[RP] Eglise de Sémur.

Jeanbapt_77

Jb écoutait attentivement les paroles du père Bender. Lorsqu'il demanda à tout le monde de se lever pour chanter le credo-aristotélicien, Jb, suivant les autres, se leva et se mit a chanter.

Citation:

Rendons grâce au Très-Haut!

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

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Batistouta82

Le Père Bender a écrit:

Bonjour ma chère, heureux de te revoir...toujours aussi ponctuelle ! Allez, rentrons, faut vraiment y aller là !

Toujours aussi direct dans ses tournures de phrases, Bati ne put réprimer un sourire en coin lorsqu'il lui emboita le pas pour se placer avec Tornade un peu en retrait de l'entrée de l'église, attendant que l'orgue produise la musique tant désirée, s'effarant en entendant l'ode funèbre que le prêtre étouffa bien vite de sa voix en rabrouant l'organiste.

Plongeant une ultime fois son regard dans les yeux de la belle rousse, ils se saisirent tous deux aux coudes et après s'être échangé un dernier court baiser à l'insu de tout le monde, pénétrèrent dans l'église sous les regards de tous les sémurois, Kiss, JB, Cc, Rickles, Jerem, Anyza et tellement d'autres .. Partout où il regardait, le visage était tendu vers son couple, et le regard vissé sur Tornade juste à coté, admirant sans nul doute la beauté de ces traits, la splendeur de sa robe, l'éclat irradiant ses cheveux, tout en elle n'était que beauté, comme tous les jours depuis qu'il avait découvert son amour pour elle mais aujourd'hui si particulièrement.

Relachant Tornade près d'un des fauteuils que désignait Bender, il l'aida à prendre place et fît de même juste après, à coté d'elle.

Alors en face de Bender, il ne pouvait bien sur pas s'endormir et n'en avait pas l'envie jusqu'à ce que Bender, armé de son fidèle Livre des Vertus, commence à parler d'en lire un passage. C'est aussi à ce moment là qu'il se rendit compte que le Père les connaissaient bien sinon le connaissait bien car la question qu'il prêtait aux sémurois était exactement celle traversant son esprit de blondinet.
La réponse le ramena bien évidement à l'ordre et il écouta avec d'autant plus d'attention ce que disait l'homme.
Souriant à son humour, prenant peur lors de ses tours de langue, approuvant de la tête à chaques paroles du prêtre puisqu'il était bien évidement en accord avec le message que transmettait le père Bender.

Puis soudainement, il fallu se lever, obéissant alors et remémorisant instantanément les paroles à prononcer durant le chant, Bati accompagna le chant du prêtre en évitant de chanter afin de ne pas gacher la note que Bender avait obtenue avec son diapason.

Citation:

Rendons grâce au Très-Haut!
Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.
Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!
Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.
Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Bati resta les bras balants, attendant la suite de la cérémonie avec impatience, un rapide coup d'oeil sur Tornade lui indiquant une fois de plus qu'il avait fait le bon choix.

la femme de ma vie ... pensa-t-il avant qu'un sourire béat et un peu niais ne s'affiche sur son visage.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Tornade_974

Tornade jeta un dernier coup d’œil à Lise et aux petites. Le message devait être passé et la nurse serait sûrement un peu plus attentive. Du moins, elle connaissait très bien le caractère de la rousse et ne voulait nullement débattre avec elle. Tornade avait au moins gagné ce tour ci mais elle savait qu’elle allait en baver jusqu’à la fin de ces jours avec Cléo. Elle se demandait souvent de qui elle pouvait tenir et espérait de tout cœur que se ne soit pas de Bati car l’homme lui aurait alors caché sa véritable personnalité.

C’est alors que CC heureuse comme un pape lui sauta au cou, la rousse lui sourit avant de replacer son chignon un peu de travers.

Citation:

Merci, merci!!! Oh pardon ta robe! Oh je t'ai pas décoiffée?? Oh mince...Excuse moi...

-Ça va, tu es parfaite!!! Je suis désolée... c'est la joie!!!

Je vais bien CC ne t’inquiète surtout pas et merci d’être mon témoin. Elle se mit alors à rire tout en replaçant sa robe, puis elle se recula pour ne faire en sorte que Madame le maire ne lui resaute pas dessus une nouvelle fois. Lorsqu’une voix de femme surgi.

Citation:

Bonjour ! Comment allez vous ? Je suis ravie de vous revoir.
Le grand jour, hein ? J'ai réussi à m'extirper des griffes des nonnes, mais elles était plutôt tenaces...

J'suis vr'ment très contente pour vous deux

Bonjour Anyza !! Eh bien je vais bien pour le moment Tornade s’approcha de la jeune femme et de sa fille leur fit une bise puis les invita à entrer dans l’église avec les autres.

Lorsque tous fut entré, elle sentit Bati lui maintenir sa main p. L’orgue se mit à raisonner mais le visage de la rousse se décomposa lorsqu’elle s’aperçut que c’était un chant funèbre. En effet, c’était le jour où elle enterrait sa vie de célibataire mais de là à entendre ce son, ne fit que la refroidir d’avantage. Elle resserra d’avantage la main de Bati avant que celui-ci ne la prenne par le bras. Lorsque Bender fit comprendre que la tonalité n’était pas appropriée, la rousse prit une profonde inspiration puis suivit le pas de son futur époux bras dessus, bras dessous. Dans sa tête sonnait une chanson qu’elle chantait au fond elle-même :

1 pas en avant, 3 pas en arrière Elle aurait temps voulu suivre cette chanson mais elle se reprit quant elle croisa le regard de Bati. Le stress était toujours présent, s’arrêtant en plein milieu de l’allée centrale, elle attrapa un lys puis reprit le chemin qui l’emmena jusqu’à l’autel. Signe de tête au passage à tous les gens présents avec un léger sourire. Bati lui lâcha alors le bras, il comptait déjà l’abandonner ? Elle souffla de soulagement lorsque celui-ci lui montra le siège. Cul posé, regard vers Bender, lys toujours en main.

Bender ouvrit alors le livre des vertus, écoutant chaque phrase. Mais lorsqu’il referma lourdement le livre, la poussière fusa et elle ne put s’empêcher de sursauter dans un premier temps puis de tousser.

Citation:

Vous devez entendre les paroles de Saint Valentin, votre amour est celui de Dieu à l'origine, votre union est la plus grande manière de lui rendre grâce...

Les paroles, oui elle les avait entendus et elle lui a largement rendu grâce vu qu’elle ne s’était jamais offerte à un seul homme mais maintenant elle aimait au plus profond de son cœur Bati et elle voulait tout partager avec lui, malgré le gros cadeau empoisonné qui pouvait lui faire. La rousse pensa à la petite brune assise derrière.

Citation:

Gardez en tête la vertu, elle guidera votre union et vos enfants, plus tard, vous en rendrons grâce eux aussi.

Yeux grands ouverts la bouche pendante, elle secoua la tête en signe de négation, ils avaient déjà 2 filles du côté de Bati et un fils adoptif du côté de la rousse. La famille était déjà assez nombreuse au goût de Tornade et puis le blondinet acceptera peut être de ne point la toucher … se contentant peut être de ces caresses et baisers.

Citation:

L'amour est saint, s'il est le symbole de l'amour Divin, nulle luxure, nul péché, ne doivent entraver celui-ci et vous vivrez dans la bénédiction du Tout Puissant.

La luxure, nul péché, bref le blondinet avait déjà pratiquement goûté à ça, la rousse leva les yeux vers le ciel en priant pour qu’il ne lui refasse plus un coup comme ça.

Citation:

Aimez-vous toujours comme au premier jour et montrez-vous autant de respect qu'au premier moment de votre rencontre.

Elle se mit à réfléchir, l’aimait elle vraiment. Prit d’une grosse angoisse, elle commença à détruire le lys tout en jetant les morceaux sur le sol et en répétant : « je l’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, … » Mais il fallut se lever pour chanter, Tornade venait de perdre le fil de ses pensées et ouvrant sa bouche en grand, elle laissa sa voix déferler dans l’église. A croire que le père Bender ne se souvenait pas que la rousse chante comme une casserole.

Citation:

A la fin de la chanson, Tornade jeta un regard vers Bati et leurs yeux s’emmêlèrent, lui semblait avoir des ailes dans le dos, quant à la rousse, elle reprenait enfin des couleurs. Bref échange, qu’elle reposa ses yeux vers Bender qui devait sûrement être soulagé que la voix de la rouquine stoppe.

--_lise

Lise surveillait les fillettes, en particulier la brune. Apparant le message était bien passé, ce qui la rassura. Les filles semblaient apprécier la cérémonie sauf surement Cléo. Tant qu'elle reste sage ...

Lorsque le prêtre leur demanda de se lever, elle s'exécuta aussitôt, en aidant bien sur Ana à descendre du banc. Elle se mit alors à chanter, en essayant d'éviter de prendre les fausses notes de la mariée. Elle était peut être belle mais qu'est ce qu'elle pouvait chanter faux. Elle en aurait fait trembler les vitraux ... Un coup d'oeil vite fait vers Cléo qui restait muette comme une carpe, gros yeux envers elle mais rien ne pouvez changer le choix de la petite. petit coup de coude puis lui murmurant à l'oreille :

Tu peux très bien chanter mais je ne veux pas de chamaillerie avec ta soeur et aucun échange entre vous deux. Ton ferme employé, pour être plus crédible. Puis elle fit un grand sourire lorsqu'elle vit Ana qui faisait Lalala, elle ne connaissait pas les paroles mais elle suivait très bien le rythme. elle lui caressa le haut de la tête puis suivit à nouveau la cérémonie tout en espérant ne plus entendre chanter Tornade.

--_cleo

Lise a écrit:

Tu peux très bien chanter mais je ne veux pas de chamaillerie avec ta soeur et aucun échange entre vous deux.

Cleo fit la moue et tournant la tête de manière autaine vers l'autre rangée de banc, elle ne daigna toujours pas ouvrir la bouche pour le chant. Ni pour répondre à Lise d'ailleurs...

--Shaka

Shaka était rentré assez tard dans la nuit de son voyage sur les routes du royaume qui avait duré un peu plus d’un mois et qui l’avait mené jusqu’à Millau et Poitiers.

Une fois chez lui, de nombreuses choses l’avaient encore tenu éveillé. Il avait rangé les affaires qui l’avaient accompagné pendant son périple, s’était brièvement restauré puis était allé tirer de l’eau pour remplir la bassine qui lui servait pour faire sa toilette, une toilette dont il avait bien besoin étant donné les conditions de vie assez rustiques qu’il avait connu ces dernières semaines.
Il avait ensuite lavé ses habits et préparé ceux qu’il mettrait un peu plus tard dans la journée, en effet minuit était largement passé, pour la cérémonie du mariage entre Tornade et Batistouta dont il était le témoin.

Alors qu’à l’horizon les premières lueurs du matin commençaient à percer, Shaka parti se coucher.

Résidant sur la place de l’église, se furent le tintement des cloches appelant les fidèles à se réunir qui le tirèrent des profondeurs des bras de Morphée mais il faut croire que ce ne fut pas suffisant. Shaka se rendormi et ce sont les bruits de la vie qui se déroulait à l’extérieur qui le réveillèrent bel et bien cette fois-ci.

Paniqué, il se redressa d’un coup et sauta de son lit. Il se mit à courir un peu partout dans sa maison, enfilant ses braies puis courant dans la cuisine pour prendre un bout de pain dans lequel il mordit une fois avant d’arriver dans la salle d’eau où il posa le morceau de pain sur le rebord d’un meuble, plongea ses mains dans un seau d’eau pour venir en asperger son visage espérant paraître un peu plus frais.

Shaka n’avait pas encore fini de s’habiller qu’il sorti de chez lui courant à moitié vers l’église dont le parvis avait été déserté et sautant à cloche pied pour enfiler sa seconde botte. Il enfila rapidement son mantel en arrivant sur le parvis et pris soin de rentrer sa chemise dans ses braies avant de pousser la porte du Saint édifice.

Ouvrant la porte, Shaka eu la bonne surprise de voir que tout le monde était debout en train de chanter le crédo. Une chance se dit-il, au moins son retard se remarquerait moins enfin, il l’espérait.
Il se glissa à l’intérieur et, d’un pas rapide, fît le tour de la nef pour arriver à hauteur du premier rang des bancs. Il regarda rapidement l’assemblée réunie puis jeta un coup d’œil sur les mariés et sur Bender se demandant un instant comment son retard allait être perçu.
Effaçant cette réflexion de son esprit, il longea le premier rang et vînt prendre place non loin de l’allée centrale et donc des mariés.

Bender.b.rodriguez

Le religieux fit un signe pour que tous se rassoient et invita Batistouta et Tornade à en faire de même. Il avait remarqué le petit manège de son ami Shaka qui avait sans doute cru qu'il passerait inaperçu, mais c'était sans compter sur la sagacité du père Bender qui prenait un malin plaisir à observer chaque recoin et chaque personne.

Le prêtre avait lui-même très envie de s'assoir, mais il savait que cela ne se faisait point en ce genre de circonstance.
Si le prêtre se vautrait pendant le mariage, que penserait-on du sérieux des religieux ?

Ainsi, il resta debout, droit comme un i et la tête relevée, il continua son office :

Devant moi est assit damoiselle Tornade, soeur de Billypaint et marraine de Casiope, Bella, Guigui et Orodreth.

Native de Joinville, cette pétillante damoiselle est toujours en mesure de mettre de l'action en taverne. Qu'on lui mette un chope ou dix devant le nez, vous pouvez être sûr qu'elle mettra l'ambiance, pour peu qu'elle ne pique pas un roupillon.

Après avoir vécu de terrible épreuves dont la perte d'êtres chers, la séparation d'un premier amour, elle a su remonter la pente. Tornade est donc aujourd'hui une bléicultrice confirmée et une meunière douée. u haut de son moulin, elle jette sur Sémur un regard plein d'amitié et de joie. Afin d'égayer un peu plus les soirées sémuroise, elle a ouvert sa propre taverne, signe de sa réussite et d'un travail acharné, avec l'aide de Kisscool.
Mais, n'étant pas encore satisfaite et cherchant toujours le travail, voilà qu'elle a prêté main fort au conseil municipal en devenant bourgmestre adjointe !

Tornade a rencontré son Bati il y a bien longtemps, celui-ci lui a alors déclaré sa flamme mais s'est barré pour jouer à l'homme, parcourant les routes du royaume l'épée à la main, hurlant comme le vent dans les arbres un jour de tempête, laissant sa bien aimée seule comme un huitre sur un rocher. Mais, lassé de guerroyer, il finit par revenir, et se rapprocha de sa belle. Tornade, qui avait trouvé tout cela un peu fort de café, avait continué de boire et cela n'avait pas amélioré ses finances. Elle avait tant bien que mal survécu à l'éloignement de son homme.

Lorsque celui-ci fut de retour, il ne put s'empêcher de croire qu'il avait gagné l'amour de sa belle, sans rien glander, mais c'était sans compter sur la fougue de la Tornade qui lui fit comprendre qu'elle ne mangeait pas de ce pain là. Décidée, elle quitta Sémur pour la lointaine et pluvieuse Normandie de la quelle elle revint il y a peu. Faut dire que la pluie c'est marrant au début mais à la longue ça finit par peser. C'est ainsi que le couple se retrouva et que les deux être se décidèrent enfin. Tornade accepta la demande de Batistoua et tous deux prévoyèrent leur mariage qui aujourd'hui nous réunit.

Le prêtre s'arrêta et tourna son regard vers batistouta82 et repris la parole pour présenter succinctement ce dernier :

Devant moi aussi, se trouve Batistouta82, né dans une famille nombreuse quelque part dans notre doux royaume de France. Maïssiculteur méticuleux, aidant le grain à grandir comme une poule couve un oeuf, bati est aussi un boucher de renom, il découpe de la bidoche comme certains font de la broderie.

Cet homme au demeurant fort sympathique, a quitté relativement tard le foyer familial. C'est pas que ses parents voulaient le garder mais il s'incrustait fortement le gaillard ! Ainsi, poussé par l'amour, il s'enfuit de sa famille pour tenter sa chance avec une damoiselle, mais sans succès. Il faillit en mourir, et pas de chagrin croyez-moi.

Il fini par retrouver sa soeur, Enyz, et s'en suivi une noire période de sa vie. Hé oui, Bati, je sais tout. Les pochetronades se succédèrent à un rythme effréné et le gentilhomme qui est assit devant nous n'était alors plus qu'une loque. Mais, c'est alors qu'une femme le sorti du marasme dans lequel il s'était empêtré et lui donna deux beaux enfants. Malheureusement, le drame rattrapa sa vie de débauché passé, comme pour lui rappeler qu'on ne peut jouer impunément sur tous les tableaux. La tristesse et le déprime le prirent à bras le corps et bati fut dévasté, il en resta retiré du monde pendant des lustres, auprès de nonnes dégingandées.

Après un long temps de mise au vert, il décida de renaitre aux yeux de tous et devint un homme exemplaire, brigua le poste de bourgmestre de Sémur qu'on lui enleva pour le donner à un autre. Il en profita pour trouver son âme soeur, Tornade, et lui déclara sa flamme.

On aurait pu croire que tout allait se passer sans accroc mais il décida de s'enrôler dans l'OST et s'en alla guerroyer de par le royaume, brillant par sa bravoure et nourrissant ses frères soldats. Il décida ensuite de rentrer à Sémur et de se représenter au poste de Bourgmestre. Cette fois-ci, il fut élu et dirigea la cité pendant tout le mandat. Mais son histoire d'amour avec Tornade n'était pas si simple et la belle rebelle lui fit comprendre qu'il ne pouvait pas la prendre pour un truffe. Croyant avoir perdu son amour, lorsque celle-ci s'en alla pour la Normandie, il commença à nouveau à déprimer. Mais, un beau jour, le belle revint auprès de lui et ils décidèrent de s'unir à jamais.

Le père s'arrêta à nouveau, pour souffler, puis, jeta un regard circulaire sur les paroissiens, histoire de voir qui dormait et qui restait concentré. Il abattit alors ses yeux sur le couple et leur annonça la terrible sentence habituellement débitée à ce stade de la cérémonie :

Le mariage, ça suppose que vous vous engagiez l'un vers l'autre librement et sans contrainte, que vous vous promettiez un amour mutuel et un respect pour toute la vie, que vous accueilliez les enfants que Dieu vous donne, et que vous les éduquiez selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Batistouta82 et Tornade_974, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Le prêtre attendit que chacun lui réponde avant de continuer...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Anyza

Du bout des lèvres, elle suivit le chant du crédo. Sa main chercha celle d'Alycianne, et la trouvant la serra. Ça allait être une belle cérémonie.

Il se rassirent sur ces bancs durs mais si familiers. Sa fille se tortillait sans cesse, aussi elle lui jeta un regard noir qui la calma. Le père Bender commença à raconter l'histoire des deux fiancés. Elle en connaissait déjà une partie et en découvrit d'autres.
Au moment de la question, son cœur fit un bond. Des souvenirs affluèrent, entrant et allant, sa tête lui tourna.

Son mariage, à elle, avait eu lieu il y a bien longtemps déjà. Le père M4Dboris -où était-il maintenant ?- avait célébré la cérémonie. Deux anneaux d'or, une longue robe blanche, sa tignasse coiffée et son sourire naïf... Elle regarda à son doigt, son anneau. Toujours là, et à jamais. Elle avait rendu la robe, emmêlé ses cheveux, perdu ce sourire omniprésent et eu une petite fille. La plus belle qui soit.
Et son époux ? De plus en plus absent, que ce soit pour elle ou pour Alycianne. Pour sa fille, il n'était là. Et la rancoeur grandissait, mais jamais plus grande que son amour pour lui. Était-elle donc toujours aussi naïve ?

Elle redressa le menton, secoua ses boucles et tira sus ses jupes, pour les ajuster. Ne pas y penser pour l'instant.
Regarda son amie la rousse, si belle aujourd'hui, et son fiancé, radieux.

Tornade_974

Tornade surprise que Bender connaissait une grosse partie de sa vie, pourtant elle n'avait jamais eu l'occasion de se confesser avec lui ... à croire qu'il avait engagé une personne afin d'enquêter sur sa triste vie ...
il devait pas être aussi bon que ça car le voyage en normandie elle l'avait fait avec son blondinet bien que séparé pendant cette période. Elle avait su lors d'une absence de deux jours, se promenant sur la plage, qu'elle l'aimait vraiment et qu'elle ne pourrait continuer à vivre san lui. Elle lui avait alors adréssé une missive, lui tenant informé de cette révélation qui pouvait être divine qui sait, et c'est de là qu'il avait décidé de s'unir pour de bon.

Un regard vers Bati lorsque le prêtre annonça son passé, elle savait une bonne partie de sa vie et tout comme elle, il avait eu son lot de malchance. c'est peut être ça qui avait fait qu'ils se complétaient mutuellement.

Un soupir, puis priant pour que personne ne juge leur vie, elle écouta le prêtre qui leur posa à eux d'eux une question.

Citation:

Le mariage, ça suppose que vous vous engagiez l'un vers l'autre librement et sans contrainte, que vous vous promettiez un amour mutuel et un respect pour toute la vie, que vous accueilliez les enfants que Dieu vous donne, et que vous les éduquiez selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Batistouta82 et Tornade_974, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Elle plongea ses yeux dans ceux de Bati.

Mon père, je m'engage auprès d'Aristote de m'occuper du mieux que je le peux de Bati ainsi que de sa famille. Je promet fidélité, amour devant le Très haut ainsi que devant toute cette assemblée. Mais léger soupir accueillir d'autres enfants, vous croyez pas que nous sommes déjà une famille nombreuse ? Bien sûr si notre seigneur en décide autrement je n'aurai pas le choix et je vous assure qu'ils seront élevés comme ils le doivent. Puis je ajouter un mot. Regard vers le prêtre. Bati m'a promis de ne point me toucher pendant un mois, vous comprenez mon père,je le punis à ma manière vu qu'il a failli me tromper et je voudrai qu'il jure devant Dieu qu'il tiendra parole ... je sais que j'ai le devoir de répondre aux attentes de mon futur époux mais une promesse est une promesse Petit sourire à Bati puis elle reprit. Oui je veux vivre ainsi dans mon mariage.

Bender.b.rodriguez

Le prêtre esquissa un sourire en direction de Tornade puis se tourna vers Bati, attendant avec impatience qu'il donne sa réponse...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

Bati était surpris, il avait déjà parlé du passé de sa belle mais le Père semblait pourtant en savoir plus sur elle que lui-même son époux ou futur époux à quelques minutes près.
Et ce fut son tour, Bender avait du enquêter pendant des heures et des heures afin de recomposer sa vie. Bien que bavard, il y avait quand même quelques zones d'ombres que le prêtre éclaira dans sa vie comme si de rien était et Bati n'en était pas plus gené, si quelque chose devait avoir choqué Tornade, elle le savait maintenant et ce n'était même pas lui qui avait du lui dire,

un coup parfait se dit-il

Regardant la demoiselle flamboyante avec qui il allait unir sa vie, il l'écouta parler, répondant à la question de leur ami.
Fronçant les sourcils lorsque Tornade rappella le marché sordide qu'elle lui avait forcé à accepter, il laissa s'échapper un léger soupir puis repris d'un ton solennel.

Je m'engage également auprès d'Aristote et de Christos, je suis libre et rien n'y personne ne m'oblige à épouser Tornade.
Je lui promets amour, fidélité et défense de son nom si quelqu'un le bafoue un jour. Par contre, pour les enfants ben euh .. je suis assez d'accord avec la belle à coté en fait

Bati eut un petit rire nerveux avant de poursuivre

Comme tu .. pardon, vous avez pu l'appercevoir, la p'tite brunette dans la salle est un vrai démon .. euh suppot du diable .. enfin vous m'avez compris mon père, donc ... ben ... j'aime les enfants mais alors une deuxième comme ça et il y aura du monde en plus au couvent cet Hiver
et vu que Toto .. pardon, Tornade a un caractère encore pire que la mère de Cleo ben j'ai déjà peur

Bati se gratta la nuque et reprit son petit rire nerveux.

En somme pas besoin de me rappeller l'engagement que j'ai pris avec Tornade, je m'y tiendrais, j'ai également juré auprès de Christos et Aristote.

Bati souffla, il avait beaucoup parlé, il n'en avait pas l'habitude et les circonstances ne l'aidaient guère.
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--Alycianne

Des fleurs dans les cheveux. Elle a des fleurs dans les cheveux. Bonne idée qu'elle a eu, sa mère. Que c'est beau des fleurs dans les cheveux. Elle touche prudemment une pétale, la frôlant juste, de peur qu'elle gâche sa coiffure. Mais maintenant, on était dans la maison de Dieu. On était dans sa maison, mais pourtant elle l'avait jamais rencontré. Faudrait qu'elle demande à sa mère. En tout cas, elle lui dira, à Dieu, que ses bancs ils sont pas confortables. Mais alors paaas duuu touuut.

La petite d'environ deux ans soupire. On s'ennuyait, hein. Elle tente d'écouter ce qu'il dit, le monsieur là-bas, en robe, mais c'est pas très intéressant. Il raconte... Il raconte la vie de quelqu'un. Ah ben ça alors, après avoir chanté le "craie d'eau", pendant lequel la gamine avait babillé à tue-tête des mots -ou plutôt des syllabes sans signification-, il racontait la vie de quelqu'un. Barbant, hein.

Elle regarde au sol. En plus, il n'y a pas de cailloux ! Fouille dans sa poche. Ouf. Elle a encore celui du chemin devant chez elles, celui de la place du village, le tout petit qu'elle avait trouvé dans les champs, et un de chez les nonnes. Elle les fait cliqueter du bout des doigts, puis touche doucement ses boucles claires. La coiffure est toujours là. La fillette sourit, puis balance ses pieds. Sa mère, à côté triture sa robe. C'était peut-être pas un bon moment pour s'éclipser entre les bancs, ah ça non. Surtout vu la réprimande qu'elle s'était prise la dernière fois.

Lève la tête, cherche des yeux quelqu'un qu'elle connait. Mais le banc est trop haut. La petite se met alors à genoux sur le banc, jette un petit regard à sa mère qui ne dit rien -après tout c'est pour mieux voir-, et aperçoit Kiss. Elle a rencontré le blond chez lui, une fois. Se mordille la lèvre. La grande rousse tout là-bas, elle l'a déjà vue au lac qu'on creuse, ainsi que quelques autres personnes dont elle ne se souvient plus le nom.
Elle voit deux petites têtes. Des enfants ? Fronce les sourcils. Elle n'en a vu beaucoup, ces temps-ci. Peut-être que ces filles voudraient jouer avec elle, un jour.
Dans la grande et silencieuse église, elle n'ose les appeler. Elle tapote sur le banc, espérant qu'elles vont se retourner. Petit signe de la main, mais elles sont loin.
Elle gigote, assise sur ses genoux.
Qu'est-ce qu'on s'ennuie !

Bender.b.rodriguez

Le clerc regarda Tornade et, avec un grand sourire, lui proposa :

Ma chère enfant, répète après moi :

Citation:

Batistouta82, veux-tu être mon époux ?

Le prêtre attendit que Tornade répète et que Batistouta réponde par l'affirmative...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Tornade écoute le père Bender puis tout en regardant Bati répète mot pour mot :

Batistouta82, veux-tu être mon époux ?

Son coeur se serra en espérant que son fiancé ne lui fasse pas faux bond.

Bender.b.rodriguez

Le cureton était aux anges, la cérémonie se déroulait à la perfection, hormis les singeries du musicien officiel du diocèse. Il continua et demanda à Batistouta :

Mon cher Batistouta, répète cette déclaration après moi :

Citation:

Moi, Batistouta82, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Le curé s'aperçut de son erreur et se reprit rapidement :

heu...non, attends, c'est pas ça, répète ceci :

Citation:

Moi, Batistouta82, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Bender attendit une fois de plus que le marié répète...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Eglise de Sémur.

Jerem51

Jerem ayant entendu sonner les cloches et voyant les portes de l'église ouvertes s'avança vers celle-ci, et salua l'évêque:

- Rebonjour Monseigneur, heureux de vous retrouver pour une cérémonie importante pour moi et pour l'Eglise; je suis prêt à vous suivre.

M4dboris

L'Evesque poursuivît la cérémonie en s'adressant à ce qui devait être un auditoire subjugué.

Chers fidèles,
Aujourd'hui est un grand jour...c'est le jour où la paroisse de Sémur va officiellement retrouver un nouveau guide spirituel.
Oui, aujourd'hui, Messire Jerem51 va devenir diacre de Sémur et sera alors vostre guide...

L'Evesque d'Autun prît une profonde inspiration et poursuivît son allocution...

Chers fidèles,

Confessons ensemble nous fautes au Seigneur...

Répétez après moi :

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

M4DBORIS laissât méditât quelques instant en espérant que chaque âme présente en fasse autant...

Chers fidèles,
Récitons ensemble le Credo de nostre Sainte Eglise...

L'Evesque récitât dune voix forte et claire

[/quote]

Jerem51

Jerem s'était installé à la place que lui avait indiqué l'évêque; il priait avec ferveur et récita lui aussi le Credo de Notre sainte religion.

Bastienz

Bastienz arriva tranquillement a Sémur et se préparait a partir lorsqu'il vit l'église ouverte et la messe en cours. Cela fait très longtemps qu'il n'y avait pu y aller vu que l'église de Tonnerre était fermé. Il s'y installa discrètement. Il entendit un voisin montrait un évêque.
Il le regarda et se dit que si jamais il le verrait un autre jour, peut être pourrait il lui parler de Tonnerre. Il continua a regarder la messe avec ses idée en tête.
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Autoproclamé " Champion du Jargor"

M4dboris

L'Evesque regardait le conseiller aux légumes en souriant puis allât chercher un seau d'eau bénite derrière l'autel...

M4DBORIS se rapprochât de Jerem51 et gardât le seau en main.

A ce moment, il ne pût s'empêcher de faire une blague au futur diacre de Sémur

Allons y mon cher Jerem,

A la une,

A la deux,

A la...

L'Evesque arrêtât son geste en riant de bon cœur.

Mais non mon ami, ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas besoin d'une telle quantité d'eau bénite...
Quelques goutes suffiront

Le prélat jubilait intérieurement, il adorait se genre de farce qui plaisait très souvent au public...enfin quand il y en avait un.
D'ailleurs, l'Evesque avait remarqué un nouveau venu dans l'église.
Il ne l'avait jamais vu auparavant mais était content de voir qu'il y avait au moins une personne pour s'intéresser à la cérémonie.

Bon, trève de plaisanterie, reprenons cela.

Il se penchât et trempât le bout de ses doigts dedans...
Les doigts encore mouillés, il traçât une croix sur le front du sémurois et reprît la parole

Que cette eau, souvenir de vostre baptême vous apporte la Sagesse d'Aristote.

Par cette eau, je vous béni au nom de Dieu, des prophètes et de tous les Saints.

Que cette bénédiction vous apporte la clairvoyance pour guider tous les croyants sur le chemin de la vertu...

Mon fils, par cette eau je vous béni et vous nomme diacre de Sémur...vous serez à partir de maintenant le guide spirituel de ce village...et vous aurez fort à faire pour motiver les foules, si on en crois le remplissage de l'église ce jour...

Monseigneur M4DBORIS fît une petite pause, puis ajoutât

En ce jour, vous vous engagez à privilégier l'étude à la recherche de biens temporels...à mettre vos capacités au service de la Vraie Foy et des fidèles aristotéliciens.

Vous vous engagez également à la triple obéissance...
Obéissance à la hiérarchie de l'Eglise instaurée par Christos le Messire,
Obéissance au Saint Dogme de notre Eglise,
Obéissance au Droit Canon qui la régit...

Mon fils, devant Dieu, devant vostre Evesque, devant les fidèles sémurois, acceptez vous cet engagement ?
Jurez vous devant Dieu de faire tout ce qui est en vostre pouvoir pour guider les sémurois sur les routes du paradis ?

L'Evesque d'Autun souriait...il attendait la réponse de Jerem avant de conclure cette cérémonie...

Jerem51

Monseigneur, c'est avec joie et humilité que j'accepte cet engagement et la mission que vous me confiez.

Puis étendant la main sur le Livre des Vertus:

Je jure de tout faire, dans la mesure de mes moyens, pour guider les Semurois sur la route du Paradis solaire.
Et comme vous l'avez dit, il y a sacrément du boulot, tant on a l'impression de prêcher dans un désert, par ici.

Jerem attendit que l'évêque conclue la cérémonie pour le remercier de sa confiance.

Rickles

Rickles avait entendu sonner les cloches, mais vu qu'il était occupé ailleurs, il n'avait pu accourir de suite pour voir ce qui se passait.
Entré dans l'église, où une fois de plus, il y avait bien peu de monde, il fut surpris de voir l'officiant.

Monseigneur M4dboris en personne ! Eh bien il doit se passer quelque chose d'important pensa-t-il.

Personne ne l'avait entendu rentrer . En s'asseyant, il se rappela l'époque ou l'évèque, qui ne l'était encore pas, se retournait chaque fois que quelqu'un entrait car la porte grinçait. Depuis, il avait pris soin de la graisser, même s'il n'y avait quasiment plus de messes ou cérémonies.

Il s'assit et écouta. Il était content de revoir M4dboris. Il était également content qu'un nouvel officiant soit en poste à Sémur. Il espérait que cela redonnerait un peu d'entrain à ses concitoyens.

En attendant de pouvoir aller saluer M4dboris à la fin de la cérémonie, ainsi que le nouveau Diacre, Rickles se concentra sur ses pensées et pria en silence.
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M4dboris

L'Evesque d'Autun reprît la parole

Cher Jerem51,
Je suis fier de vostre engagement devant Dieu et devant nous tous ici présent

Se tournant vers le conseiller aux légumes...

Maintenant mon fils, relevez vous.
Je vous en prie, relevez vous et tournez vous pour que tous les villageois puissent vous voir, vous, le nouveau guide spirituel de ce village, vous béni devant le Très Haut...

Monseigneur M4DBORIS laissât s'écouler quelques secondes avant de reprendre la parole...

Je vous invite vous, cher Jerem51 ainsi que vous tous, chers fidèles...sémurois de toutes conditions...je vous invite à communier.

Venez me rejoindre pour partager le pain et le vin.
Vu le petit nombre que nous sommes, je pense que nous pourrons jeuner après cela !

Venez reprendre conscience des valeurs aristotélicienne
Venez vous remémorer ces valeurs d'Amitié, de Fraternité, de partage...
Venez féliciter vostre nouveau guide spirituel qui j'en suis sûre, saura vous prêcher la bonne parole....enfin continuer de le faire, vu qu'il a déjà commencé...

Partageons le pain et le vin en ce jour heureux.
Puisse la Sagesse du prophète Aristote guider Messire Jerem51...et guider chacun d'entre vous dans vos choix...

L'Evesque commençait la distribution...

Le temps que les villageois s'approche, M4DBORIS en profitât pour dire une dernière phrase en direction du nouveau diacre de Sémur.

Mon fils, je vous prie de recevoir cette médaille. Elle est la preuve que vous servez le Seigneur sous le statut de diacre.
Ce signe vous permettra d'être reconnu par tous les fidèles aristotélicien.
Soyez en digne mon ami.

Le prélât glissât alors discretement la médaille à Jerem...

Jerem51

Jerem prit la médaille et se dit qu'il fallait qu'il pense à la mettre dans sa signature pour qu'elle soit bien visible.

Il se plaça aux côtés de l'évêque pour attendre les fidèles qui sortaient de l'Eglise.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Shaka

Alors qu'il était à l'autre bout de la ville, occupé en campagne électorale pour le RPB aux ducales et pour lui même aux municipales, Shaka fût surpris d'entendre les cloches de l'église retentir un jeudi...

Intrigué, il cessa toute activité et se dirigea vers le saint édifice, guidé par sa curiosité naturelle.

Quelques temps après, il grimpait les marches de l'église, faisant attention de ne pas glisser sur la neige fraichement tombée.

Ouvrant la porte, il vit M4dboris officiant. Il avait entendu des bruits comme quoi Jerem allait devenir Diacre, il semblait bien que ce soit le jour J.

Ne voulant pas perturber la cérémonie, Shaka fit deux pas dans l'église, se positionnant à côté d'un pillier pour observer la scène.
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M4dboris

La cérémonie était maintenant terminée et l'evesque allait pouvoir poursuivre sa route.

Il remerciât vivement les trop rares sémurois qui avaient fait le déplacement tout en faisant dans sa tête une petite liste des gens qui étaoent venus.

A croire que c'était toujours les mêmes...membres actifs du conseil municipal...actifs du villages.
L'Evesque commençait à penser que seuls les conseillers municipaux bougeaient...et que tout les autres sémurois étaient de sales tamago incapables d'avoir la moindre vie sociale en halle...

Rickles

La cérémonie étant terminée, Rickles s'avança dans la travée centrale en se dirigeant vers la sortie.

Félicitations à toi mon frère, et j'espère que la présence d'un Diacre fera s'animer un peu plus ce bel édifice et que les Sémurois y reviendront dit-til à Jerem.

Monseigneur, je suis heureux de vous revoir ici. Votre présence nous manque. Je sais bien que vous avez de grandes occupations par ailleurs, mais cela fait toujours plaisir de savoir que de temps en temps vous pouvez revenir chez vous.

Et encore merci de nous avoir redonné un guide spirituel permanent. Peut être que cela ranimera la flamme de nos concitoyens.
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Jerem51

Merci à tous d'être passés.
On va voir ce que l'on peut faire pour essayer de faire revenir du monde par ici: on va tester plusieurs solutions, on verra bien s'il y en a une qui fonctionne.
Déjà essayer au moyen de rendre simple nos croyances: une Eglise que les gens ne comprennent pas est une Eglise qui ne risque pas d'attirer du monde.
Après, à l'impossible, nul n'est tenu et tant que si peu de monde passera sur la halle ...
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

M4dboris

Monseigneur, je suis heureux de vous revoir ici. Votre présence nous manque. Je sais bien que vous avez de grandes occupations par ailleurs, mais cela fait toujours plaisir de savoir que de temps en temps vous pouvez revenir chez vous.

Et encore merci de nous avoir redonné un guide spirituel permanent. Peut être que cela ranimera la flamme de nos concitoyens.

Mais je vous en pris mon cher Ricklès.
Vous savez bien que je suis toujours sémurois...mon passage icelieu est donc de toute façon indispensable si je ne veux pas retrouver un logement enfoui sous dix centimètres de poussières...

Et puis si je laisse mon pied à terre moisir, je risque de devoir faire une cohabitation avec les rats lors de mes prochains passages.

Mieux vaut donc revenir de temps en temps pour entretenir tout ça...

Le prélat souriait puis ajoutât

Mes enfants, je vais devoir vous quitter, la route est encore longue et il me faut partir de bonne heure si je veux arriver avant la nuit.

Que Dieu vous garde mes amis...

Jerem51

Jerem raccompagna l'évêque jusqu'à son auberge afin qu'il puisse préparer son départ et le remercia encore pour sa confiance.

Jerem51

Certains d'entre vous souhaitent peut-être se faire baptiser mais ne connaissent rien à l'Eglise aristotélicienne et ont peu de temps pour se consacrer à l'apprentissage de cette religion.

C'est pourquoi, je vais mettre en ligne chaque lundi, un texte (en tout il y en a trois) qui permet de connaître l'essentiel de notre religion, suivi de quelques questions.

Ceux qui souhaitent se faire baptiser peuvent m'envoyer en PV les réponses à ces questions; elles attesteront de leurs connaissances religieuses.

Treize Aphorismes tirés du Livre des Vertus

I. Dieu est un Etre parfait.

II. Il a toujours existé et existera toujours, car il est hors du temps, éternel.

III. Il est le créateur de toute chose, car toute chose paraît par sa pensée.

IV. Il dota les hommes d'un esprit, capable de raison et de sentiments, afin que, par lui, l'homme éprouve de l'amour pour son créateur.

V. Les humains sont les seuls à comprendre l'amour.

VI. Dieu a permis à la Créature sans nom de tenter les hommes pour éprouver leur amour pour lui.

VII. Ils doivent aussi s'aimer les uns les autres car l'amour est le seul vrai sens de la vie.

VIII. L’homme doit cultiver l’amitié au sein de la communauté aristotélicienne ; ce qui implique de ne pas tuer un autre homme.

IX. Dieu a fait de la vie une merveille pour ceux qui savent la déguster.

X. Tous les hommes sont égaux devant Dieu dont ils sont les Enfants.

XI. Le travail est un don de Dieu, le négliger est un péché.

XII. Après leur mort, les humains vertueux seront envoyés sur le Soleil, mais les pécheurs iront subir des tourments éternels sur la Lune.

XIII. Il existe sept princes-démons : Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie et sept archanges : Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction.

Questions:

1) Qu'apprend-on sur Dieu dans ce texte?
2) Qu'est-ce que l'amour et l'amitié pour un aristotélicien ?
3) Le diable existe-t-il dans la religion aristotélicienne ? Si non, par qui est-il remplacé ?
4) Qu'arrive-t-il aux humains après leur mort ?

Jerem51

Jerem, malgré une prolongation d'une semaine du questionnaire sur le premier des trois textes n'ayant reçu aucune réponse décida d'interrompre une expérience qui rencontrait aussi peu de succès. Par contre, il avait une chose importante à demander aux fidèles aristotéliciens, s'il en restait en ce bourg:

Mes chers amis,
lorsque Christos créa notre Eglise, il interdit le mariage des prêtres, ainsi qu'on peut le lire:

Citation:

" Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair. " (Vie de Christos, chapitre 13

.

Or, en ce moment, sous l'influence de personnes plus ou moins inspirées par le démon des nouvelles idées et hostiles à la personne de Christos, un vote a lieu à Rome pour se prononcer pour ou contre le mariage des prêtres.

Mes amis, je vous demande d'aller vous aussi voter, et de vous opposer, de toutes vos forces, en votant contre, à ce projet de mariage des prêtres qui n'est pas conforme à la parole de Christos; pour cela, il suffit de vous rendre au lien ci-dessous et de cliquer en face de fidèle sur la proposition 4, celle qui souhaite que cela reste comme aujourd'hui et que l'on ne touche à rien en ce domaine.

http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=12039&start=0

Jerem51

C'est tout pensif que le Père Jerem se dirigea vers son église en vue de préparer le sermon pour la messe du lendemain.

"Sapristi! ce dit-il en poussant la porte de l'église ...

..., il doit bien y avoir un moyen pour amener les gens à s'intéresser à la religion pourtant ! ...
- réduire encore le résumé des vies d'Aristote et Christos pour ne retenir que ce que les idées essentielles ?
- faire les baptêmes non plus à l'église mais dans une taverne provisoirement fermée et consacrée au culte?
- donner une autre forme aux messes ? "

Et, alors qu'il se faisait ces réflexions, il tomba sur un livre contenant moult textes hétérodoxes où un type d'un nom inconnu, un certain Jésus Christ, parlait à ses disciples avec le langage de la simplicité et par un langage imagé.
Eurêka, se dit-il, j'ai peut-être l'une des solutions sous la main !!!!
Aussitôt, il se précipita dans son presbytère pour écrire le sermon du lendemain.

Jerem51

Finalement, Jerem, encore sous l'enthousiasme de ce qu'il venait d'écrire, ne put s'empêcher de se rendre sur la Grand-Place du village en hurlant aux passants:

"Eureka ! Eureka ! J'ai trouvé !!!"

Tous les passants le prirent pour un fou, mais quand il se dirigea à nouveau vers l'église, l'oeil vif, les cheveux en bataille et le pas décidé, ils le suivirent prudemment, craignant pour sa santé mentale.

Mais Jerem allait bien; très bien même et, sans attendre que le public soit au complet, il se mit à lire le texte qu'il avait composé:

Tu piges que dalle à Aristote, Christos et compagnie ; on va t’expliquer !

Toi, tu as bien un père ? Donc, forcément, toutes ces choses autour de toi, elles ont un père.
Ce père, il s’appelle Dieu ! Il a tout créé : l’univers, la terre, les plantes, les arbres, les animaux, et même les hommes.

C’est un être parfait qui sait tout ; un peu comme ton propre père et ce qu’il ne sait pas tout de suite, il finit toujours, tôt au tard par l’apprendre car, comme à ton père, on ne peut rien lui cacher.

Comme les Hommes sont un peu bêtes, ils n’avaient pas compris ce qu’ils fichaient sur Terre au départ ; c’est un certain Oane qui leur expliqua que sans amour on a vécu pour rien et donc que Dieu nous avait mis sur Terre pour s’aimer, aimer Dieu, aimer son prochain … C’est ce qu’on appela l’amitié aristotélicienne.

Seulement, à cette époque, il y avait un individu méchant qui est resté connu comme la Créature Sans Nom ; elle, elle n’aimait personne, voulait toujours tout tuer, massacrer, voir partout des mecs virils dominants des mecs sans couilles et des femmelettes morts de trouille et obéissants etc.
Elle était aidée par d’affreux personnages que l’on appelle les princes-démons ; de vrais individus sales, moches, grossiers, fainéants, pervers et atteints du ciboulot dont le rôle était d’entraîner les Hommes avec eux sur la Lune où ils subissent d’affreuses tortures.

Afin d’aider les Hommes à résister à cette Créature et vérifier l’amour qu’ils ont pour Lui, Dieu – tu vas voir comme il pense trop bien ! – créa le Paradis solaire pour ceux qui l’avaient aimé durant leur vie afin qu’ils soient récompensés après leur mort (un peu comme la surprise dans les kinder) et il créa aussi le travail, car quand on travaille, on ne pense pas à faire des conneries avec les princes-démons parce qu’on n’a pas le temps de glander.

Le problème, c’est que les Hommes firent n’importe quoi, comme d’habitude (on avait beau se lever, les bousculer pour qu’ils se réveillent … rien !) et que certains se mirent même à croire en plusieurs dieux, tellement ils étaient trouillards et avaient peur de tout : le tonnerre, l’éclair, les moutons à cinq pattes …

Heureusement, parmi eux vivait un certain Aristote qui croyait encore en Dieu : il leur réexpliqua que Dieu était unique, parfait, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent … mais surtout, il leur apprit que nous ne devions pas espérer atteindre la perfection car cela est impossible car la perfection, c’est un privilège que seul Dieu possède (sinon, il ne serait pas Dieu, c’est logique !). Donc le mieux que nous avions à faire pour vivre heureux, c’était de rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché (Ouf, plus besoin d'être des sur-hommes).

Mais comme Aristote n’avait pas le numéro de portable de Dieu, il leur annonça aussi qu’un pote de Dieu qui lui avait le numéro, ne tarderait pas à venir leur expliquer la volonté divine.

Cet homme s’était Christos.
Ce Christos accomplit des merveilles :

- pour que les Hommes arrêtent de faire n’importe quoi, il créa l’Eglise avec des prêtres et tout et tout, qui représentent Dieu sur Terre pour dire à tous les Hommes comment se conduire correctement
- désormais, il faudrait avouer toutes les conneries qu’on avait faites en confession à l’église parce que sinon, on ne se libérerait jamais des péchés qu’on avait en soi et on n'irait pas au Paradis (que même que Polnareff, c’est rien qu’un menteur !)
- il fallait que les Hommes arrêtent de baiser dans tous les coins et donc il créa le mariage pour les en empêcher
- d’ailleurs, les femmes étaient égales aux hommes car tous les Hommes sont égaux entre eux parce qu’égaux devant Dieu (finies les blagues sur la nullité des femmes et leur infériorité)
- il y en avait franchement marre de gagner des clopinettes à ce jeu et donc il fit interdire de prendre les pauvres pour des esclaves tout juste bon à trimer et à la fermer
- enfin l’Eglise, c’était pas un moulin et si on voulait y entrer, ben, il fallait se faire baptiser.

Enfin, pour montrer que Dieu les aimait, Christos fit un truc très con mais très beau … il se sacrifia volontairement et se laissa pendre à une croix, sans rien demander en échange, juste par amour pour tous les Hommes et leur montrer le sens du mot fraternité qui est à la base de l’amitié aristotélicienne.

Après sa mort, c’est Titus, comme le nom du chien de ta grand-mère, que Christos désigna pour diriger l’Eglise qui existe toujours aujourd’hui.

Ca va, tout pigé ?

Batistouta82

Bati entendit la lecture de Jerem et pour tout croyant en attente d'un batpème qu'il soit, il ne pût s'empecher de rigoler

Je me disais bien que tu avais peté une durite mais à ce point là ^^. Sinon, oui j'ai tout compris, le langage est crue mais rentre facilement en tête, c'est fou le progrès !
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Rickles

Rickles qui avait entendu le diacre s'égosiller sur la place de l'Église puis entrer dans l'édifice, le suivit.

Un peu, même beaucoup, surpris par ce qu'il entendit, il laissa Jerem finir son prêche et attendit la suite. Si elle est identique à ce qu'il venait d'entendre, ça promettait. La révolution ?

Jerem allait-il encore trouver autre chose ? Ma foi, si cela ramenait du monde à l'église ! Mais enfin, ça paraissait bizarre ce discours.

Et sagement il se recueillit pour prier en silence.
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Jerem51

Jerem était heureux du petit effet qu'il avait produit et qui faisait revenir un peu de monde par ici; enfin, il avait réussi à montrer que l'Eglise, ça n'était pas que "chiant", même si parfois il faut être sérieux, mais que l'on pouvait aussi apprendre en s'amusant.
D'ailleurs, il avait aussi diffusé son message sur la gargote bourguignonne où il semblait plaire autant; du coup, il allait, sur le même mode raconter bientôt la vie de Saint-Bynaar et Bender celle de Saint-Lazare-d'Autun.

Hé oui, mon cher Bati ! Un petit coup de plumeau magique et c'est fou comme on peut dépoussiérer et moderniser la religion.

Jerem51

Alors, avec Bynarr, mes enfants, ce n'est pas d'un saint aux ossements tellement poussiéreux et couverts de toiles d'araignées que la bonne du curé (enfin quand elle ne fait pas de bêtises derrière la sacristie), n'ose même pas nettoyer... dont je vais vous parler.

Non, Saint-Bynarr est vraiment quelqu'un de notre temps, mort seulement il y a quelques années et que j'ai connu un temps puisque c'est grâce à lui que je suis devenu prêtre et même un temps, curé de Semur.

Bynarr, qui ne dédaignait pas la bibine, au point d'être membre de la Confrérie des Assoiffés, était un rejeton d'une famille de pauvres forgerons qui un peu comme les Shadocks, forgeaient, forgeaient, forgeaient ... (oui, bon, Cétautomatix, qu'est-ce que vous voulez).
Heureusement pour eux, contrairement à un certain village breton, leur voisin n'était point poissonnier, mais curé et, au lieu de se prendre des poissons à la figure, c'étaient des Livres des Vertus et des vies de saints pendant que la bonne du curé, elle, courait la prétentaine avec un certain Claude Françoué qui préférait les lundis au soleil aux dimanches à la messe.

C'est ainsi que le curé repéra le jeune Bynarr, leur fils, né en 1407, être bien chétif mais qui possédait une intelligence extraordinaire. Comme on s'en doute, le curé eut vite fait de vouloir s'occuper de cet enfant dans lequel il avait décelé un intello qui s'ignorait.

Il lui muscla le cerveau en lui enseignant les bases de la Foi et l'envoya au séminaire dont Bynarr ne sortit que pour entrer dans l'Ordre des Cisterciens où avec forces livres plus ou moins lourds, on fit de lui une sorte de Zidane de la Foi.

Curé de Semur, cardinal, évêque d'Autun, le jeune homme fut couvert d'honneurs et finit sa vie comme archevêque de Lyon et membre de la Congrégation pour la Diffusion de la Foy.
On le vit même s'engager en politique dans un parti qui s'appelait le Viens et qui avait été fondé par Hervé Villard (enfin, là, les sources ne sont pas toutes d'accord entre elles; puis, de toute façon, le Viens, c'est comme Capri, c'est fini !), assurer l'intérim du duché de Bourgogne et assurer moult fonctions (juge, conseillers aux paysans à Semur ...).
De toute façon, comme il le disait lui-même, quelle que soit la fonction qu'il ait occupée: "En avançant lentement, on avance quand même".

Mais, la chose qui plaisait le plus à Bynarr, c'était le contact avec les fidèles et la conversion des populations; aussi le voyait-on souvent en taverne.
C'est ainsi qu'un jour, dans l'une de ces masures à boire que l'on trouvait à Semur, il repéra une jeune paysanne du nom de Cosette, misérablement exploitée par les sinistres Thénardiers, une famille de mécréants qui servaient la Créature Sans Nom et qui obligeaient la frêle jeune fille à vivre dans l'ignorance de Dieu et à porter des seaux d'eau en pleine nuit au risque qu'elle se fasse dévorer par le Croque-mitaines - à moins que cette histoire ne concerne un autre saint, je ne sais plus Wink -.
Il la sauva, l'éleva dans la foi et, celle-ci, toute sa vie, montra beaucoup de zèle pour l'Eglise où je la vis souvent venir prier, si bien que peu de temps après sa mort, son corps fut transféré à l'intérieur de l'église où il se trouve toujours. Localement, cette Cosette est même considérée comme une sainte qui apporte, de temps en temps, la nuit, des cadeaux à la porte des gens.

C'est d'ailleurs son attention portée aux enfants qui fut à l'origine de la mort et de l'accès à la sainteté de Bynarr, grâce au miracle qui se produisit alors; mais comme il disait toujours: "Une vie de plus est revenue à son commencement" dès qu'il voyait un enfant.

En effet, alors qu'il agonisait déjà, il reçut un pauvre jeune homme tout couvert de vérole, et, sans répugnance le toucha et le pris dans ses bras (que même à côté Bonaparte touchant les pestiférés de Jaffa, c'est de la rigolade).
Il lui promit, alors que les médecins lui avaient prédit la mort, que le lendemain, il serait guéri tandis que lui, Bynarr, serait mort et lui donna une fleur de lys en gage de sa promesse.
Ainsi se passèrent les choses et quand Bynarr, le lendemain mourrut, on se rendit compte que sa maison était entourée de fleurs de lys.

C'est-y pas beau, ça ?

pnj

Intrigant .......
Mais j'aime pas la couleur , monseigneur

Jerem51

Emmomi a écrit:

Intrigant .......
Mais j'aime pas la couleur , monseigneur

Je ne suis ni évêque, ni cardinal pour mériter le titre de Monseigneur.
La couleur, mais qu'a-t-elle donc cette pauvre couleur, symbole de la pureté du Ciel et donc de Dieu ?

pnj

Nad arriva en l'eglise de Sémur. Elle avait encore une fois à se confesser auprès de quelqu'un pour tous les mensonges qu'elle avait proféré ces derniers jours.

Elle arriva seule sur le palier de l'église et appela.

-Frère Jerem ? Etes-vous là ? J'aurais à me confesser s'il vous plaît..

Elle attendit une réponse du diacre pour avoir la "permission" de rentrer dans la batisse.

Batistouta82

Tornade et Bati arrivèrent en marchant tranquillement, bras dessus, bras dessous, roucoulant comme le couple de tourtereaux qu'ils étaient lorsque s'arrêtant pour une enième demande de baiser envers la ravissante personne qui avait ravit son coeur, il remarqua Nad devant l'église, attendant patiement quelque chose.

"Certainement Jerem" se dit-il. Il se tourna alors vers sa fiancée et lui en toucha quelques mots.

Regarde princesse, on dirait bien que Nad attend déjà, et depuis quelques temps malheureusement ... peut être que Jerem est absent ? Bon en tous cas, je te propose de ne pas la déranger ... on attend que Jerem réponde à ses questions et on vient l'harceler ensuite, ça te va ?
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Tornade_974

Tornade répond au doux baiser de Bati puis l'alertant de la présence de Nad, l'écouta.

Je crois que tu as raison mon amour, nous avons tout notre temps, tant que tu restes à mes côtés et que tu ne changes pas d'avis ...

Elle fit un signe à Nad pour la saluer de loin afin de ne pas la déranger puis elle reprit la main de Bati et continua à jouer avec son anneau tout en souriant.

Jerem51

Jerem ayant enfin entendu l'appel de Nadkiroul (il faut dire qu'il a le sommeil lourd ces temps-ci), alla ouvrir la porte du presbytère pour l'accueillir.

Je vous en prie, entrez, ma fille; si je comprends bien, vous voulez vous confesser.

{Thersite}

Ce topioc sera nettoyé dans quelques jours.

Pensez à conserver ce qui vous intéresse.

Merci et Bon jeu.

pnj

En sortant de la taverne elle avait erré dans les ruelles de Sémur.
La scène à laquelle elle avait assisté ne lui donnait que plus envie de fuir. Le mal qui rongeait son duché depuis des mois déjà semblait avoir gagné la Bourgogne.
Mais sa vie à elle était bien trop terne pour pouvoir rester en de tels lieux. Il lui fallait un endroit animé mais dépourvu de bassesses en tous genres, ce qui ne semblait être le cas en ce duché, ni pour l'animation, ni pour les bassesses.
L'esprit troublé par tous cela elle passa devant l'église et senti le besoin d'aller se ressourcer dans la maison d'Aristote.

Elle monta les marches et poussa la lourde de porte de bois, la refermant pour éviter quelconque bruit troublant la plénitude des lieux.
Enfin à l'intérieur elle inspira un grand coup, profitant de ce silence si saint.
Se signant elle se dirigea dans un recoin de l'église, dans l'ombre, afin de pouvoir prier tranquillement.

S'agenouillant devant le banc ses premiers mots furent destinés aux disparus, surtout à lui. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il s'était donné la mort mais il était toujours présent en son esprit.
Enfin elle pria pour ses amis laissés la bas, se demandant quelle devait être leur vie, puis elle murmura quelques mots pour ses frères, sa soeur et sa petite nièce.

Puis vint enfin le moment de parler d'elle, elle s'excusa de ses pensées du moment, elle savait que ce n'était pas bien, mais aristote comprenait surement. Il voyait bien sa vie tous les jours, il avait vu son regard devenir gris, il devait comprendre son envie de mourir.
Elle savait que ce geste prévu pour bientôt ne lui donnerait pas de salût, mais elle s'en fichait, il lui importait surtout leur avenir à eux.
Dans un murmure elle prononça ses derniers mots.
Tant pis pour moi mais veille sur eux, ils ne méritent point ce genre de vie qui m'est infligé, protège les...

De nouveau elle se signa et se releva, presque soulagée.
Elle sortit rapidement, remontant sa capuche afin de cacher son visage.
Dans quelques heures elle serait loin et son souvenir ici s'effacerait, comme tout fini toujours par disparaitre...

Jerem51

Jerem entra dans l'église afin de préparer le sermon que tous pourraient écouter:

Mes biens chers frères et soeurs, prions ensemble le Très-Haut afin d'attirer sa bénédiction sur nous:

Il y a fort longtemps, vivait en Bourgogne un évêque du nom de Sénèque de Tarse; ce Sénèque avait bien connu l'apôtre Nikolos dont il ramena les ossements à Semur.

Voici comme celui-ci raconta sa rencontre avec l'apôtre et sa conversion à l'Eglise aristotélicienne, preuve de l'immensité de l'amour de Dieu pour toutes ses créatures.

Tarse est une magnifique cité en bordure de mer, sur les côtes de l’Asie mineure ; la philosophie y régnait en maîtresse, mais elle nous enseignait surtout, même à nous pauvres orphelins déguenillés de la ville, l’incroyance au point que l’un des dirigeants de la cité pouvait affirmer, sans risque d’être contredit : « Quant à la tourbe des dieux qu'a accumulée une longue superstition, si nous les adorons, nous n'oublierons point qu'un tel culte n'a d'autre fondement que la coutume. Je ne suis pas assez sot pour croire à de telles fadaises»
Il faut dire que la douceur de vivre de la cité incitait à l’acédie et à la pratique de toutes les corruptions possibles et imaginables et que le confort matériel nous semblait être un Dieu suffisant propre à combler tous nos désirs.

C’est dans cette ville que parvint un matin l’apôtre Nikolos et que je le rencontrai, ou plutôt le bousculai dans une rue, sortant titubant d’une taverne où j’avais passé la nuit à boire et forniquer.
« Encore une de ces racailles bonnes à kaschériser à l’eau bénite, grommela l’apôtre ! »
Ce à quoi je répondis, je l’avoue avec grande honte aujourd’hui : « Casse-toi, pov’ con ! »
C’est alors que l’apôtre me saisit par le cou et jura, avant le soir, d’avoir entrepris ma rédemption et de m’amener dans les voies du Seigneur. J’eus beau appeler au secours, crier à pleins poumons : « Cécilia ! Carla ! A l’aide ! » Personne ne vint.
Nikolos m’entraîna à part, dans une des pièces du temple d’Apollon et, avec l’aide d’un médecin local, entrepris de me faire vomir jusqu’à la dernière goutte d’alcool contenue dans mon corps.
« Maintenant que tu es plus frais, me dit-il quelques heures plus tard et un sommeil réparateur, sache que Dieu m’a envoyé vers toi pour sauver ton âme ; tu as le choix, ou écouter ce que j’ai à te dire de sa part, ou je te remets entre les mains des vigiles mamméliens (la garde de Mam, la grande prétresse du culte d’Apollon à Tarse) »

Bien décidé à échapper à la garde de cette vieille sorcière, je me décidai à écouter d’une oreille distraite les propos de l’apôtre qui, il faut le dire, n’avaient guère de portée sur le jeune homme de 17 ans que j’étais. Rien de ce qu’il put dire ne me convainquit de l’existence de Dieu à tel point qu’à la fin, il s’emporta et me dit : « Et mes fesses, tu les as vues, mes fesses ? et pourtant, elles existent ! Allez, fiche le camp, tu n’es qu’un vaurien irrécupérable ; je me demande encore pourquoi Dieu s’intéresse à toi ! Il y a des jours où je ne le comprends vraiment pas !»

Hélas, si l’apôtre ne comprenait pas, Dieu lui, savait très bien ce qu’il faisait et il ne m’oublia pas de sitôt. En effet, moins d’une semaine après l’incident avec Nikolos, je fus interpellé par une patrouille de la garde mammélienne après avoir participé à l’incendie d’un magasin de chars de location parce que, avec mes compagnons, nous trouvions cela très drôle.
Etant orphelin, il n’y avait guère de chance que quelqu’un vint me tirer de là et je commençais à désespérer de la vie quand on m’annonça qu’un homme s’était porté garant pour moi. Cet homme, c’était Nikolos, agissant sous les ordres de Dieu.
« Maintenant, Fils, tu as le choix : où suivre résolument la voie du Seigneur et devenir mon disciple, ou la jolie potence que le tribunal te prépare, mais sache que c’est la dernière chance que Dieu te donne ; si tu crois mentir et retourner ensuite à tes anciennes erreurs pour t’en sortir, tu te trompes : Dieu est un justicier implacable. »

Ainsi, je suivis Nikolos dans une masure qu’il avait louée dans la ville, commençai à l’assister et à le suivre dans ces déplacements et à prendre conscience, avec la vie plus réglée qu’il me faisait mener et les enseignements qu’il dispensait aux foules, de la justesse de la vie qu’il me proposait. Peu à peu, mon cœur s’ouvrit à l’amour de Dieu et Nikolos devint un second père pour moi ; un matin, plein de foi en Dieu, je lui demandai le baptême.
C’est ainsi que je commençai, moi-même, à entrer au service de Dieu, le bienfaisant, le miséricordieux, celui qui, par l'effet de sa Grâce, m'avait sauvé la vie et offert une seconde naissance, cet tel est le sens, lecteur, de cette petite historiette que je te donne comme preuve de l'infinie bonté de Dieu envers toutes ses créatures.

Chers frères et soeurs, c'est en vous laissant ce texte à méditer que je vous souhaite une bonne semaine,

Amen.

Luwangel

Luwangel s'était décidé. Il se retirerait à l'église de Sémur une semaine durant. Il avait besoin de faire une pause, de se ressourcer avant de commencer son vrai voyage, plus qu'un simple voyage, le retour dans les terres de son enfance, le grand Duché de Bretagne. Après avoir rédiger une lettre à ses compagnons de voyage, il entra d'un pas décidé dans l'église. Bien qu'il n'y ait pas de curé, une petite chambre était destinée dans chaque église Aristotélicienne pour les personnes souhaitant se recueillir. Il se dirigea donc vers cette pièce. La décoration était sommaire dans cette petit chambre, un portrait de Christos était disposé au dessus d'un petit lit. Il jeta son sac de voyage sur le lit et s'en alla chercher des provisions pour une semaine sur le marché. La retraite à proprement dite commencerait le lendemain. Luwangel comptait bien profiter de tout ce temps à étudier les quelques ouvrages présent dans la pièce.

Jerem51

Jerem, pénétrant dans l'église pour les vêpres matinales, s'aperçut que quelqu'un dormait dans la petite pièce. L'homme ne lui parut pas avoir de mauvaises intentions, aussi, ne souhaitant pas réveiller le voyageur, il rédigea néanmoins un petit message à son intention:

"Qui que vous soyez, voyageur, soyez le bienvenu dans la paix du Très-Haut; si vous en éprouvez le besoin, sachez que je suis le diacre de cette ville,

cordialement,
Jerem51"

Il referma doucement la porte et recommanda au bedeau de ne point sonner les cloches exceptionnellement pour laisser le voyageur se reposer.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender était enfin arrivé à Sémur, sous une belle escorte et en bonne santé. Il avait voyagé avec quelques séminaristes et cela avait été plaisant. Avant toute chose, il se rendit sans tarder dans l'église, là ou il avait fait ses premiers pas auprès de Dieu, les balbutiement de son apprentissage théologique.

Il resta quelques instants émerveillé devant l'édifice qu'il jugeait toujours aussi somptueux, malgré les quelques temps sans le voir.

Il décida d'y entrer pour y trouver le frère Jerem51, l'actuel diacre de la ville, et ainsi préparer la série de baptême qui allait avoir lieu au cours de cette semaine.

Entrant discrètement, il s'agenouilla rapidement à l'entrée, levant les yeux vers le ciel puis travers l'allée centrale pour se rendre à la sacristie. Devant la porte il frappa délicatement et s'annonça :

Mon frère, c'est moi, Bender. Puis-je enter ? Je suis venu rattraper mon retard...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Jerem ouvrit la porte ...

Oh, bonjour Mon Frère, j'étais justement en train de lire votre courrier m'annonçant votre venue.
C'est un plaisir de vous voir !

Bender.b.rodriguez

Le père Bender fut heureux de voir Jerem51, il lui répondit par un grand sourire et déclara à ce dernier :

Mon cher frère quel plaisir de vous voir pour moi. Comme nous l'avions convenu, je suis venu célébrer les quelques baptêmes de retard que je devais officier. Ainsi, je voudrais que vous puissiez m'aider si cela vous convient.

Voudriez-vous cependant m'accorder une faveur ? J'aimerais sonner le cloche pour l'appel, ça fait un moment que je ne l'ai pas fait à Sémur et cela me contenterais...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Jerem répondit avec bon coeur:

Je vous en prie, mon Frère; faites, cela rappelera de bons souvenirs à tous nos paroissiens.

Shaka

Shaka avait reçu une lettre de son ami Bender lui annonçant son arrivée à Sémur afin de célébrer les baptêmes qui étaient prévus et il lui donnait rendez-vous à l'église de Sémur.

Ainsi Shaka termina les quelques occupations qu'il avait de prévues et il se rendît à l'église qui se trouvait à quelques pas de sa maison.

En entrant dans la Sainte bâtisse, il pu voir Jerem et Bender en discussion et hésita un instant à les déranger mais après tout, ce jour était un jour marqué par l'amitié. Il s'approcha alors des deux clercs et leur tînt ce discours:

Bonjour mes amis! Enfin.... mon père et mon frère dit-il en souriant.

J'espère que vous allez bien tous les deux!

Quant à toi Bender j'espère que ton voyage fût bon et que ton passage ici te sera le plus agréable possible. Tu sais et je peux t'assurer que tu seras toujours le bienvenue ici!
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Bender.b.rodriguez

Presque à l'image d'un enfant, Bender sautilla de joie, et, sans se faire prier plus, il se dirigea vers le clocher, humant l'atmosphère humide et moite qui se dégageait de l'escalier ui y montait. Pour lui, cette odeur et cette impression l'envahissait, comme s'il n'avait plus foulé le sol de cet endroit depuis maintes années alors qu'il n'en était rien...

Arrivé en haut du clocher, le père Bender se suspendit alors aux grandes cordes de lis qui actionnaient le mécanisme des cloches et cela eut pour effet de faire retentir l'appel à l'église...

Il redescendit illico dans la sacristie et proposa au frère Jerem de l'accompagner sur le parvis pour attendre les fidèles, les croyantes et autres futurs baptisés.

Ainsi, il traversa l'allée centrale vérifiant que les bancs étaient toujours alignés de façon à ce que rien ne vienne perturber la cérémonie, mais, il fallait bien le constater l'édifice était fort bien entretenu par Jerem.

Le vicaire diocésain se posta donc sur le parvis de l'église, en haut des marches, emmitouflé dans une écharpe de laine drue mais chaude, attendant patiemment les principaux intéressés : Shaka, Batistouta82, Flo61 et Brillantin...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Jerem salua Shaka qui venait d'arriver; il se réjouit d'une si grande affluence de personnalités dans son église en ce jour, même si, par ailleurs, d'autres problèmes le tracassaient, comme le détournement scandaleux du terme VIH par certains, irrespectueux envers les personnes qui en sont atteintes.
Ayant salué Shaka, il se dirigea en sa compagnie et celle de Bender vers la parvis de l'Eglise, prêt à attendre les fidèles et les futurs baptisés.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender devisait avec Jerem et semblait tout à fait d'accord avec lui sur l'utilisation abusive et choquante d'un sigle qui n'avait pas sa place parmi les royaumes. Il trouvait cela plus que crétin, pour lui c'était inadmissible...

Il salua ensuite l'arrivée de Shaka et écouta ses propos avec enthousiasme, en vérité, Bender aimerait avoir plus de temps pour se rendre dans toutes les cures du diocèse, mais, il fallait bien l'avouer, l'église de Bourgogne manquait cruellement de clercs en ce moment.

Le père Bender répondit :

Bonjour à toi mon ami, cela me fait plaisir de te revoir. Franchement, tu m'as manqué. J'espère que les autres en attente de baptême se rendront ici sans trop tarder sinon, il leur faudra voir avec Jerem si celui-ci est d'accord bien sûr !

Le vicaire attendit encore les quelques retardataires...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

Bati était en retard, il courait dans Sémur, descendu des remparts depuis peu, il était repassé chez lui pour enfiler une tenue plus adéquate.
Arrivé devant l'Eglise, il remarqua que Bender, Jerem et Shaka conversait aimablement.
S'approchant d'eux, il dit alors :

Bonsoir mon père, mon frère et ma soeur : Shaka. comment allez vous ? lança-t-il à la cantonnade espérant faire réagir Shaka
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

pnj

Par le sang de Christos, je ne sortirais de Sé mur que baptiser.

Brillantin avançais d'un pas décidé.

Rickles

Les cloches, tiens, elles sonnent, donc elles ne sont pas rouillées pensa Rickles.

Contrairement à il y a quelques mois, il n'arriva pas en courant, croyant à quelque attaque ou autre, il avait entendu que Bender venait d'arriver en ville, mais n'avait encore pu le rencontrer. Les cloches, ce devait être lui.

Arrivant devant l'église, un grand sourire éclaira son visage. Il était revenu. Oh, il savait bien que ce n'était que pour quelques jours, mais c'était toujours ça de pris.

Rickles s'approcha et étreignit Bender.
Mon frère, quelle joie de te revoir, et surtout pour de telles circonstances lui dit-il. Je pense que nous allons avoir une belle messe avec en plus toutes ces personnes à baptiser.

Sans attendre la réponse, il salua Jerem, ainsi que ses deux amis du conseil.
Bati, il ne fallait pas courir, tu vois, tu arrive presque en même temps que moi et en plus nous sommes les premiers.
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Bender.b.rodriguez

Bender était heureux de revoir ces quelques visages qu'il n'avait pas oublié. Il le fit savoir à grand coups de sourires et déclara :

mes amis, je suis heureux de vous revoir, allez entrons et débutons la cérémonie. Je crains hélas que Flo ne puisse se rendre à l'église en ce moment. Je m'arrangerais donc avec le père Jerem pour qu'il obtienne le baptême lorsqu'il sera plus disponible...

Ainsi, le père Bender entra dans l'église et attendit que tous prennent place. il savait que d'autres allaient venir mais il ne voulait pas attendre par peur de ne pas pouvoir tenir ses engagements.

Il déambula au travers de la nef centrale pour aller se poster près de l'autel ou il invita Jerem à le rejoindre. Là, il fit face aux fidèles et croyants réunis et débuta par ces quelques mots :

Bienvenue à vous mes chers enfants, Jerem et moi-même sommes heureux de vous accueillir dans la maison du Très haut. Aujourd'hui, en ce 23 février, nous allons célébrer les baptêmes de Shaka, Batistouta82 et Brillantin.

Je sais que cela peut vous paraitre curieux, mais j'ai eu de grosses réductions sur un stock d'eau bénite et sur de l'excellent vin vendu en futs...

Bender jeta un regard circulaire et ajouta :

Bien, levez-vous donc pour qu'ensemble, nous puissions confesser nos péchés ! Et, méfiez-vous j'ai l'oreille fine, si vous ne récitez pas, je l'entendrais et Jerem qui est avec moi pourra être témoin !

Le curé débuta ainsi la traditionnelle prière de confession...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ange42

Ange se rendit en cette église à défault de pas pouvoir s'y rendre à Dijon, puis elle se mit au fond de l'église et écouta le père Bender

pnj

Brillantin voulais bien faire... d'un œil inquiet, il contempla ses voisins...

faut réciter c'est ça?

Avant d'attendre la réponse, le jeune homme claironna

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen

Brillantin regardait à droit et à gauche pour voir si nul doigt accusateur ne se tenait vers lui. Il s'attendait à tout moment à faire une gaffe.

Batistouta82

Bati qui avait l'oreille alerte, compris tout de suite qu'il aurait l'honneur d'être le premier à répondre car tous les autres semblait déjà ronfler sur leurs bancs, regrettant l'absence de Flo61, il se leva et récita donc.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les saints,
et à vous aussi,
mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous,
mes amis,
de prier le créateur pour moi.
Que le très Haut
nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission
de tous nos péchés.

Amen

Revenant sur terre, il tenta de secouer les plus proches paroissiens pour les exorter à prier avec le père Bender.

Bon jusqu'à présent, je pensais que c'était une faute de frappe mais vu que là ça commence à devenir sérieux, Bender, le pseudo de Bati au complet c'est Batistouta82 et pas Batistuta82 ^^ si tu corriges pas tes posts, c'est pas grave, je comprendrais, mais prochainement stp ? :p

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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Shaka

Bender.b.Rodriguez a écrit:

Bonjour à toi mon ami, cela me fait plaisir de te revoir. Franchement, tu m'as manqué. J'espère que les autres en attente de baptême se rendront ici sans trop tarder sinon, il leur faudra voir avec Jerem si celui-ci est d'accord bien sûr !

Shaka sourit à ces propos. Bender aussi lui avait manqué. Il avait tellement fait pour Sémur que c'était un homme pour qui tous les Sémurois se devaient de lui être reconnaissant et de plus c'était un ami fidèle.

Bati arriva quelques minutes après et comme à l'accoutumée il eu une petite plaisanterie.

Batistouta82 a écrit:

Bonsoir mon père, mon frère et ma soeur : Shaka. comment allez vous ?

Ma sœur bah tient c'est nouveau ça! dit-il en plaisantant.

Puis il salua Rickles qui était venu assister au baptême.

Bender.b.Rodriguez a écrit:

mes amis, je suis heureux de vous revoir, allez entrons et débutons la cérémonie. Je crains hélas que Flo ne puisse se rendre à l'église en ce moment. Je m'arrangerais donc avec le père Jerem pour qu'il obtienne le baptême lorsqu'il sera plus disponible...

Shaka pris alors place au premier rang devant l'autel puis Bender commenca la cérémonie non sans un certain humour.

Bender.b.Rpdriguez a écrit:

Je sais que cela peut vous paraitre curieux, mais j'ai eu de grosses réductions sur un stock d'eau bénite et sur de l'excellent vin vendu en futs...

Cela eu le don de faire sourire Shaka. Cela ne l'étonnait pas, Bender avait toujours en sa possession quelque bon breuvage dont il n'hésitait pas à en faire profiter ses amis.

Ainsi Bender prononça la prière de confession que Shaka répéta à sa suite.

Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les saints,
et à vous aussi,
mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous,
mes amis,
de prier le créateur pour moi.
Que le Très Haut
nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission
de tous nos péchés.

Amen
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Bender.b.rodriguez

Le curé venait ainsi de terminer la récitation de la prière de confession, ayant pris soin de vérifier si chacun avait aussi récité. Il jeta un regard en direction de Jerem cherchant à savoir s'il avait perçu un quelconque fraudeur parmi l'assemblée.

Après quelques instants de silences, le clerc repris la parole et déclara :

Mon cher frère Jerem, voulez-vous nous faire réciter le crédo ?

Bender attendit qu'il débute pour entamer avec lui la récitation.
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Jerem qui avait vu, amusé, Bati courir pour venir à l'église et arriver Brillantin et Shaka les avait salué avec bonhomie avant de rejoindre le père Bender près de l'autel.
Quand le père Bender lui demanda de réciter le Credo, c'est avec plaisir que Jerem se tourna vers les fidèles présents:

Mes biens chers frères et soeurs, récitons en choeur le Credo, symbole de notre foi dans le Très-Haut et ses prophètes Aristote et Christos; qu'ils nous assistent de leur bienveillance en ce jour où de nouveaux membres vont rejoindre l'amitié aristotélicienne

et, bien qu'il aimât le latin, c'est en Français, afin qu'il soit audible de tous qu'il énonça le Credo:

Puis il se tourna vers Bender pour qu'il puisse continuer la cérémonie.

Rickles

Bien que l'on ne l'ait pas entendu, Rickles avait bien récité la prière de confession.

Continuant à suivre ce que disaient les officiants, il récita après Jerem :

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Puis il se tut, attendant en silence la suite, ce qui lui permit de se recueillir et de prier en silence.

Et même temps, il regardait les futurs baptisés, pensant au jour où lui même l'avait été.
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pnj

Ça il connaissait! Il l'as vu en pastorale, c'est le crédo à apprendre par cœur. Sans coup férir, Brillantin récita la chose sans faire d'erreur... Ou en tout cas l'espérait t'il:

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Batistouta82

Bati écouta attentivement Jerem et se mit également à réciter

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristotee, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep,Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendair Aristote à la droite du Très Haut.
Je crois en l'action Divine de la Sainte Eglise Aristocélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints,
en la rémission des péchés, en la vie éternelle.

AMEN

Se rasseyant, il eut un petit sourire, réalisant qu'il aurait du faire ce baptème depuis bien longtemps à présent
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender n'eut pas longtemps à attendre pour que le père Jerem entonne d'une fort belle voix le crédo aristotélicien. Droit comme un i, la tête haute et la poitrine gonflée d'air, le curé pris le pas de son frère et se mit à réciter avec lui, tentant d'atteindre un improbable unisson, bientôt repris pas l'assemblée :

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Le Vicaire diocésain profitait de n'être pas celui qui conduisait le crédo pour observer et écouter s'il parvenait à distinguer les différentes voix des baptisés. Depuis le temps qu'il récitait le crédo, les mots lui venaient tout naturellement...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Shaka

Shaka attendit que Jerem ait terminé le crédo puis il le récita à sa suite.

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.
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Eusaias

Eusaias s'était paré de ses habits du dimanche en ce jour spécial. Ces habits du dimanche étaient exactement les mêmes que ceux du lundi et du mardi, sans compter mercredi, jeudi, vendredi et samedi. Il était donc habillé comme tous les jours.

Ce jour était spécial, car son ami Bati, lui avait demandé d'être son parrain. Le Mauvais souriait béatement en pensant à cela. Il se souvint avoir accepté sans hésitation, le sémurois avait beaucoup donné, logique qu'il reçoive. Puis Bati était un homme honnête à qui on confirait bien des choses.

Approchant de l'église il tapotait son flanc nu de Vicotria. Le Légendaire avait bien eu du mal à la retirer, non pas qu'elle était coincée, mais c'était une partie de lui qu'il laissait à la maison. Il réaffirma sa coiffure en queue de cheval afin d'être présentable et franchit les portes de l'église.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender termina avec les autres la récitation du crédo et s'apprêtait à reprendre la parole lorsque Shaka se mit à réciter le crédo à son tour, il avait pourtant semblé au prêtre qu'il avait déjà récité celui-ci mais il ne pouvait en être sur car il avait parfois l'oreille sélective.

Il attendit donc que son ami ait terminé et déclara :

Je vous remercie père Jerem. Et je vous félicite tous pour ce beau moment, je suis ému.

Il continua par ces mots :

Bien, je vais maintenant lire un passage du livre des vertus car Eusaias ne sait pas lire à ce que Bastistouta m'a dit...

Le curé esquissa un sourire narquois en direction d'Eusaias et se saisit ensuite du livre des vertus qu'il avait récupéré dans la sacristie.

Livre des Vertus, livre II, La Vita de Christos , Chapitre V a écrit:

Une atmosphère emplie de tension montait dans la pièce alors juste éclairée par la douce lueur du feu de chaminée. Soniatelle, lovée dans sa peau de bête, nue co...

Heu..pardon...je crois qu'il y a une erreur...

Bender regarda attentivement le livre des vertus qui avait en réalité été trafiqué, la couverture recouvrait une oeuvre bien différente des saintes écritures de l'église Aristotélicienne. Soudain, rougissant tel un coquelicot, le curé se souvint de la fâcheuse tendance de son ancien organiste à planquer des lectures tendancieuse.

Il ajouta :

Veuillez m'excuser, je reviens tout de suite...

Bender se rendit d'un pas rapide jusque dans la sacristie, disparaissant ainsi de la nef centrale l'espace d'un instant et revint avec un autre volume du livre des vertus entre les mains. Il se réinstalla derrière l'autel et repris sa lecture :

Livre des Vertus, livre II, La Vita de Christos , Chapitre V a écrit:

« Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus forts de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisir. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours. »

Le Vicaire releva son regard et continua par un petit sermon qui disait ceci, en gros :

Mes enfants, avez-vous compris ce qu'était la religion aristotélicienne ? A quel engagement elle vous liait ?

Par ce biais vous devenez frères de la communauté des fidèles,vous vous engagez à ne pas péché et à aimer votre prochain.

Aujourd'hui votre âme sera le reflet de votre foi, pesez vos pensées, vos actes et vos paroles car c'est cela que Dieu jugera à l'heure de votre dernier soupir.

Ainsi vous prenez le chemin du croyant et de la purification de l'âme, libèrez-vous du monde matériel et de ses contraintes.

Entrez avec nous dans le monde de la réflexion et sur les routes du paradis ! ^^

Car Dieu, dans sa grande miséricorde et dans son amour pour chacune de ses créatures saura vous accueillir à ses côtés.

Le père Bender attendit que chacun des futurs baptisés lui réponde...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

pnj

Après avoir rit de la méprise de livre (le plus discrètement possible), Brillantin écouta la suite. Avant de palir lorsque l'abbé Bender demanda

Citation:

Mes enfants, avez-vous compris ce qu'était la religion aristotélicienne ? A quel engagement elle vous liait ?

C'était une question. Et maintenant le silence. Terrible silence! Le père attendais quelque chose... Il regardais les futurs baptiser. Il fallait faire quelque chose. Ou dire quelque chose... La maintenant tout de suite... Brillantin regardais ses voisins, que fallait t'il répondre?

Au hasard:

Oui! Je sait ce qu'est la religion aristotélicienne. Je veut m'engager auprès de mes frères, leur donner mon amitié comme eux me donnent la leur. Je veut être baptisé selon les rites aristotéliciens

Rickles

Rickles, perdu dans ses prières, entendit arriver Eusaias. Il devait être très occupé pensa-t-il.

Puis Bender prit la parole pour la lecture du livre des Vertus.

Dés les premiers mots, il comprit qu'il devait y avoir erreur sur le volume, ou le tome ou tout simplement sur l'ouvrage.

Alors que Bender s'apercevait de sa méprise, Rickles eut beaucoup de mal à réprimer le fou rire qui montait en lui. Il y parvint toutefois en se mordant violemment les lèvres.

Écoutant les paroles du nouveau livre que Bender était aller chercher, il trouva que le passage était fort bien choisi ...

Une fois le prêche terminé, il examina avec attention les candidats au baptême. Ils allaient devoir réfléchir et puiser dans leur mémoire pour répondre à la question. Eh oui, tout ça n'est pas si facile !
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Batistouta82

Bati écoutait Bender sans réfléchir, perdu dans sa ferveur, il commenca à réciter le livre qu'il connaissait déjà en même temps que Bender arretait sa lecture.

Une atmosphère emplie de tension montait dans la pièce alors juste éclairée par la douce lueur du feu de cheminée. Soniatelle, lovée dans sa peau de bête, nue comme une fleur, modelée comme une déesse, elle me tendait les bras, semblant m'acceuillir en son sein tandis que je sentais mon transport s'enflammer et mon esprit s'enfuir vers les prémices d'une belle soirée d'hiv...

Bati s'arreta, se rendant compte que quelques personnes l'avait entendu, il connaissait ce livre bien avant d'avoir fait sa pastorale et il était toujours à son chevet, bien qu'hors de portée de ses filles. Il devint alors rouge de confusion et décida que dorénavant, il ne réciterait plus les livres que Bender lisait.
Etant arrivée le moment de la question posée par Bender, il répondit après Brillantin.

Oui, je sais ce que représente la religion Aristotélicienne et je m'engage à en suivre son chemin auprès de mes frères, amis et intimes.
Je m'engage à leur donner mon amour en échange de leur amitié.
Et je souhaite me faire baptiser en repectant les règles transmises par Aristote et Christos ainsi qu'à ignorer le Créature Sans Nom.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Jerem51

Au moment même où Bati commençait à réciter le livre que Bender avait lu par erreur, le père Jerem, intrigué, s'était emparé dudit volume est ses yeux parcouraient en même temps les lignes que Bati récitait ...
Il se dit que s'il tombait sur l'auteur de cette farce, il allait en prendre pour son matricule et qu'il serait contraint à réciter des textes autrement plus sérieux après s'être confessé.
Il laissa son esprit vagabonder sur les pages et se souvint d'un autre livre ... un livre trouvé au fond de la bibliothèque de la Congrégation de St-Thomas et qui, lui aussi, contenait des phrases que l'on eût pas penser trouver en de tels lieux ... de mémoire, cela devait donner quelque chose comme:
"Je suis dans la douleur à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu faisais tout mon plaisir; Ton amour pour moi était admirable, Au-dessus de l'amour des femmes".
L'auteur n'avait jamais été retrouvé.
Voyant qu'on commençait à le regarder bizarrement, il ferma prestement le Livre de Bender et se concentra sur les propos de Bati

Shaka

La religion aristotélicienne nous montre que la poursuite de la vertu en résistant à la tentation et en ne profitant pas à outrance des plaisirs que peut nous offrir la vie est le chemin vers la vérité Divine.

Par nos actes, nos paroles et nos pensez, nous nous engageons donc à poursuivre cette ligne de conduite qu'est la vertu afin de ne pas se détourner du chemin du Très-Haut.
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Bender.b.rodriguez

Après avoir entendu les trois croyants pastoralisés candidat au sacrement du baptême, il s'avança vers eux et leur proposa :

Mes chers enfants, je vais vous demander de me rejoindre et de me suivre jusqu'au baptistère.

Il se tourna vers Jerem et ajouta :

Le père Jerem et moi-même allons procéder à votre aspersion...

Le prêtre fit alors un clin d'oeil à son frère et s'avança vers l'allée centrale, traversa le chœur de l'église et tourna pour se rendre dans le transept gauche ou trônait le baptistère.

Là, il se posta devant le baptistère, fit signe à Jerem de venir à ses côtés et demanda :

Mes chers enfants, mettez-vous en rond autour du baptistère et tenez-vous la main.

Puis, faisant signe à Eusaias, il ajouta :

Toi aussi mon cher Eusaias, en tant que parrain, viens-donc te joindre à nous !

Puis, d'un ton un peu ferme, le père Bender déclara aux trois futurs baptisés :

Maintenant mes enfants, récitez après-moi le serment d'allégeance à la Sainte Eglise, une et indivisible.

Le père Bender attendit que chacun ait récité à son tour le serment d'allégeance...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Shaka

Shaka s'avança vers le baptistère et pris la main de Batistouta qui se trouvait à sa droite.

Puis, il récita le serment d'allégeance:

Je reconnait en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon seul guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle aini
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
_________________

Jerem51

Le père Jerem fit un petit signe d'encouragement à la personne qui se trouvait à la droite de Shaka pour qu'elle prenne le relais en toute confiance.

Batistouta82

Bati serra la main de Shaka et tout en attrapant celle de Brillantin, récita

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seulre représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela dse ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

Il manquait alors Brillantin
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Eusaias

Eusaias s'exécuta à la demande de Bender. Tant de souvenirs repeuplaient sa mémoire. Le Père Andrus de Nivellus lui avait donné le baptême et lui avait offert de le parrainer. Il rendrait visite bientôt à cet homme de grande bonté.

Il récita à mi-voix :

Je reconnait en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon seul guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle aini
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
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Bender.b.rodriguez

Le curé avait les yeux braqués sur Brillantin et cherchait à savoir si ce dernier avait mis au point une technique pour pioncer les yeux ouverts, mimant à la perfection celui qui prie...

Il se fendit d'un petit :

Hem...mon fils...c'est pas qu'on s'ennuie maiiiis...fait pas chaud là quand même !
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Mon Dieu, mais je crois bien qu'il dort !!!!

pnj

Hein, quoi, que, ou, mais dans quel état j'erre!? Étagère?

Brillantin ouvrit ses yeux en grands constatant avec horreur son assoupissement.

Non! je dormais je reposais mes yeux.... heu... Heu... qu'est ce que je doit faire?

Éperdu, le jeune homme observait autours de lui, et chercha de l'aide. Finnellement il se souvînt du plan de la cérémonie lut plus tôt et prononça la cérémonie, qu'il récita d'une traite et sans reprendre son souffle comme pour se faire pardonner.

JereconnaisenDieulemoteurdumonde,
lapenséesuprêmeetlacauseefficienteetfinaledumonde.
Jereconnaisl'EgliseAristotéliciennecommemonguidedanslaconnaissance
deDieu,etjejuredeluiresterfidèleainsi
qu'àson utorité,seulereprésentantesurterredel'Etredivin.
J'acceptetoutcelademaproprevolontépourlesalut
demonâmeenvuedemarésurrectionprèsdeDieu
danslacontemplationéternelledeSabeauté.
Jedésirequemonnomapparaissecommebaptisé
etserviteurdeDieutoutpuissant.

pnj

Ha et d'une petite voix il ajoutât bien tardivement.

Amen?

Bender.b.rodriguez

Le vicaire fit un vieux regard à Brillantin et déclara sans détour :

Ha ben c'est pas dommage mon enfant...nous commencions à nous demander s'il fallait continuer sans faire de bruit pour ne pas vous réveiller...

Puis, regardant chacun droit dans les yeux, le père Bender s'approcha du baptistère et trempa ses mains dans l'eau bénite.

Il s'approcha alors de Shaka, les mains dégoulinant et, sans vergogne les apposa sur la tête de celui-ci avec un sourire d'homme satisfait, cela se voyait qu'il prenait gout à ce petit symbole. Il dit alors la traditionnelle phrase de circonstance :

Shaka, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis, le prêtre recommença son manège, alla mettre à nouveau ses mains dans l'eau bénite et se dirigea avec un vieux regard pervers auprès de Batistouta. Il déposa ses mains pleine d'eau bénite sur sa tête et déclara :

Batistouta, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Retirant ses mains de celui-ci, il se retourna à nouveau pour aller au baptistère une dernière fois, là, encore une fois, il mit les mains dans l'eau, se tourna à nouveau et s'approcha l'air content de Brillantin. Il apposa ses deux mains sur la tête du dormeur et déclara :

Brillantin, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Le père Bender retira ses mains des cheveux touffus de Brillantin et les regarda l'air désespéré, comme à chaque fois, il ne savait pas ou les essuyer et oubliait toujours de garder une serviette par de vers lui...

Il choisit donc de les essuyer discrètement et d'une manière fort distinguée sur sa soutane. Puis, il jeta un regard à Jerem et lui demanda :

Père Jerem, voulez-vous donner un cierge à chacun des baptisés ? Pendant ce temps, je vais leur rappeler le symbole qu'il représente...

Le prêtre attendit ainsi que Jerem tende un cierge à chacun et déclara :

Prenez chacun un cierge mes enfants,ils sont le symbole de votre foi et de la lumière Divine qui vous guide à présent.

Ainsi, mes petits, vous êtes maintenant des fidèles de l'église et comme ces flammes, puissiez-vous éclairer la route de ceux qui souffrent, de vos proches et de tous ceux que vous croiserez.

A présent, le Tout Puissant vous reconnait comme ses enfants, aimez-le comme un père en marchant sur le droit chemin de la vertu !

Le vicaire attendit ainsi que Jerem eut terminé la distribution pour terminer la cérémonie...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Eusaias

L'oeil perçant du Mauvais distingua l'élegance de Bender. Un sourire amusé naquit sur son visage. Le vicaire représentait trois choses pour le mauvais, un homme de talent, un ami et une grande perte pour Sémur.

Ses yeux d'oiseau de proie se posèrent sur son futur filleul, Bati deviendrait un homme charismatique, Eusaias le jura.
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Jerem51

Jerem donna à chacun des nouveaux baptisés un cierge blanc .... qu'il entreprit d'allumer ....

AH !!!!! Où ai-je encore mis le machin pour allumer ces fichues chandelles ?

Il retourna, mais en vain, toutes ses poches de soutane, n'y trouvant que de la corde, de la ficelle, une paire de ciseaux ...

Quelqu'un a besoin d'un coiffeur ?

et un papier qu'il déplia et lut rapidement:

Ah oui !!!! Jehan Nohain .... 36 chandelles ....le livre sur l'art d'allumer les chandelles, sur l'autel !

Il courut chercher l'allumoir et entrepris de faire briller la lumière des mèches des chandelles en prenant soin de ne pas bruler au passage celles des cheveux des baptisés.

Voila, voila, on peut conclure à présent.

pnj

Je vous laisse deviner de qui il s'agit héhé. J'avais la flemme de mettre à PNJ qui s'apelle comme moi. Alors autant utiliser le seul surnom que tout le monde me donne et reconnaît

Elle arriva en retard à ce baptême pour changer. De toute manière, cela lui arrivait souvent d'arriver en retard à une quelconque cérémonie qui ne la touchait pas de très prêt. Pourtant cette fois ci, c'était son coéquipier qui se baptisait alors elle n'aurait pas dû être en retard.

Arrêtée devant les marches qui menaient à l'intérieur, elle reprit sa respiration. Elle était encore bien faible et elle ne pouvait réellement pas se déplacer sans sa canne.

Tranquillement, elle grimpa les marches et au niveau de la morte, fit un signe de croix et entra dans l'église. Elle priait bien fort pour que son retard ne se fasse pas trop remarqué..
par contre, elle était ennuyée, ils venaient de reciter quelque chose elle en était sure, mais devait-elle elle aussi le réciter ? Petite problème technique à ce niveau là. Mince comment faire..

-Euh... Bonjour excusez moi pour mon retard j'ai été retenue par... Petite fille qui pleurait...

Luwangel

Cela faisait quelques jours déjà qu'il séjournait à l'église de Sémur. Il passait ses journées à se recueillir. Il étudiait aussi les livres présents dans la petite bibliothèque de l'église. Il avait découvert avec joie la vie d'Aristote et d'autres récits passionnants. Cette semaine de repos physique l'avait préparé à affronter un voyage qui le mènera, il l'espère jusqu'en Bretagne.
Ce jour ci, le jour qu'il avait fixé avec ses compagnons de voyage pour le reprendre. L'église était bondée aujourd'hui et en demandant à des fidèles présents il appris que ce jour ci était également celui du baptême de son ami Brillantin. Il décida d'assister à la cérémonie avant de sortir retrouver son compagnon de voyage.

Shaka

Shaka, tout dégoulinant d'eau bénite, pris le cierge que lui tendit Jerem mais celui-ci, une fois les cierges distribués, semblait chercher quelque chose... le machin pour allumer ces fichues chandelles...

Puis, il proposa ses talents de coiffeur ce qui décrocha un petit rire à Shaka.

Jerem courut vers l'autel puis revînt allumer les cierges.

A ce moment là, on entendît cette bonne vieille porte de l'église grincer et quelqu'un entra. Shaka se retourna et vit que c'était Nad, sa marraine pour la baptême qui arrivait enfin, comme dit le proverbe, mieux vaut tard que jamais.

Shaka lui sourit et fît un signe de tête l'invitant à les rejoindre pour la fin de la cérémonie.
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pnj

Nad sourit elle aussi à Shaka. Il avait l'air de lui intimer de s'approcher. Alors doucement, toujours avec sa canne, elle s'avança plus près de l'autel où se trouvaient les trois nouveaux baptisés.

Elle s'adressa à Bender, alors que ses jambes commençaient à souffrir quelques peu.

-Je peux m'asseoir Bender ? Mes jambes ne vont pas me soutenir bien longtemps..

Elle regarda encore une fois Shaka en s'excusant du regard de sa pauvre impuissance face à la situation.. C'est que de devenir mère c'est pompant hein.

Bender.b.rodriguez

Bender avait apprécié la touche Jerem lors de la transmission de la lumière Divine, et rien n'aurait pu l'empêcher de songer au Très Haut s'il n'y avait pas eu un grincement depuis la grande porte.

Quelle ne fut pas la surprise du prêtre lorsqu'il vit entrer Nadkiroul toute voutée appuyée sur une canne. Celle-ci osa même lui demander une chaise en l'appelant Bender !

Bender...non mais qu'est-ce que c'est que ce genre...père Bender ! Sans doute Nad avait-elle oublié en raison de sa sénilité avancée, si bien que Bender ne lui en tint pas compte, il se promis même de lui faire une lettre de recommandation pour un hospice de vieux...

Du coup, le vicaire acquiesça et lui apporta une chaise qu'il s'en alla récupérer dans la sacristie, enfin, un prie-dieu plutôt, une chaise eut été du plus mauvais style et aurait juré avec le mobilier de la nef centrale.

Souriant aux nouveaux baptisés, il regarda Jerem et déclara :

Je vous remercie père Jerem.

Puis, regardant les trois nouveaux baptisés, il ajouta :

Mes chers enfants, vous voilà maintenant de nouveaux fidèles, vous appartenez désormais à la grande communauté aristotélicienne.

Soudain, le clerc se mit à fouiller dans un poche intérieure de sa soutane, il fit un drôle d'air comme s'il avait perdu quelque chose. Sa main semblait s'activer en une fouille minutieuse mais extrêmement rapide de la dicte poche, son visage s'animant d'expressions toutes plus drolatiques les unes que les autres.

Puis, une sorte de lueur illumina ce doux visage, comme si le père Bender venait de trouver ce qu'il recherchait et il sortit de sa poche de petites médailles qu'il tendit à chacun.

En tendant celle de Shaka, il glissa à son ami :

Tiens mon ami, voici la médaille des fidèles, profites-en bien et montre à tous ton appartenance à notre sainte église en la portant. Tu peux même t'en servir pour ta signature, c'est du plus bel effet ! Je suis si fier mon ami, et aussi je sais qu'une autre cérémonie viendra bientôt, alors profites, et viens donc faire un tour à Dijon à l'occas' !

Code:

[img]http://images2.imagehotel.info/he6rgq6uma.png[/img]

Se déplaçant d'un pas, il fit face à Batistouta et lui remis une médaille aussi, en disant :

Je suis fier de toi mon ami, j'espère qu'elle te portera bonheur et que tes déboires se règleront et feront de toi le plus heureux des hommes. Tu pourras toujours compter sur moi, mon ami.

Code:

[img]http://images2.imagehotel.info/he6rgq6uma.png[/img]

Enfin, il s'avança vers Brillantin et lui tendit à son tour la médaille en lui disant :

Tenez mon cher, prenez cette médaille, qu'elle vous rappelle ce en quoi vous vous êtes engagés et que, lorsque la lumière faiblit dans votre coeur, un seul regard vers cette médaille puisse vous guider à nouveau vers la lumière. Ne vous perdez pas mon fils, sachez reconnaitre ceux qui vous attirent vers l'erreur de ceux qui sont vos amis, vous pourrez toujours compter sur moi.

Code:

[img]http://images2.imagehotel.info/he6rgq6uma.png[/img]

Le vicaire invita tout le monde à le suivre et se dirigea vers l'autel. Il en fit le tour, invitant le père Jerem à en faire autant. Là, il déclara :

Mes chers enfants, maintenant, partageons ensemble le pain et le vin, symbole de notre fraternité et de notre amitié. Communions ensemble en tant que frères...et soeurs de la communauté aristotélicienne !

Le curé regarda alors Jerem et lui proposa :

Bien, puis-je vous laisser distribuer le pain pendant que je me charge du jaja ?

Ni une ni deux, le père Bender attrapa la bouteille de Chambertin 1449, un cru d'excellence, millésimé, vieilli en fut de chêne, au goût fruité et au bouquet parfumé de senteurs à la fois épicées et sucrées, bref, un grand vin, qu'il avait spécialement gardé pour Shaka et Batistouta.

Il servi le vin dans le calice et y déposa quelques goutes d'eau bénite en disant amen, puis attendit les fidèles pour leur tendre le calice une fois que le père Jerem leur avait donné un morceau de pain...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

pnj

Brillantin observait la médaille qu'il trouvais fort jolie. Il médita un instant sur les paroles de l'abbé.

Ne rien faire, c'est valable comme choix

Rêvassant un moment, il faillit se faire distancer par la petite troupe qui se dirigeais vers l'autel. Il trottina dés lors à la suite du groupe, saluant d'un geste un vieille dame qu'il ne connaissais pas, mais dont ma tête était familière. Peut être la mère de quelqu'un qu'il avais croisé.

D'après ce qu'il avais compris, il fallait maintenant manger du pain et boir du vin... ça lui semblait convenable.

Shaka

Shaka pris la médaille que lui tendait Bender en affichant un grand sourire. Bender accompagna cela d'une petite phrase dans un art qu'il maitrisait bien, dire beaucoup en peu de mots.

Bender.b.rodriguez a écrit:

Tiens mon ami, voici la médaille des fidèles, profites-en bien et montre à tous ton appartenance à notre sainte église en la portant. Tu peux même t'en servir pour ta signature, c'est du plus bel effet ! Je suis si fier mon ami, et aussi je sais qu'une autre cérémonie viendra bientôt, alors profites, et viens donc faire un tour à Dijon à l'occas' !

Je n'hésiterai pas à l'arborer ne t'en fait pas!

Oui une prochaine cérémonie va arriver mais il faudra que je m'entretienne avec Monseigneur M4dboris afin d'en discuter.

Mais ne t'en fait pas, je passerai bientôt à Dijon, j'ai la bougeotte en ce moment.

Puis, une fois la remise de médailles terminée, Shaka, aux cotés de ses compagnons de baptême, suivit Bender jusqu'à l'autel afin de communier.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender avait terminé ces cérémonies, il ne manquerait plus que Ccsdb et Flo61 lorsqu'ils seraient prêt.

Il s'approcha ensuite de Shaka, Batistouta et Brillantin, les serra un par un dans ses bras et les félicita encore pour ce nouveau statut ; celui de fidèle.

Après cela, il s'approcha du père Jerem et lui serra chaleureusement la main et lui dit amicalement :

Merci à vous mon ami, je suis heureux d'avoir pu être épaulé par vos soins dans cette cérémonie.

Il accompagna ensuite tout ce beau petit monde sur le parvis de l'église et en profita pour leur dire quelques mots :

Mes amis, je vais devoir à nouveau quitter Sémur pour me rendre à Autun, mais je repasserais dans un bonne semaine je pense. Que Dieu veille sur vous mes chers amis.

Le vicaire diocésain laissa ainsi Shaka et Batistouta puis revint dans l'église avec Jerem afin de l'aider à tout remettre en ordre. Il avait encore un peu de travail avant de prendre la route...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Eusaias

Eusaias alla étreindre son filleul et salua les autres. Se dirigeant vers le pretre.

"Bender mon père et ami, vous avez encore offert à l'hérétique Sémur une belle leçon aristolécienne. Merci pour cette belle office."

Le Mauvais secoua la tête en regardant les portes de l'église. Il fallait qu'une chose reveille la foi des Sémurois, il se jura alors de trouver solution.
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Jerem51

Jerem serra vigoureusement la main de tous les participants qui étaient réunis sur le parvis avant de se disperser.
Il proposa à Bender de venir prendre une petite collation avant son départ et les deux hommes disparurent dans le fond de l'église pour rejoindre le presbytère par une porte latérale.

Batistouta82

Bati était baptisé, le père Bender avait parlé et Jerem avait donné le cierge.

le Père Bender a écrit:

Je suis fier de toi mon ami, j'espère qu'elle te portera bonheur et que tes déboires se règleront et feront de toi le plus heureux des hommes. Tu pourras toujours compter sur moi, mon ami.

En état de choc, il ne put parler pendant longtemps mais participa aux festivités. Mangeant le pain et buvant du vin de très grande qualité, il se dit que décidement Bender avait fort bon goût.

Lorsque Eusaias l'étreins, il ne put rien faire d'autre que d'attendre, il tenait sa médaille dans la main ...

Se faisant raccompagner gentillement à la porte, il revint à la vie lorsque les deux hommes disparaissaient à sa vue.
Il entra alors et se guidant aux bruits de verre entrechoqués, se dirigea alors vers les deux compères, il les entreignit l'un après l'autre.

Merci de m'avoir baptisé, j'espère que tu reviendras vite Bender. Quand à vous messire Jerem, j'aurais apprécié vous dire à Dimanche ou Mercredi mais je dois partir ce soir ... ce sera donc une prochaine fois que j'écouterais votre messe à mon plus grand regret.

Bati partit alors annoncer la bonne nouvelle à Tornade qui n'était pas venue pendant la cérémonie.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Rickles

Rickles avait suivi ces baptêmes avec joie. Les cérémonies se faisaient rares par ici. Les participants aussi d'ailleurs.

Les baptêmes étant finis, il se leva et alla féliciter les nouveaux accueillis.

Chacun repartait vers son chemin et l'église allait de nouveau être vide.

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Zao_jun

Zao caché près des gargouilles avait suivi toute la cérémonie, voyant ce spectacle, il avait décidé à son tour d'être baptisé.

Je vais contacté Jerem,
je veux être baptisé à mon tour.

Zao se faufila et sans être vu, il quitta l'église..

pnj

Un frère Franciscain entra dans l'église et afficha l'avis suivant:

Citation:

Ce dimanche Père Jean dira la messe, venez nombreuses et nombreux ici en halle y assister

Ensuite, il fit le tour de l'église pour s'assurer que tout serait près pour ce soir

Jerem51

Le père Jerem qui avait cordialement prété l'église à Jean-le-Petit vint saluer celui-ci puis s'installa de manière à pouvoir suivre la messe sans le gêner. Il espérait que les fidèles allaient faire l'effort de venir y assister.

Zao_jun

Comme à son habitude, Zao entra discrétement dans l'église, il hésita avant de s'asseoir tant les places vides étaient nombreuses.

Il choisit de s'installer juste derrière le père Jerem.

Mon père, ravi de vous revoir !!

pnj

Messe du 15 mars 1457

Jean se suspendit à la corde pour sonner l’appel à la prière, déjà les paroissiens arrivaient et entraient d’un pas mesuré. Il reconnu dans l’assistance quelques visages et d’autres encore inconnus.

Il fit quelques génuflexions devant l’autel puis se dirigea d’un pas décidé vers la chaire.

-Mes biens chers frères et sœurs en Aristote !

Me voici pour la première fois devant vous dans cette belle église de Sémur, j’ai fait un long chemin pour venir jusqu’à vous émaillé d’aventures point toutes très agréables. Mais nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour les entendre, nos tavernes sont un lieu plus approprié pour cela.

Aujourd’hui je voudrais vous lire un passage de l’Apocalypse de Saint Paul selon feu frère Pouyss :

Citation:

" Je vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable zéphyr prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin. La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au cœur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans œuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leurs marchandises aux clients venant faire leur marché. Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe."

Ce passage mes sœurs et mes frères illustre à s’y méprendre la vie qui règne ici à Sémur, loin de moi l’idée de faire de la politique, je ne suis point ici pour vous dicter pour quel candidat il faut voter ou quelle liste choisir au Duché. Non mon propos est avant tout de vous parler de la tolérance et du respect de l’autre.

Je suis venu en Halle et ai assisté à des débats plus que houleux. Cette façon de faire ne peut être que sous l’influence de la « Créature sans nom » qui nous fait commettre les pires erreurs et nous fait porter des propos que nous regrettons hélas après les avoir proférés.

Mes sœurs et mes frères nous vivons dans une belle ville, il ne tient qu’à vous de l’animer et d’y rendre la vie encore plus belle et agréable qu’elle ne l’est déjà.

Participons chacun à notre façon à la chose politique, à la vie de la cité si vous préférez, mais ne cantonnez pas cela aux seules élections. Il faut que notre ville vive tous les jours.

Oui je sais ce message est un peu véhément mais il y va de notre bien être à tous

Maintenant reprenons tout ensemble, comme une vrai communauté le credo :

Citation:

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Sémur et de ses environs,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Jean descendit de la chaire et alla se mettre près de la porte pour saluer les paroissiens de Sémur et des autres villes et villages qui étaient venu ce soir.

Eusaias

Eusaias qui une fois de plus s'était levé très tot dans la fin de la matinée, dû se hater pour trouver place à l'église. C'est donc avec un profil bas et se faufilant de banc en banc qu'il veint se loger aux premières loges.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Sémur et de ses environs,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Un peu plus il aurait raté le credo.
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Jerem51

Jerem fut surpris des textes cités par Jean-le-Petit !
L'Apocalypse selon St-Jean, Jerem n'en connaissait aucune trace dans le Dogme Officiel de l'Eglise; de même le texte du Credo n'est pas celui qui est en usage officiel.
Comment Jean-le-Petit a-t-il pu penser que cela échapperait à un scripteur du St-Office à Rome ?

Mais, d'où sortent vos textes saints, mon frère ?

Eusaias

Eusaias tiqua aux mots de jerem51. Il avait repété betement le " credo " du père Jean, sans vraiment preter attention. Sa tête était plutôt pleine de calculs à faire vomir un Cac.

Il fronça le nez et porta son attention sur le père.
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pnj

Mon frère ce texte me vient du séminaire que j'ai fait au Couvent Franciscain de Bruz, il est l'oeuvre de feu frère Pouyss.

Quand au crédo, il y en a différentes versions, on ne peut dire qu'il doit y en avoir un texte exacte. Il se doit de reprendre les éléments du dogme Aristotélicien. Ce texte m'a été donné par Monseigneur Scarpia du temps où j'étais Diacre à Sion, avant d'être ordonné prêtre.

Jerem51

Passe pour le Credo, mais cet Apocalypse selon St-Jean m'interroge.

pnj

Mon frère permettez-moi de vous faire remarquer que j'ai cité Saint-Paul et d'autre part frère Pouyss est aujourd'hui Bienheureux. Je vous enjoins à aller vérifier cela à Rome.

Jerem51

Euh oui, St-Paul, exact ... mais j'ai beau retourner les livres du dogme dans tous les sens, je ne vois aucun Apocalypse quelconque ni de St-Paul, ni d'un autre.
Voyez vous-même:

http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=4585#4585

Peut-être est-ce un texte qui n'a jamais été présenté au Saint-Office, donc qui n'a jamais reçu de "labellisation" officielle.
Pouyss a beaucoup écrit et traduit; je ne suis pas sûr que tous ses travaux aient été transmis à l'Eglise.
Je vais demander à mes confrères du St-Office si quelqu'un en a déjà entendu parler de ce texte.

pnj

Je me permets d'être très surpris et déçu par vos procédés qui consistent à semer le doute dans l'esprit de nos paroissiens.

Si vous aviez des remarques à formuler, elles n'auraient en aucun cas du avoir lieu dans cette église à la suite de l'office. Je comprends mieux le manque d'intérêt pour la chose religieuse ici à Sémur.

Zao_jun

Zao avait croisé bras et jambes et écoutait avec attention les hommes de Dieux......

Wahou, ça bouche à l'église, je devrais venir plus souvent.

Jerem51

Jean_le_petit a écrit:

En tant que membre du Saint-Office, je suis chargé, tout de même, de vérifier l'orthodoxie de ce qui est transmis par les clercs de l'Eglise; il ne me semble pas incongru de demander, y compris en public, la provenance de textes qui ne figurent pas dans le dogme officiel afin que nos fidèles ne soient pas amenés dans l'erreur en croyant qu'il existe un Apocalypse officiel selon St-Paul.
De fait, au Saint-Office, une source me signale que ce texte serait averroïste et pas aristotélicien et comme Pouyss a travaillé sur les textes averroïstes aussi, ce ne serait pas du tout impossible.
Je ne mets pas en doute votre bonne foi, je cherche juste à savoir comment vous avez pu être involontairement induit en erreur.

Jerem51

C'est avec une grande joie que le Père Jerem entrait dans son église pour la préparer, car il était fier de baptiser Zao-Jun, l'un des membres du Conseil municipal de Semur.
Il profita du retour du printemps et des premières floraisons pour disposer sur le sol, des brassées de jeunes fleurs, alla revêtir ses ornements sacerdotaux et mit en place, près de l'autel, ses livres de messe et les objets usuels au culte d'Aristote et de Christos.

Puis, il se dirigea vers l'entrée pour faire sonner les cloches à toutes volées, afin d'annoncer à tous cet heureux événement.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender, de retour à Sémur entendit les cloches sonner, il aimait le son bien particulier du clocher de l'église de Sémur pour avoir tant fait retentir l'appel à l'office.

Ainsi, il se rendit rapidement voir son ami, le père Jerem, traversant la place du village à toute allure.

Arrivé au devant de l'édifice, il jeta un regard jusqu'en haut de l'église et alla saluer le responsable de la cure.

Il avait eu vent de l'affaire qui avait troublé la paroisse de Sémur et pour lui, cela était un bon signe, les fidèles et les croyants sémurois s'inquiétaient de savoir qui leur donnait guide et conseil spirituels. Nul doute que si la religion n'avait pas été importante, personne ne s'en serait soucié.

Bender avait lui aussi eu beaucoup de mal à gérer avec ces paroissiens qui mettaient souvent de la mauvaise volonté pour se lever le matin et pour venir écouter les sermons et les prêches du guide religieux, mais il savait qu'au fond, les sémurois étaient des aristotéliciens convaincus dans l'ensemble.

Le prêtre vint donc saluer Jerem et lui déclara :

Bonjour mon ami, je suis de retour pour quelques jours à Sémur. Comment vas-tu ?
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Maximus68

Maximus venait d'assiter au sacrement du baptême de Zao et s'empressa d'aller féliciter celui-ci à la sortie de l'église.

Félicitation Zao pour le sacrement du baptême que vous venez de recevoir!
Je suis moi même en train d'accomplir ma pastorale avec l'aide du frère Jerem. J'ai hâte d'entrer dans la communauté aristotélicienne!
Je devrais très prochainement être baptisé, j'espère vous voir à l'église pour cet événement sacré.
A très vite alors!

Maximus le salua et s'empressa de retourner à sa pastorale pour étudier.

Jerem51

C'est avec une divine surprise et une grande joie que le père Jerem vit soudain apparaitre Bender.

Bonjour mon Frère ! C'est un grand plaisir de vous retrouver ici;
je comprends que le Père Jean puisse être agassé par ces tracasseries, mais il en sortira un grand bien pour lui, si, comme je le crois, il a été involontairement induit en erreur, car cela voudra dire que nous pourrons être sûrs de lui.
Vous restez ici combien de temps ?

Puis, tout en attendant la réponse de Bender, il tendit la main à Maximus pour la lui serrer. Il savait que Maximus, engagé dans la voie de l'Eglise, souhaitait se faire baptiser et devenir un jour curé et en profita pour le présenter au Frère Bender.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender avait l'air un peu ennuyé, mais il resta chaleureux et agréable avec le jeune Maximus68 que Jerem lui présenta. Il répondit d'abord aux questions de Jerem :

Je compte rester au moins la semaine mon ami, peut-être plus, je ne sais pas trop...

Il se tourna vers lui et lui lança :

Alors mon p'tit, on veut se lancer dans la religion à ce que j'ai cru comprendre ? Je vous ai conseillé d'en parler au père Jerem et je vois que vous l'avez fait. Bien, nous attendrons le retour de l'évêque pour entrevoir la question des postes au sein d'une cure.

Puis, le clerc ajouta :

Et surtout, lorsque vous aurez reçu le baptême, retrounez au séminaire St Bynaar !

Tournant ensuite son regard vers le père Jerem, Bender lui demanda :

Heu...je sais que j'arrive un peu comme un ch'veu sur la soupe, mais, serait-il possible que je baptise Ccsdb à qui j'ai promis ça il y a déjà bien longtemps ?

Une peu gêné il continua tout de même :

En fait, je n'veux pas bouleverser ton office mon frère, si tu as prévu une messe, on débute par le baptême et après tu enchaines, Ccsdb sera bien obligé d'y assister comme ça...

Le vicaire attendait une réaction de Jerem...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Au contraire, mon Frère, ce sera avec plaisir, d'autant plus que Maximus vient justement d'achever sa pastorale, ce qui, finalement, va me permettre de le baptiser en même temps !
Le séminaire devrait lui plaire, je pense.

Hé bien, il n'y a plus qu'à attendre que tous nos futurs baptisés arrivent.

Maximus68

Ayant terminé sa pastorale et reçu en récompense Le Credo de frère Jerem, Maximus s'empressa d'aller à l'église pour se faire baptiser.

Bonjour frère Jerem, bonjour Père Bender!
Je suis fier de recevoir en ce jour le sacrement du baptême.
J'ai prévenu mon parrain Eusaias, j'espère qu'il arrivera à temps pour la cérémonie.

Je vais pour commencer vous réciter Le Credo que le frère Jerem vient de m'apprendre:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort,
Et en Aristote, son prophète,
Le Fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoins le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN

Jerem51

je vois que vous êtes plein d'ardeur, c'est très bien; mais nous aurons l'occasion de réciter ce Credo à nouveau lors de la cérémonie.

Puis Jerem s'adressa à mi-voix à son bedeau: "s'il te plait, va prévenir Zao que les baptêmes peuvent débuter ... jai peur qu'il n'ait oublié".

Ccsdb

Cc savait que Bender était de retour à Sémur! Elle lui avait envoyé un pigeon , car elle espérait qu'il pourrait enfin la baptiser, elle attendait cet évènement depuis si longtemps! La réponse avait été positive.
Ainsi, elle s'était préparée avec attention ce matin, elle voulait être jolie pour ce jour si important.
Sur le chemin de l’église, elle était passée crier la nouvelle dans les tavernes, afin que personne ne l’oublie !! Tellement d’amis lui avaient promis de venir… Elle espérait qu’ils viendraient tous !!
Enfin elle arriva devant l’église. Un sentiment bizarre l’envahit alors, elle se sentait si petite devant la maison du Très Haut, si humble…Elle allait entrer dans cette maison, et allait devenir une fidèle… Elle s’arrêta alors un moment, pour essayer de calmer ses émotions, en contemplant cette si belle église.
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Jerem51

Jerem avait reçu un mot de Zao prévenant qu'il était retenu à Dijon pour quelques jours; on allait donc faire sans lui.
Il invita le Père Bender à l'accompagner à l'autel, peut-être accepterait-il de faire réciter le Credo ?

Rickles

Rickles avait entendu sonner les cloches et était venu voir ce qui se passait. Il avait entendu parler d'une messe et d'un baptême, mais ne savait pas trop pour quand.

Comme il n'y avait pat trop souvent d'office à Sémur, il venait donc assister à celui-ci et était content de retrouver sa sœur CC pour son baptême ainsi qu'un nouveau venu qu'il ne demandait qu'à connaître.

De plus, à ce qu'il constatait, deux membres de l'église étaient présents. Parmi eux, son ami Bender qu'il alla saluer plus particulièrement après avoir dit bonjour à Jerem.

Mon frère, je suis content de te revoir parmi nous, dit-il à Bender, cela fait un moment que nous ne nous sommes vus et j'ai toujours plaisir à te retrouver. Que la cérémonie soit belle. Comme toujours, pensa-t-il.
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Ccsdb

Cc sortit enfin de ses pensées. Elle se rendit compte que rickles venait d'arriver. Elle alla saluer tout le monde.

Bonjour a tous!!! Ravie de voir que tu es venu Rickles!! Ca me fait plaisir!
Bonjour Jerem, bonjour Bender, je suis contente que ce jour soit enfin arrivé!!! Je suis plus que prête!!!

Cc sourit, puis elle regarda alentours afin de repérer si ses amis arrivaient...
Elle espérait qu'ils seraient nombreux! Elle en attendait un tout particulièrement....Eusaias, son parrain!
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Eusaias

En retard ! Navré mes soeurs, mes frères et mes pères, moi votre maire suis en retard !

Sourire en coin, le Mauvais venait de réussir son entrée. Il aimait que les yeux se braquent sur lui, le fustigent quelque peu avant de redevenir rien.

Eusaias tenta d'abord une révérence quelque peu hors norme, il esquiva ensuite un petit pas de danse avant de planter un baiser sur le front de sa soeur Cc.

" Tu es ravissante en ce jour, tu feras fière filleule. "

Laissant toujours la messe en suspend, le Légendaire salua un par un les membres de la communauté ici présents et particulièrement Maximus a qu'il ferait aussi l'honneur d'être parrain.

Avant que Bender ou Jerem n'enragent il reprit place et les invita d'un geste de la main à reprendre. Aujourd'hui deux noms seraient portés à sa liste de protégés: Maximus et Ccsdb ces futures filleuls

Avant que Bender ou Jerem n'enragent il repris place et les invita d'un geste de la main à reprendre. Aujourd'hui deux noms seraient portés à sa liste de protégés: Maximus et Ccsdb ces futures filleuls
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Maximus68

Maximus voyant enfin arriver son parrain se sentit plus rassuré: il avait eu peur que celui-ci n'ait oublié la cérémonie!

Bon, et bien je crois que tout le monde est là, nous allons pouvoir commencer.

Jerem51

Je crois oui !

Le Père Jerem accompagné du Père Bender, remonta l'allée, faillit trébucher en se prenant les pieds sur l'un des pavés de celle-ci, puis gagna l'autel.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, mes amis,
c'est avec un immense plaisir que je vous retrouve en ce jour de fête pour nous tous, puisque deux nouveaux enfants s'apprêtent à rejoindre les rangs de notre vénérable Eglise.
Que la bénédiction divine soit avec vous !

Confessons à Dieu, dans le silence de la prière, nos péchés, afin que nous puissions être pardonnés.

Puis, après s'être recueilli en silence aux pieds de l'autel pour laisser aux fidèles le temps de méditer, Jerem se tourna vers le Père Bender pour lui demander s'il voulait bien réciter le Credo.

Mariealice

Un baptême et une invitation reçue en taverne à laquelle elle avait répondu par l'affirmative.

Mais visiblement elle était en retard, bon pas forcément de beaucoup mais les habitudes avaient la peau dure. Une voix chère venant de son passé vint lui rappeler son premier surnom, Lapin Blanc, celle qui courrait partout au Conseil Limousin et un sourire naquit sur ses lèvres tandis que son regard se faisait vague et nostalgique un instant.

Mais ce temps était révolu et elle n'était plus cette toute jeune conseillère naïve. Et de toute façon elle n'était point dans cette église pour cela.

Se rapprochant, elle prit place dans un rang en silence, saluant de la tête les présents puis, la cérémonie débutant, se plongea dans une prière.

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--Bati

Bati arriva finalement, un pigeon avait cogné contre sa porte toute la matinée et quand il avait enfin ouvert, il avait trouvé le message de Cc l’invitant au baptême de cette dernière.

Il entra et remarqua que s’il était le dernier, les autres ne le précédaient pas de beaucoup. Reportant son attention sur la star du jour, il se signa devant une telle beauté afin de remercier le Tout-Puissant de l’avoir crée elle aussi et alla se mettre sur un banc non loin du premier rang, faisant un coucou de loin avec sa main.

Remarquant enfin la présence de l’inconnu, il le salua amicalement d’un mouvement de tête et laissa la cérémonie suivre son cours.

Soumia

La jeune femme arrivât en courant espérant que sa n’avait pas encore commencer, elle fut rassurer de voir que se n’était pas le cas.

Elle salut cc et lui fait un grand sourire et va s’installe à une place libre en faisant signe à tout le monde pour leur dire bonjour

Maximus68

Maximus fut étonné de voir autant de monde dans l'église, venu spécialement pour le baptême de Cc. Il pensa qu'elle devait être très connue et appréciée des Sémurois pour qu'il soient tous présents.
Maximus espérait qu'un jour il soit aussi apprécié et connu que Cc...

Kisscool974

A chaque fois que kiss devait se rendre à l'église pour une cérémonie,il était en retard,une habitude,ou alors c'était un homme très occupé.Il arriva et se fit tout petit pour assister au baptême de Cc.

Jusoor

Ju retint la lourde porte que Kiss laissait se fermer derrière lui et se faufila dans la "Fière", cet édifice sombre, digne et caverneux, où elle avait toujours froid.

"Heyyy...psiiiiiiiiiiiiit..." Elle attrapa Kiss par la main et lui sourit.

"Toi aussi t'es en retard ? Viens mettons-nous là." Elle l'attira vers un banc pas trop loin mais pas trop près non plus des hommes de foi.

Elle vit son Maître, qui s'était retourné en entendant la porte et lui décocha un sourire amusé et empreint de taquinerie.

Enfin elle aperçut la jolie Cc et le messire futur baptisé aussi.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender avait récité la prière de pardon avec l'ensemble des fidèles et croyants réunis pour l'occasion.

Il était plutôt fatigué ces derniers temps et avait du lutter pour rester dans les meilleures dispositions afin que l'office soit donnée avec le plus de chalaur et de ferveur.

A l'invitation du père Jerem, ce dernier déclara :

Bien, alors mes chers enfants, je vous demande de bien vouloir vous relever et réciter avec moi le crédo, symbole de notre foi envers le Très Haut et son église.

Puis, cherchant du regard au travers de l'église mais ne trouvant point la personne recherchée, le père Bender récita :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Maximus68

Maximus récita le Credo dès que le Père Bender eût terminé:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

Eusaias

Eusaias à l'image du Père Bender reprit les paroles saintes :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

_________________

Jerem51

Jerem remercia le Père Bender et reprit la parole.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, mes amis,
il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

“Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?”. (Création VI: la question, Livre des Vertus)

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Création VII; l'amour, Livre des Vertus

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, les personnes qui vont se faire baptiser ce jour vont venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever leurs âmes vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant leurs talents et leur coeur au service non plus de leurs intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elles car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elles progresseront vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.

Après un court silence afin que ses paroles pénétrent tous les esprits, le Père Jerem reprit:

Je vous invite à présent à venir vous rassembler autour du baptistère:

Mariealice

Marie reprit le credo comme les personnes présentes, répétant à voix basse la prière maintes fois dites.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

Puis vint le temps du sermon et de s'approcher du baptistère, Marie restant en retrait, n'étant ni le baptisé ni une marraine.
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Ccsdb

Cc s'était levée et avait récité le Credo comme tous ses amis présents ce jour:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

Puis elle avait écouté les paroles de Jerem attentivement.
Enfin quand vint le moment de se diriger vers le baptistère, elle jeta un coup d'œil à Maximus, comme pour lui dire "Allez! On y va!! C'est à nous!".
Elle s'approcha de cet endroit si particulier de l'église qui l'intriguait tant.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender écouta le sermon du père Jerem et à sa demande, se dirigea vers le baptistère.

Marchant l'oeil humidifié par l'émotion, qui, chaque fois l'étreignait en ce grand moment de la vie des nouveaux fidèles, le religieux ne prêta pas attention à la colonne qui lui bloquait le passage et s'y heurta de plein fouet.

On put l'entendre maugréer un peu, en s'apercevant qu'il contenait sa douleur :

Aïeuuuuu....rgmmgngnmmm...

Il se tourna alors vers les fidèles et fit un beau sourire comme si de rien n'était puis tenta d'arrêter de faire le pitre.

Il rejoint alors le père Jerem pour se mettre à ses côtés et attendit ainsi la suite de la cérémonie...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Rickles

Après avoir récité le Crédo en même temps que ses voisins, mais sa voix s'était perdue parmi celle des autres, Rickles avait écouté avec attention les paroles de Jerem.

Pendant le temps de réflexion, il se rappela son baptême, qui avait été un grand jour.

A l'appel de Jérem, il se rapprocha un peu des fonts baptismaux, laissant les premières places aux impétrants du jour et à leurs témoins. Il ne put réprimer un sourire devant la mésaventure de Bender, mais se tint toutefois silencieux.
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Jerem51

Le Père Jerem trouvait son frère bien rêveux; sans doute avait-il des soucis personnels qui le tourmentaient.

Maximus et Ccsdb, je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

Bender.b.rodriguez

Se tenant le nez, Bender tenta de surmonter la douleur pour apprécier le serment qu'allaient prêter Ccsdb et Maximus...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ccsdb

Cc remarqua soudain que Bender avait un problème, il se tenait le nez...sans doute essayait -il de se retenir d'éternuer...
Elle se concentra sur ce que venait de dire Jerem, et s'agenouilla.
Elle écouta les paroles et pleine de ferveur les répéta:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
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Maximus68

A son tour, Maximus s'agenouilla devant le baptistère et répéta avec Cc le serment d'allégeance des baptisés:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

Jerem51

Prélevant de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front de Maximus en prononçant la formule rituelle:

Maximus, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis, il se tourna vers le Père Bender, dont le nez tournait au violet, pour qu'il fît de même avec Ccsdb. Il en profita pour glisser à l'oreille du bedeau d'aller lui chercher les cierges.

Maximus68

Maximus s'essuya le front puis se releva en disant: Amen! pour manifester son consentement à son entrée dans l'Eglise Aristotélicienne.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender détacha la main de son nez lorsqu'il aperçut les signes du regard que lui faisait le père Jerem. Il s'avança ainsi vers le baptistère et y plongea ses mains puis se retourna vers Ccsdb.

Il s'approcha à pas lent, avec les mains trempées dont l'eau bénite coulait, puis les posa sur le crâne de la damoiselle en prononçant les rituelles paroles :

Ccsdb, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Le prêtre retira alors ses mains et les essuya discrètement sur sa soutane, il avait un instant pensé les essuyer sur celle de Jerem puis s'était dit qu'il pourrait le prendre comme un geste d'affront.

Le vicaire attendit alors la suite...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Jerem attendait que le bedeau revînt pour distribuer un cierge à chacun des nouveaux baptisés, quand soudain, il le vit revenir avec ...

UN SIEGE !!!!

Arghh! bougre d'imbécile! débouche-toi les oreilles de temps en temps ! J'ai pas dit un siège, mais UN CIERGE !!!!
Décidément, il faut que je fasse tout moi-même ! pfff!

Jerem partit en courant vers la sacristie, ramena de longs bâtons de cire blanche qu'il alluma et en donna un à Maximus et Ccsdb en signe de la lumière du message divin qu'ils venaient de recevoir.

Sachez vous en montrer dignes, car fortes sont les voies de la Créature sans Nom et nombreux les ennemis de Dieu qui tenteront d'éteindre cette flamme qui se trouve en votre coeur.
A vous, avec l'aide de l'Eglise, de savoir la préserver.
Mes enfants, je vous remets à chacun d'entre vous, la médaille des nouveaux baptisés:

Elle pourra désormais vous accompagner partout et témoignera de votre foi et de votre appartenance à l'Eglise.

Code:

[img]http://images2.imagehotel.info/he6rgq6uma.png[/img]

Voulez-vous dire la communion, Père Bender ?

Ccsdb

Comme son voisin, Cc s'était vite essuyée d'un revers de manche après l'aspersion.
Elle s'était ensuite relevée pour recevoir un cierge, mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit le bedeau revenir avec un siège...Elle avait alors du étouffer un rire...Quand Jérèm revint avec les cierges, c'est avec émotion qu'elle prit le sien.
Puis il lui avait remis la médaille des baptisés, elle était si fière de la porter enfin!
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender avait apprécié la petite touche humoristique apportée par le bedeau. Il ne retint pas un petit rire lorsque celui-ci se fit souffler dans les bronches par le père Jerem.

Ainsi, après que ce dernier le lui ait demandé, il s'occupa de trancher le pain en petite morceaux avec la seule force des doigts. Ensuite, il versa un peu du vin de messe dans le calice, humant le parfum de celui-ci pour s'assurer qu'il n'était pas bouchonné.

Puisque tout semblait aller bien, il déclara :

Mes chers enfants, rejoignez-nous afin qu'ensemble nous partagions le pain et le vin, symbole de l'amitié aristotélicienne qui nous unit. Souhaitons par cet acte la bienvenue à ces deux nouveaux fidèles.

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Maximus68

Maximus était comme Cc, très fier de sa médaille de baptisé.
Il prit le cierge que le père Jerem lui tendit, en prenant note des recommandations que celui-ci venait d'énoncer.
A l'appel du père Bender, Maximus se rapprocha de lui pour la communion.

Rickles

Toujours aussi curieux, Rickles s'approcha à l'annonce de son ami Bender lorsque ce dernier annonça la communion.

Il était prêt à partager le pain et espérait également que le vin serait aussi de la partie. Il avait un agréable souvenir du dernier que Bender lui avait fait goûter en ce lieu même.

Oh certes, c'était peut être de la gourmandise, mais on ne se refaisait pas. Et puis c'était proposé, alors ...
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Jerem51

Le père Jerem avait terminé la cérémonie.

Il s'approcha des nouveaux baptisés pour leur serrer la main et les féliciter, puis il s'approcha de son ami Bender et le remercia chaleureusement pour l'aide qu'il lui avait encore une fois apportée au cours de cette cérémonie:

J'apprécie vraiment votre présence, mon Frère, c'est toujours pour moi, une source d'immense joie.

Ensuite les deux hommes d'Eglise accompagnèrent tout ce beau petit monde sur le parvis de l'église et en profitèrent pour les remercier d'être venus si nombreux assister les nouveaux croyants.

Maximus68

Maximus remercia le père Bender et le père Jerem à la sortie de l'église, ainsi que toutes les personnes venues assister à son baptême .
Puis, il leva les yeux vers le ciel et contempla le clocher de l'église de Sémur en se disant qu'un jour peut-être, il serait curé d'une paroisse comme celle-ci...

Bender.b.rodriguez

Le vicaire diocésain félicita chaleureusement les nouveaux baptisés et les serra dans ses bras chacun à leur tour. Suivant de très près le père Jerem, il les accompagna dehors.

Là, le responsable de la cure de Sémur lui déclara :

Jerem51 a écrit:

J'apprécie vraiment votre présence, mon Frère, c'est toujours pour moi, une source d'immense joie.

Le religion lui répondit avec un sourire franc et sincère :

Je dois vous dire que je suis tout aussi heureux de pouvoir assister à vos cérémonies. Hélas, je vais devoir quitter Sémur pour Dijon dans peu de temps. Mais, je reviendrais, ainsi, nous pourrons à nouveau officier ensemble si vous le voulez...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Jerem51

Ce sera avec plaisir, mon Frère! Ma porte vous est toujours grande ouverte.

Puis Jerem serra la main de Bender et le raccompagna jusqu'à sa résidence pour qu'il puisse préparer son départ pour Dijon.
Il lui offrit en cadeau quelques bouteilles d'un excellent Bourgogne qui sortait des pressoirs de Semur.

Ccsdb

Cc avait suivi tout le monde dehors, elle avait félicité Maximus, remercié Bender et Jérèm, et remercié tous ses amis qui étaient venus assister à cet évènement.
Elle alla ensuite voir son parrain, elle l'embrassa chaleureusement et lui chuchota: Merci!!! Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, elle lui fit un grand sourire qui exprimait sa joie et sa fierté!
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Jeanbapt_77

Jeanbapt s'approcha de Cc pour la féliciter :

"Félicitation Cc. Désoler de ne pas avoir assister a la cérémonie, mais je compte bien me rattraper. Toutes mes félicitations."

Ccsdb

Merci JB!!! Ne t'inquiètes pas c'est pas grave!

Cc lui fit un grand sourire, elle était contente qu'il soit passé la féliciter.
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Jeanbapt_77

"Oh bah tu me rassure, je pensais que tu allais me faire quelque chose d'horrible, parce que je t'avais promis que je viendrais assister à la cérémonie."

Ccsdb

Cc rit en entendant son ami.

Mais non aujourd'hui c'est joie voyons!
Allez, allons boire un verre pour fêter ça!!!
Qui m'aime me suive!!!

Et Cc entraîna tous ceux qui le voulaient bien vers la taverne la plus proche.
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Jeanbapt_77

Jeanbapt se laissa volontiers entrainer par Cc dans une taverne. il lui dit :

"Que dis tu que je te payes un verre pour me faire pardonner?"

pnj

Elle vint pousser la lourde porte de l'église et laissa le peu de rayon de soleil illuminer l'autel. Cette image la pétrifia un temps faisant remonter en elle d'innombrables souvenirs. Des scènes de rires et de larmes se bousculaient dans sa tête, des évènements important de sa vie, pour finir sur ce fameux jour où elle avait dit « oui »….

C’est au dernier rang qu'elle vint s’agenouiller pour prier, toujours couverte ne voulant rien dévoiler d’elle. Dans les murmures de ses prières on pouvait l’entendre pleurer.

Maximus68

Maximus, qui de plus en plus, venait prier à l'église de Sémur pour obtenir son séminaire, vit une inconnue pleurer...
Il l'aborda:

Bonjour Mademoiselle, qu'avez vous donc à pleurer?
Vous souhaiter peut-être en parler pour vous délester de votre chagrin?
Parlez moi, je m'inquiète pour vous!

pnj

Levant la tête vers l'homme qui venait de lui adresser la parole, seul ses grands yeux verts étaient visibles, éclairés par la pale lueur de l'église.

Je pleure sur les fantomes de mon passé....Des gens chers a mon coeur qui me manquent énormement, je pleure pour ne pas oublier mon existance, pour ne pas oublier mes sentiments.......Je pleure d'avoir et d'avoir ete blessé par mes amours.....je pleure sur mes péchés....

Reprennant de sa douce voix.

Tout cela doit vous sembler bien confus et dénué de sens.....Mais....Pour moi tout est si clair......

Maximus68

Maximus tenta de la rassurer:

Vous me dite que vous pleurer sur les fantômes de votre passé...Cela signifit-il que vous avez perdu un proche?
Si tel est le cas, cette personne a certainement rejoint le Très-Haut sur le Soleil si elle a été vertueuse durant sa vie.
Pour ce qui concerne vos péchés, il n'est pas trop tard pour les confesser à un prêtre et ainsi vous repentir. Essayer ensuite de ne plus en commettre et suiver les enseignements d'Aristote et de Christos pour mener une vie saine.
A propos, êtes vous baptisée?
Si tel n'est pas le cas, je vous invite à contacter le frère Jerem51 pour qu'il vous enseigne la pastorale.
Et pour vous confesser, contactez le père Bender.b.rodriguez, il vous lavera des péchés qui vous souillent.

Maximus s'agenouilla à coté l'inconnue et commença à prier pour elle, afin que son chagrin passe et qu'elle retrouve goût à la vie.

pnj

Oui je suis baptisée......

Quand à mes péchés......

l'inconnue s'arreta subitement pour reprendre.

Je n'ai point envie d'en parler.

Les grands yeux vert de la femme quittèrent l'homme pour fixer a nouveau le sol.

Maximus68

Maximus se releva après avoir récité une prière pour l'inconnue, puis chercha à en savoir un peu plus sur elle:

Vous habitez Sémur?
Connaissez vous des personnes sur Sémur?
Quel métier exercez vous?

Je comprend que vous ne souhaitiez pas parler de vos péchés avec moi, après tout, je ne suis pas confesseur...
Cependant, je suis les cours du Séminaire Saint-Bynarr de Lyon en ce moment, dans le but de devenir curé... Alors si vous avez besoin de parler pour soulager votre conscience, je peux vous entendre, mais je ne pourrais absoudre vos péchés, je ne suis pas encore confesseur...

pnj

Arretez avec toute vos questions........

tout ce que je puis vous dire c'est que je suis sans etre, que ma vie est du passé, et que Sémur ne restera peut etre pour moi qu'un souvenir.....

Les propos de cette femme étaient forts confus.

Maximus68

Maximus confus:

Excusez ma curiosité... Mais à vrai dire, j'essaye de comprendre votre tristesse!
Votre vie et Sémur sont du passé me dites vous...Auriez vous été bannie de notre village? Les péchés que vous ne souhaitez pas me révéler seraient-ils si terribles?

pnj

Les grands yeux verts vinrent a nouveau se jeter dans le regard qui les questionnait.

En quelque sorte oui, j'ai bien était bannie de se village et ma vie balayée semblerait 'il. Mon existance ne doit plus occuper beaucoup d'esprits en ce bourg.

Bender.b.rodriguez

Le vicaire diocésain, en ce bel après-midi de printemps décida de se rendre à l'église car il devait s'occuper des fiançailles de deux sémurois.

Il arriva sur le parvis de l'église et poussa la porte avec vigueur, il espérait trouver le père Jerem pour l'avertir qu'il devait bénir les fiançailles de deux amis de longue date et qu'il avait au moins trois mois de retard dans cette affaire.

Ainsi, il traversa la nef et vit deux personnes, Maximus qu'il avait baptisé avec son ami Jerem et une inconnue. Il s'approcha d'eux et les salua :

Bonjour mes enfants. comment allez-vous ? Je vais accueillir deux enfants de Sémur afin de les fiancer, voulez-vous profiter de la cérémonie ?

Sans attendre de réponse, le curé fit un signe aux deux fidèles de prendre place tranquillement dans la nef centrale.

Il traversa l'édifice pour monter au clocher et sonner l'appel. Il se suspendit aux épaisses cordes de lin et tira de toutes ses forces. La lourde cloche se mit alors à résonner à travers tout le village.

Le prêtre redescendit jusqu'au parvis de l'église pour attendre les fidèles...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Tornade avait été averti par bati qu'elle devait se rendre assez vite à l'église. après avoir abandonner son travail au moulin, elle fit un brin de toilette puis se rendit sur place. Bender et Bati l'attendaient. Un sourire sur ses lèvres naquit puis elle se dirigea vers eux.

Bonjour mon père !!! Mon amour !!!! tu es enfin rentré ... Un petit bisou à son tendre et le prêtre était déjà dans l'église. Pas le temps de roucouler les deux tourteraux emboitèrent aussitôt le pas. Les portes passaient, ils saluèrent les deux personnes déjà présente puis suivant l'ordre du prêtre, il s'installèrent au niveau de la nef centrale.

Maximus68

Maximus salua le Père Bender, et il se hâta à rejoindre un banc pour assister à la cérémonie...

Ccsdb

Cc avait entendu les cloches sonner!!!
Le mariage? Est ce que ca aurait un rapport avec le mariage?
Alors sans plus attendre elle s'était faite belle, et avait couru jusqu'à l'église!

Elle entra, vit Bati et Toto, leur fit un grand coucou accompagné d'un sourire, ben oui y'avait po encore beaucoup de monde, alors elle pouvait bien se permettre un salut amical!
et puis elle s'installa dans le silence, afin de profiter de ce beau moment.
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Tornade_974

Tornade entend la porte s'ouvrir, elle se retourne et aperçoit Cc, elle lui fait à son tour un signe de main et la regarde s'installer. Elle tend à nouveau son regard vers bati en attendant Bender ...

Batistouta82

Bati avait payé un gamin pour qu'il court chez sa belle lui dire de venir de toutes urgences à l'église.
Les fiançailles officielles allaient commencer, Bender était pressé et Bati nerveux.
A peine un salut aux deux gens déjà présent dans l'église qu'il ressortit, sur les talons de Bender pour acceuillir sa belle.
Rentrant de nouveau à l'intérieur de l'église, ils s'installèrent en plein milieu de la nef quand Bati glissa un mot à sa belle

Bender sonne les cloches pour nos fiaçailles, si nous allions plus près de lui ?

Et Bati de se lever et d'entraîner Toto vers Bender
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender vit arriver le tout Sémur, celui pour lequel il avait une franche amitié.

Il salua bien chaleureusement tout ce beau petit monde et entra à leur suite dans l'église.

Traversant l'allée centrale à l'allure du paresseux qui vient de se réveiller, le prêtre jeta un regard circulaire et fit un sourire aux personnes présentes.

Il alla s'installer devant l'autel et pris la parole :

Mes chers enfant, nous voilà réunis aujourd'hui pour une cérémonie particulière.

En effet, j'ai le plaisir d'accueillir Tornade et Batistouta pour célébrer leurs fiançailles et bénir cette période de temps qui s'ouvre pour eux.

Il regarda les deux futurs fiancés, leur fit un sourire et continua :

Chers enfants, levez-vous pour qu'ensemble nous demandions pardon pour nos fautes inavouées.

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Rickles

En retard, pfff, pour une fois, je suis en retard !

Rickles avait bien entendu la cloche, mais après une semaine de garde, il n'avait pas tout à fait fini de se décrasser quand elles commencèrent à sonner. Alors il était arrivé en retard !

Essayant de ne pas faire trop de bruit, la porte de l'église s'était remise à grincer un peu, Rickles s'avança par le côté avant de trouver une place.
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Oderay

"Mazette! les cloches ont sonnées depuis longtemps et j'y suis toujours pas!" se disait Ode traversant sémur en courant, quelle idée de partir aussi loin aussi pfff!

Arrivée devant l'Eglise , elle remit ses cheveux en place, souffla un grand coup et entra le plus discretement dans l'eglise et alla se placer à coté de Cc. Souriante et curieuse, elle regardait Toto et bati, qu'est ce qui allait donc se passer?

Maximus68

Maximus se leva à la demande du Père Bender et pria pour demander pardon au Très-Haut. Il eut une pensée pour L'inconnue, et demanda au Très-Haut de bien vouloir lui pardonner pour les fautes qu'elle avait commises, et dont Maximus ignorait tout car elle n'avait pas voulu lui en parler.

pnj

Au moment ou le prêtre demanda aux personnes présentes de se lever, l'inconnue suivit les conseils de ce dernier mais pour prendre la direction de la sortie tête basse.

Que mes voeux de bonheur d'accompagne Bati....

Murmura t'elle en quittant l'église.

Tornade_974

Tornade suivit Bati, la porte n'arrêtait pas de s'ouvrir, de nature curieuse, la rousse n'arrêtait pas de se retourner et de saluer toutes les personnes. Elle posa son regard vers Bati qui ne semblait pas dans son assiette ...

Ca va pas ? lui chuchota t'elle avant de se lever comme Bender leur avait demandé. Elle lui prit la main pour le rassurer, puis se mit à prier en demandant pardon à toutes les fautes qu'elle avait pu commettre il y a peu ... pensant qu'elle ne ferait de mal à personne, elle en avait déçu plus d'un.

Les yeux fermés, elle pria tout en espérant que le très-haut sera lui accorder le pardon. Sans s'en rendre compte, elle serra la main de Bati un peu plus fort.

Ccsdb

En voyant Ode s'asseoir à côté d'elle, Cc l'avait saluée d'un sourire.
D'autres personnes étaient arrivées et l'église s'était peu à peu remplie.
Cc récemment baptisée, se sentait toute émue. Depuis cet évènement c'était la première cérémonie à laquelle elle assistait.
Ecoutant Bender, elle se leva pour prier et se faire pardonner ses pêchés, dernièrement...eh bien... c'est la colère qui l'avait fait s'écarter du droit chemin. Alors elle se concentra sur ses fautes, et pria.
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Anyza

Main qui en serre une petite. La dame avance de son pas rapide, et la petite essaie vainement de la suivre sans trébucher.

On va à l'église, Alycia. Je ne t'y ai jamais emmenée, alors tu fais attention, pas de bruit, on ne parle pas.

Elle ne l'y a jamais emmenée, non. Peut-être c'est parce qu'elle n'est jamais rentrée dans une église de puis sa naissance. Depuis son départ de Sémur, même. Celle de Castelanaudary était vide. Vide de curé, vide de croyants. Et la brune n'avait été tentée de s'y rendre. L'église avait ensuite brûlé, et le nouveau curé restait un fantôme

Elle poussa la porte de bois, un doigt sur ses lèvres en regardant sa fille. La porte s'entrouvrit sur une salle silencieuse mais non moins vide. Le rouge lui grimpa aux joues, et elle entraîna Alycianne à sa suite sur un des bancs du fond. Avant de remarquer que tout le monde était levé. Petit sourire gêné à ceux qui l'avaient vue entrer, et elle se concentra sur la cérémonie, qui célébrait les fiançailles de deux de ses amis.

Batistouta82

Bati s'était résolu à arrêter de regarder le flot de gens entrant et sortant de l'église, si ce n'est qu'en regardant l'inconnue, Bati eut la curieuse impression de reconnaître une amie, perdue de vue.

Nad .. souffla-t-il si bas que personne hormis lui ne put l'entendre.

Se tournant alors vers Bender, il récita comme celui ci semblait attendre

Citation:

Puis, entendant la question sourde de Toto, il se pencha vers elle faisant fit de tous les us et coutumes en vigueur pour lui glisser un petit "ne t'inquiètes pas" au creux de l'oreille.
Reprenant sa place, il attendit que Bender poursuive
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Un ombre passe, un homme trépasse.
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Tornade_974

Perdue dans ses pensées, elle revoyait au fur et à mesure les derniers évènements de sa vie : la faute de Bati, sa colère vis à vis de Nad, le futur assassinat arrêté de justesse, son rejet, le départ pour la Normandie avec bati et le reste de la troupe, leur retour de nouveau réunit, le départ de bati chez les moines, son passage à Joinville où elle a semé le trouble, son procès avec la Champagne (était elle une fugitive ?? elle n'avait pas eu de nouvelle là dessus), son retour parmis les siens ... Bref elle voulait être pardonnée de toutes les fautes commises, elle fit comme Bati et répéta les paroles de Bender.

Citation:

Elle tenait toujours cette main et réalisa soudain qu'elle commençait à sauter le pas ... elle posa son regard sur Bati. Faisait elle le bon choix ? Elle ne pouvait plus douter, il lui avait prouver tant de fois. Elle chassa le négatif de sa tête en passant sa main au dessus de sa tête. Puis elle se concentra de nouveau sur la cérémonie et attendit la suite ...

Bender.b.rodriguez

Le père Bender vit avec plaisir que l'église de Sémur était plus remplie qu'il y a quelques mois, il pensa qu'il avait peut-être mal jugé les sémurois. Après tout, le prêtre avait tendance à juger un peu vite les habitants de sa ville de coeur, parce qu'il avait un vieux contentieux avec eux, mais, au fond, il les aimait ces sémurois et il parviendrait à leur pardonner car il le faisait toujours.

Ainsi, après avoir laissé tout le monde répéter avec lui la prière de pardon, il continua par ces quelques mots :

Mes chers petits, ne vous rasseyez pas, restez debout ! On va maintenant réciter le crédo aristotélicien, symbole de notre foi pleine et entière envers le Très Haut, après vous pourrez poser vos fesses.

Il jeta un coup d'oeil circulaire pour vérifier que personne n'avait osé poser ses fesses sur un banc et récita :

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

Bati allait poser ses fesses lorsque Bender intima l'ordre de rester debout, étant à mis parcours entre la station debout et la station assis sur le banc, Bati lutta pour relever son fessier et après un sourire étrange empreint de douleur d'avoir du se relever sans s'asseoir, il récita :

Citation:

profitant de ce cours moment de solitude, il écouta les autres réciter peu à peu les paroles du père.
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Oderay

Ode allait se rassoir mais au ton de Bender, elle resta debout. N'étant pas croyante et ne connaissant pas la prière, elle baissa la tete et marmonna histoire que cela ne se voit pas appyuant bien sur le "Amen" seul mot qu'elle connaisse...

Tornade_974

Tornade entrainait dans le mouvement de Bati faillit s'assoir mais lachant la main de celui-ci, se reprit et fit un sourire à Bender. Puis elle récita à son tour la prière.

Citation:

Après cela, elle jeta un regard vers Bati pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'il soit un peu plus attentif. Puis elle posa enfin son fessier sur le banc et attendit avec impatience la suite des évènements.

Eoline

Eo, comme à son habitude, était en retard. Elle poussa la lourde porte de l'église, en espérant que celle-ci ne grince pas et la referma avec autant de discrétion que possible. Elle regarda à droite et à gauche et vit qu'une place derrière un pillier était libre. Une fois de plus, elle y prit place à l'abri des regards, mais de telle sorte qu'elle put suivre malgré tout la cérémonie.

Elle commenca à remuer les lèvres sans qu'aucun son ne sorte, toujours debout :

Citation:

En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

Elle s'emmitouffla dans sa cape, decidemment il faisait toujours aussi froid dans les églises l'hiver... Elle s'assit sur le banc et attendit la suite tranquillement.

Bender.b.rodriguez

Le vicaire Bender s'arrêta brusquement de parler, il laissa un peu de temps s'écouler sans piper mot et regarda chaque fidèle et chaque croyant présent puis repris par ces mots.

Mes tous petits, vous pouvez vous assoir sans attendre.

Il fit un signe de la main indiquant qu'il donnait l'autorisation à chacun de poser son séant sur les bancs durs et froids de l'église.

Le curé ajouta :

Aujourd'hui est un jour spécial pour deux enfants du Très Haut, en effet, Tornade et Batistouta ont choisi de se marier devant Dieu, ainsi, je vais bénir leurs fiançailles officiellement.

Il tendit la main vers Tornade et Batistouta et leur demanda :

Chère Tornade, cher Batistouta, donnez-vous la peine de me rejoindre.

Pendant ce temps, le prêtre disposa un petit pupitre sur l'autel et y déposa une affichette sur laquelle était écrit :

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

Ils étaient assis cette fois, leurs augustes fessiers ayant touchés le bois dur et rugueux du banc, ce bois aussi dur qu'un cierge pascal, si doux au touché et pourtant tellement empreint de majesté et de droiture .. mais ceci est une autre histoire ...

Reportant son attention vers la cérémonie en l'honneur des fiançailles de sa belle rousse et lui même, cette belle rousse, qui deviendrait sienne prochainement avec ses belles courbes, ses formes qui en ont fait baver plus d'un, elle lui avait dit elle même, cette belle rousse et sa chasteté, le mot l'avait laissé perplexe maintes fois avant qu'il ne se souvienne qu'après tout, chacun avait le droit de ses moeurs.

Reportant une nouvelle fois son attention vers la cérémonie en cours, il se résolut à écouter le Père, son esprit divaguait au pire des moments, décidant qu'il était temps de le rejoindre, il donna une légère impulsion dans la main de Tornade et ils se levèrent pour rejoindre le prêtre.

Remarquant le parchemin que Bender déroulait, celui qu'ils avaient pris du temps à choisir tous les deux, elle et lui, en suivant bien entendu les conseils de la dame préposée à la vente de ce genre de bien, cette dame, encore une de ses conquêtes, il lui semblait avoir pris bien des coeurs avant celui de la rousse. Nombreux coeurs, nombreuses conquêtes, belles soirées, jamais aussi belles que celles en compagnie de sa moitiée.

Reportant une fois de plus son attention qui avait tendance à vire-volter sur la cérémonie en cours, Bati et Tornade étaient enfin arrivés devant l'autel où se trouvait Bender.

Vous nous avez demandé mon Père, nous voila.

Son regard se fit rapide, partant de Bender pour se poser sur sa compagne, partant de la demoiselle pour aller sur le prêtre.

Allait-elle arriver comme elle lui avait promis il y a si longtemps, Bati se posa soudainement cette question puis constatant que la porte ne grincait plus depuis quelques temps, il se concentra de nouveau sur la cérémonie et attendit.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Tornade_974

Tornade venait de poser son fessier sur le bloc de glace quand Bender lui demanda de le rejoindre avec son tendre. Elle sentit une main se serrait sur la sienne, puis elle fut entrainée par Bati. A priori celui-ci avait l'air bien préssé, ils arrivèrent donc devant l'autel et elle sentit que sa moitié surveillait de temps à autre la porte. Elle approcha sa bouche près de l'oreille de celui-ci.

Tu attends quelqu'un ? chuchota t'elle. Puis elle attendit la suite en scrutant de temps à autre un regard vers la grande porte. Elle fit quand même un sourire à Bender pour qu'il continue la cérémonie. La rousse commençait à avoir froid et c'est pas son cher bati qui allait la réchauffer ...

Bender.b.rodriguez

Le père Bender vit arriver Bati et Tornade et il lui sembla que l'ancien du village avait l'air plutôt distrait.

Il tâcha de ne pas en tenir compte déclara aux deux conjoints :

Mes chers enfants, agenouillez-vous devant le Tout Puissant..

Il ajouta avec un léger sourire :

Heu, j'parlais pas d'moi, hein ? Je parle du Très Haut...

Puis il continua et se tourna vers l'autel, là, il déboucha une fiole contenant à coup sûr de l'eau bénite. Enfin, pour être sûr de ne pas arroser les deux tourteraux à l'eau de vie de poire, il vérifia le contenu en humant le parfum se dégageant du goulot.

Désormais sûr de lui, le prêtre versa la fiole dans une coupelle, y trempa ses mains et les leva au dessus des têtes qui lui faisaient face.

Il abattit sa main d'abord sur le sommet du crâne de Tornade puis en fit autant avec Batistouta et déclara d'un ton solennel et empli de ferveur :

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez Tornade et Batistouta.

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous soient apportés la paix, la prospérité, la force et le salut par la foi et l’amour de notre Créateur.

Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur ces deux enfants et y demeure à jamais.

Bender regarda Batistouta puis Tornade et leva son regard vers l'assistance et dit d'une voix forte et d'un ton joyeux :

Je déclare officiellement Batistouta82 et Tornade_974 fiancés et annonce également que leur mariage aura lieu en l'église de Sémur le 20 Avril 1457 !
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Oderay

A l'annonce de Bender, Ode crut que c'était terminée et se leva précipitemment pour applaudir et faire retentire un joyeux "youhou" mais elle s'arreta en plein élan, soudain prise d'un doute, on peut exprimer sa joie à l 'église????

Espérant que personne n'avait remarqué qu'elle s'etait levée, elle se rassit discretement le rouge aux joues, gardant son cri de joie pour la taverne

Ccsdb

Quelle belle annonce, c'était un moment heureux!
Cc était contente pour ses amis, ... , le 20 avril hein?
Pour sûr elle serai là!
Elle ne raterai ça pour rien au monde!!!

Au "youhou" d'Ode, Cc sursauta et puis ne put s'empêcher de sourire.
Elle la regarda et lui chuchota complice:

J'avoue que j'en avais bien envie aussi....

Elles se mirent alors à rire toutes les deux.
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Anyza

Alors qu'elle se levait pour réciter le crédo, elle se rendit compte à quel point cela lui faisait du bien de le dire en une église. Elle avait l'impression qu'un poids s'échappait d'elle. Sa tête semblait moins lourde, ses épaules moins voutées. Elle était encore une jeune femme. Elle ne se sentait plus la vieille mère qu'elle pensait être sur cette route, elle était jeune, et avait la vie devant elle.

Amen...

Rouvrit ses yeux qui s'étaient fermés automatiquement, et un fin sourire vint éclairer son visage. Sourire qui se renforça en voyant ses deux amis, maintenant fiancés. Elle s'assit sur le banc, écouta la suite de la cérémonie, appréciant la familiarité du père Bender.
La brune se leva enfin sur les derniers mots de celui-ci, les yeux étincelants. Deux semaines qu'elle était rentrée et la voilà aux fiançailles de deux sémurois.
Soudain, elle se remémora la date du mariage dans sa tête. Le 20 avril ? Les sourcils froncés, elle compta rapidement sur ses doigts. Elle partait en fait chez les nonnes pour un peu plus d'une semaine, et ne savait si elle pourrait rentrer pour la fête. Elle oublia cela d'un petit geste de la main. Elle serait là, en retard, mais là.

Redressa le menton, puis se décida à aller féliciter ses amis, avec tout le monde.
Alycianne ? Elle tourna sur elle-même, cherchant la petite d'un regard angoissé.

Où était donc passée sa fille ?

--Alycianne

Une église ? Elle leva les yeux, admirative. C'était grand. Grand, immense, et merveilleux. Sa mère l'entraîna par la main dans une rangée de bancs. Et on pouvait même pas s'y asseoir ! La petite soupira. Ah, mais l'on parlait, là-bas ! Elle se haussa sur ses petits pieds, cherchant à voir ce qu'il se passait, là où tout le monde regardait. Mais ils étaient grands, eux. Encore un soupir.

Et tout le monde se met à parler en même temps. Elle écoute, penchant sa tête sur le coté. Reconnaissant des phrases que sa mère dit souvent à voix basse, elle la regarde. Mais sa mère ferme les yeux et continue à parler toute seule. L'enfant ne comprend pas. Mais alors pas du tout du tout.
Et tandis que toutes ces grandes personnes parlent toutes seules sans la regarder, elle décide, après un dernier regard à sa mère, de s'aventurer dans les couloirs de sièges.

Entre les bancs de bois, elle avance, toute fière de faire son chemin. Passe en dessous d'un siège, se retrouve un rang en avant. En passe encore un. Puis un autre, tourne à droite, monte sur son grand trône de bois. Les adultes regardent encore par là-bas. Descend, et se dirige vers l'endroit qui attire tous les regards. Petite rire cristallin, et dodelinement de la tête. Sautille, tourne sur elle-même. Personne ne la regarde, de toute façon.
C'est amusant, quand même. Avant de se retrouver à côté d'une jupe. Une dame se trouve juste à côté d'elle, et elle ne lève la tête, de peur qu'elle ne la voit. Elle s'est sans doute un peu trop rapprochée. Elle retourne sous le banc d'où elle vient, n'osant plus bouger.

Mais c'est quand même froid, par terre. Alors elle avance à quatre-pattes maintenant, évitant les zones qui pullulent l'adulte. La petite se retrouve face à un mur, où des bougies brûlent accrochées. Quelques secondes les flammes fascinent, puis elle s'en détourne.
Alors... La voilà sur le côté de la maison. Enfin, l'église. Penche la tête sur le côté. Pas de grandes personnes en vue, elle peut avancer.

Plus de bancs pour la gêner, elle se dirige vers le bout de l'église. L'enfant arrive finalement là où s'arrêtent les bancs. Elle s'agenouille à côté d'une rangée, passe sa tête, et regarde.
Au centre de l'espace libre, il y a un homme, et une femme. Ils sont bien habillés, et un monsieur en robe leur lance de l'eau sur la tête, avant de partir en un long discours incompréhensible.

Subjuguée par ces mots auxquels elle ne comprend strictement rien, Alycianne regarde les trois personnes, cachée derrière un banc dans un coin de l'église.
Est-ce donc ça que tout le monde est venu voir ?

Tornade_974

Tornade se posa à genoux laissant Bender poursuivre la bénédiction. L'eau glissa de son front, elle sourit. Dommage que le liquide n'était pas alcoolisé ... Lorsque celui-ci eu fini, elle se releva et lui fit un grand sourire avant de lui attraper la main pour le remercier. Quand soudain, une voix retendit dans l'église, elle se tourna vers celle-ci et éclata de rire en voyant Oderay qui était devenue rouge écarlate.

Elle prit alors la main de bati et traversa l'allée centrale. ils s'arrêtèrent à chaque banc afin de remercier un à un les personnes présentent.

Mes amis, merci à tous d'avoir participé à cette bénédiction, nous vous invitons donc le 20 avril pour assister à notre union.

Puis elle se mit face à Bati et l'embrassa avant de sortir du lieu sacré.

Eoline

Eo gratifia d'un sourire Tornade en la voyant passer. Elle n'avait nul besoin de parler, Tornade savait tout le bien qu'elle pensait d'elle et tous les voeux qui pouvaient l'accompagner. Elle resta assise, derrière le pilier, attendant que toutes les personnes présentes aient quitté le lieu sacré. Elle aimait à se retrouver seule, pour pouvoir méditer et profiter du silence, loin de toute agitation...

Bender.b.rodriguez

Le curé venait juste de terminer sa bénédiction et de faire l'annonce du mariage de Tornade et Batistouta que Oderay se leva comme un folle pour hurler à tout va, ce qui laissa le curé surpris et béat.

Il allait continuer la cérémonie mais Tornade attrapa Bati par la main et l'emmena au centre de l'édifice, fit une déclaration et embrassa son homme avant de se diriger vers la sortie.

Le cureton ébahit devant tant d'indépendance ne put contenir un rire et déclara tout jovial :

Dites...si j'vos dérange faut me l'dire hein ?

Moi qui comptait vous filer un peu de vin de messe avec un bout d'pain pour clôturer le tout, j'crois que vous allez vous gratter finalement !

Hé hé hé...

Le prêtre attendit que l'heureux couple revienne vers lui, espérant qu'ils n'aillaient pas le laisser là, tout moisi, comme une vieille tomate au fond d'un panier en rotin.

Il regarda chacun des protagonistes de cette histoire farfelue et prononça les mots suivants :

Bien, rejoignez-moi afin que nous puissions partager le pain et le vin ensemble, dans l'amitié et la fraternité, et non pas comme des alcooliques en manque.

Après avoir fait défiler l'ensemble des fidèles et des croyants et avoir terminé le calice de pinard accompagné de la traditionnelle tranche de pain, le Vicaire remercia chacun d'être venu et déclara :

Que la paix du Très Haut soit sur vous mes enfants, n'oubliez pas que si vous avez des questions religieuses à poser, il faut vous tourner vers le père Jerem51. Quand à moi, je reviendrais pour le mariage de Damoiselle Tornade et de Sieur Batistouta le 20 Avril.

Prenez soin de vous et surtout, ne faites pas trop d'âneries !

Le Clerc raccompagna ainsi l'assistance hors de l'église, et dit au revoir aux deux tourtereaux leur souhaitant déjà tout le bonheur du monde...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Tornade alertait par Bender fit demi tour et rerentre avec Bati dans l'église. Le couple, la tête dans les nuages se replacèrent devant le prêtre afin que celui-ci finisse la cérémonie. Rouge de honte, la rousse s'excusa auprès du prêtre.

Lorsque tout fut terminé, ils sortirent en dehors du lieu sacré. Les aneries, ils ne pouvaient pas en faire surtout tout de suite ... l'heure n'était pas à l'amusement mais à la préparation.

Kisscool974

Personne n'avait prévenu Kiss qu'il y avait les fiançailles de Toto et Bati, il courut jusqu'a l'église en espérant que la messe ne fut pas fini, il arriva, tira la grande porte

Oups, personne, youhou, il y a quellequ'un????Je suis avance, c’est bien ca, je vais m'assoir et attendre qu'ils arrivent

Il prit place, persuadé que les fiançailles n'avait pas encore lieu, un grand sourire sur le visage, fier d'être pour une fois, le premier et non le dernier enfin le croyait t'il!

Jerem51

Le Père Jerem qui rentrait d'un long et difficile voyage fut tout heureux de voir que durant son absence, l'église n'était pas demeurée vide.

Il avait hâte de rependre ses activités et de continuer à propager la foi à travers la gargote de Bourgogne dès que le temps lui reviendrait.
Aussi, décida-t-il, afin de continuer à faire vivre cette église, de faire une messe.
Il attrapa la corde de la cloche qu'il agita vigoureusement pour faire sonner les cloches à toute volée.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, et vous amis des Aristotéliciens, soyez les bienvenus en ce jour dans notre église.
Confessons ensemble nos péchés au Très-Haut et récitez avec moi notre Credo, symbole de notre foi:

Batistouta82

suite à un manque de temps, je n'ai pu faire un RP de fin pour les fiançailles de Toto et Bati, ce RP sera donc en deux parties (oui après le Bati il va à la messe :p)

RP 1 :
Bati avait encore une fois perdu le fil de la cérémonie, Bender les avaient arrosé avec autre chose que de l'alcool, à son grand dépit, et Tornade l'avait entraîné à sa suite sur le parvis.
Enfin avait tenté, la voix de Bender avait retenti et Tornade, la tête basse, trainant toujours Bati derrière elle, les avaient ramenés devant le prêtre.
Bati se mit alors une claque mentale et revint sur Terre même si tout ne lui semblait que féerie comme quand il mangeait ces champignons à point vert dans la forêt.
Il vit alors que Bender servait déjà une coupe d'un liquide d'une couleur chaude dans un grand verre et se pensant à la taverne pour fêter les fiançailles, ne put s'empêcher de dire :

Vas-y Bender !! sers en d'la bonne, c'est ma tournée !! ...

Puis se rappellant, enfin, où il était, il se reprit :

Euhhh ... Je vous en pries mon père, veuillez nous servir votre bon pinard.. vin de messe, désolé, ainsi que votre pain pour que nous communions ensemble.

Faisant son plus beau sourire, il n'avait pourtant qu'une envie, celle de fuir loin, très loin de l'église à cause de son énorme boulette.
Aussi, quand le Père bouta les fidèles hors de l'église, il lui dit au revoir comme à un ami, lui serrant la main et s'en fût bras dessu, bras dessous avec la plus belle des rousses.

Si Bender avait dit pas d'aneries, la date proche du mariage n'allait pas leur laissé beaucoup de répit. Tornade, peu après la tournée qu'ils offrirent "Aux bons amis", l'envoyait déjà dans toute la ville pour aller chercher ceci, commander cela, vérifer par ici, mesurer ou être mesurer par là.
Bati n'en pouvait déjà plus et profitant d'un cours moment de répit, flanant dans les rues de Sémur, il apperçut Kiss que l'on avait pas vu aux fiançailles qui entrait à l'église.
Le sachant suffisament tête en l'air pour se croire en avance alors que la cérémonie était déjà finie, il décida d'enquêter.
Entrant discrétement dans l'église, il apperçut le sieur qui était là, à attendre quelque chose, et impatiement en plus !

Et bien mon ami, j'espère que tu ne viens pas pour les fiançailles, si c'est le cas, tu arrives quelques heures trop tard à mon grand regret.
Par contre, tu es très en avance pour la messe de Dimanche !
Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien. On se retrouve au bar ?

Serrant déjà la main de Kiss, Bati repartit comme il était venu, à pas de loup.
Fin RP 1 (oui il est long, vous inquiétez pas, le RP 2 le sera moins normalement. :p)

RP 2 :

Bati était encore en train de courir lorsque les cloches de l'église retentirent soudainement, vérifiant alors que la rousse n'était pas dans le coin, il soupira alors.

Pfiou, j'ai bien besoin de repos moi, elle me fait courir la sauvageonnne !

Se rappellant alors que le Père Jerem était parti en voyage pendant un moment et que l'église devait être à une température idéale pour le rafraîchir, il se décida à aller suivre la messe.
Arrivant alors au moment du Credo, il récita avec les autres paroissiens présent.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prohète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse,
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.
AMEN

Se receuillant en lui même, Bati attendait pourtant la suite de la messe de retour de Jerem.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
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Jerem51

Mes chers amis,
au cours de l'une de mes nuits de voyage, j'ai eu un étrange rêve ...
le roi avait décidé de racheter toutes les terres en bordure de la rivière afin de lutter contre les inondations meurtrières.
Il voulait faire raser les habitations et reloger les habitants ailleurs pour assurer leur protection.
Aussi envoya-t-il sur place un homme pour convaincre les propriétaires concernés et, de fait, bientôt, tout le monde avait fini par accepter le marché proposé.
Tous sauf une vieille femme, prénommée Pasquienne, née il y a fort longtemps, aux temps du feu roi Charles V et dont la demeure se trouvait sur une île au milieu de la rivière.
L'homme du roi eut beau lui faire valoir qu'un de ces jours une crue plus forte que les autres emporterait sa maison, que les eaux mangeaient chaque année une partie de l'ile ... Pasquienne ne voulait rien savoir et prétendait ne pas vouloir quitter une terre qui avait appartenu à ses ancêtres et qui l'avait vu naître.
Comme vous le voyez, mes amis, dans cette histoire, personne n'avait tout à fait tort: le roi voulait protéger les populations, Pasquienne défendre son bien.
Et j'avoue que je me réveillais en nage, plein d'interrogations et très troublé par cette histoire. A qui devait revenir le dernier mot ?
Etant alors dans le couvent de la Congrégation de St-Thomas, je me rendis très tôt à la chapelle afin de prier le Très-Haut.
C'est alors que je me souvins précisément des paroles de Thomas au comte de Toulouse:

Citation:

le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité (Hagio de Thomas, le Miroir aux princes)

Soit donc Dieu soutenait l'initiative du roi, soit il voulait la contester en se servant de Pasquienne comme déclencheur de la fronde et de la révolte.
Comment trancher? Je devais en avoir le coeur net afin d'apaiser mon trouble.
Je résolus de relire la vie d'Aristote dont j'espérais tirer la solution.
Celle-ci ne tarda pas:

Citation:

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second." (...)

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie." (Vita d'Aristote, dialogue X, la morale)

Pasquienne était clairement dans le mal, mes amis;
certes, elle croyait faire le bien défendant sa propriété;
mais en fait, elle agissait égoïstement, faisait preuve d'individualisme, ne pensait qu'à elle aux dépens de l'ensemble de la communauté.
Elle niait, en fait, ce qui fait le fond de l'amour et de l'amitié aristotéliciens.
Respecter son confort, c'était mettre à mal le bien de l'ensemble de la cité, à la fois parce que si l'on avait fait une exception pour elle, d'autres en auraient fait autant et très vite l'anarchie serait survenue dans la cité, et à la fois parce que, par sa seule décision, elle aurait pu bloquer la réalisation d'un projet qui avait pour but de protéger l'ensemble de la communauté.

Aussi, mes amis,
alors que si j'avais été sans guide, j'aurais eu de la peine à trancher le cas, ici, grâce à la présence divine à travers les textes sacrés, le doute ne pouvait pas être: le roi représentait l'intérêt collectif, Dieu était de son côté.
Pasquienne avait tort et ne devait pas être soutenue dans la voie qu'elle avait choisie.

Ainsi en va-t-il dans la vie courante de chacun d'entre nous: seuls nous nous égarons et cherchons le chemin. Nous oublions les prescriptions morales de Dieu.
Guidés par l'Eglise, nous retrouvons le droit chemin qui éloigne le doute de nous.
Voila pourquoi, mes amis, l'Eglise, et pas seulement la croyance en Dieu, sont nécessaires aux hommes et je me réjouis grandement que de plus en plus d'habitants de cette paroisse s'en fassent chaque jour les témoins.

Tornade_974

Tornade courait de part et d'autre dans sa maison. Le mariage approchait et elle voulait que tout soit coordonnée. Le pauvre Bati était depuis quelques jours son larbin mais elle ne le considérait pas comme tel. Elle l'aimait de trop pour ça et voyez ça comme un service. les cloches se mirent à tinter, la rousse réfléchit un instant puis son visage commença à changer de couleur

.

Oh non de D... !!!!

Elle rangea le tout, fit un brin de toilette, enfila une robe plus apropriée et se rendit au pas de course à l'église en oubliant même de refermer sa porte. Sa voix résonnait dans tout le bourg.

Il faut être assez stupide pour oublier la messe !!!!!!!!!!

Elle arriva enfin devant le parvis de l'église et posa ses deux genoux au sol. On aurait dit qu'elle implorait le seigneur. Elle prit une grande inspiration puis se releva. Elle enleva la poussière sur sa robe avec une de ses mains puis poussa la porte de l'église. Bien sur un grand grincement se fit entendre, rouge de honte elle traversa le couloir avant de trouver bati déjà installé sur un banc. Elle prit place près de lui et récita le crédo.

Citation:

Elle en voulait un peu à bati de n'être pas venu la chercher mais bon elle était aussi en faute puis elle écouta Jerem et se concentra sur la messe.

Jerem51

Mes enfants, je vous invite à présent à venir témoigner de votre amitié aristotélicienne en venant communier par le pain et le vin:

Puis, ayant fait cela, Jerem attendit sur le parvis de l'église les fidèles venus à la messe pour leur souhaiter un bon retour chez eux.

Tornade_974

Tornade prit Bati par la main après avoir communié puis elle sortit sur la parvis, salua Jerem et le remercia pour la messe.

Puis elle retourna à sa maison afin de continuer les préparatifs. Plus que quelques jours et elle serait mariée.

Bender.b.rodriguez

Eglise Notre-Dame de Sémur, le 20 avril 1457 au petit matin...

Le père Bender avait fait voyage depuis Dijon pour venir célébrer l'union de deux sémurois an l'église Notre Dame de Sémur. Il ne s'était pas arrêté à l'auberge pour dormir et s'était installé dans le presbytère pour y passer la nuit sur une paillasse rembourrée de foin.

Au petit jour, il s'était levé et avait préparé l'église à recevoir les futurs époux, décorant avec grâce et bon goût l'autel central de quelques fleurs. Il avait choisit des Lys blancs car le blanc symbolisait la pureté qui, à coup sûr, était le lot des deux tourtereaux qui allait se présenter à lui. A cette évocation, le prêtre ne put retenir un rire moqueur.

Bender avait aussi pris le temps de disposer à quelques endroits de jolis bouquets plantés sur de sublimes vases transparents. Ceci donnait à toute l'église un air de fête comme on en voyait qu'a ces moments là.

Ensuite, il s'était affairé à rendre l'allée centrale plus gaie qu'à son habitude en parsemant de ci de là des compositions qu'il avait fait faire par les gamins qui chantaient dans la chorale ecclésiastique de Bourgogne. Attachées par de simple cordelettes, cela faisait du plus bel effet.

Puis, avec l'aide de son assistant organiste Norbert, il avait installé un porche de fleurs blanches sous lequel passeraient les deux fiancés en entrant et sous lequel repasseraient deux mariés après la fin du sacrement. Bien sûr, ils avaient du jouer les équilibristes et, gauche comme était Norbert, cela n'avait pas été aisé d'installer cela au poil de fesse près. Bender en convint néanmoins, cela rendait on ne peut mieux.

Enfin, le prêtre se mit à préparer le parvis, car, il fallait aussi montrer à tous les villageois que ce jour était jour de mariage. Ainsi, toujours avec l'aide de son alcoolique d'organiste, il installa des guirlandes de fleurs et quelques sapin bas, tout décorés de ces mêmes fleurs blanches.
Sur les marches de l'édifice, un tapis de fleurs mélangé à quelques branches vertes faisait office de tapis rouge et cela ressortait à merveille.

Une fois cette décoration terminée, le père se dirigea à nouveau dans la sacristie pour se préparer et revêtir sa tunique de cérémonie. Il ne fallait pas se tromper aujourd'hui car il s'agissait d'un mariage et non d'une simple messe. il enfila ainsi sa tunique blanche liserée de rouge et apposa son écharpe cérémonielle sur ses épaules. Il avait l'air plus sérieux avec ça sur le dos et ressemblait beaucoup moins à un curé de campagne.

Une fois qu'il eut enfin terminé de se bichonner, il décida de monter au clocher, traversant la nef centrale de part en part pour rejoindre la porte qui menait au couloir conduisant à l'escalier. Cet escalier, comme toujours, il le redoutait, il s'agissait probablement d'un monument artistique mais aussi, d'un des colimaçons les plus dangereux de tout le royaume. C'est avec la plus grande prudence qu'il grimpa les marches, soulevant sa soutane pour n pas se prendre les pieds dedans et éviter de présenter la cérémonie les vertébrés fracturées. Après avoir, avec succès, réussi l'ascension du dit colimaçon, il parvint face aux grandes cordes de lin qui actionnaient les cloches de Notre Dame de Sémur. Il saisit la corde des deux mains et tira dessus de toutes ses forces puis laissa sonner celles-ci grâce à l'impulsion qu'il avait donné.

C'est donc au son de l'appel festif que le vicaire diocésain d'Autun redescendit jusque dans la nef centrale, il traversa alors l'allée de bancs alignés et décorés et alla se poster fièrement sur le parvis de l'édifice. Là, il attendit sous le soleil matinal qu'arrivent les premiers invités, et bien sûr l'heureux couple. Bender attendait donc avec impatience les premiers venus, afin de les accueillir comme il se doit...

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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ccsdb

Cc avait pris le temps de se préparer, cette fois c'était sûr c'était aujourd'hui!!! Le mariage de Bati et Toto, jour de joie et jour de peine aussi, un peu...Elle savait que le début de cette union signifiait le déménagement du couple, le départ de ses amis...De nombreux souvenirs envahirent son esprit, la rendant mélancolique...

Non, non pas aujourd'hui Cc!!! se dit-elle
C'est jour de joie!!!

Se reprenant, elle termina de se coiffer, et enfin prit le chemin de l'Eglise.
Elle entendait les cloches sonner, au moins pour une fois, elle était à l'heure!!!
Bender allait célébrer la cérémonie, cet ami qui l'avait baptisée il y a peu...et qui allait partir lui aussi...Décidément Sémur allait lui paraître bien vide dans quelques temps...

Bonjour mon père, alors c'est une belle journée n'est-ce pas?
Les mariés ne sont pas encore arrivés?
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Jerem51

Bonjour Mon Frère, Bonjour Madame le Maire,
heureux de vous voir.
Je pense que Zao devrait aussi je joindre à nous; j'en profiterai pour enfin le baptiser après le mariage.

--_lise

Lise s'était levée tôt ce matin là, en effet elle avait de quoi faire. tout d'abord préparer les petites pour le mariage de leur père puis aider Tornade pour s'habiller et se coiffer et enfin se préparer à son tour.

Cela faisait maintenant quelques mois qu'elle travaillait pour Batistouta, un homme charmant qui l'avait recueilli alors qu'elle errait dans les rues. Peut être sa beauté avait interpellé l'homme. Lorsqu'il lui avait proposé un travail, elle avait accepté de suite sans demander quoi que se soit. son but était de trouver un logis et un travail. Elle avait vite sympathisé avec la plus petite Ana et avait su charmer l'autre un peu plus âgée, Cléo.

Lorsqu'elle eut enfin fini ses tâches matinales, elle emmena les deux jeunes filles à l'église, belles toutes les deux pour l'occasion. arrivée sur le parvis, elle sourit en voyant la décoration qui avait été faite. Elle se dirigea vers le petit groupe qui était déjà formé.

Bonjour mon père. Elle s'inclina doucement devant Bender puis salua les autres personnes avant de se présenter. Je suis Lise, la nourrice de ses deux magnifiques jeunes filles. Je travaille pour Messire Batistouta. Elle leur fit un sourire. Elle lâcha les mains des petites pour les laisser s'amuser un peu avant la cérémonie. Ne vous salissez pas, votre père ne serait pas ravi, croyez moi. Elle se mit face au père Bender. Notre couple sera bientôt là, quand je les ai laissé, ils étaient sur le point d'arriver.

--_ana

Ana était la petite dernière de Batistouta. Elle avait héritée du blond de ses cheveux. Elle avait fêté, quelques mois auparavent ses 4 printemps.

Ce matin là, elle s'était levée de bonne heure, pas le temps de trainer dans son lit comme à l'accoutumé, aujourd'hui était un jour spéciale. Elle avait entendu dire que son père allait épouser Tornade. C'était peut être pour ça qu'il était pas d'humeur joyeuse en cette belle matinée de printemp.

Prise en charge par Lise, la nourrice qu'elle aimait tant, elle eut droit à un bon bain chaud, vite donné mais bien apprécié par la petite. Lorsqu'elle fut sèche, elle avait été habillé d'une belle robe qu'elle avait droit de mettre que le dimanche. Ses cheveux avaient été noués par deux rubans assortis à sa robe puis elle avait du attendre dans le salon, en compagnie de sa poupée fêtiche qu'elle ne lâchait presque jamais sauf quand Lise la nettoyait. Bien sûr cela entrainait le plus souvent des crises de larme, mais lorsque la nourrice lui donnait une sucrerie pour la faire patienter, celle-ci s'arrêtait. L'attente fût de courte durée, sa soeur venait d'entrer dans la pièce, elle aussi n'avait pas été épargnée pour l'occasion. Lorsque Lise eut fini avec Tornade, elle prit la petite par la main et l'entraina dans les ruelles de la ville direction l'église.

Ana commençait à fatiguer, vu sa petite taille, il était difficile de suivre le rythme donné par Lise. elle tira un coup sec sur la main de celle-ci.

Lise, arrête ! J'en peux plus moi. C'est encore loin ? Elle lança un regard à la nourrice qui comprit le problème assez rapidement. Elle rassura la petite et reprit la cadence mais à une allure plus lente. L'église était maintenant dans son champ de vision. Ana se sentit alors rassurée, la course allait prendre fin, au plus grand bonheur de la blondinette.

Citation:

Bonjour mon père

Ana regarde Lise puis l'homme qui était habillé en blanc.

Ah bon c'est ton papa ? Elle posa son regard vers Lise puis sur le prêtre. Moi je suis Ana, mon papa à moi c'est Batistouta, vous savez le grand messire blond! Il se promène toujours avec une chopine à la main et avec une dame qui a les cheveux rouges. En plus elle lui crie dessus et ... La main de la nourrice venait de se poser sur ses lèvres et elle eut droit à des grand yeux. Ana baissa la tête et lorsque sa main fut enfin libre, elle comprit qu'elle pouvait laisser les grands et se balader un peu.

Elle se cacha alors derrière un sapin, tout en faisant attention à ne pas froisser sa robe et encore moins faire des bêtises. Elle fit alors une grimace à sa soeur puis elle rit de bon coeur.

Jeanbapt_77

Jeanbapt_77, pour une fois n'était pas en retard, il prenait alors sont temps dans les rues de sémur, faisant des petits détours se baladant car aujourd'hui est un grand jour pour Batistouta et Tornade, Jb était heureux pour eux. Arrivant finalement devant l'église, il vit un groupe de personne, Ccsdb, maire de sémur, le père Bender, Jerem51 qu'il voyait pour la première fois et une dame qui lui était inconnu. Il s'approcha.

Bonjour mon père, et se tournant vers Cc et l'inconnu Bonjour, ils sont arrivés ou je suis en avance pour la première fois?
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Kisscool974

Cette fois ci,kiss avait etait prevenu pour le mariage,il ne sera pas en retard.Il mit ces plus beaux vetements et,avec le sourire au levre,il prit la direction de l'eglise.

Arrivé sur place,il entra et regarda autour lui,l'eglise etait magnifique.

C'est jour de fete aujoudhui!!!Bonjour à tous!!!!

Il prit place et attendit que ca commence

Bender.b.rodriguez

Le père Bender était heureux de retrouver le père Jerem, comme toujours, il lui fit une chaleureuse accolade et lui déclara :

Bonjour mon frère ! Comment vas-tu ? Pas trop pénibles les sémurois ?

Puis, se tournant vers la dame bourgmestre il ajouta :

Bonjour à toi Cc ! Heureux de te savoir élue et aux commandes. Tu t'en sors ? Est-ce qu'on te laisse assez de répit pour venir assister au mariage ?

Le curé fut curieusement interpellé par le joli petit lot qui se présenta à lui :

Lise a écrit:

Bonjour mon père. Je suis Lise, la nourrice de ses deux magnifiques jeunes filles. Je travaille pour Messire Batistouta.

Le prêtre répondit :

Enchanté, chui l'père Bender, mais gare aux marmots qu'ils mettent pas l'souk partout dans l'église, hein ? Vous pouvez allez vous assoir, y a encore de la place !

Le curé regarda passer les deux gamines dont l'une était si blonde qu'on aurait pu la prendre pour un épi de blé.

Arrivèrent ensuite Jeanbapt et Kisscool, l'air ravis, le curé les accueillit comme il se devait, avec le sourire et déclara :

Bonjour à vous mes enfants ! Ne courrez pas, ils sont pas encore là ! D'ailleurs, connaissant les loustics, ils seront pas là avant la fermeture des tavernes...

Puis il ajouta avec le sourire :

Va vraiment falloir que je pense à demander au duché la fermeture des tavernes les jours de messes et surtout, tous les matins...j'aurais plus de monde qui viendrait, rien que pour picoler du vin de messe !
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Rickles

Rickles arriva et fut surpris de trouver tant de monde en avance. Ce n'était pas dans les habitudes des Sémurois pensa-t-il. Mais c'était pour un évènement important, ce qui justifiait cela.

Surprenant les paroles de Bender alors que ce dernier saluait Jerem, il ne put s'empêcher de lui rétorquer :

Comment ça pénibles les Sémurois mon frère ? Ils sont comme d'habitude tiens ! En tout cas je suis content de te revoir par ici, ne serait ce que pour une cérémonie. Comme d'habitude tu as fait les choses en grand, les décorations sont à la hauteur de l'évènement et de ce que tu nous a toujours préparé !

Souriant devant l'air surpris de Bender devant ses remarques, et surtout par le fait qu'il ne l'avait pas entendu arriver, Rickles salua tous les présents et arrivants.
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Jerem51

Jerem ayant entendu la question du Père Bender et la remarque qui s'en suivit ajouta:

Ils ont une fâcheuse tendance à arriver en retard à la messe, mais bon ...
Ils semblent aimer l'Eglise, malgré tout.
Zao devrait d'ailleurs nous rejoindre si tout va bien.

--_cleo

Cleo avait horreur d'être brusquée le matin, mais alors horreur de chez horreur, et pourtant, Lise, toute guillerette, l'avait reveillée aux aurores pour le mariage de son père avec la rousse qu'il aimait.
Arrivant dans la salle d'eau, oui car grande nouveauté, chez Toto, après le déménagement, il y avait une salle d'eau, et pas un vague coin de maison avec un drap pour laisser un peu de pudeur.

Arrivée dans cette salle d'eau, elle ne put s'empecher de remarquer l'eau déjà grise, quelqu'un était déjà passé avant elle, et aux gazouillis infects qu'elle entendait dans la pièce à coté, c'était Ana. Lorsque Lise revint dans la pièce, elle lui en fit la réflexion plutôt amère, cette dernière répondant toujours de la même façon, par un long regard laconique vers le plafond.

Vint enfin le moment du départ, elle était toute belle, enfin à ce qu'en avait dit les adultes parce que pour elle, qu'est ce que c'était laid !
Mais elle s'en gardait bien de le dire, les fiancés étaient stressés et elle ne savait pas encore si la rousse pouvait supporter une telle remarque...
Arrivées toutes trois après un commentaire de la naine blonde, elle ne put s'empécher de constater la décoration de Bender.

Pff, quelle décoration, c'est bien un homme qui a fait ça, quel manque de goût !

Je critique pas, je suis juste à fond dans le rôle, ne la tapes pas LJD Bender ^^

Partant alors dans la critique de chaque chose, elle en arriva à se trouver près du père Bender lorsque sa soeur fit un bref portrait du couple que Tornade et Bati formait.
Réprimant une grimace de dépit lorsque la petite eut finie, elle n'agit cependant qu'après la grimace de sa soeur, lui immobilisant son bras dans le dos et l'entrainant petit à petit derrière les sapinettes pour lui montrer un peu de quel bois elle se chauffait.

Alors comme ça, tu te laves avant moi hein ? pis tu te crois drole à dénigrer papa ?? J'vais te faire voir moi !

Commenca alors une petite bagarre de soeur finalement pas si execptionnelle.

Batistouta82

Bati ne se réveilla point ce matin là, il ne s'était pas endormi de la nuit de toutes façons, il ne fut donc pas en retard, du moins jusqu'au rappel à l'ordre des cloches de Bender, cela faisait déjà 15 jours qu'il avait officialisé leurs fiançailles devant une petite assemblée Semuroise.
Bati pensait d'ailleurs y retrouver peu de monde, peut être Cc qui avait manifestée depuis longtemps sa volonté de venir, Kiss qui avait raté les fiançailles, mais après ... hormis les témoins bien sur !

Bati s'habilla donc dans les habits que la belle et lui avait choisi et attendit sa flamboyante fiancée en bas, prêt à partir dès que cette dernière en donnait le départ.
Regardant dans les escaliers, pour l'appercevoir le plus tôt possible dans sa robe, pour pouvoir de nouveau lui sourire, il était amoureux, pour ceux qui en doutaient, il savait que jamais ils n'avaient aperçu le regard transi qu'il jetait sur sa belle à chaque occasion qui se présentait à lui.

Enfin le moment tant attendu arriva et Bati admira tout ce temps la belle demoiselle qu'il pourrait prochainement présenter comme étant son épouse et non plus sa belle, comme il avait l'habitude de le faire de façon si cavalière. Et ils partirent tous deux en direction de l'église.

Arrivant là-bas, Bati ne put s'empêcher d'admirer le travail de décoration qui avait été effectuer, et tout en saluant son ami, le Père Bender, il le félicita car il le soupçonnait d'être à l'origine de toute cette beauté.

Bonjour mon ami, tu t'es surpassé dis moi ?! Je n'avais jamais vu l'église emplie d'une telle beauté, je la trouve magnifique !

Avisant alors Lise, seule en train de chercher quelque chose, il alla la retrouver

Bonjour, bonjour la compagnie, alors ? Tu as perdu mes filles ? dit il en rigolant.

Mais devant le sourire gêné de la nounou, il comprit que c'était malheureusement la vérité, et abandonnant définitivement l'idée qu'il allait se marier d'ici peu, il partit à la recherche des ces deux garnements de filles.
Il allait abandonner lorsqu'il les trouva enfin, Cleo sur Ana, la maltraitant encore une fois. Saisissant alors la brune qui se débattait comme une furie sous le bras, il embarqua dans la même position la blonde et partit en les emmenant à l'angle de l'église où il laissa sa fureur exploser.

NON MAIS CA VA BIEN LA TÊTE ?? DOIS-JE VOUS RAPPELER QUE C'EST UN JOUR EXTREMEMENT IMPORTANT POUR MOI ?? QUE PLEIN DE GENS SONT VENUS EXPRES POUR CA ET QUE VOUS VOUS COMPORTEZ TOUTES LES DEUX COMME DES GAMINES DE BAS NIVEAUX ET NON PAS COMME DE GENTILLES DEMOISELLES COMME JE VOUS AI APPRIS A ÊTRE ?!
JE VOUS PREVIENS QUE SI CA CONTINUE, JE DEMANDE AU PERE BENDER DE VOUS FAIRE INTERNER A VIE AU COUVENT ET BASTA !

Laissant passer un peu de temps pour que les filles arrêtent de trembloter en le regardant avec effroi, mais aussi pour se calmer, il les regarda tour à tour dans les yeux puis s'accroupissant, il les enveloppa toutes deux de ses bras.

Pardonnez moi les filles, je ne suis pas dans mon état normal ... Je n'aurais pas du hurler comme ça ... Vous arrêtez et j'oublies la menace du couvent, ok ?

Ne leur laissant pas le temps de répondre, Bati saisit une main de chaque fille et partit avec elle rejoindre la troupe devant l'église.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Bender.b.rodriguez

Le vicaire avait le dos tourné à la place lorsqu'il avait jeté à la face du peuple local un terrible sentence sur sa pénibilité, il ne vit pas son ami Rickles qui était juste derrière lui et lui rétorqua :

Rickles a écrit:

Comment ça pénibles les Sémurois mon frère ? Ils sont comme d'habitude tiens ! En tout cas je suis content de te revoir par ici, ne serait ce que pour une cérémonie. Comme d'habitude tu as fait les choses en grand, les décorations sont à la hauteur de l'évènement et de ce que tu nous a toujours préparé !

Ce à quoi, il répondit avec le sourire :

Ben c'est bien c'que j'disais...y sont pénibles ! Toujours en r'tard, comme toi ! Tu vas bien mon ami ? Heureux de te r'voir...

Le père Bender ne prêta pas attention aux remarques déplacée de la petite brune sur la décoration de l'édifice. Il lui aurait bien dit un petit quelque chose mais s'était retenu, juste par pudeur et pour éviter qu'on lui dise qu'il n'aimait pas les enfants.

C'est alors que dans un rayon de soleil, il vit arriver Batistouta du fond de la place. Bender se mit alors à taper du pied sur le sol et attendit que celui-ci ait fini de faire le clown en lui pondant d'exagérés compliments :

Batistouta82 a écrit:

Bonjour mon ami, tu t'es surpassé dis moi ?! Je n'avais jamais vu l'église emplie d'une telle beauté, je la trouve magnifique !

Le père, l'air furibond, lui lança :

C't'à c't'heure là qu't'arrives ? Dis-donc, j'espère que t'as pensé aux alliances au moins ! Allez, va, j'te pardonne. Bienvenue à toi en ce merveilleux jour...file...que j'te r'voie plus !

C'est alors qu'il vit Bati parler avec sa nurse et chercher ses filles puis s'échapper à quelques centaines de pas de l'édifice. Soudain, des cris envahirent la place et l'ex-bourgmestre refit son apparition, l'air décontracté, présentant des excuses pour le comportement totalement déplacé de ses gamines.

On attendait plus que la mariée et les témoins, d'ailleurs, Bender n'avait aucune idée de qui il pouvait bien s'agir...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ccsdb

Cc avait salué Jerem, Lise et les filles de Bati, et puis Jb était arrivé:

Citation:

Bonjour, ils sont arrivés ou je suis en avance pour la première fois?

Cc rit en entendant la question.

-Non non Jb, tu es bien à l'heure on attend encore les mariés!
Je t'avoue que moi aussi je me suis demandé,
c'est rare que je sois en avance...

Puis Kiss arriva et après un bonjour plus rapide que l'éclair, il était rentré directement dans l'Église.
Elle allait le suivre quand Bender lui dit:

Citation:

Heureux de te savoir élue et aux commandes. Tu t'en sors ? Est-ce qu'on te laisse assez de répit pour venir assister au mariage ?

-Merci, oui oui ça peut aller, enfin j'essaie de faire de mon mieux...

Puis elle baissa les yeux, ne sachant quoi dire d'autre.
Elle avait envie de lui répondre que non, ça n'allait pas...Elle avait envie de lui crier son malaise, de lui dire qu'elle faisait tout pour paraître forte, mais qu'au fond d'elle même...non ça n'allait pas...Mais ce n'était ni le moment ni l'endroit pour évoquer tout ça, elle se reprit, "journée de joie se dit-elle joie joie joie!!!" et alors elle releva la tête et prit Jb par le bras:

-Allez viens Jb on va s'installer et laisser Bender et Jerem accueillir les mariés.

Et alors elle prit son ami par le bras et l'entraîna dans l'Église. Là ils virent des fleurs partout, le curé avait mis les petits plats dans les grands!
Tout cela montrait à quel point il appréciait les futurs mariés, c'était ravissant.
Ils avancèrent et s'installèrent, en attendant de voir arriver enfin, les héros du jour.
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Jeanbapt_77

Jb se laissa entrainer par Cc, lorsqu'ils entrèrent, ils virent la décoration faite par le père Bender et en effet, comme l'affirmait les autres, c'était formidable.

Wow, eh beh on peut dire qu'il n'a pas perdu sont temps celui là.

Puis ils s'installèrent et attendirent les mariés.
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Tornade_974

Tornade avait passé une sale nuit, traversant sa couche de chaque bout. Les draps n’en parlons pas n’avait pu suivre le rythme. Le sommeil, elle ne le trouva pas. Les lueurs du jour se pressaient dans sa chambre, il était temps de se lever. Un pied après l’autre, elle quitta son lit, heureusement que le blond c’était installé dans une chambre d’ami. En chemise de nuit, elle déambula jusqu’à la salle d’eau, pour le moment aucun bruit ne résonnait dans la demeure, à son grand soulagement.

Elle fit trempette et insista durement sur son visage, histoire de ne pas paraitre trop pâle. La sortie fut rapide et elle se frictionna. Sèche, elle enfila sa robe, lorsque Lise fit enfin son apparition, ce qui rassura la rousse. Après avoir serré son corset, Lise la coiffa. Un beau chignon orna sa tête laissant quelques mèches libres retomber sur son visage. La jeune fille y posa quelques pinces accompagnées de perles. Tornade remercia Lise puis elle retourna dans sa chambre afin de déstresser un peu. Pas le temps pour un déjeuner, son estomac était noué.

La maison semblait bouger et lorsque la porte claqua, elle comprit qu’elle était seule dans sa maison avec l’élu de son cœur. Elle prit une profonde inspiration, avant de descendre une à une les marches qui l’emmèneraient jusqu’au rez-de-chaussée. A peine le pied posé sur la dernière marche, qu’elle aperçut Bati qui l’attendait, le visage illuminé. Il donnait l’impression de rêver les yeux grands ouverts. La rousse déposa un tendre baiser sur ses lèvres et sans un mot, ils quittèrent la maison pour l’église.

La carriole était prête, les futurs époux s’installèrent et le départ fut donné lorsque Bati donna un coup de renne sur le dos du cheval. Quelques minutes après, ils arrivèrent à l’église. Le parvis était splendide et les gens les attendaient déjà. A peine le pied à terre que le blondinet était entrain de saluer tout le monde puis disparut avec la nourrice derrière les sapins. La rousse le va un sourcil puis lorsqu’elle entendit la grosse voix de son futur époux retentir jusqu’aux fond de ses oreilles, elle secoua la tête et voyait déjà leur vie futur changer.

Bender, Jerem, CC, Kiss, Jb, Rickles, bien le bonjour, navrée pour le retard mais nous sommes là.

Citation:

JE VOUS PREVIENS QUE SI CA CONTINUE, JE DEMANDE AU PERE BENDER DE VOUS FAIRE INTERNER A VIE AU COUVENT ET BASTA !

A ces mots, la rousse laissa échapper un sourire, ses prières allaient enfin être exaucées mais lorsque Bati se reprit, un léger soupir et une moue s’afficha sur son visage.

Bender pour les témoins, le mien est déjà là Elle se tourne vers CC. Me feras tu cet honneur ? Petit sourire en attendant la réponse.

Bati revint enfin, Tornade lui attrape la main pour ne pas qui s'échappe à nouveau puis envoyant un regard vers Lise.

Je t'en supplie Lise, tiens les un peu. On ne peut pas se relayer aujourd'hui. Tornade aurait bien accroché la première des filles à une des colonnes de l'église mais Bati ne l'aurait pas vu du même oeil. Elle s'approcha des filles, embrassa la blonde pour la calmer un peu tandis que la brune marmonnait tout en laissant ses yeux regarder le sol.

Lise va les installer à l'intérieur !!! Elle fit signe à Bender qu'ils étaient prêt, son coeur se serra et elle plongea ses yeux dans ceux de Bati pour retrouver un réconfort.

--_lise

Citation:

Enchanté, chui l'père Bender, mais gare aux marmots qu'ils mettent pas l'souk partout dans l'église, hein ? Vous pouvez allez vous assoir, y a encore de la place !

Merci mon père, j'essayerai de contenir les ...

Pas le temps de finir sa phrase, que les enfants commençaient leur bêtise, elle allait les récupérer lorsqu'une autre voix fit son entrée.

Citation:

Bonjour, bonjour la compagnie, alors ? Tu as perdu mes filles ?

Bah elles sont ... Cherchant les pestes du regard, elle lança un sourire génée à son employeur priant pour que le calvaire prenne fin. Restant plantée comme un piquet, elle laissa Bati remettre les filles en place. A en croire le ton prit, les petites n'avaient guère le choix.

Lise s'approcha des deux fillettes, les prit par la main. Tornade qui prit la parole, elle l'écouta avant d'acquiescer d'un signe de tête. Elle entra à l'intérieur en serrant fortement les petites mains d'Ana et de Cléo. Elle les posa sur un banc. La blonde à sa gauche et la brune de l'autre. Elle leur lança un regard noir pour qu'elles comprennent toutes les deux qu'elles devaient mieux se tenir.

Maintenant je veux plus vous entendre !!!! Je tiens à ma place.

--_ana

Voyant sa soeur arriver à grand pas, Ana essaya de se cacher derrière les branches d'un sapin, mais c'était trop tard. Son petit bras était tordu dans son dos et sa soeur commençait déjà à lui crier dessus comme à son habitude. Elle l'avait souvent pensé au fond elle même pourquoi elle n'était pas fille unique. Sa soeur était un garçon manqué et rien dans sa vie était positif à ses yeux.

C'est Lise qui m'a mis dans le baquet d'eau c'est pas ... aïe !!! La brune venait de presser un peu plus son bras. J'aime papa de tout mon coeur j'ai rien dis de méchant et Tor... Nouvelle compression de Cléo. Je suis pas une de tes poupées, lâche moi !!!! Sale p....!!! Elle se sentit alors portée dans les airs et lorsque ses pieds retouchèrent le sol, elle aperçut son père, le regard plein de colère et là, il commença a vider sa colère sur elle deux. Ana se mit à trembler comme une feuille, ses yeux laissaient naître un flot de larme, la petite restait fixe ravalant chaques sanglots pour ne pas enrager plus son père.

Celui-ci s'excusa enfin et Ana essaya de se calmer. Tornade fit son apparition et la consola à sa manière. Petit sourire en coin à sa soeur, puis Lise les emmena à l'intérieur de l'église. Il faisait froid et le banc était glacé. Après le sermon de Lise, c'était la journée ... la blondinette joua avec ses pieds en silence pour patienter.

Ccsdb

Quand Tornade était arrivée, Cc ne put retenir un "Oh" d'admiration, qu'elle était belle! Cc se demanda alors si elle aussi, un jour, elle connaîtrait ce jour si heureux qui l'unirait à son amour...Elle l'espérait tant!
Puis Toto laissa entendre qu'elle serait sa témoin:

Citation:

Elle se tourne vers CC. Me feras tu cet honneur ? Petit sourire en attendant la réponse.

Cc ouvrit de grands yeux étonnés et à la fois ravis:

-Moi?? Euh enfin..... moi??? Tu es sûre??

Cc se sentit envahie d'une vague de bonheur! En ces temps si difficiles, Toto venait de lui offrir sa confiance, et la rousse ne pouvait imaginer à quel point son amie avait besoin de cela en ce moment. La voyant bégayer, la future mariée lui répondit en riant:

-Ben oui toi, qui d'autre?
-Oh j'adorerai!!! Je te remercie, je suis très honorée!!! répondit alors Cc
-Et moi je suis heureuse que tu acceptes.

Et alors cédant à l'émotion, Cc sauta au cou de son amie pour lui faire un gros bisou:

-Merci, merci!!! Oh pardon ta robe! Oh je t'ai pas décoiffée?? Oh mince...Excuse moi...

Cc recula et s'assura que Tornade était toujours aussi belle, puis elle lui sourit:

-Ça va, tu es parfaite!!! Je suis désolée... c'est la joie!!!
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Anyza

Lundi 20 avril, aux environs de Sémur

Presse toi, la bourrique ! On avance, allez au trot ! On se dépêche, on se déééépeeeche...

Voilà ce que la brune marmonnait à l'ânesse portant sa fille. Elles revenaient du couvent et étaient censées se trouver à un mariage, en ville. L'Anyza avait fait couper à travers champs l'animal récalcitrant, et avait eu bien du mal à lui faire traverser certains bosquets. La ville enfin apparut, et elle frappa la croupe de l'âne.

Soudain, elle fronça les sourcils, arrêtant la troupe. Un regard à sa houppelande aux couleurs passées, à ses mains sales, et elle s'empourpra rien qu'à l'idée d'arriver à la cérémonie en cet état.
La mère sortit donc son outre, se passa de l'eau sur son visage et rinça ses mains, puis répéta les même geste sur Alycianne. Elle lissa ses jupes, les tapa pour en faire partir la poussière, resserra sa ceinture et rangea son épée dans leurs effets. La robe de sa fille était bien propre, aussi elle chercha plutôt quelque chose pour remettre ses propres cheveux en ordre.

D'un regard, elle fit le tour de la contrée environnante. La ville, en contrebas, et tout autour de petites parcelles verdoyantes dans le printemps, bordées par des buissons florissants d'aubépine auxquels le trio avait déjà eu affaire. Les fleurs blanches des merisiers éclataient au soleil, et... Des fleurs ! La brunette sourit.
Elle conduisit aussitôt la bourrique sous un beau merisier, et s'appuyant sur la bête, grimpa dans l'arbre. Elle cassa une petite branche couverte de fleurs, et redescendit d'un bond au sol.

Un peu plus tard, à l'église de Sémur

Les sabots de l'ânesse claquaient sur le parvis de l'église. Anyza l'y laissa, et pris vite dans ses bras Alycianne. A peine le temps d'admirer la décorations de Bender qu'elles passaient la porte. La brune se rassura aussitôt. Tout le monde n'était pas encore assis, la cérémonie n'avait commencé.

La mère et la fille purent enfin souffler. Des fleurs blanches dans les cheveux, on voyait un peu moins leurs chausses usées. Anyza avait arrangé cela du mieux qu'elle avait pu. Une grosse fleur dans le ruban de la petite, des branchettes blanches dans sa tignasse.
Elle se dirigea vers les fiancés -bientôt mariés- et Bender.

Bonjour ! Comment allez vous ? Je suis ravie de vous revoir.
Le grand jour, hein ? J'ai réussi à m'extirper des griffes des nonnes, mais elles était plutôt tenaces...

Le rouge lui grimpa aux joues. Idiote qu'elle était ! La cérémonie allait commencer et voilà qu'elle parlait sans leur laisser placer un mot de sa petite vie !

J'suis vr'ment très contente pour vous deux, réussit-elle à murmurer écarlate, avant de faire un petit sourire gêné à Bender.

Se rendant compte qu'elle était encore debout, elle sursauta, et tira à sa suite sa petite fille sur un banc.

Bender.b.rodriguez

Le prêtre était tout sourire mais il commençait à trouver le temps long...

Sur ce arriva enfin la mariée, enveloppée dans une robe de cérémonie et coiffée comme une Reine. Bender s'approcha d'elle et écouta ses excuses puis lui répondit :

Bonjour mon enfant, pas d'excuses, allez, hop, filez la dedans...

Puis, il vit Anyza arriver à pas rapides, il se demanda comment elle faisait pour toujours arriver si tard aux cérémonie sémuroise, avec le sourire, il répondit à ses salutations et dit :

Bonjour ma chère, heureux de te revoir...toujours aussi ponctuelle ! Allez, rentrons, faut vraiment y aller là !

Après avoir félicité les fidèles et croyant qui s'étaient donné la peine de venir fêter ce jour en l'honneur de Batistouta et Tornade, le prêtre se tourna et monta les quelques marches qui le séparaient de l'intérieur de l'église. Ainsi, c'est l'air triomphant que le prêtre entra dans l'église au son de l'orgue.

Le père Bender ne pouvait pas voir son organiste, mais nul doute qu'il lui aurait volontiers mit un coup de pied au derrière s'il avait pu, l'on pouvait voir à la manière dont il serrait les dents que le musicien pourrait s'en mordre les doigts d'avoir changé sa partition austère pour un air plus gai. Néanmoins, c'est avec l'air serein et feignant l'indifférence que le clerc traversa l'allée centrale pour aller se poster derrière l'autel.

Face à l'autel central, deux chaises trônaient, dos tourné à l'assistance, ayant certainement pour rôle de recevoir le séant des futurs époux. Le cureton s'installa et fit signe aux paroissiens de s'assoir et d'un geste nonchalant, fit signe à l'organiste de jouer la traditionnelle mélodie afin que les deux futurs mariés entrent dans l'église.

Marche nuptiale

Dès les première notes, le curé s'aperçut que l'organiste n'avait, encore une fois, rien préparé, et qu'il avait, une fois de plus aussi, bien trop picolé la veille. Ainsi, il frappa du plat de la main sur l'autel et cria :

HO ! C'est pas la bonne !

En un éclair, la tonalité et la mélodie changèrent pour ce qui était déjà beaucoup plus approprié...

Marche nuptiale

Le prêtre se prit la tête lorsqu'il entendit les quelques dernières note et si l'on avait pu lire dans ses pensées on y aurait trouvé de bien terrible envies; Néanmoins, il décida de ne pas proférer de menaces ou d'injures dans ce lieu sacré et accueillit comme il se doit les deux futurs époux en leur indiquant d'un geste élégant de prendre place face à lui.

Là, il leva le visage et regarda l'ensemble des paroissiens assis dans l'église et d'une forte voix et d'un ton bienveillant, déclara :

Mes chers enfant, bienvenue !

Il laissa un petit temps de silence, si bien qu'on entendit l'écho de sa voix résonner dans toute la nef, puis il enchaina :

Nous sommes aujourd'hui réunis pour une grande cérémonie. Nous allons célébrer l'union de deux enfants du Très Haut. Je suis plus qu'heureux d'être celui qu'ont choisi Batistouta82 et Tornade_974 pour les unir devant le Très Haut.

Bender désigna de la main droite Batistouta puis Tornade et repris :

Ainsi, je vais vous lire un passage du Livre des Vertus, alors, je sais, vous allez vous dire : "qu'est-ce qu'il vient encore nous gonfler avec son bouquin sui-là ?"

Et je vous répondrais que vous aviez qu'à pas v'nir...

Le prêtre attrapa donc le livre des Vertus qui trônait sur l'autel.

Il l'ouvrit à un page qui semblait marquée et débuta sa lecture, ajoutant au passage :

Bon, rassurez-vous ça sera pas trop long, juste une petite lecture bien sentie ! Allez, hop ! Livre III Hagiographie de Saint Valentin ! J'vous la fais courte mais j'garde le fond quand même...

Citation:

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :

Citation:

"Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse."

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.
Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"
Ce à quoi Valentin répondit :

Citation:

"L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil."

Alors le Préfet de Claude prit la parole "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"

Valentin lui répondit :

Citation:

"Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière."

Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.

Le prêtre referma vigoureusement le Livre dans un bruit sec et sourd, et dans une explosion de poussière démontrant à tous que le livre de Sémur n'était pas très utilisé. Il posa ses mains sur l'autel et se pencha en avant puis annonça :

Bon, rassurez-vous, Saint Valentin n'est pas mort décapité, en gros, il aida la fille d'Astérius à retrouver la vu et tous deux devinrent amis, il baptisa toute sa famille et se lia d'amitié avec la fille d'Asterius.

S'arrêtant quelques instants, le clerc fixa son regard sur les deux tourtereaux et continua son homélie :

Mes chers petits, vous vous présentez ici, devant Dieu, pour célébrer votre union et prendre e plus important des engagements, celui de vous aimer, pour la vie, dans la vertu et dans le bonheur.

Voyant l'air ahuri d'une partie de l'assistance, le vicaire rectifia :

Oui, vous êtes dans la maison de Dieu, n'oubliez pas qu'il voit tout, qu'il entend tout...j'parlais pas d'moi...j'me prends pas encore pour le Très haut !
Alors entendez mes paroles, votre engagement ne saurait être faillible, il est pour la vie, jusqu'à votre dernier souffle, pour le pire comme pour le meilleur !

Vous devez entendre les paroles de Saint Valentin, votre amour est celui de Dieu à l'origine, votre union est la plus grande manière de lui rendre grâce...

Le religieux laissa quelques secondes de répit aux futurs époux pour bien comprendre ce à quoi ils s'engageaient et continua :

Gardez en tête la vertu, elle guidera votre union et vos enfants, plus tard, vous en rendrons grâce eux aussi.

L'amour est saint, s'il est le symbole de l'amour Divin, nulle luxure, nul péché, ne doivent entraver celui-ci et vous vivrez dans la bénédiction du Tout Puissant.

Aimez-vous toujours comme au premier jour et montrez-vous autant de respect qu'au premier moment de votre rencontre.

Bender leva la tête et regarda les fidèles venus assister au mariage, il déclara :

Mes chers fidèles, levez-vous tous, maintenant, car nous allons ensemble, chanter le crédo aristotélicien. Le crédo, je le rappelle, est le symbole de notre foi, il la réaffirme, et nous lie à la Sainte Eglise, à ses lois et ses enseignements, nous réaffirmons notre croyance en Aristote notre prophète et Christos notre sauveur, ainsi qu'en tous les Saints.

Bender saisit un petit diapason qui était posé sur l'autel, le frappa délicatement sur le rebord et le porta à l'oreille, on l'entendit chanter un "la" parfait :

♩Laaaaaaa

Puis, il battit la mesure de la main droite et débuta :

Rendons grâce au Très-Haut!

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

♬♩♪♪♩♬♩♪♪♩

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L'Ordre Teutonique Recrute !

--_cleo

Mais quel nul !

Voilà ce que fut en termes simples et non-imagés les pensées de Cleo pendant l'altercation avec son père.

Et ça continue, maintenant un calin .. Bientôt il n'aura honte de rien et me plantera un baiser magistral sur les joues ?!

Revenue devant la rousse, elle décela une pointe de regret dans son regard et un léger sourire sadique, mais il fallait vraiment s'attarder sur son sourire pour le déceler. Ecoutant alors les ordres que la Demoiselle-bientôt-Dame donnait à Lise, elle réprima un soupir, elle serait coincée sur un banc d'église pendant quelques heures bien malheureusement ...
Sage, immobile, voila ce qu'ils voulaient d'elle ? voilà ce qu'ils auraient d'elle.

Ainsi se percha-t-elle sur le banc à coté de Lise et arrêta presque de vivre tant le changement fut radical entre la sauvage brune et la placide palichonne.

Se mettant à suivre la cérémonie, elle refusa cependant de chanter, elle s'était juré de ne pas ouvrir la bouche une seule fois pour parler et chanter, même pour célébrer le Tout-Puissant, cela correspondait à laisser un son sortir de sa bouche donc parler. Et les gros yeux que ne manquèrent absolument de faire Lise n'y changea rien, sa décision était ferme, sans appel.

Jeanbapt_77

Jb écoutait attentivement les paroles du père Bender. Lorsqu'il demanda à tout le monde de se lever pour chanter le credo-aristotélicien, Jb, suivant les autres, se leva et se mit a chanter.

Citation:

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Batistouta82

Le Père Bender a écrit:

Bonjour ma chère, heureux de te revoir...toujours aussi ponctuelle ! Allez, rentrons, faut vraiment y aller là !

Citation:

Tornade_974

Citation:

Merci, merci!!! Oh pardon ta robe! Oh je t'ai pas décoiffée?? Oh mince...Excuse moi...

-Ça va, tu es parfaite!!! Je suis désolée... c'est la joie!!!

Citation:

Vous devez entendre les paroles de Saint Valentin, votre amour est celui de Dieu à l'origine, votre union est la plus grande manière de lui rendre grâce...

Citation:

Gardez en tête la vertu, elle guidera votre union et vos enfants, plus tard, vous en rendrons grâce eux aussi.

Citation:

L'amour est saint, s'il est le symbole de l'amour Divin, nulle luxure, nul péché, ne doivent entraver celui-ci et vous vivrez dans la bénédiction du Tout Puissant.

La luxure, nul péché, bref le blondinet avait déjà pratiquement goûté à ça, la rousse leva les yeux vers le ciel en priant pour qu’il ne lui refasse plus un coup comme ça.

Citation:

Aimez-vous toujours comme au premier jour et montrez-vous autant de respect qu'au premier moment de votre rencontre.

Citation:

--_lise

--_cleo

Lise a écrit:

Tu peux très bien chanter mais je ne veux pas de chamaillerie avec ta soeur et aucun échange entre vous deux.

Cleo fit la moue et tournant la tête de manière autaine vers l'autre rangée de banc, elle ne daigna toujours pas ouvrir la bouche pour le chant. Ni pour répondre à Lise d'ailleurs...

--Shaka

Bender.b.rodriguez

L'Ordre Teutonique Recrute !

Anyza

Tornade_974

Citation:

Bender.b.rodriguez

Le prêtre esquissa un sourire en direction de Tornade puis se tourna vers Bati, attendant avec impatience qu'il donne sa réponse...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

--Alycianne

Bender.b.rodriguez

Le clerc regarda Tornade et, avec un grand sourire, lui proposa :

Ma chère enfant, répète après moi :

Citation:

Batistouta82, veux-tu être mon époux ?

Le prêtre attendit que Tornade répète et que Batistouta réponde par l'affirmative...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Bender.b.rodriguez

Citation:

Moi, Batistouta82, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Le curé s'aperçut de son erreur et se reprit rapidement :

heu...non, attends, c'est pas ça, répète ceci :

Citation:

Moi, Batistouta82, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Bender attendit une fois de plus que le marié répète...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ptolemee

Ptolémée avait fait un long voyage depuis Joinville, en compagnie de son fils agé de 3 ans et demi ainsi qu'un de ses frères d'arme, afin de se rendre au mariage de Tornade, sa mère. Quelques événements avaient cependant retardé son arrivé. Il espérait que la cérémonie n'était pas déjà terminée. Il ouvrit donc la lourde porte en bois et entra, Mathias, son fils, marchant tout près de lui. Le Joinvillois ne put que sourire lorsqu'il vit que le fameux baiser n'était pas encore passé. Il était bel et bien en retard, mais au moins il était là ! Il se pencha vers son fils et lui murmura :

Tu vois la charmante dame qui semble plus heureuse qu'un poisson en train de séché qui retourne dans l'eau ? Et bien c'est ta grand-maman ! Tu pourras lui parler dans quelques instants.

Ptolémée l'embrassa sur le front et tenta d'aller s'asseoir discrètement, ne voulant pas trop déranger le déroulement du mariage.

Batistouta82

Bati vu ses traits se décomposer lorsque Bender se trompa, déjà sur le point de partir à cause de l'humiliation subie, il eut cependant la bonne idée d'attendre que le prêtre rectifie le tir.

Moi, Batistouta82, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Grimaçant sous le léger grincement de la porte, indiquant qu'un nouveau retardataire était arrivé, il ne regarda pas, trop absorbé par lé cérémonie en cours.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Tornade_974

Tornade sourit en entendant bender se tromper, il fallait au moins ça pour décontracter la rousse.

Bati s'engageait alors devant le Très Haut à l'aimer jusqu'à la fin de ses jours et de lui rester fidèle. Il ne lui avait pas fait faux bond. Tornade était un peu plus soulagée.

La porte s'ouvrit alors, la rousse tourna légèrement la tête et un grand sourire s'afficha sur son visage, lorsqu'elle aperçut son fils et son petit fils. Elle allait enfin le rencontrer à son grand bonheur. Elle posa son regard vers son futur époux et lui adressa un signe pour lui faire comprendre que le petit être qui venait de rentrer dans ce lieu était de sa famille. Son ventre semblait se désérrer mais pour sombien de temps ... Un regard vers Bender, elle était de nouveau là pour poursuivre.

Bender.b.rodriguez

La tension était palpable, et le prêtre se sentait mal à l'aise. Avait-il été un peu loin avec sa présentation du couple ou était-ce en raison du marché passé entre les deux futurs mariés ?

C'est avec un peu de nervosité que Bender fit un vieux sourire et regarda Tornade et, avec un grand sourire, lui proposa :

Ma chère enfant, répète après moi :

Citation:

Batistouta82, veux-tu être mon époux ?

Le prêtre attendit que Tornade répète et que Batistouta réponde par l'affirmative...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Tornade prit d'une angoisse presque visible, regarde Batistouta et répète après Bender :

Batistouta82, veux-tu être mon époux ? Sa voix était tremblante, espérant toujours que le sieur reste sur sa position et ne change pas subitement d'avis. Elle contempla les yeux du blondinet et pria au plus profond elle-même. Elle serra son poing au cas où et attendit la réponse, fixant toujours son futur époux.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender perdait les pédales visiblement, trop de travail ? A moins qu'il ne s'agisse déjà d'une démence sénile. Enfin, à son jeune âge cela eut été bien curieux, néanmoins, Bender venait de redemander à Tornade la même chose qu'il y a à peine quelques minutes.

Bender semblait vraisemblablement dépassé par la tension qui s'était faite sentir il y a peu et fini par se rendre compte qu'il yoyotait de la touffe.

Le prêtre se repris en déclarant :

Heu...chui désolé...j'sais pas c'qui m'a pris, on va pas tout refaire, hein ? Toutes mes confuses, vraiment.

Il se tourna alors vers Batistouta et déclara :

Mon chers fiston, répète donc après-moi :

Citation:

Tornade_974, veux-tu être ma femme ?

Le religieux attendit que Batistouta répète la fatale sentence et appréhendait la réponse de Tornade...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

Visiblement, ça allait mal dans la tête du Prêtre, il voulait faire reprendre un engagement qu'il avait déjà fait prendre ?! Etait-ce pour mieux attacher le couple par les liens sacrés du mariage ?
Tout cela eut pour effet de mettre quelque peu les chocottes au blondinet.

Euh ... pourquoi tant d'empressement ? répondit-il
Après tout, nous aurons l'éternité pour célébrer notre amour non ? Bati commenca à gratter son menton, imaginant une barbe qui ne pouvait exister. Puis voyant l'oeil de Tornade devenir noir, son poing droit se fermer et les muscles de son bras se contracter*, il rectifia

Tornade_974, veux-tu être ma femme ? avec un sourire taquin sur les lèvres.

EDIT : correction d'un verbe dont j'ai terriblement honte vu la conjugaison ... (indiquer avec un *)
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender tourna alors son regard vers Tornade_974 et lui demanda avec un rictus de contentement mêlé de gêne :

Ma chère enfant, répète ceci après-moi :

Citation:

Moi, Tornade_974, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Le curé attendit que Tornade s'exécute...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Tornade_974

Tornade ne savait plus quoi répondre et le sourire de Bender ne la rassura pas plus que ça. machinalement, elle répéta les paroles de Bender sans comprendre qu'elle s'engageait avec Bati.

Citation:

Moi, Tornade_974, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Cherchant à être rassurée, elle se retourna vers son témoin.

Bender.b.rodriguez

Les deux tourtereaux venaient juste de se dire oui, et s'étaient ainsi promit une vie d'amour et de bonheur, mais aussi de rester soudés dans l'adversité et dans la déprime. Mais, l'heure n'était pas au marasme et à la dépression, il fallait continuer l'office, ainsi Bender enchaina et demanda à Batistouta82 :

Mon petit Bati, tu peux passer l'alliance au doigt de ta bien aimée en déclarant ceci :

Citation:

Tornade, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Le père glissa discrètement à Batistouta :

J'espère que t'as pas paumé les alliances...

Le religieux attendit que Batistouta glisse l'alliance autour du doigt de Tornade, espérant qu'il ne lui casserait pas le doigt...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Batistouta82

l'bon Padre Bender a écrit:

J'espère que t'as pas paumé les alliances...

Tachant de répondre tout aussi discrétement, Bati prononca ces quelques mots

"Les alliances" ?! Parce que je devais penser à la sienne ???? 'fin bon, oui, moi j'ai la mienne

Bati se mit alors à tater les poches de son costume à toute vitesse, une coulée de sueur se répandant dans sa nuque au fur et à mesure qu'il retournait ses poches ... Vides.
alors qu'il allait se mettre à bredouiller et se confondre en excuses auprès du Père Bender et de Tornade, il eut un souvenir fugace.

Mes chaussures ! Se penchant alors il défit en quelques secondes ses chausses et passa la main dans la première, rempli d'espoir, et il la ressortit au bout de quelques secondes ... Vide.
Un sourire figé s'installa alors sur son visage et prenant tout son temps de peur d'être deçu, il passa sa main délicatement dans la chausse, son visage blémissant à force de ne rien trouver jusqu'au moment où magiquement, il heurta un objet rond en métal vers la pointe de la chausse.
Faisant sortir l'anneau, il se rendit compte que ce n'était qu'une vulgaire chute de métal qu'il avait récuperé en trainant quelque part ...

Saisis par le désespoir, il laissa tomber sa chausse et se prit la tête entre les mains, il avait oublié la bague, depuis le temps qu'il la regardait tous les soirs en s'endormant et en lui disant "Bientôt". Il avait du l'oublier dans un bar, surement "Aux bons amis", prenant alors le collier renfermant son plus précieux trésor, la mèche rousse, il l'ouvrit et quelque chose en tomba, la rattrapant au passage, il eut tout de suite un sourire aux lèvres, se rappelant instantanément ce que c'était et le pourquoi du comment il était arrivé là, il releva la tête.

C'est bon, je l'ai. Déclara-t-il avec un sourire grandissant sur ses lèvres.

Se tournant alors vers la belle rousse, il passa l'alliance délicatement à son doigt tout en répetant les paroles de Bender

Tornade, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Bender.b.rodriguez

Bender avait eu quelques sueurs froides à voir Batistouta s'exciter de la sorte sur ses poches et ses chausses. Il s'était demandé s'il avait déjà eu ce genre de cas, étant certain de la réponse : non. Heureusement, l'ancien bourgmestre de Sémur avait fini par remettre la main sur l'objet indispensable.

Une fois l'alliance autour du doigt de Tornade et aucune blessure à déplorer, le prêtre regarda alors Tornade et lui proposa :

Ma chère Tornade, tu peux à ton tour glisser l'alliance autour du doigt de Batistouta en déclarant haut et fort pour que tout le monde t'entende :

Citation:

Batistouta, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Le curé attendit avec autant de nervosité qu'un crabe que l'on va plonger dans le bouillon...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Eugenie_gounod

Depuis peu, Eugénie avait pu s'offrir des cours à l'université. elle avait décidé d'etudier la théologie.
Mais il lui manquait encore quelque chose, il lui fallait, maintenant qu'elle ne comprenait la signification, le baptème.
aussi, après pris contact avec la bourgmestre se rendit-elle à l'eglie afin d'y rencontrer le diacre.

elle resta prêt d'un banc et attendt qu'il arrive, tout en tournicotant une de ses mèches de cheveux

Tornade_974

Tornade regardait Batis entamer une course folle pour retrouver la bague. Lorsque celui-ci fourra ses doigts dans ses chausses, la rousse faillit en tomber à la renverse. Comment porter une alliance ayant la senteur des pieds de son tendre ? Puis voyant Bati se maintenir la tête, la rousse n'avait qu'une envie se pendre. Pincement de lèvre, yeux clos, prière pour que le sieur retrouve son bien.

Un sourire naquit sur le visage de Tornade lorsque Bati retrouva l'anneau, ouvrant de nouveau ses yeux en grands, elle lui tendit sa main afin que celui-ci lui passe au doigt.Il portait toujours sa mèche qu'elle lui avait donné lorsqu'il était parti en bretagne. Un profond soulagement envahit la jeune femme. Elle reprit alors sa main, jouant avec la bague à l'aide d'un de ses doigts. bender changeait de couleur tel un caméléon. Ma foi, il allait se souvenir de ce jour autant qu'eux.

C'était à son tour, elle sortit l'anneau. Elle avait prit le temps de faire graver ces mots "à toi, pour toujours" à l'intérieur. Prenant la main de Bati, elle glissa l'objet sur son doigt et répéta haut et fort les paroles de Bender.

Batistouta, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité. puis elle ajouta au prêtre : c'est assez fort ? En effet sa voix s'était propagée dans toute la nef, réveillant sûrement les quelques dormeurs potentiels.

En attendant, la rousse se sentit mal, très mal lorsque l'alliance ne passa pas autour du doigt de son amour. Elle avait pourtant fait attention de prendre les mesures. Petit sourire en coin vers Bender, un rire nerveux s'échappa. Elle fourra alors le bijou dans sa bouche histoire de le graisser un peu, en évitant tout de même de l'avaler. Puis elle réessaya de le glisser à nouveau. Grand soulagement, l'objet brillait autour du doigt de son nouveau propriétaire. Elle essuya la bague au passage pour ne pas laisser un bout de salive sur la main de son amour.

A croire que la journée était remplit de surprise et d'émotion. Grand soupir, elle joua avec une de ses mèches, histoire de faire retomber tout se stresse. Bender allait sûrement boire un bon coup de vin de messe dans pas longtemps. Tornade en avait aussi besoin, mais aujourd'hui elle avait le mauvais rôle. Elle ne pouvait pas s'éclipser comme elle le voulait. Relâchant du regard Bati, elle lança un sourire à Bender.

Bender.b.rodriguez

Le père Bender ne savait plus très bien ou il en était, Tornade avait du avaler la bague pour la faire passer et s'était mise à hurler pour que tout le monde entende. En tout cas, il était sur que ce type de mariage n'était pas "classique" et que le prêtre s'en souviendrait.

Ainsi, c'est avec une joie immense et le cœur gros qu'un grand sourire se dessina sur le visage sans sourcil de Bender. Celui-ci tentait tant bien que mal de contenir sa joie et essayait de garder la tête froide afin que la cérémonie reste un tant soit peu solennelle. Avec une voix qui prota à travers tout l'édifice religieux, il déclara :

Batistouta et Tornade, je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que le Très Haut a uni, nul ne pourras le désunir !

Il ajouta en direction de Batistouta, avec un clin d'œil et un air narquois :

Tu peux embrasser la mariée...

Du fond de la nef centrale, sortant de l'imposant et majestueux orgue, la traditionnelle mélodie nuptiale se fit entendre et résonna comme un scellé venant entériner une fois pour toute l'union de Batistouta et Tornade.

Traditionnelle mélodie nuptiale

Le prêtre attendit que Batistouta laisse enfin les lèvres de sa belle pour terminer l'office...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

--_la_vieille_

La vieille n'était pas en retard, elle ne pouvait être en retard, ils n'auraient de toutes façons pas osés se marier sans elle ! toutes fois, les cloches résonnantes dans la ville alors que ce n'était pas un jour de messe, les décorations en arrivant sur le parvis, tout cela la mit mal à l'aise.
Balayant tout cela d'un revers de main mental, elle entra en fracassant la porte contre le mur peu après que l'air nuptial n'ait commencé à retentir.

Ma foi, pour une vieille, j'ai de bons restes ... Se dit-elle

Se tournant alors vers l'organiste

boudiou ! Espece de fonctionnaire ! t'as encore passé ta nuit à cuver le vin de messe, avoues ! pis en plus, tu joues mal, je te préviens, si le jour du mariage que je sais plus quand c'est d'ailleurs, tu joues aussi mal que ça, je monte et je t'étripe devant tout le monde, et on est dans la maison du Tout-Puissant je te rappelle, je mens pas ! Fais gaffe à ton cul salopiau !

Continuant alors son chemin à travers le décor, elle remarqua soudainement les yeux exorbités tendus vers elle de la part de tout le public étrangement nombreuse pour la p'tite cité de Sémur.[i]

Quoi, z'avez un problème ? vous voulez que je m'occupe personnellement de vous ? je suis vieille mais pas impotente, et je vous garantie un souvenir à vie ! Nan mais ho ! vous allez voir de quel bois je me ...

[i]Soudainement ses yeux augmentèrent de 3 fois leurs tailles habituelles en même temps qu'elle remarquait les amoureux qui n'ayant rien entendu, achevait leur baiser.
Courant vers le Prêtre, elle le saisit par la barbe et l'ammenant devant sa face de vieille, ses yeux se firent tels deux serpents mécontents.

Puis-je savoir pourquoi un cureton comme vous, qui est censé représenter le Très-Haut, laisse s'embrasser deux tourtereaux non mariés dans l'enceinte de Sa maison ?
Faut-il que j'envoies une lettre à Rome afin qu'ils envoient quelqu'un vérifier votre travail ou allez vous enfin le faire correctement ? Siffla-t-elle à la face du Père.

relachant la barbe de l'homme en soutane, elle se tourna alors vers le couple, qui après avoir été déranger dans leur étreinte par une vieille en furie, avait arreté de s'embrasser.
Mettant un coup de sabot magistral dans les parties de Bati, elle profita du moment où ce dernier s'accroupit de douleur pour lui coller une gifle qui résonna pendant quelques instants dans la nef tant le choc était violent.

Goujât, je t'ai pourtant appris à ne pas traiter les Demoiselles de cette façon, même si ton père t'a appris à les mettre dans ton lit !! Furibonda-t-elle.

Se tournant une ultime fois vers la rousse en robe, elle lui lanca un regard furieux.

Quant à vous, jeune Demoiselle, vous devriez avoir honte de vous être laisser faire ainsi ! vous devriez savoir ce qu'est la chasteté et l'honneur d'une femme, je me demande même comment mon goujât de fils a pu faire pour vous harponner à ce point et vous contraindre au mariage ... Seriez vous enceinte ? et quand bien même, vous pourriez vous rhabiller convenablement ... regarder moi ça, toute débraillée .. d'ailleurs, comment cela se fait que vous soyez en robe de mariée devant mon fils, ne jamais voir la robe de la mariée avant le mariage, vous n'avez pas respectée la tradition ?! Honte sur vous !

Recadrant, en même temps qu'elle parlait, les seins de la belle dans le décolleté de la robe, elle réalisa alors que peut-être son odieux fils s'était marié sans attendre sa venue.
L'attrapant à la gorge, elle siffla les mots suivants

Ainsi Vermine, tu as osé te marier sans que moi, ta mère, je sois présente ... Et bien décidement, tu as choisi de vivre ta vie loin de notre famille, grand bien t'en fasse, je te répudie. Adieux !

Tournant alors les talons, elle s'en fût comme elle était venue, bruyament.
Sans laisser la moindre chance de parler avec elle.

Batistouta82

Cela faisait maintenant quelques temps qu'ils attendaient ça, un baiser consentit par le Très-Haut. S'adonnant avec joie à cet échange célébrant leur union enfin officielle, il entendit la porte claquer, pensant alors que l'arrivant était vraiment en retard et ne manquait absolument pas de culot pour faire autant de bazar, il n'écouta pas les hurlements pourtant familier, les pas précipités, ce fut pourtant lorsque la voix siffla près de lui, sur son ami le bon Père Bender qu'il interrompit le baiser.
Elle avait encore menacé et cette fois, pas moins que le Vicaire d'Autun ... Elle, sa mère, la femme qui l'avait mis au monde, s'était aigrie ces dernières années, les enfants partant l'un après l'autre l'avait rendue à moitié folle et plus personne ne lui donnait de nouvelles hormis son père selon les dernières nouvelles d'Enyz soit une éternité.
Il ne lui avait même pas présenté ses filles et n'en aurait plus jamais l'occasion selon les derniers propos de sa mère.

Décidant de clore ce moment de gêne une fois son départ effectué, il saisit la main de Toto et la regardant dans le blanc des yeux, lui dit avec un sourire narquois.

Plus qu'un mois ma belle, pardon, Mme Tornade_974 Shola.

Alors pris d'un immense sourire en évocquant ce nom, il l'embrassa une nouvelle fois.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender était resté pantois devant l'intervention de cette vieille enfant de Dieu, il se demandait d'ailleurs pourquoi il ne l'avait pas rappelé à lui afin de débarrasser le monde de ses ignominies.

Il assista impuissant à la scène et la vit repartir aussi folle qu'elle était entrée, ainsi, il regarda le pauvre Bati et remercia Dieu que sa propre mère fut décédée lorsqu'il n'était que tout petit.

Il se recula et attrapa un bon gros pain qui semblait bien frais qu'il avait acheté à l'échoppe de Kisscool puis le déchira de ses mains en petits morceaux qu'il disposa de façon à former un coeur sur l'autel. Parfois, notre bon vieux Bender était très fleur bleue, surtout que lui, il pourrait toujours s'assoir sur le couple et toutes sortes de relations qui pouvaient se construire avec...

Il se baissa ensuite pour saisir une bonne bouteille de Chambertin 1453 millésimé qu'il avait ramené de Dijon et emplit le calice avec. Il tournicota quelque peu celui-ci afin que le bouquet soit meilleur et déclara :

Mes chers enfants ! Rejoignez-nous donc pour célébrer cette naissante union ! Allez, hop, tous avec nous !

Il proposa donc un seul morceau de pain à Bati et Tornade afin qu'ils le partagent et leur tendit la coupe pour qu'ils s'y abreuvent tous les deux...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ptolemee

[HRP] Je dois partir dès aujourd'hui .. [/HRP]

Ptolémée s'avança vers sa mère, suivit de près par Mathias, à la fin de la cérémonie. Elle était merveilleusement radieuse ! Son époux semblait également dans une joie excessive. Le Joinvillois devait par contre partir dans les plus brefs délais .. les affaires l'appelant encore .. toujours au mauvais moment.

Tu es splendide Mère !

Se retournant vers Batistouta

Et vous aussi mon cher ! J'espère que vous respecterai vos engagements et que vous apportez le plus grand bonheur à ma gente mère. Car sinon .. Mathias viendra vous faire peur ! Hein Mat' ?

Ptolémée afficha un sourire blagueur.

Toutes mes plus sincères félicitations à vous deux ! J'espère que votre amour ne cessera jamais de grandir et que vous pourrez vous procurer tout ce dont vous voulez. Je dois malheureusement partir bientôt .. Mais je vous prie de me donner de vos nouvelles !

Ah et .. Miss m'a dit de vous passer le bonjour. Alors voilà, c'est fait.

Poussant un peu son fils tout blond comme lui vers Tornade, Ptolémée espérait qu'il ne serait pas trop gêné.

B'jour Grand-maman ! Vous êtes belles dites-donc ! J'suis heureux de vous voir.

Jerem51

Jerem qui était resté silencieux durant toute la cérémonie s'inquiéta de savoir si Zao était présent parmi les visiteurs.

Tornade_974

A l'église

Tornade embrassait Bati avec amour lorsqu'un bruit de porte tapant retentit, sans le lâcher, elle continuait d'échanger leur amour. Déportée de son tendre qui venait de se prendre un coup dans les roubignoles (le pauvre lool), elle se demandait qui était cette vieille peau qui venait de castrer à vie son tendre amour. Les yeux grands ouverts lorsque la ridée posa ses deux mains sur sa poitrine, elle se retient de lui mettre une droite sous le nez lorsqu'elle comprit que c'était sa BELLE-MERE. Elle reprit son souffle, sa machoire semblait vouloir se décrocher mais pas un mot ne put sortir de sa bouche. la vieille repartit presqu'aussitôt laissant tout le monde sur le cul. Bati tenait il de sa mère ?? Douter de sa chasteté l'enragea plus qu'autre chose et elle s'était permise de ploter sa poitrine ... elle espérait quoi ? Non elle n'était pas enceinte et ses seins n'avaient rien qui pouvait laisser croire qu'ils étaient pleins ...

La rousse prit alors du recule puis aidant son tendre à refaire surface par un baiser qu'elle espérait apaisant. Sa main se joigna à celle de Bati, son regard n'avait pas pour autant changé, elle plongea ses yeux dans les siens laissant résonner ses mots

Citation:

Plus qu'un mois ma belle, pardon, Mme Tornade_974 Shola.

Elle réfléchit et se rendit compte enfin qu'elle était maintenant liée à bati pour la vie. Reserrant sa main dans la sienne, elle reprit une grande inspiration.

Madame Shola !!! Elle devait se mettre dans le crâne qu'elle portait plus son nom de jeune fille, puis bender la sortit de ses pensées, elle devait partager le pain avec Bati et boire dans le calice. laissant son tendre se charger de la découpe, elle mordit dans le pain puis se rinça la gorge avec le breuvage. Pas de bol, elle avala de travers et se mit à tousser et à devenir aussi rouge qu'une pivoine. Voyant qu'une solution pour soulager son mal, elle prit la bouteille restait sur la table et s'enfila une bonne gorgée pour faire couler le tout. Regard vers bender qui devait prier pour que la cérémonie s'achève au plus vite, elle reposa sa bouteille et le remercie par un sourire.

Sur le parvis

Ptolémée s'avança vers elle, tenant son petit fils par la main. La rousse leur lança un sourire et les accueilla contre elle.

Je suis ravie de vous voir tous les deux ici. Laissant son fils s'exprimer elle jeta de nombreux regards vers Mathias. Elle posa alors sa main sur sa tête avant de le prendre dans ses bras et de le serrer contre elle, posant plein de bisous sur ses deux joues.

Tu remercieras Miss et passe lui le bonjour de notre part. je te donnerai de nos nouvelles ne t'inquiète pas là dessus.

Puis regardant la petite frimousse.

Je suis ravie de te voir et je t'aime très fort mon petit. Elle le reserre un peu plus contre elle. Le temps passe si vite, je suis désolée de vous voir partir. mais je sais que ton devoir t'appelle Pto et merci d'avoir fait se déplacement. Dépose un tendre baiser à son fils puis lui redonne Mathias. Prend bien soin de ton papa !!! J'essayerai de passer avec Bati, du moins dès qu'on pourra.

Anyza

Belle cérémonie. Touchante, avec une pointe de frayeur pour tout le monde grâce à Bati -elle eut un petit sourire à ce souvenir-. Et après le baiser des marés -vraiment touchant-, ils se levèrent et convergèrent tous vers les mariés -et la bouteille de vin-.
Alycianne pas très loin, elle se dirigea vers ses deux amis.

Mariés, vous voilà mariés ! J'ai peine à y croire...
Soyez heureux, mes amis. Soyez heureux.

Grand sourire, le coeur y est, et tremble à ses mots. Signe de la main montrant Bender, et elle se dirige vers celui-ci.

C'était une belle cérémonie, mon père.
Tu retournes à Dijon bientôt, n'est-ce pas ? J'y passerai sans doute dans les semaines qui suivent, découvrir cette ville que je ne connais pas.

Tortille une de ses boucles, regard vers la bouteille.

Tu ne refuserais pas un verre à une vieille Sémuroise ? lui demande-t-elle alors, un sourire au coin des lèvres.

Ccsdb

La cérémonie avait été un peu longue certes, mais qu'est ce qu'elle avait été belle!!! Cc avait dû retenir ses larmes devant tant d'émotions, de beaux souvenirs évoqués, de jolies promesses prononcées...il n'en fallait pas plus pour l'émouvoir. Il y eut un moment en revanche où elle avait tenu bon, ne laissant entrevoir aucune faiblesse...

Citation:

Cherchant à être rassurée, elle se retourna vers son témoin.

...la mariée avait eu besoin de son soutien, et elle n'avait pas faillit à la mission, elle avait su donner un regard bienveillant à son amie, un regard qui lui disait "ne t'inquiètes pas, tout va bien, tu prends la bonne décision".

Après les larmes d'émotions, Cc avait du retenir son fou rire quand la mère de Bati avait fait irruption et avait déferlé sa colère sur les mariés et le curé...
Enfin peu importe, elle était vite repartie, et tant mieux!
La fin de la cérémonie n'allait pas tarder, et elle se leva, s'approcha de Bender, et prit le pain et le vin qu'il lui tendait.
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Bender.b.rodriguez

Le père Bender retrouva les mariés sur le parvis de l'église, il les félicita chaleureusement pour leur union présente et avec, le sourire, remercia toutes ceux et toutes celles qui s'étaient donnés la peine de venir assister à l'office.

Ainsi, il fit un court au revoir à tous car Dijon avait à nouveau besoin de son curé. Il remballa ses quelques affaires avant de prendre la route qui séparait d'un jour de marche Dijon de Sémur.
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Zao_jun

Zao avait assisté à toute la cérémonie : la mariée était radieuse et son époux portait un habit classique mais très saillant....
Malgré tout, l'important était leur bonheur....... qu'il dure pour l'éternité....

Batistouta82

Partageant pain et vin de messe, Bati savoura le tout plus que nécessaire et une fois que Bender eut raccompagné tout le monde, il en profita pour lui glisser à l'oreille un compliment à propos de son excellent choix puis l'enserrant dans ses grands bras de bouchers, il lui glissa à l'oreille.

Au revoir mon ami, j'ai été ravi de te connaître et encore plus d'avoir l'infini honneur de t'avoir comme Prêtre officiant pour notre mariage avec Tornade... Tu vas me manquer tu sais, je ne te dis pas adieu car c'est malpoli et pourtant, c'est ce qu'il risque de se passer ... alors à une prochaine fois et que le Très-Haut puisse toujours te protéger.

Partie pour LJD Bender : tu as pu le voir, ce fut un mariage ... très excentrique, vois ça comme un cadeau, parce que LJD Toto et moi même, on l'est pas vraiment :p enfin bon, si ça t'a ennuyé, désolé. Mais au moins, tu te souviendras toujours de ce fout* mariage ^^
bonne bourre à toi, heureux de t'avoir connu et d'avoir pu partager quelques RP mémorables avec toi

Se tournant alors vers son témoin, Shaka, il le serra lui aussi dans les bras avant de se mettre également à lui parler dans l'oreille.

Merci à toi mon ami, pour tous ces moments que nous avons passés ensemble, je ne te promets pas d'écrire, j'ai horreur de ça, il me semble que tu le sais mais saches que toujours, si tu m'écris, je te répondrais. Et si tu te marries, n'hésite pas à me contacter, j'accourerais

Partie pour LJD Shaka : toi aussi, je suis très heureux de t'avoir connu, je parles au passé mais je continuerais sans doutes de t'harceler via msn, je te remercies grandement pour tous tes moments de patience à m'expliquer des choses, que ce soit des calculs de renta pour l'APAS ou juste des blagues. Homme des grands et des petits moments, tu m'as plu et toi non plus, je ne regrette pas de t'avoir connu

Tout à sa joie, Bati recommenca la même opération avec Kiss

Tavernier de mon coeur .. oublies pas de racheter les droits de propriété à Tornade avant qu'elle mette le feu "Aux bons amis", tu m'oublieras pas hein ? Promets moi que je resterais toujours dans ton esprit Kissounet ...Et que si je te manques de trop, tu m'écriras

partie pour LJD Kiss : Trop peu de moment passés avec toi et comme je le regrette ... d'ailleurs, c'est quand que ton perso se marrie avec Martine ? préviens moi que j'accoure pour l'occas' ^^

rigolant toujours de sa petite farce, il se tourna alors vers la témoin de sa femme. Ccsdb, reprenant le même rituel, il se pencha à son oreille.

Je te souhaite bien du courage en tant que maire, sois forte même si je te sais pire qu'une louve, toi aussi, si tu souhaites m'écrire, rien ne t'en empêches, bien au contraire. Et préviens moi si Flo se réveille un jour et qu'il te demande ta main, je serais ravi de revenir pour toi aussi

Vous l'aurez compris, Partie pour LJD Cc : Et oui, toi non plus, je te rate pas ^^, je te connais pas suffisament, mais j'ai de bons instants en mémoire, en même temps, je me rappelle jamais des mauvais moments, je suis pas suffisament débile pour ^^. garde toi au frais et à bientot pour de l'harcèlement via msn :p

Se tournant alors vers la foule hystérique (ben oui faut toujours en rajouter un peu, ça fait bien il paraît ^^) et en délire, il leva les mains en l'air pour calmer tout ce monde et tel un orateur charismatique et non comme le maïculteur au cul terreux qu'il était, il s'adressa à Sémur et ses habitants afin de leurs montrer toute la sympathie qu'il éprouvait pour eux.

Partie pour ceux que je n'ai pas cité personnelement et que ça vexerait :p : premièrement, il est tard et je fatigue. Deuxièmement, si devais remercier tous les sémurois un par un, personne le lirait ... déjà qu'il commence à être long là ... et troisièmement, je vous ai tous inscrit dans ma mémoire et c'est le principal non ?

Note pour LJD Nad : si tu avais été présente à la cérémonie (même si je sais que tu étais en voyage et donc pas possible) tu aurais eu la même chose, là, j'en suis réduit à le faire en fin de RP avec une execption. Tant pis, t'es une exception de toutes façons :p

S'approchant alors de sa femme qui parlait avec son fils Ptolémée et son petit-fils, il écouta sans un bruit se contentant de faire rire le petit de temps en temps et de serrer la main de son beau-fils lorsqu'ils eurent terminés.

Enlacant alors Tornade dans ses bras, il ne put s'empecher de penser à tout le bonheur à venir à ses cotés et resta coit, lui qui avait tant parlé ...

Vous l'aurez compris, ce RP est un RP d'adieu, pas le dernier de Bati qui s'empresse d'aller démolir Cc mais quand même ^^ je recommence pas demain, NA ! nan mais oh ! c'est long ces bestiaux quand même :p

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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Tornade_974

Tornade, sur le parvis, regardait son fils et son petit fils partir. Elle savait qu'ils allaient en faire autant dans pas longtemps. Elle remercia une à une les personnes qui avaient assisté à la cérémonie. Elle s'attarda un peu plus sur Bender, le remerciant pour la décoration, de les avoir marié. La rousse avait enfin sauté le pas ...

Tornade jeta un coup d'oeil vers chaque personne, les saluants les uns après les autres. Elle prit la main de son époux et elle fit signe à Lise qu'elle devait les suivre avec les deux demoiselles à la charette. De là, ils rentrèrent chez eux pour récupérer leurs affaires et partir.

Jerem51

Jerem entra dans l'église afin de préparer le sermon qu'il ferait dans les jours suivants; il en profita pour poser à la porte de l'Eglise une affichette informant la population qu'une messe serait célébrée ce week-end.

Zao_jun

Zao aperçut le père Jerem entrait dans l'église, il se précipita pour aller à sa rencontre....

Mon père, mon père......
Bonjour mon père, je suis ravi de vous revoir.

Vous connaissez le but de ma visite ? et oui, mon baptème......
Je suis disponible en ce moment, j'attends juste votre signal......mais peut-être êtes-vous fort occupé en ce moment : dans ce cas, je patienterai....

En attendant, j'assisterai à la messe ce week-end, j'ai des choses à me faire pardonner.......

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Jerem51

Je vais l'intégrer à la messe, comme ça vous serez baptisé en même temps

Jerem51

Jerem entra à nouveau dans l'église dans l'intention de célébrer le baptême de Zao et la messe dans la foulée.
Il fit sonner à toutes volées les cloches, puis, remontant l'allée centrale, gagna l'autel depuis lequel il aperçut Zao qui s'était déjà installé au premier rang.
Déjà, les premiers fidèles arrivèrent et Jerem décida ce commencer la cérémonie par l'introduction, le temps de laisser à tout le monde d'arriver pour ce joyeux événement.

Mes biens chers frères et soeurs,
c'est avec plaisir que je vous invite à vous joindre à nous, non seulement pour la messe, mais aussi pour participer à l'entrée d'un nouveau frère aristotélicien dans notre petite communauté.
Mais avant, prions avec recueillement le Très-Haut afin qu'il nous guide dans les difficultés de la vie quotidienne et nous pardonne nos errances.

Jerem prit alors la position de l'orant, laissant le temps à tous d'entrer rapidement dans l'église et de se plonger dans l'atmosphère propice aux lieux.

Anyza

Une messe ? Tiens. Cette fois, la brune s'était promis de ne pas arriver en retard, aussi elle avait pressé sa fille, et toutes deux arrivèrent parmi les premières à l'église.
Elle fut ravie d'expérimenter pour la première fois les bancs de devant, les autres fois, en retard, elle s'asseyait discrètement -ou pas- à l'arrière. Mais le confort ne changeait guère, et face au prêtre, plus moyen de bailler.

Le père annonça qu'en plus de la messe ils allaient assister à un baptême. Mais qui ?

Elle soupira en fronçant les sourcils, cela durerait donc plus longtemps que prévu, puis rougit de cette pensée.

Ccsdb

Cc savait par le bouche à oreille que Jerem ferait la messe ce weekend, alors elle se dirigea vers l'Eglise.
Elle s'installa au milieu des sémurois, en en saluant quelques uns.
Jerem commença alors à parler. Elle fut très étonnée d'apprendre que cette messe serait l'occasion de faire le baptême de son frère Zao!
Un grand sourire, elle savait qu'il attendait cela depuis un moment déjà.
Il devait être ravi.
Elle l'aperçut, il était assis devant, elle lui adressa un sourire.
Jerem attendait les derniers arrivants, et demandait de se recueillir, ce qu'elle fit.
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Zao_jun

Zao avait revetu son plus bel habit pour l'évènement : revetu d'un tablier flambant et d'une paire de botine cirée, il s'installa au premier rang.

D'un regard furtif à gauche, il aperçut Anysa, il lui fit un petit sourire discret, petit sourire mais qui voulait en dire beaucoup..... bonjour Anysa, ravi de te rencontrer en ce jour et honoré de faire ta connaissance..... et d'un regard rapide à droite, il reconnut Ccsdb, ravi et soulagé de voir arriver une amie.

Il se sentait désormais moins seul, il ne restait plus qu'a rester concentré pour ne pas louper la cérémonie.

Ce grand jour tant attendu était enfin arrivé................
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Jerem51

Voyant que quelques participants avaient déjà pris place, Jerem jugea inutile de les faire attendre plus longtemps et commença les cérémonies, sachant que les Semurois avaient l'habitude d'être toujours en retard à l'église, mais comme le dit le proverbe: " mieux vaut tard que jamais".

Mes chers amis, répétons ensemble le Credo:

Zao_jun

Vigilant à toutes les paroles qu'il pourrait prononcer de peur de se tromper, Zao récita le crédo après le père Jerem.

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Puis il se tut, attendant en silence la suite....
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Jerem51

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, mes amis,
il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, la personne qui va se faire baptiser ce jour va venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever son âme vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant ses talents et son coeur au service non plus de ses intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elle car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elles progresseront vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.
Mais je sais qu'en la matière Zao est généreux et n'hésite pas à offrir de son temps pour notre protection à tous et celle du duché, sans compter son engagement au conseil municipal.

Après un court silence afin que ses paroles pénétrent tous les esprits, le Père Jerem reprit:

Je vous invite à présent à venir vous rassembler autour du baptistère:

Ccsdb

Cc récita le crédo:

Je crois en dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aus hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Puis elle écouta Jérem, elle aimait ses discours, toujours simples et touchants. Puis elle suivit tout le monde, et se dirigea vers le baptistère.
_________________

Jerem51

Zao, je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

Zao_jun

Zao s'avança vers le baptistère et pris la main de Ccsdb qui se trouvait à sa droite.

Puis, il récita le serment d'allégeance:

Je reconnait en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon seul guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle aini
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
_________________

Jerem51

Jerem prit alors de l'eau dans une petite écuelle en terre cuite et en versa sur le front de Zao; ce faisant, il prononça la formule rituelle:

Je te baptise, Zao, au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos.

Puis, soudain, il se rappela qu'il lui manquait quelque chose ...

M...., les cierges !!!!!
Oups ! Désolé !

Il courut dans la sacristie, et revient armé d'une fière chandelle qu'il alluma et remit à Zao en signe d'entrée dans la communauté aristotélicienne.

Jerem51

Voici, mon fils, votre médaille de baptisé qui témoigne de votre entrée dans notre Eglise:

Citation:

http://images2.imagehotel.info/he6rgq6uma.png

Ccsdb

Cc fut surprise du geste de Zao, comme ça spontanément, il lui avait pris la main...Peut être avait-il besoin d'être rassuré...Elle avait alors serré un peu sa main pendant qu'il avait récité le serment d'allégeance, pour lui montrer qu'elle était là.
Puis Jerem avait baptisé Zao et Cc sentit quelques gouttes tomber sur sa main.

L'aurait pu faire attention tout de même...suis déjà baptisée moi...marmonna t-elle à son ami pendant que le diacre courrait chercher les cierges.

Enfin, Zao reçu le cierge et sa médaille de baptisé.
C'était encore un beau moment passé dans cette église qu'elle aimait tant.

Euh... dis, pppssssstttt....Jerem....y peut peut-être se relever maintenant, non?
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Eugenie_gounod

eugénie était revenue de sa retraite avec la ferme attention de se faire baptiser! en effet son séjour au couvent l'avait confirmé dans sa volonté.

Aussi se rendit-elle à l'eglise et se glissa sur un banc en attendant que le diacre soit disponible afin qu'elle lui en parle

Zao_jun

Zao fut géner de s'apercevoir qu'il serrait très fort la main de Ccsdb : lorsqu'il voulu saisir le cierge, d'un regard à droite, il s'aperçut qu'il tenait la main de son amie : un regard empli de tendresse car elle l'avait soutenu dans ce moment très important dans la vie d'un homme.

Il lui lacha la main délicatement afin de saisir la médaille du baptisé.

Merci mon père, je porterai désormais fièrement ce symbole.
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Jerem51

Je crois que vous pouvez vous relever maintenant; sinon, je sens que l'on va me faire une tête au carré

Il fit une pause de quelques secondes, le temps que Zao se relève puis reprit:

Mers chers amis, je vous propose de faire une petite pose, afin que chacun puisse reprendre ses esprits et s'aérer, puis l'on se retrouve ici pour la messe.

Jerem descendit alors l'allée, suivi des assistants et les attendit à la porte de l'église.

Armoria

Le 14 mai 1457 (histoire de ne pas gèner les histoires en cours) :

Voici que les portes de Sémur, enfin, étaient franchies. Voici qu'une voiture, enfin, s'arrêtait devant l'église. Voici qu'une blonde, frêle par nature, et qui à présent l'était plus encore qu'à l'accoutumée, pâle et portant encore quelques ecchymoses, en descendait pour franchir directement le seuil du lieu saint, remonter la nef et se rendre auprès de la dalle marquant l'endroit où la dépouille funèbre de Saint Bynarr avait été ensevelie. Voici qu'enfin, elle s'agenouillait à même la pierre froide, humblement, tête penchée vers ses mains jointes, et murmurant une action de grâce.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Jerem51

Jerem qui avait vu passer l'ancienne duchesse de Bourgogne n'osa point la deranger en ses oraisons mais été flatté de sa visite en son église.
Il se dirigea vers la porte d'entrée pour prévenir les fidèles qu'une nouvelle messe aurait lieu ce week-end.

Eugenie_gounod

eugénie qui avait toujours cette idée un peu folle de se faire baptiser et ce depuis quelques semaines, sans que le diacre en prêtasse attention à cette ombre qui se glissait dans l'eglise surgit cette fois-ci devant lui et ne lui laissa pas le choix de la voir

Bon, cher diacre, je me présente devant vous, Eugénie Gounod, j'appartiens à l mesnie de la Princesse de Mortain, et je souhaiterais être accepté dans la grande famille d'aristote. serait-il possible de me faire baptiser? je me tiens à votre disposition pour fixer les modalités, les cathechismes et autres joyeusetés que l'ont peut faire.
Ah et êtes vous habilitez à faire les confessions? Je crois que j'ai quelques menus péchés sur la conscience!
avec une sourire enjoleur et une petite réverence, la chambrière rentra dans l'Eglise pour y accompagner sa maitresse qui était venue prier

Jerem51

Bonjour ma fille; ainsi je sais enfin ce que vous cherchiez ici tantôt

Bien sûr que je peux vous entendre en confession mais aussi vous donner le baptême.
Pour cela, il vous faudra suivre une pastorale qui consiste en quelques questions sur trois textes différents concernant les principales idées de notre sainte religion.
Ensuite, une fois cela achevé et mon accord donné, nous pourrons organiser votre baptême.
Si vous en êtes d'accord, je peux vous ouvrir un bureau pour votre pastorale.

Eugenie_gounod

le diacre lui avait fait réponse! bon deux trois questions sur Aristotes, et vu qu'elle étudiait la théologie cela ne devrait pas être trop difficile.

Pour ce qui est de la confession, le compère ne savait pas encore ce qu'il allait entendre!

Je suis toute prête à suivre votre pastorale, indiquez moi le chemin de la salle et heu...je vous suivrez.

e service de la princesse attendrait un peu, de toute manière pas sur qu'elle aie besoin de l'eugénie de suite

Jerem51

Voici la chose faite, votre bureau est ouvert icelieu:

http://archidioceselyon-rr.lightbb.com/paroisse-de-semur-f17/pastorale-de-eugenie_gounod-t4057.htm

Par contre, je vous y entendrai d'abord en confession.

Jerem51

Puis, Jerem fit sonner la cloche de l'église pour appeler les fidèles à la messe.
Il remonta ensuite la nef pour gagner sa place d'officiant pendant que les premiers fidèles arrivaient, et comme il savait les Semurois toujours un peu en retard, il commença avec les quelques personnes présentes et qu'il ne désirait pas faire attendre plus longtemps, la récitation du Credo:

Et maintenant, prions ensemble afin que le Très-Haut veuille bien nous pardonner nos péchés.

Armoria

Comment aurait-elle manqué la messe ? Enfin, à partir du moment où elle n'était pas attachée en travers de la croupe d'un cheval, baillonnée et aveuglée, évidemment... Par chance, cet épisode appartenait au passé, un passé sur lequel son esprit avait jeté un sombre voile d'oubli qui ne voulait pas se lever malgré ses efforts.

Aussi consécra-t-elle une partie de ses prières à ce souci.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Della

Della, t'entends ? C'est les cloches ! Faut aller à la messe ! Debout, t'es qu'une paillasse !

Mais qu'est-ce qu'il me voulait, le gamin, de si bon matin ?
Y'me parlait de messe ? Mais l'était bredin, lui !

Péniblement, je levai la tête hors de la douce couverture et ouvrai un oeil sur Jullius que je trouvai lavé, habillé et coiffé !
Jullius...mais qu'est-ce que tu fous, bon sang ?

De sa voix un peu trop haut perchée, le gosse m'expliqua que sa mère lui avait fait promettre d'aller à la messe à chaque fois que c'était possible et que là, c'était possible puisqu'il y avait une messe qui allait se dire. Et puis, il dit aussi qu'il ne voulait pas y aller seul parce qu'il avait peur des gens qu'il ne connaissait pas...Et tout ça en moins de dix secondes et mon cerveau me donna l'impression de bouillir.
Stop ! Viens-là...faut que je te dise...

Et ce fut à mon tour d'expliquer à Jullius que je n'étais pas aristochouette et que je ne croyais pas en cet Aristote et que donc, je n'irai pas à l'église ! Na !
Ah si si si...Tu vas venir parce que...blablabla

Environ un quart d'heure plus tard, j'entrai dans cette foutue église, tirée par un môme de huit ans qui avait promis à se défunte mère d'aller à la messe !
Je grognais au fond de moi de ne pas avoir su tenir tête à ce morveux et je pestais de me trouver là. Mais bon, comment aurais-je pu dire à Jullius que la promesse à sa mère était moins importante que ce que moi je voulais ?
Puis, après tout, y avait pas écrit païenne sur mon front. Suffirait que je fasse semblant de prier ou non, que je prie la Déesse.

Et voilà qu'il me conduit presque devant, le salopiaud !
Avec un magnifique sourire rempli de tendresse, il me fit signe de m'asseoir à côté de lui.
Apparemment, la messe avait commencé parce que les gens avaient la tête baissée et priaient.
J'en profitai pour regarder autour de moi...Comme j'avais envie d'aller saluer ces gens, de me présenter, de lier connaissance...C'était bien plus intéressant que les prêchi-prêcha du curé !
Et soudain, dans le silence priant, on entendit un gargouillis retentissant...J'avais faim !
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Mariealice

Dimanche et donc messe. Prier, elle avait une raison de plus de le faire tout en luttant contre l'envie qui la prenait, à intervalles réguliers, d'agoniser Aristote, le Très Haut et tous les Saints pour avoir pris son fils.

Elle entra alors que la prière avait commencé, se glissa sur un banc et baissa la tête pour se joindre aux autres fidèles.

Perdue dans ses pensées, les noisettes s'attachèrent sur un pavé au sol, présente et pourtant si loin, pleine et pourtant si vide, elle récitait sans y prendre garde, des paroles maintes fois dites.
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Jerem51

Voyant que l'assistance s'était remplie, Jerem commença son sermon:

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, mes amis,

aujourd'hui, je voudrais vous parler du travail:
Dieu dans le Livre des Vertus dit ceci :

« Afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais. »

Or, allez-vous me dire, comment une chose parfois douloureuse et éreintante, peut-elle être un cadeau de Dieu ?
Pourtant, réfléchissons, car cela est des plus logique !

Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maîtres de notre sort ; il participe de la liberté que Dieu nous a donnée. L’homme libre est, en effet, celui qui, à l’image de Dieu, est capable de construire et de créer par son travail les moyens qui lui permettront d’imposer sa force à la nature qui l’environne.

Par le travail, l'activité, l'homme se libère des nécessités naturelles, il apprend à contrôler ses pulsions et ses désirs, il se donne des règles, apprend à se construire, se discipline et éloigne ainsi de lui les vices que porte en elle l’oisiveté et qui le rendraient esclave de la Créature Sans Nom et de ses pièges.

Le travail est donc un bienfait ; il est, en effet, une condition de la bonne santé morale et physique, de l'équilibre et du développement des facultés humaines. C'est une erreur de croire que l'on puisse conserver intacts ses dons ou ses facultés dans l'oisiveté. Nous ne développons nos capacités et n'augmentons nos forces que par l'exercice que nous leur donnons. La même expérience vaut pour les nations et pour les individus. Une grande nation ne se fait pas par un privilège ou une faveur de la chance : elle se fait par le travail continu de tous ses enfants de génération en génération.

De plus, un homme qui sait accomplir une tâche avec courage et expérience, représente toujours une valeur pour ses semblables et s’intègre ainsi plus facilement dans la cité par la considération dont il y joui. La plus saine fierté que l'on puisse éprouver est de se sentir utile par un travail bien fait. Aucun privilège de rang ou de fortune ne donne à quelqu'un autant de confiance dans la vie et de bienveillance à l'égard d'autrui. Il contribue donc à développer l’amitié aristotélicienne.

Ce que je vous dis ici est valable aussi bien pour le travail manuel que pour le travail intellectuel, lequel, pour être d’une autre nature, n’en est pas moins astreignant, épuisant moralement et fatiguant et qui, pour cela, n’en est pas moins béni de Dieu que l’autre ; au contraire.
Rien ne serait, en effet, plus faux que d’affirmer que Dieu n’éprouve que mépris pour le travail de l’esprit.

« Les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir » nous dit le Livre des Vertus à propos des hommes.

S’instruire est l’un des devoirs que nous impose Notre Créateur ; c’est pourquoi il a permis que chacun ait droit à une égalité des chances et que chacun puisse s’instruire, sans distinction dès que les fruits légitimes de son travail lui permettent de s’élever dans la société. Ainsi, seuls le travail et le talent établissent le fondement de la hiérarchie sociale de la cité idéale rêvée par Aristote et Christos. Aucun préjugé défavorable n'atteint quiconque du fait de ses origines sociales, à la seule condition qu'il s'intègre dans la société et qu'il lui apporte un concours sans réserve.

Aussi, tout homme qui refuse de s’instruire ou de s’élever dans la société contrevient au plan établi par Notre Créateur et se rend pareillement coupable des péchés de paresse et d’acédie en n’utilisant pas les facultés dont le Créateur l’a dotées ; il doit même être considéré comme un traitre à la société, car, en gâchant les talents que Dieu a mis en lui, il en prive une partie de ses semblables et les pénalise par sa paresse intellectuelle.

Voila pourquoi le travail est un cadeau de Dieu et ne doit pas être négligé.!

Puis, ayant dit, le père Jerem se tut afin d'observer les réactions.

Armoria

Aux mots disant que le fait d'oeuvrer était un exemple à donner, exemple reconnu, elle ne put retenir une petite mou peu convaincue. Ce message était loin d'avoir été répandu sur la terre de France, tant étaient nombreux ceux qui agonisaient d'injures les "agissants", simplement parce qu'ils agissaient en un sens opposé au leur...

Elle se rasséréna en se disant que l'important restait d'oeuvrer avec à l'esprit l'ordre voulu par Dieu. Son regard, se faisant, effleura Marie, et ses lèvres esquissèrent un léger sourire. Encore une qui oeuvrait et oeuvrait, encore et toujours, fidèle au Très-Haut et au Roy, mais qui pourtant subissait maints affronts. Une femme de Bien, en somme.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

--Jullius

Assis ou debout selon le rite, aux côtés de Della, Jullius écoutait avec la plus grande attention les paroles de celui qu'il pensait être le curé.
Il ne comprit pas tout. Parfois, il essayait de comprendre une phrase mais le curé en était déjà à trois plus loin. C'est que ce n'était pas simple pour les enfants !
Pourtant, il accrocha quelques paroles qu'il se récita pour les graver dans sa tête de môme.
Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.
Il en déduit que la perte de sa mère était la volonté de Dieu, que sa souffrance était la volonté de Dieu, et que donc, au final, Dieu se marrait bien de nous faire souffrir !

Jullius regarda Della, elle se tenait un ventre un peu trop bruyant, la tête vers le par terre, semblant prier.
Il se demanda pourquoi elle priait puisqu'elle lui avait dit ne pas croire en Dieu. Sur le coup, le gosse aurait bien fait pareil puisque Dieu avait fait mourir sa mère. Mais il avait peur de la Créature Sans Nom que sa mère lui avait décrite comme le pire fléau de la terre alors, bien vite, il récita toutes les prières connues pour se rassurer lui-même : il était bien aristotélicien et Dieu le protégeait de cette vilaine bête sans nom !

Jerem51

Enfin, il termina son sermon par une prière à St-Thomas et annonça à tous la fin de la messe.

Jerem51

Jerem entra dans l'Eglise dont il sonna la cloche afin d'appeler les fidèles à la messe, puis, lentement, en attendant que ceux-ci arrivent, il remonta l'allée centrale pour gagner la place qui lui était échue par le Très-Haut chaque dimanche.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ccsdb

Cc était bien triste ces derniers temps, beaucoup de ses amis étaient partis, et elle espérait bien qu'en ce beau dimanche, la messe de Jerem lui redonnerait courage et bonne humeur.
Elle se dirigea donc vers l'Eglise. Au moment où elle monta les marches, les cloches se mirent à sonner, elle sourit, elle était à l'heure!
Elle entra, et salua rapidement les personnes présentes: quelques sourires, quelques bises, elle prenait des nouvelles des familles. Depuis qu'elle était maire, elle avait fait connaissance avec les sémurois et c'est avec plaisir qu'elle jouait son rôle.
Jerem était prêt, alors s'en apercevant, discrètement, elle alla s'asseoir parmi les habitants.
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Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs, mes amis,

avant de réciter le Credo, je voudrais vous annoncer une bonne nouvelle, enfin, une bonne nouvelle pour moi, en tout cas.
Non, hélas, nous n'avons toujours pas de nouveau curé, et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir formé Maximus à cela, mais l'absence de l'évêque l'a fait nommer ailleurs...
mais vous vous consolerez en apprenant que j'ai été officiellement reconnu comme Théologue du Saint-Office à Rome, de quoi vous apporter une petite consolation

Ahem ... oui, donc après cette imodeste révélation, le Credo :

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de l'amitié aristotélicienne.

L'amitié aristotélicienne est ce sentiment d'amour qui pousse les humains à la fraternité et à l'entraide.
Celle-ci peut être indirecte (cas d'un mendiant témoignant son amitié pour le prince en travaillant dans ses mines ou en priant pour lui, que de celui-ci envers les pauvres quand il interdit l'esclavagisme) ou directe.

Dans ce dernier cas, l'amitié unit deux personnes proches et les fait devenir comme des sortes de frères ou de frères et soeurs, unis jusqu'à la mort, au sein de la Communauté aristotélicienne et ne voit-on pas, d'ailleurs, ces sortes de fratries se constituer officieusement dans nos villes et villages ?
Or, quoi de plus merveilleux que ces fraternités qui, de cercles en cercles, forment la grande famille aristotélicienne, comme une sorte de sphère presque parfaite, reflet sur Terre de la sphère céleste ?

C'est pourquoi, si certains le désirent, je suis prêt à bénir ces fratries unissant spirituellement deux "frères" (qu'il s'agisse de deux hommes ou d'un homme et d'une femme), sur le modèle de l'adelphopoéisis (rite destiné à "faire frères" littéralement).
Je m'adresse ici particulièrement à ceux d'entre vous qui, étant militaires, aimeraient une bénédiction de leur alliance fraternelle par l'Eglise afin de renforcer le lien fraternel qui les unit au service de la paix et donc de l'amitié aristotélicienne aussi.

Précisons toutefois que cette cérémonie créant officiellement des frères, interdit donc que ces personnes, devenues frères et soeurs, puissent se marier entre elles, car cela constituerait un inceste.
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Zao_jun

Zao avait entendu la cloche de l'église qui sonnait. Il se précipita alors pour assister à la messe. En entrant, il salua d'un geste de la tête Ccsdb qui semblait soucieuce.

Assis au premier rang, il écoutait le père Jerem et récita le crédo en silence juste après lui.

Puis, il l'écouta attentivement de l'amitié aristolicienne.
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Jerem51

Jerem constata que l'assemblée avait été très clairsemée cette semaine; cela lui inspirerait, sans doute, le prochain sermon qui promettait de siffler aux oreilles de certains Semurois.

Prions, mes chers amis, afin que le Très-Haut nous accorde grâce et faveur pour la semaine.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Eugenie_gounod

Eugénie s'était glissée dans l'Église. Elle avait une pénitence à faire et elle comptait la faire ce jour.

Elle devait prier publiquement puis réciter le crédo qu'elle avait appris par cœur il y a peu de temps.

Pour être bien sûr que le diacre la voit faire pénitence, elle se mit sur les premiers rangs de bancs. Ceux situés juste derrière les prie-Très-Haut des nobles.

Mais nous n'avons pas encore décrit l'accoutrement vestimentaire de notre chambrière. nous avons l'habitude de la voire avec sa jupe noire et son corsage très décolleté de couleur rouge.
Mais pour l'occasion, elle avait mise une jupe blanc et un corsage noir très sage. Sans compter qu'elle avait glissé un fichu qui cachait le décolleté.
Il était rare de la voir habillée de façon aussi sévère et prude que cela valait bien une petite description.

Mais revenons à notre Église, nous avons donc dit qu'Eugénie était au premier rang, au plus proche du diacre. Quand elle sentit qu'il l'avait vu, elle se mit à prier avec ferveur. Car malgré ses écarts, elle était forte croyante et avait quand même une petite frayeur concernant le jugement dernier tel qu'il était décrit.
une fois la prière récité, elle attendit que le diacre récite le credo et le répéta d'une voix forte juste après lui

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

--Jullius

Jullius savait très bien que ce n'était pas la peine de faire lever Della, ce matin.
Dimanche passé, la voir reluquer de gauche et de droite pendant toute la messe l'avait ennuyé.
La mère de Jullius était très pieuse, elle allait à chaque messe, faisait pénitence après s'être confessée et avait toujours dit à son fils que l'enfer attendait ceux qui s'éloignaient de la route du soleil.
Jullius s'inquiétait, comme peut s'inquiéter un gamin de huit ans, pour Della.
Il savait très bien qu'elle n'était pas croyante, enfin pas comme les aristo. Il avait peur qu'elle n'aille sur la lune ou que la créature sans nom s'empare d'elle !
C'est pourquoi ce dimanche, il se dirigea tout seul à l'église, y entra, s'y installa, dans un petit coin et récita les prières avec attention, comme le faisait sa mère. Il glissa une prière pour Della, demandant au seigneur de la ramener sur le bon chemin, si cela était possible !
Du sermon du curé, il retint que l'amitié était chose importante. Il ne l'oublierait pas.

Jerem51

Jerem avait vu entrer à l'église Eugénie; il se rapprocha de l'endroit où elle se situait et attendit qu'elle eût fini sa prière et prononcé le Credo pour lui parler:

" Ma fille, votre présence céans, votre tenue tout à fait respectueuse de la solennité des lieux et de l'instant, votre amour sincère pour le Très-Haut sont des gages de votre bonne volonté et de votre repentir.
Aussi, je prononce ici publiquement l'absolution de vos péchés passés et prie le Très-Haut dont l'amour est infini continue à guider votre chemin vers la Vertu.
Votre pastorale va pouvoir commencer, je vous apporte tantôt le premier des textes à étudier".
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

D'autre part, cela faisait plusieurs fois que Jerem voyait Jullius venir à l'église; il ne lui avait jamais parlé, mais il se doutait que quelque chose le tracassait.
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Jerem51

Le père Jerem entra en son église pour prononcer le sermon hebdomadaire.
Comme il savait que peut de Semurois seraient présents, il donna les cloches et décidé derechef d'enchaîner:

Prions le Très-Haut pour qu'il nous assiste des son aide, chaque jour et dans la chaîne des jours, depuis celui-ci jusqu'au Jugement final qui ménera au Paradis Solaire,
Amem.

Citation:

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse (Livre des Vertus, Pré-histoire III: l'acédie).

Mes biens chers frères et soeurs, mes amis,
le passage que je viens de vous lire ne vaut pas que pour les temps anciens.
Régulièrement, je porte mes regards sur Semur et sur la noble assemblée qui devrait être dans cette église à rendre gloire au Très-Haut.
et que vois-je ??? un néant sans nom; deux pelés et trois tondus qui se battent en duel !
Semurois, votre impiété est la honte de ce duché.
Mais désormais, votre paresse éclate à la face du monde; désormais, une liste des fidèles est établie chaque semaine et transmise à Son Eminence Ingeburge.
Nous aurons ainsi une base de donnée des vrais fidèles Aristotéliciens et de ceux qui ne le sont que pour la montre et la frime.
Car nous savons tous que La Créature Sans Nom choisit d'abord ses proies chez les faux-croyants et s'il faut la traquer, nous nous y résoudrons.
Tremblez, Semurois, car la justice du Très-Haut ne saurait trop longtemps tolérer vos manquements à son égard.
Il est encore temps de vous repentir et de retrouver le droit chemin si vous ne voulez pas finir dans l'Enfer Lunaire.
Il n'y aura pas d'indulgence pour les faux-Aristotéliciens, pour ceux qui se font baptiser mais ne viennent jamais à l'Eglise.
Ceux-là, nous les ferons radier; notre Eglise n'a pas besoin de ces incroyants qui ont revêtu les habits aristotéliciens pour des motifs qui n'ont rien de religieux.

Sur ce, Jerem laissa en divers endroits de l'église son sermon qu'il placarda aussi sur la porte et s'en alla, excédé par la paresse des Semurois.
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Anyza

Petit tour par l'église, c'est vrai qu'elle y manquait très souvent. Aussi, au lieu d'y trouver quelqu'un, une petite affiche retint son regard. Elle s'en approcha, suivie d'Alycianne, toujours sur ses talons.

Au fur et à mesure de sa lecture son visage se décomposa, et elle ramena sa fille près d'elle, lui serrant l'épaule comme pour s'assurer que sa petite était bien là auprès d'elle.
Le sermon fini, elle ferma les yeux. Se rappela son baptême, la foi qu'elle portait en Aristote. La brune secoua ses boucles se demandant si sa foi avait un jour faibli. Oui, à de nombreuses reprises, mais jamais elle n'avait cessé de croire en cette Eglise qui par ses quelques règles, déterminait un choix de vie qui lui convenait et qu'elle trouvait on ne peut plus morales. Elle les suivait sans se poser de questions, et si à quelques reprises elle avait péché, elle ne s'était jamais confessée. Pourquoi ? La brunette ne savait pas. Tellement dur pour elle de se confier à quelqu'un, qu'elle ne savait même pas si elle l'avait vraiment fait un jour.

Alors quand elle ouvrit les yeux, elle s'était fixée. Oui, par bien des endroits, elle avait failli. L'église n'était plus un passage obligé le dimanche matin, car sa fille lui prenait une large partie de son temps. Elle ne s'était jamais confessée, l'idée ne lui était jamais passée par la tête, malgré les nombreux péchés qu'elle se savait avoir fait.
Mais chaque jour, elle priait Aristote de lui donner un jour de plus en compagnie de sa fille. Et à chaque minute, elle se demandait si ce qu'elle allait dire, ce qu'elle allait faire correspondait à la pensée aristotélicienne.
Alors si l'Eglise la rejetait, peu importe. Elle continuerait de se considérer fidèle. Elle continuerait de prier Aristote. Elle continuerai d'aller dans les église, quand elle voulait. Elle continuerai d'éviter les questions gênantes sur son passé.

Elle prit sa fille par la main.

Viens, ma petite Alycianne, mon Alycia.

Elle ferait un effort. Elle essayerai.
La grande brune et la petite blonde, main dans la main, descendirent le parvis et disparurent au coin d'une rue.

pnj

Sylvie, qui était sortie de retraite il y a peu, se leva tôt ce matin là, elle avait décider de prendre le chemin de l'église et d'aller écouter le sermon du père Jerem. En rentrant dans l'église elle vit des parchemins accroché un peu partout et elle s'en approcha...

Plus elle lisait et plus la colère l'envahissait... Oui elle s'était fait baptisée, oui elle avait la foi mais là elle commencait à en avoir par dessus la tête... Après la chasse aux brigands, la chasse aux hérétiques maintenant la chasse pour ceux qui n'allait pas à l'église...

Soupir...

Elle pensa que ce n'était pas de cette façon là que le père Jerem allait attiré les villageois en ces lieu... Elle se retourna et le chercha ...

Jerem51

Jerem sortit de la sacristie à ce moment-là et aperçut Sylvie:

Un problème, ma fille ?
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pnj

Ha le voici qui sortait de la sacristie, elle s'approcha de lui...

Un problème, ma fille ?

Elle leva les yeux vers lui afin de lui répondre

"Bonjour mon père, tout d'abord comment allez vous? Vous avez l'air assez énervé vous aussi... Moi je suis un peu irritée par ce que je viens de lire ici même..." Elle lui montre du doigt le parchemin fixé sur le mur devant elle "Alors si on en parlais un petit peu?"

Elle se tu attendant patiemment que le père Jerem lui réponde...

Jerem51

Et bien, c'est simple, ma fille; il y a des personnes qui, une fois baptisées ou mariées ne remettent plus jamais les pieds dans l'église.
Je ne pense pas que ce soit un comportement normal quand on se dit aristotélicien.
Je ne demande pas que chaque croyant vienne à la messe toutes les semaines en aucune façon, mais l'historique de ce lieu peut facilement permettre de retrouver les absents chroniques qui ont été baptisés, car un minimum s'impose.
Aristotélicien, c'est pas juste pour avoir une médaille sur sa bannière.
Je ne vais pas rappeler les raisons qui ont conduit Bender à aller exercer ailleurs, et pourtant, il a tout fait pour s'investir.
De même, il y a eu un grand rassemblement aristotélicien de tous les prêtres de Bourgogne sur la gargote; qui s'y est donc un tant soit peu intéressé ?
Alors, oui, tous les clercs de Bourgogne sont plus ou moins irrités de l'attitude de certains fidèles.
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ulrich

Ulrich entra, deux personnes discutaient non loin de l'autel, il n'osa les déranger....

Il s'agenouilla au fond de l'Église, et pria, d'abord pour ses Parents, sa sœur, son frère;
Puis pour que Modius ait une bonne route, et vienne le visiter bientôt
et enfin, pour que Sémur et lui deviennent rapidement aussi intimes que deux proches amis...
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Jerem51

Jerem entra dans l'église, comme chaque dimanche, afin de préparer son sermon.
Il sonna les cloches de l'église puis remonta l'allée pour atteindre l'autel d'où il prononcerait la messe.
Dehors, par la porte grande ouverte, il voyait un ciel gris et bas et la pluie qui menaçait; cela inciterait peut-être certains à venir chercher un abri à l'église.
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pnj

Elle n'avait pas pu aller à la messe depuis un certain temps, de part sa maladie et ses voyages, elle n'avait plutôt pas pris le temps d'y aller depuis tout ce temps.

Quand elle sorti, le temps était menaçant, comme s'il voulait l'empêcher de s'y rendre. Pourtant ! Elle irait, même s'il elle revenait trempée.
Elle dit à Jinette qu'elle revenait plus tard, puis elle se dirigea vers l'Eglise.

En arrivant, il y avait bien Jerem d'arrivé. Elle le salua avec un sourire et rentra avant de se prendre une saucée pas encore tombée. Puis elle attendit... Le début de la messe.

Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs, mes amis,
prions ensemble le Très-Haut afin que sa bénédiction nous accompagne en ce jour.
Ensemble récitons le Credo.

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pnj

Elle écoutait sagement Jerem alors que... Que l'Eglise était bien vide. Le pauvre faisait la messe pour une seule pauvre petite sémuroise. Elle était bien déçuepour lui et tenta de s'appliquer en récitant le crédo. Pourtant, elle fit encore une fois quelques erreurs, ce qui ne manqua pas de se faire remarquer d'ailleurs.....

-Amen

Elle était tenter de marmonner à Jerem "laisse tomber Jerem..... Fais au plus court, ça sert à rien de t'embêter pour moi". Mais elle n'osait pas le déranger dans ce qu'il faisait. Alors, elle le laissa tranquillement continuer son hospice.

Rickles

En retard, une fois de plus, il était en retard.

Rickles entra en silence dans l'église, et se faufila de pilier en pilier pour s'approcher de l'autel. De toutes façons, autant aller devant, d'une manière ou d'une autre, vu le peu de monde, on remarquerai sa présence.

Rickles récita donc le Crédo, puis suivit attentivement le reste de l'Office.
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Jerem51

Jerem voyant que deux personnes courageuses avaient fait l'effort de se déplacer jusqu'à l'église, mais voyant que son attente ne servirait à rien car visiblement plus personne d'autre n'avait envie de se rendre à l'église, prononça alors son sermon:

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, chers amis,
vous avez tous, un jour ou l'autre, entendu parler ou vous avez tous déjà prié un saint et Dieu sait si notre Eglise en compte d'admirables, à commencer par le défunt Bynaar.
Mais à quoi servent-ils au juste ?
Voici la question à laquelle répondit Oane le jour de sa mort:

Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”
Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu (Pré_Histoire I - Oanylone).

Vous remarquerez donc que pour le Livre, les saints ont un rôle clair: " accompagner et guider ceux qui rendent hommage à Dieu", c'est-à-dire, que les prières qu'on leur adresse ont pour but de nous aider à trouver le chemin vers Dieu !

Prier les saints est donc utile, car, en échange, ceux-ci nous aident, depuis le Paradis Solaire, à ne pas chuter ou à retrouver notre chemin quand on s'égare du Très-Haut, y compris en nous donnant leur vie exemplaire en modèle à imiter.
Ce sont, en quelque sorte, nos anges-gardiens.
St-Bynaar fait, bien entendu parti de ces personnes qui méritent nos prières et dont le nom se doit d'être entretenu dans les mémoires de tous les Bourguignons.
C'est pourquoi nous terminerons ce sermon par une prière à ce dernier.

Oh Bynaar, fils cher au Très-Haut,
Toi, Saint-Patron de la Bourgogne
Et enfant-chéri de Semur,
Accepte, par cette prière notre modeste reconnaissance
Pour tous les bienfaits que tu nous a apportés
Comme ami, comme religieux,
Et Comme régent du duché.
Nous te prions ce jour,
Afin que ta protection nous accompagne encore longtemps
Et que ton aide, ta vie vertueuse et tes actions
Aident les Semurois à retrouver le chemin de la foi.

Amen.

Puis Jerem, remercia chaleureusement les deux personnes qui avaient fait l'effort de venir dans ces lieux et dont la présence lui allait droit au coeur.
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Rickles

Rickles écoutât le sermont de Jerem, puis pria pour les Saints et eut une pensée particulière pour St Bynaar.

Après une prière en silence, il quitta les lieux en saluant le curé au passage, pensant qu'il était dommage que les Sémurois ne soient pas plus nombreux à fréquenter l'église.
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Mun

Les jours passaient l’un après l’autre au travers des bourrasques de vent et de pluie quand il traversa les chaînes de montagne qui l’avait conduit en Italie, le soleil brûlant des plaines d’Alessandria , seul le recueillement lui plaisait encore et la vie avec ses Frères d’armes ;
Installé non loin de l’Eglise de Sémur, le Premier Maréchal de la Garde Episcopale se dirigea vers les lieux saints.
Les dernières nouvelles qu’il avait reçues de son fils Flavien lui rapportaient un peu de joie au cœur. Seul son aimée restait discrète depuis déjà des mois, malade et souffrante . Il est vrai que ses départs fréquents sur les routes n’avaient pas arrangé les choses.

Le petiot grandissait vite et déjà d’une main de Maîstre s’avait en imposer autour de lui. Fessant tourner involontairement la bague qui l’unissait à son aimée, cet anneau matériel qui accompagnait ses pensées. La seule chose qu’il pouvait encore toucher.
Mun poussa la porte de l’église bien calme à cette heure de la journée.
Tous vaquaient à leur occupation quotidienne.
Prenant place sur un des bancs, regardant la splendeur des lieux Mun ferma les yeux tout en joignant les mains et murmura

Un seul Dieu j'adorerai et aimerai parfaitement.
Son saint nom je respecterai, fuyant blasphèmes et faux serments.
Le jour du Seigneur je garderai, en servant Dieu dévotement.
Mes pères et mères j'honorerai, mes supérieurs pareillement.
Bien d'autrui je ne convoiterai pour l'avoir malhonnêtement.
Meurtre et scandale j'éviterai, haine et colère identiquement.
Le bien d'autrui je ne prendrai, ni retiendrai injustement.
La médisance je bannirai et le mensonge également.
La pureté j'observerai en mes actes soigneusement.
En pensées, désirs, je veillerai à rester pur entièrement
Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise.
D'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.
J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très Haut et ses Saintes Institutions face aux pouvoirs temporels.
Je jure de protéger l'Eglise, ses clercs, ses biens et ses lieux de culte.
Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.
Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du Bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerais membre de la Garde Episcopale.

Et je jure d'être actif au sein de la Garde dont j'ai la Charge.
Je jure avoir pris connaissance du Droit Canon et du règlement régissant la Garde Episcopale et me conformer a ceux ci.
Je jure d’observer avec fidélité, loyauté et honneur à présent, de servir la Sainte Eglise et ses représentants et protéger ses lieux de culte. Qu'Aristote et ses Saints m’assistent.

Je fais le serment de servir dignement les Saintes Armées et l'Eglise Aristotélicienne

Les paroles murmurées emplirent l’église et après un certain temps la sérénité des lieux revint
Un long moment sans bouger essayant de mettre de l’ordre dans ses idées le Premier Maréchal se redressa après s’être signé puis calmement sorti de l’église refermant les portes laissant la chaleur à l’extérieur, qui commençait à envahir la place du marché.
Le départ était proche et quelques achats étaient encore nécessaires.
La route vers la Lorraine n’était pas chose si facile que cela.
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Anyza

La brune et sa petite blondinette trottinent. Vite, vite, la messe. Il ne fallait pas la rater, cette fois. Et ce fut un soulagement en poussant les lourdes portes de l'église que de la trouver vide. Soulagement qui s'effaça peu à peu pour devenir un mal à l'aise oppressant. On était dimanche, c'était bien le matin. Il devait y avoir messe.
Elle s'assirent sur un banc, sans doute pour la première fois pas un des plus éloignés, et attendirent patiemment. Enfin, surtout la mère.

Alycianne quant à elle n'était pas décidée à rester assise sans rien faire. A genoux sur le banc, elle avait la tête en bas, ses boucles frôlant le sol.

Alycianne, assied-toi bien, je te prie.

D'une main, la brune essaya de la remettre dans le bon sens, tête en haut et pieds en bas, mais la fillette la repoussa.

Ze cherche des cailloux.

La mère leva les yeux au ciel.

Il n'y a pas de cailloux à l'église, parce que c'est...
Si.

La brune haussa un sourcil. Lui couper la parole ? Elle saisit la petite par la taille, la souleva, et esquivant ses coups de pied, la rasseya.

Et tu ne bouges plus.

Elle recoiffa sa fille boudeuse, la regarda.

Tu les trouveras après, les cailloux de l'église, fit-elle d'une voix adoucie.

La blondinette opina du chef et secoua ses boucles, et lui sourit. Avec un espoir de cailloux, elle pouvait tout faire. Même rester sage pendant la messe.

Jerem51

Jerem sortit de la sacristie et vit avec plaisir qu'au moins deux personnes étaient déjà présentes dans l'église pour attendre la messe.
Il alla les saluer puis remonta vers l'autel où il commença son sermon:

Mes chers amis,
prions le Très-Haut afin qu'il nous pardonne nos péchés:

_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Damisella

Elle a couru en entendant l'appel à la messe, vite vite, elle n'aime pas pas être en retard, mais arrive juste au moment ou la profession de foi commence.

Avec les assistants elle en prononce dévotement les paroles.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.

Quel sera le sermon en ce jour?

Elle attend, priant pour les disparus et tous ceux qui lui lui sont chers.
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Ccsdb

Cc avait aperçu Jerem entrer dans l'église, juste devant elle, vite vite, elle pressa le pas et s'installa discrètement parmi les habitants.
Elle récita le crédo, espérant que Dieu l'entendrait.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le Fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse,
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine,
En la Sainte église aristotélicienne romaine, une et indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la vie éternelle.

Amen.
_________________

Armoria

Doux Christos, elle n'arrivait pas à se faire à une messe sans cloche... En entrant dans l'église, apercevant Jerem, elle se demanda une fois de plus, perplexe, pourquoi il ne lui était pas possible d'assurer les messes In Gratibus en même temps que Res Parendo.

Loreleï à sa droite, Philippe-Lévan à sa gauche, elle remonta, en saluant discrètement de ci de là, la nef jusqu'au banc de velours rouge : celui des nobles. Ses gens, quant à eux, resteraient un peu plus loin derrière, comme il convenait.

Elle récita le credo et attendit le sermon.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Jerem51

Jerem savait que beaucoup de personnes se demandaient comment il se faisait qu'il ne puisse être curé à part entière. C'est qu'il est interdit à une personne de niveau3, voie de l'Etat de devenir curé. Seule la fonction de diâcre lui est ouverte.

Mes chers amis, comme vous le savez, sans doute, l'orgueil fut un des sept péchés qui contribuèrent à la punition des habitants d'Oanylone par Dieu.

Est-ce à dire que toute forme d'orgueil doit être interdit aux humains?
Que faut-il entendre par l'orgueil conçue comme un péché ?

En fait, mes chers amis, il n'existe pas une, mais DEUX formes d'orgueil; l'un est légitime, l'autre est condamné par Dieu.

Celle qui est légitime, c'est celle qui se définit par ce sentiment de fierté légitime qui anime chacun d'entre nous après avoir accompli une bonne action, s'être particulièrement dévoué à une cause, à son métier, à ses concitoyens.

Celle qui, par contre, est condamnée par Dieu, c'est celle qui conduit à une estime excessive de sa propre valeur qui n'est pas en rapport avec la qualité du travail fourni.

Certes, me direz-vous, comment savoir distinguer l'une de l'autre ?

Hé bien, mes amis, il y a une façon assez simple, ma foi, de savoir distinguer l'une de l'autre.
En effet, regardez autour de vous:
souvent, vous remarquerez que plus une personne donne dans la mauvaise forme, plus elle a tendance à se vanter de ses actions et à se mettre en valeur;
à l'inverse, les personnes qui éprouvent de l'orgueil légitime de leur travail accompli sont souvent aussi les plus modestes et hésitent à s'en vanter, suivant en cela la voie du Juste Milieu préchée par Aristote et Christos.
Si vous travaillez de façon digne et honnête en vous réjouissant intérieurement de votre travail et sans vous en vanter outre mesure, alors, vous êtes dans le droit chemin.
Si, au contraire, vous ne cessez à tout bout de champ de vanter vos mérites à la Terre entière ou à dénigrer le travail de l'autre pour mieux mettre en avant votre personne, alors, vous tombez dans le péché d'orgueil.

Puissent ces quelques indications vous guider dans votre vie quotidienne.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Jullius

Il n'y avait pas à dire, Jullius se sentait de mieux en mieux dans cette autre vie que la rencontre avec Della avait permise.
A la mort de sa mère, l'enfant avait trouvé en la jeune blonde, une grande-soeur-presque-maman et il lui en était reconnaissant, du haut de ses huit années, à sa façon. De plus, depuis que Della et son frère Eldwin avaient renoué leurs liens fraternels, la vie avait encore pris un peu plus de saveur.
Désormais habillé de vêtements à sa taille et sans trop de réparations, Jullius se sentait fier. Il faisait partie de la mesnie de Beaumont et ça, il l'appréciait !

Un petit différent opposaient l'enfant et Della : la religion !

Jullius avait été élevé de façon aristotélicienne et sa mère, sur son lit de mort, lui avait fait promettre d'assister chaque dimanche à l'office. Ce que l'enfant tâchait de faire.
Della, elle, était païenne. Elle respectait la religion d'Aristote et avait d'ailleurs, pour son frère curé, la plus grande admiration mais elle avait été initiée par une espèce de sorcier aux croyances ancestrales et depuis, elle manipulait quelques fois la magie dite blanche. Elle vivait ça en grand secret, ne voulant pas achever sa vie sur un bûcher mais on sentait en elle, une force calme et tranquille qui transpirait la foi profonde.

Nous étions dimanche matin et Jullius se vêtit de ses plus beaux habits pour se rendre à la messe.
Comme Beaumont ne possédait pas de chapelle officiellement reconnue, le gamin se rendit à Sémur.
Là, il gravit les marches et se trouva sur le parvis.
L'église était ouverte mais semblait déserte. Etait-il trop tôt ? Il savait bien qu'il n'y avait pas de curé à Sémur mais le vicaire était en charge de l'office du dimanche !
Par le ciel, si même le vicaire ne venait pas à l'église, qui donc y viendrait encore ?

Jullius entra...il admira encore une fois la beauté du lieu.
Chaque église qu'il avait vue l'avait fasciné.
Dans sa tête, il voyait les hommes et les femmes à l'ouvrage de ces bâtiments élevés à la seule gloire du Très Haut, il lui semblait entendre les cris, les rires et les pleurs versés et déversés sur chaque pierre montée sur la précédente pour atteindre la caresse du ciel.

Le gamin vint s'asseoir, tout devant puisqu'il n'y avait personne. Aucun noble ne le chasserait de la chaise marquée aux armes et aux noms des familles...et il se mit à rêver au jour où, lui aussi, serait curé et où il ferait sonner à grandes volées, les cloches de son église, le dimanche matin !

Tiens, une idée lui vint et s'il allait les sonner, les cloches ?

Hop hop hop...aussitôt pensé, aussitôt dans le réduit où pendaient plusieurs cordes.
Hum...laquelle est la bonne ?
Cella-là ?
Doooong.
Pas mal ! Et celle-là ?
Diiiinggggggg.
Héhé, intéressant...les deux, maintenant !
Diiiingggg....Dooong....Diiiiiingggggg.....Dooooonnnngggg...
Si avec ça, le curé n'arrivait pas, il resterait à Jullius à dire la messe, tout seul, comme un grand...curé.

Jerem51

Jerem attiré par le boucan d'enfer produit par Jullius eut beaucoup de mal à s'extraire de son lit où il était cloué par une forte fièvre, une mauvaise toux et un horrible mal de gorge.
Hélas, étant seul pour les offices, il n'y avait personne pour le remplacer lorsqu'il y avait un problème.
Aussi, se demanda-t-il si Jullius savait lire.
Croyant avoir décelé un oui de la part de l'enfant, il lui confia un parchemin.

"Jullius, je vais avoir besoin de ton aide aujourd'hui; comme tu le vois, je suis assez malade et je ne peux absolument pas parler.
Par contre, j'ai écrit un texte que je comptais afficher aujourd'hui pour les fidèles, mais puisque tu es là et que tu sais lire apparemment, je te confie cette tâche comme je la confierais à un enfant de choeur digne de confiance.
Tiens, le voici !
Il s'agit d'une explication du Credo.

Citation:

En soi, le Credo, qui vient du latin et veut dire "Je crois", résume les principaux points qui fondent la spécificité de notre religion.

Quand le Credo dit:
" Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.",

ce qu'il faut en retenir, c'est que Dieu est unique, pourquoi ?
L'unité est le symbole de la perfection.
Or, Dieu est parfait, donc il est unique.
Il est le Créateur de toute chose, car de cause en cause, aussi loin que l'on remonte, on trouve toujours un créateur jusqu'au Créateur Suprême qui est à l'origine de tout.
Il est aussi le créateur du Paradis et des Enfers; le Paradis est sur le soleil, les Enfers sur la lune. Ceux qui auront mis en pratique, durant leur vie les conseils de Dieu iront au Paradis, lieu de délices; les autres, les Enfers et leurs tourments les attendent.

Voyons la deuxième strophe

"Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés."

Aristote, fils d'humains comme toi et moi, fut choisi par Dieu pour enseigner son message aux hommes: il leur enseigna la sagesse, c'est-à-dire la recherche du Juste Milieu par l'homme entre le bien et le mal qui permet d'atteindre la Vertu et les lois divines de l'Univers, c'est-à-dire comment Dieu avait organisé le monde et la cité.

Troisième strophe:

"Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut".

Afin de compléter son message, voire corriger Aristote sur certains points, Dieu envoya aux hommes un certain Christos, fils d'humains lui aussi, mais qualifié par nos croyances de "miroir de la divinité". c'est dire s'il en est le reflet presque parfait.
Il mourrut à cause de sa foi; ce geste fut un geste qui illustra l'un des autres thèmes importants de notre religion, l'Amitié aristotélicienne.
En effet, par ce geste "gratuit", le don de soi pour sauver les autres, est un témoignage direct de cet amour désintéressé qui n'attend rien en retour et se dévoue pour l'ensemble des fidèles.

Enfin, dernière strophe:

"Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle."

Il faut comprendre ici que l'homme n'étant pas parfait, peut être sujet à chuter et pécher, surtout qu'il existe une créature, la Créature Sans Nom qui a reçu cette mission afin d'éprouver l'amour que les hommes ont envers Dieu.
Aussi, les hommes ont-ils besoin, face à ce danger, d'être guidés et sauvés.
C'est pourquoi Dieu créa l'Eglise Aristotélicienne Romaine qui définit la loi et la morale en fonction des enseignements de Dieu, d'Aristote et de Christos; c'est pourquoi il créa des saints, personnages vertueux dont la vie est proposée en modèle et comme guide aux fidèles; c'est pourquoi il peut aussi user de sa Grâce Divine pour sauver les hommes qui ont péché s'ils se confessent et font un repentir sincère.
De sorte qu'il existe plusieurs chemins pour arriver à la vie éternelle, c'est-à-dire au Paradis solaire.
Plusieurs chemins, pour une raison bien simple: les circonstances de la vie font que
certains ne s'égareront pratiquement jamais de la voie tracée par Aristote et Christos,
d'autres, par contre, pécheront plus ou moins gravement avant de trouver la voie du Très-Haut
d'autres enfin, n'y accéderont que tardivement, après une vie d'errance, et se repentiront au seuil de la mort.
Il s'agit bien là de plusieurs chemins pour arriver à la Vie Eternelle.

Tu crois pouvoir réussir à me lire cela, Jullius ?
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Jullius

Lorsque le curé entra dans l'église, Jullius fut paniqué ! Il allait sans aucun doute prendre une bonne dérouillée. Et cela aurait été mérité !

Pourtant, le prêtre semblait de bonne composition. Certes, un peu pâle et la voix cassée, mais pas méchant.

Jullius l'écouta, abasourdi alors qu'il lui demandait de lire un texte pour la messe !
Le gamin ne se sentit plus de joie !
Ainsi, son voeu le plus cher se réalisait, il était curé !
Ohlàlà quand Della saurait ça, qu'est-ce qu'elle allait être fière de lui.

Jullius prit la feuille comme s'il s'agissait d'une sainte relique, avec précaution, en retenant son souffle.
Puis, s'avançant un peu vers les (nombreux) paroissiens, il s'appliqua à lire, d'une voix d'abord hésitante puis plus ferme, le texte confié par le curé.

...

Après qu'il eut fini de lire, il remarqua qu'il trembla. Sans doute de bonheur.

Tout en lisant, le gamin avait essayé de comprendre cette explication du Credo, les mots le touchèrent, comme jamais.
Oui, il était croyant et chaque jour qui passait le lui démontrait.
D'ailleurs, cette absence du curé, sa maladie et sa demande, tout cela n'était-il pas un signe du Très Haut, destiné au jeune Jullius, pour confirmer son choix et sa foi ?

...

Jullius rendit le texte au curé, les joues rouges d'émotion, un grand sourire lui traversant le visage.
Ai-je bien lu, mon père ?

Jerem51

Jerem avait vu Jullius s'engager dans l'allée, la remonter en hésitant puis s'installer devant l'autel.
Il avait un peu peur que celui-ci ne bafouille lamentablement, mais, dès les premiers mots, il compris que ses craintes étaient infondées et que Jullius s'en tirerait très bien.
Aussi quand Jullius lui demanda s'il avait bien lu, il ne put réprimer son enthousiasme:

A vrai dire, Jullius, je suis vraiment épaté; on dirait que tu as une sorte de don pour cela ! Tu m'as rendu un grand service aujourd'hui et à tous nos paroissiens.
Je suis vraiment fier de toi !

Soudain, il s'avisa qu'une accorde matronne sortait de l'église avec un panier contenant vraisemblablement de quoi rafraichir le jeune garçon.

Ohé, commère, voudrais-tu, s'il te plait, offrir un peu de ton frais breuvage, si ce n'est pas de l'alcool, à ce jeune homme qui l'a bien mérité ?

Il attendit que les autres fidèles sortent et viennent complimenter Jullius.
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Jerem51

Jerem avait vu avec tristesse que personne n'avait eu le courage de féliciter Jullius pour son action.
Il en était dépité et déprimé.
Néanmoins, il s'efforça de monter à nouveau en chaire après avoir fait sonner les cloches de l'Eglise appelant les fidèles à la messe.

Mes biens chers frères et soeurs, prions le Très-Haut en récitant le Credo:

LIBERTE ARISTOTELICIENNE

Vous l'avez sans doute remarqué, chers frères, ou peut-être vous a-t-on déja posé la question, mais comment peut-on affirmer la liberté de l'homme si ce dernier est susceptible d'être puni par Dieu dès qu'il s'écarte de sa voie ?

C'est à cette question que j'entends répondre ici après moult études du Livre des Vertus et autres textes saints sur la question.

1) Dieu a-t-il créé l'Homme libre?

Une lecture attentive du Livre des Vertus nous dit que les hommes, après leur création, s'interrogèrent sur le sens de leur présence sur Terre face à des créatures qui se prétendaient toutes l'espèce préférée du Créateur (cf Le Doute dans le Livre des Vertus).
Or, s'ils s'interrogèrent, il faut bien en conclure que Dieu les a doté d'un esprit, lequel permet de raisonner et donc de penser librement.
Il faut donc en conclure que l'Homme a été créé libre de penser.

2) L'homme est-il la seule créature dotée de la liberté?

Le Livre des Vertus nous apprend que non; en effet, la Créature Sans Nom fut, à son tour, dotée de la liberté: :“Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver" et elle reçut la liberté de tenter les Hommes (cf. La Décision dans le Livre des Vertus).

3) Quelles conséquences cette double liberté entraîne-t-elle?

L'Homme ayant reçu, comme la Créature Sans Nom, la liberté de penser, d'agir ..., il était tout naturel que celle-ci, laissée sans guide, se laisse abuser et suive la voie du mal, puisque l'Homme était devenu absolument libre de choisir, tel que Dieu l'avait décidé, entre la vertu et le pêché (cf. Onanylone dans le Livre des Vertus)

Dieu avait donné aux hommes la liberté absolue et la Créature Sans Nom essaya de les attirer, en toute liberté, vers le mal.
Et ce qui devait arriver arriva: l’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

L'homme s'était livré à la liberté absolue, celle de faire tout ce qui lui plaisait, sans contrainte et sans frein que son désir et ses envies en oubliant que sa liberté s'arrêtait où commençait celle d'autrui.

4) De la nécessité s'encadrer la liberté:

Dieu comprit alors qu'on ne pouvait pas seulement laisser aux Hommes la liberté absolue de choisir entre le bien et mal car la liberté absolue n'était que la liberté de la Créature Sans Nom et des Princes-Démons.
Il fallait les guider sur le chemin de la raison et de la rédemption quand ils chutaient: la liberté devait être encadrée afin d'être toute puissante pour faire le bien, mais liée pour faire le mal, de sorte que l'on peut affirmer que l'Homme a bien été créé libre par Dieu, mais que, dans son infinie sagesse, Dieu a voulu empêcher que l'Homme puisse répandre le mal impunément (cf. Le Roi du péché dans le Livre des Vertus).
C'est pour cela qu'il fonda une Eglise.
Celle-ci fut chargée de définir les Lois et la morale découlant des préceptes de ses enseignements afin que la liberté des hommes soit encadrée et non plus anarchique, que l'Homme puisse non seulement distinguer le bien du mal, mais puisse aussi distinguer les chemins qui mènent à la vertu(Vita de Christos).

5) De la Grâce divine:

Il voulut que chacun d'entre eux, destiné à chuter par la nature même de son imperfection qui l'exposait à la tentation de la Créature Sans Nom puisse être sauvé.
Il lui permit donc par la possibilité de se sauver soi-même par la raison revenue à la réalité, de bénéficier du Pardon, de la Bienveillance et de l'Amour divin par la foi: ce qui doit être appelé Grâce.
Aussi en donna-t-il au peuple moult exemples:
- ainsi, par son sacrifice, Christos montra que les pêchés des hommes pouvaient être rachetés par le Grâce
- ainsi encore, il proposa au peuple moult vies vertueuses de saints et de Bienheureux touchés par la Grâce divine
- ainsi inventa-t-il la confession et la pénitence qui permettent aux fidèles éprouvant un sincère repentir de demander à Dieu de leur accorder sa Grâce.

Conclusion:

Article 1: Dieu a donné à l'Homme l'absolue liberté de penser, donc de faire le bien ou le mal, mais il voulut encadrer ce dernier par la création de l'Eglise.
Article 2: la Grâce divine est un don de Dieu destinée à racheter ceux qui chutent à cause de la liberté à faire le mal.
Article 3: la Grâce divine n'existe que parce que l'Homme a été créé libre de penser: sans liberté, pas de Grâce divine, car l'Homme ne pourrait jamais se tromper et serait alors l'égal de Dieu.
Article 4: l'Eglise joue un rôle essentiel de médiateur entre Dieu et les Hommes aussi bien dans la définition du bien et du mal que dans la dispense des moyens d'accéder à la Grâce divine par la confession et la pénitence.[/quote]

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Constance_de_cleves

Hier fut une journée chargée et donc trop courte pour faire mon RP à l'Eglise mais pour mon perso nous sommes toujours dimanche

C'est beau la liberté RP

La Vicomtesse avait entendu les cloches de l'église et avait donc mis une robe mauve, son coeur n'était pas en joie...
Elle demanda à Clotilde sa Dame de Compagnie de tresser ses longs cheveux. Elle avait ensuite noué son ruban mauve de famille pour terminer la longue natte.

Avant de sortir elle prit une rose... une rose bien étrange. Elle avait préparé un savant mélange d'encres mauve et noire pour colorer la dite fleur. Elle avait pour but de la teindre et de la faire sécher avant de la faire porter en Artois. Elle désirait aussi la faire bénir avant cet envoi.

Elle se dirigea alors vers l'église, elle se signa en entrant puis prit place pour écouter la messe. Elle sortit de sa manche un parchemin et le parcourut à nouveau du regard bien qu'elle connaissait le contenu par coeur.

caluna a écrit:

Cher Calaisiens

Moi Mère Ula, suis au regret de vous annoncer que la païenne Caluna soigner en nos murs est décédée cette nuit. Ses blessures physiques étaient totalement guéries mais les autres ne se sont jamais refermé et l'ont mener a la maladie.
En ce jour nous vous annonçons qu'elle sera enterrée selon son propre choix a Calais.

Bien à vous.

Des larmes se trouvaient au bord des yeux de la Vicomtesse, elle venait de perdre une amie... encore une qu'elle ne reverrait jamais.

Une fois la messe terminée elle resta pour prier pour l'âme de Caluna. Son amie était certe païenne mais elle non et elle souhaitait ce qu'il y avait de meilleur pour elle.
Elle pria ensuite pour son fils, elle espérait que tout allait bien pour lui en Artois.
Elle pria pour ses amis artésiens car elle avait entendu des rumeurs de guerre... de perte de mine... Heureusement qu'elle n'était plus là haut pour voir ça, les mines qu'elle avait considéré comme des bébés à une époque... Elle aurait vraiment eu beaucoup de mal à supporter tout ça. Après l'Université qui ne ressemblait plus du tout à l'image qu'elle en avait...
Elle pria enfin pour ses rêves, pour ses désirs...

Avant de partir elle s'occupa de sa rose et de l'eau bénite. Elle manipulait cette rose avec le plus grand soin et elle reprit le chemin de l'auberge qui l'hébergeait.

Sur le chemin du retour elle pensait qu'il serait temps qu'elle songe à chercher un porteur pour cette rose. Elle réfléchissait aussi sur la méthode la plus rapide et la plus efficace pour la faire sécher sans qu'elle ne perde sa couleur.
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Porte Parole

Armoria

Retour à Sémur, retour qui n'était qu'un passage... Une silhouette, non vêtue d'une riche robe comme d'habitude, mais portant tenue masculine, en cas de combat, entra dans le lieu saint, se signa, et se dirigea tout droit vers le lieu où, selon sa volonté, Sainct Bynarr avait été inhumé. Elle s'agenouilla et posa sa main sur la dalle.

Sainct Bynarr... Notre protecteur, notre saint patron... Mon ami. Daigne protéger les enfants de Bourgogne, et leurs terres. Soutiens nos bras qui vont aller frapper les hérétiques, bénis nos lames prêtes à occire les ignobles qui ont fait couler le sang d'innocents sur nos routes.

Sainct Bynarr, fais que je demeure juste, et que s'il m'est donné de les occire, cela soit sans colère, et en disant une prière pour leurs âmes perdues.

Et si je dois tomber dans ce juste combat, fais que je puisse, ed l'au-delà, veiller sur ceux que j'aime.

Ton nom résonnera bien haut en mon cri de ralliement, et sa seule sainteté les fera plier devant la crainte de la justice du Très-Haut.

Amen.

(Edit pour énhaurme faute d'orthographe... Merci Max... J'ai honte, je vais me foutter avec des orties et des ronces.)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Oxy

DING DONG DING DONG

Bon il vient d’où le son ! J’dois pas être bien loin ! Et me voilà, moi, la pouilleuse balafrée dans mon accoutrement de garçon débarquant un brin d’herbe à la bouche devant le grand bâtiment. C’est qu’y a du monde qui se presse, va falloir jouer des coudes pour trouver un banc pour dormir mais bon ça j’sais faire, pas de pitié, chacun pour soi et tout pour moi !

Regard derrière moi… j’comprenais toujours rien à ce que le Brillantin et l’autre baraqué s’étaient dit. Pfiou oublies ça, ce sont pas tes oignons Oxy !

J’me faufile… par bleue c’est quoi ces gardes à l’entrée !

Crache dans mes mains, recoiffe un peu mes cheveux en bataille, toujours ces doigts qui viennent placer cette mèche pour camoufler ma balafre. Qu’Est-ce que vous en pensez ? Ça va ? Présentable ? Oui bon d’accord ! Je pue, mes vêtements sont tellement sales qu’ils pourraient tenir debout tout seul ! Mais je suis à mon maximum là, alors au lieu de critiquer vous pourriez avoir des mots un petit peu aimables !

Allez, j’vais réussir à passer, j’ai pas trop l’air d’un mendiant maintenant…

Relever la tête, prendre une démarche assurer, ne pas lâcher du regard l’immense porte en bois.

Déglutition lorsque je sens une main qui se pose sur mon épaule avec fermeté et sans prévenir, je me vois propulser dans les airs à quelques mètres. Et vas y que ça m’hurle dessus comme quoi j’ai pas ma place ici !

Furieuse, je me relève en grimaçant… c’est que la chute a été rude… boitant je refais dans le sens inverse mais sans voler dans les airs cette fois-ci le chemin vers la porte en hurlant :

Est-ce le Tout Puissant qui vous a mandaté pour juger qui peut ou ne pas rentrer dans un lieu saint ?!? Qui êtes vous pour empêcher un simple villageois d’aller prier pour nos braves soldats ?

Bon, à vrai dire, j’y connais rien en religion, j’ai jamais eu d’éducation religieuse, ou d’éducation tout court faut dire, mais ce truc, je l’avais vu faire par un gars dans un village à quelques lieux d’ici et ça avait marché pour lui.

Sentir un courant d’air sur mes orteils… étrange… regard se baisse… poings se resserrent et sang ne fait qu’un tour !

Vous avez vu ce que vous avez fait à mes chausses ! C’est pas les miennes fallait que je les rende après ! J’vais être bon pour en racheter une paire et vous croyez que j’ai les moyens moi !

Et vas y que j’envoie mon poing en direction d’un des gardes qui avait joué au lancer de poulet avec moi juste avant mais l’homme est grand et m’attrape mon poignet pour me soulever de terre. Et vas y que je m’agite suspendue. Et d’un coup de pied dans la cuisse du garde ! Mais ! Non c’est pas juste deux contre une ! Me voilà ceinturée par un deuxième garde ! Et vas y que j’hurle à pleins poumons sur le parvis de l’église, ça sert pas à grand-chose mais ça défoule !

Vous devriez avoir honte de vous en prendre comme ça à un pauvre pouilleux de mon espèce ! Laissez moi tranquille sinon je vais vous peler les fesses et vous couper les bourses pour les donner en manger aux cochons !

Ouaip d’accord c’est peut être pas une bonne idée de les menacer mais je vais pas capituler comme ça, même si j’suis loin d’avoir l’avantage ! Suis une teigne moi ! M’en faut plus !

Armoria

Elle avait fait ses dévotions, et devait à présent retourner vers le monde du chaos, mais aussi de la vie. Elle s'arrêta au seuil de l'église, voyant une rixe, et tendit l'oreille - quoique la tendre n'était guère nécessaire, avec de telles vociférations.

Puis-je savoir ce qui se passe icelieu ? fit-elle d'un ton sévère aux deux hommes. Vous ne seriez pas en train d'empêcher un croyant d'entrer dans un lieu saint, dites-moi ? Si c'est le cas, je pense qu'il va me falloir vous parler du droit d'asile, mes braves.

Sourcil droit levé : pas bon signe. Voix glaciale : tout pareil. Feu qui dansait dans les yeux verts : avis de tempête imminente.

A qui veut prier, ou juste trouver abri en la Maison de Dieu, nul ne doit interdire le passage. Lâchez donc, et allez vite vous confesser de ce méfait. Allez, ouste !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Oxy

Bein dis donc j’sais pas qui sait celle là mais ça file droit ! Vu comment elle est accoutrée ça doit être un chef d’armée ou un truc comme ça ! Et voilà que je prend un air de petit coquelet face aux deux gardes qui se font d’un coup tout petits et me lâchent. Levant mon index vers les deux gardes en l’agitant :

Vous devriez avoir honte oui ! Elle a raison la dame ! Allez oust ! Allez vous concessionnez comme la bon’dam’ l’a dit !

Avançant vers la dame, je lui pris la main pour la serrer chaudement. Quoi ça se fait pas ? Bien si que ça se fait !

M’dame, vous êtes bien bonne.

Voyant que mon geste semblait l’agacer ou l’amuser, enfin, j’savais pas trop, difficile à dire, son regard l’est étrange… j’arrête de secouer sa main et je cherche dans mes poches mon trésor. Ça vaut bien ça, car vu les gaillards, elle m’a sorti d’un bien mauvais pas.

Tenez m’dame, mon plus grand trésor, pour vous remercier

Et je lui tendis mon petit bout de verre.

Faut pas se fier aux apparences m’dame, il paraît sans aucune valeur comme ça mais suffit d’un peu de lumière et de savoir observer...

Armoria

Le regard demeura sévère tandis que les gaillards filaient. Il se radoucit dès qu'ils furent hors de vue, ayant tourné au coin de l'église, et quand elle sentit sa main saisie et secouée comme si elle avait à faire à un Normand, ses lèvres s'incurvèrent légèrement sur un sourire amusé. Elle se vit, la seconde d'après, remettre un présent assez original, qu'elle étudia attentivement.

Je vois... Quoiqu'il en soit, la valeur n'est point toujours pécuniaire.

Elle regarda l'église.

Si c'est prier ou vous recueillir, que vous souhaitez, fort bien. En revanche, si vous cherchez un toit, demandez le chemin de Saulieu, j'y fais tenir un vaste logis pour qui en a besoin. Vous n'aurez qu'à vous y présenter sur la demande d'Armoria de Mortain.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Oxy

Temps d’arrêt lorsque la dame dit son nom… La scruter… non c’est pas possible, ce n’est pas elle, sinon elle a drôlement changé mais bon c’est vrai que j’étais petite à l’époque… mais il me semble pas qu’elle avait les yeux si vert quand elle m’apprenait à traire les vaches puis qu’Est-ce qu’elle ferait là, c’est qu’elle n’était pas vraiment futée alors quant à se retrouver en tenue de combat et se faire obéir au doigt et à l’œil par des gros costauds… hum… mais non, elle s’appelait Gertrude Mortadelle la gueuse à laquelle je pense ! N’importe quoi Oxy !

M’dame de Mortain, vais aller prier pour vous et tout ces soldats qui sont sur le pied d’guerre ces temps-ci…

Oui bin c’est bon, vous et moi, nous savons que je ne sais pas prier mais faut bien sauver la face surtout après le cirque que j’ai fait aux soldats. Quoi c’est pas beau de mentir ? Bein alors là c’est loin de me gêner, j’fais que ça à longueur de journée alors un peu plus ou un peu moins…

Mais d’où j’la connaissai cette bonne femme quand même !

Ciboulot qui bouillonne et vas que je tourne mes talons pour rentrer dans l’église. Puis soudain, illumination ! Se retourner vers la grande dame aux yeux émeraudes

Au fait ! Merci pour l’info ! J’irai le voir votre logis !

Bras se lève pour la saluer. Bein j'allais pas partir sans la saluer quand même. Et puis de nouveau cette fichue tignasse où se plaisent bon nombre d’habitants qui se remet à me gratouiller. Gratouille que gratouille, je rentre ainsi dans l’église pour m’asseoir au fond. Et bien, y’en a du beau monde ici ! Regardez moi cette femme à la belle robe là bas ! Doit en avoir du pognon et surtout manger tout les jours !

Esprit change à nouveau de pensée.

Cette bonne femme dehors… Armoria de Mortain, elle a dit… rhoooo bin mince alors !

Fou rire me prend car je viens de réaliser que c’est la princesse dont le tavernier parlait l’autre soir ! Si si vous savez celle qu’il voulait mettre dans son lit pour profiter de son argent ! Ah bin ça alors !

Puis soudain, rire s’éteint, oh non pas à cause des « chuttttt » et regards outrés qu’on me lance, c’est juste que j’ai mon estomac qui se met à gronder pour me rappeler que ça fait bon temps que j’ai rien avalé.

Il est temps que tu files de là pour te trouver un truc à te mettre sous la dent. Oh euh, oui oui, j'vais l'faire. Regarder comment font les autres... donc faut se mettre à genou... joindre les mains et prendre un air grave... c'est bon là ? j'le fais bien ?

Petit murmure :

bon toi la haut, faudrait voir à nous en laisser des soldats, faut pas que tu te les appelles tous quand même, en plus c'est pour toi que je dis ça, t'imagine le bazar qu'ils te mettraient avec tout leur bardât ! Puis veille aussi sur la princesse, l'a l'air bien bonne enfin sauf quand elle fait ses gros yeux mais bon faut pas lui en tenir rigueur c'était que les gardes l'avaient mérité... ouaip d'accord suis pas un ange mais paraît que t'es bon, que tu pardonnes tout alors... hein tu me pardonnes tous les mensonges et trucs pas bien que je fais ? Bon bein j'crois que j'ai tout dit, j'te laisse en bonne compagnie, c'est qu'y a foule chez toi et j'aime pôa m'imposer puis j'ai l'estomac qui réclame et dans ta maison bein y'a rien à manger. Faut dire quoi ? Aurevoir ? bon, on va se dire à la prochaine plutôt

Se relever... Et bein pinaise c'est que ça fait mal aux genoux de prier ! et sortir de l'église.

Mun

Les jours avaient passés tranquille, seul le recueillement lui plaisait encore.
Installé non loin de l’Eglise de Sémur, le Vidame de la Garde Episcopale se dirigea vers les lieux saints.
Les dernières nouvelles qu’il avait reçues de son fils Flavien lui rapportaient un peu de joie au cœur. Seul son aimée restait discrète depuis déjà des mois. Il est vrai que ses départs fréquents sur les routes n’avaient pas arrangé les choses.

Le petiot grandissait vite et déjà d’une main de Maîstre s’avait en imposer autour de lui. Fessant tourner involontairement la bague qui l’unissait à son aimée, cet anneau matériel qui accompagnait ses pensées. La seule chose qu’il pouvait encore toucher.
Mun poussa la porte de l’église bien calme à cette heure de la journée.
Tous vaquaient à leur occupation quotidienne.
Prenant place sur un des bancs, regardant la splendeur des lieux Mun ferma les yeux tout en joignant les mains et murmura

Un seul Dieu j'adorerai et aimerai parfaitement.
Son saint nom je respecterai, fuyant blasphèmes et faux serments.
Le jour du Seigneur je garderai, en servant Dieu dévotement.
Mes pères et mères j'honorerai, mes supérieurs pareillement.
Bien d'autrui je ne convoiterai pour l'avoir malhonnêtement.
Meurtre et scandale j'éviterai, haine et colère identiquement.
Le bien d'autrui je ne prendrai, ni retiendrai injustement.
La médisance je bannirai et le mensonge également.
La pureté j'observerai en mes actes soigneusement.
En pensées, désirs, je veillerai à rester pur entièrement
Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise.
D'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.
J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très Haut et ses Saintes Institutions face aux pouvoirs temporels.
Je jure de protéger l'Eglise, ses clercs, ses biens et ses lieux de culte.
Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.
Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du Bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerais membre de la Garde Episcopale.

Et je jure d'être actif au sein de la Garde dont j'ai la Charge.
Je jure avoir pris connaissance du Droit Canon et du règlement régissant la Garde Episcopale et me conformer a ceux ci.
Je jure d’observer avec fidélité, loyauté et honneur à présent, de servir la Sainte Eglise et ses représentants et protéger ses lieux de culte. Qu'Aristote et ses Saints m’assistent.

Je fais le serment de servir dignement les Saintes Armées et l'Eglise Aristotélicienne

Les paroles murmurées emplirent l’église et après un certain temps la sérénité des lieux revint
Un long moment sans bouger essayant de mettre de l’ordre dans ses idées le vieux Vidame se redressa après s’être signé puis calmement sorti de l’église refermant les portes laissant la chaleur à l’extérieur, qui commençait à envahir la place du marché.
Le départ était proche et quelques achats étaient encore nécessaires.
La route vers la Lorraine n’était pas chose si facile que cela.
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pnj

Église vide de bon matin, un dimanche. Né dans un village sans curé, Lisieux, habitant d'un village ne disposant que d'un vicaire, Sémur, Brillantin n'avait pas de réflexe religieux bien ancré...

Pour tout vous dire il était même peu croyant:

Citation:

Vous êtes peu croyant.

Vos idées :
Vous êtes tout à fait convaincu que l'Etre Divin est tout-puissant.

Il vous semble raisonnable de dire que la métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.

Une idée étrange vous vient parfois à l'esprit, sans vous convaincre tout à fait : la beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée.

Il vous parait improbable que l'on puisse dire que le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.

Néanmoins, c'est le chapeau entre les mains que Brillantin revînt à l'Église St Bynarr à Sémur. Il n'y avais pas remit les pieds depuis son baptême... Afin de marquer l'occasion de ce retour il avait remit la médaille confié par l'abbé Bender depuis le dit baptême, et pestant intérieurement contre ses bottes... Pour une telle occasion il aurait volontier remit les chausses qu'il avait confié à Oxy...

N'aller pas croire tout de même que Brillantin était là pour la messe... Non, si le voila de bon matin à l'Église, c'est juste qu'il à une nouvelle fois besoin du Bon Dieu... Depuis son baptême le Brillantin ne s'était pas confessé, et il sentais confusément qu'il devais réparer cet oubli.

C'est avec surprise qu'il constata le vide de la bâtisse.... Quoi donc? La messe à lieu plus tard? L'esprit totalement vide de toute forme de convenance voila que notre jeune ami se mit à clamer dans la demeure du très haut.

Ola! Y a quelqu'un?

Le son se répercute à travers les murs épais de l'Église, avec plus de force qu'il n'as été lancé. Le jeune homme se fait tout petit... Espérant sincèrement que l'Église est aussi vide qu'elle en as l'aire sans quoi on allait assurément lui reprocher d'avoir troubler la quiétude de ce lieu.

pnj

Visiblement, Brillantin n'avait rien interrompu du tout... Au bout de vingt minute il quitta la bâtisse... Toute cette journée de dimanche il avait gardé un œil dessus depuis l'extérieur... Jamais personne n'y rentras... Cette Église était propre comme on entretient une statue d'un dieu païen. Pas de foi, on la garde en l'état pour un vague soucis culturelle.

Jerem51

Jerem n'en crut pas ses yeux, un paroissien !!!!!!
Diantre, il y avait donc encore des gens qui voulaient entendre la messe par ici ?

Ohé, Messire Brillantin !
Comme vous le voyez, j'hésitais à faire une messe, vu que d'habitude, personne ou presque n'y vient.
Vous savez, hélas, que ce fut une des causes du départ de Bender vers d'autres cieux; et pourtant, lui, il était curé officiel.
Et je dois dire que le découragement me gagne à mon tour.
La dernière fois, il n'y a eu personne pour féliciter le pauvre Jullius qui a suppléé ma voix défaillante. Une honte !
Mais enfin, puisque vous êtes là, je vais faire sonner les cloches et faire une messe ... en espérant que vous ne soyez pas le seul dans la nef, ce que je crains hélas pour vous !

Jerem fit grincer la lourde de porte de chêne en la poussant pour entrer, laissa passer Brillantin pour qu'il puisse s'installer et partit en direction des cordes sonner les cloches.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Rickles

Terminant de remplir ses tâches de douanier, Rickles entendit sonner les cloches.
Bizarre, il me semble pourtant que je n'ai rien remarqué d'anormal, que se passe-t-il?
Et hop, au pas de charge direction l'église.

Porte ouverte !

Sous le clocher, Jerem s'échinait sur les cordes.

Bonjour mon frère, qu'y-a-t-il donc pour que les cloches sonnent en ce jour ? Une nouvelle alerte dont je ne serais pas au courant ?
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pnj

Bref retour. Cette fois il a été repéré... Le vicaire semble aussi heberlué que s'il avait vu une apparition... Quoi? Qu'est ce qu'il dit? Une messe? Avec lui pour seul paroissien? Heu... non là ça vas pas être possible...

Brillantin blêmit... il pensait sincèrement trouvé une petite communauté derrière laquelle il pourrais se cacher... C'est quoi ce fichu Credo?

Quant un autre arriva... Apparemment cette personne pensait qu'il y avait une alerte.... A cause des cloches... Ni unes ni deux, Brillantin se saisit de l'inconnu et chercha à le pousser à l'intérieur, tout en lui chuchotant

C'est rien l'ami... Une messe... Rien qu'une messe... Allez fait plaisir à notre bon vicaire... Et surtout, s'il demande le credo... Récite fort... Plus fort que moi hein!

Restait plus qu'as espérer que le nouvel arrivant se laisse faire... Brillantin ne tenant pas à rester seul avec le vicaire.

Jerem51

Jerem était satisfait de voir que le son des cloches avait aussi attiré un autre paroissien ...
de quoi pouvoir commencer la messe.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, quoique je n'en visse point dans cette assemblée pour l'instant,
prions ensemble que le Très-Haut nous pardonne nos péchés:

Aujourd'hui, je vais vous parler de Dieu; quelle est sa véritable nature ?
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Afin de vous expliquer tout cela, je vais vous lire, une fois n'est pas coutume, un poème écrit par un grand théologien grec Johannes Lahoris, qui s'est amusé, en se servant de ce nous apprend le Livre des Vertus sur Dieu, à faire parler Dieu à la première personne, comme s'il nous parlait directement de lui:

Je suis l'Ancien, je suis le Mâle et la Femelle,
L'Océan d'où tout sort, où tout rentre et se mêle ;
Je suis le Dieu sans nom, aux visages divers ;
Je suis l'Illusion qui trouble l'univers.
Mon âme illimitée est le palais des êtres ;
Je suis l'antique Aïeul qui n'a pas eu d'ancêtres.
Dans mon rêve éternel flottent sans fin les cieux ;
Je vois naître en mon sein et mourir tous les dieux.
C'est mon sang qui coula dans la première aurore ;
Les nuits et les matins n'existaient pas encore,
J'étais déjà, planant sur l'océan obscur.
Et je suis le Passé, le Présent, le Futur ;
Je suis la large et vague et profonde Substance
Où tout retourne et tombe, et tout reprend naissance,
Le grand corps immortel qui contient tous les corps :
Je suis tous les vivants et je suis tous les morts.

Oui, mes amis, Dieu est tout cela à la fois, être parfait, matière de la matière, cause et conséquence de toute chose, de son début et de sa fin, passé, présent et futur, éternel, inengendré, point immobile de l'Univers, mâle et femelle, père de tous les Hommes,
voila pourquoi c'est un Etre Parfait mérite notre amour car sans Lui, nous ne serions rien sur cette Terre.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

pnj

Ha ça y est, ca lui revient!

JecroisenDieu,leTrès-Hauttoutpuissant,
CréateurducieletdelaTerre,
DesenfersetduParadis,
Jugedenotreâmeàl'heuredelamort.

EtenAristotesonprophète,
LeFilsdeNicomaqueetphaetis,
EnvoyépourenseignerlaSagesse,
Etlesloisdivinesdel'universauxhommeségarés.

JecroisaussienChristos,
NédeMariaetdeGiosep,
Ilavouésavieànou montrerlecheminduParadis.
C'estainsiqu'aprèsavoirsouffertsousPonce,
IlestmortdansleMartyrpournoussauver.
IlarejointleSoleiloul'attendaitAristoteàladroiteduTrès-Haut.

Jecroisenl'actionDivine,
EnlaSainteéglisearistotélicienneromaine,uneetindivisible;
EnlacommuniondesSaints;
Enlarémissiondespéchés;
Enlavieéternelle.

Amen.

D'une traite Brillantin récite le crédo, sans avoir le moindre conscience de son environnement.... C'est dommage, vraiment... Il se serait rendu compte qu'il interrompais de façon fort impoli le sermon du vicaire...Ca lui éviterais de sourire d'un air benêt... En plus, le Brillantin avait fait si peu attention, que ce n'était peut être même pas le bon texte... Toujours est t"il que se sentant confusément observé l'animal fit:

Heu oui... Le Très haut, il est... vachement haut?

Rickles

A peine entré dans l'église, Rickles s'était senti happé par un sire qu'il avait déjà aperçu dans les rues, mais qu'il n'avait jamais abordé.

Il faillit lui retourner une grande claque, mais s'abstint en raison du lieu et de ce qu'il entendit.

Une messe ! Je ne peux certes pas assister à toutes, mais il me semble qu'il y a longtemps qu'il n'y en a pas eu ici.

Rickles s'avança dans la travée centrale et s'assit au premier rang, puis se mit à prier et à écouter le prêche de Jerem. Lorsqu'il entendit son voisin déclamer le Crédo il l'observa discrètement se demandant ce qui lui arrivait. Interrompre l'officiant ! Puis il ne put réprimer un sourire en entendant la réflexion de l'homme.
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Jerem51

Jerem crut que Brillantin faisait un malaise, aussi, lança-t-il du haut de sa chaire:

Un problème, Messire Brillantin ?
Vous avez besoin d'aide ?
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Oxy

Arf… ça a déjà commencé… mais au moins cette fois-ci pas de gardes qui jouent au lancé de pouilleux avec ma tite carcasse ! Vous croyez que je peux rentrer pieds nus ? De toute façon, hors de question de remettre à mes pieds les chausses de Brillantin ! Sont toutes propres et je ne veux pas risquer de les abîmer plus…

Bon, vu comment le Brillantin il parle du Tout Puissant et surtout de la Bête sans Nom, il doit être par là… ça m’étonnerait qu’il rate une messe celui-là.

Hein ? Quoi ? Arf mince j’allai oublier… demi tour droite ! Direction le bénitier pour y tremper… euh… c’est quel doigt au fait ? Bon, j’m’rappelle pas trop alors j’vais y mettre tout les doigts ? Oh et l’autre main aussi car si c’est pas la bonne main, ça craint ! Ensuite ? Bien ils font un truc, une sorte de croix… Mains s’emmêlent… et voilà un drôle de petit personnage à l'allure masculine qui s’asperge et ronchonne à l’entrée de l’église.

Arf ! Ça à l’air si simple lorsque les autres le font ! Et si j’étais pas arrivé en retard, j’aurai pu voir les autres faire et les imiter correctement ! Et puis elle est froide cette eau !

pnj

Si Oxy savait que Brillantin s'était soucié de l'eau bénite autant que de sa première chemise, il ne s 'embêterais pas autant.

De son côté, le Brillantin se dépêtrais avec sa propre méconnaissance du culte.

Heu... non... non... Je vais bien, pour sûr...

Mince... troublé une messe, ça vaut pas l'enfer là? Suant à grosse goutte Brillantin se demandais si Aristote, Christos et/ou le Très Haut le regardais... Il ne pouvait plus supporter le regard de Jerem, et détourna son propre regard pour tomber sur... Oxy. Ce brave Oxy!

Là! un troisième paroissien! Vite avant qu'il ne se sauve

Le maladroit Brillantin se dépêtras de son banc pour rejoindre son sauveur

Vient Oxy, vient t'assoire, on est sssssiiiii content de te voire...

Puis se tournant vers Jerem du haut de sa chaire

E'avez vu c'est Oxy!!!

Il a finit de le regarder avec ces yeux lourds le vicaire?

Oxy

Mais qu’Est-ce qui me fait le Brillantin là ?!? Lui soufflant à l’oreille :

Hey l’ami ! J’venai juste te rendre tes chausses moi ! Pas assister à la messe ! J’y connais rien moi !

Non mais vous croyez que le Brillantin il m’écouterait ! Va savoir quelle bête l’a piqué et je me vois traînée dans l’église

« E’avez vu c’est Oxy »

Coup de coude dans le flanc de celui dont seul le nom brille. Regard vers le vicaire…

Euh z ‘ cusez nous m’sieur le …. M’sieur le Vissère… vous pouvez continuer votre truc… j’ m’ occupe de le faire se tenir tranquille…. Suis là, vous inquiétez plus !

Regard insistant au Brillantin, lui balancer ses chausses réparées avec une peau de rat en plein bide et le tirer par le bras pour l’obliger à s’asseoir.

pnj

C'est de bonne grâce que Brillantin s'assit sous l'injonction d'Oxy. Voila qu'il se reçoit sa paire de chausse dans la foulée. Aïe... On ne vas pas lui en vouloir quand même... Il à quand même augmenté l'assemblée des paroissien de 50% flûte, le rendement est bon non?

Brillantin baissa pieusement la tête, il semblerais qu'au final ce soit tout ce qu'on attendais de lui dans l'immédiat.

Jerem51

Trois paroissiens !!!! Mais que se passe-t-il ? le ciel va-t-il s'écrouler sur Semur de voir tant de monde dans l'église si déserte habituellement ?
Loué soit le Très-Haut !!!!
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Oxy

Observer… bon on va suivre le mouvement… baisser la tête en essayant de ne pas regarder le Brillantin… le fou rire n’est pas loin… c’est toujours comme ça en plus ! Toujours au moment où on ne doit pas rire qu’on a envie de rire ! Oui, je me retiens comme je peux ! Mais y’a pas que ça qu’il faut que je retienne !

Hep… Brillantin… j’ai trop envie de pisser… tu crois que ça va durer longtemps ?

Et vas y que je me tortille sur le banc ! C’est dans la tête ! Tu peux tenir ! Tu serres bien les jambes et t’essayes de ne pas y penser ! Penses à… euh… un écureuil perché sur une branche au-dessus d’une rivière…Ah non pas la rivière ! Serres Oxy ! Serres !

Faut faire quoi au juste ? Le grand chef il va nous le dire où il faut qu’on improvise ?

Rickles

Eh vous deux, c'est pas bientôt fini vos élucubrations ? On est dans une église ici et en plus c'est la messe ! Respectez au moins ça !

Rickles n'avait pas pu s'en empêcher et s'était retourné vers les deux fauteurs de trouble. Non mais ! Aucun respect ces deux là pensa-t-il.

Puis il se remit à sa place et se mit à prier en silence.
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Oxy

Mais qui c'était donc cet ours mal léché qui nous rouspétait ! Au moins nous, nous étions présent à la messe ! oui bon d'accord... je ne venais pas pour ça à l'origine mais maintenant que j'y suis...

On a le droit de se battre dans une église ? Car je lui aurai bien tordu l'oreille pour lui apprendre à me parler comme ça ! Retenez moi sinon je vais le faire ! Non mais vous m'avez entendu ?!? Allez ! Sinon c'est plus une oreille qu'il va avoir mais un chou !!!

Se contenir au mieux... tiens en parlant de se contenir... bein j'ai plus envie de faire pipi sur le coup... merveilleux !

Oui oui c'est bon ! je me concentre sur la messe ! mais pour l'instant y'a rien à entendre ! Comment ça si j'arrêtai mon petit manège peut être que le vicaire pourrait reprendre ?!? Mais je dis rien là !!!!

Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs, maintenant, communions ensemble, afin de commémorer le dernier repas de Christos, symbole de l'amitié qui nous unit:

Puis, ayant ainsi procécé, Jerem prononça la formule de renvoi des fidèles tout en leur donnant rendez-vous pour la semaine prochaine.
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Oxy

J'en avais salivé devant le pain rompu et le vin... j'avais rien compris à ce qu'il avait dit le vicaire sauf qu'on pouvait s'en aller... faudra peut être qu'un jour on m'explique tout ces trucs... mais là bein, j'ai à faire...

Qu'est ce que j'ai à faire ? bein... euh... j'sais pas trop, mais je pense aller à ce logis pour miséreux que la princesse Armoria m'a indiqué... puis après on verra...

Quelques mots à Brillantin...

hep l'ami, j'vais prendre la route j'crois mais j'serai pas trop loin, enfin on sait jamais avec moi... merci pour les chausses et désolé de pas te les rendre comme elles étaient mais t'avoueras que c'est la classe ce cuir fin sur ta chausse gauche puis au moins y'a que toi qu'aura des chausses comme ça mon gars !

Une main sur l'épaule... l'était étrange des fois le brillantin mais je l'appréciai bien... et n'aimant pas les aurevoirs, j'ai pas demandé mon reste et j'ai disparu du lieu saint.

--Jullius

Dimanche !
Levé de bonne heure, le gamin se fait propre et beau.
Un rapide repas fait de pain et de miel pris dans la cuisine en compagnie des gens de Beaumont et il s'en va, gaillardement jusqu'à l'église !

Lorsque Della est revenue de la capitale, elle lui a offert un petit carnet fait de belles pages reliées avec une jolie couverture en cuir.
Tout de suite, Jullius a su ce qu'il en ferait : un livre de prières !
Et c'est ainsi que ce dimanche, le gamin gravit les marches de l'église, petit livre sous le bras, fier comme un paon !

L'église est encore déserte.
Le diacre doit se trouver dans la sacristie, à se préparer, sans doute.
Jullius s'installe et plonge dans son carnet, lisant les prières qu'il a écrite à la gloire du Très Haut.

Ccsdb

Cc avait besoin de calme, beaucoup de sujets la tracassaient et elle avait besoin de reprendre confiance, peu importe en quoi... Quoi de mieux alors que d'aller à l'église? Cela tombait bien, nous étions dimanche, une messe de Jerem l'aiderait sans doute à y voir plus claire.

Elle prit donc le chemin de cette grande bâtisse qui lui inspirait tant de paix.
Elle y entra discrètement, longea le mur du fond puis avança sur le côté, enfin elle prit place au bout d'une rangée isolée. Elle voulait éviter les regards, éviter les râleurs qui viendraient lui réclamer ceci ou cela, éviter les plaintes d'un tel envers un autre... Elle ne voulait plus parler aujourd'hui, elle voulait écouter, mais écouter la bonne parole, celle d'Aristote, que Jerem ferait sans doute parvenir à ses oreilles.

Dans le silence elle commença à prier, jouant discrètement et machinalement avec sa médaille de baptisée.
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Jerem51

Jerem sortit de la sacristie et aperçut Jullius qui était déjà présent dans l'église.
Il lui fit un sourire en passant et se dirigea vers les cloches afin d'avertir tout le monde qu'il s'apprêtait à dire la messe.
Puis, une fois les premiers fidèles installés, il remonta la nef pour gagner l'autel et commença:

Mes biens chers frères et soeurs,
soyez les bienvenus dans la Maison du Très-Haut qui est aussi la vôtre.
Prions afin qu'il nous pardonne nos péchés et récitons ensemble le Credo:

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La semaine dernière, je vous ai parlé de la personnalité riche et complexe de Dieu.
Aussi, certains d'entre vous pourraient s'étonner et me dire: "Mais pourquoi, Père Jerem, Dieu ne dirige-t-il pas le monde lui-même et a-t-il besoin d'une Eglise pour servir d'intermédiaire s'il est un être parfait, qui sait tout et qui peut agir partout à la minute comme bon lui semble ?"

Comme l'expliquait l'apôtre Nikolos,

Citation:

" Dieu est souverain en toutes choses.
De cette souveraineté dérive la Loi et pour la plupart des Hommes de tous les pays la morale.
L’Eglise a été voulue par Christos pour représenter cette souveraineté divine.
C'est pourquoi l'Eglise agit et légifère en son nom.
C’est l’Eglise que Dieu a délégué aux hommes pour fixer la Loi et la morale en suivant ses paroles contenues dans le Livre des Vertus.
D’où la nécessité de la liberté absolue de l’Eglise et des hommes qui la composent qui ne doivent dépendre que de Dieu et non des Hommes".

C'est la raison pour laquelle un homme d'Eglise ne prête jamais de serment de fidélité et d'allégeance, car Dieu et ses représentants ne peuvent être soumis à un pouvoir temporel.
Mais revenons à notre question ... pourquoi le besoin d'une Eglise ?

Comme le dit Nikolos, Dieu est souverain, mais les hommes ont besoin, pour vivre ensemble, de règles.
Celles-ci sont fixées par la Loi et la morale.
Or, si Dieu fixe les grandes orientations à travers le Livre des Vertus, il faut bien que des hommes qui ont sa confiance absolue, transcrivent cela en loi concrètes et applicables à tous.
D'où la nécessité de l'Eglise: elle est l'intermédiaire entre Dieu et les Hommes et leur donne des Lois et des règles en suivant les consignes fixées par Dieu, une Loi valable pour tous et qui évite que chacun, dans son coin, ne se livre à son interprétation personnelle du Livre des Vertus, ce qui aboutirait à l'anarchie et au désordre.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

pnj

Mince... Il est en retard...

Marchant à pas léger, le Brillantin cherche à se glisser vers le derniers rang... Les bancs sont toujours un peu clairsemé, mais il y a des gens avant son arrivée ce coup ci... Posant son séant, Brillantin prit son aire le plus pieux, ou en tout cas un aire qu'il croyait pieux, les yeux grands ouverts et la bouche de même, ce qui achevais de le rendre niais... Cette fois ci il écoutait le vicaire de toutes oreilles

Il tiqua néanmoins à cette énoncé

Citation:

C'est la raison pour laquelle un homme d'Eglise ne prête jamais de serment de fidélité et d'allégeance, car Dieu et ses représentants ne peuvent être soumis à un pouvoir temporel.

Ha bah v'la autre chose... Mais la liste là?...

Reprenant son aire ni... heu... Pieux, Brillantin se dit qu'il faudrait poser des question au vicaire à la fin de la messe

Ccsdb

Cc vit le diacre faire son apparition, puis disparaître pour sonner les cloches.Elle écouta la jolie mélodie, puis la messe commença, et elle récita le Crédo avec les autres:

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

Ensuite le père Jerem prit la parole, et leur expliqua la nécessité d'une église. Cc écouta attentivement, et comprit alors que les lois étaient nécessaires, qu'il fallait des représentants de la loi divine pour éviter "l'anarchie et le désordre".
Elle pensa à sa propre situation, et essaya de faire une comparaison. Les lois qui empêchent l'anarchie, oui, voilà bien ce qu'elle devait garder en tête pour assumer ses responsabilités, empêcher le désordre, voilà à quoi elle servait Cc! Elle sourit. Comme toujours, Jerem avait, sans le savoir, prononcé les mots justes. Les lois sont nécessaires se dit-elle encore, si c'est vrai pour les lois divines, ça doit bien l'être aussi pour les lois municipales...
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Armoria

A l'heure de la messe, Armoria n'était jamais très loin, c'était connu... Aussi, quand les cloches avaient retenti, s'était-elle rendue à l'office.

Zut, elle avait par son absence manqué un sermon intéressant la semaine dernière... Enfin, une fois le sang des hérétiques lavés par l'onde pure de la rivière, elle avait prié sous les vertes frondaisons, à défaut de pouvoir se rendre à l'église.

Les Lois et la Morale... Dieu fasse que ces paroles portent, songea-t-elle avant de prier pour la sauvegarde des siens, et pour se maintenir sur la seule voie possible : celle de la Foy.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Mariealice

De retour à Sémur pour un court moment avant de partir à Joinville, en attente d'Ewaele et de Gabrielle qui suivait à peu de distance. Elle ignorait qui viendrait, qui resterait. Elle avait appris par un garde que Gaborn avait filé directement au monastère le plus proche en arrivant, savait que Gaspard y songeait également. Trop de gens autour d'elle y étaient entrés pour ne plus en sortir que désormais elle en avait peur. Une peur panique.

Puisqu'il était l'heure de la messe, elle s'y était donc rendue, n'ayant guère eu le loisir de le faire sur les routes. Assise dans un coin, elle avait récité la prière, écoutait sagement le sermon, nerveuse. Depuis quelques temps elle craignait les retraites qui devaient faire soit disant du bien à l'âme. Trop de ses proches y étaient restés définitivement. Sa main se porta aux deux pendentifs à son cou, elle ne savait plus trop ce qu'elle espérait désormais...

Plongée dans ses pensées, elle tentait de suivre malgré tout la messe, gardant les yeux rivés sur le prêtre comme s'il détenait à lui seul les réponses à ses multiples questions.
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Jerem51

Ainsi, donc, si Dieu est un Etre parfait, l'Eglise n'en est pas moins nécessaire pour transcrire sous forme de loi et de morale les commandements parfaits d'un Dieu parfait.

Mes biens chers frères et soeurs, maintenant, communions ensemble, afin de commémorer le dernier repas de Christos, symbole de l'amitié qui nous unit:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Eusaias

navré de m'introduire dans l'église en pleine messe mais...

La nuit de la mort de Brillantin, sous une pluie battante

" JEREM ! " "Yo HO ! JEREM ! VITE IL Y A EU UN ACCIDENT, UN HOMME ATTEND LE DERNIER SACREMENT !"

Le Mauvais regarde sa protégée dévorer une pêche dérobée plus tôt. Il referme son poing et tambourine comme un força contre les portes de la cure.

"Mon Père ! Un Homme meurt ! On a besoin de vous ! "

Le mourrant c'est Brillantin.
La cause de la mort : naturelle, une intoxication à l'épée d'Esusaias.
La raison : Désaccord sur le choix des noms des moutons de Brillantin.

" Mon Père ! Reveillez vous palsanfoutre ! Où dois-je aller vous tirer du lit ? "

Et oui toute patience a ses limites et celle d'Eusaias en a de très faciles à atteindre.
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Jerem51

Jerem attiré par les cris de Eusaias, sortit du presbytère:

Quoi ? que me contes-tu là?
Brillantin assassiné et ayant besoin des derniers sacrements ?
Vite, conduit-moi à l'endroit où il est !
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Eusaias

Sans autre forme de procès le Mauvais prit le bras du prêtre et l'entraina jusqu'à la dépouille du pauvre Sémurois.

Venez c'est ici qu'il est.
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Jusoor

Ju suivit, les lèvres couvertes du jus du fruit....
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Jerem51

Eusaias a écrit:

Sans autre forme de procès le Mauvais prit le bras du prêtre et l'entraina jusqu'à la dépouille du pauvre Sémurois.

Venez c'est ici qu'il est.

[HRP: le lien ne fonctionne pas, je me retrouve sur la page d'accueil]
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Eusaias

Par une nuit d'orage sur la gargotte alors

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Jean_de_puisaye

Un jeune homme tout de noir vêtu, sous la pluie orageuse du matin était arrivé en ville à la première heure.
Bâton de marche ferré mais qui ne faisait pas de bruit en tapant le pavé mouillé, besace au côté, et embonpoint évident, il marchait d'un pas décidé vers l'église Saint Bynarr, à travers le rideau de pluie.

Lorsqu'il posa le pied sur le parvis de l'église un éclair plus proche et son tonnerre donna l'impression de faire trembler le sol.

Arrivé à la porte, le jeune homme blond enleva son chapeau et on pouvait voir qu'il n'était âgé au plus d'une quinzaine d'années.
Puis il afficha un large sourire en poussant la porte de l'église, alors que dehors un nouvel éclair et coup de tonnerre se faisait entendre...

Jean_de_puisaye

Une fois entré dans l'église et la porte refermée, il ouvrit son manteau noir, ce qui fit apparaitre sa robe de bure noire et une nouvelle besace ouverte reposant sur son ventre. Un chat blanc sortit sa tête de la besace et regarda autour de lui.

Le jeune homme prit bouclier, besaces, et manteau sur le bras et remonta l'allée en tenant bâton de sa main libre. Le chat trottinait joyeusement derrière ses bottes noires.

Il posa ses affaires sur le premier banc au passage et s'agenouilla devant la croix.

Les couleurs vives de la médaille verte qu'il portait autour du cou et la broche de police ressortaient sur le noir de ses habits.

Il pria en silence et longtemps...

Pendant ce temps, le chat blanc avait fait le tour de l'église et était revenu s'assoir devant le premier banc en regardant sagement son compagnon dans sa dévotion.

Jean.remi

Cela faisait un moment qu'ils étaient dans la cité, mais il n'avait pas prit trop le temps de visiter la ville. Surtout, il en avait le temps ces temps-ci, mais bon, il avait besoin d'aller dans un lieu qui lui réchaufferait le coeur, du moins, plus que le feu d'une cheminée !

Il se dépêcha d'arriver a l'Eglise, le temps n'étant pas au mieux, il fallait courir. Heureusement qu'il avait laissé ses armes avec ses affaires, il pouvait aller plus vite que le limaçon qu'il était habituellement. Epoussetant ses habits devant la porte, il entra doucement et referma la porte derrière lui. Sémur était plutôt belle, mais l'Eglise encore plus, comme dans chaque cité ... Elle était l'une des choses les plus importantes dans une ville. Il s'avança, doucement pour ne pas gêner les personnes présentes, du moins, la personne présente. Les yeux oscultant la construction, il marchait a taton le long de l'allée. Arrivée a la moitié de celle-ci, il s'assit, baissant les yeux pour voir sa modeste place, et les personnes présentes. Il expira ... Baissant la tête, il ferma les yeux et entreprit de faire quelques prières. Les mains sur le banc devant lui, la tête baissée entre les bras, c'est ainsi qu'il se plongea dans ses songes. Les mains se tripotant entre elles, comme stressées, il essayait d'oublier ce voyage ... Le major nouvellement promu, n'était pas vraiment là pour les prières mais le repos de l'âme. En bon diacre qu'il était, il en ferait quelques une tout de même ...

Il se demandait tout de même par curiosité qui était la personne présente, mais il chassa cette question de son esprit, et marmonna tout bas ...

« Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. »

Il s'en voulait, lui seul sachant pour ça, et peut-être le Très-Haut pourrait le pardonner, mais tout de même, il s'en voudrait tant que les choses n'auraient pas changées. Il releva doucement la tête, ouvrant ses yeux, et regardant l'autel par son regard vide, récita toujours aussi bas les seules choses qu'ils connaissaient par coeur ...

« Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN »

Il soupira et observa l'autel. Son esprit en pleine réflexion, il ne bougeait presque pas, sauf ses clignements d'yeux, ou la cambrure de son abdomen lorsqu'il respirait. Entre deux clignement d'yeux, ses yeux allaient vers l'autre personne présente pour enfin revenir se poser sur l'autel ...

Jean_de_puisaye

Le jeune homme avait entendu quelqu'un entrer, et presque aussitôt il sentit son chat blanc sur le qui vive puis reprendre sa toilette, il n'y avait donc pas de danger imminent, et il reprit ses prières, pour la femme qui avait vu le jour ici, et qu'il avait porter en terre presque au jour de leur mariage, pour ses enfants qui ne verront jamais le jour, pour ses amis perdus ou présents et à venir, pour les tous les Hommes qui sauront ou pas suivre la voie d'Aristote.

Le jeune homme finit par reculer toujours agenouiller et tendit le bras vers le banc. Il prit son bâton ferré en main et s'en aidant pour se relever il se retourna vers l'entrée pour voir rapidement la personne qui était restée là.
Il lui sourit, simplement.

Jean.remi

Remarquant que l'autre personne bougeait, il jeta son regard vers elle. Un homme, du moins un jeune. Il en fut presque surpris, puis voyant le sourire, se reprit pour faire de même. Hésitant un peu, se grattant la gorge, il ouvrit la bouche pour laisser échapper quelques mots ...

« Bonjour Messire ... » dit-il pas trop haut.

Il détourna du regard ensuite pour regarder l'autel, un peu gêné. Il serra sa main gauche avec sa main droite. Il se reprit, cherchant au fond de lui quoi lui dire. Il le regarda, le dévisageant presque, il chercha par la même occasion a trouver son âge ... Il souriait en même temps, peut-être qu'on lui répondrait si il paraissait plus gentil. Il remarqua aussi le bâton, sûrement un pélerin, ou un soldat se dit-il. Peut-être n'aurait-il pas dû le déranger, mais bon, il commençait a s'ennuyer dans cette Bourgogne renaissante. Il n'osa rien dire de plus, la bouche toujours fermée.

Armoria

Dieu qu'elle aimait à venir prier dans cette église où reposaient les restes de son cher Bynarr... Et y venir entre deux étapes d'une chasse à l'hérétique était encore plus doux à son coeur.

Elle salua d'une inclinaison de la tête les hommes déjà présents, dont l'un qu'elle reconnut pour l'avoir croisé à l'Assemblée, et se dirigea tout droit vers la dalle sous laquelle dormait le saint patron de la Bourgogne. Comme à son habitude, elle s'agenouilla et posa sa main sur la fraîcheur de la pierre.

Sainct Bynarr, mon ami, veille sur notre quête et sur sa réussite. Donne-moi de pouvoir ramener vivant ce vil hérétique, qu'il soit traité selon sa déviance et pour le mal fait aux âmes des plus simples... Protège les voyageurs qui parcourent de façon si légère les routes de ta chère Bourgogne... Donne-moi de rester juste, dans ce juste combat.
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Jean_de_puisaye

Le jeune homme lui répondit en accentuant son sourire.

Bonjour mon fils.

Il savait que cela pouvait toujours être gênant et saugrenu qu'un jeune homme parle ainsi à un aîné, mais dans une église, il devait suivre le protocole.

Quelques instants plus tard, alors que le silence commençait à s'installer une Dame entra à son tour.
Le jeune homme reconnaissant la Princesse Armoria inclina respectueusement la tête en lui souriant à elle aussi. La voyant s'installer pour la prière il fit grande attention à ne pas la déranger.

Pendant ce temps, le chat blanc du jeune homme vint se frotter contre ses bottes noires. Le jeune homme abaissa son regard et lui fit un signe affirmatif.
Il retourna à ses affaires déposées sur le premier banc et commença à s'équiper. Son manteau, ses deux besaces, son chapeau, qu'il fit retomber en arrière pour ne pas se couvrir en l'église, et prit cette fois son bouclier noir à son bras.

Alors qu'il semblait marteler les dalles à chaque pas, son bâton ferré marquait le rythme de sa marche mais aucun son ne se fit entendre.
Sur ses talons, son chat blanc le suivait à au plus deux pieds.

Lentement, il commença à remonter l'allée vers la sortie, tout de noir vêtu sauf son chapeau et ses besaces de cuir marron.
Lentement car il lui avait sembler un sorte d'appel dans l'intonation des salutations de cet homme. Il devait être disponible au cas où.

En arrivant à hauteur de la rangée où était installé l'homme, il attendit qu'il le regardât et lui dit calment tout bas pour ne pas déranger les prières :

Bienvenue en cette église et en toutes celles du Très Haut.
Je me présente : Jean, je suis Vicaire de Diocèse.
Si je puis vous assister raisonnablement sur la voie d'Aristote ou vous assister dans votre Foi avec les conseils de Christos, je suis à votre service.

Jean baissa les yeux et attendit que l'homme lui réponde.

Jean.remi

Le temps d'observer l'homme ,qu'une femme, blonde, et qui sent un drôle de truc pas si mauvais entre et les salue. Il l'observe, répondant par un sourire au salut de la Dame. Hum. Il se demandait qui c'était ...

Il observa l'autre homme, et le vit s'approcher. Il fit doucement pour ne pas déranger la Dame. Il le regarda quand il lui parla. Tien ... cet homme avait tant de charge pour son âge, il devait être plus vieux qu'il ne le paraissait. Il sourit légèrement et dit pas trop haut en le regardant, mais jettant des coups d'oeil a la Dame de temps en temps ...

" Merci, mon Père ? C'est ainsi que je dois vous nommez, ou le vicaire c'est Monseigneur ?? Je suis Rémi, Major dans la Garde Episcopale, et diacre de Gien. Je suis enchanté de vous rencontrer ... Je .... J'aurai une question a vous poser si vous me le permettez ..."

Il prit un léger air gêné ...

"Malgré nos péchés, et le fait que je ne me rende pas assez en la maison du Très-Haut, celui-ci continuera a veiller sur ma femme et mon fils ... ?"

Ses joues rosirent, il baissa le regard.

Armoria

Elle en avait fini de ses dévotions : se relevant, elle se signa. Les deux hommes entamaient une discussion. Elle passa auprès d'eux, les saluant de nouveau, et ne pouvant se retenir de se baisser pour une caresse au chat.

Puis, elle sortit de l'église, comme toujours, l'esprit comme nettoyé, purifié, un léger sourire jouant sur ses lèvres.
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Jean_de_puisaye

Le jeune homme qui n'avait pas quinze ans, releva la tête et en souriant croisa son regard avec celui du Diacre Rémi.
C'est alors que son interlocuteur pouvait voir que son regard semblait bien plus vieux, et marqué déjà par la vie.

Non Monseigneur est un titre utilisé pour les Evêques ou les Archevêques.
Je ne suis que Vicaire du Diocèse de Nevers, l'Assistant Personnel de Monseigneur Lolotlse, Evêque de Nevers, et je suis également Vicaire de la Paroisse de Tonnerre, une ville voisine, je puis être nommé Père dans les églises.
Comme vous êtes Diacre, nous pouvons nous appeler mutuellement Frère.
Mais vous pouvez aussi m'appeler plus simplement Jean.
Si vous avez le temps, passez donc à la bibliothèque de l'Archevêché de Sens vous y trouverez tout le protocole et pleins d'autres choses utiles.
...
Gien dîtes-vous ? Alors nous sommes du même Archevêché et donc nous avons le même Archevêque : Monseigneur Jujux84.
C'est un plaisir de vous rencontrer mon Frère.

Le bruit feutré des tissus parfumés de la princesse qui se rapprochaient alors que à travers le cuir de ses bottes il sentait une pression de son chat qui se blottissait, lui indiquait qu'elle se rapprochait.
Il s'écarta pour lui laisser plus de passage, et en lui rendant son salut.
Alors que voyant qu'elle pouvait bénéficier d'une nouvelle caresse sa chatte blanche accepta avec bonheur cette marque de gentillesse en ronronnant.
Jean observait en souriant.

Puis il répondit à Rémi :

Le très Haut est partout.
Quelques soient nos actes, il sait être juste.
Le libre arbitre est l'un de ses dons aux hommes.
Les hommes peuvent se tromper car il ne sont pas parfaits mais l'essentiel de ce que Dieu attend de nous est aussi que nous apprenions de nos erreurs passées pour devenir meilleurs.
Quant à votre famille, sachez que chacun de ses membres ne saurait être tenu responsable de votre conduite s'il n'en est pas la cause.
Le Très Haut aime les Hommes, et il connait la valeur de chacune de leurs âmes.

Jean sourit avec un éclat de malice amusée pointant aux coins des lèvres. Son visage avait l'air beaucoup plus enfantin que l'instant précédent.

Jean.remi

Il releva légèrement la tête, et, toque main, se mit a la serrer et la trifouiller avec ses doigts, rongé par le stress, la gêne, et l'inquiétude aussi ...

"Je ... Hum. Excusez moi."

Il essaya de se reprendre, en affichant un léger sourire par dessus ses sentiments.

"C'est un plaisir pour moi aussi de vous rencontrer, frère. Je fus diacre avec Monseigneur Lolotlse, quand il était encore chez nous, en Orléanais. "

Il regarda l'inconnue passer et caresser le chat, il se demandait toujours qui s'était. Il venait juste de remarquer le chat, tien, belle bête. Une fois la Dame partit, il écouta de nouveau avec attention ledit Vicaire. Il n'en revenait presque pas d'entendre une telle sagesse ... Il l'observa et se décida a lui répondre.

"Je le sais bien ...
Mais mon esprit s'égare ... Je suis soucieux depuis certains temps. Sûrement ceci me mènera a faire des erreurs, mais je m'excuse pour avoir poser cette question ... Je sais bien que mes erreurs ne pourraient être tenu responsable quelqu'un d'autre, bien heureusement.
J'espère seulement avoir sa protection le temps de revenir chez moi, tant d'hérétiques sont sur les routes a ce qu'il parait. "

Il observa le visage de son interlocuteur, au moins lui avait l'air plus joyeux.

"Vous avez une jolie bête" dit il en montrant le chat. Je vais vous laisser, frére, peut-être cela ne se voit pas, mais vous m'avez aidé ! J'espère de tout coeur vous revoir ! Notre entretien fut bref, mais je suis désolé, je ne puis rester plus longtemps." finit-il en se levant. Passant près du chat, il le caressa doucement, et saluant le jeune homme en souriant, il se dirigea vers la porte ...

"Que le Très-Haut vous garde a vous et votre sagesse frère !" dit-il en lançant un dernier regard. Il ouvrit ensuite la porte doucement, et sortit pour retrouver ses affaires, et son Vidame.

[HRP : Départ ce soir du perso, donc fin du RP prématuré, désolé.]

Jean_de_puisaye

Heureux d'avoir pu vous apporter le réconfort pendant quelques instant. Bonne route à vous mon Frère.

Jean sortit à son tour pour aller remplir la tâche qui l'avait mené en cette cité.

Jean_de_puisaye

Jean entra en ce dimanche matin en espérant assister à une messe.

Il s'installa au premier rang, et sa chatte blanche s'installa sur la dalle devant lui en faisant face à l'autel.
Pendant qu'il se recueillait, la chatte semblait attendre quelques animations du côté de l'autel et fixait donc toute son attention de ce côté.

Jean_de_puisaye

Pas de Prêtre et encore moins de Paroissiens présents.
Jean se leva et sortit en fermant les portes derrière lui et quitta cette tristesse.

Jerem51

Jerem sortit de la sacristie et alla, comme chaque dimanche, sonner les cloches de l'église afin de prévenir que la messe allait être dite.
Ce serait la dernière messe avant quelques temps, car il devrait s'absenter pendant le mois d'août, même s'il ne serait pas totalement absent.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

personne ne venant à la messe, Jerem rangea son sermon et rentra au presbytère.
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Armoria

Retour à Sémur : retour vers Bynarr, comme toujours. Agenouillée, la main dégantée sur la dalle froide : sa position favorite.

Sainct Bynarr, l'hérétique ne souillera plus les routes sur lesquelles tu veilles, et ne prendra plus la vie de braves gens... Merci d'avoir veillé sur nous, merci de toujours veiller sur ta Bourgogne.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Damisella

Comme chaque dimanche, chaque fois que cela lui était possible , elle pénètre dans une église.

Celle de Semur semble peu fréquentée, c'est pourtant un bel édifice construit avec amour et foi , mais une impalpable poussière recouvre le dallage de pierre, l'odeur d'encens y est faible, presque évanouie.

Qu'importe, elle n'y vient pas pour y faire salon, mais pour prier, aujourd'hui plus que jamais.

Avec ferveur elle répète les paroles apprises depuis son enfance

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis elle reste à méditer, laissant la paix descendre en elle, s'abandonnant avec confiance dans les mains du Très-Haut.
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Jerem51

Jerem était venu déposer à l'intention des quelques fidèles qui le souhaiteraient, un texte à méditer en attendant que les messes puissent reprendre:

Citation:

Bien chers frères et bien chères soeurs,
bien que loin de vous, je ne vous oublie pas pour autant.
C'est pourquoi, afin que vous ne restiez pas sans Dieu, je vous offre ce petit texte à méditer et vous souhaitant un bon dimanche.

Le premier homme à avoir découvert le sens de notre présence sur Terre s'appelait Oane.
Alors que les humains cherchaient en vain la raison de leur création par Dieu, celui-ci leur révéla que notre vie n'aurait de sens que dans l'amour et l'amitié, ce que quelqu'un traduit un jour par cette simple phrase: " Sans amour, on a vécu pour rien".

On croit souvent simple d'y accéder; et après la mort d'Oane, beaucoup d'humains le crurent et abandonnèrent les choses spirituelles pour ne se consacrer qu'à leurs activités matérielles.
A quoi bon prier Dieu, puisque le premier impératif était d'abord de trouver l'amour matériel de ses semblables et des choses qui nous entourent.
Et ils perdirent la foi, se laissèrent gouverner par leurs instincts.

Mes biens chers frères et soeurs, ce dont les hommes souffrirent, ce n'était pas d'un abandon de l'amour et de l'amitié, mais d'un excès incontrôlé de ceux-ci, parce que tournés uniquement vers les choses matérielles et la satisfaction immédiate du plaisir.
Cet excès d'amour entraîna la violence.
On convoita la femme de son prochain.
On tua pour cela.
On se querella et on frappa à mort son voisin, parce qu'il se refusait à suivre votre bon plaisir et à accepter comme plaisant ce qui vous semblait tel.
On devint, par excès d'amour, et surtout d'amour de soi et de ses désirs, incapables d'aimer les semblables dont on ne tirait aucun avantage.
Or, cela, ce n'était pas de l'amour, c'est de l'égoisme.

Sachez donc qu'il n'y a de véritable amour et de véritable amitié que ceux tournés non vers soi, mais vers son prochain.
Souhaiter le bonheur de son prochain plus que le sien propre, voila le véritable amour, celui qui conduit vers la vertu et vers le Paradis Solaire.
Amen.

En sortant, Jerem vit que quelqu'un était entré; il attendit qu'elle ait fini ses prières pour la saluer et lui donner une copie du texte qu'il venait de déposer pour les fidèles.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Constance_de_cleves

Constance avait quelque peu perdu la notion du temps... Quand elle se rendit compte qu'on était dimanche, elle appela Clotilde sa Dame de Compagnie pour l'aider à se vêtir et à se coiffer joliment et prestement.

Elle marcha à vive allure tout en se retenant de courir pour se rendre à l'Eglise. Elle savait qu'il n'y avait toujours pas de curé et pas de messe mais cela n'empêchait pas de prier...

Devant la porte elle leva les yeux, regarda le clocher puis entra : direction l'eau bénite pour se signer. Elle avança ensuite puis s'installa dans une position de prière.

Seigneur... guidez les pas de mon aimé je vous en prie... qu'il ne renonce pas à moi à cause de sa condition et de la mienne. Veuillez nous aider Seigneur... il me manque...

Que faire pour avoir votre pardon? 15 ans... 15 ans que j'attends de pouvoir à nouveau connaître le bonheur du mariage... d'un mariage heureux...

Veuillez Seigneur me pardonner mes emportements en Artois. Je vais prendre sur moi et ne plus répondre aux attaques.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle resta un moment silencieuse dans ses pensées et dans ses prières avant de s'en retourner.
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Porte Parole

Damisella

Apaisée elle s'apprête à quitter l'église lorsque le vicaire après l'avoir saluée lui remet un texte à méditer.

Citation:

Sachez donc qu'il n'y a de véritable amour et de véritable amitié que ceux tournés non vers soi, mais vers son prochain.

Elle médite cette phrase tout en retournant vers l'auberge.
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Erwin.von.spee

Erwin , comme dans chaque Paroisse qu'il traversait récita la prière des Aristotélicien

Enchantresse

Je suis entree a l'eglise, fais le signe de la croix, m' avance et allume un cierge. Me mets a genoux, dans un ton tout bas.

Mon Dieu , aider nous, vers la bonne route, proteger nous jusqu a notre destination.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Se leve faire un signe de la croix et sort de l'eglise

Jerem51

Retour de vacances, retour des messes à partir de dimanche prochain
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ingeburge

Une femme agenouillée sur le dallage pierreux et froid de l'église de Sémur.

Quand on s'approche, on se rend compte qu'elle est entièrement vêtue de noire, les pans de sa mante de drap de soie s'épanouissant autour d'elle en une corolle sombre. L'austérité de la mise ne cache pourtant pas la richesse des tissus portés.

On la contourne intrigué mais l'on reste à bonne distance, ne souhaitant pas la déranger dans son recueillement.

Elle se tient là, murmurante, ses lèvres au doux incarnat bougeant rapidement, laissant filer dans un souffle une coulée de mots. Ses mains sont jointes, avec fermeté et l'on peut voir les jointures des articulations blanchirent. Un chapelet de buis est entremêlé dans ses doigts et s'enroule autour de l'un de ses poignets, il bouge lentement, au gré des mouvements imperceptibles de la femme.
Et elle se tient là, oublieuse du lieu où elle se trouve, insoucieuse des gens qui peuvent passer non loin d'elle, elle est toute à ses dévotions.

Parfois, quelques mots prononcés d'une voix plus forte lui échappent, l'on peut ainsi entendre ses suppliques passionnées :
— Oh, donnez-moi la force...
Elle les répète plusieurs fois, d'un ton mi-convaincu mi-espérant.

On se rapproche encore, afin de voir son visage qu'elle tient menton baissé vers sa poitrine et l'on ne voit que la masse de ses cheveux noirs habilement tressés en deux longues nattes retombant devant elle. On distingue également son front, pâle, mais rien de plus.

Puis, finalement, dans un bruissement d'étoffes, elle se relève, avec lenteur, l'esprit toujours dans ses prières. Et l'on peut enfin observer son visage marmoréen éclairé par deux yeux opalins dénués d'expression. Elle salue l'autel, dans une génuflexion profonde et redescend la nef centrale. Affairée et pressée, elle enfile ses gants de cuire, le regard ailleurs.

L'heure du départ a sonné, elle doit rejoindre la petite troupe de cavaliers qui patiente sur le parvis.

C'est ainsi que la Duchesse de Bourgogne, après un dernier passage en taverne, avait réservé ses adieux à l'église de Sémur. Elle avait longuement prié, pour la Bourgogne, pour les Bourguignons, pour sa famille, pour ses proches.

La nuit de chevauchée serait longue mais elle n'en avait cure, elle prenait la route, rassérénée par ce passage dans l'église.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »

Jerem51

Jerem fit sonner les cloches de l'église à pleines volées afin de tous puissent se rendre à la messe de ce jour.
Laissant les portes grandes ouvertes, il attendit l'arrivée des fidèles.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

Dépêche, Della ! Les cloches ont sonné ! La messe va bientôt commencer.

Au moins, cette obligation exigée par Eldwin faisait un heureux.
Jullius avait été ravi d'apprendre que je l'accompagnerai désormais à chaque office.
Sa joie m'avait mis du baume au coeur, faisant passé la pilule messe plus facilement.
Les paroles de mon frère revenaient, sans cesse.
De toute façon tu es baptisée, tu fais partie de l'Eglise. Tu dois seulement réapprendre à vivre dans la Vertu et le Bonheur. Je ne te demande qu'une chose, reviens à la messe, régulièrement, si ce n'est tous les dimanches. Pour le reste nous verrons, petit à petit.

La chaleur qui avait irradié ma joue à la suite de la gifle que j'avais prise lors de cette conversation me revenait pareillement.
J'avais gravement déçu le Renart.
Pour retrouver la paix, apaiser de même Eldwin, j'avais promis d'assister aux offices religieux.

Ce dimanche matin donc, c'est en compagnie de mon cher Jullius que je gravis les marches menant au parvis de l'église.
A chaque pas, je sentais une espèce de lassitude m'envahir.
Comment est-ce que ça allait se passer ?
J'étais anxieuse.

Jullius me tira encore un peu et nous arrivâmes devant le diacre.

Bonjour mon frère.
Je ne m'éternisai pas mais Jullius lui, si.
J'avançai donc, sans lui, le laissant palabrer avec l'homme d'Eglise et pénétrai dans l'église.
Il y régnait une certaine paix, un calme bienfaisant, je ne pouvais dire le contraire.
Je remontai lentement l'allée centrale et je m'installai un peu en retrait, sur le côté.

Jullius me rejoignit quelques minutes plus tard.
Fais pas cette tête-là, Della ! Tu vas voir, la messe est très intéressante, on y apprend des tas de choses.
Je souris à Jullius en lui ébouriffant les cheveux.
Restait à attendre le début de la messe.
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Jerem51

Jerem salua les deux personnes qui avait fait l'effort de venir à la messe.
Il les laissa entrer puis remonta, à leur suite, l'allée centrale jusqu'à l'autel.

Mes biens chers frères et soeurs,
récitons ensemble le Credo:

Mes chers amis,
vous le savez, l'un des principaux intérêts de l'Eglise, outre de permettre l'accès à la Vie Eternelle, c'est d'enseigner le chemin qui mène à la Vertu.

Ce fut l'un des grands mérites du prophète Aristote que de tenter d'aider les hommes à la trouver en lui donnant une définition que ses successeurs complétèrent.

Du fait de son imperfection, démontra-t-il, l’Homme se trouve toujours entre Vertu et péché, ne pouvant ni tendre à la Vertu divine, ni au pur péché.
La chemin de la Vertu consiste donc, pour lui, en une « une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre. » en cherchant la voie médiane, le Juste milieu entre les deux (« Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché »).

Il définit aussi 7 valeurs permettant de se rapprocher du Juste Milieu: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction, qu'il opposa à 7 actes qui conduisent au péché: l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Et, comme vous le remarquerez, mes chers amis, il n'y a pas une, mais plusieurs voies pour atteindre l'amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, le plaisir et la conviction.
Chacun de nous emprunte un parcours différent, suivant sa personnalité, pour y arriver.

De cela,doit-on s'inquiéter ?
Non, car si notre monde est un, cela ne l'empêche pas d'être aussi divers; de même qu'il y a diversité des plantes et des espèces sur Terre - et pourtant elles sont toutes créatures de Dieu - , de même, il y a diversité des esprits pour atteindre le même but.
Elles contribuent à l'unité et l'harmonie du monde.

Aussi, si votre chemin vers la Vertu n'est pas celui de votre voisin, inutile de vous en alarmer, tant que le principe du Juste Milieu, fixé par Aristote reste présent à votre esprit.
Car, par votre diversité, vous participez, vous aussi, à votre niveau, à l'unité et l'harmonie du monde.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

Je récitai comme un automate, le Credo venu de loin dans les souvenirs mais pourtant toujours là !

Je m'apprêtai à vivre une messe terne et sans éclat, comme j'en avais si souvent entendu mais...les paroles du diacre firent mouche !

Il définit aussi 7 valeurs permettant de se rapprocher du Juste Milieu: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction

C'était le but que je me fixai pour cette semaine : essayer de vivre les 7 valeurs !
Voilà, si je voulais vraiment retrouver le chemin de la vraie Foy, il me fallait procéder par paliers...celui-ci serait le premier.

Je répondis à la voix du diacre :
Amen !
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Jerem51

Je vous invite, à présent, à venir communier ensemble en partageant le pain et le vin de l'amitié:

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Della

Ah oui, ce rite du partage du pain de l'Amitié. Je m'en souvenais comme si c'était hier, lorsque j'étais enfant et que j'aurais bien bu, moi aussi, à la coupe...
Peut-être mon goût pour les vignes et le vin venait-il de cette époque ?

Je me levai et suivis les quelques personnes pour ce partage, Jullius sur mes pas.

Une fois le partage vécu, je repris ma place et fermai les yeux, pour prier...
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Jerem51

Après une prière adressée à St-Bynaar, patron de la Bourgogne, Jerem donna son congé à ses fidèles et se tint à la porte de l'église pour être à la disposition de ceux qui voudraient lui parler.
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Della

Ce n'était que le début de mes retrouvailles avec l'Eglise aristotélicienne. Cependant, j'étais heureuse. Cette célébration, simple au demeurant, m'avait permis une réflexion intéressante. J'en parlerais sans doute avec Eldwin...

Je saluai le diacre, chaleureusement.
Bon dimanche, mon frère, et merci beaucoup pour votre sermon.
A bientôt !

Jullius me devança cette fois, pour rentrer. Il savait que des galettes nous attendaient !
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Jerem51

Jerem vit avec joie la jeune fille qu'il avait déjà aperçu à l'église lui souhaiter un bon dimanche.

Merci beaucoup, à vous aussi; que Dieu vous accompagne, ma fille.
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Jerem51

Comme tous les dimanches, Jerem fit sonner la cloche de l'église pour appeler les fidèles à la prière.
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Della

Et comme désormais chaque dimanche, je me rendis à l'église en compagnie de Jullius.
Je saluai le diacre, à son poste, comme chaque semaine.
Bonjour à vous, mon père.
Un sourire chaleureux et je pénétrai dans l'édifice pour prendre place.
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Mariealice

Pour une fois elle était là, pour une fois elle passa donc les lourds ventaux de bois lorsque les cloches retentirent afin d'assister à la messe dominicale.

Lentement, elle remonta l'allée et vint s'asseoir, attend que celle-ci débute, mains croisées sur ses genoux, pensive, saluant de la tête le prêtre au passage.
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Jerem51

Jerem remonta l'allée après avoir salué ses quelques fidèles et s'installa à l'autel.

Mes biens chers frères et soeurs, récitons ensemble le Credo

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Anyza

Elle entrouvre la porte de l'église, s'y glisse puis tire Alycianne à sa suite. Se sait en retard, s'assied le plus discrètement possible.

Ah ! Mais ça a déja commen... La mère plaque une main sur la bouche de sa fille, étouffe le cri.

De son autre main, elle pose un doigt sur ses lèvres. Chut. Après un petit sourire, elle la relâche.
Elles écoutèrent la fin du sermon.

Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs,

parler de la compassion, ce sentiment par lequel on est porté à percevoir ou ressentir la souffrance des autres, et poussé à y remédier n'est pas chose facile.
Longtemps, je me suis interrogé sur le meilleur moyen de vous en parler.

Mais déjà, allez-vous me dire, quel est le lien entre la compassion et l'Eglise aristotélicienne ?
C'est qu'elle est une des valeurs essentielles de notre Eglise.
En effet, il n'y a pas d'amour du prochain sans compassion et Dieu, lui-même, aime ses Créatures parce qu'il a de la compassion pour elles.

Comment voulez-vous aimer quelqu'un si vous faites semblant de ne rien voir de ses problèmes ou de ses souffrances ou si, les ayant repérés, vous ne tentez rien pour l'aider à y remédier ?

Cela, Christos l'a compris mieux que d'autres; et c'est pourquoi aujourd'hui, je voudrais vous proposer, ni plus, ni moins que sa vie en modèle afin que vous suiviez tous ses traces.
En effet, Christos ne croyait pas aux raisonnements spéculatifs; il préférait de loin l'action pratique, immédiate et à portée universelle.
Aussi s'attacha-t-il à vouloir améliorer la vie de chaque Homme.

C'est pourquoi, au nom de la compassion, il fut le premier à déclarer l'égalité des hommes et des femmes, et l'égalité de tous les Hommes de l'espèce humaine entre eux.

C'est pourquoi, le premier, il se déclara immensément choqué par les salaires de misère qui étaient versés dans les mines à son époque et inventa le concept de juste salaire: un salaire minimum qui tenait compte du montant général des prix afin de permettre aux plus pauvres d'entre nous de vivre un peu plus correctement.

C'est pourquoi il fut aussi le premier à se pencher de façon efficace sur la façon dont on pouvait aider les hommes qui avaient péché à se rapprocher de Dieu.
Ainsi mit-il en place la confession et la pénitence afin que cesse leur état de souffrance dans le péché et qu'ils puissent aussi toucher de près l'immense compassion de Dieu.

Comme vous le voyez, la compassion aide à accomplir de grandes choses.

Mes biens chers frères et soeurs, pour nous montrer dignes de Christos - et nous rapprocher de Dieu - chacun, avec nos talents, nous devons suivre son exemple.
Certes, il y a une différence de niveau entre Christos qui avait la possibilité de venir en aide, par compassion, à l'ensemble de l'humanité et chacun d'entre-nous qui n'avons que de petites responsabilités dans la vie.

Pourtant, c'est de petites actions en petites actions de compassion menées sur le terrain, à notre échelle, que se forment les grands élans collectifs de compassion.
Aider, par compassion son prochain, c'est s'ouvrir à l'amour et à Dieu, c'est trouver un des chemins de Vertu, c'est seconder Dieu du mieux possible pour que la vie sur Terre puisse être améliorée.
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Della

Après le Credo, j'écoutai avec attention le diacre nous parler de Christos.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas relu sa vie...et je décidai illico de m'y mettre dès que je serai rentrée !
Cela m'occuperait une bonne partie de la semaine.
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Jerem51

Jerem invita ensuite les fidèles à partager ensemble le pain et le vin de l'amitié aristotélicienne

Puis, il donna congé à ceux-ci et s'installa à la sortie afin de se tenir à disposition de ceux qui le souhaitaient.
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Martin_guerre

Martin_Guerre entra dans l'église , il s'avança d'un pas fier et altier, la tête haute, comme défiant le lieu saint, aucune crainte en lui...
Il resta debout, les deux pieds sur le sol bien ancré, il ne souriait pas, ses yeux tel des éclairs perçant aurait intimidé bien des gens, il regardait droit devant lui, il regardait la croix sans baisser les yeux, une main sur son cœur, il murmura pour lui même...

- Dieu ! merci de m'avoir protéger sur les routes, tu es le tout puissant et tu peux tout... alors ...

Sur ce, il repartit après un petit salut de la tête vers la croix .
Martin sortit d'un pas noble et fier, sans un regard pour l'assemblée présente à l'office, sûre delui et de la protection du très haut...

Della

Ce dimanche, plus que tout autre depuis que j'avais enfin retrouvé le doux réconfort de la Vraie Foy, j'eus à coeur de me rendre à l'église.
Je venais de vivre une difficile épreuve et j'étais perdue, noyée dans une tourmente qui ne semblait pas avoir de fin.

J'espérais trouver la paix, au creux de la prière.
Mais je voulais aussi demander de l'aide au diacre.
J'aurais pu, bien sûr, m'adresser à l'un de mes frères, mais je doutais qu'ils puissent restés réellement objectifs et je préférais m'adresser au prêtre de Sémur.

Avant l'appel des cloches, j'étais sur le parvis, enroulée dans un châle de grosse laine, à attendre l'arrivée du père Jérem.
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Jerem51

Le père Jerem arriva du presbytère et fut tout étonné de trouver des fidèles qui étaient déjà à l'attendre.
Il salua la jeune femme qu'il avait déjà si souvent vue à l'église.

Vous désiriez me parler, peut-être ?
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Della

J'acquiesçai d'un mouvement de tête, piquant sans doute vers le rose foncé et je soufflai :
Oui, mon père. J'ai...une situation que j'aimerais éclaircir...à propos de...enfin, suite à mes réflexions sur l'Amitié aristotélicienne et ses possibles conséquences.
Peut-être préférez-vous que je vous entretienne après la messe ?
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Jerem51

Mais bien sûr, sans problème !!!!

Jerem sourit à la jeune fille et ouvrit la porte de l'église pour qu'elle puisse entrer.
Il la laissa s'installer où elle voulait tandis qu'il se dirigea vers les cordes pour faire sonner les cloches et avertir du début de la messe.
Il gagna ensuite l'autel.

Afin de ne pas trop faire attendre la jeune fille, il commença
[img]

Mes biens chers frères et soeurs, récitons ensemble le Credo:

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Della

Je souris au père et allai prendre place.

Alors que l'office débutait, je me fondis en prière, demandant au Très Haut, l'éclairage nécessaire et surtout la force pour ne pas faiblir dans cette recherche du juste.
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Jerem51

Mes chers amis,
aujourd'hui, je voudrais vous parler avant tout de problèmes concrets.
Comme je vous l'ai expliqué la semaine dernière, Christos pensait que c'était le meilleur moyen de vivre quotidiennement dans la Vertu que de résoudre, au plus près des gens, leurs problèmes.

Or, vous le savez, une réforme de l'alimentation a été ordonnée par Notre Roi; elle oblige les gens les plus hauts placés à manger plus.
Cette réforme entraîne, depuis quelques temps, une pénurie de certains aliments sur le marché et, partant, une hausse des prix préjudiciable à tout le monde.

C'est pourquoi, en guise de sermon, je lance un appel solennel à tous pour assurer la production de farine, de pain, de maïs, de légumes afin de permettre aux prix de ne pas augmenter trop et que nous ne connaissions pas la pénurie.
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--Alycianne

Et comme d'habitude, on allait le dimanche à la messe. Qu'c'était barbant ! Un homme, en robe, parlait, et on répétait c'qu'il disait. La fillette n'y comprenait pas grand chose.

Sa mère entrouvre la porte, pose un doigt sur ses lèvres. La petite se faufile dans l'église, et va s'asseoir au dernier rang, bientôt rejointe par la brune.
Ses pensées se font distantes, passent de cailloux à une histoire dans laquelle elle serait la chevalière et sauverait tout le village d'un dragon, comme dans le conte que lui a raconté Maman hier, sauf que c'est elle la sauveuse.
Le prêtre, pendant ce temps, parle de pains de de mots compliqués.

Jerem51

Jerem invita ensuite les fidèles à venir partager le pain et le vin de l'amitié.

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Della

J'adressai un petit signe à Alixianne et sa maman, me disant que Jullius serait sans doute bien content de revoir la petiote, après la messe.

Lorsque le temps du partage arriva, je vins, comme tous les participants à la célébration, quérir pain et vin, dans un esprit fraternel.

Retournée à ma place, j'attendis patiemment la fin de l'office pour parler au diacre.
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Jerem51

Sur une prière à St-Bynaar, patron de la Bourgogne, Jerem mit fin à la cérémonie et se posta à la sortie de l'église, à la disposition des fidèles.
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Della

Evidemment, j'attendais cet instant avec une certaine appréhension.
Il ne fallait surtout pas que je parle ni de qui ni de quoi et que je reste le plus détachée possible afin que ma question paraisse tout à fait naturelle et anodine.

Lorsque à peu près tout le monde eut quitté l'église, je me levai à mon tour et rejoignis le diacre après avoir dit à Jullius de m'attendre dehors.
Mon père, vous avez eu raison, pour votre sermon...Rien ne vaut le partage.

Je tortillais un peu le pan de mon châle et...me lançai...
J'aimerais donc vous poser une question. Comme vous le savez, je suis en pleine étude des livres aristotéliciens et...il m'arrive d'avoir envie d'illustrer mes lectures par des exemples.
De fait, j'étudiais beaucoup...malheureusement, l'exemple, cette fois-ci...était réel.
Mon père...voilà, je m'interroge...Considérons une jeune femme, d'extraction bourgeoise, élevée dans le respect de la Foy, croyant aux préceptes de cette Foy et à ceux de sa condition, elle est pure et innocente. Considérons que cette jeune femme ait laissé un homme, plus âgé qu'elle, veuf et père d'un jeune enfant, lui faire la cour sans en avoir parler auparavant à son père ou tuteur ou frère sans que bien évidemment, il n'y ait rien d'autre qu'un ou deux baisers...Considérons que pendant que cet homme courtisait la jeune femme, il ait engrossé une autre femme...Sachant que le première jeune femme, celle qui était courtisée, ne veut en aucun cas déplaire à Aristote et à sa famille, que doit-elle faire ?
Ca y était...j'avais tout déballé d'un même tenant...les yeux rivés sur mes pieds...Qu'ils étaient mignons, mes pieds !
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Jerem51

Jerem resta un instant pensif; ce n'est qu'au bout d'un long temps qu'il répondit:

Ma fille, vous voila dans une situation bien difficile pour vous.

La chose qu'il est important de déterminer, quoique l'Eglise n'approuve pas les hommes qui s'amusent à vouloir collectionner les femmes pour le plaisir, c'est quels sont les liens qui unissent cette homme et cette femme à laquelle il a fait un enfant ?
C'est une chose qu'il est important pour vous de savoir ou de découvrir.

En effet, bien que nous le réprouvions, la faiblesse humaine fait que certains hommes considèrent que, sur Terre, il existe deux sortes de femmes:
- celles de bonne famille, que l'on peut épouser
- celles de petite vertu, avec lesquelles on peut avoir un commerce régulier et même leur faire un enfant, sans avoir aucunement l'intention de les épouser.

Soit cet homme désire vous épouser, et il devra alors faire pénitence de ses actes et prouver sa volonté de ne plus pécher; soit il s'est joué de vous et alors il faudra cesser tout contact avec lui.

Dans tous les cas, il faut vous en ouvrir à une personne de confiance dans votre entourage et qui pourrait éventuellement vous servir de chaperon et de protection le cas échéant.
Il faudrait aussi que vous essayiez d'entrer en contact avec des personnes qui connaissent bien cet homme pour savoir quelle est sa réputation vis-à-vis des femmes en général.
Cela pourra aussi vous éclairer utilement.

Pour me résumer, je dirais:
Ce qu'il faut, avec l'aide éventuelle de votre famille qui ne doit pas se braquer immédiatement (tous les hommes peuvent faire des erreurs), c'est chercher à mieux connaître cet homme.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

Ceux qui me connaissent savent que lorsque le sourcil se lève, c'est que je suis curieuse, dubitative et interrogative.

Là, si j'avais pu, j'aurais soulevé au moins dix sourcils.
Pourquoi ce cher diacre répondait-il comme s'il s'agissait de moi ?
Certes, c'était de moi qu'il s'agissait mais à part moi et moi et peut-être moi, personne n'aurait su le dire.
On aurait pu supputer que le diacre avait entendu quelques commères commérer, soit. Les commères, ça sert à ça. Mais bon, même si tel était le cas, le minimum de décence aurait été qu'il aborde sa réponse de la même façon que moi, c'est à dire, d'une manière élégamment détournée.
Mais non, il préférait sauter les deux pieds dans le plat et les agiter très fort !
Oh, et s'il avait lu mes pensées ? J'en fus...tourneboulée. Cette idée que le diacre puisse être un vulgaire sorcier faillit me faire défaillir.

Ce n'était pas la première fois que je me rendais compte que ce diacre-là n'était pas...très aristotélicien. Evidemment, tous les clercs ne pouvaient pas être comme mes frères, c'est à dire vertueux, charismatiques, à l'écoute des autres...bref, parfaits !

Lorsque tous mes sourcils furent abaisser, je me risquais à répondre, d'une façon assez détachée, un petit sourire empathique sur les lèvres.

Oui...d'accord...merci, mon père.
Il était, on le comprendra, hors de question que je continue plus avant cette conversation. Mais il fallait, avant de tourner les talons que je lui mette les points sur les i.
Vous faites erreur...jamais je n'ai dit qu'il s'agissait de moi.
Sur ce, je vous laisse. Passez un bon dimanche.
Et sans même attendre ses salutations, je m'en allai.
Dimanche prochain, je me contenterais de venir, de m'assoir et de prier.
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Jerem51

Jerem se dit qu'il avait mieux à faire que de s'occuper d'une personne aussi méprisante et lâche.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Comme tous les dimanches, le vicaire fit sonner les cloches de l'église pour appeler les fidèles à la messe; d'ailleurs, aujourd'hui, ce n'étaient pas les seules cloches qu'il avait l'intention de faire sonner.

Les portes grandes ouvertes, il remonta l'allée pour s'installer à l'autel et, en raison de l'arrivée d'un visiteur important qui suivait le messe depuis la sacristie, commença les premiers rites

Mes biens chers frères et soeurs,
récitons ensemble le Credo:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Jullius

Jullius était propre et beau comme un sou neuf !
C'est que pour aller à la messe, il aimait sentir bon. Ca changeait de l'odeur de sueur et de terre qui collaient à la peau, faisant par-ci par-là des croûtes qui finissaient pas chatouiller et qui s'infectaient dès qu'on les grattait avec des ongles crottés !
Mais on avait rien sans rien et ça, le gamin le savait et continuait à l'apprendre jour après jour.

Della était partie, depuis deux jours déjà, pour se rendre à Paris.
Depuis qu'elle était dame de compagnie, elle passait moins de temps avec Jullius. Mais cela ne le chagrinait pas, il lisait encore et encore, tous les livres qu'il trouvait. La bibliothèque de Beaumont en était remplie et Monseigneur Eldwin, frère de Della et Evêque de Toul, lui permettait d'en emprunter, surtout ceux traitant de la religion.
Jullius ne changeait pas d'avis, là-dessus, il serait curé, un jour.
Côtoyer des prêtres, l'Abbé du Mont Saint MIchel et un Evêque, était pour lui une source de grande joie.

L'enfant qui bientôt n'en serait plus un, entra dans l'église.
Comme Monseigneur Eldwin lui avait appris, il ne se signa pas. Ce rituel étant le propre des disciples de Christos. Il fit une génuflexion devant l'autel avant de prendre place, sur les bancs réservés aux paysans.

La messe commença darre darre...Le diacre en oublia la prière du pardon et se lança de suite dans le Credo que Jullius reprit, en latin.
Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.
AMEN

Jerem51

Comme tout membre de la Congrégation de St-Thomas, le vicaire Jerem se signa par réflexe après le Credo après avoir remarqué que Jullius ne l'avait point fait, puis repris la parole:

Aujourd'hui, je voudrais vous parler du pouvoir supérieur des hommes d'église.
Supérieur pourquoi ?
Parce Dieu en a fait les guides naturels du monde et des grands de ce monde; St-Thomas lui-même le disait au comte de Toulouse lorsqu'il lui expliquait la supériorité du spirituel sur le temporel, c'est-à-dire de l'Eglise sur les laïcs.

De là découle que leur pouvoir de réflexion et de déduction est plus développé que la moyenne; aussi n'y a-t-il nulle sorcellerie ou créatureriesansnom dans leur capacité à déceler, dans les paroles de leurs semblables, le non-dit.
Croit-on pouvoir abuser facilement un homme d'Eglise avec des subterfuges vieux comme le monde et éventés depuis longtemps ?
Comme si personne n'avait jamais tenté d'attribuer à d'autres ce qui les concerne personnellement ?!

Là où c'est encore plus formidable, c'est lorsque les gens qui usent de ce procédé se trouvent découverts et, au lieu d'écouter les conseils qu'on leur donne, se comportent comme de sales mômes offusqués d'avoir été percés à jour !

Et ce que les hommes d'Eglise ne savent pas de suite, ils le savent par leurs réseaux (la confession, les couloirs secrets du Vatican ...) !

Que cela en dérange certains, tant mieux ! c'est le signe que Dieu est bien à l'oeuvre dans la sagacité de ses prêtres.

Jerem invita ensuite les fidèles à venir rompre le pain et partager le vin de l'amitié aristotélicienne:

[i]Puis il termina la messe par une prière appelant le Très-Haut à les seconder durant toute la semaine afin de ne pas sombrer dans le péché.[/i]

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Alycianne

Arrivées tout juste pour entendre le prêtre commencer l'office, la blondinette et sa mère s'étaient assises sur un banc du fond. La petite ne fit que gigoter et marmonner une comptine que parfois lui chantait sa maman, tandis que l'homme en robe parlait de choses qui l'auraient offusquées si elle avait été en âge de comprendre. Doucement, ses lèvres formaient les paroles et baissait le volume de sa voix à chaque fois qu'elle croisait le regard désapprobateur de sa mère.
Mais maman ! C'est trop nul, la messe !

Et c'est donc avec un grand soulagement retranscrit par un petit cri de joie que le prêtre annonça la fin de la cérémonie. Elle sauta du banc, et couru vers les grandes portes.

Alors, tu viens, maman ?

L'a besoin de se dégourdir les jambes, elle ! Devant son nez passa le flot de sémurois venus à la messe, et elle aperçut une touffe de cheveux familière.

Jullius ! s'écria-t-elle, avant de s'enfoncer dans la foule. Entres jupes et braies, elle se fraya un passage jusqu' au garçon, et l'attrapa par la manche.

Toi aussi tu viens à la messe ?

Et de marquer sa question d'un expression un peu exagérée, signifiant "Toi aussi, mon pauvre, tu trouves que c'est trop nul, hein ?" accompagnée d'un petit sourire.

--Jullius

Jullius était loin de connaître tous les trucs et ficelles des célébrations mais quand même, cette messe-ci était vraiment spéciale.

Alors que Jullius s'apprêtait à entendre et écouter une parole venue du Livre des Vertus ou de la Vie de Christos ou encore de tout autre ouvrage religieux et dieu sait qu'il n'en manquait pas de ces ouvrages, voilà que le diacre entama tout de go un sermon sans aucune attache liturgique ni ecclésiale si ce n'est une espèce de super pouvoir que posséderaient les prêtres. Super pouvoir s'approchant malgré les dires du diacre, à de la sorcellerie.
Certes, les clercs étaient généralement choisis pour leur charisme et parfois même pour leur intelligence. L'écoute était aussi une facette importante des gens d'Eglise. Mais de là à dire que rien en regardant les gens, ils pouvaient dire ce qu'ils avaient mangé la veille, il y avait de la marge.
Et voilà qu'il en remettait une couche en mettant à mal le secret de la confession pire même en parlant de ragots.

Jullius remercia le Très Haut de lui donner d'autres guides, sur son chemin de Foy et pria pour Della, pour ses amis et pour que le diacre de Sémur revienne à de meilleurs auspices.

Le pain de l'Amitié partagé, la prière finale dite...ite missa est...Jullius se leva, s'apprêtant à suivre les paroissiens vers la sortie lorsqu'un ouragan blond fondit sur lui !
Jullius se fendit d'un large sourire devant le visage radieux de son amie.
Il l'aimait bien, Alycianne. Elle possédait un trésor de cailloux qu'elle aimait faire tinter dans sa poche. Parmi eux, un caillou blanc, cadeau de Jullius.
Oui, moi aussi, je viens à la messe.
J'ai prié pour mes amis, toi aussi ?
Par contre, j'espère que tu n'as pas écouté le sermon...
Jullius prit la main d'Alycianne pour la conduire hors de l'église où l'attendait sans doute sa maman.
Elle est où, ta maman ? Tu n'es pas venue seule !
Jullius n'ignorait pas que son amie blondinette aimait encore bien s'en aller sans crier gare.
Il voulait être certain qu'elle ne resterait pas là, toute seule.

--Alycianne

Il lui prit la main, et tous deux sortirent de l'église.

Nan, j'écoute pas la messe. Maman n'aime pas et elle me gronde avec ses yeux. Mais je trouve ça fatiguant.
Prier ?
Je ne sais pas si j'ai des amis... Elle fronça les sourcils. Et puis c'est quoi, d'abord, un ami ? Elle ne savait pas. Sa maman ne lui avait jamais dit. Il y avait tant de choses qu'elle ne savait pas ! Mais apparemment, c'est important, un ami. Si on prie pour lui.
Et de lever la tête pour regarder le garçon, une petite lueur d'espoir dans les yeux.

T'es mon ami, toi ?

Elle montra d'un doigt la grande brune là-bas qui bavardait avec une autre sémuroise, et qui d'un œil les surveillait. Sa maman est là.
Elle reporta ses yeux clairs sur le garçon, attendant sa réponse.

--Jullius

Cette petite ne finirait donc jamais de le faire craquer, le Jullius.
Ses grands yeux exprimaient une grande question.
Mais il prit un air très sérieux, retint Alycianne qui l'emmenait vers sa maman et lui sourit.
J'espère être ton ami, Alycianne.
Tu vois, un ami, c'est quelqu'un avec qui on aime bien être et à qui on dit des choses qu'on ne dit pas à d'autres personnes. Puis, un ami, ça garde les secrets. C'est important ça. Pour moi, tu es mon amie parce que j'aime bien être avec toi.

Ce n'était pas si facile d'expliquer ça, ce que c'était un ami. Il en aurait encore bien dit des choses, Jullius mais il ne trouvait pas les mots. Et puis, c'était pas si mal, pour une première explication.

Toujours souriant, il avança vers la maman d'Alycianne.

--Alycianne

La blondinette fronça les sourcils, réfléchit. Elle n'avait pas vraiment de secret, elle. Alors elle pouvait avoir des amis quand même ? Et puis, et puis... Elle aimait bien être avec qui ? D'abord sa maman. Ensuite... Son papa. Nan, pas son papa. Jullius, oui, elle l'aimait beaucoup et en plus il lui avait donné le plus joli caillou du monde. Mais elle n'avait pas de secret...

Elle tira la manche du Jullius qui l'emmenait vers sa mère, se haussa sur la pointe des pieds, et lui souffla à l'oreille : Z'crois aussi que t'es mon ami.

Elle lui avait dit un secret ! Donc c'était bon, Jullius était vraiment son ami. Et de faire un grand sourire, d'avancer vers sa mère, pour lui annoncer qu'elle avait un ami, un ami ! Chut ! C'est un secret.
Elle secoua ses boucles, un peu perdue dans ses pensée, et en arrivant auprès de la brune, lança un petit regard complice au garçon -regard qui ne voulait pas dire grand chose, mais qui se voulait complice, si si !-.

Ah, c'que c'est bien, d'avoir un ami !

--Jullius

Jullius fut aux anges lorsque la petite voix d'Alycianne lui fit savoir qu'elle était du même avis, concernant leur amitié.
Il était heureux, tout simplement, au sortir de cette messe, accompagnant son amie près de sa maman.
Mais pas trop près quand même.
Juste avant d'arriver à côté de cette maman, juste après avoir capter le regard complice de la petite blondinette, il dégagea doucement sa main de la sienne.
Faut que j'y aille, on m'attend.
Où ça ? Ben, nulle part.
Mais il se sentait gauche devant la maman d'Alycianne, ne savait trop quoi lui dire, ni comment se comporter. Alors, il préféra s'en aller.
Dimanche prochain serait vite là et Alycianne peut-être aussi.

Le dimanche suivant.

Frais comme un gardon, Jullius s'en alla, en sifflant, vers l'église.
Il ne voulait pas rater la messe et tout ce qu'elle avait de bon à offrir.
En chemin, il coupa quelques fleurs, les dernières sans doute, de cette saison.

Jerem51

Jerem fit sonner les cloches de l'église pour avertir que la messe allait commencer, puis il remonta l'allée centrale en laissant les portes ouvertes pour que les fidèles puissent entrer.
S'installant à l'autel, il prononça la prière de pardon puis enchaîna par le signe de croix que le St-Office confirmait comme partie intégrante du rite aristotélicien, croix présente d'ailleurs sur toutes les médailles aristotéliciennes que l'ignorer serait vain.

Il prononça ensuite les paroles consacrées du Credo:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Anyza

La brune avait été surprise ce matin de voir Alycianne aller sans rechigner à l'église. Aussi, pour une première dans leur histoire, elles arrivèrent sur le parvis avant même l'ouverture de la cérémonie.
Quelques minutes plus tard, sa fille trépignante partait comme une flèche rejoindre Jullius tout juste apparu.

La brune s'assit donc sur les marches, les observant de loin, un brin jalouse. Malgré le fait que Jullius semble un bon garçon, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il ne fallait pas qu'Alycianne ne traîne trop avec lui. Pourtant, ne voulait-elle pas qu'elle se fasse des amis, en revenant à Sémur ?
Elle haussa les épaules, poussa un soupir.
Laisse la vivre sa vie tant qu'elle est ni trop jeune pour être en danger, ni trop âgée pour faire d'irréparables bêtises, se dit-elle.

Lorsque les cloches sonnèrent, elle fit un petit signe aux deux enfants, mais les laissa ensemble. Comme à son habitude, elle alla s'asseoir dans les derniers rangs, et autorisa d'un petit sourire accompagné d'un hochement de tête sa fille à rester avec le garçon.
Elle récita à voix basse le crédo, et attendit la suite de la messe en espérant que le sermon servirait un peu plus ses attentes que celui de la semaine dernière.

Jerem51

Mes amis,
St-Thomas, la patron de ma congrégation, eut le mérite, durant sa vie, de se pencher sur des problèmes aussi divers que variés, comme, par exemple, la place de la foi par rapport à la raison, la supériorité du spirituel sur le temporel, la lutte contre les hétérodoxes ou encore la charité.

La charité, voyez-vous, c'est une notion qui, depuis l'époque de Thomas, se perd de plus en plus, l'appât du gain ayant remplacé le geste désintéressé, comme en témoigne le récit de la Vie de Thomas:

En chemin, il fit la rencontre d’un marchand ambulant. Ce dernier vit en quel triste état se trouvaient les pieds nus de Thomas, ensanglantés qu’ils étaient par plusieurs jours de marche sur le tranchant des pierres. Le négociant apostropha Thomas en ces termes : « Hola ! Marcheur ! As tu vu que tes pieds son blessés ? J’ai justement là une paire de chausses qui tu pourrais enfiler, et ainsi mettre fin au calvaire que tu sembles vivre ». Thomas fut surpris de cette soudaine attention à son égard, et fit cette réponse à celui qui se souciait si aimablement de son sort : « Et bien, l’ami, je ne puis qu’accepter cette sympathique proposition ». Les chausses lui convenaient parfaitement, et en effet lui facilitaient la marche.

Il remercia le marchand, s’apprêtant à reprendre la route, mais celui-ci fit à Thomas : « Eh ! Dis ! Ca fait soixante écus. A payer comptant ». Et Thomas de lui rétorquer : « Content ? Comment pourrais-je être content de payer une telle somme pour bénéficier de ta charité ? ».Le marchand fut consterné, et répondit : « Mais, mais… Il ne s’agit pas de charité ! Faut bien que je m’enrichisse, moi. Je ne donne rien, l’ami, je vend ».

Or, sachez, mes amis, que ces comportements déplaisent à Dieu:

Thomas lui lança un regard réprobateur, avant de reprendre : « T’enrichir ? Ainsi tu veux t’enrichir ? Et de surcroît sur le dos d’un pauvre vagabond ? N’as tu point de morale ? Ignores tu les préceptes de la vertu aristotélicienne ? Le temps que tu passes à t’enrichir, tu ne le mets pas au service de la communauté. On ne s’enrichit qu’au détriment des autres. En vérité, il y a autant de chance pour un riche d’être accueilli au royaume des cieux que pour une vache de passer dans le trou d’une aiguille. Sois charitable, comme Christos te l’enseigne. ».

Sachez que celui qui vit aux dépends de son prochain n'entrera jamais au Paradis et que plus il exploitera la misère humaine pour s'enrichir, plus il se rapprochera de l'Enfer lunaire.

En ces temps où certains, sous prétexte de pénurie ont tendance à faire augmenter les prix pour s'enrichir plus que nécessaire, il était bon, je crois de rappeler à tous cette vérité divine:
- pour que les responsables s'amendent
- pour que tous, avertis de la Parole divine, nous entamions une action collective pour les pousser à respecter leurs devoirs d'Aristotéliciens et pour qu'ils puissent sauver leurs âmes.

Ensuite, Jerem invita les fidèles à partager le pain et le vin.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Alycianne

Toute fraîche et enjouée, la blondinette sauta pour ainsi dire sur Jullius dès son arrivée.

Jullius !

Et plus bas : Mon Ami !

Et de l'entraîner par la main vers l'église, en babillant joyeusement.

Comment tu vas ?
Tu sais qu'hier, on est allées cueillir des champignons ! Et on a trouvé plein plein dans la forêt, là sous les... Les... Les folles-gères. Et puis, et puis, j'ai trouvé un caillou très bizarre qu'on dirait que.. Qu'il ressemble comme une fleur ! Mais il est un peu gros. Gros comme ça !

Et de faire un cercle de deux doigts tandis qu'ils franchissent les battants de l'église.
Elle va s'asseoir à côté de lui, essaie de rester tranquille.

--Jullius

Au premier coup d'oeil, Jullius aperçut la petite blondinette.
Il lui offrit un sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'elle lui chuchota ce petit mot : Mon ami. Du coin de l'oeil, il avisa la maman d'Alycianne et très timidement, il lui adressa un signe de tête pour la saluer.
La gamine lui prit la main et il se laissa faire, naturellement, comme savent le vivre les enfants. Jullius écoutait le récit des aventures vécues la veille par Alycianne quand un mot l'accrocha : "Fleur !"
Un peu gauche, très rouge et avec un petit regard de chien battu, le gamin tendit le petit bouquet qu'il tenait toujours à la main.
Euh...Tiens !

Il se sentit bien loin des chevaliers qui l'air de rien, comme ça, d'un coup, sortent une tirade fleurie - c'est le cas de la dire - à leur mie.
C'était comme si il perdait ses mots, sa bouche était pâteuse et ses lèvres sèches.
Il se trouvait pataud avec ses petites fleurs, espérant seulement que Alycianne aimerait les recevoir.

Et pendant ce temps-là, le diacre récite sa messe, bien loin des préoccupations de deux jeunes sémurois aux prises avec des cailloux, des fleurs et des champignons.

--Alycianne

Il lui tendit un bouquet de fleurs si jolies, que la petite blondinette ne put qu'en rougir. Elle prit le présent, lui fit un grand sourire, et, en se soulevant sur le siège, lui fait un léger bisou sur la joue.

C'est trop gentil, Jullius. Merci !

Et, comme les filles aiment le faire, elle plongea sa bouille dans les petites fleurs, huma leur parfum pour elle enivrant mais en réalité presque inexistant, et releva la tête avec un grand sourire.

Elles sentent bon. Et c'est joli.

Jullius, il était vraiment très galant, et lui faisait plein de cadeaux ! Comme si elle était une grande et belle dame, et que c'était un chevalier qui la sauvait du dragon et lui donnait les fleurs qu'il a cueilli sur la route. Fleurs que le cracheur de feu n'a point brûlées, bien sûr.
Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui offrir, à lui ? Elle ne sait ce qu'ils aiment les garçons. Elle y réfléchira, et à la prochaine messe, lui donnera quelque chose d'elle.

Et tandis qu'elle réfléchissait à la chance qu'elle avait d'avoir un ami comme Jullius, le prêtre continuait son sermon.

...En vérité, il y a autant de chance pour un riche d’être accueilli au royaume des cieux que pour une vache de passer dans le trou d’une aiguille...

La phrase captée l'intrigua, et elle chuchota à Jullius :
Le pêtre il sait pas qu'une vache c'est gros comme ça ? Elle écarta les bras de tout ce qu'elle pouvait.
Une vache, c'était vraiment gros. Et tout le monde sait que ça passe pas dans une aiguille, voyons.

A la fin de la cérémonie, elle ira mâchouiller le pain du "pêtre", avant d'aller exhiber fièrement son bouquet devant sa mère, et de quitter Jullius d'un autre bisou sur la joue. A la semaine prochaine.

Della

Dimanche était revenu...et moi aussi.
Si chaque dimanche revenait, il n'était pas certain que moi, je revienne chaque dimanche...

Ce dimanche-ci, j'arrivai de bonne heure, à l'église.
Jullius me rejoindrait sans doute plus tard, lui venant de Beaumont.

Les portes étaient grandes ouvertes, sans doute l'oeuvre d'un enfant de choeur ou du bedeau à moins que le diacre ne soit dans la sacristie, à se vêtir pour la messe.
Cela m'arrangeait, j'entrai discrètement et je me dirigeai immédiatement vers le petit autel.
Là, je glissai quelques pièces dans le tronc et allumai une bougie.
Agenouillée à présent, je me fondis en prières...C'est que ma liste était longue...
Seigneur, vous qui êtes bon et sage, vous qui voulez pour vos enfants le meilleur, je vous demande de donner la force à Eldwin, qu'il guérisse, qu'il...blablabla...Pardonnez aussi mes péchés, graves et moins graves...blablabla...Prenez sous votre bienveillance ceux que j'aime...blablabla...Naoned et Maewen...Amen !
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Jerem51

Jerem sortit de la sacristie et se mit à sonner les cloches afin d'appeler les fidèles à la messe.
Il remonta l'allée et comme chaque dimanche, il s'installa à l'autel, serrant dans ses mains la médaille des Aristotéliciens dont il avait l'intention de parler aujourd'hui.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Jerem entama son homélie par la récitation de la prière pour le pardon des péchés:

Puis, après une pause, il commença son prêche.

Mes biens chers frères et soeurs, soyez les bienvenus dans la Maison de Dieu; récitons ensemble le Credo:

Mes amis,
l'heure est grave; l'hérésie menace notre Eglise.
Une secte puissante s'est constituée au sein de celle-ci pour rejeter le culte de Christos et d'Oane, deux de nos trois prophètes et pour ne vénérer qu'Aristote comme seul et unique prophète de Dieu, niant les deux autres.

Cette secte qui renie nos prophètes va même jusqu'à prétendre qu'il serait interdit de faire le signe de la croix car c'est sur une croix qu'a péri Christos ainsi que le rappelle le Livre des Vertus:

Citation:

Les romains et les païens décidèrent donc de passer aux choses sérieuses. Ils ordonnèrent alors que la crucifixion ait lieu.
On cloua Christos sur une grande croix de bois que l’on hissa ensuite sur la colline. Et Christos se retrouva là haut, dominant les autres humains… Tel un agneau, il avait été sacrifié sur l’autel de l’ordre établi parce qu’il remettait en cause la société de l’époque et ses fausses valeurs (Vita de Christos, chapitre 16).

Or, regardez bien, mes biens chers frères et soeurs,
voici ce que vous avez TOUS reçus à votre baptême

Cette médaille témoigne que la croix fait bien partie de notre foi aristotélicienne et que refuser son existence est une atteinte portée à Notre Très Sainte Religion Aristotélicienne.
Nous la portons tous en nous et avec nous.
Le signe de la Croix nous fortifie dans les tentations et dans les difficultés et pour ce faire, Tout aristotélicien devrait commencer sa journée, ses prières et ses actions par le signe de croix.

Je vous invite donc, en tous lieux à être vigilants contre les partisans de cette secte infâme qui cherche à semer l'hérésie parmi nous.

Chacun de nos prophètes est utile à notre foi; Aristote nous montra la voie de la raison et du Juste Milieu, Christos celle de la foi.
C'est aussi à Christos que nous devons l'institution de l'Eglise, de ses rites aussi précieux que le baptême, le mariage, la confession, l'ordination des prêtres et la messe du dimanche.

Aussi ceux qui renient Christos sont de dangereux criminels qu'il faut combattre par tous les moyens car c'est les fondements même de l'Eglise qu'ils attaquent.

Votre devoir est de les dénoncer à l'Inquisition à Rome afin que cette hérésie soit éradiquée de la surface de la Terre.
Il faut arrêter ces assassins du Très-Haut.

J'invite tous ceux et toutes celles qui auraient pu succomber à cette hérésie à venir s'en repentir en toute sincérité en confession, afin d'en obtenir le pardon et la Grâce de Dieu afin de sauver leurs âmes de l'Enfer lunaire.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

--Alycianne

Alycianne est venue seule aujourd'hui. Elle a supplié sa mère de pouvoir aller à la messe, afin de voir Jullius. La brune, elle, est restée à la maison, pour ranger leur affaires.
Avant de partir.

Elle court, elle court sur ses petites jambes, et ses sabots claquent sur le pavé. Elle est en retard, elle le sait. Monte les marches du parvis, tire de toutes ses forces sur l'anneau de fer, entrouvre la porte.
La fillette entend le prêtre, et reprend son souffle en allant s'asseoir sur un des bancs du fond. Elle monte dessus, et, le plus discrètement possible, essaie de repérer son ami.
Jullius ?

--Jullius

Jullius était arrivé juste après le début de la messe.
Discrètement, il était allé s'asseoir aux côtés de Della qui semblait très prise par la célébration à moins que ce ne soit par ses prières.
Elle lui avait sourit en le voyant arriver et tous deux, à présent, écoutait le sermon du diacre avec plus ou moins de recueillement.

Tornade_974

De retour depuis peu, Tornade entendit les cloches résonner. Malgré la fatigue de son voyage, elle se précipita à l'église.

Une course folle dans les rues de Sémur, la Tornade était de retour. Quelques coups d'oeil de temps à autre afin d'éviter de percuter quelqu'un sur son passage. Le parvis n'était plus loin,quelques enjambées et la porte serait à sa portée.

Main pour pousser celle-ci, elle reptit son souffle, replaça son chignon avant de pénétrer dans le lieu sacré.

Avançant doucement, elle se plaça sur un banc tout en faisant attention de ne point déranger l'office du dimanche.

Un petit sourire au prêtre, elle salua d'un signe de tête les quelques personnes présentes.

--Alycianne

Sitôt la cérémonie finie, alors que les gens convergeaient vers la sortie, elle sauta du banc, marcha à contre courant, pour retrouver son ami.

Jullius ! lança-t-elle en le retrouvant. Elle leva les yeux vers sa maman Della qui l'accompagnait, lui fit un timide sourire, avant de reporter ses yeux sur le garçon.

Je veux te prévenir que ma maman et moi, on part en voyage, annonça-t-elle d'une traite.
Elle baissa les yeux. Je sais pas quand on va revenir à la maison.

Et de serrer la main de son ami.
La nuit dernière, sa maman lui a raconté une histoire dans laquelle la princesse donne un de ses beaux mouchoirs finement brodés au chevalier, afin qu'il ne l'oublie pas. Aussi, elle sort de sa poche un tissu sur lequel, à sa demande, sa mère à simplement brodé son prénom.

Tiens.

Elle se sent ridicule, tout d'un coup, avec son pauvre mouchoir qu'elle tend à un garçon. La blondinette rougit. Pourquoi ne sait-elle pas ce qu'ils aiment, les garçons ?

Je veux te faire un cadeau mais je sais pas tu veux quoi... Tu oublies pas, chuis ton amie.

Et t'es mon ami, tait-elle. Elle secoue ses boucles, se résout à lâcher la main du garçon.
Sa mère a dit de rentrer vite.

[Alycianne et sa mère quittent Sémur... Serait-ce possible d'avoir, si réponse il y a, un double (mp) de celle de Jullius/Della/tout autre personne de la journée ? Merci d'avance.]

--Jullius

Le rendez-vous du dimanche s'était installé, en une très bonne habitude entre Jullius et Alycianne.
Le gamin était toujours tout chose lorsqu'il apercevait les boucles dorées et le sourire de son amie.
Ce dimanche, comme tous les autres, il se précipita vers elle.

Lorsque Alycianne lui annonça son départ, son regard se fit tristounet, il ne pouvait la quitter des yeux.
C'est sa menotte glissée dans la sienne qui lui rendit le sourire. Qu'est-ce qu'il aimait ça, lorsqu'ils se donnaient la main. Récemment d'ailleurs, il avait aperçu Della donner la main de la même façon à un grand blond. Une petite pointe de jalousie l'avait atteint et il se demandait si Della était un peu jalouse aussi quand il serrait la main d'Alycianne. Il faudrait qu'il lui pose la question.

La blondinette lui tendit un mouchoir qu'il saisit immédiatement. Il le tritura un peu, y vit un A brodé dessus.

Je veux te faire un cadeau mais je sais pas tu veux quoi... Tu oublies pas, chuis ton amie.

Là, son coeur se serra très fort et il battit des cils très vite en disant :
Saleté de poussière !
Bah, il donnerait peut-être le change, Alycianne ne devinerait peut-être pas qu'il...pleurait. Un homme ne pleure pas !

Et avant qu'il réagisse, Alycianne s'en allait.
Ses paroles se perdirent dans l'espace qui allait les séparer, désormais.
Je suis ton ami, Alycianne.
Reviens vite !

Della

Pendant que le diacre parlait, à l'évocation de la croix reçue au baptême, je grattai un peu le fond de mon escarcelle et en sortit cette fameuse croix.

Jamais, elle ne me quittait depuis que je m'étais repentie et que j'avais retrouvé le chemin de la Vraie Foy.
Bien sûr, je reconnaissais Christos et Oane comme prophètes au même regard qu'Aristote. Et en même temps, je me demandais pourquoi toutes prières devaient s'accompagner d'un signe de croix. Et surtout, pourquoi était-ce hérésie que de ne pas le faire. Cela me troubla et je décidai d'en discuter avec le diacre, ce dimanche ou un autre ou même par échanges épistolaires. De plus, je voulais lui demander assistance dans mes prières pour la guérison de mon frère. Voilà encore de quoi occuper quelques soirées...

La messe s'acheva et Jullius courut vers la sortie. Je le suivis et vis avec plaisir la petite Alycianne lui tendre un mouchoir.
A cet instant, mon Jullius vira au rouge foncé et tenta de cacher gaillardement son émotion.
Je lui souris alors qu'Alycianne s'en allait.
C'était pour lui, une nouvelle étape de sa vie...
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Jerem51

Jerem, comme chaque dimanche, conclut la messe en invitant les fidèles à venir partager le pain et le vin de l'amitié.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Pas de messe ce dimanche pour cause de présence à Rome au nom du Saint-Office dans le procès pour hérésie contre Odoacre, évêque de Périgueux, auteur d'un traité appelant à consommer de la chair humaine.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jenah

Jenah était en voyage avec sa fille et des amies mâconnaises à Sémur. Elles étaient arrivées hier soir et après un sommeil mérité Jenah et Célia s'étaient levées de bon matin pour se rendre à l'église. Il n'y avait pas de messe en ce jour mais elles entrèrent tout de même dans le lieu saint. Les vitraux par cette clarté matinale coloraient le bâtiments, relevant l'architecture grandiose de l'église. Elles se dirigèrent vers une aile de l'église, regardants les statues édifiées.

Jenah s'agenouilla devant l'une d'elles et resta un moment silencieuse les yeux fermées à prier et se recueillir. Célia, la jeune fille, regardait le bâtiment qu'elle n'avait jamais vu avant, elle cherchait les ressemblances avec l'église de Mâcon qu'elle commençait maintenant à bien connaître. Elle se dirigea vers la nef pour regarder les gravures.
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Della

L'église était déserte. Normal, on était un jour de semaine.
Je remontai l'allée centrale pour venir devant le petit autel.
Là, après avoir allumé un cierge, je me mis à prier.

Seigneur, de là haut, je vous supplie d'envoyer assez de force à mon frère Eldwin pour qu'il guérisse, que ce mal qui le ronge le laisse enfin et qu'il recouvre ses forces afin de pouvoir vous servir, comme il le voulait tellement.
Veillez sur lui, ayez pitié de lui et de ses enfants et de sa famille qui voient leur cher parent agoniser depuis des jours et des jours.
Ecartez de lui la méchanceté et la douleur, que son coeur et son âme soient à nouveau tout entiers tournés vers vous.
Accueillez aussi l'âme de notre Thomas, qu'il repose en paix en votre Paradis Solaire.
Amen.

Et je restai encore un long moment, en méditation.
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Jerem51

Comme tous les dimanches, Jerem fit sonner les cloches de l'église pour avertir qu'une messe allait être dite.
Pendant que les premiers fidèles arrivaient, il remonta l'allée et prit place à l'autel où il il commença à réciter la prière du pardon:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

Ce dimanche, c'est vêtue de deuil que je me rendis à l'église. Vêtue de deuil et rongée d'inquiétude pour la santé de Eldwin.

Alors que j'entrai dans l'édifice religieux, j'aperçus le diacre remonter l'allée centrale et j'accélérai le pas pour venir à sa hauteur et j'entendis un "amen". Je pouvais donc lui parler.

Mon père...? Mon père, excusez-moi, je voudrais vous demander de bien vouloir adresser des prières au Seigneur, pendant la messe. En effet, vous avez peut-être appris le décès du Père Thomas de Volvent, mon frère, ainsi que la terrible maladie de l'Evêque de Toul, Eldwin de Volvent, mon autre frère.
Ma famille et moi-même prions autant que nous le pouvons pour l'âme de Thomas et la guérison d'Eldwin et nous aimerions le soutient de la prière de la communauté dont vous êtes le berger.
Je posai un regard sur le diacre, espérant qu'il accepte ma requête...
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Jerem51

Jerem, à l'appel qu'on lui fit, se retourna et écouta la requête de la jeune fille; bien qu'il sache qu'Eldwin n'était pas en odeur de sainteté à Rome et que moult plaintes à son encontre avaient été déposées auprès de la Sainte-Inquisition, il ne voyait aucun inconvénient à prier pour la guérison de celui-ci et pour le repos de Thomas de Volvent.

Ma fille, si je ne le faisais pas, je manquerais à tous mes devoirs d'Aristotélicien et trahirais la notion même d'amitié aristotélicienne.
Tous les humains ont droit à la même compassion et aux prières de leurs frères.
Aussi, c'est avec plaisir que je vais faire prier pour eux, d'autant plus que mon sermon doit porter sur la mort aujourd'hui.

Jerem, après avoir pris congé de la jeune fille, reprit la suite de sa messe.

Mes biens chers frères et soeurs, récitons ensemble le Credo:

Aujourd'hui, et parce que je reviens de Rome où l'on s'est beaucoup affronté au sujet du Traité impie de l'évêque de Périgueux sur la mort, c'est de celle-ci dont je voulais vous entretenir aujourd'hui.

Voici en quels termes Oane, notre tout premier prophète, parla de celle-ci:

Citation:

Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”
Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide.(Pré_Histoire I - Oanylone).

Ne craignez pas la mort, mes frères et soeurs, quoi qu'elle soit douloureuse et pénible pour tous parce qu'elle nous prive toujours d'êtres chers.
Au bout de leur chemin se dresse l'espoir de contempler Notre Créateur dans toute sa Gloire et de vivre pour l'éternité au Paradis solaire.
Ne craignez pas non plus la mort, car elle résulte d'un choix, comme le rappelle Sypouss:

Citation:

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”(LEclipse VIII, la résurrection)

Pour peu que Dieu n'ait aucun motif sérieux de s'y opposer, il laisse chaque humain en face d'un choix qui lui appartient: celui d'accepter le Jugement et la mort, ou celui d'y renoncer et de retourner sur Terre pour tenter d'y parfaire son parcours vers la Vertu avant de se présenter au Créateur.

Aussi, mes biens chers frères et soeurs,
c'est à chacun d'entre nous, en conscience, de choisir ou la vie, ou la mort.
En tout état de cause, c'est une grave décision que l'Homme doit prendre en répondant à la question que Dieu lui pose.
A chacun d'entre nous de faire notre examen de conscience, de nous interroger et d'interroger et écouter nos proches.

Mais, dans tous les cas, ne vous affligez pas de la décision prise, si un être décide de nous quitter; sans doute se sent-il prêt pour le Paradis solaire.

Amen.

Ayant dit, Jerem reprit la parole pour appeler à une prière en commun pour le salut de Thomas de Volvent qui venait de nous quitter et pour l'évêque de Toul, Eldwin dont la santé n'était guère florissante.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

J'étais reconnaissante au diacre de sa réponse.
Lui et moi n'étions pas toujours sur la même longueur d'ondes mais finalement, peu importait l'emballage si la Foi, la Vraie Foi nous portait. Ce qui était le cas...

Je pris donc place pour écouter la messe et pour prier, pour méditer aussi de très belles paroles qui me rendaient courage pour ces épreuves à traverser.
L'espoir, il fallait conserver cette image d'espoir de contempler le Créateur.
Thomas avait toujours servi le Très Haut, je me réconfortais en me disant qu'enfin, il était récompensé en entrant au Paradis Solaire.

Et pour Eldwin, ce même espoir mais cette fois, de le voir guérir, devait me soutenir et je ne devais ni pouvais faillir.
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Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs, prions:

Toi, Créateur de toute chose, qui as accompagné sur tous les chemins de la vie Thomas de Volvent que tu as sauvegardé et guidé,
Toi, Dieu, détruis le manuscrit des péchés de ton serviteur Thomas;
guéris les plaies de son âme ;
que sur terre ne restent pas de lui de souvenirs amers ;
fais grâce pour lui à ceux qui l’ont peiné et à ceux qu’il a chagrinés ;
recouvres ses imperfections du lumineux vêtement de ta Rédemption ;
donne-lui la joie par ta miséricorde infinie ;
toi, le Grand, le Miséricordieux.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur Thomas digne des douceurs du Paradis solaire.
Amen.

O Dieu, médecin céleste de nos âmes et de nos corps, Toi qui as envoyé Christos, miroir de toi-même pour soulager les âmes dans l'affiction, visite et guéris Ton serviteur Eldwin, évêque de Toul, lui accordant la libération de sa douleur et le rétablissement de sa santé et de sa vigueur, afin qu'il puisse Te rendre grâce et bénir Ton Saint Nom, maintenant et toujours, et aux siècles des siècles.
Amen!

Ensuite, Jerem invita les fidèles à venir partager le pain et le vin de l'amitié.
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Kelkun

Un homme vêtu de noir était entré dans l'édifice religieux peu de temps avant le début de la messe. Il enleva le capuchon qui lui couvrait la tête et qui masquait partiellement son visage avant de prendre place.

Kelkun n'avait pas toujours le temps ou l'occasion d'assister à la messe ces derniers temps. Il était heureux de pouvoir le faire aujourd'hui.
Un fait l'intrigua néanmoins lors de la cérémonie, le diacre venait d'appeler à la prière pour le Père Thomas, Vicaire d'Alençon. Ainsi sa mort avait traversé les frontières du duché.

Le jeune Alençonnais pria pour le salut de l'âme de son guide en ce qui concerne la vision de l'Église, c'était grâce à lui qu'il avait décidé de devenir Diacre.

Une fois que le dernier "Amen" fut sorti de sa bouche, le voyageur se rapprocha du Diacre pour le remercier pour cette cérémonie avant de sortir non sans avoir pris soin de partager le pain et le vin de messe.
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Parvatti

Parvatti se dirigeait vers l'église d'un pas rapide. Aujourd'hui, elle avait besoin de se retrouver en la maison du Très-Haut, et se sentir comme en l'église Tonnerre. Elle pensait au Père Jean, qu'elle ne reverrait peut-être jamais... Elle n'était même passée lui dire au revoir dans toutes les confusions de ce départ... Elle savait, de toutes manières, que si leur chemin devait se croiser, ils se reverraient.
Elle poussa la lourde porte de l'église, en se demandant si toutes les portes des églises étaient toujours aussi lourdes... Et elle entra. Son esprit fit tout de suite le rapprochement avec la fois où elle s'était rendue à l'église après son enlèvement. Elle ferma la porte et s'appuya contre, face à l'allée centrale. Elle souffla. De ce genre de souffle qui semble nous déposséder de tous tracas. Elle trempa ses doigts dans le peu d'eau bénite qui se trouvait là, et se signa, la tête baissée, les yeux fermés, se donnant entière aux bonnes volontés du Tout-Puissant. Ca y est. Elle se sentait bien... Elle en était même étonnée. Comment se pouvait-il de se sentir aussi bien en se trouvant quelques instants seulement dans une église. Elle ne savait pas... Mais il y avait tellement de choses qu'elle ne savaient pas, que ça n'en faisait qu'une de plus, et elle secoua alors la tête, comme à son habitude, pour chasser certaines pensées. Elle n'était pas là pour ça. Elle marcha à pas de chat. Et elle choisit de s'asseoir à l'écart, derrière une colonne, dans un coin sombre, pour se mettre à l'aise, et se recueillir. Toutes ses pensées allaient aujourd'hui pour ses amis, à qui elle souhaitait bonheur et joie.

Jerem51

Jerem entra dans l'église et se dirigea vers les cordes qui lui permirent de faire sonner les cloches pour appeler les fidèles à la prière.
Les portes grandes ouvertes, il remonta l'allée et alla s'installer à l'autel où il commença à réciter la prière du Pardon alors que les premiers fidèles entraient

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Aleanore

C'est l'automne dehors, et pourtant l'hiver est déjà dans le corps et le coeur de l'Alterac junior. La capeline de fourrure est resserrée vivement autour du corps longiligne de la jeune fille, elle baisse la tête humblement l'orgueilleuse jeunette, Lui seul sait la faire ployer. Une génuflexion en passant le seuil de l'édifice religieux, les tympans déjà remplis de la prière entamée par l'officiant, la jeune fille se redresse en souriant, puis détache sa bourse de la ceinture qui enserre la taille fine pour la tendre au valet qui la suit. Qu'il fasse.. Les pauvres aussi ont froid l'hiver.

Un geste agacé à la servante à l'arrière, non, elle ne quittera pas sa capeline, Clarisse n'entend décidément rien à rien, c'est un fait. Sourire vague, l'église.. Bientôt la Cathédrale, elle l'a promis à Cassian. Un sourire plus tendre à l'évocation de la chère tête blonde. La main fine glisse de sous la capeline pour venir porter un mouchoir en dentelle alençonnaise aux lèvres fines. Etouffer une quinte de toux, de celles qui perturbent tout, qui la perturbent elle, elle est trop jeune pour s'en aller si facilement. Un coup de froid n'aura pas raison de sa foy, plus tard, c'est elle qui officiera. Fière de cette résolution, la jeune brune se dirige vers les premiers rangs et s'y asseoit doucement. Tête courbée, recueillement, les couleurs de sa mère en guise de soutien, elle priera pour elle, pour ceux partis à la guerre. La jeune fille, habillée de violet, sourit doucement, puisse-t-il là-haut, entendre ses prières.

Parvatti

Parvatti sursauta aux sons des cloches, puis sourit. Quelqu'un était bien là... Et très rapidement, sans aucune annonce, un homme prit la parole. Elle n'avait même pas eu le temps de la voir. Elle se retourna les portes étaient ouvertes. Elle écouta. Elle ne comprennait rien. Bah ça alors... Tant pis, ce ne devait pas être très différent de ce que Jean disait pendant la messe. Elle se contenta de se concentrer aux prières et de répéter le Amen à la fin.

Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs, récitons ensemble le Credo:

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de la prière ou plutôt comment rendre une prière utile.
Voici ce qu'en dit l'apôtre Nikolos:

Citation:

Un jour que Nikolos s’était retiré un peu à l’écart sur les rives du lac de Tibériade, un homme d’allure modeste s’approcha de lui et lui demanda :

- Pourquoi pries-tu, mon ami ?
- Je prie parce que c’est la coutume chez nous de prier les dieux à certaines heures de la journée comme on me l’a enseigné depuis mon enfance.
- Crois-tu que cette façon de prier soit la bonne ? lui demanda l’homme qui n’était autre que Christos.
- Je ne sais ; mais c’est la seule que je connaisse.
- Alors, réfléchis ; crois-tu que tes dieux soient heureux de te voir pratiquer des gestes et des rites que tu accomplis par habitude sans savoir pourquoi ? Crois-tu que de telles prières mécaniques puissent être efficaces ?
- Assurèment, non, répondit Nikolos, tu es dans le vrai.
- Celui qui ne fait qu’obéir aux ordres comme une mécanique, sans les examiner d’une manière critique pour en pénétrer la nécessité intime, ne travaille pas en direction de Dieu et de son Salut ; la plupart du temps, il s’en éloigne.
S’il ne comprend pas le sens de ce qu’il accomplit, alors il n’est pas en mesure de comprendre en quoi les prières sont utiles et il n’en retirera aucun soulagement car il sera resté étranger à la notion d’amour.

Souvenez-vous, mes amis, que la prière n'est pas un geste mécanique, mais un acte d'amour, un élan qui porte l'âme vers son Créateur.
Sans cet élan, votre prière ne servira à rien et vous-même, vous ne saurez pas pourquoi vous la faites, à part suivre les directives que l'on vous donne.
La prière est et doit d'abord être un acte intime.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Della

Dimanche gris.
Robe noire.
Teint blafard d'une nuit sans sommeil inondée de larmes à lire et relire encore le premier chapitre de la Préhistoire.
Et les mots qui tournent encore dans ma tête, comme un long cortège qui n'aurait pas de fin.
“N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

J'entrai dans l'église, discrètement car l'office avait commencé, déjà et je vins prendre place, récitant le Credo.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La lecture et le sermon m'interpelèrent énormément.
J'avais prié...nuit et jour...ici et là...chaque fois que je le pouvais.
Pourtant Eldwin était mort...tout comme Thomas.
Peut-être était-ce inévitable ?
Est-ce Dieu pouvait guérir comme ça, juste parce que je le priais ?
Ou la prière n'était-elle pas plutôt un secours que Dieu nous envoyait ?
La réponse étant en nous-même...il nous fallait la chercher, là, tout au fond de nous...
Oui, prier était bien un acte d'amour et cette foi devenait force qui permettait d'avancer.

Et j'allais prier encore parce que j'avais besoin de ce dialogue avec Lui, besoin de ce réconfort. Et j'allais changer mes larmes de chagrin en larmes de joie, pour que Eldwin repose en paix...
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Aleanore

Roulent les mots sur les lèvres fines de la jeunette, qu'a-t-on besoin de la justifier.. La prière est là, et elle est belle car s'écoule naturelle. Les mots défilent, et s'enfilent, le crédo prend tout son poids dans la jolie bouche qui chantonne presque avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Oui, la prière n'a pas de raison d'être si elle n'est pas sincère. La vie éternelle, connait-il la vie éternelle là-haut près du Très-haut, une pensée pour les paroles d'Oane qu'elle se répète souvent, comme un refrain qu'on chérit, pour se donner le courage, elle tourne les yeux vers les gens présents, un sourire discret à la blonde de Volvent. Changer les larmes de peine en larmes de joie, elle n'a pas réussi, elle a juste effacé les larmes de son visage.

Les noisettes se voilent, d'autres les remplacent. Les traits sont flous, à vouloir oublier la douleur, elle a oublié la profondeur. Les mains cherchent avec anxiété le pendentif autour de son cou, redessinent les lettres de la pulpe. Nul besoin de regarder, elle le connait, lui qui les liait tous les trois, ne reste qu'elle et le médaillon.

Les yeux levés vers le plafonnier, la jeune fille sourit. Amour, amour, tiens Tes filles, Père, car si elles sont fortes, Tes épreuves leur sont par trop difficiles. Les mains recherchent les pans de la cape et les resserrent frileusement avant d'étouffer une quinte de toux dans son mouchoir.

Jerem51

Jerem invita ensuite les fidèles présents à venir partager le pain et le vin de l'amitié avant de conclure la messe par une prière à St-Bynaar.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Lonufiel

Lonufiel arriva devant l'église et il se décida de rentrer.

A l'intèrieur il alla se chercher une place et s'assis.

Il se recueilla et récita cette prière.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux homms égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Artistote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélienne Romaine Une et Indivisible ;
En la Communion des Saints ;
En la Rèmission des Pêchès ;
En la Vie Eternelle …
Amen

Ensuite il resta un moment à réfléchir et sort de l'église.
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Parvatti

Parvatti se leva et rejoignit les fidèles qui se déplacaient pour partager le pain et le vin, puis elle se mit sur le côté en attendant la prière.

Tequila

Ils venaient d'arriver à Sémur où ils resteraient peu de temps. Après avoir pris le temps de se laver et de se changer à l'Eglise, Tequila entra dans le lieu Saint.

Elle s'inclina et se signa. Elle récita le credo puis adressa une prière silencieuse à Aristote pour l'enfant qu'elle porte et qu'elle chérit déjà.
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Jerem51

Comme tous les dimanches, Jerem sortit de la sacristie revêtu des ornements sacerdotaux et fit sonner les cloches pour appeler les fidèles à la prière.
Les portes grandes ouvertes, il s'installa à l'autel où il commença à réciter la prière du pardon:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ccsdb

Cc entra dans l'église dès que Jerem fit sonner les cloches.
Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas venue en ce lieu saint.
Elle avait besoin de venir se recueillir. Elle s'installa sur un banc, après avoir été saluer son diacre. Puis elle récita la prière du pardon avec tout le monde.
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Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs,
récitons ensemble le Credo:

Citation:

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout" (Vita d'Aristote, chapitre 2)

Chaque dimanche ou presque, j'ai l'honneur de m'adresser à vous tous, fidèles ou simples curieux qui passez la porte de cette maison.
Pour certains, devenir Aristotélicien fut un choix naturel; mettant leurs pas dans les pas de leurs parents, de leurs amis, de leurs frères, ils n'eurent jamais à se poser la question de la conversion, car ils sont Aristotéliciens de naissance, si j'ose dire.
Est-ce pour autant plus facile d'être Aristotélicien de naissance ?
En fait, pas nécessairement.
Ayant appris très tôt à accomplir les gestes prescrits par le Dogme, ils ont tout autant d'efforts, sinon parfois même plus, à faire pour que leur foi extérieure se transmue en foi intérieure, qui est la seule et véritable foi.
C'est pourquoi, par ce message de ce jour, je tenais à leur témoigner ma reconnaissance et les encourager à poursuivre leurs efforts.

J'aimerais aussi m'adresser aux simples curieux et leur dire que, même s'ils sont un peu intimidés par moi, leurs concitoyens Aristotéliciens sont là aussi pour les aider à trouver le Chemin.
C'est en toute confiance qu'ils peuvent les interroger et apprendre d'eux ce qu'est notre religion.
J'aimerais leur dire aussi que s'ils veulent parler de religion, ils peuvent venir me trouver en ce lieu, ma porte est toujours ouverte.
Enfin, s'ils souhaitent se faire baptiser, qu'ils n'hésitent pas à me contacter, ce sera toujours un plaisir pour moi d'accueillir de nouveaux fidèles parmi nous.
Un converti sincère est semblable à un croyant Aristotélicien de naissance qui a fait l'effort de penser au sens de son engagement envers la Religion. C'est toujours une bénédiction pour notre Eglise.
J'aimerais leur dire enfin qu'ils ne doivent pas craindre d'errer et de se tromper ... personne ne peut atteindre la perfection, et surtout pas de nouveaux croyants. Ils ne doivent pas s'effrayer d'une religion plus simple à comprendre et à vivre qu'il n'y parait.
Mes fidèles, mes confrères et moi-même sommes à leur service.
Aristote lui-même, comme le montre le passage que je vous ai lu, était un nouveau converti, ses parents étant encore païens.
Or, voyez la destinée d'Aristote !
C'est dire si l'Eglise est ouverte à tous.
N'ayez donc pas peur d'être de nouveaux convertis ou de franchir le pas.
Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ccsdb

Cc récita le crédo et écouta Jerem leur lire un passage de la vie d'Aristote.
Ce texte correspondait bien à la situation actuelle oui, le diacre expliqua qu'il ne fallait pas hésiter à expliquer à ses amis ce qu'était le baptême et la vie d'un croyant. Eh bien c'est précisément ce qu'elle avait fait cette semaine!
Elle se mit à sourire.
Oui, bientôt elle espérait pouvoir assister à un beau baptême, ici même.
Bientôt...
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Lonufiel

Lonufiel se dépècha d'aller à l'égise il pense qu'il est peu en retard e qu'il ratera le début. Arriver devant l'église il regarda autour de lui et ensuite ce décida à rentrer dans l'église.

Il se trouva une place pour s'assoir et écouta attentivement.
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Della

J'étais un peu en retard, ce dimanche. On récitait déjà le Credo.

Aussi, me faufilai-je discrètement jusqu'à une place et me plongeai-je dans la prière.
Prière fervente pour le repos de l'âme de Eldwin.
Prière fervente pour demander au Très Haut de me donner la force de continuer à avancer encore et encore, sans faiblir.
Prière enfin de remerciement pour tous les bienfaits dont le Ciel nous comblait.

J'écoutai attentivement le sermon de Jerem.
J'étais contente de constater qu'il approfondissait ses sermons, cela me nourrissait et me fortifiait que de l'entendre.

Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté...

J'aimais ce passage, chercher Dieu, je m'apprêtais à le chercher encore plus, au Séminaire.
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Jerem51

Jerem invita ensuite les fidèles à venir partager le pain et le vin de l'amitié.
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Jerem51

Jerem laissa un message à l'intention de ses ouailles:

Je pars à Dijon ce jour même pour y effectuer un baptême; il se peut que je ne sois pas revenu à temps dimanche pour la messe; avec toutes mes excuses par avance au cas où.
Dans ce cas, je ferai une messe pour les Dijonnais qui n'ont plus de curé ni de diâcre depuis un bon moment.
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Snell

Cimetière de Sémur

Retour à Sémur oblige, Snell alla faire un tour au cimetière où reposaient deux femmes chères à son coeur. Avec deux bouquets dans les mains, il fit un grand détour dans les nombreuses allées, regardant les noms familiers sur les stèles et récitant des prières silencieuses devant celles de ses amis disparus.

La première tombe devant laquelle il arrêta n'en était pas vraiment une. Le corps d'Amandine n'y était pas, mais cela n'empêcha pas le Borgne de se recueillir. Il s'agenouilla et plaça un des bouquets où la stèle se tenait jadis et récita une prière silencieuse pour sa chère filleule.

Le second arrêt ne fut pas devant une réelle tombe non plus. La défunte épouse du Borgne n'avait pas été inhumée après son décès. Non-croyante, elle avait demandée à ne pas être enterrée dans un cimetière religieux et Snell lui avait construit un bucher funéraire, puis avait éparpillé ses cendres dans le vent.

Snell se receuillit donc au centre du cimetière, parlant tout bas à la première femme de sa vie. Il lui confia qu'elle lui manquait, il lui raconta ce que devenaient leurs enfants, Alix habitant avec lui, Maelys étant avec son frère Axel quelque part, et aussi de ses propres projets.

Finalement, il déposa le bouquet, se leva, garda un long silence, puis repartit lentement, une larme à l'oeil.
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Jerem51

Jerem fit sonner les cloches de l'église pour appeler les fidèles à la prière.
Laissant les portes grandes ouvertes, il gagna l'autel.
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Eusaias

Il était l'heure.

Eusaias n'avait pas mis les pieds en une église depuis..... sa confession avec Bender. Cela doit bien remonter à un ou deux ans. Mais que voulez vous, le Balbuzard avait un emploi du temps bien défini et le dimanche matin c'était : "commerce".

Visiblement aujourd'hui nulle personne à rouler pour le roublard, donc à l'église il va.

Ses pas martèlent le sol de l'église, il se signe et va prendre place.
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Jerem51

Mes biens chers fréres et soeurs, récitons la prière du Pardon

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Jerem51

Et maintenant, le Credo

Citation:

Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. (Livre de la Création, chapitre1, verset 5)

J'entends souvent dire que Dieu rejette le savoir et qu'il préfère les hommes rustres et frustres; cela est faux.
Dieu aime les hommes savants, car le savoir est partie de lui-même; cultiver son savoir, c'est cultiver son amour pour Dieu, quelle que soit la forme de ce savoir.
Car, dans son infinie sagesse, Dieu a voulu donner aux Hommes des talents différents: aux uns, il a donné un savoir pratique et manuel et grâce à leur savoir, ils forment l'élite des nos artisans; aux autres, il a donné une capacité à manier les idées abstraites et à se tourner vers les choses intellectuelles: ils forment les grands penseurs de ce royaume, universitaires, théologiens, etc.

Chacun doit prendre conscience que la Cité ne peut fonctionner sans les uns et les autres; que serait un universitaire, s'il n'y avait un habile artisan pour lui fournir son pain, sa vaisselle etc ? que serait un artisan sans Homme de science pour lui montrer le chemin vers Dieu ou pour lui fournir des commandes qui l'aident à vivre ?

L'amitié et l'amour aristotélicien naissent aussi de cette interdépendance des hommes entre eux et du besoin qu'ils ont l'un de l'autre.
Cela les rapproche, les aide à se connaître et donc à s'apprécier.
C'est pourquoi Christos dénonçait l'exploitation de l'Homme par l'Homme en dénonçant vertement l'esclavagisme.
L'esclavagisme est honteux, car il introduit entre des Hommes égaux entre eux, une forme de soumission de l'un à l'autre qui détruit l'amour et l'amitié et conduit à détruire les principes mêmes de notre religion.

Tout savoir est une noblesse, quelque forme qu'il prenne.
Mes biens chers frères et soeurs, oeuvrez toujours pour que cette noblesse soit préservée en luttant de toutes vos forces pour repousser le spectre de l'esclavagisme, de la soumission ou de l'arrogance des Grands, ces formes de mépris pour le savoir des humbles.

Amen.
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Eusaias

La prière du pardon.... voilà une des prière qu'il aimait entendre. Sans doute dû à son nouveau statu de repenti.

Eusaias reprit donc après son ami Jerem la prière du pardon ainsi que la seule chose concernant l'église qu'il connaissait : le crédo.
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Armoria

Plus que jamais, elle avait besoin du secours de sa foy ; aussi, ce dimanche plus que tout autre, avait-elle la nécessité de se rendre à l'office.

Repliée sur sa douleur, elle n'écouta guère le sermon, et sa prière fut toute personnelle, à mi-voix :

Seigneur, donnez-moi la force de me souvenir que la mort n'est douloureuse qu'à ceux qui restent, donnez-moi de ne pas perdre de vue que ceux qui nous quittent connaissent ainsi la félicité de Vous rejoindre. Accordez-moi d'écarter de mon coeur toute pensée d'injustice dans la mort de Gaborn, accordez-moi de me souvenir à chaque instant que Vous avez des desseins pour chacune de Vos créatures, et que ces desseins sont bons et justes. Accordez-le moi, Seigneur, parce que je vacille et dois sans cesse me répéter ce qui d'ordinaire ne quitte jamais mon esprit... Accordez-moi de retrouver la confiance en les paroles de consolation que souvent j'accorde aux éprouvés. Donnez-moi d'y puiser le réconfort nécessaire à réconforter à mon tour... Et que Votre volonté soit faite.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Jerem51

Jerem ouvrit comme chaque dimanche les portes de l'église et fit sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à la messe et pendant que les premiers d'entre eux entraient, il prononça la prière du Pardon:

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Jerem51

Dans sa Vita, Christos s'élève avec indignation contre l'esclavagisme, comme je vous le disais encore récemment.
Or, depuis quelques temps, on constate une tendance des pouvoirs publics à pratiquer la politique de l'esclavagisme, une sorte de déflationnisme qui viserait à une baisse générale des prix et des salaires, sauf que les salaires baisseraient plus que les prix.

Je me suis livré à ce petit calcul avec le prix de rachat des légumes par le duché. Celui-ci est de 9,75 écus.

Sur un champ qui rapporte 4 légumes, cela fait 39 écus (un champ mettant 5 jour à produire, cela fait 7,80 écus par jour).

Si la personne embauche pour cultiver, il lui faut retirer 16 écus, il ne gagne donc plus que 23 écus (soit 4, 60 écus par jour).

Le pain étant à 6,20 en moyenne, il ne gagne même pas, par jour, de quoi s'acheter un pain s'il embauche. Le prix proposé décourage donc toute idée d'embauche et même pourrait inciter à ne plus cultiver pour aller travailler à la mine à la place, car le producteur perd de l'argent plus que d'en gagner s'il fait des légumes en embauchant.
9,75 décourage donc tout embauche; c'est mauvais pour l'emploi.

J'invite donc, afin de faire pression, tous les Aristotéliciens à procéder, pour leur production au même calcul, et dans les cas où il se retrouverait perdant, d'arrêter d'embaucher et/ou de produire (dans ce cas, se réfugier dans le travail des mines).
Il est temps que nous prenions notre propre destin en main pour ne pas laisser les pouvoirs publics décider sans nous.

Amen.
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Mariealice

Marie s'était rendue à la messe et, à son habitude, se tenait dans un coin pour prier et écouter le sermon du jour. Sermon qui la surprit quelque peu il faut bien le dire.

Elle observa donc tout en récitant le credo avant de se recueillir pour prier pour l'âme de ses morts.
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Jackson21

Citation:

Nous, Izidore de Castelléo,
Chevalier-Sénateur de la Congrégation des Saintes Armées,
Ritter de l'Ordre Teutonique ;

A l'universalité des fidèles aristotéliciens,
Aux autorités temporelles du Royaume de France,
Aux autorités temporelles du Saint-Empire Romain Germanique,
Aux feudataires français et impériaux,
Au Conseil légitime du Béarn et à son peuple,
Salutations.

Je prends la plume ce jour pour annoncer que suite aux déclarations de la Curie et du Cardinal Connétable Ingeburge von Ahelfeldt-Oldenbourg, les forces de la Congrégation des Saintes Armées sont bien mobilisées suites aux événements Béarnais et que j'ai en charge en tant que Chevalier-Sénateur la mobilisation des forces réunies.

Que tous les fidèles Aristotéliciens voulant se lever contre ces vils brigands, sicaires du Lions de Judas et Réformés Républicains, se fassent connaître auprès de ma personne. Leurs exactions au nom de leur soit disant cause ont assez durées. Que vous soyez soldat ou que vous vouliez aider en fournissant de quoi nourrir nos Forces ou armer ceux ce levant contre le Mal, faites vous connaître ! Rejoignez les forces Romaines, joignez vous à notre bannière !

Aux Pairs, Comtes et Ducs de France, à la Princesse Armoria de Mortain, suite à votre déclaration, nous vous invitons ainsi que la noblesse, Ordres et Compagnies à rejoindre notre bannière afin de lutter ensemble contre ceux ce faisant appeler Lions de Judas et ceux les protégeant depuis maintenant trop longtemps en toute impunité.

Que le Très Haut protège ceux qui se lèverons afin que la liberté et l'aristotélicisme éclaire de nouveau les terres souillées par ceux que le Sans Nom a corrompus.

Fait à Rome au Haut Conseil de la Congrégation des Saintes Armées le trentième jour du mois de novembre de l'an de grâce MCLDVII.

*contact IG = Izidore

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Jackson de Nivellus,

Chevalier de l'Office Militaire Romain, dict d'Isenduil ;
Ritter Teutonique.

Sumniva

Mutine entre dans l'église et s'avance sans bruit, elle s'agenouille à même le sol, elle a des larmes pleins les yeux.

- Oh ! Seigneur, donner moi la force de tenir, j'ai le coeur brisé... celui que j'aime et qui m'aime, me trompe avec une... fille de taverne qui ne l'aime même pas, qui veut simplement faire plaisir à son homme à elle en se... enfin en étant facile avec le client...
Comment mon amour peut-il participer à cette horreur, c'est trop dur pour moi, aides moi Seigneur... pourtant il dit m'aimer encore, qu'elle n'est rien pour lui qu'un jeu entre homme. En plus je la plains car son homme l'aime bien peu pour en faire un objet de plaisir...

Mutine se relève le visage inondé de larmes, se signe et sort de l'église tête basse...

Jerem51

Jerem entra dans l'église et sonna les cloches pour appeler les fidèles à la messe.
Il remonta l'allée et pendant que les premiers fidèles arrivaient, il récita la prière du Pardon

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Alycianne

Chausses rouges qui claquent sur la pierre. Un peu en retard, la fillette s'assied sur un banc du fond. Cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas assisté à une messe. Pourtant, elle ne l'écoutera pas.

Cette cérémonie a toujours été pour elle incompréhensible et ennuyeuse. Un homme qui parle, de temps en temps on le répète, tous ensemble, d'un ton morne qui emplit l'église et l'effraie : rien de très emballant. La gamine sort alors quelques cailloux de sa poches, les tient bien serrés dans sa menotte. Et, du regard, cherche son ami Jullius.
C'est pour lui qu'elle vient à la messe.
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Jerem51

Jerem fit réciter le Credo:

puis il enchaîna:

La semaine dernière, je vous parlai du rôle que nous avions à jouer pour prendre en main notre destin.
Je voudrais développer ce point aujourd'hui.

En effet, si comme nous l'enseigne le Livre des Vertus, Dieu sait tout de nous et de notre futur, il ne connait que nos futurs possibles, non la route que nous choisissons.
Certes, par sa Grâce, il peut nous aider à trouver le bon chemin et nous éviter certains écueils, mais il ne détermine pas nos vies, pour la simple et bonne raison que la Créature Sans Nom agit indépendamment de Lui.

Aussi, c'est à nous d'être acteurs de nos propres vies; il ne faut pas tout attendre de Dieu. Ce n'est pas un hasard si Aristote définit l'Homme comme un animal social et si Aristote et Christos sont réservés par rapport aux moines qui se retirent dans un couvent, car ils se retirent dans la contemplatif et se contentent de jouer les spectateurs au lieu de participer à la vie.

Il ne faut pas uniquement se demander ce que Dieu peut faire pour les Hommes, mais ce que nous, Hommes, pouvons faire pour nos semblables afin de seconder l'oeuvre du Très-Haut.

Or, actuellement, et plus que jamais, comme je vous le disais la semaine dernière, il me semble que c'est le combat contre le retour de l'esclavagisme, sous une forme plus ou moins déguisée qui doit être la priorité de nos vies.
La qualité de la vie, c'est une question qui nous touche tous.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Kisscool974

Un moment que Kiss avait offert à Ode un anneau en argent,signe de promesse de mariage,très peu de gens était au courant,seul Cc l'était pour l'instant,mais avant toute chose,il devait se baptisé,et pour cela,il devait voir Jerem..comment Jerem aller l'accueillir lui,qui ne va jamais à l'église,il y avait qu'un seul moyen de le savoir,aller directement à Jerem. Kiss poussa la grande porte de l'église,il s'avança dans l'allée a la recherche de Jerem

Jerem,vous êtes la??Sa voix résonnait dans le grand édifice,Kiss decida d'attendre un signe de vie

(Je sais pas si la messe est finit,j'ai fait comme si,desolé

)

Jerem51

Bonjour, pour vous faire baptiser, il faut d'abord suivre une pastorale pour apprendre quelles sont les croyances de notre Eglise; si vous êtes d'accord, je pourrai ensuite vous baptiser.
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Licio_da_correggio

L'Abbé Cistercien italien Vercingetorice del Grillo dit " Licio_da_correggio" entre dans la marveilleuse Eglise de Semur, ville de niassance de Saint Bynarr, une de Saint Cistercien pour prier.

Cher Saint Bynarr notre voyage et encore long; j'espere que tu peux nous proteger dans ces jours, j'espere que tu m'ecoute et va a proteger le personne des Semur et aussi mes fideles en Italie autant que je ne suis pas la. J'ai vu un Royame en tribulation par la guerre et je t'enprix si tu peux d'interceder avec le Trés -Haut pour aider le peuple du Royame.
Je suis ici, en prier pour moi et pour tous le comunité aristolicienne, pour leur Eveche et pour leur Diacre pour tous les citoyen de la ville et aussi pour moi e mon copaine de voyage Caesen.
Je t'empris Saint Bynarr nous aides dans le tribulation et donne nous l'amour dans notre famille et a tous nos communité.
Amen
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Kisscool974

Oui bien sur,mais j'ai crut comprendre que pour la pastoral,il fallait aussi s'adresser a vous,si cela n'est pas cas,pouvez vous m'indiquez,s'il vous plait, la démarche a suivre pour réaliser cette pastoral!

Maelle

Il était tôt ce matin là, lorsque la petite fille poussa les lourdes portes de l'Eglise. Le soleil se levait tout juste dans le ciel. Maelle s'était endormie sur un des bancs de la taverne où elel avait attendu son père. En se réveillant, elle eut une pensée pour la journée de la veille et pour sa mère.

Elle était à Sémur depuis peu de temps, et elle n'avait pas eu le temps de demander à son père où était sa maman. C'est pour ça qu'elle poussait les portes de l'Eglise de si bon matin.
Les cheveux quelques peu en bataille et pas tout à fait réveillée, elle se signa avant de s'avancer un peu plus. Est ce que le prêtre serait là et pourrait la renseigner?
De toute façon, depuis son arrivée elle n'avait pas vraiment prié, comme il fallait le faire au couvent, alors autant en profiter.

Elle alla s'agenouiller devant la statue de Jésus, puis fermant les yeux, elle entama une prière à voix basse.

Jerem51

Jerem vit une petite fille seule dans l'Eglise; il se demanda ce que cet enfant pouvait bien faire ici.

Bonjour, petite, te serais-tu perdue ?
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Maelle

Alors qu'elle était en train de dire le Notre Père, un homme s'approcha d'elle et lui demanda si elle s'était perdue. Elle se releva et le regarda, se demandant si c'était le prêtre. Puis elle esquissa un sourire:

- Moi je crois pas qu'on puisse se perdre dans la maison du Très Haut, pace qu'il nous regarde et qu'il nous dit où qu'y faut qu' on aille. Moi je voulais juste demander pardon encore au Très Haut et pis je voulais aussi trouver ma maman, mais je sais pas où est ce qu'elle est. Je sais juste qu'elle parle beaucoup avec Artistoque.

Elle le regarda droit dans les yeux, l'air quand même un peu embêtée de pas savoir où est sa maman.

Cristophe

Cristophe entra dans l'église pour se recueillir; se détacher de toute pensée profane...
Il s'installe dans un coin et regardes si il ne voie pas le prêtre afin de se confesser.
Il aperçoit une jeune fille qui parle à un homme vêtu d'une étoffe noire.
Il décide d'aller à leur rencontre.

Jerem51

Bonjour mon fils ! Vous ne connaitriez pas cette jeune fille ?
Apparemment, elle cherche sa maman.
Mais peut-être cela nous aiderait si tu nous disais comment s'appelle ta maman.
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Maelle

Maelle regarda le nouveau venu qui s'approchait. Elle ne l'avait jamais vu, mais elle lui fit un petit sourire quand même. Elle se tourna vers l'homme en soutane.

- Ma maman elle s'appelle Zaïna je crois. Comme mon papa il a dit qu'elle parlait à Aristote, eh bin je crois qu'elle est ici.

Jerem51

Ma fois, oui ! ta maman est bien de ce village, mais cela fait longtemps que je n'ai pas de nouvelles d'elle. Tu l'as vue quand la dernière fois, petite ?
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Maelle

Elle écouta attentivement l'homme, espérant qu'il pourrait l'aider. Il connaissait sa maman! Elle eut un sourire. Mais ça faisait très longtemps qu'il l'avait pas vu... Elle réfléchit un court instant.

- Moi je connais pas ma maman, parce que je suis allée au couvent quand j'étais bébé. Papa il est venu me chercher y a pas longtemps.

Jerem51

Ton papa? mais où est-il ton papa? Il ne sait pas où est ta maman ?
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Maelle

A la question de savoir où était son papa, la fillette eut un petit geste des épaules. Elle savait pas. Alors elle regarda le prêtre et lui dit:

- Moi mon papa je sais qu'il est à la bataille conte des lions, mais je sais pas où. Je lui est écrit, mais il a pas encore répondu. Alors j'attend et je cherche ma maman, pace que je voudra bien qu'elle parle un peu moins avec Artistote des fois.

Jerem51

Jerem au nom de Lion pensa aussitôt aux Lions de Juda. Comme il avait une messe à dire, il demanda à la fillette de s'asseoir bien sagement au premier rang, on ne sait jamais, peut-être Zaina viendrait-elle prier Aristote en ce jour et ainsi il pourrait indiquer à la fillette où était sa mère.

Il se dirigea vers l'entrée et fit sonner les cloches pour appeler les fidèles à la prière et remonta l'allée centrale jusqu'à l'autel où il s'installa pour réciter la prière du Pardon.
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Stephandra

Stephandra arriva devant de l'église, elle n'avait point l'habitude d'y aller aux heures des messes.
Elle monta les quelques marches saluât le prêtre d'un large sourire et d'un timide bonjour mon père
Elle entra dans le lieu saint et voulut s'assoir au fond de l'église quand elle vit Maelle au premier rang.

C'est d'un pas décidé et léger qu'elle traversa l'allée centrale, elle s'assit près de l'enfant, la petite avait l'air préoccupée. Steph la prit au creux de ses bras et lui fit un gros bisou.
Coucou Maelle, je suis contente de te trouver ici.

Steph se redressa un peu , prit la main de l'enfant dans la sienne et regarda les vitraux de l'église en attendant l'heure de la messe.
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Jerem51

Jerem invita les fidèles à reciter le Credo

Mes biens chers frères et soeurs,
j'entends dire parfois, des contre-vérités sur notre Eglise; selon certains, elle serait ennemie des plaisirs et de toute forme de joie.
Rien n'est plus faux.
Au contraire, comme le dit le Livre des Vertus,

Citation:

Dieu a fait de la vie une merveille pour ceux qui savent la déguster (aphorisme tiré de la lecture du Livre des Vertus)

et Sainte-Boulasse, elle-même, n'en est-elle pas la preuve?
Faut-il rappeler aussi que St-Bynaar, appartenait à la Confrérie des Assoiffés?

Est-ce bien là l'image d'une Eglise prude et austère, ennemie des plaisirs?
Assurément, non et ceux qui le prétendent sont dans l'erreur.
Dieu a voulu que la joie et le bonheur inondent la Terre, car ils sont un des moyens de lier les hommes entre eux et de cultiver l'amitié qui les lie.

Il s'est juste contenté de rappeler que dans ce domaine, comme dans d'autre, le Juste Milieu devait être la règle. Il n'y a de vraie merveille dans le Vie que si l'on sait en user bonnement, mais avec modération et sagesse.
Ce n'est certes pas là, vous en conviendrez, une volonté rabat-joie de Notre Seigneur, mais un conseil de bon sens pour que joie et bonheur se prolongent le plus longtemps possibles.
Amen.
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Jerem51

Jerem fit sonner la cloche de l'église pour avertir que des baptêmes allaient avoir lieu icelieu.

Mes biens chers frères et soeurs, débutons la cérémonie.
Bienvenue à vous mes chers enfants, nous allons célébrer les baptêmes d'Angedelalune, une soeur qui nous vient de Cambrai et de Ludi59 de la croix de Bamafran.

Ayant dit, il attendit que tout le monde finisse de s'installer pour continuer la cérémonie.
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Angedelalune22

Angy rentra dans l'église accompagnée de sa fille Sarah. Elle ne savait pas très bien où il fallait se mettre, elle avait du assister une fois à un baptème et aujourd'hui ni Nienna ni Dove pouvait l'aider.

Elle alla donc s'asseoir devant pour voir ce qu'il allait se passer et attendit que le pretre commence.

Jerem51

Jerem vit qu'Angedelalune était arrivée; il alla la saluer et échangea quelques mots avec elle. Il lui confirma qu'elle ne s'était pas trompée de place.

Ludi59 ne devrait pas tarder, sans doute.
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Cerrydwenn

Sa fille lui avait fait parvenir que le sacrement de son bapteme aurait lieu en cette douce mais froide journée.

La Dame de Levignac se revetit d'une longue robe en velours blanc , ajustant un chale sur ses épaules .
Laissant sa criniere flamboyante à l'air libre et arborant son sourire de facade.

La vie ne l'avait pas épargnée ces derniers temps mais debout elle était restée laissant les gens cancanner dans son dos qu'elle était aigrie , blasée ou qu'elle se sentait supérieure ... bla bla bla tout celà lui passait largement au dessus de son minois angélique.
Elle n'avait que faire des quand dira t on ..
Elle poussa de ses fines mains gantées la porte de l'édifice .. un pas deux pas .. elle se signa et vient s'assigner aupres de l'officiant ..:

" Le bonjour Monseigneur, je suis Cerise de la Croix de Bramafan, mère adoptive de ma bien aimée Ludi ... Enchantée de vous rencontrez pour ce moment solennel."
Petit inclinement de tete respectueux.
_________________

Ludi59

Ludi arrivait à L'église, elle poussa les portes pui se signa avant de s'avançer dans l'édifice...
Elle vit sa mère, qui parlait au pretre, puis une dame assise au premier rang, elle sourit puis alla posa une douce bise sur la joue de sa mère :

"Bonjour maman, monseigneur, dame...
Je suis prete pour recevoir le sacrement..."

Elle souria de nouveau et attendit que la céromonie commence en esperant voir ses amis...

Cerval

cerval avait suivi de loin sa belle angy et sarah
il les vis entrer dans l'eglise
il se dit que sa place etais avec eux là bas
alors il prenant son courage a deux main
il poussas doucement la porte et se glissas a l'interieur

Jerem51

Jerem remercia toutes les personnes présentes et commença la cérémonie.

Mes biens chers frères et soeurs, débutons la cérémonie.
Bienvenue à vous mes chers enfants, nous allons célébrer les baptêmes d'Angedelalune et de Ludi59.

Levez-vous donc pour qu'ensemble, nous puissions confesser nos péchés !

Citation:

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen

_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Naoned

Naoned s'était glissé dans l'église pour assister au baptême de Ludi.

Il rentra sur la pointe des pieds pour s'asseoir près de la mere de cette derniere et écouta le curé qui commençait la cérémonie.

Ludi59

Ludi vit Nao arrivait et s'assied à côté de sa mère, elle lui souria tendrement avant de se retourner et de repeter après le pretre :

Citation:

Jerem51

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs,
il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, les personnes qui vont se faire baptiser ce jour vont venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever leurs âmes vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant leurs talents et leur coeur au service non plus de leurs intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elles car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elles progresseront vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.
Après un court silence afin que ses paroles pénétrent tous les esprits, le Père Jerem reprit:
Je vous invite à présent à venir vous rassembler autour du baptistère:

_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Angedelalune22

Angy avait vu son amour rentrer et le seul faite de la savoir ici la fit sourire. Elle s'était retournée face au curé et l'écouta commencer la cérémonie.

Elle regarda l'église, jeta un coup d'oeil sur le monde venue assister au baptème de la jeune dame surment. Elle regarda Sarah et lui sourit en lui chuchotant qu'il fallait qu'elle reste bien sage.

Quand elle entendit le pretre inviter à se rassembler, elle suivit les gens et attendit la suite.

Jerem51

Jerem attendit qu'Angedelalune et Ludi 59 arrivent au baptistère.

Je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ludi59

Ludi s'avança vers le baptistère comme le prête lui avait demander...

Elle s'agenouilla devant celui ci et récita le serment d'allégance après le pretre...

Jerem51

Prélevant de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front de Ludi en prononçant la formule rituelle:

Ludi, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.
_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Angedelalune22

Angy imita la dame, s'agenouilla et récita le serment.

Elle regarda du coin de l'oeil le pretre en train de baptiser la jeune femme et attendit.

Ludi59

Ludi recevait enfin le sacrement du baptème, sayé elle allait devenir Aristotélicienne... Elle souria en recevant le sacrement..

Jerem51

Prélevant à nouveau de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front d'Angedelalune en prononçant la formule rituelle:
Angedelalune, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Jerem attendit ensuite que le bedeau revînt pour distribuer un cierge à chacun des nouveaux baptisés, quand soudain, il le vit revenir avec ...
UN SIEGE !!!!
Arghh! bougre d'imbécile! débouche-toi les oreilles de temps en temps ! J'ai pas dit un siège, mais UN CIERGE !!!!
Décidément, il faut que je fasse tout moi-même ! pfff!
Jerem partit en courant vers la sacristie, ramena de longs bâtons de cire blanche qu'il alluma et en donna un en signe de la lumière du message divin qu'ils venaient de recevoir.
Sachez vous en montrer dignes, car fortes sont les voies de la Créature sans Nom et nombreux les ennemis de Dieu qui tenteront d'éteindre cette flamme qui se trouve en votre coeur.
A vous, avec l'aide de l'Eglise, de savoir la préserver.
Mes enfants, je vous remets à chacun d'entre vous, la médaille des nouveaux baptisés:

Elle pourra désormais vous accompagner partout et témoignera de votre foi et de votre appartenance à l'Eglise.

Code:

[img]http://i01.servimg.com/u/10/05/68/44/croix-11.png[/img]

Les amis et éventuels parrains et marraines peuvent venir féliciter les nouvelles baptisées; gloire à Notre Seigneur Dieu qui, en ce jour, nous confie deux nouvelles fidèles, Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Angedelalune22

Angy n'avait pu empecher d'avoir un petit rire quand le bedeau arriva avec un siège. Elle se reprit vite et pris dans sa main le cierge que lui tendit le pretre. Elle sourit, enfin elle était baptisée.

Mais elle se sentait un peu triste, personne ne viendrait la féliciter, aucun ami... Mais elle ne perdit pas le sourire et se tourna vers l'assemblée.

Jerem51

Jerem vit la détresse d'Angedelalune

Courage, ma fille; quelle est votre prochaine étape ? Comptez-vous rester encore ici ou repartir sur les routes ?
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Cerval

du fond de l'eglise
cerval ressenti que sa belle etait triste d'etre seule
alors il se leve et se dirige vers elle
arrive a ses cotes ,il l'a prend dans ses bras et l'embrasse
et lui murmrure " felicitations ma belle ,je suis fier de toi "
cerval se retourne vers le pretre est le salut
merci mon pere "tres beau bapteme "

Jerem51

Mais de rien, mon fils, je n'ai fait que remplir la mission que m'a confié le Très-Haut.
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Angedelalune22

"Courage, ma fille; quelle est votre prochaine étape ? Comptez-vous rester encore ici ou repartir sur les routes ?"

Angy regarda le pretre. Hum, nous repartons pour lyon enfin si les routes le permettent mais en fin de semaine sans doute. Enfin nous n'avons pas encore decidé.

Elle lui sourit et fut surprise de voir son amour approcher. Son baiser lui rendit le moral. En fin de compte elle n'avait pas été seule. Pendant que Cerval salua le pretre, elle prit Sarah dans les bras et sa fille l'embrassa.
Je suis contente ma petite maman

Jerem51

Bien qu'une partie de l'assistance soit encore là, Jerem fit sonner les cloches de l'Eglise pour appeler le reste des fidèles à la prière.
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Lonufiel

Lonufiel arriva à l'église pour assister à la messe et vit que des personnes venait de se faire baptiser cela lui remémora son propre baptème àAntwerpen qu'il était loin ce temps la, il récita tout bas cette prière

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse

Et les lois divines de l'Univers aux homms égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giesep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Artistote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélienne Romaine Une et Indivisible ;
En la Communion des Saints ;
En la Rèmission des Pêchès ;
En la Vie Eternelle …
Amen
_________________

Jerem51

Mes biens chers frères et soeurs,

c'est dans un ordre un peu inhabituel que je ferai cette messe aujourd'hui.
En effet, nous autres, prêtres, avons l'habitude d'une certaine routine et peu à peu, sans que l'on y prenne garde, des habitudes s'installent qui ne sont pas bonnes assurément.
C'est ce que rappelle Sénèque de Tarse, notre premier évêque de Bourgogne, dans la Vie de l'apôtre Nikolos qu'il rédigea:

Citation:

En nous installant nous-mêmes, prêtres, dans une certaine routine, nous y installons forcément nos fidèles, et ce faisant, agissons-nous vraiment pour leur bien ?
Ne serions-nous pas, nous aussi, des semeurs d'incroyance, à force de demander aux gens d'effectuer mécaniquement des gestes dont ils ne perçoivent plus l'intérêt parce que nous les répétons comme des automates ?

Aussi, mes biens chers frères et soeurs, c'est à vous que je m'adresse en priorité: notre village n'a point de curé et l'on n'y nomme que des gens niveau3, voie de l'Eglise.
Dans notre intérêt à tous, il serait bon que quelqu'un pense sérieusement à investir cette charge qu'en tant que niveau3 voie de l'Etat je ne puis occuper.

J'en appelle aussi aux bonnes volontés, à celles qui, par exemple, pourraient apporter un plus à notre paroisse en devenant, à leur tour, diâcre, afin d'offrir plus de diversité et de choix, donc moins d'uniformité aux fidèles.

Je crois à la force et à la vertu du renouvellement; j'appelle le sang nouveau de tous mes voeux.
L'Eglise n'est que ce que collectivement, nous en faisons.
C'est d'abord en nous et par nous qu'elle vit.
Si celle-ci n'existe pas ou plus, comment l'Eglise pourrait-elle survivre toute seule ?

Aussi, souvenez-vous de ce dicton: " Aide-toi, le Ciel t'aidera"; c'est aussi vrai en matière de religion où Dieu a besoin des Hommes.
Amen.

Je vous invite à partager le pain et le vin de l'amitié.
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Jerem51

Citation:

Jerem entra dans l'église et fit sonner les cloches pour avertir les fidèles que le baptême de Kisscool, le premier de l'année 1458, allait avoir lieu.
Puis, les portes grandes ouvertes, il attendit que les premiers fidèles arrivent.

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Kisscool974

Le Baptême allait avoir lieu,son baptême,qui l'eut crut.Kiss s'habilla simplement,sa chemise Jaune,sa braies noir,ces bottes et sa cape."DING DONG DING DONG",c'était le signal,Jerem lui avait qu'il sonnerait les cloches pour l'informer du début de son baptême,Kiss se rendit donc a l'église,et chose assez remarquable,il était a l'heure,c'est assez rare pour le signaler.
Arrivé devant la belle église de Semur,les portes était ouverte et Jerem se tenait en haut des marches,Kiss allait a sa rencontre

Bonjour euh mon père,je ne sais pas si c'est le terme approprié. Je vous remercie de célébrer mon baptême,je n'attend pas beaucoup de personne,une fois Cc arrivé,je pense que l'on pourra commencer

Kiss lui sourit,il est vrai qu'il avait prévenu personne de son baptême,bien cela ne le générait pas si,des gens averti par les cloches,voulait se joindre a eu.Pendant l'attende,Kiss réfléchissait a sa situation,a la longue conversation qu'il a eu avec Severin,au prochain voyage,encore,d'Ode.Il leva les yeux au ciel remplit de nuage blanc,annonciateur de neige. Ode..il l'aimé,de tout son coeur,de toute son âme,c'est une chose dont il était sur,il était moins sur de pouvoir supporté toute ces épreuves,la nouvelle famille d'Ode,les missions récurrente d'Ode,ces long moment seul avec son fils,cet "accord" passé avec ce frère.Tout ca,comme depuis un moment,il le faisait pour Ode,être fort,supporté ces épreuves,être un bon père,plaire au frère.Kiss se secoua légèrement la tête,et regarder les gens qui allait venir,il ne savait pas qui,mais il attendait

Della

Revenue à Sémur, ma première visite fut pour Kiss, à la taverne.
Là, il m'apprit que son baptême allait être célébré !
Je le grondai en lui disant qu'il aurait du prévenir la famille, qu'il en faisait partie et que c'était normal que nous soyons là.
Là-dessus, il s'excusa en disant que lui-même n'en savait rien avant ce matin.
Je ne dis rien mais n'en pensai pas moins sur l'organisation des sacrements, à Sémur.

Bref, je ne fis ni une ni deux et m'en allai me préparer pour ce baptême de mon presque cousin, père de mon petit cousin.

Peu de temps après - oui, d'accord, deux heures plus tard - je fis ma réapparition dans l'église de Sémur.

Là, je remontai le long des bancs, par l'allée centrale et vins coller deux gros bisous sur les joues de Kiss avant de saluer poliment le diacre et d'aller prendre place en priant le ciel que Ode arrive...
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Jerem51

Jerem remercia Kisscool de l'avoir averti de commencer la cérémonie dès l'arrivée du maire, il remonta l'allée et s'installa à l'autel, Kisscool assis au premier rang, et commença le baptême, pensant que Cc ne tarderait plus

Mes biens chers frères et soeurs,
vous êtes réunis, ce jour, pour célébrer l'entrée dans Notre Sainte Religion, de Kisscool.

Je vous invite à vous lever afin que, tous ensemble, nous puissions confesser nos péchés !

Citation:

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Oderay

Prévenue on ne sait comment, je me dépechais de me préparer ainsi que Gab pour le baptême de son papa et de mon futur époux.

Une rouge sombre à capuche noire bien chaude pour moi et une jolie tunique bleu pour gab, bien emitouflé dans mes bras et nous voila partit à l'église, trottant avec Crinoir2 joyeusement dans la neige.

L'eglise, je n'y étais pas la plus fidèle mais pour Kiss, j'y pénétrais avec joie. J'avais du arrivé un peu en retard car déjà le pere jerem commençait, j'adressais un grand sourire à Kiss et allait rejoindre Della sur le banc. Un bisou rapide et je suivis pour la première fois de ma vie, avec attention la cérémonie....

Kisscool974

Kiss installait au premier rang,par un mouvement de tête pour voir arriver Della,il lui adressa un petit sourire,encore un regard pour voir si Cc est la,toujours pas.Kiss reporta son attention vers Jerem qui commençais la cérémonie,celui ci invita tout le monde a se lever,ce que fit Kiss,il devait faire cela pour confesser ces pêchés,Kiss n'avait pas l'impression d'avoir fait des mauvaise choses,il se dit qu'il n'avait rien a confesser,ou peut être juste sa grande passion pour la bière,mais cela,tout bon Semurois l'avait. Il réfléchit quelque seconde a des pêchés qu'il aurait pu faire,la jalousie,il était jalou,mais il se demandait si cela était mal de l'être,et qu'elle se justifié légèrement cette jalousie.Kiss écouta les paroles de Jerem et les répéta

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen

"Pêché en pensée" on pouvait donc pêché par la penser,les choses était différente,il avait donc bien pêché,il avait eu envi de commettre un meurtre,l'idée l'avait effleuré,quelque seconde,de tuer une certaine personne,il avait pensé que cela l'aiderait,une pensé qu'il avait eu dans ces moments d'insomnie.Repenser a cela fit remonter a la surface un souvenir qu'il avait oublié,enfoui au plus profond de lui,occulté de sa mémoire,il eut un haut le coeur,des nausées,il flanchait légèrement mais pu se tenir au banc,le souvenir lui revient,il avait tuer un homme,un barbare sans pitié,cruel,vil mais un homme.De son épée il lui avait transperçait le ventre,que sa vie était en jeu ne justifier pas ce geste,des bouffés de chaleur le prenait,c'est quand il crut tombé qu'il vit Ode et sa merveille entré dans l'eglise,celle ci lui adressa un sourire,le sourire qui rendait Kiss plus fort,qui lui permettait d'affronter le monde,il puisait dans ce sourire la force de se reprendre,c'était pour elle qu'il avait était contraint de tuer,pour elle et Gabriel,pour sauvé sa famille,cela d'excusé en rien son geste mais lui permit de l'accepter un peu.La presence d'Ode et du petit eut l'effet de le remettre en état,c'était peut être la force de l'amour,il ne le savait pas,il reprit un peu de consistance,mais une boule a l'estomac resté,il s'efforçait de suivre la cérémonie du mieux qu'il pu,et attendit la suite

Jerem51

Ne voyant toujours pas le maire arriver, mais ne voulant pas faire attendre trop les personnes présentes, Jerem continua la cérémonie; Cc rejoindrait sûrement l'église quand elle le pourrait

Il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, la personne qui va se faire baptiser ce jour va venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever son âme vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant ses talents et son coeur au service non plus de ses intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elle car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elle progressera vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.
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Jusoor

Ju se tenait sur le parvis de l'église. *Entrer et se faire remarquer ? encore ??? arfff... *
Son meilleur ami était là à recevoir le sacrement du baptême et elle, elle se mordait les joues d'être arrivée une fois encore en retard. Plus d'hésitation possible, il fallait qu'elle entre, elle le ferait discrètement, c'est quand même pas bien compliqué !
Elle s'avança et prudemment ouvrit la lourde porte de l'église. Même ainsi elle ne sut empêcher le grincement des gonds et plissa le nez en grimace... arrivée ratée. En retard pour en retard, elle haussa les épaules et laissa la lumière extérieure pénétrer à flots dans l'église. Elle emprunta le chemin entre les bancs et s'assit )à la première place disponible près de Kiss. Sourire à Ode et aux autres présents qui la regardaient.
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Jerem51

Après un court silence afin que ses paroles pénétrent tous les esprits, le Père Jerem reprit:
Je vous invite à présent à venir vous rassembler autour du baptistère:

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Ccsdb

Cc était un peu agacée, Kiss l'avait prévenue à la dernière minute que le baptême avait lieu...Mais on ne se libère pas comme ça de son travail...Des courriers urgents étaient arrivés, demandant réponse immédiate, des mésanges étaient venues la retarder...Bref, journée déjà bien chargée. Et Jerem avait choisi ce jour là! Gné papotib comme on disait en taverne...
Enfin, n'ayant le temps de rentrer se changer ni se faire un peu de toilette, elle était partie en courant vers l'église dès qu'elle avait pu se libérer...Priant pour que Ni Jerem ni Kiss ne lui en veuille...

En arrivant au bout de la rue, elle aperçut Ju qui entrait, petit sourire rassuré: elle n'était pas la seule! Elle se dépêcha d'entrer. Jerem demandait de se rassembler autour du baptistère. Ouf! Certes elle avait raté les prières, mais elle n'avait pas raté le moment le plus important de la cérémonie! Essayant de se faire toute petite, elle vint rejoindre Kiss, Della, Ju, Ode et Gabriel. Signe de tête à tout le monde en guise de bonjour,sans oublier Jerem, mais quand même un bisou pour le futur baptisé, ça elle ne pouvait pas l'éviter, sans quoi il allait la disputer! Elle profita donc d'un moment d'inattention du diacre pour bisouiller la star du jour.

Elle suivit toute la petite troupe devant le baptistère et attendit enfin le grand moment.
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Kisscool974

Kiss écouta avec attention les differents discourt de Jerem,ces souvenirs lui ayant laissé du repos,sur l'amour,l'amitié,et le fait de mettre l'intérêt de la communauté en avant,tout ca Kiss s'efforcait de le faire le plus souvent qu'il pouvait,il avait toujours était la pour Semur,Semur qui est une communauté,Kiss se dit qu'il avait une petite chance d'aller au soleil.C'est dans sa réflexion qu'il entendit la grande porte de l'église grincer,il tourna la tête et ne pu s'empêcher de sourire en voyant Ju,une des amie chère a son coeur,entrer comme si de rien n'était,un grand sourire sur le visage une fois installé,Kiss lui fit un signe de tête pour la salué puis se retournant vers le diacre,celui ci les invita a se mettre autour du baptistère.Kiss s'exécuta,il fit parcourir son regard sur le baptistère de pierre,éclairé par les lumière du jour qui pénétrait par les fenêtres.
C'est se moment la que Cc choisit pour faire enfin son apparition,est qu'elle apparition,pas coiffé,habillé d'une façon des plus normal,a bout de souffle,Kiss profita de sa bise pour lui glisser a l'oreille "tu aurait pu faire un petit effort hin,tu est pas a la taverne la",il lui sourit puis se remit en face du petit monument de pierre,attendant que Jerem annonce la suite des hostilité

Jerem51

Une fois que tout le monde eut pris place autour du baptistère, Jerem envoya discrètement le bedeau chercher un cierge puis repris:

Je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

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Kisscool974

Kiss se mit a genou devant le baptistère a la demande de Jerem,il écouta avec attention les paroles qu'il devra répéter,il le redit dans sa tête,puis le répéta le plus fidèlement possible

il se dit qu'il l'avait dit comme Jerem l'avait dit lui même,il sourit et ferma les yeux

Jerem51

Prélevant de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front de Kisscool en prononçant la formule rituelle:

Kisscool, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis, se tournant vers le bedeau pour récupérer le cierge, Jerem vit avec effarement que celui-ci était revenu avec ... une Vierge !

Mon Dieu! mais qui m'a fourni un bedeau pareil ! Bougre d'imbécile ! un cierge, pas une Vierge ? depuis quand utilise-t-on des statuettes de Vierge dans la religion aristotélicienne ? enfin, réfléchis un peu !

Jerem alla alors en courant à la sacristie et en revint avec un cierge qu'il tendit à Cc pour qu'elle l'allume et le transmette à Kisscool.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Jerem51

Et pendant que Cc tendait le cierge allumé à Kisscool, Jerem ajouta:

Cette lumière symbolise la foi divine descendue jusqu'en ces lieux.
Sachez vous en montrer digne, car fortes sont les voies de la Créature sans Nom et nombreux les ennemis de Dieu qui tenteront d'éteindre cette flamme qui se trouve en votre coeur.
A vous, avec l'aide de l'Eglise, de savoir la préserver.
Mon Fils, je vous remets la médaille des nouveaux baptisés:

Elle pourra désormais vous accompagner partout et témoignera de votre foi et de votre appartenance à l'Eglise.

Code:

[img]http://i01.servimg.com/u/10/05/68/44/croix-11.png[/img]

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Kisscool974

Kiss attrapa la médaille qui le donna Jerem,cela signifiait tout simplement qu'il allait enfin pouvoir se marier,il regarda la médaille qu'il trouva très jolie

j'en prendrait soin Jerem,et je vous remercie d'avoir officier a mon bapteme,et d'avoir répondu si vite a ma demandekiss réfléchit un peuIl m'a semblé qu'il y avait un certificat aussi,ou la cérémonie n'est pas encore finit?

Zao_jun

A chaque retour de mssion, Zao passait à l'église pour prier Aristote et le remercier de l'avoir protégé, lui et ses compagnons, dans les combats. Cette fois-ci, uné cérémonie avait eu lieu ; après un regard discret dans l'église, il compris qu'il s'agissait du baptème de Kiss.

Il s'approcha de lui pour lui faire une accolade amicale et le félicitait puis retourna s'asseoir pour prier, pour cette fois, chercher une protection pour la mission a venir.
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Jerem51

Jerem était joyeux, un deuxième baptême alors que la nouvelle année était à peine commencée !
Aussi fit-il sonner avec plaisir les cloches de l'Eglise pour appeler les fidèles à venir assister au baptême de Ladyphoenix
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Sebonemo

Sebonemo, ayant manifesté sa volonté d'embrasser la "carrière" de prêtre, avait décidé de venir donner un coup de main à Jerem, notamment d'un point de vue matériel. Sous sa direction, Sebonemo apprenait les petits rien qui font la réussite d'une célébration.

Comme il s'agissait d'un baptême, il prépara la cuve d'eau ainsi que le saint Chrême comme il convenait en tâchant de ne point faire d'impair.

Jerem51

Jerem remercia Sebenemo de sa présence; au moins, ça éviterait de demander au bedeau d'aller chercher un cierge et de le voir revenir avec tout autre chose.

Bon, nous sommes prêts, je crois, ne manque que les participants.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ladyphoenix

Ladyphoenix, anxieuse et nerveuse, se présenta à l'église, pour cette grande occasion.

Mon père, le bonjour ! Je n'ai pu venir vous voir plus tôt (/hrp pb d'ouverture de la gargote), et je m'en excuse. Pourrait-on plannifier le baptême pour la fin de la semaine prochaine ?
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Jerem51

[oups, je m'aperçois que j'ai oublié de vous répondre; oui, pas de problème, je laisse le sujet ouvert, comme cela on fera comme si votre arrivée était la suite naturelle de la cérémonie en cours]
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Lyathes

Lyathes qui n'avait pas réussi a se procurer une hache aujourd'hui et apres avoir fait un détour a la mine qui était complète, elle se décida à pousser la porte de l'Eglise de Sémur. Elle était superbe. Elle visita la nef, le choeur en admirant les fresques, les reliques, les icones qui ornaient la structure du batiment. Il n'y avait pas foule en ce lieu. En s'approchant de la chapelle qui se trouvait à droite du monument, elle pouvait lire que l'Eglise acceptait que les fidèles entretiennent la maison d'Aristote moyennant un petit salaire. Pourquoi pas! Elle l'avait déjà entrepris cela à Gien et elle avait trouvé la paix et le recueillement.

Alors Lyathes, commenca a dépoussiéré les candelabres et lustrer les bancs.

Stephandra

Stephandra arriva essoufflée mais calmement à l'église pour le baptême de son amie. Arf elle arrive bien entendu en fin de cérémonie mais elle est là .
Elle ferma doucement la porte et se mit au fond de l'église souhaitant pas déranger le cours de la cérémonie. Elle était fière d'être là et regardait son amie avec tendresse.

Stephandra sourit à ceux qui la regardaient , un peu gênée mais heureuse
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Ladyphoenix

Lady se tourna discrètement vers la porte qu'elle avait entendu grincer sur ses gonds, et celle qu'elle attendait venait enfin d'arriver !

La cérémonie pouvait donc se poursuivre, maintenant qu'elle était là !
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Rickles

Une fois de plus, il allait être en retard. Mais il n'avait pas oublié que ce jour Lady devait être baptisée.

Rickles, essaya d'ouvrir la porte sans se faire remarquer, mais comme à l'habitude elle grinça. Loupé ! Il faudra que je fasse comme à une époque se rappela-t-il, je reviendrais avec un peu d'huile.

Son entrée n'étant donc pas passée inaperçue, il s'avança et s'assit pour suivre la cérémonie, non sans avoir salué discrètement les présents.
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Stephandra

Steph sourit à son amie , hé zut loupé sacrée porte grrrr...
Elle lui fit un petit signe de la main et un clin d'oeil...
Un messire entra derrière elle ouf sauvée elle n'est point la dernière.
Elle regarda passer le messire en souriant largement et regarda à nouveau vers l'autel.
Quel bonheur de partager l'amitié en ce lieu sacré.
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Bobbynight

Bobbynight arriva essouflé aux portes de l'eglise, comme à son habitude il était en avance...enfin en avance pour l prochain bapteme....

La demoiselle qui le precedait et qui était également aussi en avance pour le prochain bapteme qu'en retard pour celui ci, avait attiré toute l attention de l assemblée.
Il en profita donc pour se poster aussi discretement que possible au fond de l'église et fit un leger signe de la main à Ladyphoenix qui était surement bien trop entouré pour faire attention à lui.

Il resta planté là, à observer la ceremonie, heureux d avoir été convié par la délicieuse baptisée.
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Ladyphoenix

Lady se retourna et fit un léger signe de la main à ses amis, mimant "merci d'être là'', et se retourna bien vite avant de se faire disputer par Jerem.
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Jusoor

Ju arriva devant l'église, elle avait reçu l'invitation de Lady. S'arrêtant sur le parvis une minute, elle essaya vainement de deviner si la cérémonie avait commencé au travers des lourdes portes. Pas grave elle ouvrirait la porte, et en grand tant qu'à faire, tant pis si elle est en retard, au moins Lady saura qu'elle est là pour la féliciter.

Et c'est ce que Ju fit. La lumière du jour baigna l'allée centrale et malgré quelques regards de biais *sans doute des culs bénis* elle avança et salua d'un signe de tête les amis qu'elle reconnaissait ici et là et vint s'asseoir. Pas au fond non, tant qu'à se donner en spectacle autant le faire jusqu'au bout... Là... juste devant et adressa un gracieux sourire à Jerem pour se faire pardonner.
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Maelle

Maelle avait jamais assisté a un bapteme. Elle savait pas trop ce qui allait se passer. Elle savait pas non plus a quelle heure y fallait y être. Finalement, elle arriva devant l'eglise et entra. Elle vit Lady, steph, Ju... Elle sourit à tout le monde et alla s'asseoir à côté de Ju.
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Mariealice

Marie pensait qu'elle serait en retard au baptême de Lady alors que celle-ci lui avait demandé d'y venir. Hors non, il n'en était rien et elle put donc se présenter à l'église à l'heure.

Quelques pas avant de s'asseoir dans un coin comme d'habitude et de saluer les personnes présentes. Il faisait décidément froid et elle referma sa cape sur elle, la maintenant serrée pour tenter de garder un peu de chaleur.
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Jerem51

Jerem voyant que tout le monde était arrivé commença la cérémonie de Baptême

Bienvenue à vous mes chers enfants, nous allons célébrer les baptêmes de Ladyphoénix et peut-être même de Puylaurens s'il réussit à nous rejoindre à temps.

Levez-vous donc pour qu'ensemble, nous puissions confesser nos péchés !

Citation:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ladyphoenix

Lady gratifia les nouveaux arrivants d'un sourire et écouta attentivement Jerem, puis communia après lui.

Citation:

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Stephandra

Stephandra souriante suivait attentivement et récita elle aussi

Citation:

Puylaurens

Ayant achevé sa pastorale à temps pour être baptisé lors de cette cérémonie, Puylaurens pénétra dans l'église de Sémur alors que le prêtre invitait à se confesser de ses péchés. Il gagna aussi discrètement que possible la place qui était la sienne ; quoique discrètement fut sans doute un terme un peu fort, dans la mesure où les futurs baptisés tenaient le rôle principal. Pas résonnants dans la hauteur de l'édifice, sourire gêné par cette arrivée au dernier moment. Il adressa un signe de tête à Jerem, à Ladyphoenix qui se trouvait être sa collègue, et enfin aux autres personnes présentes. Politesse en toutes circonstances.
Il se dédia ensuite tout au baptême, et récita les paroles de confession avec une ferveur non feinte, laquelle pouvait se lire sur son visage.

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen

Ce jour était un grand jour, il allait rejoindre la communauté des fidèles.
Ce jour marquerait la fin de ses errements spirituels, la fin de ses doutes, et il ressentait une joie sans partage à cette perspective.
Ce jour concrétisait le renouveau spirituel que le Très Haut, dans Son infinie miséricorde, avait daigné lui accordé. Ce baptême, il le voulait de toute la force de sa foi.
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Jerem51

Jerem vit avec joie que Puylaurens avait réussi à les rejoindre à temps; il était heureux de voir que l'Eglise allait s'agrandir de deux nouveaux fidèles.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs,
il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, les personnes qui vont se faire baptiser ce jour vont venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever leurs âmes vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant leurs talents et leur coeur au service non plus de leurs intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elles car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elles progresseront vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.

Puis Jerem fit un court silence afin que chacun puisse réfléchir au sens de ses paroles.

Après ce court silence Jerem ouvrit largement ses bras puis indiqua l'endroit où le baptême allait avoir lieu aux futurs baptisés:
Je vous invite à présent à venir vous rassembler autour du baptistère:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ladyphoenix

Lady se recueillit à l'écoute des paroles de Jerem, et se rendit autour du baptistère suite à son invitation
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Rochefort

Rochefort était là, au fond de la salle, dans l'ombre... Pas trop un lieu où il était en odeur de sainteté mais sa belle l'avait invité... Quelques soient ses maux, il voulait être présent... Il assista donc dans un silence religieux à la cérémonie... Prêt à déguerpir au moindre grabuge.

Une rapide pensée pour sa belle... Il aurait aimé l'entrelacer suite à cette cérémonie...

Stephandra

Stephandra regardait la suite de la cérémonie, quand tout d'un coup elle senti qu'il était l'heure qu'elle parte déjà....elle ne serait point présente pour la fin de la cérémonie.

En partant doucement vers la porte, elle fut surprise d'entrevoir son ami Rochefort tapit dans un coin dans la pénombre, mais la silhouette de pouvait pas l'égarer c'était bien lui.

Doucement et intriguée , elle s'approcha de lui, le regardant avec tendresse, elle aimait profondément l'homme de son amie, d'une amitié entière et pure bien entendu.
Elle le frôla, il eut un sursaut, qu'il était étrange car pas son genre, elle lui sourit timidement en le regardant, sentant qu'il avait fait une bêtise...elle lui murmura

Ne fais pas de bêtise Roche, pense à Lady , à toi...Roche, si tu as besoin je serai toujours là ,il me faut partir prestement

Elle lui caressa la joue, lui posa une bise comme elle le put et le regarda un instant
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Ladyphoenix

Lady leva un peu la tête en entendant le bruit d’une chaise que l’on repoussait ; quelqu’un partait. Quelqu’un partait déjà, et elle se doutait de qui il s’agissait : Stephandra devait sûrement reprendre la route, et Lady ne lui en voulut pas un instant, sa meilleure amie était venue, et c’était déjà beaucoup. Lady eut la certitude que c’était elle lorsqu’elle entendit ses pas. Cette démarche était belle et bien celle de Stephandra.

Elle entendit le bruit des chausses qui s’éloignaient, et s’attendait à ce que la porte de l’église s’ouvre et se referme lorsque les pas cessèrent. Lady releva plus haut la tête, et vit Stephandra, près de la porte, faire quelques pas sur le côté. Une silhouette gigantesque se trouvait à ses côtés. Le cœur de Lady se serra : seul un être au monde avait cette corpulence, cette stature : Rochefort, son compagnon bien-aimé. Elle était sûre d’elle ; maintes et maintes fois avait elle vu cette masse s’engouffrer le plus discrètement du monde dans la chambre, et rejoindre leur couche après une longue soirée passée en taverne. Elle ne pouvait se méprendre.

Ainsi donc, il était là ; il avait dû faire un effort gigantesque pour venir en ce lieu saint. Lady sentit des larmes d’émotion monter à ses yeux, qu’elle ferma un peu pour les retenir. Le flot repoussé, elle leva les yeux à nouveau vers les deux êtres qu’elle chérissait le plus au monde, et vit Stephandra poser un doux baiser sur la joue de Rochefort, et lui murmurer quelques mots. Jusqu’alors, ils n’avaient échangé aucune parole, Stephandra s’était contentée de poser sa main délicate sur la joue barbue du bien-aimé de Lady. A l’attitude des deux amis, Lady comprit que quelque chose s’était passé.

Quelque chose de grave, de sérieux. Et elle pensait savoir ce que c’était, elle avait deviné juste…c’était lui… Mon Dieu, il était responsable de tout ça. Mais…il était venu, ce jour, il avait risqué bien des choses pour venir assister à son baptême…Il l’aimait donc un peu, alors ! Lady fut prise d’une envie folle de le rejoindre, de se serrer contre ce corps, de se blottir dans ces bras si musclés et tendres qui l’avaient maintes fois enlacée … et de toucher ces lèvres si douces qui lui manquaient tant… Aucun doute, elle l’aimait.

Mais se lever, comme ça, se mettre à courir vers lui en pleine église, au beau milieu de son propre baptême, non, c’était inconcevable. Elle était entourée de ses amis, collègues, et même du préfet de Sémur, elle ne pouvait assurément pas faire ça. Elle décida donc qu’une fois la cérémonie achevée, elle n’attendrait pas une minute pour aller le voir, pour enfin parler avec lui, pour comprendre…pour l’aimer. Pour l’heure, Lady baissa la tête, et se plongea dans son esprit ; elle pria le Très-Haut du plus fort qu’elle put de protéger son aimé et de l’aider à dénouer la situation pour aboutir à une issue heureuse.
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Kisscool974

Kiss se précipita vers l'église,il était en retard,très en retard,très très très en retard,comme toujours quand il devait allait a l'église,baptême,mariage et autre cérémonie,il avait toujours était en retard,une fois de plus ce fut le cas.Cette fois ci,c'était pour le baptême de Lady la lieutenant de police conseillère a l'animation spécialiste des mines.Les cheveux en bataille,de la boue sur les braies,les bottes pas très propres,il se débarbouilla le visage en vitesse et entra discrètement dans l'église,un regard pour chercher une place tranquille,la au fond,il s'installa sans un bruit et regarda la fin de la cérémonie

Puylaurens

Il écouta avec attention les paroles du prêtre, et ces mots, ces phrases déjà entendus prirent une tournure nouvelle, à l'aune de la cérémonie. C'était un des changements majeurs qu'il avait remarqué : à présent les Saintes Ecritures, les prêches lui parlaient comme jamais. Comme s'il ne les avait jamais compris auparavant. Et cette métamorphose s'était faite doucement, délicatement, presque à son insu, au gré du temps qui passe, au fil de la vie. Ce surprenant réveil, comme il lui plaisait de l'appeler, ne laissait pas de l'émerveiller ; il était simplement miraculeux que des choses qui autrefois l'interpellaient si peu le touchassent autant.

Mouvements dans l'église, chuchotement qu'il perçut sans vraiment l'entendre. Mais il ne fut pas distrait, il en aurait fallu bien plus que cela pour détourner son attention. Inconsciemment il hocha imperceptiblement la tête lorsque Jerem prononça quelques mots au sujet de la responsabilité des futurs baptisés ; il se sentait prêt à l'endosser, il le voulait.
Enfin, marchant lentement il se rendit auprès du baptistère.
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Amellia

La toilette terminée, et le visage bien propre elle enfila une jolie robe qu'elle avait conçue elle-même. D'un blanc cassé avec des reflet jaunes et dorés. Elle regarda alors le soleil et eu un crit d'effroi

AAAARGH je suis en retard.

Pas de cheval car pas de noblesse mais juste ses petites jambes pour courir le plus vite possible. Et en plus il avait plut la belle affaire!!!!
Arrivant devant l'église elle se signa et fut saisie d'une angoisse
*et si sa marraine était folle de rage contre elle* zut zut zut et triple zut!!!!
Elle jeta un rapide coup d'oeil à sa robe évidement boueuse et se sentit pitoyable. Tan pis devant cette église majestueuse elle ne pouvait plus reculer et puis c'est sa marraine, la personne qui l'a le plus aidé et vêtu et aimée.

Elle poussa la grande porte de l'église qui grinça et se faufila a l'intérieur afin de ne point l'ouvrir plus, elle la referma en poussant de toute ses forces et s'immobilisa. Le silence et la sérénité envahissait le monument.
*crotte pour la discrétion c'est raté. Manquerai plus que lady l'aperçoive dans sa robe crotté et elle serait fichu et honteuse*

Elle parcouru les rangs à la recherche de personnes connues, il y avait bien jusoor et maelle, mais trop loin! Des dames radieuses étaient présente et un messire fort charmant mais non elle préférait se mettre dans le fond. Le choix se faisait entre kiss et rochefort. Elle s'assit près de kiss vu que c'est le messire qu'elle connait le mieux. Le feu aux joue elle masqua comme elle le pu ses pieds et son bas de robe sous les bancs et écouta la cérémonie.

Jerem51

Jerem, indifférent aux bruits de la nef, poursuivit la cérémonie, absorbé qu'il était par sa fonction et par l'inquiétude de savoir si le bedeau allait encore lui jouer une de ses plaisanteries à sa façon.

Je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Puylaurens

Eut-il été dans l'assemblée et non près du baptistère, peut-être eut-il remarqué une nouvelle arrivée. Tout absorbé par la cérémonie, il s'agenouilla. D'abord un genou à terre, puis l'autre. Instinctivement sa main gauche s'était portée à son côté pour tenir le fourreau de son épée, mais elle ne rencontra que du vide. Il s'était séparé de la fidèle lame pour l'occasion. Certes, elle battrait de nouveau son flanc sous peu ; c'était une affaire de symbole, et il aurait trouvé particulièrement déplacé et malvenu de porter une arme lors de son baptême.
Toutefois ce que la présence de l'épée n'aurait su faire, l'absence inhabituelle l'accomplit. Bref moment de distraction, souvenirs de la guerre qui revenaient lorsque cela leur plaisait. Et qui cette fois furent durement chassés. Le prêtre récitait le serment des baptisés, et la voix de Puylaurens suivit celle de Jerem.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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Ladyphoenix

Ladyphoenix tenta de rassembler ses esprits et de bien se concentrer sur la cérémonie, surtout qu'elle voyait que son voisin, Puylaurens, était en pleine ferveur religieuse. Elle s'agenouilla à son tour, écouta Puy et attendit qu'il ait achevé sa prière pour réciter à son tour :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’Etre divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
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Jerem51

Prélevant de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front de Ladyphoenix et de Puylaurens en prononçant la formule rituelle:

Je vous baptise tous deux au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Jerem attendait que le bedeau revînt pour distribuer un cierge à chacun des nouveaux baptisés, quand soudain, il le vit revenir avec ...
UN PIEGE !!!!
Arghhh! se dit-il ! Il fallit s'y attendre, après le siège, la chaise, la vierge, maintenant ... un piège ! Mais à quoi pensait donc son bedeau pour être aussi bouché ?

J'en étais sûr ! C'est tout le temps pareil ! A croire que tu le fais exprès, imbécile de bedeau ! J'ai dit un CIERGE !

Jerem partit en courant vers la sacristie, ramena de longs bâtons de cire blanche qu'il alluma et en donna un en signe de la lumière du message divin qu'ils venaient de recevoir.

Sachez vous en montrer dignes, car fortes sont les voies de la Créature sans Nom et nombreux les ennemis de Dieu qui tenteront d'éteindre cette flamme qui se trouve en votre coeur.
A vous, avec l'aide de l'Eglise, de savoir la préserver.
Mes enfants, je vous remets à chacun d'entre vous, la médaille des nouveaux baptisés:

Elle pourra désormais vous accompagner partout et témoignera de votre foi et de votre appartenance à l'Eglise.

Code:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ladyphoenix

Ladyphoenix prit le cierge que Jerem lui tendait,ainsi que la médaille, et le remercia :

Merci, mon père, soyez assuré que je saurai me montrer digne de cette Eglise, et que je protègerai la flamme symbolique de ma foi des assauts venteux du Sans Nom !

Lady s'inclina devant Jerem, et lui sourit.
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Puylaurens

Il sentit l'eau couler sur son front. Une eau particulièrement froide en cet hiver. Il aurait pu rendre compte du parcours des moindres gouttes qui tranquillement suivaient leur route vers le sol. Etrange sensation, il n'aurait su quoi en dire. La fraicheur du liquide annonçait la fin de la cérémonie, et d'une certaine manière le ramenait à la réalité. Il était baptisé.
Le prêtre, quant à lui, semblait avoir quelques soucis avec son bedeau ; Puy retint un sourire, mais l'intention y était. Il reçut ensuite un cierge des mains de Jerem, puis la médaille des nouveaux baptisés tout en écoutant les dernières paroles de l'officiant.

Mon Père, les principes d'Aristote et les paroles de Christos seront mes guides dans la lutte contre le Sans Nom, et grâce à eux je saurai préserver ma foi.

Son regard assuré et serein appuyait ses paroles. En son for il savait que sa foi ne pourrait plus vaciller comme par le passé, et que la force nouvelle qu'elle avait acquise ne pourrait s'estomper si aisément. C'était d'ailleurs cette certitude qui était à l'origine de son baptême. De fait il devait dire qu'il ne ressentait pas de changement particulier maintenant qu'il avait rejoint la communauté des croyants, sinon qu'il éprouvait une paix et une tranquillité profonde.
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Jerem51

Jerem invita ensuite tout le monde à partager le pain et le vin en guise de cloture de la cérémonie de baptême.
Il ne lui resterait plus qu'à remplir les registres officiele au diocèse pour que la mémoire de ces baptêmes soit conservés à jamais.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Ccsdb

Environ deux heures plus tôt, Cc était arrivée en avance à l'église. Mais il n'y avait presque personne. Elle s'était alors installée dans un coin, tout au bout d'une rangée où personne ne la dérangerait. Elle était venue pour Lady, et elle ne voulait penser à rien d'autre.
Elle commença à penser à leur rencontre, à l'amitié qui était née entre elles. Elle aimait travailler avec Lady, sa disponibilité était très agréable, et elles arrivaient toutes les deux à allier travail et amitié avec une grande facilité.
Les paupières de la mairesse avaient alors commencées à s'alourdir... Et ses pensées s'étaient peu à peu transformées en rêves... Le silence du lieu aidant, Cc s'était profondément endormie...

Quand elle rouvrit les yeux.... Oh non! C'était pas possible... Ben mince alors comment avait-elle pu.... Elle observa l'assistance: que de monde! Mais combien de temps avait-elle dormi? Ah flûte...
Kiss lui répétait souvent qu'elle devait se reposer, si elle l'avait écouté elle n'en serait sûrement pas arrivée là... Pleine de remords, elle réajusta sa houppelande, ses cheveux. Bon, essayer de se faufiler discrètement auprès des autres, et faire comme si... Mais où en était la cérémonie?
Coup d'oeil sur le diacre: le pain! Ah déjà!!!! Elle se mordit la lèvre inconsciemment. Bon bon bon, pas de panique, le Très Haut comprendrait la situation et pour Lady ben...euh...oh, est ce qu'elle lui pardonnera?
Cc se leva tout doucement et sans un bruit, se glissa dans la foule. Elle sentit ses joues s'envahir d'une petite chaleur...Ah non pas ça... Il ne fallait pas que ses émotions la trahissent, ne pas rougir, ne pas rougir! A portée de main un bénitier... la bonne idée! Elle glissa le bout de ses doigts dans l'eau et les passa aussitôt sur ses joues...Soulagement...Voilà qui allait la calmer un instant. Et maintenant le partage, elle suivit le mouvement en essayant de sourire, le plus naturellement possible...
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Ladyphoenix

Lady était ravie que tous les êtres chers et amis qu'elle connaissait se soient déplacés pour elle, en ce jour particulier.

Elle vit Cc dans la foule, ce qui la rassura, sa marraine était là, ouf !

Elle communia donc, puis prit le pain et le vin, qui lui étaient offerts par Jerem.
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Rickles

Tiens, notre Mairesse. Eh bé elle a l'air bien fatiguée ou pas bien réveillée pensa Rickles lorsqu'il la vit à quelques pas de lui. C'est vrai qu'elle travaille beaucoup, mais elle a une petite mine.

S'approchant d'elle il dit à voix basse :
Bonjour Cc, je ne t'avais aperçu jusqu'à présent, ça va ? Belle cérémonie. Notre Lieutenant a l'air radieuse.
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Jeanbapt_77

Jb qui avait envoyé une missive à Lady pour connaitre la date exact de la cérémonie fut étonné de ne pas avoir de réponse. Il décida donc de s'habiller convenablement, et de sortir. Il traversa les rues rapidement, de crainte d'arriver trop tard à l'église. il voulait vérifier si la cérémonie n'avait pas déjà commencé. Arrivé sur le parvis de l'église, il poussa discrètement la porte pour jeter un coup d'œil à l'intérieur, arf, il y avait déjà plein de monde, et JB ne savait pas si la cérémonie avait commencé depuis longtemps ou non. Bon, il avait promis à Lady de venir, il n'allait pas lui faire un faux pas quand même. Il poussa un peu plus la porte, essayant de ne pas faire trop de bruit, malgré la porte qui émit un tout petit grincement. Une fois entré dans l'église, il referma la porte, tout aussi discrètement. Il se faufila parmi les gens, et essaya de trouver une place, espérant que l'on n'avait pas remarquer son retard ou peu. Il écouta attentivement les gens qui l'entouraient, pour essayer de savoir où la cérémonie en était.
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Jerem51

Jerem entra à nouveau dans l'église et fit sonner les cloches pour annoncer le futur baptême de Maëlle puis attendit que les premiers fidèles arrivent en chantonnant
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Maelle

Maelle était contente, elle allait enfin pouvoir être baptisée. C'était important dans sa tête et puis comme ça Kiss sera vraiment pour de vrai son parrain. Elle se dirigea donc vers l'Eglise, toute contente, mais lorsqu'elle poussa les portes de l'Eglise, elle fut un peu intimidée. Kiss devait pas tarder, mais elle entra quand même, cherchant du regard le monsieur de l'Eglise.
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_calliope_

So avait galopé toute la nuit pour pouvoir assister au Baptême de Maëlle,c'est donc les yeux cernés qu'elle s'installa discrètement a l'arrière de l'église.
Elle ne voulait pas troubler la concentration de l'enfant.

Ladyphoenix

Lady arriva souriante au baptême de la plus adorables des petites filles. Elle repensa à tous ces moments partagés avec la petite, et était ravie d'avoir été invitée par la petite elle-même.

Elle entra dans l'Eglise, et fit un petit signe à Maelle, tout sourir', pour lui montrer qu'elle était bien là, et que tout se passerait bien, car la petite semblait un peu nerveuse.
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Jerem51

Bien que Kiss ne soit pas encore arrivé, Jerem ne voulant pas faire attendre plus longtemps les personnes déjà présententes commença la cérémonie de baptême.
Il plaça Maëlle juste au premier rang et laissa une place libre à côté d'elle pour Kiss puis il gagna l'autel

Bienvenue à vous mes chers enfants, nous allons célébrer le baptême de la petite Maëlle que Kisscool devrait assister.

Levons-nous en confessons nos péchés !

Citation:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Karlistor

Karlistor arriva au bapteme de la petite Maelle. Il entra par les grandes portes de l'église puis chercha un endroit ou s'installé. Il trouva une place libre a quelques rangs d'ou Maelle était placé, en plus d'etre bien placé pour la voir tout au long de la cérémonie. C'était une petite adorable,merveilleuse, et tres belle. Il ne put s'empecher de garder un sourire radieux sur son visage..

Batistouta82

Bati était en retard comme à son habitude, jamais il n'avait réussi à être à l'heure, hormi le jour de son mariage et encore .. ne se rappellant plus très bien, il se posait parfois la question.
Entrant tant bien que mal dans l'église déjà en pleine cérémonie, se déplacant discretement vers les places du milieu de la nef, il apperçut la petite Maelle toute seule face à Jerem.

Eh bien je ne suis pas le dernier arrivé, c'est rassurant.. ou pas pour la gamine se dit-il tout bas, comme sa vieillesse et son début de sénilité le lui permettait.

Entendant alors Jerem entamer l'habituelle confession, il récita par coeur

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.

Kisscool974

Kiss arriva avec un grand sourire dans l'église,il était fier d'être la parrain de la petit Maëlle,il c'était beaucoup attaché a elle au cours des mois,c'est avec une grande joie qu'il avait accepté d'être son parrain quand elle lui demanda. Il marchait donc au milieu de l'allée ,dans ces plus beau habit,pour ce diriger vers le premier rang,arrivé a la hauteur de Maelle,il lui lui fait un grand sourire et un bisou sur son front,il se pencha vers elle et lui dit a l'oreille " excuse moi ma jolie,je suis un petit peu en retard,aller,il faut répéter ce que Jerem a dit" il lui caressa les cheveux et répéta a la suite de Jerem

e Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen

Maelle

La gamine eut un grand sourire, en apercevant enfin Kiss. Elle était rassuré de le voir à côté d'elle et elle glissa sa main dans celle de son parrain, pour se rassurer.
elle répéta alors à son tour:

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen
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Jeanbapt_77

JB entra pour une nouvelle fois pour un baptême dans l'église. La petite Maelle l'avait invité à venir assister au baptême, ce qui l'avait étonné, vu qu'ils ne se connaissaient que très peu. Il arriva au moment où il fallait réciter la confession, qu'il récita lui aussi, en même temps de s'assoir :

Je Confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les saints
et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tout nos pêchés

Amen
_________________

Jerem51

Jerem fit signe au bedeau de lui apporter le livre des cérémonies puis, l'ayant en mains, il commença à lire

Citation:

Accours vers nous, prince de l'espace
Viens vite, viens nous aider
Viens défendre notre terre
Elle est en danger
L'ennemi héréditaire
Veut nous écraser
l'avenir du genre humain
Tu l'as dans tes mains

Jerem s'arrêta soudain, ayant du mal à concevoir Dieu en prince de l'espace sauvant le genre humain, quoique ... et appela discrètement le bedeau

Eh, pschuuuutttt ..... ce n'est pas le bon livre, stupide crétin !

Jerem disparut alors en courant vers la sacristie et revint, plein de dignité (enfin presque), avec le bon livre.

Et le premier qui rit va avoir affaire à moi dit-il en regardant le bedeau.

Bon ! Allons-y maintenant !

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs,
il y a fort longtemps, alors que le monde était encore très jeune, les hommes en vinrent à douter de la raison de leur présence sur terre et pensaient que Dieu les détestait.
Aussi celui-ci leur dit-il:

Citation:

Or, un seul homme sut donner la réponse; il s'appelait Oane et celui-ci révéla à tous les hommes le véritable sens de leur création et de leur présence sur Terre:

Citation:

L'amour, mes enfants; tel est le véritable sens de notre présence sur cette Terre; amour du divin et amour de son prochain, tel est le véritable sens de la vie.
En entrant dans la Communauté aristotélicienne, les personnes qui vont se faire baptiser ce jour vont venir rejoindre une communauté d'amour et d'amitié, élever leurs âmes vers le divin et s'engager à faire progresser toujours plus l'amour et l'amitié entre les hommes en mettant leurs talents et leur coeur au service non plus de leurs intérêts particuliers, mais de l'ensemble de la Communauté.
C'est un lourd défi et une lourde responsabilité qui s'ouvre devant elles car il n'est parfois pas simple de faire passer l'intérêt général avant son intérêt particulier, mais c'est aussi une source de joie et de satisfaction car c'est ainsi qu'elles progresseront vers la Vertu et le chemin qui mènent au Paradis solaire.

Puis Jerem fit un court silence afin que chacun puisse réfléchir au sens de ses paroles. Il se tourna alors vers le parrain

Kiss, avez-vous quelques mots à nous dire à propos de Maëlle ?
Sinon, je vous laisse la mener au baptistère.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Kisscool974

Kiss écoutait Jerem sagement,il se souvient que lors de son baptême,il avait a peu près le même genre de chose de texte,et c'est vrai,que ce sa faisait réfléchir ces textes sur l'amour et tout,encore une fois,il ne trouvait pas le sens des paroles de Jerem.La tête dans les nuage mais les pieds sur terre,il était perdu dans sa longue réflexion quand Jerem l'interpella

Des choses a dire sur Maelle,il y en a tellement,des bonnes comme des mauvaise,mais pour commencer,j'aimerai dire que c'est un honneur pour moi d'être son parrain,je ne pouvait pas rêver mieux qu'elle comme filleul,elle est plein d'énergie,plein de vie,plein d'amour dans son petit coeur,adorable pff j'ai pas assez de mot pour la décrire,une merveilleuse petit fille!Je ferait en sorte d'être a la hauteur,de la guidé comme je doit le faire,et d'être toujours la pour elle,quand elle en aura besoin et quand elle en aura pas besoin

Kiss sourit et mit sa main dans celle de maelle puis prit la direction du baptistère

Maelle

Maelle eut un grand sourire qui vint éclairer son visage lorsque Kiss prit la parole pour parler d'elle. C'était très gentil ce qu'il disait et ça lui faisait chaud au coeur, tout en lui faisant oublier toute les personnes qui n'avaient pas pu être présentes pour elle.
Il prit ensuite sa main et la guida vers le baptistère. Elle sentait son petit coeur qui battait un peu plus fort, un peu plus vite. Elle serra la main de son parrain, un peu triste de pas avoir trouvé de marraine.
Elle leva les yeux, et regarda le monsieur. Il allait se passait quoi maintenant?
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Karlistor

Karlistor assista a toute la cérémonie, ému. Ému de voir la petite Maelle se faire baptisé, Ému de la voir heureuse, Ému de la voir avec un sourire. Ému de la voir Fière surtout.

C'était une gentille fille.

Il continua a regarder la scène avec son plus beau sourire accroché au visage.

Jerem51

Jerem, s'approcha à son tour du baptistère dans l'inquiétude de savoir si le bedeau allait encore lui jouer une de ses plaisanteries à sa façon.

Je vous invite à vous agenouiller devant le baptistère et à réciter après moi le serment d'allégeance des baptisés:

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Maelle

La petite s'agenouilla et récita à son tour:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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Jerem51

Prélevant de l'eau dans le baptistère, Jerem en versa sur le front de Maëlle en prononçant la formule rituelle:

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Jerem prit alors un cierge qu'il avait amené par avance pour éviter encore un tour du bedeau et l'alluma; il le tendit à Kiss pour que celui-ci le passe à Maëlle en signe de la lumière du message divin qu'elle venait de recevoir.

Sache-t-en montrer digne, petite Maëlle, car fortes sont les voies de la Créature sans Nom et nombreux les ennemis de Dieu qui tenteront d'éteindre cette flamme qui se trouve en ton coeur.
A toi, avec l'aide de l'Eglise et de ton parrain, de savoir la préserver.
Je te remets la médaille des nouveaux baptisés:

Elle pourra désormais t'accompagner partout et témoignera de ta foi et de ton appartenance à l'Eglise.

Code:

[img]http://i01.servimg.com/u/10/05/68/44/croix-11.png[/img]

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Oderay

arrivée rapide et discrète à l'église...juste a temps pour voir jerem donner la médaille a Maelle et de verser une larme d'émotion...allez savoir pourquoi...la petite était entrée dans sa vie et je ne voulais pas qu'elle en parte....et aujourd'hui, j'étais fière d'elle...Bien cachée derrière mon pilonne, j'observais de loin ce moment important pour elle, regrettant du même coup de ne pas avoir été là pour Lady...

Jerem51

Jerem tendit la médaille à Maëlle tout en se rappelant soudain qu'il avait baptisé jadis Snell, le père de Maëlle; cela lui donna un petit coup de vieux soudain; c'était le 14 février 1454, comme en attestaient les registres que Jerem se rappela de mémoire après les avoir relus juste avant le baptême de Maëlle. Kafit et Indira avaient été ses parrain et marraine.
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Snell

Absence notable dans l'église de Sémur en cet évènement solennel. Le père de la petite Maelle, l'infâme Borgne de Bourgogne en personne, battait la campagne à la tête de son armée. Difficile d'être à deux endroits en même temps, mais difficile n'est pas impossible, et difficile n'est pas si difficile que ça pour un homme tel que Snell.

BAOUM!!!!

La porte de l'église s'ouvre à la volée et c'est un Borgne encore couvert de la poussière de la route qui entra d'un pas assuré. Or, il était trop tard pour la cérémonie, il le vit bien car Maelle avait déjà sa médaille, mais il n'était pas trop tard pour féliciter cette jeune femme en devenir.

Dans mes bras, ma fille!

Elle grandissait vite, la petite Maelys, mais elle n'était pas assez grande encore pour empêcher son père de la prendre des ses bras, et c'est exactement ce qu'il fit en lui donnant une grosse bise.

Je suis très fier de toi, ma petite. Félicitations pour ton baptême.

Le grand guerrier déposa sa fille avant de se tourner vers le tout nouveau tout neuf parrain de celle-ci. Snell serra chaleureusement la main de Kiss.

Merci d'être là, Kiss. Maelle a de la chance de t'avoir comme parrain.

Finalement, le Borgne sourit en regardant le curé qui l'avait baptisé aussi, il y a maintenant bien longtemps. Il fit une accolade à son vieil ami.

Merci à toi aussi, mon père. Tu m'as baptisé, moi, tu as officié mes noces et maintenant tu baptises ma fille. Voilà qui est bien spécial!
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Sebonemo

Sebonemo avait trouvé le temps de s'extraire de ses études pour assister au baptême de la petite. Il assista matériellement le diacre Jerem51 mais resta en retrait.

Jerem51

Jerem donna l'accolade à Snell, assez ému puis se tourna vers toute l'assistance:

Mes amis, j'ai aussi une grande nouvelle à vous annoncer; comme vous le savez, je ne suis que prêtre-vicaire de cette paroisse, bien que j'aie une position éminente à Rome en tant que théologue du Saint-Office ...
notre paroisse n'avait donc plus de curé depuis longtemps ...
Voici que ce vide est désormais comblé ...

puis se tournant vers Sebonemo

Je vous présente, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Sebonemo; il a été nommé curé par notre évêque et demain, il nous offrira sa première messe. Aussi j'espère que le plus grand nombre de personnes y assistera.

A présent, je vous invite à venir partager ensemble et avec votre nouveau curé, le pain et le vin de l'amitié.
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Sebonemo

Lorsque Jerem l'annonça, Sebonemo sourit et s'avança un peu. Il attendit que Jerem eut finit puis prit rapidement la parole.

Bonjour à toutes et à tous.
Certains d'entre vous qui me connaissent doivent être surpris de cette annonce. En effet, je n'ai pas été ce qu'on pourrait appeler un modèle à suivre et j'ai souvent pratiqué la messe buissonnière. A présent, cela va mettre difficile.

Sebonemo sourit.
Je suis bien aise de voir cette église aussi remplie pour accueillir Maëlle dans cette grande famille qu'est l'Église aristotélicienne.

J'espère vous voir aussi nombreux demain matin et j'espère que vous serez indulgent pour ma première messe.
Sachez également que vous pourrez toujours venir me voir au presbytère. Bien sûr, si vous préférez aller voir notre vicaire, je suis sûr qu'il recevra comme il l'a toujours fait jusqu'à présent.

Je vous remercie de votre attention.

Puis, il se tourna vers Maëlle.
Quant à toi ma chère petite, je te souhaite la bienvenue parmi les fidèles d'Aristote et de Christos.

Sebonemo

Un peu nerveux, Sebonemo avait mal dormi cette nuit. Ne pouvant plus trouver le sommeil, il se leva et fit ses ablutions matinales. Ensuite, bien qu'il fit encore nuit noire, il se rendit à l'église où il s'abandonna à la prière pour demander à Dieu de le soutenir pour sa première messe.

Sebonemo

ça y est, l'heure à sonné. A l'heure dite, Sebonemo, rasséréné par les quelques heures de prières, fit sonner les cloches de Sémur pour appeler les sémurois à l'office du dimanche.

Sebonemo passa dans la sacristie pour revêtir l'aube. Après s'être apprêté, il sourit. Qui aurait cru qu'un jour il passerait cet habit pour aller célébrer une messe.

Confiant, il se rendit sur le parvis de l'église pour accueillir les fidèles.

Jerem51

Jerem, pour la première fois depuis longtemps, se rendit à la messe, non pour la dire, mais pour l'écouter.
En arrivant, il vit Sebonemo et se dirigea vers lui avec un grand sourire amical pour le saluer.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas

Sebonemo

Ayant accueillit les quelques fidèles ayant fait le déplacement, Sebonemo gagna l'autel et entama l'office.

Mes biens chères soeurs, mes bien chers frères.
nous sommes réunis en ce lieu pour célébrer le Seigneur.

Commençons donc par redire notre foi en récitant le credo que nous a enseigné Christos.

Sebonemo se recueillit ensuite un petit instant invitant les fidèles à faire de même afin de bien se laisser imprégner du credo. Enfin, il s'approcha du lutrin et ouvrit la bible à la page du livre des vertus.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Spyosu

Après la lecture, Sebonemo sourit et quitta le lutrin pour s'approcher des fidèles.
Aujourd'hui, vous ne l'ignorez pas, est le jour de la fête de l'Amour.
Oui, l'Amour avec un grand A, celui qui nous vient de Dieu.
Car Dieu est Amour comme nous l'enseigne Christos et Aristote.

Aimer voilà une belle raison de vivre. Quoi de plus beau, de plus pur qu'un véritable Amour partagé.
L'Amour, ce n'est pas simplement ce qui lie un mari de son épouse, mais c'est aussi cette belle chose qui lie une mère à son enfant, un fils à son père.

Il peut revêtir bien des formes. Amour fraternel, amour filial, amitié aussi.
Mais bien souvent, on oublie une personne. Et oui, Dieu aussi a besoin qu'on l'aime. Car Lui nous aime quoique l'on dise, quoi que l'on fasse.

Comment aimer Dieu allez-vous me demander.
Mais tout simplement en aimant ce qu'il a créé. Aimez et respectez la création et vous aimerez Dieu.

Sebonemo s'interrompit puis alla s'asseoir quelques instant pour permettre aux fidèles de réfléchir un moment au texte et à ses paroles.

Sebonemo

Jerem51 a écrit:

En voyant arriver Jerem, Sebonemo sourit et vint le saluer.

Merci mon ami d'être présent, j'espère ne pas trop faire de boulette pour cette première messe.

Jerem51

Ne vous inquiétez pas, c'est en forgeant que l'on devient forgeron, mais je me demande bien où sont passés tous nos amis semurois ?
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Mariealice

Marie, seule, entra dans l'église et vint s'asseoir comme à son habitude après avoir salué les présents d'un petit signe de tête. Une fois installée, elle suivit la messe, récitant le credo puis écouta le sermon du jour.

Aimer donc. Vaste notion et elle aurait pu en dire tellement de choses. Savait-elle aimer réellement? N'était-elle pas souvent par trop exigeante, avec elle, avec tous ceux qui l'entouraient? Avec le Très Haut rarement, préférant à son habitude se dire que si quelque chose n'allait pas c'était elle la cause et non Lui.

Silencieuse, elle s'abima dans ses pensées, attendant la fin de l'office pour aller saluer le nouveau prêtre.
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Ladyphoenix

Lady était entrée dans l'église peu après Mariealice. Elle s'assit à son tour, suivit la messe, réalisant les actions que le nouveau prêtre, Sebonemo, avait invitées à accomplir.

Après le sermon, Lady réfléchit. L'amour...avec un grand A... Elle l'avait ressenti, certes, mais cette histoire allait s'achever sous peu...

Incompréhension mutuelle, sans doute... Mais le véritable amour, Lady le ressentait en son sein-même. L'amour, pour l'enfant qu'elle portait depuis maintenant quatre mois. Un amour irraisonné, entier, presque bestial.

Lady posa la main sur son bas ventre, comme pour protéger l'enfant à venir du monde extérieur, et pour le rassurer. Le rassurer ? n'était-ce pas elle-même qui eut besoin d'être rassurée, à l'instant-même ? Elle allait donner la vie, et les chemins du père de l'enfant et le sien allaient se séparer. Un autre homme faisait petit à petit son entrée dans la vie de Lady, et il semblait bien que leur chemins à eux se rapprochent pour s'unir à l'avenir...

Elle avait pourtant sauvé la vie de Rochefort, le père du tout petit, et cet enfant allait constituer un lien de tendresse éternel entre eux, même s'ils ne seraient plus amants.

Pour l'heure, Lady ferma les yeux, et pria le Très-Haut que des réponses lui soient apportées, et que tout se passe pour le mieux, dans cet avenir inconnu et décidément bien inattendu...
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Sebonemo

HRP : Desolé de l'interuption, petit problème de connexion.

Après quelques minutes, Sebonemo se leva et invita l'assemblée à se confesser.

Citation:

Puis il passa devant l'autel et invita Jerem à venir le rejoindre pour l'Eucharistie. Ensemble, ils prononcèrent les paroles rituelles puis rompirent le pain qu'ils consacrèrent ainsi que le vin.

Enfin, ils distribuèrent la communion.

Sebonemo invita ensuite l'assemblée à se recueillir une dernière fois avant de reprendre la parole.

Frères et soeurs,
aujourd'hui était une première pour moi et je me réjouis de vous voir si nombreux.
J'espère ne pas avoir choqué certaines âmes par mes quelques petites erreurs.

Je vous donne rendez-vous mercredi pour la messe de la semaine qui aura lieu ici même à 18h.

Allez en paix !

Mariealice

Marie vint communier avant de reprendre sa place jusqu'à la fin de la messe puis s'approcha des deux hommes afin de les saluer.

Bonjour à vous. Je suis heureuse de voir enfin un prêtre à Sémur, qui plus est un de ses plus anciens habitants si je ne m'abuse. Cette première cérémonie fut tout à fait intéressante.

Elle leur sourit à tous les deux.
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Jerem51

Jerem salua Mariealice, qui était une des plus fidèles paroissiennes de Semur et sourit amicalement en direction de Sebonemo à la louange que venait de lui faire Mariealice.
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Sebonemo

Sebonemo sourit à son tour.
Bonjour damoiselle,

oui, il était temps d'avoir un curé. Quand je suis arrivé, je n'imaginai pas un instant que ce serait moi. Dire que j'ai eu un passé pour le moins anticlérical. Qu'est-ce que j'ai pu en faire voir aux curés de ma jeunesse.

Rit

Benjilus

Benjilus arriva à l'église,en retard comme à son habitude,mais il fut heureux que la messe ne soit pas encore fini,il s'assit sur un des bancs de la paroisse et écouta le sermon de Sebonemo

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(De passage à Sémur)

Amazone venait enfin d'arriver à Sémur. Ithylic ayant perdu ces points cardianaux, le groupe en partant de Dijon c'était retrouvé en Franche Comté. Heureusement que Moomin reprit les rennes du voyage sinon, Amazone pensa qu'ils seraient arrivés en Pologne au lieu d'aller en direction de l'ouest. Enfin tout était arrangé et elle se retrouva donc à Sémur comme prévu.

Elle alla donc à l'église prier comme feu Monseigneur Artmaniak lui avait demandé lors de son apparition au détour d'un chemin en pleine nuit. Il lui été apparu dans un halo de lumière apaisante et lui avait confié sa bague et une mission. Prier en l'honneur du Très Haut et en sa mémoire. Elle se remémora ses paroles.

Citation:

Mon enfant, entends-tu ce qu’il se passe au dehors ? Aujourd’hui la foi n’est plus aussi forte qu’hier.

Aujourd’hui bon nombres de fideles oublient jusqu’à leur vie de 1458.

Aujourd’hui bon nombres de fideles ont l’air d’avoir des visions futuristes qui les emmènent vers l’hérésie.

Je les comprends mon enfant, aujourd’hui l’église n’est plus aussi présente et visible qu’avant.

C’est pour cela que je t’ai choisi. Toi, fidele de l’église Aristotélicienne.

Je te donne une mission ; Vas et fait le pèlerinage qui y mène par la route que tu souhaites, et tu prieras dans chaque cathédrale, chaque basilique, chaque église, chaque chapelle, chaque lieu saint que tu croiseras en l’honneur du Très Haut.

Elle s'agenouilla devant l'autel et pria

Dieu Créateur de toutes choses, Toi qui n'est ni bon ni mauvais!
Toi qui sais tout, purifies ton enfant afin qu'il soit reçu à ta droite.
Guide-nous dans nos actes, comme il a pu nous guider en ton nom,

Dieu qui n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer.
Toi, L'Omniprésent mais nous laisse libre de notre destin,
Gardes les Vertueux dans un destin solaire et lumineux,

Dieu, Jetes les corrompus dans la lune, reclus et sombres.
Toi, je fais ma confession et mon pélerinage en Ton nom.
Gardes un regard sur mes actions et juges moi.

Dieu te Garde mon frère

Puis elle fit une prière pour son amour qu'elle avait dû sacrifier pour le protéger.

Seigneur! Protégez Léo. Faites en sorte qu'il soit heureux et qu'il m'oublie. Je le porterai toujours dans mon coeur et ce pour l'éternité.

Lonufiel

Lonufiel après son retour à Sémur hier, vint à l'église.

Il monta les marches et rentra, il alla se trouver une place et commença à prier tout bas.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Calis44

Calis se rendit à l'édifice....elle ouvrît la lourde porte...qui grinçait...
voulant pourtant arriver en toute discrétion....elle se signa....se dirigea vers l'autel....alluma des cierges pour ses amis loin d'ici....et resta plus longuement pour la prière de son homme....elle regarda la voute au dessus de sa tête....admirant la beauté du lieu....se retourna et alla s'assoire...joignant les mains dans une prière silencieuse....
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Gribouille87

L'idée lui était venu dans une église. Mais l'histoire commença lorsque Gribouille marchait doucement dans les bois derrières le village. Elle observait ces lieux de paix. De nuit on entendait que le bruit des oiseaux noctures et du vent qui sifflait à travers les branches. Artmaniak du Doubois était mort. Elle décida de commencer son pélérinage icelieu.

Une amitié voire un amour sans borne avait été envers Artmaniak du Doubois, l'évêque de Toul..

Elle marchait en faisant défiler les histoire de sa vie vécu quand Artmaniak était encore en vie. Il voulait être diacre. Puis il fut évêque de Toul, avant de mourir dans le monastère Grégorien.

Gribouille etait si fiere. Image d'un temps béni où tout semblait souriant et heureux, loin des soucis de la vie, des pièges de l'amour. L'homme à qui l'on pouvait faire confiance, avait eu de nombreux amis qui faisait un pélerinage aujourd'hui au nom du Très-Haut. Pour rendre un dernier hommage à Artmaniak selon un rite que certains ne comprendront pas forcément. Mais bon les hérétiques.

Dans ses souvenirs quand une idée lui vint comme si une lumière divine lui avait inspiré et partit alors faire une prière dans un lieu saint.

Gribouille était sur le parvis.

Un pied sur la première marche, Elle regardait la façade. Puis avança vers la porte de, la poussa et pénétra.

elle referma un peu plus sa bure sur son corps qui tremblait par le froid.

Pourquoi l’intérieur des églises est toujours froid ?

Elle avança le long de la nef, posa sa main sur le dossier d’un des bancs de bois et s’agenouilla puis se signa.

Elle se rapprocha encore de l’autel. S’installa sur une chaise de prieur et récita une prière qu'elle avait déjà récité dans de nombreuse église.

Citation:

Dieu Créateur de toutes choses, Toi qui n'est ni bon ni mauvais!
Toi qui sais tout, purifies ton enfant afin qu'il soit reçu à ta droite.
Guide-nous dans nos actes, comme il a pus nous guider en ton nom,

Dieu qui n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer.
Toi, L'Omniprésent mais nous laisse libre de notre destin,
Gardes les Vertueux dans un destin solaire et lumineux,

Dieu, Jetes les corrompus dans la lune, reclus et sombres.
Toi, je fais ma confession et mon pélerinage en Ton nom.
Gardes un regard sur mes actions et juges moi.

Dieu te Garde mon frère

Faire un pélerinage au nom du Très-Haut? Artmaniak Aurait aimé.
D'où lui venait cette prière? Et d'où lui venait cette envie de faire un pélerinage? Elle avait apprit il y a quelques jours que de nombreux pélerins était sur les routes de tous les royaumes en hommage à Artmaniak du Doubois on parlait même de trois personnes qui auraient eu la vision de Artmaniak dans leur rêve. Est ce possible?

Puis à haute voix

Après cette Prière je continuerais ce pélerinage Pélerinage lerinage nage ......

Le lieu saint faisait résonner son "pélerinage"
Puis elle sortit de l'eglise sans faire de bruit.
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