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[RP] Peu avant l'aube...

Roxannemontfortlaval
Elle n'avait pas été blessée dans les affrontements et avait riposté sans pour autant faire de blessés ou de morts quant à elle. Il est vrai que son Maréchal ayant ordonné de ne point faire un carnage, l'archère blonde avait visé et tiré, forçant des troupes à se replier sans pour autant leur faire de mal.
La jeune femme aidait donc au transport des blessés lorsqu'elle vit un premier homme et surtout l'entendit se démener tel un pourcin qu'il semblait être, faut dire qu'elle faisait pas tellement attention jusqu'à ce qu'elle entende le nom de son époux.
Premier tournoiement de la tête afin de capter la silhouette de celui qui parlait ainsi et de bien graver nom, allure et silhouette dans sa mémoire. Ceci fait dans le calme et une nonchalance la plus totale, la jeune blonde s'en revenait jeter un oeil sur le repli des blessés dans la tente de soins lorsqu'une nouvelle voix la fit se retourner d'un bloc.

Et l'chef des trente tarlouzes? C'fais quoi d'casser d'l'innoncent? T'prends ton pied pour l'coup? T'aurais du emmener t'n'épouse, j'suis sûr qu'elle aurait était ravie d'te voir aussi raide qu'possible...Fait donc gaffe à pas cabosser t'n'armure d'l'intérieur!!!

Son sang ne fit qu'un tour alors qu'elle entendait cette espèce de voix étouffée et qu'elle ne pouvait à celui-là imprimer les traits de son visage. N'empêche que la voix avait une tonalité qu'elle avait bien enregistrée par contre.

S'pèce de corniaud mal embouché, comment il ose parler au Maréchal celui-là !!! Je m'en vais lui faire avaler toutes ses raches et lui taillader la langue pour lui apprendre à respecter les épouses des autres.

C'est en se retournant que Roxanne voit alors son mari se diriger à grands pas vers le sale chien enragé. Sourire qui se fait jour sur ses lèvres. C'est qu'elle sait qu'il s'enflamme vite son Taquin et qu'il est loin d'être un enfant de choeur dans ces moments là. La blondinette ne bouge pas et bras croisés, garde un oeil et sur son mari et sur son Maréchal car elle ne doute aucunement de ce qu'il va se passer par la suite.

Tsss c'est du suicide que d'avoir parlé ainsi de sa Grâce la Duchesse de Rhuiz, il va la sentir passer le bougre....

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saumurois_lambda, incarné par Sindya
Hey toi là bas !
Le respect et la politesse , tu connais??
Si tu veux pas qu'on te rendre le manche de ta fourche entre les miches , un conseil change de ton !

Et de pouffer de façons adolescente avant d'adresser un geste outrageux au type qui le prenait pour son copain.
Certes, Guy n'était qu'un gueux parmi les gueux, mais il avait la fourche facile, tout aussi facile que sa langue, qu'il maniait avec plus où moins de succès.


Et t'femme? Elle l'connait l'politesse elle? 'Tout cas l'autre soir, elle l'a eu l'politesse d'me faire ca sans les mains! J'te jure c'était bon!
Pis t'gentil, j'sais bien qu'tu frappe plus que d'raison pour entrer en Anjou, mais avant d'ouvrir ton clape m'rde, évite d'buter des innocents, s'pèce de Kouign amann sur pattes!


Et de rire, gracieusement, se sentant aussi intelligent que le maréchal pour le coup..On combat le mal par le mal, parait il.
Coldtracker
Ils avaient de la bouche il fallait le reconnaître, ce n'était guère commun de prendre une volée, de reculer et de l'ouvrir après....

Le colosse en riait encore:
-"Ils sont suicidaires ma parole....Allez, ils ne viendront pas en découdre et n'ont que de la gueule..."


Il regarda ses troupes et dit:
-"Tout le monde au camp...."

Une fois dans le camp , les chirurgiens se mirent au travail sur les blessés....
Chez les trente, il n'avait pas vraiment de dégâts, ce n 'était pas le cas chez ceux d'en face...

Alors vint un messager que l'on dirigea vers le Maréchal De Bretagne, celui-ci voulait lui parler seul à seul ....

Quelques minutes plus tard, le Duc De Rhuys revint et dit:
-"Nouveaux ordres!!!On lève le camp, on rentre en ville d'Angers et on s'installe au château...

Le camp une fois vidé brûlez tout histoire que cela ne servent pas aux autres culs de basse fosse...!!!!

Installation et quartiers aux portes "des champs"!!!!"


Il y a avait deux principaux passages dans le château, la porte de "la ville" qui permettait la communication du château à la ville et la porte "des champs" qui permettait la communication entre le château et en dehors de la ville...

C'est là qu'allaient se baser les trente....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
Les ordres du Maréchal étaient passés. Toujours avec ses compagnies d'infanterie, le mestre jaugea la situation.

Première compagnie, formez les dizaines ! A une lieue en escarmouche avec les gens de traits au cas où les gueulards changeraient d'avis !

Deuxième et troisième compagnies, en rideau défensif à deux cents pas.

Quatrième compagnie en escorte des sapeurs et des arstilleurs pour le démontage et le transfert des pièces et matériels
.

Même si l'ennemi avait été repoussé, il n'en demeurait pas moins dangereux. La protection de l'armée était un impératif surtout lors des phases de logistique.

Arstilleurs, on démonte une pièce sur deux pour le repli, je veux que les pièces non démontées restent chargées !

Un néophyte aurait pu croire à une certaine forme de paranoïa mais l'expérience des officiers des Trente avait raison de cela.

Quand les sapeurs vous en donnerons l'autorisation, vous replierez dans l'ordre des compagnies !

Bougez vous !

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Coldtracker
Alors l'ost Des trente s'ébranla comme la formidable machine de guerre qu'elle était....

Les ordres avaient été passés, chacun connaissaient sa place....

Les compagnies une fois mises en ordre de marche le Maréchal De Bretagne se mit en selle et se dirigea avec l’avant-garde vers la ville....

Devant Angers et ses formidables défenses...
Il connaissait très bien la ville, le moindre quartier....

Avec l'ancienne Garde Grand Ducale, la noble aïeule de l'ordre des trente...
Il avait défendu la ville la ville jusqu’à' ce qu'elle tombe....

Là, des combats pied à pied avaient eu lieu dans chaque rue que le tout jeune mestre d'armes qu'il était avait eu soin de faire piéger, il avait organisé moult embuscades...
Et les françoys qui avaient déjà payé chèrement leur entrée dans la ville avaient perdu encore plus de troupes...
Les rendant fous furieux...
La garde Grand Ducale aurait été exterminée submergée sous le nombre à la fin si elle n'avait pas joué un bon tour aux troupes françoises....
Le Roy Gomoz et la garde avaient disparu au nez et à la barbe des françoys...

Il se demanda si l’avantage un peu spécial qui avait fait la différence était encore accessible....L'hostel de Bretagne avait été reconstruit, il irait voir...

Que de souvenirs en ces lieux....
Il y avait perdu tant de frères ...

Pour l’Anjou, pour la parole donnée d'allié à allié....

Il mit son destrier au pas et passa les portes "des champs" qu'il connaissait bien comme le reste des installations défensives du reste...
La porte "des Champs" permettait la liaison entre le château et l'extérieur de la ville d'Angers. On la surnommait "la belle gueule"car c'était l'élément architectural le plus avenant du château.
Son parement extérieur était couvert de tuffeau sur ses deux tiers. Le dernier tiers alternait entre couches de tuffeau et couches de schiste.

Maël sourit en voyant les deux tours flanquant la porte charretière, à laquelle on accédait par une passerelle dormante, puis par un pont-levis qui devait être actionné par une unique chaîne à partir d'une ouverture au-dessus de la porte.
La défense de cette porte se faisait en premier lieu par une série de meurtrières disposées en quinconce sur les quatre étages dont disposaient chacune des tours.
Certaines de ces meurtrières avaient été modifiées pour recevoir des canons...

L'entrée était ensuite gardée par une série de quatre meurtrières qui aboutissaient au niveau même de l'entrée.
Cette dernière était ensuite défendue par un système de double herse, renforcé d'un assommoir entre les deux.
Les herses en place étaient en bois massif et aux sabots renforcés de fer.. Enfin, une porte massive bardée de fer complétait le tout....

En retrait de l'entrée se trouvait une salle voûtée qui supportait les salles de garde....


Il allaient s'installer au plus près des défenses et optimiser le système....

Des gens les regardaient certains avec de la haine, d'autres avec indifférence, et d'autres encore avec une joie non feinte....

Une situation politique tendue....
Il n'était là que pour l'aspect militaire et les bretons ne comptaient pas se mêler de la politique...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Maira_de_l_ancolie
Et voila ! Vite fait bien fait enfin trop vite fait quoi même pas de quoi rivaliser avec un échauffement du mestre c'est pour dire ! C'est ainsi que veillant a ce que les rares bléssés soit bien soigner qu'elle entendit quelques grandes gueule la ramener. D'abord surprise seul les simple d'esprit ou les fou viendrait mettre les pieds sur un champs de bataille sachant que le combat pourrait reprendre comme quoi, il y a des gens omnipresent et omnipotant. Ensuite, elle ne relève même pas les dire, c'est facile de la ramener en reculant le plus difficile est de venir au contact pour s'exprimer. Cela manquerait-il de prestance dans les braies par ici que cela ne la surprendrait pas et de souffler a un soldat blesser dont elle regardait la blessure en souriant.

A croire que les bretonnes leurs font envie pour en parler ainsi, doivent pas avoir ce qu'il faut par ici !

Maira, blonde, yeux bleu, 90D et un caractère a faire reculer une armée entière si il le faut. Faut pas croire les bretonnes si facile mais une fois apprivoiser croyez bien que leurs amants restent c'est pas comme partout.

En tout cas bonne idée le spectacle de bouffon apres un combat, je connaissait pas ! Lui manquerait plus que le chapeau a grelot !

Bon sur ce, pas qu'il est ennuyeux le gueulard mais un peu quand même ! Si il se crois fort avec sa répartie a 2 écus grand bien lui en face. Il ferait bien d'retourner a son champs, ça ce serait utile a son duché ! En attendant, l'Ordre se remit en route mine de rien. tout fut nettoyer et rien ne resta en arriere qui pourrait servir a d'autre. Le mestre toujour prevenant donna lui aussi des ordres, il n'y avait pas qu'elle qui devenait parano.

Suivant le convoi donc au dos de sa monture, la jeune blonde des Trente profitait de la vue tout en restant attentive. Elle n'avait jamais mit les pieds ici il fallait bien une première fois. Une fois le lieu pour le camp atteind, il commençèrent a l'installer.
Coldtracker
Sur place...

Le colosse avisa les lieux et dit:
-"Hommes de traits et batteries d'arstillerie en place et prêtes à faire feu aux remparts.....

La moité des hommes d'armes et hastiers en place immédiatement, l'installation au reste des hommes et spécialités!



L’ordre une fois donné, il savait que les officiers allaient veiller à les placer comme il le fallait en fonction de la configuration des lieux...

C'était l'avantage de servir avec des professionnels formés par ses soins....
On avait que les meilleurs...

Il mit pied à terre et fit signe à ses hommes de décharger son matériel personnel de campagne ...

Qui ne consistait pas à grand chose dés que l'on enlevait les éléments militaires...Matériel d'hygiène et d'écriture en sus d'effets personnels, vêtements et couverts...

Le reste par contre était conséquent...
Armures, armes, équipement équestres, cartes et autres éléments dédiés à la stratégie....
Il s'installa dans une petite tour où furent amenées ses affaires, lit de campagne en bois avec sommier de cordes tendues, table, chaise....

Il n’enlèverait l’armure qu'en fin de journée après sa propre veille qu'il effectuait même s'il était le chef de cette armée...
Il enleva ses gantelets et son armet et prit un peu de temps pour écrire à son épouse et sa fille en regardant de temps en temps un petit triptyque les représentants ensembles, le peinture sur bois était belle et réaliste et le triptyque se rangeait très facilement....
Le confort personnel passait en dernier....
Il trempa la plume dans l'encre alors même que dehors l'Ost Breton prenait ses quartiers et investissait les défenses du château...
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Lanceor
Le gros de la troupe était entré en bon ordre au château lorsque le mestre fit se replier ses compagnies.
Je veux deux dizaines d'éclaireurs légers montés en observation aux abords des routes menant à Angers. Coursiers rapides à leur disposition !

Dans la cour du château, l'agitation battait son plein. Le mestre démonta et confia son destrier à un escuyer. Puis, il entreprit d'aller inspecter les pièces d'arstillerie
.

Que les ribaudequins orientés sur rues soient chargés à la mitraille ! S'ils venaient à entrer en ville, je veux que çà gicle sur le pavé ! Pas d'hésitation, la mire en enfilade de la rue et feu à outrance.

Les chefs de pièce aquièscèrent, ils connaissaient leur office.

Derrière les meurtrières, les hommes de traits avaient pris place, arbalestries et cranequins prêts à servir.

Enfin, entre les deux herses, des gens de pieds lourdement armés et protégés faisaient faction entre deux veuglaires placés en chicane et destinés à stopper une éventuelle charge.

Le mestre gravit les escliers menant à la chambrée du maréchal.

Dispositif en place, tout est prêt maréchal !

Et le mestre se dirigea vers la table des cartes afin d'indiquer les positions à son supérieur.
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Coldtracker
Le Maréchal se leva de table, il jeta un regard à la missive qu'il venait d'écrire missive et la cacheta:
Citation:
Maryana,

Comme tu dois le savoir maintenant depuis quelques jours, j'ai du partir en urgence pour une mission de sécurisation en Anjou par ordre du Roy à la demande des autorités angevines....

Le voyage s'est bien passé pour nous et bien plus mal pour d'autres qui ont voulu venir d'un peu trop près....

Les premiers jours, nous sommes restés hors de la ville et nous avons neutralisés moult personnes représentant un danger certain pour la sécurité angevine...
Évidemment, cela ne se fait point sans dommage collatéral sinon les opérations militaires seraient une belle balade en campagne....

Nous avons eu bien sur un affrontement avec une armée adverse mais celle-ci a du rompre le combat devant les dégâts qu'elle subissait ce qui ne fut pas notre cas...

N'étant pas en situation de guerre totale mais bien en mission de sécurisation, nous avons fait acte de clémence et nous n'avons pas achevé ce qui restait de ces misérables...
Ce jour nous venons d’entrer dans la ville et nous nous sommes déjà installés dans le château et en avons renforcé les défenses.

Ici, la situation politique est plus que tendue et bien que présents au nom de l’alliance sacrée qui nous unit à l’Anjou, certaines personnes nous haïssent et nous menacent continuellement, d'un autre côté d'autres sont très heureux de nostre présence et nous avons bien des volontaires pour garnir nos rangs.... Je les embauche volontiers...

Voila pour te résumer en peu de mots la situation ici...
Le Duc Fynam fait de son mieux pour amener à un consensus mais ce n'est guère facile...

J'espère que toi et la petite allez bien, sois bien prudente et reste avec les hommes de l'Hostel, ne viens surtout pas ici, j'ai déjà reçu des menaces vous concernant venant non seulement d’Anjou mais aussi du Maine, ceux-ci nous craignent comme la peste ils savent trop bien la quantité de dégâts que nous sommes à même d'infliger à nos ennemis et se conchient dans les braies nous sachant en Anjou....

Ne pouvant m'atteindre, ils essaieront de s'en prendre à vous mais ne pourront rien faire en Bretagne...

Prenez soin de vous....
Da garout a ran...


Maël.

d'ar Mec'hrer 1 a viz Mezheven 1459




Le colosse approcha la grande table qui servait à la stratégie et observa lancéor qui plaçait les éléments sur carte et se mit peu à peu à sourire et dit:
-"Parfait, du vrai 'Taccola'....

Une dernière chose, le petit plus au cas où ...Tu vas placer des réserves de poudres en plusieurs endroits... "


Il indiqua plusieurs positions sur la carte et reprit:
-"Ces entrées de souterrain recèlent les fondations de plusieurs bâtiments proches des défenses...Si tout cela saute en même temps, on tuera non seulement pas mal d'assaillants et en plus on freinera les autres...

Disons que cela a déjà fonctionné avant..."


Il sortit une carte assez étrange en cela qu'elle ne montrait qu'un enchevêtrement de lignes partant de plusieurs endroits dans un périmètre qui semblait montrer la ville d'Angers et son château....

Il montra d'un doigt ,une ligne centrale et reprit:
-"Ce souterrain central est relié aux autres, si amorçage il y a , cela doit partir de ce point précis ...Je sais que la solution peut paraître extrême pour une mission de sécurisation mais la dernière fois que je suis venu ici,cela ne fut pas du luxe....Que tout les accès soient gardés..."

Il prit une autre carte montrant la France et tapa du poing sur le Maine en disant et reprit:
-"Surtout si ces cons se mêlent de la politique angevine...Avec le charisme d'un bulot et l'intelligence d'une huître , ils seraient bien capables de venir jouer les justiciers à deux écus à l'appel des opposants à Fynam pour déclencher en sous main un conflit majeur......

L'Anjou a toujours été la mèche qui met le feu à la poudre"


Et pendant qu'il parlait, il mémorisait toute les positions que lancéor venait de placer sur les cartes ....

Il lui dit alors:
-"Bon boulot..."

Il retourna à sa petite table, prit la missive et la tendit à son frère d'armes en disant:
-"Donne cela à l'un de nos messagers, c'est pour mon épouse....Tu y trouveras aussi les rapports codés pour le souverain.."
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Lanceor
Si fait mon dug !

Le mestre se saisit de la missive et la glisse dans le revers de son gantelet.

A la sortie de la chambrée, le mestre fait résonner une voix de stentor.

Estafette !!!

Déjà un homme d'armes se présente à lui, brigandine et fauchon au baudrier. L'homme se doit de voyager léger.

Portes cela à l'Hostel, à la duchesse, en mains propres !

Claquement de talon et demi tour impeccable du subordonné.

Déjà, le mestre dévale les escaliers en colimaçon pour se rendre à la Sainte Barbe.

Les pas ferrés des solerets claquent sur la pierre bleue.

Chefs sapeurs, à moi ! J'ai du travail de précision pour les trompe-la-mort !
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Coldtracker
La nuit...

Les crieurs annoncent la nuit....
Le colosse se lève de table et laisse et ses cartes en plan si on osait le dire...

Il se dirigea vers un grand coffre et appela d'une voix forte l'un de ses jeunes hommes de troupes et lui demanda de l'aide pour mettre son armure..
La chose faite, il boucla son baudrier, mit son armet et ses gantelets mais point de solerets....
Ses chaussures avaient le dessus du pied recouvert de maille, ce qui était plus aisé pour un homme évoluant à pied....

De la tour il prit les escaliers en colimaçon et évolua parmi ses hommes, demandant des nouvelles de l'un, s'enquérant de la santé de l'autre ou encore donnant des conseils....

Il s'assura que tout les officiers avaient bien leur quarts ce dont il ne doutait pas mais les habitudes avaient le vie dure....

Les défenses étaient bien en place....

Il descendit en suite et prit une dizaine d'hommes et partit en patrouille à cheval 'à la torche' en ville histoire de s'assurer que tout allait bien....

Parmi ses hommes, à part son gabarit qui dénotait largement, on ne remarquait point son rang et c'était bien ainsi , un chevalier en armure noir parmi d'autres hommes d'armes....
La ville était calme ce soir , il ne s'en plaignait pas, il espérait que le climat allait s'apaiser et que les angevins allaient réussir à régler leurs différents....

La patrouille réintégra le château, son quart fini, le colosse laissa son destrier à un escuyer et rentra sans ses quartiers...
Il se défit de son armure, se déshabilla sommairement pour être réactif en cas d'alerte, fit quelques ablutions et s'allongea sur son lit fermant les yeux de suite....
Le soldat professionnel qu'il était savait prendre du repos dés que cela était possible...Etre toujours au mieux de sa forme, au mieux, toujours, toujours au-dessus ...De tout....

Rêve....

Portes et remparts viennent de céder, cela fait des jours qu'il combat sans cesse, les Bretons se sont battus comme des lions et les françoys grimacent à souhait lorsque ils attaquent des positions de la ville gardées par des troupes de la Garde Grand Ducale De Bretagne...

Il court, frappant, , estripant, tuant tout françoys à sa portée...Il sait le faire, il le fait très bien, il est né pour cela....
Il était venu là avec la garde en sachant que la bataille était perdue devant le nombre mais les 300 comme on appelait la garde Grand ducale n'avait qu'une parole et surtout, ils étaient menés par le souverain de Bretagne en personne Gomoz...
La mission était remplie, aider l’Anjou jusqu’au dernier moment et protéger le souverain de Bretagne jusqu'à la mort s'il le fallait....

Il court encore et toujours avec les autres formant un carré défensif autour du souverain jusqu'à l'hostel De bretagne, passant devant une des rares fenêtres encore debout, il aperçoit un bref moment le reflet de son armure, souillée de sang et cabossée..
Et surtout son propre regard, des yeux de fous, les yeux de la mort personnifiée...
Il voit son capitaine de la garde, Elfyn de Montfort donner des ordres pour barricader l'Hostel, la dernière défense Bretonne dans la ville d’Angers...
Lui-même préparant et dirigeant en tant que mestre d'armes de la Garde le minage de l'hostel aux barils de poudre avant de prendre les souterrains avec la Garde....

Il se voit marcher à la lueur des torches dans le souterrain alors même que des centaines de mètres plus loin, l'Hostel Breton explose fauchant avec lui des troupes françoyses qui étaient parvenues à rentrer...

Il entend les hurlements guerriers et de joie des Bretons des 300 qui n'étaient plus guère autant ayant laissés bien des leurs au combat...

La lumière...

Quand enfin, ils refirent surface....Pour livrer combat à nouveau...Par tout temps, tout lieux....Toujours...

La scène change....Il n'est plus à Angers pendant la grande bataille...

Il est à Brocéliande...Son père l'observe pendant qu'il forge...Le chevalier veut que son jeune fils sache tout des armes jusqu'à la fabrication...

Et pendant que le fils travaille le métal suant le torse nu moucheté de petites brûlures celui-ci lui parle...:
-"Tu es mon fils Maël De Morrigan-Montfort....

Un Fils De Morrigan, ton nom te définit mieux que tout autre chose...
On sait ce qu'on est...
De quoi on est fait...
On la guerre dans le sang, alors à quoi bon résister?
On ne tue pas que pour son pays, on tue pour soi-même..

Tu n'arrivera jamais à éteindre la flamme Maël...

Quand on nous pousse, on peut tuer comme on respire..."





Ses yeux s'ouvrirent brusquement et le colosse se redressa en sueur dans son lit....

Le jour se levait...
Le mestre d'armes et de guerre reprit son souffle qui était saccadé et dit tout haut:
-"Je sais...."

Déjà les brumes du rêve qui était fait de souvenirs s'estompaient...
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Andaine
[Dans la nuit du 28 au 29 mai... maudit soit qui manigance !]



Tant la quiétude des lieux avait été propice à la prière, elle s'en revenait de Nostre dame de Nantilly le cœur et l'asme plus légers, forte et déterminée, enveloppée d'une doulce pelisse par les masnes qui l'entouraient dorénavant. Sans barguigner, elle avait grossi les rangs de la couleuvrine qui devait rallier la capitale andegave prise sans vergogne dans la nuit du 16 au 17 mai dernier par ce bonimenteur de Finam de Montmorency et ses sbires. Sa grasce Thibauld de Chandos restait à ses yeux le seul duc légitime. Pourtant les jours suivants alors que d'aucuns subissaient la chape de plomb du pouvoir, Andaine avait appris que le jeune homme avait baissé ses braies devant l'infasme barbu.

Déçue elle avait été. Bien sur ce n'était point sa première déception mesme si elle avait perdu de cette fraicheur, de cette naïveté d'un regard qui observe et qui sourit. Elle avait battu le pavé, joué des coudes pour esgourdir les palabres des belligérants. Les prunelles argentées avaient croisé le regard opalin de son ancienne sœur d'armes la blonde Fildaïs. Que nenni, de folie elle n'y avait lu aucune, la discutaille avait cédé la place à la chicanerie. Maquignons en foire n'auraient guère fait mieux. Quid d'une femme qui s'avilissait dans la couche du Vicomte de Gennes telle une puterelle. Usant de ses prérogatives de Juge icelle avait relaxé tous les brigands au mépris des lois, discréditant le travail sérieux de l'ex procureur Jim. Le dégoust avait alors empli le cœur de la saumuroise dont les maschoires semblaient contractées à l'extresme.

Que pouvait-elle savoir de l'Anjou, elle qui n'y était point née ? Perdue dans les méandres de ses pensées, Andaine se souvenait de cette femme qu'elle avait tant admiré lors des conflits de 1456 qui opposaient les peuples angevin et poictevin. Lina de Montreuil Bellay était son nom. L'anjou enfant indocile de la France, l'enfant rebelle mais l'enfant tout de mesme. Oui-dà nous n'aimons point les ordres, oui-dà nous n'aimons point les cadres, oui-dà nous n'aimons point que nos ailes soient rognées, d'où nos difficultés à nous organiser, à suivre des ordres et à rentrer dans les rangs. C'est la différence, l'élégance, le charme, la doulceur qui font qu'au moindre coup d'alarme, mesme loin, mesme presque morts nous nous levons et nous venons.

Qu'aurait fait la jeune femme en voyant ce que l'Anjou était devenue ?

Le visage de la Blanche se fendit d'un sourire triste. Elle devait se retourner dans sa tombe assurément.

Boursemolle n'était point assez couillu pour défendre le castel de la révolte qui grondait. Il avait fait appel au Ponant et en l'occurrence au Duc de Bretagne pour assurer sa sécurité et celle des félons qui l'entouraient. Des membres de l'Hydre, des non angevins, des coquins, ... leurs maitresses, leurs amants et tutti quanti. La belle affaire que voilà. L'ordre des Trente s'était doncques assis à Angers et fauchait à tout va. Moult victimes avaient déjà été déplorées. Les lèvres scellées avec volition, Andaine avait mis le pied à l'étrier saisissant l'encolure plissée de sa cavale, une jument arabe appartenant aux célèbres écuries d'un donateur dont l'identité resterait caché eu égard à son nom. La robe immaculée de l'équidé se mariait merveilleusement avec celle de sa cavalière.

Pourtant ce jour d'huy, Andaine avait retiré tout signe de son appartenance à l'ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert. Elle montait à cru vestue d'une simple tunique courte, bastarde dans le fourreau qui reposait sur sa hanche dextre, bouclier au poing. Elle chevauchait aux costés de Charles, une lueur amusée au fond de ses noisettes lorsqu'elles avaient effleuré le jeune maire qui s'était affublé pour la circonstance. Tous deux ouvraient le bal. Un bal macabre certes mais si combat devait avoir lieu, elle ne trouillait point. Elle s'était toujours battue pour défendre ses valeurs. Fouillant les alentours scrupuleusement de son regard acéré, la jeune femme aperçut enfin les lignes formées par les rangs bretons. L'herboriste n'était plus, la guérisseuse n'était plus, la matrosne n'était plus. Le visage de l'enfançon qu'elle avait mis au monde, le fils de Béatrice de Castelmaure se dessina furtivement devant ses yeux. D'une main gracile, elle en chassa vistement le souvenir. Icelieu se présentait Andaine tout simplement.

L'assaut fut donnée. Les bretons fondaient sur la couleuvrine au pas de charge. L'angevine talonna vivement sa monture qui se cabra de surprise et faillit desarçonner la spadassine. S'élançant au galop à travers la compagnie solide compacte et soudée, Andaine fit sauter sa jument dans les airs. Les deux membres antérieurs se posèrent délicatement sur le sol rocailleux suivis par les postérieurs. La cavalière accompagna de son corps le mouvement souple de son cheval aux naseaux dilatées et à la bouche écumante de salive. Simultanément elle déferra et porta le premier coup.


Citation:
29-05-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
29-05-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
29-05-2011 04:05 : Aedan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
29-05-2011 04:05 : Vous avez frappé Lanceor. Ce coup l'a blessé superficiellement.
29-05-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker.


La bastarde n'avait blessé l'homme qui se dressait devant Andaine que superficiellement. Elle tira d'un coup sec sur les resnes de Maia et sauta souplement sur le sol. Les lèvres entrouvertes, elle balaya une de ses fines tresses blondes venue caresser sa joue empourprée, empoignant son épée d'une main assurée, elle para d'un geste vif l'attaque d'un autre breton qui venait de surgir tel un diable de sa boiste. Les lames s'entrecroisèrent et glissèrent jusqu'à la garde. Elle n'avait pu que préjuger de sa force physique. Elle haletait à présent. Le soldat s'était dégagé. Les prunelles argentées s'étaient écarquillées par la surprise d'abord par la douleur ensuite. La bouche formait un Ô parfait. Elle tomba à genoux. Le masque de la douleur laissa la place à celuy de la frustration. Elle ne pourrait point botter le fondement de ce chien de Jean de Nivelle qui impunément souillait son Anjou.

La nuque relevée, Andaine fixait sans la voir l'épée ensanglantée qui venait de pourfendre son épaule. La lame venait de riper sur l'os. Elle se sentait vaciller, n'avait plus la force de se tenir fièrement le dos roide devant l'adversaire. Elle s'écroula mollement dans la poussière de cette terre qui l'avait vue naistre.

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Primum non nocere, deinde curare
Coldtracker
Un rêve remplis de souvenirs, de sang de morts...

Cauchemar aurait été un mot plus approprié semblait-il...
Il leva les yeux vers le triptyque de son épouse et sa fille et le reste s’effaça, il savait pourquoi il faisait tout cela....

Il fit quelques ablutions et regarda par la fenêtre et le sourire lui vint quand il vit la bannière "d'hermine plain " Bretonne flotter fièrement au vent au côté de celle d’Anjou...

Il enfila de vieilles chausses, des bottines et un doublet armant d'entraînement et descendit dans la cour où des officiers de quart le saluèrent...

Il leur répondit d'un signe de tête et partit en petite foulées alors qu’Angers sonnait les six heures de la matinée....
Courir pour avoir le souffle, avoir le souffle pour durer....Pour vaincre...

Un enseignement rare mais des plus tuiles pour l'époque et Maël qui avait été formé durant son enfance dans tout l'occident et ses limites était bien payé pour le savoir....

Aussi courut-il, lentement en début d’effort et en accélérant peu à peu finissant par avoir de grandes foulées rapides vers la fin de sa course quand sept heures sonnèrent ....
En sueur, il se dirigea vers la salle aménagée en salle d'armes et se mit à travailler sa gamme d'espée...

Sa spécialité, l'escrime de lichtenauer à l'éspée bâstarde ou à deux mains....

Il travailla quelque peu les fondamentaux...
Se remémorant les paroles au fort accent guttural de son mestre d'armes germain lorsqu'il était plus jeune, lorsqu'il n'était que l'élève... :

-"La première et la seconde garde du toit (vom tag)

La tenue!

La première garde du toit à droite se tient avec la garde de l’épée à auteur du sein droit, le plat de la lame parallèle au corps, la pointe penchant légèrement vers l’arrière. La seconde garde du toit à droite se tient quand à elle avec la garde au dessus du visage. Du côté opposé le plat de la lame est exposé à l’adversaire et dans la première variante la garde de l’épée est tenue à hauteur du sein gauche.

Le conseil!

C’est une garde efficace dans la distance de l’approche car votre adversaire devra s’avancer pour exploiter l’ouverture. L’épée au côté permet de frapper vigoureusement sans armer le coup plus qu’il ne l’est déjà. Les deux gardes du toit sont propices aux coups d’en haut et la première à tous les coups de maître."


Des paroles ancrées dans son esprit qu'il exécuta à la perfection tant il en était imprégné...

C'était sa garde préférée mais il ne devait point négliger les autres....

La garde du fou (alber),la garde du boeuf (ochs),la garde de la charrue (Pflug)
Il ne fallait pas oublier les quatre gardes secondaires...
La garde de la longue pointe (langenort), la garde de la roue (das redel),La garde de côté (ou la garde du fourreau) (nebenhut)et enfin la garde de la barrière (shranckhut)...

Il exécutait chaque garde, plusieurs fois consciencieusement.....

Et passa aux coups de maîtres en commençant pas on préféré, celui qui collait le plus à ses dispositions physiques...
Au son des souvenirs du saint empire germanique...:
-"Maël, vostre taille et vostre force font que ce coup sera surement celui où vous serez le plus dangereux...

Le coup furieux (zornhau)!!!

Le coup furieux est un coup d’en haut généralement donné à partir de la garde du toit. Il doit allier en un même élan puissance et précision, il ne s’agit pas de lancer un coup du paysan d’une violence aveugle et surtout
dangereuse pour celui qui le donne. La particularité du coup furieux réside dans son mouvement de jambes :
Celui qui frappe avec le coup furieux n’effectue pas un déplacement droit sur son adversaire, mais plutôt un peu sur le côté en restant cependant dans sa direction, soit un peu à droite pour un coup donné par la droite et un peu à gauche pour un coup donné par la gauche. Ainsi, un adversaire qui ne réalise pas un pas de côté pour se défendre du coup furieux voit toujours la pointe de son assaillant le menacer, voire le toucher. Si ce coup à l’air simple, tout son intérêt réside dans ce fameux pas de biais - n’oubliez pas de ramener immédiatement votre jambe arrière afin de retrouver une posture stable.

Bien qu’il ne perde cette appellation, un coup d’en bas accompagné du pas de biais pourrait être un coup furieux, surtout s’il est donné à partir de la garde de la roue. La position finale peut rappeler la garde de la charrue si vous êtes au fer ou la garde de la longue pointe du côté opposé si l’adversaire s’est dérobé et dans une sorte de garde du toit de l’autre côté si votre force vous a entraîné trop loin.
Lancé en réaction, le coup furieux vous permet de vous défendre efficacement et une fois au fer de reprendre l’initiative car si votre adversaire n’est pas déjà blessé par votre défense, et qu’il est faible au fer, il est alors aisé de le blesser par un estoc d’en bas....."


Discipliné depuis des années , il exécuta le coup de maître, encore et encore et passa aux autres coups....:
Le coup tordu (krumphau),le coup travers (zwerchhau),le coup lorgnant (schielhau),le coup au chef (scheitelhau)....


Endurance, technique de combat....Il ne manquait que la force...Ce serait Le lendemain...
Pour l'heure Angers sonnait neuf heures...

Il reposa l'espée d'entraînement et s'étira de longues minutes avant de se diriger vers les étuves les plus proches....

En chemin, il commença à sentir la bonne odeur du savon d'Alep et des les et onguents des lieux d'hygiène certes mais aussi de perdition....
Au grand dam de l'église....
Les étuvières officiaient aussi parfois comme ribaude...
Lui ne venait que pour le premier aspect des choses....
Depuis qu'il était marié....

Là aussi, il fallait savoir faire preuve de discipline sur soi...
Serment d'honneur ou serment d'amour ....Aucune différence,cela se respectait, sinon on ne valait rien...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Coldtracker
En revenant des étuves, le Maréchal de Bretagne vit une estafette venir vers lui et lui remettre un rapport....
Des gens considérés comme ennemis de l'Anjou venaient d'êtres neutralisés....

Enfin, ce n'était pas vraiment une nouvelle en fait....Il y avait participé...

II partit vers ses quartiers reporter les faits sur les rapports officiels à envoyer...

On allait voir si le très haut allait ramener ces malheureuses avec un peu plus de jugeotte...Ou ...Pas....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--Maryana
Un messager, celui là même qui avait été envoyé en Bretagne par son duc de mari, fit son entrée dans le camp, après s'être dûment identifié cela s'entend.

Il avait un pli à remettre au Maréchal.


Citation:
Mon cher époux,

Je crains que tu ne doives de plates excuses à cette pauvre Ermengarde pour avoir filé à l'angevine au petit matin. La pauvre a eu fort à faire pour calmer l'état de nerf dans lequel cela m'a mise, à tout te dire, je pense que sans le secours de notre fille c'eut été encore plus hardu. Certes, tu es soldat avant tout, je ne le sais que trop bien, mais tout de même l'Anjou, alors même que j'avais moi même repoussé mon voyage et où maintenant que mes services n'étaient plus nécessaires, je comptais enfin me rendre, et voilà que tu m'annonces que je ne dois pas y aller sous peine de voir ma vie menacée ?

L'hostel résonne malheureusement vide sans toi, alors, et comme je suis limitée à ma Bretagne, je compte faire un petit séjour. Vannes, Fougères, pas encore décidé. Pas décidé quand ni combien de temps non plus en fait. J'ai juste envie d'aller me promener, dans les endroits où je ne crains rien.

J'espère que votre mission se passe comme tu le souhaites, et que vous rentrerez bien vite.

Tendrement,

Maryana.

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Maryana de Morrigan-Montfort et plus encore...
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