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En sortant de la taverne elle avait erré dans les ruelles de Sémur.
La scène à laquelle elle avait assisté ne lui donnait que plus envie de fuir. Le mal qui rongeait son duché depuis des mois déjà semblait avoir gagné la Bourgogne.
Mais sa vie à elle était bien trop terne pour pouvoir rester en de tels lieux. Il lui fallait un endroit animé mais dépourvu de bassesses en tous genres, ce qui ne semblait être le cas en ce duché, ni pour l'animation, ni pour les bassesses.
L'esprit troublé par tous cela elle passa devant l'église et senti le besoin d'aller se ressourcer dans la maison d'Aristote.
Elle monta les marches et poussa la lourde de porte de bois, la refermant pour éviter quelconque bruit troublant la plénitude des lieux.
Enfin à l'intérieur elle inspira un grand coup, profitant de ce silence si saint.
Se signant elle se dirigea dans un recoin de l'église, dans l'ombre, afin de pouvoir prier tranquillement.
S'agenouillant devant le banc ses premiers mots furent destinés aux disparus, surtout à lui. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il s'était donné la mort mais il était toujours présent en son esprit.
Enfin elle pria pour ses amis laissés la bas, se demandant quelle devait être leur vie, puis elle murmura quelques mots pour ses frères, sa soeur et sa petite nièce.
Puis vint enfin le moment de parler d'elle, elle s'excusa de ses pensées du moment, elle savait que ce n'était pas bien, mais aristote comprenait surement. Il voyait bien sa vie tous les jours, il avait vu son regard devenir gris, il devait comprendre son envie de mourir.
Elle savait que ce geste prévu pour bientôt ne lui donnerait pas de salût, mais elle s'en fichait, il lui importait surtout leur avenir à eux.
Dans un murmure elle prononça ses derniers mots.
Tant pis pour moi mais veille sur eux, ils ne méritent point ce genre de vie qui m'est infligé, protège les...
De nouveau elle se signa et se releva, presque soulagée.
Elle sortit rapidement, remontant sa capuche afin de cacher son visage.
Dans quelques heures elle serait loin et son souvenir ici s'effacerait, comme tout fini toujours par disparaitre...
La scène à laquelle elle avait assisté ne lui donnait que plus envie de fuir. Le mal qui rongeait son duché depuis des mois déjà semblait avoir gagné la Bourgogne.
Mais sa vie à elle était bien trop terne pour pouvoir rester en de tels lieux. Il lui fallait un endroit animé mais dépourvu de bassesses en tous genres, ce qui ne semblait être le cas en ce duché, ni pour l'animation, ni pour les bassesses.
L'esprit troublé par tous cela elle passa devant l'église et senti le besoin d'aller se ressourcer dans la maison d'Aristote.
Elle monta les marches et poussa la lourde de porte de bois, la refermant pour éviter quelconque bruit troublant la plénitude des lieux.
Enfin à l'intérieur elle inspira un grand coup, profitant de ce silence si saint.
Se signant elle se dirigea dans un recoin de l'église, dans l'ombre, afin de pouvoir prier tranquillement.
S'agenouillant devant le banc ses premiers mots furent destinés aux disparus, surtout à lui. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il s'était donné la mort mais il était toujours présent en son esprit.
Enfin elle pria pour ses amis laissés la bas, se demandant quelle devait être leur vie, puis elle murmura quelques mots pour ses frères, sa soeur et sa petite nièce.
Puis vint enfin le moment de parler d'elle, elle s'excusa de ses pensées du moment, elle savait que ce n'était pas bien, mais aristote comprenait surement. Il voyait bien sa vie tous les jours, il avait vu son regard devenir gris, il devait comprendre son envie de mourir.
Elle savait que ce geste prévu pour bientôt ne lui donnerait pas de salût, mais elle s'en fichait, il lui importait surtout leur avenir à eux.
Dans un murmure elle prononça ses derniers mots.
Tant pis pour moi mais veille sur eux, ils ne méritent point ce genre de vie qui m'est infligé, protège les...
De nouveau elle se signa et se releva, presque soulagée.
Elle sortit rapidement, remontant sa capuche afin de cacher son visage.
Dans quelques heures elle serait loin et son souvenir ici s'effacerait, comme tout fini toujours par disparaitre...