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[RP] Peu avant l'aube...

Coldtracker
Maël rentra dans sa tente et montra un siège à Sharl et commença à parler en sortant deux verres et de la gnôle ce qui n'était pas vraiment recommandé quand on venait juste de se remettre d'une blessure mais il en avait vu d'autres:
-"Bon, tu vas rentrer dans les effectifs de suite....

Pour que tu saches un peu ce qui se passe....La situation est enlisée...
Les Françoys n'ont pas les moyens de leurs ambitions et les OR se conchient dans les chausses...
Nos petits amis ont voulu jouer en Limousin et se sont cassés les dents d'une force peu commune....

Il y a cependant une bonne nouvelle....

Nebisa est devenue première ribaude de France...Conne comme elle est cette vérole va élargir le conflit et les françoys vont vouloir venir jouer chez nous....

J'ai toujours rêver de décorer les remparts de Rennes de la tête d'un régnant François, je vais peut-être être éxaucé...

Nous sommes actuellement 4500 ton contingent de 100 hommes porte le chiffre à 4600....

C'est pas mal...Nous avons subi très peu de pertes...Quelques blessés dont moi et lancéor qui se remet doucement...

Il est fort, il va se remettre...

Le moral de l'ordre est bon...
Je suis content de ta venue, un contingent de plus est toujours le bienvenu..."


Il parlait à Sharl comme à un ami, ils se connaissaient depuis très longtemps, depuis son retour en Bretagne, aussi il continua sur un sujet plus personnel:
-"Je sais que tu ne te méprendras pas sur ce que tu as pu voir en tente chirurgicale....
Linon n'a rien à se reprocher...

On s'est rencontré en 1453 pendant la chute de Constantinople, je servais comme mercenaire contre les turcs et elle résidait en ville, on s'en est tiré de justesse et on devait vivre ensemble..On a voyagé vers Venise et devions aller en Bretagne mais on a été attaqué au moment de quitter la ville...

Elle était mourante et on m'avait dit qu'elle ne survivrait pas, je n'ai pas pu supporter la chose alors j'ai fait ce qu'il fallait pour payer des soins jusqu'à sa mort...

Mais elle a survécu et s'est réveillée alors que j'étais parti...

Enfin...Je la croyais morte, elle me croyait mort....

La mission récente en Anjou nous a remis sur le chemin l'un de l'autre...

Elle est mariée, je suis marié et j'ai l'impression qu'on m'a volé ma vie, mes sentiments pour elle sont intacts...

Tu comprends?
Je l'ai toujours aimé..."


Le colosse grimaça , il ne se livrait pas souvent...
-"Voila...Drôle de situation non?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Coldtracker
La confidence n'était pas le fort de Maël aussi celui-ci cacha t-il son embarras en disant:
-"Je vais inspecter le camp, je le fais chaque soir seul....Etudie les cartes et va prendre tes quartier après....


Il resserra son baudrier d'espée et sortit alors que la nuit venait de tomber....

Une nuit calme dans le camp fortifié de Saumur...

On sentait une certaine sérénité dans la troupe de professionnels....

Le Maréchal De Bretagne se mit à évoluer sans bruit dans le camp seulement éclairé de torches, de feux de camps et de lanternes à la nuit venue....

Il ne cherchait pas à être discret, son gabarit n'aidait pas à ce genre de chose...

Aussi continua t-il son chemin tranquillement salué de signes de tête discrets par les hommes qu'il rencontrait en chemin ou stationnant près des feux de camps...

Ses pas, il s'en rendit compte au bout d'un moment, le menèrent vers la tente chirurgicale...

Il grimaça, c'était plus fort que lui...Il avait Linon dans la peau, cet amour qu'il croyait mort, annihilé, ne l'avait jamais quitté...

Alors qu'il arrivait il s'arrêta net et repensa aux paroles de Linon:
Linon a écrit:


Maël, mais que croyais-tu... ? Tu te comportes comme si nous avions 20 ans et étions seuls sur un bateau. Je vis ici, je suis mariée et connue, et tu t'affiches avec moi comme si j'étais ... une ribaude! Je sais bien que ce n'est pas ton intention... Mais les gens s'ennuient, tes soldats aussi... il suffit d'un qui parle en taverne et tout s'enflamme pour combler l'ennui. La vie de mon mari est un enfer et la mi...




Il serra les dents et recula d'un pas, drapé d'obscurité près d'une tente....

Il pensa avec une clarté immense....:
'Je n'y peux rien, je t'aime, je t'aime à en crever, je t'ai toujours aimé...

Je voue le monde aux enfers et bénie la guerre qui t'a remise sur mon chemin....

C'est mal , je le sais ce que je ressens pour toi mais je préfère crever que de ne plus reposer mes yeux sur toi ou respirer le parfum de ta peau...'


Il voulait le lui dire mais il n'avança pas...

Il s'apprêtait à partir quand Linon sortit de la tente et il la suivit ...
Naturellement...

Dans le camp, de la musique commençait à se faire entendre...

Il marchait la suivant et restant loin des sources de lumière....

Il évoluait au milieu de ses hommes, qui entretenaient leurs armes et leurs armures, qui, riaient le soir venu d'une journée de plus à vivre, qui, sérieux discutaient ce qui allait se passer le lendemain....

Lui, observait la femme qu'il aimait...

Sa démarche qui n'avait pas changé malgré les années, à peine altérée par les récentes blessures...

Ses courbes de femme qui faisait battre le sang dans les tempes du colosse...

Son visage qui éclairé par les flammes firent sourire le colosse sans qu'il s'en aperçoive...

Elle évoluait à son aise dans ce monde de brutes, de veuglaires, couleuvrines et autre arstillerie prompte à déclencher la mort en masse...
Un monde de harnois, d'éspée et d'armes toutes plus mortelles les unes que les autres....

A un moment elle s'arrêta et la vit tourner le visage comme si elle sentait quelque chose...

Il poursuivit alors son chemin vers elle à la lisère des remparts où les gardes plus haut observaient la nuit...

Il s 'approcha tout près d'elle le visage baissé vers son épaule et il lui prit la main en disant:
-"Je suis là...Je suis désolé...je t'aime, je ne parviens pas à m'en empêcher..."
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Linon
Elle marchait au milieu des feux de camps entourés des soldats qui se détendaient, image surprenante pour ceux qui l'avaient connue répugnée par la soldatesque, la petite brune évoluait au milieu d'eux presque sans gêne, saluant même de la tête ceux qu'elle connaissait.

Le pas était vif et assuré, elle connaissait maintenant chaque touffe d'herbe du chemin entre la tente chirurgicale et la sortie du campement qu'elle empruntait chaque jour. Elle devait parler à Titi, elle n'avait que trop tardé, mais le moment était si mal choisi...

Le pas était vif car la jeune femme était oppressée par les paroles du Colosse qui ne l'avaient plus quittées... Maël perdait le sens commun et ce qu'elle redoutait depuis leurs retrouvailles allaient bientôt éclater, ravageant leurs vies. Linon savait bien qu'elle aurait dû le quitter, ne plus le voir, renoncer à le contempler en silence. Incapable... juste incapable de rester loin de lui. Sa propre faiblesse était consternante, et maintenant que l'abîme s'annonçait, elle pressait le pas comme si l'inéluctable pouvait être distancé.

A l'approche de la sortie du camps, elle s'arrêta pour respirer, leva un regard désolé vers le ciel étoilé. Une grande main prit la sienne avec douceur, des mots furent murmurés... il était là, tout près d'elle, elle pouvait sentir sa chaleur et son odeur. Linon ferma les yeux pour partager avec lui une seconde d'éternité.

Emmène-moi... j'ai tout trahi... emmène-moi à Venise que nous n'aurions jamais dû quitter, que je meure là-bas dans tes bras comme ça aurait dû arriver... emmène-moi Maël, et au diable la guerre, la Bretagne et nos engagements. Rien ne compte que toi... j'ai trahi mon mari en rêvant de toi... emmène-moi et tue-moi, que cesse cette torture quotidienne...


Elle rouvrit les yeux et tourna la tête vers lui, contempla son visage si douloureux... sa passion si flamboyante... Sans doute n'avait-il pas senti la douceur de la pression de sa main quand elle la retira. Elle resserra les pans de sa cape autour d'elle et brava son merveilleux regard, la gorge nouée et le coeur battant la chamade.


Je sais Maël... pourtant il faudra bien. Je t'ai aimé à en mourir, aujourd'hui j'aime un autre homme. Je m'enfermerai dans un couvent plutôt que de le trahir. Et je porte son enfant.


Une des meilleurs avocates du Royaume. Une menteuse professionnelle disait fièrement son mari. Une avocate au ton presque ferme et au regard ravagé.
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Sharlnak
Sharl s'assit enfin un brin, il n'avait eu guère de temps à part en taverne pour se mettre au parfum des nouvelles.

Il écouta donc l'exposer de la situation en silence.


Je suis d'accord avec toi, Nebissa sera une vraie plaie et les Royaliste vont venir fondre sur notre belle Breizh !

Ils ne sont pas forcément tous courageux, mais nombreux et fourbe. Les ORs ne sont pas vraiment malin et le reste des contrées sans de réel moyen Mais à la dernière guerre aussi et on a bien vu les voir sortir des sous des caisses noires de Levan.

Je préfère donc rester prudent, on ne saura jamais ce qui pourra ce passé.

Pour Lanceor je te fais confiance. Tu as formé beaucoup de gens, mais Lanceor est le seul qui est encore la chez nous. Même si Alésius renait sous les traits de Cassius. Ce genre de graine est vraiment trop tenace et fier pour mourir dans une petite échauffourée.

Pour la situation ceci dit j'avais croisé Cassius donc je sais où on en est.

Je sais mon ami, je suis heureux d'être ici, même si j'avais préféré voir un autre chevalier avoir autant de courage que nous autres, hélas elle a préféré prendre du repos chez les royalistes près de sa famille, alors qu'ici certains de nous meurt... Je dois te dire que je suis venue avec assez de force et de repos pour me battre comme deux. Je dois après tout remplacer Lys...

J'ai croisé la duchesse avant de venir, la défense s'organise est au cas où nous a prêté des vivres sur nos caisses. Mais on verra bien si on les utilisera ou pas.


Puis Sharl se tint silencieux écoutant Mael expliquer certaines choses. Sharl se laissa allez parler ses émotions sur son visage, ici les deux était en ami totalement libre pour parler d'autre chose que d'armes beaucoup plus privée.

Je comprends tout à fait, je ne l'ai pas vécu moi-même. J'en ai eu des plus loufoque, je crois qu'ici beaucoup connaissent trop de mes frasques, mais ce n'est pas une situation facile. Je sais que tu préférerais rester loin d'elle, mais que tu ne le peux n'est-ce pas ? De ce que j'en sais, elle est éperdument amoureuse de son époux. Ou tout du moins lui ai totalement fidèle.

Je sais aussi que tu ne feras rien de déshonorant visa vis de ton épouse.

Après en amour je suis bien placé pour savoir que tout est possible. Alors, mon frère je te promets simplement mon soutient émotionnel, mais t'empêcherai toute "folie" que tu pourrais regretter par la suite.


Sharl savait que Mael prendrai cela dans le bon sens, il lui disait en clair qu'il éviterai une escalade de violence et une ou plusieurs morts entre lui, Dame Linon et son époux.

Sharl le laissa partir et étudia la carte un instant avant de filer vers l'extérieur de la ville, là il trouva le Petit Nain de Saumur qui n'est pas un nain, mais un moulin à parole pire que la pire des pies normandes !

Sharl l'emmena en forêt chasser. Sharl voulait lui apprendre la discrétion. Il ne passait pas inaperçu, mais pouvais lui apprendre à marcher silencieusement. IL avait un poste d'éclaireur et c'était la base. Il voulait au moins lui donner la chance de ne pas mourir bêtement.

Sharl le laissa donc lui tourner autour, lui donnant des coups avec son arc quand il faisait trop de bruit. Il le bousculait, mais vers la fin il y avait du mieux, il marchait sans plus parler et en craquant moins de branches mortes. Cependant, Sharl le poussa jusque dans ses limites et le vit tombé de fatigue. Sharl ne puis plus que le porter sur son épaule son arc dans sa main, il le laissa dormir tout en marchant tranquillement respectant le calme de la forêt.

Ce petit homme était quelqu'un de bien, Sharl ne savait plus quoi faire, la seule chose de sur c'est qu'il éviterai une mort de ce petit homme autant qu'il pourrait ce le permettre dans risquer la vie de ses frères d'armes ou de ses hommes.

Sharl marchait donc tranquillement en se faisant discret dans la nuit, à la lisière de la forêt qui juxtaposai les remparts. C'est la qu'il aperçut Mael et Dame Linon, mais aussi entendu une chose qu'il aurait préféré entendre, vérifiant que le petit Titi dormais paisiblement sur son épaule pour ne point le tourmenter.

La Linon répondit et il aurait vraiment préféré être mort que d'entendre ça. Doué était dur avec lui, heureusement que le petit moulin à parole dormais a point fermés et n'entendit rien.

La sharl vit des hommes une vingtaine, totalement discret comme tout peu armées des épées courtes et bien camouflés de l'autre côté. Il en aperçu un s'approcher lentement sans que Mael et Linon s'en aperçoivent. Linon ce n'était point étonnant vu que Mael lui obstruait la vue, mais Mael était dans un état second en la présence de la brune et donc manquait de prudence. L'amour lui faisait faire trop de folie.

Sharl vit un rapide inventaire de ses armes. Une bastarde, un poignard très long faisant office d'épée courte presque, divers poignards et son arc. Mael en plus de sa bastarde devait être tout aussi armée que lui, si ce n'est plus le connaissant. Sharl vit donc l'homme s'approcher et tirer sa lame du fourreau, qui ne fit aucune lueur dans la nuit, il agit donc vite, bandât son arc encocha une flèche et tira tout en faisant tombé le petit homme par terre l'assommant par la même sans le vouloir. L'autre brigand ou soldat, il tomba raide, le trait était parti, mortel sifflant au-dessus de la tête de Mael pile poil la taille de son pouce pour ce nicher dans la gorge de l'homme.

Sharl attrapa Titi comme l'appelais Linon et courra auprès des deux autres.

Sharl dit à Mael quand il vint a hauteur tout en confiant l'époux malheureux à Linon.


Hum mon Ami Une vingtaine d'homme, j'espère que tu es assez en forme. Etant donné que tu es leur cible.


Sharl tira sa bastarde de son fourreau serrant le pommeau de son épée. Lui et Mael étaient un mur de chair et de fer entre les assassins et les deux époux. Si Sharl ne pouvait le voir, mais Linon elle remarquerai surement, qu'ils avaient la même garde à la distance d'approche. Sharl et Mael avait la garde du toit, les deux avaient peut-être envie de commencer par un coup puissant d'entrée. Les deux avaient de la rage envers les François à revendre et donc n'hésiterai pas à faire mouche. Mais ainsi dans la même posture, avec la même taille et dans la nuit elle pouvait voir deux géant de la nuit.

Quoi qu'il se passe mon ami, je crois qu'il est inutile que je te dise qu'il ne faut absolument pas qu'il passe derrière. Ceux du camps arriveront trop tard si on ce fait passer.
Coldtracker
Il répondit avec un sourire triste à Linon:
-"Tu dois être une grande avocate, j'admire ta façon de mentir...

C'est vraiment crédible, tout y est..Tout...Si ce n'est l'essentiel Linon..
Ton esprit guide tes paroles mais ton cœur guide tes gestes....

Si ce que tu me disais était vrai, tu ne serais pas là...
Pas dans cette armée...
Pas avec moi..

Tu pouvais largement rejoindre les rangs d'armée de ta terre.

Mais je comprends pourquoi tu me dis tout cela, je le comprends et c'est peine perdue...
Tu ne m'éloigneras pas de toi...


Il allait continuer à lui parler mais...

Tout allait vite trop vite comme d'habitude....

Assaut dans la nuit....

Des infiltrés avaient réussi à passer les défense....

Cela se mit à hurler d'un coup et dans la seconde le camp était sur le pied de guerre....

Respirer, se déplacer en permanence...

Attaquer...Attaquer c'est se défendre, un des fameux principe Lichtenauer et plus que tout, il devait protéger Linon....

l'éspée bâstarde dégainée, Maël avait pris la "von tag" la fameuse garde du toit et il recula jusqu'à être au plus près de Linon...

Il dit à Sharl:
-"A mon signal deux pas en avant...On en stoppe le plus possible avant l'arrivée de nos hommes... "

Ils approchaient et le colosse dit :
-"Maintenant!!"

Ils avancèrent de deux pas et vinrent au contact du groupe et Maël eut la satisfaction de voir plusieurs d'entre eux tomber d'un coup un trait fiché dans la carcasse....

Le premier adversaire se présenta et lança ce qu'on appelait un coup du "paysan", coup classique des plus prévisibles, Maël fit un pas de côté et donna un "zorhau" un coup furieux qui était un coup de maître , la lame vint percuter le crâne casqué mais ripa sur l'un des arrêtes métalliques...

Ce n'était pas fait pour le déranger...

Lichtenauer ne représentait pas que l'art de se battre à l'éspée, il regroupait toutes les formes de combat...

Tout un art que l'art de tuer...
La danse de mort...Une danse de mort que Maël exécutait en virtuose...

Il lâcha une main de son éspée, de l'autre il laissa sa lame pencher en arrière et de la main libre, il asséna un coup de paume remontant en uppercut au menton de l'homme..Le casque en forme de "salade" ne recouvrait pas le menton...

Choc sourd...Et écoeurant..

L'homme chuta...

Le colosse reprit la garde et se déplaça sans arrêt et il eut l'impression de recevoir un coup à l'estomac quand il aperçut un adversaire qui avait à réussi à passer...

C'était inévitable...

Mais il se dirigeait vers linon...

Pensée foudroyante:
'Non! Pas deux fois, pas elle....'

Il chargea, chargea comme un fou et ne rendit pas compte qu'il hurlait...

Un adversaire se présenta et le colosse le percuta l'envoyant valdinguer comme s'il n'avait aucune importance....
Maël fonçait vers un objectif bien défini...

Si peu de mètres pour stopper ce qui allait se passer...

Trop de mètres, peut-être....

Non pas cette fois...

Il vit clairement l'homme lever son éspée pour frapper linon mais il était déjà sur lui et ce fut cent vingt kilo de colosse en armure qui percutèrent l'ennemi....
Au cri de guerre de Bretagne :
-"BREIZHHHHH!!!"

Dans le choc , ils perdirent leurs espées et ils roulèrent au sol...
L'homme dégaina une dague au sol mais il avait en face de lui un mestre d'armes, un mestre de guerre mais plus que tout un homme qui défendait la femme qu'il aimait...

Avec rapidité la main gauche de Maël enserra le poignet de la main armée...

Et de sa main droite gantelée, il arracha littéralement le casque non bouclé de son adversaire en hurlant:
-"Pas deux fois!!!"

Et son poing gantelé s’abattit sans relâche sur le visage de l'ennemi...
Des coups d'une violence inouïe...

Les Trente présents purent voir les jambes de l'adversaire du colosse tressauter...
réaction nerveuse d'un corps en train de mourir...

Sans relâche jusqu'à ce que le visage ne soit plus reconnaissable...

Il poussa le corps sans vie de côté grimaçant de douleur à cause de sa blessure fraîchement guérie et se releva en prenant son éspée pour se remettre en garde devant Linon....

Mais le combat était fini...

Lentement il baissa la garde puis releva sa visière...
Il jeta un œil à Sharl puis lentement....

Il se retourna vers Linon....
et soufflant, il dit:
-"Tu vas bien?"

Le sol était jonché de cadavres ennemis....

Une attaque éclair, l'ennemi avait sûrement pour mission de faire ouvrir les portes de Saumur...Et le tuer lui....C'est que semblait penser Sharl...

Ils avaient échoué...

Ils étaient tombés sur un os comme l'on disait , l'ordre des trente...



14-08-2011 04:04 : Vous avez frappé Liam. Ce coup l'a probablement tué.
14-08-2011 04:04 : Vous avez frappé Liam. Ce coup l'a probablement tué.
14-08-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Liam
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Sharlnak
Sharl et Mael avait fait une danse de la mort autour d'eux, l'acier bien trempé avait fait pleuvoir une pluie de sang. Sharl et Mael en était recouvert.

Au final chacun avait fait sa part de travail, les coups de mestres pleuvait sur les énemies. Sharl s'en sortait sans bléssures tandis que le dernier ennemie se faisait massacrer par Mael. Derrière lui, il vit des soldats choquer, chose que sharl n'était pas. Lanceor pour sa femme avait fait pareil autrefois il parait. Alors Mael ce n'était pas étonnant qu'il faisait de même.

Mais sharl vit une lueur au loin et un carreau d'arbalète volé en plein vers Cold'. Bon dieu non... Sharl plongea et mis son chef à taire prenant un carreau d'arbalète dans la viande de son corps. Il était chanceux, mais il douillerai. Se retournant il fit le fuyard partir loin.


Encore un qui colportera la rumeur des colosses bretons.

Il mis sa main sur le carreau se posant au sol.

Et que moi je vais être bon pour finir la ou tu était tantot ce matin! Mais bon cela devrais aller.

Mais je doit dire que nos plus jeunes hommes vont longtemps parlez des deux géant massacrant une troupe d'assassin et du massacre a main nu que tu viens de faire...
Letiti
Imaginez comme il pestait le petit maje, un espèce de monstre l'avait choisi comme compagnon de jeu pour le tourmenter.

J'chasse le champignon moi!

Vous croyez qu'il avait écouté quelque chose le Sharl?!
Que nenni!
Il s'acharna à rendre Titi la proie de la chasse. toute une journée éreintante à tenter de se faire discret puis à prendre des coups. Il avait pourtant de l'entrainement, étant ancien vagabond, mais trop ancien surement. Le bonhomme le malmenait régulièrement.
Bien sur il faisait ca pour lui, mais le Maje avait depuis longtemps rangé cette idée dans la boite "prétexte pour massacrer un pov ti maje".

De fatigue il s'effondra en fin d'après midi. Dans un nuage il se sentit balloté mais sa ns plus. C'est quand il fut jeté à terre qu'il ré émergea.
La guerre! encore!
Linon?!
Grand dieu!
Pas le temps de réfléchir. Les nouveaux réflexes déjà utilisé, il se glisse derrière l'assaillant de Linon avec discrétion et dextérité pour lui planter son couteau dans l'aisselle. Trop lent, encore embrumé, une tornade emporte le bougre et le malmène au sol avant que le petit homme n'ait pu finir son geste. C'est Mael.
N'ayant pu tellement prise sur la réalité, le Maje se glisse derrière sa femme et l'entoure d'un bras protecteur. L'escarmouche est terminée.

Le colosse pris dans son combat ne l'a pas vu mais c'est le bonhomme, sortant de l'ombre de sa femme, qui répond pour Linon droit dans les yeux:


Mon épouse va bien.

Il la serre contre lui réalisant qu'ils avaient été à deux doigts de se faire tuer et voulant la protéger de l'horrible spectacle d'un homme massacré. Il lui chuchota:

Ne restons pas la.
Allons nous coucher mon adorée.
J'crois qu'on en a b'soin...


Puis il avisa que Sharl était blessé. Il lacha linon pour venir près de lui. L'inquiétude se teintait souvent par des jurons chez lui:

Qu'est ce t'a foutu bougre d'âne?!
Pas foutu d'faire attention!
T'en fais pas j'ai un remède miracle.


Et le petit sourire qui va bien montrant bien que le remède était à la hauteur de ce qu'il lui avait fais endurer toute la journée. Pas dit que ce soit un remède d'ailleurs. Il souriait toujours en se relevant et attrapant la main de son épouse.

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Aenaelle
Aenaelle faisait la ronde un peu loin du camp. La nostalgie de la Bretagne lui manquai. Quand elle entendit la voix du chevalier Sharlnak.

-"BREIZHHHHH!!!"

Aenaelle se precipita son epée au poing. Elle vit le chevalier et le Marechal en bataille avec plusieurs attaquants. Elle s'avanca vers le groupe quand un attaquant du maréchal se retourna vers elle. Tous les leçons du mestre d'arme lui revinrent à la mémoire et c'est avec dextérité qu'elle bloqua l'attaque et qu'elle réussit dans la suite a blesser l'homme. Le Maréchal revient aider aenaelle qui commencait a fatiguer un peu de parer et d'attaquer cet ennemi. A eux deux, ils eurent vite fait de l'eliminer.

14-08-2011 04:04 : Vous avez frappé Liam. Ce coup l'a probablement tué.
14-08-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Liam.

Tout les ennemis avaient été mis a terre. Aenaelle vit soudain le chevalier Sharlnak sauter vers le maréchal qui achevait un ennemi et vit une flèche se planter sur le coté de son torse. Cette flèche etait destinée au Maréchal, mais bravement le chevalier s'était mis sur son chemin pour sauver le Maréchal. Elle se precipita vers lui pour lui porter assistance.
Voyant des freres d'armes arriver en courant, elle leur cria :



Un brancard vite , un chevalier est blessé, prevenez les chirurgiens
Coldtracker
Le colosse regarda titi droit dans les yeux et ne tient pas compte de sa réflexion...

Il avait autre chose à faire que de s'occuper des mots d'un crétin qu'il pouvait faire pendre dans la minute sur ordre....

Il avisa sharl avec qui il avait combattu tant d'années et lui dit:
-"Les brancardiers vont arriver..."

Avec délicatesse malgré son gabarit il se baissa encore plus jusqu'à passer une spalière sous l'épaule de son ami ..

Puis il se releva avec son ami en disant:
-"Tu as encore trouvé le moyen de te faire percer hein?
Tout ça pour être dorloté par une femme hein?"


La blessure que Sharl avait reçu ressemblait fort à la sienne, il allait ramasser le pauvre, il ne le lui dit point, il allait le savoir bien assez tôt....
La blessure ne saignait point, colmatée qu'elle était pour l'instant aussi le colosse reprit:
-"Ma Doué, abîmer des harnois du Saint-Empire germanique , quelle idée, ça va encore coûter une fortune à l'ordre ça....

C'est le Roy qui va me souffler dans les bronches!"


Mi-sérieux, mi-rigolant, il déposa son ami entre les mains des brancardiers et dit:
-"Je te préviens, je ne te prête point ma garde malade hein...

File..."


Posément, il revint sur ses pas et enleva ses gantelets puis son armet, il accrocha le tout à son baudrier ....
Et laissa le vent caresser son visage balafré...

Puis, il soupira et fit le tour des cadavres gisant sur place....

Il les examina un à un, cherchant des traces, des indices ...

En vain, il retourna le dernier cadavre...
Et se rendit compte que c'était un jeune homme à peine sorti de l'adolescence...
Un homme à peine fait mais semblant porter un équipement officier...

Un grognement lui échappa:
-"Glorieuse nebisa envoyant des enfants au combat, elle est belle la première raclure de France..."

Sur son baudrier , le mort portait une escarcelle que Maël ouvrit et vida à même le sol afin d’en examiner le contenu...

Il y avait un chapelet, des missives personnelles et dans l'une d'elle il trouva un dessin et une mèche de cheveux...

Il resta comme figé un moment et dit:
-"Voila l’œuvre du domaine royal, envoyer des hommes à peine faits au combat pour une cause injuste, qu'ils soient tous maudit au Louvres..."

D'une main, il ferma les yeux encore ouverts du mort et rangea ses affaires avec soin dans l'escarcelle avant de la refermer...

Il se releva et regarda autour de lui...

Son visage qui s'était adoucit un instant redevint dur et il décréta:
-"Doublez la garde..."

Son regard se porta sur Linon....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Linon
La guerre reprit ses droits et l'empêcha de répondre. Ça tombait bien, elle n'avait rien à opposer aux déductions de Maël, et ne pouvait que constater une fois encore qu'elle ne savait rien lui cacher. C'en était presque agaçant d'être aussi transparente.

Un sifflement au-dessus de leurs tête, puis quelque chose comme un taureau se jeta vers eux et Linon stupéfaite reçut son époux assommé dans les bras. Elle tituba pour ne pas tomber avec lui, porta le regard vers Maël qui lui tournait maintenant le dos, affrontant avec l'autre costaud des ennemis qu'elle ne pouvait pas voir, et finalement tomba avec Titi.


Ouille !!


Ensuite tout se précipita sans qu'elle puisse suivre ce qui se passait. Titi s'était jeté sur un homme, Maël reculait pour faire écran, Sharl se battait et Aenaelle surgissait pour les seconder. Tout le camp sembla se précipiter vers la bataille... Maël devenu fou de rage se rua sur un assaillant qui s'approchait du couple, et le massacra proprement. Linon se serra avec effroi contre Titi qui avait passé le bras autour d'elle, porta quand même la main au pommeau de son épée mais sans finalement la tirer, il y a avait déjà suffisamment de combattants comme ça.

Un court échange glacial entre les deux hommes... Linon secoua la tête en soupirant, et suivit Titi qui lui tenait la main. Tous deux accompagnèrent les brancardiers qui transportaient Sharl vers la tente chirurgicale.

Décidément, elle n'arriverait plus à la quitter cette fichue tente.

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Cassius
Un peu avant l'escarmouche...

Le campement était calme ce soir, la lune était pleine, sa lueur reflétait sur le harnois brillant du Sénéchal des "Trente", il effectuait sa ronde, inspectant les défenses et vérifiant le moral des troupes.
Non loin, un crépitement de feu et une lueur rougeâtre avec des hommes autours attira l'attention du Montfort, il s'y dirigea la démarche lente et assurée, à destination il posa sa main gantelée sur l'épaule d'un des hommes d'armes


La soirée est bonne messieurs?

L'effervescence des hommes se stoppa net à la présence de l'officier

Calme mais bonne Messire, vous vous joignez à nous?

Le Montfort avait à faire et ne désirait point foutre l'ambiance au point mort du fait de sa présence

Non continuez, j'ai à faire! Mais buvez sans excés, on ne sait ce que la nuit nous réserve

Saisissant au passage une pomme qu'il chipa des mains de l'un de ses soldats, il continua sa route, envoyant sans même se retourner à celui qu'il avait saisi

Pour cela, je te mettrais en première ligne, à fracasser du Tourrangeau!

Au loin mais bien audible, la réponse du soldat s'en suivant des rires gras de ses accolytes

Voouuss êttess troopp boonn Meessirreee!

Le chemin qu'il empruntait maintenant était plus sombre, ici, il était aisé de trouver nombres de femmes de joies présentes pour satisfaire le plaisir des long moment de solitude des soldats loin de leur chaumières depuis maintenant quelques mois
L'une d'entres-elles surgit soudainement d'un coin sombre, ce qui fit apposer d'un geste vif la main du "Trente" sur le manche de sa dague prêt à offrir un deuxième sourire à son assaillant, mais il lacha pression à la vision des deux rondes mamelles lui faisant maintenant face
Elle s'approcha posant sa main sur la cuirasse de l'officier d'un geste délicat et sensuel, mais la froideur du métal refroidissait vite des ardeurs d'une gonzelle en châleur... ou pas


Un peu de divertissement soldat, je suis réputé pour être des plus douce!

Sa voix était aussi avenante que le beauté de ses formes, mais le "Trente" ne changea d'expression, il la regarda un instant, ceux qui auraient vu la scène auraient pu penser le le Montfort prétait réflexion à cette invitation, soudain d'un croc accéré il mordit dans le fruit qu'il détenait encore et d'un geste sec repoussa la femme sur le côté

Il avait mordu dans la pomme mais n'avait pas cédé à cette tentation, Adam n'avait qu'à bien s'tenir...


Hors de ma vue ribaude! Avant que je ne te fasse jeter du camps!

Il continua son tour de garde profitant de la calmitude du moment pour jeter un regard vers les cieux, chose qu'il ne faisait que rarement, il se mit à penser à son père qui quelques années auparavant était là, à cette endroit, dans cette garde au commandement des mêmes officiers supérieurs qu'aujourd'hui... le temps passe, les générations aussi mais rien ne change!

Soudain un vacarme au centre du campement se fait entendre, il en prend la direction étant loin de s'imaginer que la vie du Maréchal se trouvait en danger à ce moment même, il se fraya un chemin à travers les tentes de fortune jusqu'à arriver à un croisement où un homme, fauchon à la dextre fuyait à toute enjambée, un "Trente" ne fuyerait jamais ainsi le fer à la main, il ne pouvait être du camps et malgrés la faible visibilité, le Montfort stoppa net la foulée de l'assaillant en le percutant de manière puissante de son gantelet de fer en plein thorax, l'homme légèrement propulsé en arrière sous le coup, s'était recroquevillé au sol se tordant de douleur et hurlant à la mort, Cassius se saisit de sa dague pour mettre un terme à sa souffrance afin de rejoindre ses comparses qui avaient surement besoin d'un coup de main, qu'un hurlement de victoire se fit entendre au loin... le combat avait cessé et le calme avait à nouveau envahi le campement mis à part les discutions non loin qui s'enchaînaient

Cassius rangea sa lame dans son fourreau, fila un coups de pied dans le fauchon tombé au sol et fouilla l'énergumène qui ne cessait de hurler de douleur


Ferme-là sale chien!

Il saisit la dague que l'homme portait au ceinturon et le releva par la chevelure et l'entraina jusqu'au regroupement, arrivé à destination, il tomba sur un amoncellement de corps, un regard à Aenaelle, sa soeur à laquelle il n'offrait aucune préférence vis à vis de ses frères et soeurs d'armes bien qu'au fond il tenait beaucoup à elle et serait toujours là pour elle, à tout moment... Il s'approcha d'elle, quelques gouttes de sang ruisselaient sur son visage qu'il essuya du revers de son gantelet et lâcha simplement

Je suis fier de toi petite soeur!

Puis le regard du Sénéchal se tourna vers son Maréchal

Un présent pour vous Maréchal, je suis sûr qu'il se fera un plaisir à parler, la torture il vient de la subir déjà!

Voyant Sharlnack au sol, il propulsa le prisonnier par les cheveux au pied du Maréchal et alla quérir nouvelle de son frère d'armes, la blessure parraissait légère...

Tu vivras vieux bougre! Tu as encore des tonnelets à vider!

Au Maréchal...

Des pertes de notre côté Maël?

Un regard sur les corps reconnaissant l'accoutrement de vils mercenaires et donc point de "Trente"

Vous auriez pu m'attendre! Satané harnois!

Le sourire du Montfort fit présence
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Sharlnak
Sharl sourit en voyant toute l'effervescence autour de l'attaque. Rien n'y personne n'y avait échappé sauf celui dans la forêt déjà bien loin.

Il était blessé, mais sa résistance, la qualité du harnois et surtout sa volonté à ne jamais inquiéter ses frères lui fit rires aux éclats tranquillement comme s'il n'avait pas un bout de muscle percés.

Pour commencer il posa la main sur Aenaelle pour la rassurer.


Point la peine de hurler ainsi, je t'ai vu au combat et je suis fier de tes prouesses, pas évidents de faire ce que tu as fait dans la nuit noir.


De tous les écuyers c'était la plus prometteuse et de loin, de plus c'était probablement la plus jolie, mais aussi la plus méritante si toutefois on pouvait classer les écuyers.

Puis ce fut Mael qui le souleva tranquillement il serra les dents, il ne crierai qu'au moment ou lui soignerai sa blessure et encore il le savait il mangerai sévère, bien sûre il avait pas autant de blessure que Mael, mais quatre ou cinq lui avait suffit pour savoir la douleur que cela faisait.

Il l'écouta tranquillement et plaisantant il dit :


Ma foi me faire dorloter par une femme tu sais que cela me plait beaucoup je ne m'en suis jamais caché. Aenaelle tu restes près de moi je vais avoir besoin d'une écuyère aussi doué que toi vu que je n'ai toujours pas mis la main sur Iaumes.


Sharl sourit charmeur si Mael était le centre des rumeurs du camps, lui était le seul capable de changer la direction des ragots sur lui. Le chevalier Entreprenant certains l'appelaient. Bon il y avait d'autres termes plus flatteur ou bien moins, mais celui la faisait rire beaucoup.

Il rit de bon coeur malgré la douleur.


Que veux-tu ? Tu es condamné à passer ta vie à prendre des gueulantes de notre Fynou de Roué. Moi bien sûre, je passe mon temps à les provoquer, mais ça c'est accessoire. C'est dommage pour ce harnois, je l'aimais bien.

Quand a ta garde malade justement je vais vous la piquer a tout le camps. Elle est la seule avec moi, à te supporter Malade ou blessé, alors dit toi que je suis plus mauvais convalescent que quiconque ici.


Avisant les brancardiers du coin de l'oeil un regard les fit s'arrêter.

Si vous m'approchez je vous enfonce ce brancard dans le fondement et vous le laisse la durant plusieurs jours compris ? C'est pas un petit morceau de bois et de vulgaire mercenaire qui vont avoir raison de moi.

Puis vers Mael.


Et la prochaine fois mon vieux tâche d'être un peu moins imprudent tout de même. Sinon je vais me faire percer la bidoche souvent ! Toi et Lancéor c'est le même combat à chaque fois. On a beau vous le dire cela ne change rien. Vous êtes plus tête de mule que tous ici.

Cela en fit rire plusieurs, deux géant dont un qui avait la bidoche percée à plaisanté comme si de rien n'était. Seul les chevaliers qui le connaissaient bien savait qu'il souffrait et qu'il se retenait de hurler comme un goret qu'on égorge. Cependant, Mael le savait comme lui, le moral il n'y a rien de plus important, voir un chevalier se faire percer et trouvé la force de plaisanter, cela les impressionerai et leur donnerai du baume au coeur.

Il sourit a Titi qui c'était inquiété comme pas possible.

Le petit homme exaspérait le Maréchal et Lui très souvent. Cependant, une chose était sur s'il était encore en vie aujourd'hui c'est qu'il avait un côté attachant malgré tout. Il avait du courage à revendre surtout pour défendre sa femme. Il se doutait bien que pour Mael il lui sortait par les yeux, parce qu'il le considérai comme un crétin, mais il avait trop de courage pour pouvoir seulement le considérer ainsi.

Puis il avisa Cassy qui arrivait avec un cochon de françois.


Ecoute mon vieux, promis la prochaine fois on se laisse tuer pour que tu puisses en profiter.

Il rit de nouveau :

Ou alors tu crois que cela marcherait-il de leur demander d'attendre avant d'engager le combat ?

Sharl sourit et il prit malgré tout, la direction de la tente chirurgicale. Non non pas s'évanouir, il marchait d'un pas sûre, tout le monde le regardait, il morflait, mais en silence gardant son sourire, rien de sa douleur ne paraitrait dans le camps. Il arriva à la tente maudite comme il l'appelait et s'y effondra.

On lui coupa les extrémités de la fleche retira le morceau de bois enleva en vitesse son harnois, car la blessure se mit à saigner, puis on lui appliqua un fer chauffé a blanc dessus.

Là je crois qu'il poussa un hurlement pas de guerre, mais de douleur. Il n'en était plus sûre, mais la seule chose qu'il prononça fut.


BREIZHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Ce fut la dernière chose dont il se souvint avant de ce pâmer comme une jouvencelle, a l'abri de tous les regards ou presque.
Precio
Impensable. Un caractère de feu qui se cache derrière une bonhomie discrète et raffinée. Elle l'a fait. Faisant jouer de ses multiples relations, la brune vicomtesse bretonne n'a eu aucun mal à larguer les amarres sur Bordeaux pour voler au chevet de son époux au grand dam du vieux et fidèle capitaine Paddy.

Votre Excellence, c'est de la folie, vous n'allez pas passer à travers des combats toute seule. Laissez moi au moins vous ouvrir la route !!

Capitaine Paddy, la seule route que vous allez ouvrir c'est celle qui mène à l'auberge et vous allez veillez à y installer nos gens et surtout ne pas quitter Maëllia et vous assurer qu'elle ne quitte pas l'endroit. Quant à moi vous voyez l'étendard qui flotte un peu plus haut ? Vous savez pertinemment que derrière, mon époux git dans une tente et qu'une fois passé ces portes je serais plus en sécurité que nulle part ailleurs.Puis avisant une simple malle recouverte d'une étoffe usagée la bretonne fait un clin d'oeil à Paddy. Et dormez sur cette malle s'il le faut mais que personne ne s'en approche. Vous savez que ce qu'il y a à l'intérieur est d'ores et déjà propriété des Trente, je fais don de tout que personne ne s'approche de notre petit trésor.Puis sans plus attendre, se saisissant de sa sacoche de maitre-herboriste qui ne la quitte jamais, elle talonne son destrier et ne ralentit l'allure qu'une fois arrivé aux portes du campement. Un campement en effervescence. Un garde tente de l'intercepter mais l'autre, plus âgé, lui fait immédiatement baisser les armes.
L'ancienne lieutenant fait preuve d'une mémoire infaillible et reconnait l'une des sentinelles en faction sur Felger alors que son mari et elle vivait au sein de l'Ost de Retz.

Votre Excellence, veuillez me suivre je vous conduis auprès du Mestre d'Armes.

Destrier laissé aux bons soins des palefreniers, Precio, la mine sombre emboîte le pas au soldat et c'est un hurlement qui l'accueille alors qu'elle pousse les pans de la tente sanitaire.

BREIZHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Bon retour au pays se murmure t'elle alors qu'elle entre dans cet endroit qui sent la sueur, la mort et que les chirurgiens italiens s'activent auprès des blessés. Elle, c'est son mari qu'elle veut voir. Elle a beau être maître-herboriste et médecin, il y a toujours cette forte odeur si caractéristique aux champs de bataille qui flotte dans l'air et qui la prend toujours à la gorge. De dos, elle reconnait le Maréchal auprès d'un inconnu mais les violines se portent plus loin sur une couche, silhouette reconnaissable entre toute vers laquelle ses jambes la portent vaillamment alors qu'elle a l'impression qu'elle va s'écrouler à chacun de ses pas qui la ramènent vers lui. Son pauvre coeur tellement meurtri mais désormais hors de danger mais qui restera néanmoins fragile se met à cogner jusque dans ses oreilles. Toujours porteuse de son parfum aux essences si caractéristiques de rose et d'aubépines, elle se penche au-dessus de son époux, une main venant se glisser dans la sienne, l'autre glissant légèrement du front sur tout le long de sa joue. Il s'agite violemment dans son sommeil, le visage blâfard. Cet homme que tous considère comme inébranlable, qui sait causer frayeur et respect comme nul autre, d'une droiture et d'un mental irréprochable git sur cette couche tel un enfant. Cet homme qu'elle connait mieux que quiconque dans ce campement. Ils ne l'ont pas raté. En un instant l'oeil avisé se fait plus incisif encore, prenant mesure des blessures apparentes. C'est qu'elle en a vu des blessés sur un champ de bataille et les morts elle ne les compte plus. Elle a même soigné des officiers ennemis dont elle a depuis gagné l'estime. Mais là il s'agit de son époux, de la moitié de son âme, du père de leurs enfants. La maladie, les charges diverses qu'ils ont tous deux, l'éloignement et même l'Ankou n'est pas arrivé à séparer ces deux là. La main masculine frémit et se resserre sur la sienne. Amour, réveilles toi je suis là. Quelque chose ne va pas, un mauvais pressentiment l'étreint alors que les violines se font plus percutantes encore et que son souffle est suspendu aux lèvres de son mari, attendant qu'il s'éveille. Le haut du corps a bougé, mais les jambes elles restent désespérément inertes. Le poison de la peur s'insinue doucement en elle alors qu'elle se raisonne. Tu es médecin ma fille, laisse le reprendre ses esprits, ce n'est peut-être que temporaire tu le sais. Lance, wake up ! Elle ne peut s'empêcher d'utiliser sa langue paternelle sachant combien son époux hait ces intonations là. Elle le connait tellement bien. Demat mon amour...

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Letiti
Pourtant il ne semblait pas bavard le breton qui l'avait "formé". Le petit bonhomme ne savait si c'était la présence de Mael ou la douleur, mais il débitait désormais un tel verbiage que le maje en était soufflé. Il chuchota à Linon:

Faudrait que je repère bien ou il a été touché.
Un bon stimuli à cet endroit semble vous transformer un rocher en la pire des commères...


Le maréchal l'avait ignoré, qu'à cela ne tienne, il en ferait de même. Ils suivirent le blessé jusqu'à la tente. Linon étant désormais chirurgienne en chef - enfin c'est ce qu'avait déduit Titi - ils devaient avoir besoin d'elle, et lui ne désirait pas quitter sa femme.
Les chirurgien se mettant au travail sous l’œil pas si expert de Linon, une autre personne surgit sous la tente. C'est qu'ils allaient finir par être à l'étroit la dessous...
Le Maje tira les conclusions. Il chuchota à nouveau à l'oreille de sa femme:


Trognon, il ont l'air d'avoir bien retenu tes leçons les chirurgiens...
On devrait p'tet laisser les blessés respirer et aller nous reposer histoire que nous ne les remplacions pas demain à cause de la fatigue...


Après un bref hochement de tête de l’intéressé, les époux quittèrent la tente pour se rendre à leur auberge, "le tribunal du philosophe". Éreintés de cette folle journée, il se couchèrent rapidement prenant du réconfort enlacés l'un contre l'autre avant que le sommeil ne les délivres des péripéties de la journée pour un repos réparateur et étonnamment serein.


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Coldtracker
Un prisonnier à ses pieds...

Le regard du Maréchal de Bretagne devint mauvais, très mauvais....

Sans faire dans le détail, il se baissa et attrapa par le col le prisonnier et le souleva sans effort apparent....

Face à lui il dit:
-"Salut ordure!"

Et sans prévenir il lui mit un coup de tête qui renvoya le prisonnier au sol avec le pif en marmelade...

D'un pas rapide, il attrapa le prisonnier par la tignasse et le traîna jusqu'à un poteau où il l'attacha...Enfin saucissonner aurait plus juste...

Il dit d'une voix impérieuse à un escuyer....:
-"Une table, une chaise, un nécessaire de chirurgie et un brasero......"

Il s’approcha alors du prisonnier, le gifla et lui dit:
-"On va commencer par une question facile, qui es-tu?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
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