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[RP] Eglise de Sémur.

Jerem51
Je crois que vous pouvez vous relever maintenant; sinon, je sens que l'on va me faire une tête au carré

Il fit une pause de quelques secondes, le temps que Zao se relève puis reprit:

Mers chers amis, je vous propose de faire une petite pose, afin que chacun puisse reprendre ses esprits et s'aérer, puis l'on se retrouve ici pour la messe.

Jerem descendit alors l'allée, suivi des assistants et les attendit à la porte de l'église.
Armoria
Le 14 mai 1457 (histoire de ne pas gèner les histoires en cours) :

Voici que les portes de Sémur, enfin, étaient franchies. Voici qu'une voiture, enfin, s'arrêtait devant l'église. Voici qu'une blonde, frêle par nature, et qui à présent l'était plus encore qu'à l'accoutumée, pâle et portant encore quelques ecchymoses, en descendait pour franchir directement le seuil du lieu saint, remonter la nef et se rendre auprès de la dalle marquant l'endroit où la dépouille funèbre de Saint Bynarr avait été ensevelie. Voici qu'enfin, elle s'agenouillait à même la pierre froide, humblement, tête penchée vers ses mains jointes, et murmurant une action de grâce.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Jerem51
Jerem qui avait vu passer l'ancienne duchesse de Bourgogne n'osa point la deranger en ses oraisons mais été flatté de sa visite en son église.
Il se dirigea vers la porte d'entrée pour prévenir les fidèles qu'une nouvelle messe aurait lieu ce week-end.
Eugenie_gounod
eugénie qui avait toujours cette idée un peu folle de se faire baptiser et ce depuis quelques semaines, sans que le diacre en prêtasse attention à cette ombre qui se glissait dans l'eglise surgit cette fois-ci devant lui et ne lui laissa pas le choix de la voir

Bon, cher diacre, je me présente devant vous, Eugénie Gounod, j'appartiens à l mesnie de la Princesse de Mortain, et je souhaiterais être accepté dans la grande famille d'aristote. serait-il possible de me faire baptiser? je me tiens à votre disposition pour fixer les modalités, les cathechismes et autres joyeusetés que l'ont peut faire.
Ah et êtes vous habilitez à faire les confessions? Je crois que j'ai quelques menus péchés sur la conscience!
avec une sourire enjoleur et une petite réverence, la chambrière rentra dans l'Eglise pour y accompagner sa maitresse qui était venue prier
Jerem51
Bonjour ma fille; ainsi je sais enfin ce que vous cherchiez ici tantôt
Bien sûr que je peux vous entendre en confession mais aussi vous donner le baptême.
Pour cela, il vous faudra suivre une pastorale qui consiste en quelques questions sur trois textes différents concernant les principales idées de notre sainte religion.
Ensuite, une fois cela achevé et mon accord donné, nous pourrons organiser votre baptême.
Si vous en êtes d'accord, je peux vous ouvrir un bureau pour votre pastorale.
Eugenie_gounod
le diacre lui avait fait réponse! bon deux trois questions sur Aristotes, et vu qu'elle étudiait la théologie cela ne devrait pas être trop difficile.

Pour ce qui est de la confession, le compère ne savait pas encore ce qu'il allait entendre!


Je suis toute prête à suivre votre pastorale, indiquez moi le chemin de la salle et heu...je vous suivrez.

e service de la princesse attendrait un peu, de toute manière pas sur qu'elle aie besoin de l'eugénie de suite
Jerem51
Voici la chose faite, votre bureau est ouvert icelieu:

http://archidioceselyon-rr.lightbb.com/paroisse-de-semur-f17/pastorale-de-eugenie_gounod-t4057.htm

Par contre, je vous y entendrai d'abord en confession.
Jerem51
Puis, Jerem fit sonner la cloche de l'église pour appeler les fidèles à la messe.
Il remonta ensuite la nef pour gagner sa place d'officiant pendant que les premiers fidèles arrivaient, et comme il savait les Semurois toujours un peu en retard, il commença avec les quelques personnes présentes et qu'il ne désirait pas faire attendre plus longtemps, la récitation du Credo:




Et maintenant, prions ensemble afin que le Très-Haut veuille bien nous pardonner nos péchés.
Armoria
Comment aurait-elle manqué la messe ? Enfin, à partir du moment où elle n'était pas attachée en travers de la croupe d'un cheval, baillonnée et aveuglée, évidemment... Par chance, cet épisode appartenait au passé, un passé sur lequel son esprit avait jeté un sombre voile d'oubli qui ne voulait pas se lever malgré ses efforts.

Aussi consécra-t-elle une partie de ses prières à ce souci.

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Della
Della, t'entends ? C'est les cloches ! Faut aller à la messe ! Debout, t'es qu'une paillasse !

Mais qu'est-ce qu'il me voulait, le gamin, de si bon matin ?
Y'me parlait de messe ? Mais l'était bredin, lui !

Péniblement, je levai la tête hors de la douce couverture et ouvrai un oeil sur Jullius que je trouvai lavé, habillé et coiffé !

Jullius...mais qu'est-ce que tu fous, bon sang ?

De sa voix un peu trop haut perchée, le gosse m'expliqua que sa mère lui avait fait promettre d'aller à la messe à chaque fois que c'était possible et que là, c'était possible puisqu'il y avait une messe qui allait se dire. Et puis, il dit aussi qu'il ne voulait pas y aller seul parce qu'il avait peur des gens qu'il ne connaissait pas...Et tout ça en moins de dix secondes et mon cerveau me donna l'impression de bouillir.
Stop ! Viens-là...faut que je te dise...

Et ce fut à mon tour d'expliquer à Jullius que je n'étais pas aristochouette et que je ne croyais pas en cet Aristote et que donc, je n'irai pas à l'église ! Na !
Ah si si si...Tu vas venir parce que...blablabla


Environ un quart d'heure plus tard, j'entrai dans cette foutue église, tirée par un môme de huit ans qui avait promis à se défunte mère d'aller à la messe !
Je grognais au fond de moi de ne pas avoir su tenir tête à ce morveux et je pestais de me trouver là. Mais bon, comment aurais-je pu dire à Jullius que la promesse à sa mère était moins importante que ce que moi je voulais ?
Puis, après tout, y avait pas écrit païenne sur mon front. Suffirait que je fasse semblant de prier ou non, que je prie la Déesse.

Et voilà qu'il me conduit presque devant, le salopiaud !
Avec un magnifique sourire rempli de tendresse, il me fit signe de m'asseoir à côté de lui.
Apparemment, la messe avait commencé parce que les gens avaient la tête baissée et priaient.
J'en profitai pour regarder autour de moi...Comme j'avais envie d'aller saluer ces gens, de me présenter, de lier connaissance...C'était bien plus intéressant que les prêchi-prêcha du curé !
Et soudain, dans le silence priant, on entendit un gargouillis retentissant...J'avais faim !

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Mariealice
Dimanche et donc messe. Prier, elle avait une raison de plus de le faire tout en luttant contre l'envie qui la prenait, à intervalles réguliers, d'agoniser Aristote, le Très Haut et tous les Saints pour avoir pris son fils.

Elle entra alors que la prière avait commencé, se glissa sur un banc et baissa la tête pour se joindre aux autres fidèles.

Perdue dans ses pensées, les noisettes s'attachèrent sur un pavé au sol, présente et pourtant si loin, pleine et pourtant si vide, elle récitait sans y prendre garde, des paroles maintes fois dites.

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Jerem51
Voyant que l'assistance s'était remplie, Jerem commença son sermon:

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, mes amis,

aujourd'hui, je voudrais vous parler du travail:
Dieu dans le Livre des Vertus dit ceci :


« Afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais. »

Or, allez-vous me dire, comment une chose parfois douloureuse et éreintante, peut-elle être un cadeau de Dieu ?
Pourtant, réfléchissons, car cela est des plus logique !

Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maîtres de notre sort ; il participe de la liberté que Dieu nous a donnée. L’homme libre est, en effet, celui qui, à l’image de Dieu, est capable de construire et de créer par son travail les moyens qui lui permettront d’imposer sa force à la nature qui l’environne.

Par le travail, l'activité, l'homme se libère des nécessités naturelles, il apprend à contrôler ses pulsions et ses désirs, il se donne des règles, apprend à se construire, se discipline et éloigne ainsi de lui les vices que porte en elle l’oisiveté et qui le rendraient esclave de la Créature Sans Nom et de ses pièges.

Le travail est donc un bienfait ; il est, en effet, une condition de la bonne santé morale et physique, de l'équilibre et du développement des facultés humaines. C'est une erreur de croire que l'on puisse conserver intacts ses dons ou ses facultés dans l'oisiveté. Nous ne développons nos capacités et n'augmentons nos forces que par l'exercice que nous leur donnons. La même expérience vaut pour les nations et pour les individus. Une grande nation ne se fait pas par un privilège ou une faveur de la chance : elle se fait par le travail continu de tous ses enfants de génération en génération.

De plus, un homme qui sait accomplir une tâche avec courage et expérience, représente toujours une valeur pour ses semblables et s’intègre ainsi plus facilement dans la cité par la considération dont il y joui. La plus saine fierté que l'on puisse éprouver est de se sentir utile par un travail bien fait. Aucun privilège de rang ou de fortune ne donne à quelqu'un autant de confiance dans la vie et de bienveillance à l'égard d'autrui. Il contribue donc à développer l’amitié aristotélicienne.

Ce que je vous dis ici est valable aussi bien pour le travail manuel que pour le travail intellectuel, lequel, pour être d’une autre nature, n’en est pas moins astreignant, épuisant moralement et fatiguant et qui, pour cela, n’en est pas moins béni de Dieu que l’autre ; au contraire.
Rien ne serait, en effet, plus faux que d’affirmer que Dieu n’éprouve que mépris pour le travail de l’esprit.


« Les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir » nous dit le Livre des Vertus à propos des hommes.

S’instruire est l’un des devoirs que nous impose Notre Créateur ; c’est pourquoi il a permis que chacun ait droit à une égalité des chances et que chacun puisse s’instruire, sans distinction dès que les fruits légitimes de son travail lui permettent de s’élever dans la société. Ainsi, seuls le travail et le talent établissent le fondement de la hiérarchie sociale de la cité idéale rêvée par Aristote et Christos. Aucun préjugé défavorable n'atteint quiconque du fait de ses origines sociales, à la seule condition qu'il s'intègre dans la société et qu'il lui apporte un concours sans réserve.

Aussi, tout homme qui refuse de s’instruire ou de s’élever dans la société contrevient au plan établi par Notre Créateur et se rend pareillement coupable des péchés de paresse et d’acédie en n’utilisant pas les facultés dont le Créateur l’a dotées ; il doit même être considéré comme un traitre à la société, car, en gâchant les talents que Dieu a mis en lui, il en prive une partie de ses semblables et les pénalise par sa paresse intellectuelle.

Voila pourquoi le travail est un cadeau de Dieu et ne doit pas être négligé.!


Puis, ayant dit, le père Jerem se tut afin d'observer les réactions.
Armoria
Aux mots disant que le fait d'oeuvrer était un exemple à donner, exemple reconnu, elle ne put retenir une petite mou peu convaincue. Ce message était loin d'avoir été répandu sur la terre de France, tant étaient nombreux ceux qui agonisaient d'injures les "agissants", simplement parce qu'ils agissaient en un sens opposé au leur...

Elle se rasséréna en se disant que l'important restait d'oeuvrer avec à l'esprit l'ordre voulu par Dieu. Son regard, se faisant, effleura Marie, et ses lèvres esquissèrent un léger sourire. Encore une qui oeuvrait et oeuvrait, encore et toujours, fidèle au Très-Haut et au Roy, mais qui pourtant subissait maints affronts. Une femme de Bien, en somme.

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--Jullius


Assis ou debout selon le rite, aux côtés de Della, Jullius écoutait avec la plus grande attention les paroles de celui qu'il pensait être le curé.
Il ne comprit pas tout. Parfois, il essayait de comprendre une phrase mais le curé en était déjà à trois plus loin. C'est que ce n'était pas simple pour les enfants !
Pourtant, il accrocha quelques paroles qu'il se récita pour les graver dans sa tête de môme.

Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.
Il en déduit que la perte de sa mère était la volonté de Dieu, que sa souffrance était la volonté de Dieu, et que donc, au final, Dieu se marrait bien de nous faire souffrir !

Jullius regarda Della, elle se tenait un ventre un peu trop bruyant, la tête vers le par terre, semblant prier.
Il se demanda pourquoi elle priait puisqu'elle lui avait dit ne pas croire en Dieu. Sur le coup, le gosse aurait bien fait pareil puisque Dieu avait fait mourir sa mère. Mais il avait peur de la Créature Sans Nom que sa mère lui avait décrite comme le pire fléau de la terre alors, bien vite, il récita toutes les prières connues pour se rassurer lui-même : il était bien aristotélicien et Dieu le protégeait de cette vilaine bête sans nom !
Jerem51
Enfin, il termina son sermon par une prière à St-Thomas et annonça à tous la fin de la messe.
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