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[RP] Peu avant l'aube...

Cassius
Le jour d'aprés...

Le camps était en ébulition, les ordres fusaient en tout sens, des effusions de sangs avaient eu lieu cette nuit en Angers, et les nouvelles des éclaireurs et informateurs commençaient tout juste à arriver

Le Montfort avait débuté cette brumeuse journée par son entraînement quotidien avec son escuyer et une partie des hommes d'armes des "Trente", enseignement précis et millimétré sous la gouverne du Mestre d'armes Lancéor qui connaissait son office, ayant formé une grande partie de cette élite, la rumeur d'une mobilisation proche avait semé un vent d'excitation dans l'esprit des hommes et des femmes prêts à se battre pour les intérêts Ponantais comme breton

Le Montfort profita des étuves pour relâcher la tension ambiante, chaque officier tenait entre ses mains la vie d'une partie de leurs frères et soeurs d'armes, le combat ne les effrayait point, seule l'erreur de jugement et les conséquences qui en découlerait pouvait apporter une quelquonque tension, mais tel était leur mêtier, leur art, leur raison de vivre et ce chaque jour que Doué leur permettrait de vivre

Un Page fit son entré au sein des étuves à la recherche du Sénéchal


Sénéchal! J'ai un message pour vous de Sa Majesté!

Le Montfort claqua des mains, ordonnant aux étuvières de quitter les lieux, certaines de ces ribaudes laissaient trainer allègrement leurs oreilles en échanges de rémunération pour l'ennemi

Parle, je t'écoute!

Messire, le Roy s'entretient en ce moment même avec le Maréchal, son message est clair, il vous faut préparer le départ de vos forces, vous quittez le camps sous peu!

Un large sourire se dessina sur le visage du chevalier, il se leva d'un bon, le corps nu, saisit un linge non loin pour recouvrir son corps, s'approche du page et sous l'effusion de satisfaction lui claqua un puissant coup sur l'épaule tel qu'il l'aurait fait avec n'importe lequel de ses frères d'armes, le page se plia sur le coups

Va, tu peux disposer!

Le serviteur voulait encore parler mais il hésita de peur de la réaction... il parla quand même...

Messire... une dernière chose... nous avons eu un message d'un éclaireur ce matin...

Sous l'hésitation du page, le Montfort fronça les sourcils

Parle bon sang!

Le carrosse de Dame Marie a été retrouvé sur un chemin vide et sans escorte, ni corps aux alentours...

Pas elle... pas encore... allait-il perdre toute femme auquelles il tenait et qui avait importance à ses yeux... Malheuresement il ne pouvait tout lâcher pour partir à sa recherche sans avoir plus d'informations que cela, le Roy avait besoin de ses services et ne devait faillir à sa demande

Trouve moi les meilleurs pisteurs d'Angers, en échange de bonne rémunération et fais les partir sur le champs sous escorte et en soutien d'une dizaine de nos effectifs, je compte sur ta discrétion!

Bien Messire!

Le Montfort se plia à sa tâche et se prépara à lever les "Trente"
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Lanceor
La nuit avait été courte, les Trente s'étaient préparés à faire mouvement en bon ordre.
Le mestre avait orchestré la manoeuvre jusqu'au petit matin.
Intendance, logistique et mise en place des unités, rien ne devait échapper au contrôle.


La machine était bien huilée et les officiers avaient de la carrure pour donner leurs ordres. On ne mène pas un régiment comme on mène une bande !

Les officiers rendaient compte régulièrement au mestre d'armes. Il était donc capable de donner tout renseignement au maréchal ou à son Roy lorsque ceux ci les demanderaient.


Roxanne, à toi la cavalerie légère et les archers montés pour ouvrir la route...
Cassius, les compagnies d'infanterie sont pour toi.
Secate tu prends les gens de traits sous ta coupe...


Chacun connaissait son office et déjà les chevaliers tournaient les talons pour s'affairer près leurs compagnies.

Ftn, je te laisse le soin de charger l'arstillerie sur tes navires, fais toi aider des chefs sapeurs. Ils te seront utiles pour transporter les pièces et les monter à bord, leurs palans et leurs chèvres sont fort utiles...

Une armée moderne, équipée, dirigée, professionnelle, capable de servir sur terre comme sur mer, voilà ce qu'étaient les Trente. Certains en avaient fait les frais, d'autres s'attendaient à passer des nuits agitées...
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Roxannemontfortlaval
Et c'était le branle-bas de combat alors qu'elle venait de s'en revenir au camp, discrètement soutenue par la Dame Linon. Apparemment son arrivée était passée inaperçue mais le mestres eut tôt fait d'arriver et de lui faire part de ses ordres. Impassible, la blonde archère prit note et partit sans attendre prévenir ses hommes. Il serait temps plus tard pour elle de prendre quelque repos et de faire part de son état à qui de droit, mais dans l'immédiat, le départ était imminent et rien ne devait être laissé au hasard. C'est en serrant les dents que la Chevalier alla elle-même vérifier la condition des chevaux aux écuries et cria les ordres aux palefreniers. Les montures étaient tout aussi importantes que les hommes. Une fois les ordres passés, la jeune femme s'empressa d'aller dans la tente qu'elle partageait avec son époux et sans hésiter, elle se mit à fouiller dans les plantes qu'il gardait soigneusement et trouva ce qu'elle cherchait. C'est à toute vitesse qu'elle se prépare le remède qu'elle verse dans une gourde qu'elle se dépêche de faire disparaitre dans sa besace après en avoir bu quelques rasades. Pas le choix, il faut tenir et moins elle en dira, mieux cela vaudra.
Le broc d'eau vient se déverser sur le visage d'ange de la blonde afin de se donner un bon coup de fouet et faisant claquer vaillamment ses bottes sur le sol, la voila qui s'en retourne auprès des cavaliers et des chevaux, vérifiant de son oeil avisé que tous sont prêts et parés pour le départ. Nul besoin de ralentir l'allure et c'est toujours sans rien laisser paraître que la jeune femme monte en selle sur son destrier Orphée. Celui-ci semble étrangement calme, ne renâclant pas, contrairement à ses habitudes. A l'aise malgré tout sur sa monture, la blonde passe la troupe qu'elle a sous ses ordres en revue, ne laissant rien au hasard.
Les cavaliers sont prêts, les archers montés sont là aussi en rangs bien serrés et Roxanne, juchée sur son destrier, est prête à ordonner à sa compagnie de se mettre en route puisque ce sont eux qui partent en avant.

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--Marie_de_kermorial

    Sur la route, Marie a le vertige...

La tête lui tournait, la réalité lui semblait floue, la douleur à l'arrière de son crâne tambourinait toujours
et le galop du cheval sur lequel Marie se trouvait ne semblait pas vouloir s’arrêter.
L'homme de l'escorte la maintenait toujours fermement alors qu'elle tentait de maitriser les peurs et les angoisses qui l'assaillait au sujet de la monture.
Les chevaux... Sa pire phobie. Ce n'est pas pour rien qu'un coche avait été affrétée pour la jeune femme.
La route sur ce cheval lui sembla longue, peu avant la fin les bestioles ralentir et des voix autour de la jeune femme se firent entendre.
Toujours dans la soupe, Marie ne comprit que des bribes de phrase. Les hommes de son escorte
et les autres parlèrent de l'essieu cassé et du coche abandonné. Les inconnus s'éloignèrent et le convoi pénétra peu après dans la ville.
Les sabots claquèrent sur les pavés, l'ombre des bâtisses et des portes cochèrent se fit sentir sur le visage de la Buze.

Angers, enfin...



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Coldtracker
Revenir de Lenay à grande vitesse, parler au Roy dans la foulée et préparer le départ...

Il fallait aller vite, toujours plus vite...

Il avait fait donner les ordres mais restait présent pour les préparatifs de départ, évoluant dans le camp en harnois de jais donnant des conseils de-ci de-là comme le faisaient ses autres officiers...

Revenant vers sa tente de commandement, il croisa Lancéor et lui dit:
-"Veille à monter une avant et arrière garde, je ne veux pas de surprises pendant le voyage..."

L'ordre des Trente s'apprêtait à partir et le colosse attendait que Linon se joigne à son armée ...
Une représentante angevine au côté des bretons était de bon aloi...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
Les ordres avaient tonnés, enfin de l'action !

Être toujours au fait de l'état et des dispositions de son armée donnait un avantage énome: la vitesse d'éxécution.

A son tour le mestre donna du larynx.


Première compagnie, formez les dizaines ! A une lieue en escarmouche avec les gens de traits. En cas de problème, vous donnez un assaut, deux volées et vous repliez ici sur le gros de la troupe !

Deuxième et troisième compagnies, en rideau défensif à deux cents pas.

Quatrième compagnie en escorte des sapeurs et des arstilleurs pour le démontage et le transfert des pièces et matériels
.

Même si aucun mouvement ennemi n'avait été remarqué, il fallait rester vigilant. La protection de l'armée était un impératif surtout lors des phases de logistique.

Arstilleurs, on démonte une pièce sur deux pour le repli, je veux que les pièces non démontées restent chargées !

Un néophyte aurait pu croire à une certaine forme de paranoïa mais l'expérience des officiers des Trente avait raison de cela.

Quand les sapeurs vous en donnerons l'autorisation, vous replierez dans l'ordre des compagnies !

Bougez vous !

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Linon
Les choses se précipitaient à Angers. L’ambiance électrique qui régnait jusque sur le port avait empêché la brune de dormir. Elle avait choisi de passer les nuits à bord du Kiflote depuis le départ de Titi, pour être seule et réfléchir. Du coup, elle avait peu fermé l’œil…

Un dernier échange de courrier avec Titi et elle quitta le bateau avec un petit soupir. Les réparations n’avaient pu être menées à bien comme elle le lui avait promis et elle rentrerait à Saumur sans bateau, mais surtout, avec l’armée bretonne… Et ça, Titi l’ignorait. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien raconter… ?

La petite brune ramassa ses affaires de voyage, abandonna la canne tordue dans le bateau et rejoignit le campement breton en peaufinant un petit mensonge de rien du tout pour son mari. A l’approche des tentes, son visage s’éclaira à l’idée de retrouver Maël et elle pressa le pas. Ils n’avaient pas eu le temps de se voir depuis son arrivée, seul un petit signe de reconnaissance avait été échangé de loin.

Devant l’entrée, elle hésita. Devait-elle se présenter ? Et… que dirait-elle… ? Ou alors se faufiler discrètement jusqu’à trouver la tente du colosse, ce qui aurait l’avantage de lui éviter de voir trop de ces bretons dont certains étaient sans doute responsables de ses récentes blessures.

Indécise, elle resta là un instant, observant la fébrilité du campement sur le départ.

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Coldtracker
Maël se remit en selle pour inspecter les préparatifs et surtout pour avoir une bonne vision d 'ensemble de ce qui se passait...

Tous étaient au travail et savaient ce qu'ils avaient à faire...

Il s'était tellement démené pour que le système des Osts professionnels soit mit en place et ce qu'il avait devant les yeux lui donnait raison...

Mais les trente étaient plus qu'un ost professionnel, c'était la garde rapprochée du Roy où ne venaient que les meilleurs....

Il évoluait dans le camp quand il vit arriver Linon qui semblait un peu perdue, il fit volter sa monture et alla à sa rencontre...

Tout près d'elle, il arrêta la monture et mit pied à terre...
Il dit alors:
-"Tu me cherchais...?

La Bienvenue à l'ordre des Trente, armée brito-angevine ces jours-ci...
Je suis content de t'avoir avec moi mais nous allons devoir t'équiper...

Nous sommes sur le départ..."


Le regard en disait plus; son esprit aussi...
Content, plus que content même...ravi , ravi même si c'est la guerre et qu'on va joyeusement estriper des gens...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Lanceor
Le destrier bardé fonce au galop à travers le camp. Le cavalier en harnois jais des chevaliers des Trente, droit sur sa selle, bastarde au côté et masse à ailettes à l'arçon. Il s'arrête à quelques mètres du maréchal dans un joli nuage de poussière.
Une pression sur le bouton poussoir du armet et la visière se relève.

Signe de tête à la personne qui l'accompagne.


Maréchal, les compagnies prêtes à faire mouvement sur votre ordre ! Je ne fais pas combler les fossés ni les chausse-trappes au cas où nous devrions revenir...

A disposition maréchal !

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Aenaelle
Aenaelle ne savait plus vers qui se tourner pour avoir quelques renseignements. Certains escuyers était pris en chage par leur chevalier référent. elle, elle ne savait meme pas ou le trouver son chevalier. Meme le capitaine semblait se cacher parmi toutes les troupes. Devait elle reprendre un cheval, vu que d'après le peu qu'elle avait entendu, il allait prendre la route vers Saumur ou il y avait du grabuge dans les troupes.

Elle avit hate de montrer au mestre d'armes que ces cours avait bien servi pour la Bretagne. En meme temps, elle avait un peu peu, mais qui dit peur dit adrénaline lors d'un combat donc elle etait prête.
Coldtracker
Lanceor a écrit:

Maréchal, les compagnies prêtes à faire mouvement sur votre ordre ! Je ne fais pas combler les fossés ni les chausse-trappes au cas où nous devrions revenir...

A disposition maréchal !


Sourire satisfait du colosse qui regarda son officier et dit:
-"C'est impeccable, tu fais bien mon ami....

Tu fais bien, nous reviendrons peut-être ici, qui sait ce que nous réserve cette guerre?

Tant que j'y suis, je te présente Linon, c'est une représentante angevine et une amie très chère...Elle nous aidera sûrement à aplanir les difficultés que l'on peut parfois rencontrer avec nos amis et alliés 'locaux'...

Je vais l'équiper et on partira sur mon ordre, dis à un éscuyer de me ramener une monture pour elle...
Merci , mon ami..."


Ce qu'il y avait de bien avec des professionnels c'est qu'ils savaient tous ce qu'il y avait à faire...On y gagnait un temps précieux...

Il prit les aides de sa monture d'une main et tendit sa main libre à linon en disant:
-"Allez viens, je dois t’équiper et nous partirons, ici les choses vont vite, tout le temps, nous parlerons pendant que je t'équiperai et en chemin..."

Il avait l'impression de retrouver la jeune élève à qui il avait appris le métier des armes, chose qu'elle avait oublié disait-elle..Il y avait du chemin pour rafraîchir la mémoire....

tout en se dirigeant vers les dernièeres tentes encore debout, il apostropha Anaëlle et dit:
-"En selle escuyère, magne toi le séant fissa avant que je ne le dise à Lancéor qui va te caresser les côtes!"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Ftn_andenmarv
Lanceor a écrit:
......Ftn, je te laisse le soin de charger l'arstillerie sur tes navires, fais toi aider des chefs sapeurs. Ils te seront utiles pour transporter les pièces et les monter à bord, leurs palans et leurs chèvres sont fort utiles...


Bien Mestre,
allez les gars on se bouge, avec ordre et méthode on aligne les pièces le long du navire et on consolide les portants, on ne laisse rien derrière nous.

Allez les boulets on monte, pardon je voulais dire on monte les boulets, la différence n'est pas énorme sourire en coin à ses compagnons

dans l'ordre, boulets, barils de poudre puis les pièces d'arstillerie, une fois sur le pont on amare ça avec force, pas question de se prendre du gîte si le vent venait à souffler

allez c'est parti,
les matelots à vous,
les sapeurs vous connaissez votre travail,
alors vous vous préparer, je en veux pas de perte de temps,
on doit être prêt à appareiller ou plus tôt


le ton avait été sec mais pas cassant, ils étaient avant tout un groupe de compagnons
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Linon
Le camps fourmillait en tout sens et la jeune femme commençait à trouver qu'il y avait beaucoup trop de soldats pour qu'elle s'aventure au milieu d'eux comme ça, à découvert. Elle réfléchissait à revenir à la nuit tombée quand une ombre la recouvrit. Surprise, elle leva la tête et découvrit le grand chef de guerre qu'elle cherchait justement. Un sourire lumineux éclaira son visage alors que Maël mettait pied à terre et la rejoignait. Elle hocha la tête pour lui répondre et tourna le visage vers le camp pour découvrir à travers ses yeux la compagnie qu'il lui présentait. Sa voix était pleine de fierté... et à voir l'activité disciplinée qui régnait, il y avait de quoi. Elle aurait eu mille questions à lui poser sur son armée. Pourquoi ce nom? est-ce qu'il changeait au gré des recrutements et des morts? Etait-ce lui qui avait monté cette compagnie? Cependant, les questions attendraient encore un peu... le plus urgent était de ne plus le quitter des yeux. Une grande bouffée de bonheur l'envahit... elle avait toujours du mal à croire à leurs retrouvailles.

Moi aussi je suis contente...

Mais elle fut interrompue par un nuage de poussière. Tss... mal tenu ce camp, même pas correctement balayé ! Les yeux irrités, elle se mit à toussoter en agitant une main devant son visage, saluant néanmoins de la tête presque aimablement le barbu qui venait d'apparaître, puisque Maël l'appelait son ami. Un ami qui peut-être s'était entraîné à trancher dans le vif sur son p'tit corps délicat ?? Elle plissa les yeux avec suspicion, mais ayant une mémoire des visages proche de celle du poisson rouge, elle décida prudemment qu'il était louche, et que tous les autres l'étaient aussi. Sauf Maël, évidemment...

Sans se démonter pour autant, Linon sourit au barbu louche.


'Chantée... voilà, je suis aplanisseuse ! Surtout de difficultés mais pas seulement, ça dépend de l'occasion. J'aplanis aussi les pécores qui pigent rien, les cailloux et les branches qui barrent les chemins, les traîtres dont les noms commencent par des F ou des S, mais surtout les F quand même... Grand sourire innocent
En fait, jusqu'à maintenant, j'aplanissais surtout dans les cours de justice, les défenses ou les accusations selon l'occasion, les codex indigestes aussi. Mais je suis ravie d'avoir l'occasion d'aplanir à plus grande échelle ! J'ai le grand projet d'aplanir Paris prochainement, yen a une qui m'agace parce que je n'y suis pas allée depuis longtemps... Jetant une regard enthousiaste tour à tour aux deux hommes.

Ça vous dirait, non?

Enfermée dans sa tour depuis fort longtemps, Linon qui n'avait pas vu grand monde ces derniers mois et rayonnait de la joie de retrouver Maël, même accompagné de son ami louche, se sentait d'humeur particulièrement jacasseuse.
Mais le colosse se mit à crier sur une jeune femme, arrêtant l'effusion verbale. Linon sursauta et lança un regard compatissant à la fautive. C'est que ça rigolait pas, hein... heureusement, ce n'est pas sur elle que Maël braillerait de cette manière ! Elle passa néanmoins le bras sous celui du colosse pour qu'il se souvienne qu'elle n'était pas une petite recrue impressionnable, ramassa un pan de jupe pour éviter la boue et salua le barbu.


Je dois m'équiper en aplanisseuse maintenant. Au plaisir sieur lou.. euh, messire !


Edit : mise en cohérence on va dire, j'avais zappé un post...
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Aenaelle
Coldtracker a écrit:

-"En selle escuyère, magne toi le séant fissa avant que je ne le dise à Lancéor qui va te caresser les côtes!"


Aenaelle n'avait guère envie de se frotter au mestre donc elle partit en courant voir s'il restait un cheval pour elle comme l'avait ordonné le Maréchal.
Secate
Secate répondit par l'affirmative et se dépécha d'aller se placer avec ses hommes. Au passage elle récupéra Nominoe et tous ceux qui n'étaient pas déjà mobilisés.

Ses hommes et leurs montures attendaient impatiamment. Ils étaient en première ligne,l'avant garde de l'armée.
Les chevaux piaffaient d'impatience, on aurait pu voir de la fumée sortir de leur naseaux tellement ils étaient excités. Quant aux cavaliers, il n'étaient guère mieux. L'arc en main, en une seconde ils pourraient bander les arc et envoyer la première volée. On pouvait les voir gigoter sur les selles, et lancer toutes les secondes un regard intérrogateur sur Secate, attendant les ordres.

Secate n'était pas une archère aguérie, elle se débrouillait mais rien ne valait l'épée pour elle; c'est pour cela que son arme était accrochée à sa selle. Si les choses empiraient elle pourraient ainsi se battre au corps à corps.

Le silence était présent, seuls les piaillement des chevaux se faisaient entrendre
La jeune femme ne quittait pas l'horizon du regard; attendant un signe de l'ennemi; tirant de temps en temps que les rennes de Sterenn, la jument avait aussi hâte que sa cavalière d'aller dans le feu de l'action.

Ils étaient prêt à se mettre en marche.
Dès que le Maréchal en donnerait l'ordre, elle et ses hommes se mettraient en route à quelque distance du groupe, en éclaireur et en première couche de protection du gros de l'armée.

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