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[RP] Peu avant l'aube...

Killijo_de_denere
Killi avait eu des ordres. Son duc officiel, celui qui avait été choisi, lui avait demandé de récupérer la mairie. Il avait accepté la mission immédiatement, n'écoutant que son dévouement, surtout pour aider la mairie qui hébergeait le château ducal. Il devait juste prendre un intérim, le temps que les élections aient lieu. Juste un petit temps, si tout se passait bien.

Il avait appelé sa petite soeur à la rescousse, pour être sûr qu'il arriverait à ouvrir cette porte. Une fois, deux fois... Rien, elle résistait toujours. Il cherchait toujours une méthode pour l'ouvrir, même en actionnant le mécanisme de la serrure, mais rien, elle ne cédait point.

Il avait donc annoncé au conseil qu'il ne parvenait point à ouvrir la porte, et avait demandé de l'aide. Un courrier au capitaine Breton pour avoir quelques nouvelles sur la résolution de ce problème qui semblait insoluble.
Il devait reprendre les clés de la mairie, juste le temps de donner quelques ordres, et de lui ouvrir l'entrée en toute tranquillité. Il était donc parti pêcher, et réfléchir à la fuite de sa promise. Il marchait doucement, la canne sur l'épaule quand il entendit brailler dans la ville.


Elhora a écrit:
-Kilijo... Kiliiiijoooooooo t'es oùùùùù


Il courut vers sa jeune soeur.

Chuuuut ! Il est tôt, tu vas ameuter la ville ! Silence !

Il la vit avec une grosse bosse qui prenait la taille d'un oeuf et prenait une teinte bleutée.

Mais qu'as-tu fait ? Tu ne t'es point battue ? Elhora, pourquoi cette bosse ?
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Chez moi
Maire d'Angers
Seigneur des Rosiers
Elhora
Elhora regarda la canne puis son frère et de nouveau la canne et..

-- Mais tu étais où? no méhooooooo... tu pensais pouvoir ouvrir la porte avec un canne ?? ... et cette bosse ...
grommela t elle

et là , elle tapa du pied .

- c'est ... c'est de ta faute ...

Ainsi , Moooooonsieu va pêcher , me laissant seule , sans nouvelles... et moi , cruche , je te pense à l'assaut de cette ..... de cette maudite porte ... et bien , tu te débrouilleras seul... je retourne à Saumur .
.

Elhora ne décolérait pas et partit en boitillant, laissant son frère , certainement abasourdi par cette poussée de colère.
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Coldtracker
Le Maréchal de Bretagne inspectait les défense d'Angers....

Il peinait à recruter des lances civiles pour la ville mais ne s’inquiétait pas plus que cela car ses troupes à lui avaient la dalle...

Et ce n'était rien de le dire

Une armée bien en forme et bien remplie comme il se devait, il n'y avait rien de tel pour occire du cul de basse fosse....

Evoluant dans son harnois de jais, les hommes le saluaient d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes ....

La même question revenait toujours:
-"Quand est ce qu'on nous envoie dans la mêlée Maréchal?"

Le colosse eut un demi sourire et répondit:
-"Patience, nous irons quand le Roy l'estimera nécessaire...Avec nos effectifs, on nous réserve en force de frappe violente comme d'habitude....

Patience...


Il continua, se remémorant mentalement toute les défenses mises en place dans la ville....

Hommes d'armes, de traits, artilleurs, sapeurs ,piquiers, tous étaient à pied d 'œuvre...
Les armes prêtes, les affûts graissés et prêt à faire feu de couleuvrine en ribaudequins en passant par les bombardes de gros calibre....

Les défenses étaient prêtes et ce depuis un bon bout de temps....

Maintenant les bretons avaient faim, très faim...

Continuant son inspection, il avisa une potence et un homme se balançant au bout d'une corde....

Il n'y avait pas mieux pour le mettre de bonne humeur au petit matin....

Un ennemi se balançant au bout d'une corde...

Le colosse balafré regarda son second et lui dit:
-"Qu'est ce donc que la décoration là?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
Impeccable...

Tel était le mot qui revenait sans cesse dans les pensées du mestre d'armes quand il observait l'armée bretonne.
Chaque jour il faisait sa revue et rien ni personne ne le décevait. Chaque soldat, quelque soit son grade ou son office, s'employait en professionnel qu'il était. Pas de place pour "l'à peu près" chez les Trente !

Ce matin, il avait rejoint son suzerain pour la revue. Les hommes avaient soif d'action, ils étaient prêts à en découdre. Parés, équipés, fourbis de pied et cap, Breizh ne lésinait pas sur les moyens ni sur la fougue.


-"Qu'est ce donc que la décoration là?"

Sourire de l'homme d'armes à la question du maréchal.

Ah çà ?.... Le joli pantin que vous apercevez là, est un...Etait un tourangeau...Je le qualifierai d'espion même s'il aurait dû travailler plus sa couverture... Il a cru bon d'aller pêcher des informations entre les cuisses des ribaudes, sans penser que nous avions déjà prévu la manoeuvre et que monnaie sonnante et trébuchante avait déjà coulée ! Quelques unes de ces gentilles travailleuses nous ont immédiatement prévenu que l'homme posait beaucoup de questions à notre sujet plutôt que de s'intéresser à leurs atours !
Dailleurs, à notre arrivée, le bougre avait déjà était "calmé" par les jolies plantes... Faut dire qu'elles n'ont pas leur pareil pour vous lier à un baldaquin ! Bref, on l'a cueilli et on a un peu discuté... C'est affolant comme deux ou trois soufflets peuvent délier les langues....Donc, forts de tout ce qu'il nous a balancé, ben on lui a rendu la pareille en le faisant se balancer à son tour...


Sur un rictus carnassier, le mestre termina là son exposé.
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Coldtracker
Le Maréchal De Bretagne sourit et dit narquois:
-"J'adore quand un plan se déroule sans accroc..."

Le mouvement de balancier du tourangeau changea et le colosse balafré reprit:
-"regarde mon ami, je crois que nous vient un petit vent d'ouest..."
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Ftn_andenmarv
ftn avait passé ses compagnons en revue, parfait, parfait, le regard carnassier de chacun en disait long sur leur impatience, la main sur la bastarde ils étaient là et n'attendaient plus que l'ordre de leur chef de compagnie

Maréchal, mes hommes et moi même sommes prêt à en découdre, ordonnez et nous obêirons sans faiblesse et avec force, promis on ne s'acharnera pas sur les morts

une pensée pour ceux d'en face restez couché au moins vous reverrez vos foyers
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Secate
Nouvellement nommée responsable des escuyers, Secate vint avertir le Maréchal de pigeons qui venaient d'arriver.

Maréchal je veux juste vous informer que d'autres renforts arrivent.
Nous sommes tous prêt à nous battre pour l'honneur et la défense d'Angers; aucun de nous ici n'a peur de mourir pour cette cause qui nous ait juste. Je tenais juste à vous le rappeller; et si je peux me permettre encore une minute de mélodrame, sachez que c'est plus qu'un honneur pour nous tous de servir à vos côtés ainsi qu'auprès du Mestre et du Sénéchal.


Reprenant une attitute plus sérieuse, elle posa sa main sur la garde de son épée et attendit

Quels sont vos Ordres Maréchal?
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Roxannemontfortlaval
La blonde chevalier quant à elle, continuait son office toujours aussi discrète. A croire que sa maternité prochaine lui allait à ravir car dans ses prunelles argentées, brillait une lueur qu'on ne lui avait pas vu depuis plusieurs semaines. Etait-ce cela ou bien le fait que la sanguinaire allait de nouveau faire couler le sang, allez donc savoir, toujours est-il que la jeune femme se préparait sereinement, affutant tout son matériel, lustrant son harnais en sifflotant.
Dans une forme éblouissante, elle ne pouvait s'empêcher de chercher son mari du coin de l'oeil, c'est qu'elle avait certaine chose à lui montrer..à lui et rien qu'à lui. Tranquillement assise sur un tonneau non loin de la tente de commandement histoire de ne pas manquer les ordres de son héros de maréchal ou bien du mestres, la jeune femme n'en continuait pas moins d'oeuvrer et d'astiquer, surveillant, les sens toujours en éveil, les proches et plus lointains alentours.

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Aenaelle
Aenaelle avait bien suivit le Chevalier capitaine FTN. Depuis quelques jours, elle était cantonné avec tous les autres escuyers dans une grande tente. Le mestre d'armes continuait notre formation. Nous étions tous impatient de montrer nos valeurs de combativité pour defendre la Bretagne et notre Roy. Quel belle armée!!. Les semeures de troubles n'avaient plus qu'a se sauver, c'était leur dernière chance
Cassius
Dans la pénombre, à l'orêt de la forêt angevine, un groupe de cavalier fit son apparition à vive chevauchée, un étendart fut levé au centre du carré des hommes montés à la vue des murailles de la capitale angevine... l'étendart des "Trente"...

En tête de convoi, le Sénéchal des "Trente", Cassius de Montfort, de retour de missions avec une partie des meilleurs effectifs de l'ordre. L'ordre de regroupement avait été reçu, en individuel chaques hommes et femmes portant la marque de l'ordre étaient de parfaites machines à tuer, ils avaient été formé par les plus grands Mestres d'armes et de guerre du royaume, ces derniers se reconnaitront... Mais en groupe, ils étaient une véritable machine de guerre...

Les Murailles passées, sans outre distinction que cet étendard que les gardes en faction connaissaient bien désormais, le groupe rejoinds l'Hostel particuliers mis à disposition, Cassius mis pied à terre avant qu'un groupe de palefrenier viennent s'acquitter de leur tache, prenant en main les montures des fiers guerriers qui avaient besoin de quelques peu de repos suite à cette mission de laquelle ils venaient de s'acquitter avec bravoure

Le poing du Sénéchal fut levé et d'un geste fit passer les ordres à son groupe


Au repos, vous avez 2 heures! Je vous veux tous ensuite en salle de commandement, vos positions vous serons attribuées!

Le repos serait bref et tous le savait mais il n'y avait rien de contraignant là dedans, l'habitude avait forgé les corps et les esprits de chacun, nuls ne se plaignait, nul ne contredisait un ordre, nul ne reculerait, vaincre ou pèrir, tel avait été ancré l'enseignement!

Le Montfort, lui, ne prendrait point repos, il se dirigea en toute hâte dans ses quartiers, son escuyer à sa suite, au fond de la pièce était entreposé une basssine remplis d'eau renouvelé pour son arrivée, le Chevalier plongea ses mains à l'intèrieur et se déssecha le gosier de cette longue chevauchée poussièreuse, puis se décrassa le visage avec vivacité afin de réveiller son esprit, il se retourna ensuite vers son escuyer qui était rentré 2 jours plus tôt afin d'être au fait de la situation


Un topo de la situation! Je t'écoute!

Tout en se frottant le visage avec un linge déposé non loin de la bassine, il écouta avec attention le point fait sur la situation

Messire, l'ordre a été appelé dans son intégralité sur Angers, nous sommes en bon nombre, environ 4500 hommes d'armes et bien 10000 sont sur le point de faire leur arrivé

Excellent! Les renforts que j'ai fais mander, sont-ils arrivés? Et Marie?

Ils sont en route Messire, concernant Dame Marie, comme vous me l'avez signifié je l'ai fait placer sous bonne escorte pour la route, elle ne devrait plus tarder

Bien, fais savoir au Maréchal que je le rejoinds en salle de commandement!
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Elfyn
Peu avant l'aube... L'humidité était présente sur les chemins de campagne menant à Angers, la rosée apparaissant petit à petit commençait à perler sur les harnois noir de la garde rapprochée du Roué.

En vue des murailles d'Angers le galop, fatiguant pour un cavalier ayant subi les jours autant que les nuits en ne dormant que d'un oeil, se transforme en trot dandinant.

Bien que les harnois soient similaires, un liseret blanc et pur relève des parties de l'armure du Roué, et le casque fait peu de place à l’ambiguïté lorsque le cygne orne celui ci.

Arrivant au sein de la capitale angevine, les hommes se détendent et l'allure ralentit, Les Chevaliers restent cependant vif, mais les rues quasi-vides donnent à la vigilance un aspect reposant par rapport au reste du trajet depuis Saumur.

Laissant le soin au page et aux écuyers de prendre soin de l'imposante monture de guerre, il se glisse le long des venelles afin d'arriver jusqu'au logis de la haute cour. Un page au livret d'Anjou s'approche et lui fait la courbette reglementaire et zelé :

Appelez moi le Marechal, et aller prévenir le Senechal qu'il va falloir préparer le départ prochain

Les pas résonnaient dans la cour tandis qu'Elfyn se dirigeait vers ses appartements. Un écuyer l'y attendait déjà afin de défaire l'armure tandis que les vapeurs du bain proche filtraient depuis la pièce voisine. Chaque plaque, chaque partie de l'armure le faisant se sentir plus léger mais aussi libérant la douleur du voyage qui sommeillait, le Grand-Duc faisait la grimace.

Il attendait le Marechal une fois des-harnaché, assis à son secrétaire, une carte des campagnes mainoises, angevines et tourangelles étalé devant ses yeux. Les traites de fatiguent sur le visage laissé deviner les nuits blanches qui s'étaient enchaîné au sein du Commandement du Ponant. Il s'était juré que la Bretagne ne participerait pas, que la paix survive aux volontés belliciste des quelques chiard boutonneux qu'on lui avait donner l'occasion de lire de part leurs annonces. Murmurant pour lui même, un fin sourire à ses lèvres "...il faudrait arrêter d'éduquer les jouvenceaux à l'art de la guerre si c'est pour voir leur manque de putrelle se satisfaire dans le sang..."


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"Un jugement négatif vous satisfait plus encore qu'une louange, pourvu qu'il respire la jalousie."
Coldtracker
Le Maréchal de Bretagne fut prévenu de l'arrivée du Roy et de l'un de ses officiers...

Il accéléra le pas pour se rendre auprès de son Roy et devant lui le salua d'un court signe de tête et dit:
-"Mon Roy...Je suis là...Souhaitez-vous inspecter les défenses de la ville?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--Marie_de_kermorial
    Sur la route, Marie est sous bonne escorte

Les murs, la cathédrale, et les îles de Nantes avaient disparu de l'horizon depuis près d'une bonne heure maintenant.
Sur le chemin de terre qui longeait la Loire, le convoi cheminait paisiblement. Somnolant dans le coche aux armes de la Bretagne,
Marie écoutait d'une oreille les histoires souvent peu aristotélicienne des hommes d'armes.
Elle se surprit à sourire en pensant à la tête que Cassius aurait fait si il avait su les propos que tenait les Trente en sa présence.
Le sourire s'effaça légèrement, il lui manquait... La hâte et l'impatience de le revoir s’emparèrent d'elle
quand d'un coup, son modeste carrosse fut déséquilibré et s'immobilisa dans une grande secousse et le hennissement des chevaux.
La frêle bretonne sentit son crâne heurter violemment la paroi du coche puis plus rien.



***

Peu à peu, la régularité des bruits et des secousses qui l'entouraient, tirèrent Marie de son état comateux.
Elle avait froid, mal, et le calme douillet et rassurant du carrosse s’était enfuit. Elle ouvrit les yeux
et passé l'aveuglement de la lumière du jour, la bretonne découvrit le visage tendu d'un homme de l'escorte.
Lorsqu'elle voulut se redresser, il l’arrêta d'un geste de la main.


Ne bougez pas, vous risqueriez de tomber.

Elle comprit alors... Elle chevauchait. La panique la saisit quelques peu,
mais l'homme qui la maintenait fermement ne lui permettait pas le moindre mouvement.


Nous ne devrions être à Angers d'ici peu. L'essieu du coche s'est brisé dans une ornière.
Vous avez été quelques peu assommées mais rien de grave, votre Grandeur.


C’était donc ça, la douleur à l'arrière de son crane....



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Elfyn
Et le colosse jaillit de nulle part. Un court signe de tête de sa part, pas besoin de plus pour les deux hommes qui se connaissent maintenant, et un regard qui lui propose le siège devant lequel il se trouve.

Pas besoin, je sais qu'elles sont bien défendues, prends donc place

Et automatiquement de prendre la cruche de vin qui siégait non loin des cartes pour servir un verre, il la regarde se rendant compte de son geste, l'anxiété et la difficulté de certains choix engageant la paix bretonne lui ouvrait la voix à cette faiblesse.

Mais aujourd'hui il aurait la force de ne pas y céder de nouveau, malgré l'envie qui lui broie les tripes. Il se souvient encore la faiblesse de son corps lorsqu'il dut enfiler l'harnois et s'entrainer dedans. Son orgueil l'aidait a lutter contre ce poison.

Posant le verre et la cruche, qu'il ne proposa meme pas à Mael sachant qu'il n'en boirait pas à des heures si sombres, il fixe son Maréchal qu'il sent bouillir comme les Chevaliers depuis le début.

Nous bougeons demain. Cette nuit il y'a eu combat, je n'en connais pas les résultats, mais nous avons passés des longues heures ces deux derniers jours pour établir une stratégie qui devrait mettre fin à ce conflit. Et la Bretagne en sera, même si cela contiens son lot de risque

L'honneur avait ce prix que connaissait bien la Bretagne, et il valait mieux prendre tous les risques pour des alliés qui vous soutiendrait en retour plutot que d'être couard et de mourir comme tel. Les longues heures des deeux jours précedents ressemblait plus à des veilles stratégiques, peu de gens s'était permis de dormir pour parvenir à conclure un consensus. Consensus qui arriva rapidement, c'était plus la tactique que la stratégie qui prit du temps.

Prépare les Chevaliers, le confort de caserne va vite devoir être oublié pour la chaleur suffocante de la campagne. Mais je suis sur qu'ils seront ravis. Maintenant je t'en vais expliquer ce qui a été décidé au Ponant.

Changeant d'orientation à la carte de la campagne il commença à lui expliquer le plan de bataille... en breton "gwenedeg". Bien malin qui saurait y comprendre quelque chose.


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"Un jugement négatif vous satisfait plus encore qu'une louange, pourvu qu'il respire la jalousie."
Coldtracker
Le colosse s'était assis et écoutait son Roy mais aussi le chef de la famille...

Il écoutait et observait, il connaissait bien l'aïeul de la famille et connaissait aussi ses démons...

Un homme sur qui tant de choses reposaient...

Quand Elfyn eut fini de parler, le colosse se leva d'un bond et frappa avec bruit du poing droit dans la paume ouverte de sa main gauche en disant d'un voix forte:
-"Enfin!"

Il frotta ensemble, l'air en appétit, les deux battoirs qui lui servaient de main et reprit:
-"Je crois que les hommes vont apprécier, j’ai l'impression d’avoir une meute de 4500 loups affamés à commander...
La discipline est parfaite et les hommes sont au meilleur niveau mais je sens qu'ils ont envie d'aller au combat, je ne peux le leur reprocher, j'ai moi-même bien envie d'aller estriper ces salopards...

Histoire de leur montrer de quel acier sont faits les bretons..."


Il avisa son Roy et dit
-"Une minute, je reviens..."

Il sortit en coup de vent et revint bien vite avec deux pots d'eau chaude...
et les posa sur la table en disant:
-"Mon Roy je vais passer au tutoiement, certains choses se disent sans le 'vous'...
Tu dois rester en bonne santé..."


Et pendant qu'il parlait, il prit un petit coffre en bois et en sortit des sachets...
-"C'est vital, tu es la Bretagne, son image vivante...De plus tu fédères le Ponant et les françoys trouillent quand tu lèves un sourcil..."

Il vida deux sachets dans le premier pot et vida le troisième dans le deuxième pot...
-"Aussi, ne pas céder à tes envies est bien et une preuve de la volonté forte qui est la marque de notre famille mais il y a des petites choses qui vont te permettre de rester en forme..."

Il laissa reposer et servit chaque mixture dans un verre différend...
-"Je suis très doué pour occire les gens mais je connais quelques trucs qui soignent, si paradoxal que cela pourrait paraître...
Une Infusion de basilic et de fenouil, cela calme les crampes de l'estomac aux tripes...Et l'autre c'est du kahve(1), les turcs s’en servent pour calmer les maux de tête....Cela a tendance à maintenir très éveillé également...

Tu bois le premier verre et l'autre après et pas de refus.."


Il posa chaque verre devant le Roy et dans la foulée redevint très sérieux et se pencha sur les cartes...

Ils devaient mettre en place la stratégie, les tourangeaux allaient en prendre plein la gueule...Un sourire carnassier s'afficha sur le visage balafré du colosse...
La force de frappe Bretonne rentrait dans la mêlée...


hrp:(1) café
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
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