrent parce qu'à force de ne pas les voir, on allait finir par leur marcher dessus. En quelques instants ils étaient seuls.

La jeune femme regarda Titi d'un air interrogatif.

Euh... la Bretagne a annexé le port de Saumur? Hum... peut-être ce colporteur à Lenay ne racontait-il pas que des fadaises... En tout cas, te voilà sans chef, c'est toujours ça !

Titi l'entraîna le long de la rivière pour une petite promenade à deux, et Linon retrouva rapidement le sourire en écoutant les mille fantaisies qu'il savait toujours inventer.

Dis donc Titou, tu n'aurais pas travaillé un sort d'invisibilité en douce? Je n'y ai jamais vraiment cru mais... vu ce qui vient de se passer... je commence à me poser des questions.

L'homme se garda bien de dissiper le doute, préférant la voir crédule et émerveillée par ses talents même supposés, que tristement terre-à-terre. Ils s'installèrent sur un tronc d'arbre échoué et discutèrent un bon moment de qu'ils allaient faire. Linon souhaitait rester encore un peu avec l'armée bretonne, mais trouvait préférable que Titi en rejoigne une autre. Ils se retrouveraient forcément sur le champ de bataille en cas d'attaque. Mais Titi était toujours réticent à l'idée de la laisser avec Maël et aurait préféré l'emmener avec lui.

Ils finirent par se mettre d'accord sur l'idée que Titi restait encore quelques jours, le temps de voir si ça se calmait, et le cas échéant, ils partiraient tous les deux. D'ici là, ils passeraient la nuit dans leur taverne saumuroise. Il n'y avait plus de raison de dormir sur le campement breton maintenant qu'il était juste devant la ville.

Enfin ils se racontèrent le combat qui avait eu lieu entre Chinon et Saumur. Linon frémit en entendant que Titi avait été rudement secoué, et sourit quand il raconta qu'il avait indiqué quelques raccourcis. Elle lui parla de la terrible tente chirurgicale, de tous les morts et blessés qu'elle avait vus... de son effroi quand Maël lui avait confié le maître d'armes... son mari hocha gravement la tête, un peu inquiet de la voir ainsi car il connaissait sa fragilité face à la mort, les rejets dont elle était capable. Curieusement, il lui dit qu'il était gré à Maël de l'avoir tenue à l'écart des combats. Le sourire s'élargit sur le visage de la jeune femme qui l'embrassa avec force.

Tu vois bien! Jamais Maël ne me mettrait en danger s'il peut l'éviter.

Elle se prit à espérer que les deux hommes, à défaut de s'apprécier, se tolèrent et se reconnaissent mutuellement un tout petit peu d'estime. Juste de quoi lui rendre à elle la vie plus facile.

Titi venait de lui donner une partie de ses simples pour Lancéor quand un garde les interrompit, l'air pas content. Mais les soldats le sont-ils jamais...? Il leur apprit que le Maréchal la réclamait d'urgence et que lui, l'avait cherchée partout. Titi essaya de retenir Linon, trouvant que Maël pouvait bien attendre un peu, mais elle était déjà debout car la tête du garde suggérait que ce n'était pas juste un caprice de la part du chef d'armée. Elle rassura son mari, lui promit de le rejoindre à la nuit, et se dépêcha de rejoindre le camp.

[Tente chirurgicale]

A son entrée, elle comprit que quelque chose s'était passé. Une odeur pénible flottait dans l'air, un homme était penché sur le corps de Maël.
Linon se précipita, le coeur serré d'incrédulité.

Mais qu'est-ce qui s'est passé?? Il allait bien quand je suis partie !

L'homme lui expliqua brièvement ce qui s'était passé juste après son départ, et assura que le Maréchal allait très bien et qu'il se remettrait. C'était juste affreusement douloureux, mais il avait sans doute connu bien pire. Linon le repoussa pour se pencher sur Maël.

Maël, Maël... réponds-moi...

Elle prit une des grands mains pour la serrer fébrilement entre les siennes, la lèvre tremblante d'émotion. Le colosse tourna enfin la tête vers elle, esquissa un sourire de "même pas mal" puis referma les yeux.

Malgré le soulagement de le voir vivant, Linon sentit la colère monter et s'en prit à ce boucher de chirurgien, bon qu'à brûler les gens. Elle lui promit la corde et une malédiction éternelle, Merig lui répondit vertement qu'il avait sauvé le Maréchal et quitta la place.

Seule avec les deux blessés, elle finit par se calmer un peu et garda longuement la main de Maël dans les siennes. Un coup d'oeil à Lancéor lui apprit que celui-ci allait mieux, lui tirant un petit sourire de soulagement. Elle finit par se relever et entreprit la préparation d'une infusion. Elle versa du vin chaud sur des fleurs de bourrache, de romarin et des feuilles de gui, toutes cueillies à l'aube du solstice d'été, et après quelques minutes, filtra le breuvage dans deux gobelets. Elle en déposa un près de chacun des blessés en annonçant :

Attendez un peu, c'est encore chaud. Mais c'est un mélange spécial guerrier qui renouvellera votre courage et atténuera un peu vos douleurs. J'ai mis beaucoup de gui parce que ça rend invincible.

Rajoutant à voix plus basse

Et ça ne paraît pas superflu...

Elle retourna au brasero et jeta dans de l'eau chaude des fleurs de lavande pour désinfecter un peu l'air et chasser l'odeur qui régnait. Puis elle revint s'asseoir entre eux et reprit doucement la main de Maël entre les siennes.

Eh bien mes sires, vous voici coincés avec moi ! Pour que le temps ne vous paraisse pas trop long, je vous propose...euh... une partie de tric trac? Ou de merelle? A moins que vous ne préfériez que je vous fasse la lecture... J'ai dans mes affaires quelques codex en latin ou en grec, à votre convenance, tout à fait propices à un endormissement rapide. Mais avant, dites-moi si vous avez besoin que j'écrive dans vos familles pour prévenir? Est-ce que cela a été fait?

Après un court instant de réflexion

Souhaitez-vous être évacués en ville? Je pense surtout à vous sieur Lancéor, je pense que votre rétablissement sera plus long que celui de Maël. Il sera peut-être plus confortable et donc plus rapide hors du campement.
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Aenaelle
Aenaelle attendait avec le chevalier Alwen que les contractions soit encore plus rapproché pour encourager le chevalier Roxanne. Elle n'avait pas perdu les eaux donc le bébé ne risquait pas de mourir étouffé si l'accouchement tardait de trop. Comme c'était son 1er enfant, cela risquait de durer quelques heures. Aenaelle dit aux chevaliers : Je vais retourner jusqu'au campement chercher les vêtements du bébé, je suppose qu'ils sont dans votre malle. Je vais demander a ce qu'un médecin vienne vous voir Roxanne afin de voir si le bébé est bien positionné et prendre quelques sels revigorant. Peut être que votre mari pourra vous concocter une bonne tisane revigorante pour après., vous en aurez besoin. Dit Aenaelle en commencant a sortir de la cabine avec un grand sourire pour les encourager tout les deux.

Arrivé au camp, Aenaelle alla droit vers la tente des chirurgiens. Elle vit Dame Linon assise entre le mestre et le maréchal en train de leur parler. Ou avait elle mis l'homme qui la serait affectueusement tout a l'heure au bord du ruisseau?. Il paraissait bien la connaitre, c'était peut être son frère, mais elle avait l'air tellement heureuse de le voir qu'Aenaelle n'avait pas osé venir la déranger pour aider son arrière cousine Roxanne.

Elle s'approche de Dame Linon et lui dit
Dame Linon, j'espère que vous allez bien. Le camp est sans dessus dessous avec tous ces morts et blessé. En plus tout les gradés dans le camp sont pas en état de commander. Heureusement, j'ai appris que notre Roy devrait venir prendre le relais. Enfin sachez que si vous avez besoin, les troupes dehors peuvent vous aider. Malheureusement, pas moi, je suis occupé avec le chevalier Roxanne et le chevalier Alwen sont mari pour l'accouchement. Il y aura bientot un Breton de plus. Dit Aenaelle en souriant

Bon , je vous laisse, je vais querir un docteur pour Roxanne. Occupez vous bien du Mestre et du Maréchal, leurs hurlements nous manque, nous vous en serons reconnaissante Avec un petit clin d'oeil à dame Linon, Aenaelle se rendit auprès d'un médecin et sortit avec lui pour l’amener au bateau.
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