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[RP] Eglise de Sémur.

pnj
En sortant de la taverne elle avait erré dans les ruelles de Sémur.
La scène à laquelle elle avait assisté ne lui donnait que plus envie de fuir. Le mal qui rongeait son duché depuis des mois déjà semblait avoir gagné la Bourgogne.
Mais sa vie à elle était bien trop terne pour pouvoir rester en de tels lieux. Il lui fallait un endroit animé mais dépourvu de bassesses en tous genres, ce qui ne semblait être le cas en ce duché, ni pour l'animation, ni pour les bassesses.
L'esprit troublé par tous cela elle passa devant l'église et senti le besoin d'aller se ressourcer dans la maison d'Aristote.

Elle monta les marches et poussa la lourde de porte de bois, la refermant pour éviter quelconque bruit troublant la plénitude des lieux.
Enfin à l'intérieur elle inspira un grand coup, profitant de ce silence si saint.
Se signant elle se dirigea dans un recoin de l'église, dans l'ombre, afin de pouvoir prier tranquillement.

S'agenouillant devant le banc ses premiers mots furent destinés aux disparus, surtout à lui. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il s'était donné la mort mais il était toujours présent en son esprit.
Enfin elle pria pour ses amis laissés la bas, se demandant quelle devait être leur vie, puis elle murmura quelques mots pour ses frères, sa soeur et sa petite nièce.

Puis vint enfin le moment de parler d'elle, elle s'excusa de ses pensées du moment, elle savait que ce n'était pas bien, mais aristote comprenait surement. Il voyait bien sa vie tous les jours, il avait vu son regard devenir gris, il devait comprendre son envie de mourir.
Elle savait que ce geste prévu pour bientôt ne lui donnerait pas de salût, mais elle s'en fichait, il lui importait surtout leur avenir à eux.
Dans un murmure elle prononça ses derniers mots.

Tant pis pour moi mais veille sur eux, ils ne méritent point ce genre de vie qui m'est infligé, protège les...

De nouveau elle se signa et se releva, presque soulagée.
Elle sortit rapidement, remontant sa capuche afin de cacher son visage.
Dans quelques heures elle serait loin et son souvenir ici s'effacerait, comme tout fini toujours par disparaitre...
Jerem51
Jerem entra dans l'église afin de préparer le sermon que tous pourraient écouter:



Mes biens chers frères et soeurs, prions ensemble le Très-Haut afin d'attirer sa bénédiction sur nous:



Il y a fort longtemps, vivait en Bourgogne un évêque du nom de Sénèque de Tarse; ce Sénèque avait bien connu l'apôtre Nikolos dont il ramena les ossements à Semur.

Voici comme celui-ci raconta sa rencontre avec l'apôtre et sa conversion à l'Eglise aristotélicienne, preuve de l'immensité de l'amour de Dieu pour toutes ses créatures.


Tarse est une magnifique cité en bordure de mer, sur les côtes de l’Asie mineure ; la philosophie y régnait en maîtresse, mais elle nous enseignait surtout, même à nous pauvres orphelins déguenillés de la ville, l’incroyance au point que l’un des dirigeants de la cité pouvait affirmer, sans risque d’être contredit : « Quant à la tourbe des dieux qu'a accumulée une longue superstition, si nous les adorons, nous n'oublierons point qu'un tel culte n'a d'autre fondement que la coutume. Je ne suis pas assez sot pour croire à de telles fadaises»
Il faut dire que la douceur de vivre de la cité incitait à l’acédie et à la pratique de toutes les corruptions possibles et imaginables et que le confort matériel nous semblait être un Dieu suffisant propre à combler tous nos désirs.

C’est dans cette ville que parvint un matin l’apôtre Nikolos et que je le rencontrai, ou plutôt le bousculai dans une rue, sortant titubant d’une taverne où j’avais passé la nuit à boire et forniquer.
« Encore une de ces racailles bonnes à kaschériser à l’eau bénite, grommela l’apôtre ! »
Ce à quoi je répondis, je l’avoue avec grande honte aujourd’hui : « Casse-toi, pov’ con ! »
C’est alors que l’apôtre me saisit par le cou et jura, avant le soir, d’avoir entrepris ma rédemption et de m’amener dans les voies du Seigneur. J’eus beau appeler au secours, crier à pleins poumons : « Cécilia ! Carla ! A l’aide ! » Personne ne vint.
Nikolos m’entraîna à part, dans une des pièces du temple d’Apollon et, avec l’aide d’un médecin local, entrepris de me faire vomir jusqu’à la dernière goutte d’alcool contenue dans mon corps.
« Maintenant que tu es plus frais, me dit-il quelques heures plus tard et un sommeil réparateur, sache que Dieu m’a envoyé vers toi pour sauver ton âme ; tu as le choix, ou écouter ce que j’ai à te dire de sa part, ou je te remets entre les mains des vigiles mamméliens (la garde de Mam, la grande prétresse du culte d’Apollon à Tarse) »

Bien décidé à échapper à la garde de cette vieille sorcière, je me décidai à écouter d’une oreille distraite les propos de l’apôtre qui, il faut le dire, n’avaient guère de portée sur le jeune homme de 17 ans que j’étais. Rien de ce qu’il put dire ne me convainquit de l’existence de Dieu à tel point qu’à la fin, il s’emporta et me dit : « Et mes fesses, tu les as vues, mes fesses ? et pourtant, elles existent ! Allez, fiche le camp, tu n’es qu’un vaurien irrécupérable ; je me demande encore pourquoi Dieu s’intéresse à toi ! Il y a des jours où je ne le comprends vraiment pas !»

Hélas, si l’apôtre ne comprenait pas, Dieu lui, savait très bien ce qu’il faisait et il ne m’oublia pas de sitôt. En effet, moins d’une semaine après l’incident avec Nikolos, je fus interpellé par une patrouille de la garde mammélienne après avoir participé à l’incendie d’un magasin de chars de location parce que, avec mes compagnons, nous trouvions cela très drôle.
Etant orphelin, il n’y avait guère de chance que quelqu’un vint me tirer de là et je commençais à désespérer de la vie quand on m’annonça qu’un homme s’était porté garant pour moi. Cet homme, c’était Nikolos, agissant sous les ordres de Dieu.
« Maintenant, Fils, tu as le choix : où suivre résolument la voie du Seigneur et devenir mon disciple, ou la jolie potence que le tribunal te prépare, mais sache que c’est la dernière chance que Dieu te donne ; si tu crois mentir et retourner ensuite à tes anciennes erreurs pour t’en sortir, tu te trompes : Dieu est un justicier implacable. »

Ainsi, je suivis Nikolos dans une masure qu’il avait louée dans la ville, commençai à l’assister et à le suivre dans ces déplacements et à prendre conscience, avec la vie plus réglée qu’il me faisait mener et les enseignements qu’il dispensait aux foules, de la justesse de la vie qu’il me proposait. Peu à peu, mon cœur s’ouvrit à l’amour de Dieu et Nikolos devint un second père pour moi ; un matin, plein de foi en Dieu, je lui demandai le baptême.
C’est ainsi que je commençai, moi-même, à entrer au service de Dieu, le bienfaisant, le miséricordieux, celui qui, par l'effet de sa Grâce, m'avait sauvé la vie et offert une seconde naissance, cet tel est le sens, lecteur, de cette petite historiette que je te donne comme preuve de l'infinie bonté de Dieu envers toutes ses créatures.


Chers frères et soeurs, c'est en vous laissant ce texte à méditer que je vous souhaite une bonne semaine,

Amen.
Luwangel
Luwangel s'était décidé. Il se retirerait à l'église de Sémur une semaine durant. Il avait besoin de faire une pause, de se ressourcer avant de commencer son vrai voyage, plus qu'un simple voyage, le retour dans les terres de son enfance, le grand Duché de Bretagne. Après avoir rédiger une lettre à ses compagnons de voyage, il entra d'un pas décidé dans l'église. Bien qu'il n'y ait pas de curé, une petite chambre était destinée dans chaque église Aristotélicienne pour les personnes souhaitant se recueillir. Il se dirigea donc vers cette pièce. La décoration était sommaire dans cette petit chambre, un portrait de Christos était disposé au dessus d'un petit lit. Il jeta son sac de voyage sur le lit et s'en alla chercher des provisions pour une semaine sur le marché. La retraite à proprement dite commencerait le lendemain. Luwangel comptait bien profiter de tout ce temps à étudier les quelques ouvrages présent dans la pièce.
Jerem51
Jerem, pénétrant dans l'église pour les vêpres matinales, s'aperçut que quelqu'un dormait dans la petite pièce. L'homme ne lui parut pas avoir de mauvaises intentions, aussi, ne souhaitant pas réveiller le voyageur, il rédigea néanmoins un petit message à son intention:

"Qui que vous soyez, voyageur, soyez le bienvenu dans la paix du Très-Haut; si vous en éprouvez le besoin, sachez que je suis le diacre de cette ville,

cordialement,
Jerem51"

Il referma doucement la porte et recommanda au bedeau de ne point sonner les cloches exceptionnellement pour laisser le voyageur se reposer.
Bender.b.rodriguez
Le père Bender était enfin arrivé à Sémur, sous une belle escorte et en bonne santé. Il avait voyagé avec quelques séminaristes et cela avait été plaisant. Avant toute chose, il se rendit sans tarder dans l'église, là ou il avait fait ses premiers pas auprès de Dieu, les balbutiement de son apprentissage théologique.

Il resta quelques instants émerveillé devant l'édifice qu'il jugeait toujours aussi somptueux, malgré les quelques temps sans le voir.

Il décida d'y entrer pour y trouver le frère Jerem51, l'actuel diacre de la ville, et ainsi préparer la série de baptême qui allait avoir lieu au cours de cette semaine.

Entrant discrètement, il s'agenouilla rapidement à l'entrée, levant les yeux vers le ciel puis travers l'allée centrale pour se rendre à la sacristie. Devant la porte il frappa délicatement et s'annonça :


Mon frère, c'est moi, Bender. Puis-je enter ? Je suis venu rattraper mon retard...
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L'Ordre Teutonique Recrute !
Jerem51
Jerem ouvrit la porte ...

Oh, bonjour Mon Frère, j'étais justement en train de lire votre courrier m'annonçant votre venue.
C'est un plaisir de vous voir !
Bender.b.rodriguez
Le père Bender fut heureux de voir Jerem51, il lui répondit par un grand sourire et déclara à ce dernier :

Mon cher frère quel plaisir de vous voir pour moi. Comme nous l'avions convenu, je suis venu célébrer les quelques baptêmes de retard que je devais officier. Ainsi, je voudrais que vous puissiez m'aider si cela vous convient.

Voudriez-vous cependant m'accorder une faveur ? J'aimerais sonner le cloche pour l'appel, ça fait un moment que je ne l'ai pas fait à Sémur et cela me contenterais...

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L'Ordre Teutonique Recrute !
Jerem51
Jerem répondit avec bon coeur:

Je vous en prie, mon Frère; faites, cela rappelera de bons souvenirs à tous nos paroissiens.
Shaka
Shaka avait reçu une lettre de son ami Bender lui annonçant son arrivée à Sémur afin de célébrer les baptêmes qui étaient prévus et il lui donnait rendez-vous à l'église de Sémur.

Ainsi Shaka termina les quelques occupations qu'il avait de prévues et il se rendît à l'église qui se trouvait à quelques pas de sa maison.

En entrant dans la Sainte bâtisse, il pu voir Jerem et Bender en discussion et hésita un instant à les déranger mais après tout, ce jour était un jour marqué par l'amitié. Il s'approcha alors des deux clercs et leur tînt ce discours:


Bonjour mes amis! Enfin.... mon père et mon frère dit-il en souriant.

J'espère que vous allez bien tous les deux!

Quant à toi Bender j'espère que ton voyage fût bon et que ton passage ici te sera le plus agréable possible. Tu sais et je peux t'assurer que tu seras toujours le bienvenue ici!

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Bender.b.rodriguez
Presque à l'image d'un enfant, Bender sautilla de joie, et, sans se faire prier plus, il se dirigea vers le clocher, humant l'atmosphère humide et moite qui se dégageait de l'escalier ui y montait. Pour lui, cette odeur et cette impression l'envahissait, comme s'il n'avait plus foulé le sol de cet endroit depuis maintes années alors qu'il n'en était rien...

Arrivé en haut du clocher, le père Bender se suspendit alors aux grandes cordes de lis qui actionnaient le mécanisme des cloches et cela eut pour effet de faire retentir l'appel à l'église...




Il redescendit illico dans la sacristie et proposa au frère Jerem de l'accompagner sur le parvis pour attendre les fidèles, les croyantes et autres futurs baptisés.

Ainsi, il traversa l'allée centrale vérifiant que les bancs étaient toujours alignés de façon à ce que rien ne vienne perturber la cérémonie, mais, il fallait bien le constater l'édifice était fort bien entretenu par Jerem.

Le vicaire diocésain se posta donc sur le parvis de l'église, en haut des marches, emmitouflé dans une écharpe de laine drue mais chaude, attendant patiemment les principaux intéressés : Shaka, Batistouta82, Flo61 et Brillantin...



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L'Ordre Teutonique Recrute !
Jerem51
Jerem salua Shaka qui venait d'arriver; il se réjouit d'une si grande affluence de personnalités dans son église en ce jour, même si, par ailleurs, d'autres problèmes le tracassaient, comme le détournement scandaleux du terme VIH par certains, irrespectueux envers les personnes qui en sont atteintes.
Ayant salué Shaka, il se dirigea en sa compagnie et celle de Bender vers la parvis de l'Eglise, prêt à attendre les fidèles et les futurs baptisés.
Bender.b.rodriguez
Le père Bender devisait avec Jerem et semblait tout à fait d'accord avec lui sur l'utilisation abusive et choquante d'un sigle qui n'avait pas sa place parmi les royaumes. Il trouvait cela plus que crétin, pour lui c'était inadmissible...


Il salua ensuite l'arrivée de Shaka et écouta ses propos avec enthousiasme, en vérité, Bender aimerait avoir plus de temps pour se rendre dans toutes les cures du diocèse, mais, il fallait bien l'avouer, l'église de Bourgogne manquait cruellement de clercs en ce moment.

Le père Bender répondit :


Bonjour à toi mon ami, cela me fait plaisir de te revoir. Franchement, tu m'as manqué. J'espère que les autres en attente de baptême se rendront ici sans trop tarder sinon, il leur faudra voir avec Jerem si celui-ci est d'accord bien sûr !

Le vicaire attendit encore les quelques retardataires...
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L'Ordre Teutonique Recrute !
Batistouta82
Bati était en retard, il courait dans Sémur, descendu des remparts depuis peu, il était repassé chez lui pour enfiler une tenue plus adéquate.
Arrivé devant l'Eglise, il remarqua que Bender, Jerem et Shaka conversait aimablement.
S'approchant d'eux, il dit alors :


Bonsoir mon père, mon frère et ma soeur : Shaka. comment allez vous ? lança-t-il à la cantonnade espérant faire réagir Shaka
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Un ombre passe, un homme trépasse.
The Hell's Gate is in my eyes, run away, it's time to do a Dead.
pnj
Par le sang de Christos, je ne sortirais de Sé mur que baptiser.

Brillantin avançais d'un pas décidé.
Rickles
Les cloches, tiens, elles sonnent, donc elles ne sont pas rouillées pensa Rickles.

Contrairement à il y a quelques mois, il n'arriva pas en courant, croyant à quelque attaque ou autre, il avait entendu que Bender venait d'arriver en ville, mais n'avait encore pu le rencontrer. Les cloches, ce devait être lui.

Arrivant devant l'église, un grand sourire éclaira son visage. Il était revenu. Oh, il savait bien que ce n'était que pour quelques jours, mais c'était toujours ça de pris.

Rickles s'approcha et étreignit Bender.
Mon frère, quelle joie de te revoir, et surtout pour de telles circonstances lui dit-il. Je pense que nous allons avoir une belle messe avec en plus toutes ces personnes à baptiser.

Sans attendre la réponse, il salua Jerem, ainsi que ses deux amis du conseil.
Bati, il ne fallait pas courir, tu vois, tu arrive presque en même temps que moi et en plus nous sommes les premiers.
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