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[RP] Peu avant l'aube...

Coldtracker
Un peu de répit....

Il en profita pour répondre à la missive reçue et s'assied pour prendre la plume:

Citation:
Amour,

Je ne puis que t’encourager à faire ce petit voyage à l’intérieur de nos terres, sous bonne escorte, cela va sans dire...

Cela te fera du bien de prendre l'air...

Ne sois pas trop dur avec la nourrice...Il vrai que je suis soldat avant tout mais ce devoir me pèse en ce moment, je n'aime pas ce que je fais mais je le fais tout de même ...

Par devoir...

Quant à rentrer, vite, je le souhaite mais je ne sais pas ce qu'il en sera...
Embrasse la petite pour moi que son père a grand hâte de retrouver les deux étoiles de Bretagne....

Avec mon amour...

Maël

D'ar Sul 5 a viz Mezheven 1459




Il fit transmettre la missive et partit inspecter les troupes....

Les hommes n'étaient pas contents, lui non plus d'ailleurs, les autorités en place n'étaient même pas venus les saluer...

Ils recevaient des ordres, c'était tout...

Il avait donné sa parole et c'était bien la seule chose qui le retenait ici....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
[Tombée de la nuit, en poste sur une des tours de la porte des champs.]

...Ché fous dis gu'elle afait les plus gros gue ché chamais fu, Meister !... Des magins énormes !...

Fermes la Werner !... Je me fous éperdument de tes élucubrations de teuton sur les miches angevines...

Jahwoll Meister !...Mais...

Vires d'ici crétin de germain où je te botte le cul jusqu'à Nantes !

Armure engoncée, le teuton se saisit de sa bardiche favorite. Il la plaça sur son épaule et descendit les escaliers en maugréant.

Le mestre de l'ordre avait besoin de calme ce soir. La nuit dernière, il avait participé à une escarmouche qui avait laissé quelques inconnus sur le carreau. Pas plaisant mais les ordres étaient là et il obéissait
.

Pas plaisant non plus, le fait qu'on ne croisait que de l'hermine en ces lieux...La coopération laissait à désirer...

Sur senestre, il aperçut une silhouette familère. Il se redressa et salua d'un court signe de tête
.

Mon dug...

Le colosse près de lui, il modéra le ton de sa voix.

C'est quoi ce merdier ?

Ces deux là avaient marché dans la tripaille côte à côte, et il était des moments où le coeur des hommes devait laisser place aux grades et titres.
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Roxannemontfortlaval
Et la Chevalier blonde qui s'en revenait dans le camp tranquillement et qui s'arrête net entendant une voix bien connue.

Fermes la Werner !... Je me fous éperdument de tes élucubrations de teuton sur les miches angevines...

Jahwoll Meister !...Mais...

Vires d'ici crétin de germain où je te botte le cul jusqu'à Nantes !

Et nan d'une triple buse manquait plus qu'ça il est revenu!!!

Elle qui avait profité d'un temps mort pour filer en douce au chevet de son amie à l'évêché, c'était bien sa veine, voila que le mestre d'armes se faisait entendre.

aie,aie,aie Werner...tu ferais mieux de fermer ton clapet c'est pas l'soir!! pis encore heureux qu'il s'en fout des miches angevines t'aurait dit l'contraire que j'prévenais la marraine naméhooo!!!

Et de marmonner entre ses dents, déjà que les hormones ne lui laissent pas de répit en ce moment et que la mauvaise humeur la gagne, sans compter l'inquiétude pour son amie dont on ne sait toujours pas si elle va s'en sortir ou pas....

Manquerait plus qu'il me tombe dessus maintenant !!

Et v'la que ça se corsait parce qu'il parlait au maréchal maintenant, il allait falloir la jouer fine pour se faufiler tout en discrétion. Son mari dans le lot et le foutoir était complet pour sûr!!!

Elle attend un moment que les pas parrainesques s'éloignent et c'est au pas de course qu'elle se précipite dans l'enceinte espérant ne point se faire repérer dans sa tenue de civile et priant surtout pour que personne n'ait remarqué son absence de quelques heures...à la main le missel et le rosaire que le Père Navigius lui a donné...

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Coldtracker
Lanceor a écrit:

Mon dug...

Le colosse près de lui, il modéra le ton de sa voix.

C'est quoi ce merdier ?

Ces deux là avaient marché dans la tripaille côte à côte, et il était des moments où le cœur des hommes devait laisser place aux grades et titres.


Le colosse regarda son ami les yeux plein de colère et répondit....:
-"Le mot est juste mon ami...Tu as mis le bon doigt dessus!

Un vaste merdier et j'en ai plus qu'assez....."


Il frappa du poing sur la table qui n'apprécia pas et le fit savoir à grand bruit quand elle fut brisée pour le compte....

Cela ne le soulageait pas pour autant.....
Il soupira et dit:
-"Je règle la situation demain....Nous sommes des soldats, pas des assassins et j'entends bien le faire savoir!

As-tu vu une seule autorité angevine venir nous voir?
Non!
On reçoit des ordres...

Et je vais te dire.....Cela ne me plaît guère et encore j'euphémise...."


Une foule d'expression très colorées traversent son esprit...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Coldtracker
Le lendemain....

Le colosse arriva dans la cour près des portes du château et hurla:
-"On lève le camp, commencez les préparatifs, on part demain!"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Roxannemontfortlaval
Elle a réussi à réintégrer leur tente sans se faire harponner. Son mari est là, revenu de la ville et dort à poings fermés. Ce qui n'est pas son cas à elle, des heures que le sommeil la fuit. Un visage qui la hante, qui la poursuit. Domenja. Son amie, sa presque soeur, la marraine du futur héritier qui n'est encore que foetus en formation au trefonds de son ventre. Une amitié qui date. Et ce visage blafard. Et ces questions qu'elle lui a posées et auxquelles elle a percuté un silence de mort. Le devoir avant tout. Certes, mais cette amitié là est particulière. Va t'elle s'en sortir ? A t'elle encore l'envie de se battre. Elle entend encore les derniers mots à son refus péremptoire de lui répondre. Des mots emplis d'amertume et de déception.

J'ai compris Roxanne.

Et cette attaque, les angevins qui lui sont tombés dessus alors qu'elle était là tout ce qu'il y a de plus pacifiste. Cette missive écrite d'une main qu'elle ne reconnaissait pas, des lettres tremblotantes et un ton empli de reproches. Un appel au secours en soit.
Elle n'est pas transportable sinon la blonde aurait déjà fait des pieds et des mains auprès de son Maréchal pour la ramener avec eux. Elle l'aurait installée dans la meilleure chambre de leur domaine et aurait fait venir les meilleurs médicastres qui soient afin de la soigner. Elle n'ose prévenir son père. Encore du tourment en sus pour cet homme, elle ne veut pas être celle qui lui en apportera sous forme de mauvaises nouvelles. Puis la Provence c'est loin.
Elle est en nage, elle se lève. Elle sent les nausées arriver et en chemise et décoiffée, dans la nuit, elle à tout juste le temps de sortir derrière la tente et de dégobiller triple boyau. Passer une main sur sa bouche en grimaçant. Elle aborrhe le goût que cela lui laisse à chaque fois.

L'archère repart dans la tente et revêt sa carapace armurée. Le matin n'est pas encore là mais elle ne trouvera pas le sommeil.
Un regard sur son âme soeur qui repose, il est rentré tard, faut qu'il récupère. Et c'est vers les remparts qu'elle se dirige, grimpant les marches une à une, les sens toujours en alerte, c'est une habitude chez elle. Roxanne se pose sur un merlon, le dos appuyé contre la pierre et ses grisailles se portent en direction de l'évêché au loin en contrebas. Son amie est derrière ces murs à lutter entre la vie et la mort.

Elle va passer la nuit ici jusqu'au petit matin, que les ordres se fassent entendre...Le départ est annoncé, la chevalier se met à l'oeuvre.

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Lanceor
Du haut de la tour, le mestre avait perçu l'ordre.

Les officiers au rapport dans la salle des cartes !

Sitôt dit, sitôt fait. Quelques instants plus tard, la fine fleur des Trente était présente autour de la table des cartes.

On se tire de ce bourbier mais en bon ordre ! Ordre de marche pour demain matin, pas de temps à perdre...

L'infanterie en avant-garde précédée par la cavalerie légère en éclairage. La logistique et l'arstillerie seront couverts par les compagnies de sapeurs. Je veux deux compagnies de cavalerie sur les flancs en support.
En ce qui concerne lé départ du château, vous ferez décaler vos hommes par dizaine et non pas par compagnie. Cela sera plus long mais permettra de garder du monde en défense jusqu'au bout.

Des questions ?


Chacun connaissait son rôle et les ordres étaient prêts à fuser.

Disposez !

Chaque officier rejoignit promptement son unité et passa les consignes. Le branle-bas du départ avait sonné...
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Maira_de_l_ancolie
Quel duché étrange pour la blonde...enfin bref, l'ordre de marche étant tomber, la jeune blonde s'en va prendre les disposition pour reprendre la route. Vérifier que les préparatifs avancent bien, qu'on n'oublie rien etc... Si bien que rapidement, tout le monde sachant quoi faire, tout fut en place.
Roxannemontfortlaval
L'aube ne pointait pas encore lorsque tous le convoi s'ébranla. La blonde archère retournait dans sa patrie mais ses pensées restaient tournées vers son amie.
D'une main ferme, elle tenait la bride d'Orphée et lança celui-ci au galop dans la nuit, au côtés de ses frères et soeurs d'armes..et de son époux.

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--Blondel_de_noyon
[Omnibus [adamantibus] aequa tamen vis est adducere ferrum]


Tot autresi com l'aïmanz deçoit
L'aguillete par force de vertu,
A ma dame tot le mont retenu
Qui sa biauté conoist et aperçoit,
Et je sui cil qui sor toz la covoit ;
Et se n'i truis ne merci ne raison
Par quoi puisse venir a garison,
Bien ait l'amors qui por mal ne recroit* !


La voix humaine est produite par le seul instrument de musique à corde et à vent, le larynx. Du nouveau né en passant par la puberté, la vie génitale active, la ménopause, le larynx change, se modifie, se sculpte, se personnalise avec le temps. Pourtant cette voix là, belle et grave qui s'élevait au son de la citole ne pouvait qu'appartenir qu'à un seul homme le chevalier Blondel de Noyon. De belle taille, à la chevelure grisonnante, le trouvère tenait en ses mains un instrument en forme de poire au manche court et fretté. chanteur, poète, artiste utilisant la langue d’oil il menait sa chariote sur les berges de la Loire jouissant d'une certaine popularité. Près de lui son compagnon de route, un habile jongleur, qui par matin à l'anjorner menait d’une main ferme les chevaux à destination de Saumur.

Vestu de pourpre et d'or le trouvère se trouvait estre l'auteur d'une quinzaine de chansons d'argument courtois qui avaient pour destinataires ses nombreux protecteurs, des comtes en majorité. Notre homme avait déjà beaucoup voyagé mais le temps passé sur les routes lui importait peu au regard de l’enrichissement des rencontres, du plaisir d’interprester des œuvres poétiques dans les cours seigneuriales des anciennes provinces occidentales du biau royaume de France. Nos deux hommes avaient quitté la capitale angevine où ils avaient été contraints de demeurer ces derniers jours tant le risque était grand de se retrouver fauchés par une armée de bretons. Notre chevalier s'intéressait fort peu à la politique des duchés dont il foulait le sol. Il n'était ni un estre parfait ni un estre infaillible. Que nenni ! Il tentait tout simplement d'avancer vers la vérité en posant un regard juste sur les autres et sur lui mesme. Un regard qui venait de l'intérieur.

L’Aube nombril du soleil qui se levait lentement mais inexorablement au dessus du fleuve, parant d'éclats chatoyants la perle de l'Anjou. Les prunelles sombres du trouvère recevaient par brassées des éclats de végétaux, observant l'attente tel l'époux d'une femme en gésine impatient de découvrir la naissance de l’astre colérique qui apparaitrait comme un point rouge à l'horizon. La charrette cahotait ainsi sur les chemins peu sécurisés d'une guerre civile qui venait de livrer ses premières victimes. Subitement, la voix de Blondin de Noyon mourut au fond de sa gorge. Il posa sa dextre sur le bras du jongleur lui signifiant par ce geste d'arrester le convoi. Collin, puisque tel était son nom tira violentement sur les resnes des chevaux qui s'immobilisèrent.
Avez vous oncques vu la mortaille de si près que sur un champ de bataille ? Toi lacrimable homme oseras tu paraistre devant le Très Haut la teste haute les mains couvertes du sang de ces malheureux dont les cadavres jonchent le sol de cette terre ?

Hola !

Le dénommé Collin se tourna vers son compagnon de voyage et posa sur lui un regard interrogatif. Tout à l'écoute de la chanson du trouvère, le jeune homme n'avait guère fait attention aux bruits avoisinants. Un frisson lui parcourut l'échine quand enfin le cri d'un charognard parvint jusqu'à ses esgourdes. Si fait ! L'oiseau, un vautour, donnait l'alarme. Blondel avait le visage grave, ce qui ne présageait rien de bon.

Chevalier de Noyon ne nous attardons point icelieu !

Je ne trouille devant homme mais la mort... Or y allons. Rejoignons Saumur au plus vite.


Le jeune homme venait de s'exprimer à voix à peine audible. Iceluy n'entendait rien aux jeux de la guerre si ce n'est par des chansons de gestes. La jonglerie était son domaine et son arme de prédilection la vielle.
Mais les puits sans fond du trouvère venaient de se poser sur un pur sang arabe à la robe immaculée. L'équidé donnait de grands coups de teste sur une forme allongée sur le sol. Le champenois sauta prestement de la chariote et s'approcha à grandes enjambées de la jument dont il attrapa les resnes. Point de selle une simple couverture brodée. Andaine... La Blanche escuyère...

La stupeur se peignit sur le visage las de l'homme entre deux asges. Son regard glissa vers la silhouette qui gisait à ses pieds face contre terre. Une femme aux épis dorés. Il s'agenouilla et précautionneusement retourna la moribonde en retenant son souffle, la sénestre maintenant sa nuque gracile, la dextre essuyant la fine couche de poussière qui recouvrait le joli minois aux lèvres craquelées. Il observa une vilaine blessure à l'épaule alors qu'un gémissement venait de s'échapper de l'appendice labial de la saumuroise. Le rideau de ses longs cils se releva avec difficulté. Yeux mi clos, icelle semblait observer l'homme penché sur elle. L'avait-elle reconnu ? Les lèvres entrouvertes ne livrèrent cependant passage à aucun mot. Blondel de Noyon glissa un bras sous les genoux de la blonde, l'autre autour de sa taille, la souleva tel un fétu de paille pour la déposer doucettement dans la chariote que Collin venait d'approcher. Avec grand émeuvement, il murmura.


Chère vous, serions nous doncques condamnés à nous rencontrer uniquement sur les charniers de ce royaume ? En grand questionnement je suis de vous mais pour l'heure votre épaule nécessite moult soins et je m'en vais de ce pas vous confier à quelque hospice dressé séance tenante sous aucube.


*Tout autresi com l'aïmanz deçoit de Gautier d'Epinal
Coldtracker
Ils étaient de retour mais cette fois-ci, il n'y avait pas de conflit interne en Anjou, ils étaient là pour protéger les frontières du ponant et le Maréchal de Bretagne devait dire que cela l'arrangeait bien, il n'avait guère apprécié sa dernière mission chez les frères angevins la dernière fois....

Aussi, c'est avec discrétion qu'ils prirent leurs quartiers au même endroit que la dernière fois....

Le Maréchal de Bretagne était pourtant soucieux, il devait retrouver quelqu'un qui faisait partie intégrante de son passé et qui avait ressurgi dans sa vie à l'improviste lors de sa dernière venue en Anjou....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--Lumiere
Un inconnu apprenant que le Maréchal de Bretagne ce trouvait à nouveau à Anger et qui venait d’aprendre qu’il vient d’y avoir un nouveau renversement de pouvoir dans la capital. Se dit qu’il va encore il y avoir un sacré bordel.
L’inconnu encapuchonné et inconscient pris la direction du camp du Maréchal dans l’ombre de la nuit.
Ne sachant pas ou ce trouve exactement les quartiers du maréchal il cria a haut voit a approximité du camp.


Hé Maréchal, on dirait que vous tombez bien. Vous allez encore nous massacrer des pauvres gens angevin.

L’inconnu fila le plus vite possible de peur de se retrouvé transpersé comme ceux qui on croisé le fer avec l’armé du Maréchal.
Coldtracker
Le Maréchal De Bretagne entendit les dires qui venaient de l’extérieur et sourit et dit à ses officiers:
-"Si ce con savait à quel point je m'en balance....

Je n'ai aucun ordre à part celui de gardes les frontières de l'Anjou, pour une fois qu'on me demande de ne pas intervenir dans les histoires angevines, je ne vais surtout pas aller y fourrer mon nez...."


Et c'était tant mieux avec une armée bien remplie, les bellicistes éventuels auraient connus une fin rapide et brutale....

Il n'avait pas aimé sa dernière mission en Anjou....

Il sortit et se dirigea tranquillement vers la lisière du camp, jeta un œil au ciel éclairé d'une jolie pleine lune et un garde lui dit:
-"Maréchal je l'ai en visu', je l’abats?"

Le colosse regarda le soldat qui suivait le déplacement de l'homme encapuchonné en tenant en joue une arbalète de rempart titrant les 400 livres de puissance...
De quoi épingler un homme à une porte avec son armure...

Il lui dit:
-"Non....Laissez-le courir, cela devrait lui faire du bien, il passera une bonne nuit..."

Et il retourna dans sa tente discuter avec ses officiers....
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Elhora
Cachée non loin , la jeune fille regardait les yeux écarquillés. C'est qu'elle n'avait jamais vu de campement militaire, ayant passé la plupart de son temps au couvent.

Sortie depuis peu , elle avait rejoint ses frères à Saumur , et de là, elle les avait suivi en capitale.

Arrivée de nuit , Elhora leur avait faussé compagnie en leur disant qu'elle allait dormir, mais à peine dans sa chambre , elle s'était faufilée par la fenêtre.

-- Et hop , me voilà libre , se murmure t elle.Je vais enfin visiter Angers....

La jeune fille encapuchonnée , son bâton à la main , pacourut les rues d'Angers puis se dirigea vers les portes.

Elle fut vite attirée par des lueurs et des voix.

Qh ... qu'est ce que???... et oui , depuis le couvent , elle se parlait souvent , n'ayant que peu d'interlocuteurs.

Elle s'approcha doucement , discrètement... vouloir voir l'homme , le soldat , le colosse de plus près.

Alors que celui-ci se dirigeait vers une grande tente , par malheur, elle posa le pied sur une brindille qui craqua sinistrement dans la nuit.
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--Youenn
Vif, Youenn se tourna dans la direction du bruit à l'exterieur du camp et dit l'air mauvais:
-"Hola, qui va là?
Vous êtes un peu trop près de notre camp, que voulez-vous?"


Il n'était pas le seul à avoir entendu le bruit et déjà sur la ligne du camp les hommes empoignaient leurs armes et Youenn dit à l'un de ses camarades:
-"Préviens le Maréchal..."

Le tout était dit calmement avec le professionnel des hommes d'armes aguerris....
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