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[RP] Peu avant l'aube...

Roxannemontfortlaval
Le longbow sur l'épaule, juchée sur son destrier, elle profitait du fait d'être avec sa compagnie déjà prête au départ pour s'abreuver allègrement de la mixture qu'elle s'était composé afin que l'héritier qu'elle portait se tienne à carreau pour les jours à venir. Les yeux gris balayaient le camp lorsqu'elle manqua s'étouffer en voyant la dame brune qui l'avait vaillamment aidé se pendre au bras du Maréchal et pour couronner le tout, son parrain semblait en grande discussion avec elle aussi. Ma Doué pourvu qu'elle tienne sa langue et ne dise rien. De plus, la blonde commençait vraiment à se demander où elle avait avant ce jour croisé la brune et elle se souvenait d'un certain combat par une nuit noire seulement éclairée par quelques éclairs et les yeux rivés sur Linon, la bretonne se sentait de plus en plus mal...manquait plus que ça, elle était persuadée d'avoir cogné sur cette femme. Il fallait à tout prix qu'elle se rachète ou tout du moins qu'elle s'excuse, surtout après l'attitude de la brune envers elle ces dernières heures. Elle trouverait un moment pour le faire se promit-elle alors qu'Orphée piaffait d'impatience, sentant le départ approcher.
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Coldtracker
Ils marchèrent jusqu'à la tente d'équipement où il fit signe à un sapeur de le laisser faire, celui-ci recula et sortit en saluant la Dame qui arrivait avec le colosse...

Maël se tourna alors vers Linon et posa ses deux mains sur ses épaules et la regarda de haut en bas en disant...:
-"Je vois...Ton corps n'a pas beaucoup changé tu sais, je m'en souviens bien..."

Prenant conscience de ce qu'il venait de dire, il rougit et se détourna vers un coffre et en sortit du matériel d'un coffre et reprit:
-"J'ai sélectionné de l'équipement avant ton arrivée d'après ce dont je me souvenais, je crois que cela ira très bien...."

Pensée...'Arrête de rougir crétin, tu n'as plus l'âge pour cela...'

Il préparait une armure en expliquant:
-"D'ordinaire un homme ou une femme d'armes ne revêt l'armure qu' une demi-heure avant le combat ou n'en porte que quelques éléments pendant l'office mais en ce moment nous n'avons pas ce luxe, on va voyager en harnois et il me faut t'équiper...

Je sais que tu n'es plus habituée à ces joyeusetés aussi en lieu et place de pansière et dossière, je t'ai prévu une brigandine...C'est plus fonctionnel, plus souple pour les néophytes... "


Il sortit également une paire de chausses renforcées
-"Il faut que tu enfiles cela, pour que je puisse installer les grèves et les cuissots.."

Il la laissa enfiler les Chausses sous sa robe et s'approcha d'elle avec un doublet armant...

Le doublet armant ressemblait à son homologue le doublet civil mais il était renforcé, bien souvent avec de la soie qui était très solide et du cuir, en outre, il était pourvu d'attaches qui permettait la fixation de l'armure sur le corps...Il avait également de la maille rivetée cousues aux aisselles pour les protéger quand les bras étaient levés....

Il lui fit enfiler le doublet armant et s'approcha tout près d'elle pour en nouer les attaches tout en disant d'un ton apaisant et en la regardant dans les yeux:
-"Je sais que ce genre d'accoutrement doit te peser mais je te veux protéger au maximum, je ne veux pas qu'il puisse t'arriver quelque chose....A nouveau..."

Ses mains couraient sur elle, sur un corps qu'il connaissait bien , nouant un vêtement de guerre qu'il connaissait aussi très bien...Il ajouta une jupe de maille rivetée sur la taille...

Posément, il reprit:
-"On va commencer par les grèves..Tu peux te vanter d’avoir le maréchal de Bretagne pour escuyer ce jour, la dernière personne qui a eu le droit à cela était le Roy de Bretagne...Que tu vas sûrement rencontrer d'ailleurs, il est ici..."

Il se pencha alors et prit les grèves

http://desmond.imageshack.us/Himg834/scaled.php?server=834&filename=grves.jpg&res=medium

Qu'il installa et referma sur les mollets de Linon..

Celles-ci attachées, il attrapa les cuissots

http://desmond.imageshack.us/Himg508/scaled.php?server=508&filename=cuissotsclassiques.jpg&res=medium

Dont il serra les brides sur les cuisses de Linon et attacha le haut au doublet armant en disant:
-"Les cuissots sont toujours accrochées au doublet armant, cela évite aux pièces de glisser vers le bas et de gêner la marche..."

Le colosse se redressa de toute sa hauteur, lui sourit et faillit lui caresserle visage d'un revers de main mais se retint en se mordant la lèvre inférieure...Et se reconcentra sur sa tâche:
-"La brigandine maintenant...."

Il la prit et lui fit voir d’extérieur comme de l’intérieur en disant:
-"Tu vois c'est plus souple que le harnois complet..."

http://desmond.imageshack.us/Himg13/scaled.php?server=13&filename=brigcraig11.jpg&res=medium

http://desmond.imageshack.us/Himg200/scaled.php?server=200&filename=brigcraig142.jpg&res=medium


Il la lui fit mettre et la boucla avec application...
Il vérifia l'ajustement qui était parfait....Le colosse avait le compas dans l’œil....

Il passa ensuite au brassards avec spallières

http://desmond.imageshack.us/Himg688/scaled.php?server=688&filename=brassardsavecspallires.jpg&res=medium

Il referma les pièces sur ses bras et les sangla à l'épaule à l'aide des attaches idoines....
Il sortit alors un colletin de maille rivetée et rembourré qui allait protégeait le cou en gardant de la souplesse...

Puis il posa sur la table un casque et des gantelets appelés mitons milanais...

http://desmond.imageshack.us/Himg221/scaled.php?server=221&filename=barbute.jpg&res=medium

http://desmond.imageshack.us/Himg215/scaled.php?server=215&filename=ganteletsmilanais.jpg&res=medium

-"Te voilà équipée ma belle" dit-il

Il reprit:
-"Tu es équipée comme tes frères angevins, tu les remarqueras, ils portent des harnois "polis miroir" comme le tien, tout les bretons sont en harnois de jais..."

Il recula d'un pas et dit:
-"Même en armure tu es magnifique... "

Il reprit un baudrier portant un fourreau garni d 'une éspée et le lui accrocha à la taille...

Il s 'approcha derechef d'elle et lui dit:
-"Prête?"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Nominoe
Nominoë n’a que le temps de sauté en selle et de mener Gwalarn sur la ligne indiqué par le Chevalier de Brasparzh. Cheval et cavalier sont impatiens, il règne dans l’air une tension presque palpable, c’est la première bataille pour Nominoë et il tient à être à la hauteur et à faire honneur au Trente, montrer au Mestre et au Chevalier de Basparzh, qu’il on eu raison de lui faire confiance en l’entrainant pour le préparer à ce moment.
Bien décidé à montrer à sa nouvelle famille de quoi il est capable Nominoë sert les rennes de Gwalarn le regard fixé sur son Chevalier et guettant le signal.
Aenaelle
Aenaelle avait trouvé un cheval un peu plus grand que la jument qu'elle avait eu grâce au capitaine. Elle espérait que cela se passerait mieux qu'a l'aller vers Angers. En effet comme s'était la première fois qu'elle montait sur un cheval, son séant que le Maréchal avait promis a quelques mauvais traitement par le Mestre si elle ne se dépêchais pas, avait souffert.

Elle se demandais si c'était parce qu'elle se tenait mal sur le cheval, mais étant toute seule a l'aller, elle ne pouvait regarder comment les autres cavaliers se tenaient sur leurs montures. Maintenant, elle était entouré de Cavaliers émérites et elle espérait que cela se passerais bien mieux, surtout s'il fallait qu'elle joue de l'épée dès leurs arrivées. Se battre avec le séant défoncé, cela devait pas être super se dit t'elle en souriant.

Enfin, elle était prête a suivre le Maréchal.
Linon
Elle s'empourpra au contact des mains et du long regard de Maël, qui tout à son affaire, la jaugeait comme un cheval de guerre. Bon, sans doute un pure-sang racé vu le regard appréciateur, mais Linon pas très habituée à de telles familiarités commença à gigoter avec gêne.

Heureusement, l'affaire de l'équipement les tira d'embarras. Enfin... momentanément.. Sous les yeux éberlués de la petite brune, Maël se lança avec enthousiasme dans la transformation en combattante de l'avocate. Il lui tendit une paire de chausses bizarres. Linon lui lança un regard perdu, mais prit les chausses mécaniquement. Le colosse avait déjà repris toute son emprise sur elle, il ne lui restait plus qu'à obéir.

Assise sur un petit tabouret, Linon tournée un peu de côté pour essayer de sauvegarder un peu de sa pudeur, retira à regret ses jolies bottes marron toutes neuves et enfila les chausses. Petit soupir en les regardant, et elle se replaça devant Maël. Celui-ci l'aida à revêtir le doublet armant, qui lui pesa immédiatement sur les épaules. Mais le colosse tout en fixant le vêtement, lui expliquait qu'il voulait la protéger. Le coeur de la brune s'accéléra en même temps que son sourire s'élargissait, à nouveau émerveillée par sa présence. Elle acquiesça et leva les bras pour l'aider à fixer la jupe de maille.

Ensuite, elle perdit le fil de toutes les pièces dont Maël l'équipait. Silencieuse, elle se laissait faire, s'accrochant à l'idée qu'il faisait ça pour la protéger sans se rendre compte qu'il lui imposait l'un de ses pires cauchemars : devenir un soldat.

Une fois intégralement équipée et alourdie de quelques dizaines de kilos, harnachée au point de ne plus différencier ses bras de ses jambes, elle essaya de marcher avec tout ça. Son pas était lourd et raide. Il lui faudrait des mois pour s'habituer...

Seule petite consolation que souligna le colosse, elle portait la même couleur que lui. Mais magnifique? Linon le regarda, affligée que l'habit ne fasse pas le moine...

Merci...

Une épée fut ceinte à sa taille, elle essaya de la dégainer mais loupa son coup , les gestes alourdis ayant perdu toute précision. Il voulait la protéger, mais sans doute maintenant ne pourrait-elle plus du tout se défendre.

Elle lui sourit misérablement quand il lui demanda si elle était prête. Elle aurait tant voulu ne pas le décevoir...


Il faut vraiment tout ça pour faire aplanisseuse?

Bon au moins, ça réglait le problème du mensonge... Personne ne la reconnaitrait là-dedans, Titi n'y verrait que du feu !

Elle se cogna la tête et s'écorcha un peu le nez en essayant de mettre le casque, sourit bravement au valeureux combattant si à l'aise dans tout ça, et annonça

Je suis prête.

Elle rabaissa la visière pour qu'on ne la reconnaisse pas, et ayant perdu toute fluidité et toute grâce, chercha la sortie à l'aveuglette, bras et jambes légèrement écartés. En plus montait une envie pressante... la route pour Saumur allait être un calvaire.
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Secate
Secate ne tenait plus. Elle menait son cheval de long en large, repassant ses hommes. Elle avait hâte que l'ordre de marche soit donné. Elle avait, comme tous ses frères et soeurs, une envie de sortir les épées et d'en découdre; et plus vite ils partaient, plus vite ils arrivaient et plus vite ils se battaient.

Elle mena sa jument jusqu'au gros de la troupe, pour voir si tout le monde était enfin prêt à partir où s'ils allaient encore attendre longtemps.
Le Maréchal était introuvable, surement encore en train d'étrangler un escuyer qui avait mis une seconde de trop à lui apporter son casque.

Maugréant dans son casque, elle avait hâte que soit donné le départ

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Roxannemontfortlaval
Et l'ordre de marche fut donné...

La nuit fut longue mais tranquille. Son détachement avançait vite mais précautionneusement, les archers montés prêts à toute riposte si une surprise venait à se déclarer. Mais rien de fâcheux n'arriva et la Chevalier et sa petite troupe traversaient les prairies et les ruisseaux qui s'avéraient nombreux dans le coin en direction de Saumur. Cette ville dans laquelle son mari avait longuement vécu. Sens en éveil, la blonde sous son casque veillait à distinguer les formes dans la nuit, et sur leur chemin, quelques traces et senteurs de bois brûlé, des odeurs sans équivoque, laissaient présager, au fil et à mesure qu'ils avançaient de combats et occupation récente.
D'ailleurs sur leur chemin, des petites tâches lumineuses alors qu'ils avançaient en direction des remparts de Saumur, laissaient entrevoir qu'ils n'étaient point seuls sur les chemins et que ceux-ci étaient fréquentés. Avec application, le cerveau de la blondinette pestiotte notait position et tout ce qui pouvait lui être utile.
Les hommes et les montures suivaient, ralentissant désormais leur allure alors que la destination de leur mouvement de troupe s'annonçait pour la soirée tout du moins. Se haussant sur ses étriers et jetant un regard derrière elle lors du passage des dernières sinuations, les améthystes notent la longue colonne qui s'étire derrière eux. Le Maréchal ne doit pas être bien loin et les ordres ne vont point tarder de remonter. Il va sous peu falloir mettre pieds à terre et s'occuper de monter le bivouac pour la nuit...

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Coldtracker
[Angers]

Maël sourit et lui dit:
-"Oui, te faut tout cela....Il te faut tout cela parce que je ne supporterai pas de te perdre ...

Il fit silence un moment et reprit:
-"Pour l'armure , dans une semaine tu t'y seras faite, la plupart du temps, les gens croient qu'il faut beaucoup de temps pour cela mais l'armure est conçue pour que chaque partie du corps porte sa propre partie d'armure donc les protections sont très fonctionnelles..."

Il s’approcha d'elle, leva son menton d'un doit et déboucla le casque qu'il enleva en disant...:
-"Tu peux l'accrocher à la selle ainsi que les gantelets, ce sont les deux éléments dont tu peux te passer jusqu'au dernier moment en situation de crise...Tu as des bridons sur ta selle de guerre, ils servent à cela et à y accrocher des armes...

Ne bouge pas..."


Il reprit un linge qu'il mouilla dans de l'eau et y rajouta un peu de vin de bourgogne, vin qui contenait assez de tanin aux propriétés désinfectantes..

Il revint vers Linon et essuya le sang qui coulait de l'écorchure...
En reprenant:
-"Il te faut prendre soin de toi...JE vais prendre soin de toi.."

Il lui fourra son équipement sous un bras, prit son autre main sur laquelle il déposa un chaste baiser et dit:
-"Viens , on part..."


Une fois dehors, le colosse hurla...
-"Démontez ce qui reste!"

Départ!!!!

Il l'aida à se mettre en selle et remonta la colonne....

[En chemin]
Quelques heures plus tard...

La route d’Angers à Saumur demandait soixante cinq à soixante sept lieues de parcours...
A bonne allure, les trente allaient avoir besoin d'au moins un arrêt sur la route

Aussi le Maréchal De Bretagne demanda:
-"Que l'avant-garde me trouve un lieu de bivouac pour la nuit...."

Il se tourna vers Linon qui chevauchait près de lui et lui dit:
-"Le parcours est trop long pour le faire d'une traite, un ost professionnel parcoure en moyenne trente lieues, quarante en marche forcée...

Nous bivouaquerons donc en chemin....
On aura un peu de temps à nous ce soir...."

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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Secate
Secate qui faisait des allers et retours entre l'avant garde et le Maréchal entendit l'ordre qu'il criait alors qu'elle retournait vers ses hommes.

Ordonnant à trois ou quatres hommes de l'accompagnier, ils prirent les devant au galop, à la recherche d'un pré ou d'une clairière.
Aucun lieu ne semblait convenir pour acceuillir toute la troupe.

Mais quelques kilomètres plus loin, une clairière se présentait, assez grande pour acceuillir tout le monde, un ruisseau en contre bas permettrait aux hommes comme aux bêtes de rassasier leur soif.
La clairière était juste assez dégagée pour permettre de bivouaquer, mais tout en organisant des tours de garde.
Une fois le lieu repéré, ils rebroussèrent chemin pour prévenir le Maréchal. Le Chevalier amena sa monture au trot jusqu'à lui, tourna la bride pour se remettre dans le sens de la marche et tout en marchant cote à cote elle lui fit part de sa trouvaille.

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Aenaelle
Aenaelle arriva au bivouak en même temps que le gros de la troupe. La première partie du voyage se passa très bien. Elle descendit de son cheval d'un saut leste vu la hauteur de la bête, puis attrapa les brides des diverses chevaux que les chevaliers lui confièrent afin de les desseller, de leur permettre de s'abreuver puis de les bouchonner à fond afin qu'ils puissent prendre un bon repos pour la suite du voyage.
Beaucoup de ses frères d'armes Escuyer firent de même. Les autres furent pris pour monter encore quelques tentes et organisé foyer afin de faire cuire a manger pour tous le monde.

Aenaelle se demanda combien nous etions en tout, mais elle pensa que le nombre depassait tout ce qu'elle aurait pu imaginer. La clairière qui avait été choisi était immense, mais rempli de part et d'autres de Troupes tous pour la défense de la Bretagne. Elle était vraiment très fière d'en faire partie.

Nominoe
Après qu’il ce soit occupé de Sterenn et de Gwalarn Nominoë entreprend de monter la tente du Chevalier de Brasprazh. Cette petite tente ronde surmontée d’un toit pointu qui repose sur un pilier central est relativement vite monté, elle contient une paillasse et un coffre ou Nominoë range les effets du Chevalier.



Et cette nuit, comme elle lui en a donné l’ordre il dormira devant l’entré de sa tente afin de veiller sur son sommeil.
Linon
C’est donc alourdie de son armure et du reste du bazar calé sous le bras, mais les joues rosies des attentions du colosse breton, que Linon sortit de la tente pour prendre le départ en compagnie des Trente.

Maël tonnait de temps en temps sur sa troupe, provoquant un regain d’activité fébrile mais néanmoins toujours efficace. Linon sursautait à chaque fois et le trouvait tout aussi effrayant que merveilleux. L’homme l’avait reprise sous sa protection, et ils semblaient tous les deux revenus à l’époque de leur jeunesse quand il décidait et qu’elle le suivait docilement.

Pourtant, bien des années étaient passées. Linon n’était plus la toute jeune femme ignorante que Maël avait sauvée et prise en charge. Elle avait muri et s’était frottée autant que lui aux difficultés de la vie. Il allait bien falloir qu’elle réussisse à lui faire comprendre qu’elle n’était plus une enfant. Mais pourquoi diable son premier réflexe était-il de le suivre sans discuter… ?

Exaspérée d’elle-même, Linon chevaucha donc près de Maël, prenant garde à ne jamais le perdre de vue, vaguement inquiète de la présence de tous ces inconnus et tressaillant quand le chef de guerre lançait un ordre, heureuse de ne pas être concernée.

Le voyage fut finalement moins pénible qu’elle ne l’avait craint, Maël avait raison et elle commençait à s’habituer lentement au poids de la tenue. En revanche, elle était en nage et le haut de son mollet la démangeait furieusement. La troupe s’arrêta comme prévu pour la nuit et elle descendit avec soulagement de sa monture. La laissant brouter à ses côtés, Linon se laissa tomber lourdement dans l’herbe, épuisée et bougonne. Sa jument lui manquait, ses jupes aussi, et son mollet la grattait. En attendant Maël sans doute occupé à faire trimer tout le monde, elle tenta de glisser une branchette sous les protections métalliques tout en jetant de temps en temps un regard vers l’activité qui semblait permanente, et commença à faire la conversation au cheval.



J’suis pas soldate moi, j’suis conseillère aplanisseuse… alors je fais pas tout ça là, monter les tentes, chercher du bois, faire à manger… c’est Maël qui s’occupe de tout ça, pas moi.

Elle n’arrivait toujours pas à se gratter le mollet. La brune renonça et avec un soupir, s’étendit dans l’herbe et se perdit dans la contemplation des nuages, espérant y trouver un bon gros mensonge qui justifie qu’elle ne soit plus à Angers comme le pensait son mari.

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Coldtracker
C'est donc ainsi que les trente firent halte pour la nuit....

Maël délaissa Linon le temps de superviser les opérations et de donner les ordres aux officiers...

Alors que le camp se montait...
Maël dirigea son destrier au pas vers Linon qui tournait le dos ...

Il 'arrêta à quelques mètres d'elle et se pencha pour prendre appui sur sa selle pour l'observer...

Il resta ainsi un moment quand elle dit au cheval:
Linon a écrit:


J’suis pas soldate moi, j’suis conseillère aplanisseuse… alors je fais pas tout ça là, monter les tentes, chercher du bois, faire à manger… c’est Maël qui s’occupe de tout ça, pas moi.




Un large sourire naquit sur le visage du colosse qui dit alors révélant sa présence:
-"Et il pense quoi?"

Pour le coup, chose rare, le colosse se mit à rire...
De ce rire qu'il ne montrait qu'à elle avant....

Le colosse balafré mit pied à terre et vint s'asseoir près d'elle en soupirant et dit:
-"Et non, tu ne vas pas faire tout cela et le Maréchal De Bretagne vous loge avec plaisir Dame Linon... "


Il montra du doigt son grand pavillon que l'on montait au centre du camp...Sa tente mais aussi le centre névralgique de l'armée

Il avait pris un ton plus léger et reprit:
-"J'aurais besoin de me laver, je crois qu'on aurait tous besoin, je n'ai jamais résolu le problème de la chaleur dans les harnois, j'avoue que j'ai beau être trempé à chaque fois, je sèche sur le sujet...

Cela te dirait , un bon bain? Et manger tranquillement...?
On pourra parler et se raconter un peu plus ce qu'on été nos vies....Eclairer, les ombres du passé...."


Il la regarda avec douceur et dit:
-"Tu m'as manqué, tellement manqué à ma vie...J'ai erré bien longtemps"

Un peu plus loin, les fossés se creusaient et des épieux étaient plantés en terre en périmètre de protection...
A cela les gardes prenaient déjà le service et les pièces d'arstillerie étaient déjà orientées à bon escient...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Aenaelle
Après s'être occuper d'une bonne 15ène de chevaux, Aenaelle aurait bien besoin de se rafraîchir un peu. Elle pris le chemin du ruisseau puis le remonta un peu. C'était déjà un bon petit ruisseau de 50 cm de large et profond d'une trentaine avec un bon débit. Suivant ce cours d'eau, elle arriva a un petit lac entouré de roseaux avec une profondeur de 50 cm au plus, mais super pour les femmes de la troupes afin de moins sentir la sueur sous leur cote de maille.

Elle retourna au camps et alla de suite vers les tentes destiné aux dames chevaliers ou elle y trouva le Chevalier Roxanne et Secate.


Demat Chevalier Leur dit elle en s'approchant

J'ai trouvé 100 metres plus haut sur le ruisseau, un petit lac entouré de roseaux pour vous rafraîchir un peu. Avant que je ne le divulgue a toutes la troupe d'hommes, je vous propose de pouvoir en profiter avant eux. Je vais essayer de prevenir les femmes escuyeres. Pouvez vous prevenir toutes vos soeurs d'armes Chevalier, qu'elle puisse aussi en profiter, ces armures ne nous permette pas se sentir trop bon apres notre parcours d'aujourd'hui

leur dit Aenaelle en souriant et en se doutant qu'elle meme ne devait pas sentir la rose après s'être occuper des cheveaux.

Aenaelle pris le chemin de la grande tente ou tous les escuyers qui ne s'occupait pas de leur chevalier allait se reposer a tour de role suivant le quart de garde qui leur avait été donné.

Au loin elle vit le Maréchal avec une bien jolie dame qu'elle n'avait jamais vu dans les murs du chateau des Trente. Elle hésita a aller les déranger. A voir la tête du maréchal, on aurait dit un jeune homme en train de faire la cours a une jeune demoiselle qui avait tendance a rougir.
Tans pis, de toute façon le Maréchal ne lui faisait pas peur. Et puis Zut, elle ne faisait rien de mal.
Elle approcha du couple en faisant le plus de bruit possible afin de ne pas surprendre de conversation trop intime.
Arrivée a quelques metres du couple, Aenaelle se lança :


Ma dame, Chevalier Maréchal, j'ai trouvé un peu plus haut un petit lac pour que votre Dame puisse se rafraichir pour quitter cette sueur que nos armures nous provoque après un temps de route comme nous avons fait.
Je l'invite a venir rejoindre toutes les femmes du camps.

Enfin si elle le veux bien, sinon, je suis prète a lui porter un seau d'eau dans sa tente.
Leur dit Aenaelle.

Je retourne vers la tente des escuyers, si vous avez besoin, je suis a votre service. Rajouta Aenaelle puis fis demie tour et partis
Linon
Une belle voix grave s'enquit des réponses du cheval. Linon renversa vivement la tête en arrière pour découvrir Mael à l'envers qui souriait et même qui riait, provoquant immédiatement la disparition de l'humeur bougonne de la petite brune et l'apparition d'un grand sourire heureux.

Elle se redressa comme elle put alors qu'il s'asseyait près d'elle, le coeur mordu par ce rire qu'elle n'avait plus entendu depuis Venise, rire qui trouvait écho dans ses souvenirs de leur complicité d'alors, du bonheur tout simple de ne plus respirer que l'un par l'autre.

Elle murmura


Ton rire n'a pas changé...

Tout en lui précisant qu'elle n'avait rien à faire, il lui montra sa tente. La jeune femme la trouva de taille royale à côté des autres, et sourit pour elle-même... décidément, elle retrouvait vraiment le jeune homme dans cet homme aguerri qui faisait tout en grand et exigeait la perfection. Le camp se dressait à toute vitesse, la discipline semblait régner même aux yeux de la novice qu'elle était. Difficile de résister à tant de charisme...

La proposition du bain tombait à pic, Linon se sentait crasseuse comme jamais. Et malgré toutes ses bonnes résolutions de cesser d'obéir à tout bout de champ au grand blond, elle acquiesça immédiatement. Mais encore plus que l'idée du bain et du repas, ce fut la proposition de passer un long moment ensemble, enfin seuls pour parler et se retrouver qui fit briller ses yeux d'émotion.


Oui... oui, nous devons parler. J'ai soif de t'entendre, de tout savoir de ta vie... que j'ai manquée.


La fin de la phrase avait été murmurée. Elle laissa errer le regard sur le visage de l'homme qu'elle avait tant pleuré. Comment faire pour oublier ce qu'ils avaient été ... et ne seraient plus? Le sourire s'attrista alors qu'elle réalisait que quelques heures de discussion en pleine campagne guerrière ne feraient qu'aiguiser sa soif de l'entendre, qu'une nuit de bavardages ne suffirait pas à rattraper les années perdues. Elle cherchait les mots pour le lui dire quand des bruits de pas exagérément forts l'arrêtèrent. Une jeune femme se posa là et osa une proposition ... inattendue. Médusée, Linon l'écouta, attendant que le ciel lui tombe sur la tête. Elle regarda Maël, la jeune femme, Maël, puis son regard s'arrêta sur le grand pavillon. Arf... impossible qu'elle s'enferme avec le colosse là-dedans pour prendre un bain.

Alors sans attendre de voir la réaction de Maël, elle posa la main sur son bras


Oh Maël, c'est une excellente idée ! Ça ne te dérange pas?
Ah zut ! Mauvaise question... affirme-toi Linon ! Oui, je vais aller me laver avec cette .. euh, charmante jeune femme de ta compagnie. Et je ne crains rien avec elle, forcément. Je te rejoindrai ensuite pour le dîner, d'accord? Noooooooon... ! Je te rejoindrai ensuite pour souper.

Et pour arrêter de s'enfoncer , elle tenta de se lever gracieusement. Ce qui bien sûr ne donna rien de bien flatteur avec tout ce qu'elle avait sur le dos. En pestant, elle finit quand même par se relever, envoya un sourire et un petit geste à Maël et se précipita lourdement derrière la femme d'armes. Elle la rejoignit en soufflant bruyamment.

... t'endez... 'tendez-moi...vous allez... trop vite... ! Merci de ... votre proposition...c'gentil. Pfiooou... comment vous faites pour porter ça tout l'temps? J'm'appelle Linon, je suis d'Saumur.
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