--_la_vieille_
La vieille n'était pas en retard, elle ne pouvait être en retard, ils n'auraient de toutes façons pas osés se marier sans elle ! toutes fois, les cloches résonnantes dans la ville alors que ce n'était pas un jour de messe, les décorations en arrivant sur le parvis, tout cela la mit mal à l'aise.
Balayant tout cela d'un revers de main mental, elle entra en fracassant la porte contre le mur peu après que l'air nuptial n'ait commencé à retentir.
Ma foi, pour une vieille, j'ai de bons restes ... Se dit-elle
Se tournant alors vers l'organiste
boudiou ! Espece de fonctionnaire ! t'as encore passé ta nuit à cuver le vin de messe, avoues ! pis en plus, tu joues mal, je te préviens, si le jour du mariage que je sais plus quand c'est d'ailleurs, tu joues aussi mal que ça, je monte et je t'étripe devant tout le monde, et on est dans la maison du Tout-Puissant je te rappelle, je mens pas ! Fais gaffe à ton cul salopiau !
Continuant alors son chemin à travers le décor, elle remarqua soudainement les yeux exorbités tendus vers elle de la part de tout le public étrangement nombreuse pour la p'tite cité de Sémur.[i]
Quoi, z'avez un problème ? vous voulez que je m'occupe personnellement de vous ? je suis vieille mais pas impotente, et je vous garantie un souvenir à vie ! Nan mais ho ! vous allez voir de quel bois je me ...
[i]Soudainement ses yeux augmentèrent de 3 fois leurs tailles habituelles en même temps qu'elle remarquait les amoureux qui n'ayant rien entendu, achevait leur baiser.
Courant vers le Prêtre, elle le saisit par la barbe et l'ammenant devant sa face de vieille, ses yeux se firent tels deux serpents mécontents.
Puis-je savoir pourquoi un cureton comme vous, qui est censé représenter le Très-Haut, laisse s'embrasser deux tourtereaux non mariés dans l'enceinte de Sa maison ?
Faut-il que j'envoies une lettre à Rome afin qu'ils envoient quelqu'un vérifier votre travail ou allez vous enfin le faire correctement ? Siffla-t-elle à la face du Père.
relachant la barbe de l'homme en soutane, elle se tourna alors vers le couple, qui après avoir été déranger dans leur étreinte par une vieille en furie, avait arreté de s'embrasser.
Mettant un coup de sabot magistral dans les parties de Bati, elle profita du moment où ce dernier s'accroupit de douleur pour lui coller une gifle qui résonna pendant quelques instants dans la nef tant le choc était violent.
Goujât, je t'ai pourtant appris à ne pas traiter les Demoiselles de cette façon, même si ton père t'a appris à les mettre dans ton lit !! Furibonda-t-elle.
Se tournant une ultime fois vers la rousse en robe, elle lui lanca un regard furieux.
Quant à vous, jeune Demoiselle, vous devriez avoir honte de vous être laisser faire ainsi ! vous devriez savoir ce qu'est la chasteté et l'honneur d'une femme, je me demande même comment mon goujât de fils a pu faire pour vous harponner à ce point et vous contraindre au mariage ... Seriez vous enceinte ? et quand bien même, vous pourriez vous rhabiller convenablement ... regarder moi ça, toute débraillée .. d'ailleurs, comment cela se fait que vous soyez en robe de mariée devant mon fils, ne jamais voir la robe de la mariée avant le mariage, vous n'avez pas respectée la tradition ?! Honte sur vous !
Recadrant, en même temps qu'elle parlait, les seins de la belle dans le décolleté de la robe, elle réalisa alors que peut-être son odieux fils s'était marié sans attendre sa venue.
L'attrapant à la gorge, elle siffla les mots suivants
Ainsi Vermine, tu as osé te marier sans que moi, ta mère, je sois présente ... Et bien décidement, tu as choisi de vivre ta vie loin de notre famille, grand bien t'en fasse, je te répudie. Adieux !
Tournant alors les talons, elle s'en fût comme elle était venue, bruyament.
Sans laisser la moindre chance de parler avec elle.
Balayant tout cela d'un revers de main mental, elle entra en fracassant la porte contre le mur peu après que l'air nuptial n'ait commencé à retentir.
Ma foi, pour une vieille, j'ai de bons restes ... Se dit-elle
Se tournant alors vers l'organiste
boudiou ! Espece de fonctionnaire ! t'as encore passé ta nuit à cuver le vin de messe, avoues ! pis en plus, tu joues mal, je te préviens, si le jour du mariage que je sais plus quand c'est d'ailleurs, tu joues aussi mal que ça, je monte et je t'étripe devant tout le monde, et on est dans la maison du Tout-Puissant je te rappelle, je mens pas ! Fais gaffe à ton cul salopiau !
Continuant alors son chemin à travers le décor, elle remarqua soudainement les yeux exorbités tendus vers elle de la part de tout le public étrangement nombreuse pour la p'tite cité de Sémur.[i]
Quoi, z'avez un problème ? vous voulez que je m'occupe personnellement de vous ? je suis vieille mais pas impotente, et je vous garantie un souvenir à vie ! Nan mais ho ! vous allez voir de quel bois je me ...
[i]Soudainement ses yeux augmentèrent de 3 fois leurs tailles habituelles en même temps qu'elle remarquait les amoureux qui n'ayant rien entendu, achevait leur baiser.
Courant vers le Prêtre, elle le saisit par la barbe et l'ammenant devant sa face de vieille, ses yeux se firent tels deux serpents mécontents.
Puis-je savoir pourquoi un cureton comme vous, qui est censé représenter le Très-Haut, laisse s'embrasser deux tourtereaux non mariés dans l'enceinte de Sa maison ?
Faut-il que j'envoies une lettre à Rome afin qu'ils envoient quelqu'un vérifier votre travail ou allez vous enfin le faire correctement ? Siffla-t-elle à la face du Père.
relachant la barbe de l'homme en soutane, elle se tourna alors vers le couple, qui après avoir été déranger dans leur étreinte par une vieille en furie, avait arreté de s'embrasser.
Mettant un coup de sabot magistral dans les parties de Bati, elle profita du moment où ce dernier s'accroupit de douleur pour lui coller une gifle qui résonna pendant quelques instants dans la nef tant le choc était violent.
Goujât, je t'ai pourtant appris à ne pas traiter les Demoiselles de cette façon, même si ton père t'a appris à les mettre dans ton lit !! Furibonda-t-elle.
Se tournant une ultime fois vers la rousse en robe, elle lui lanca un regard furieux.
Quant à vous, jeune Demoiselle, vous devriez avoir honte de vous être laisser faire ainsi ! vous devriez savoir ce qu'est la chasteté et l'honneur d'une femme, je me demande même comment mon goujât de fils a pu faire pour vous harponner à ce point et vous contraindre au mariage ... Seriez vous enceinte ? et quand bien même, vous pourriez vous rhabiller convenablement ... regarder moi ça, toute débraillée .. d'ailleurs, comment cela se fait que vous soyez en robe de mariée devant mon fils, ne jamais voir la robe de la mariée avant le mariage, vous n'avez pas respectée la tradition ?! Honte sur vous !
Recadrant, en même temps qu'elle parlait, les seins de la belle dans le décolleté de la robe, elle réalisa alors que peut-être son odieux fils s'était marié sans attendre sa venue.
L'attrapant à la gorge, elle siffla les mots suivants
Ainsi Vermine, tu as osé te marier sans que moi, ta mère, je sois présente ... Et bien décidement, tu as choisi de vivre ta vie loin de notre famille, grand bien t'en fasse, je te répudie. Adieux !
Tournant alors les talons, elle s'en fût comme elle était venue, bruyament.
Sans laisser la moindre chance de parler avec elle.