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[RP] Eglise de Sémur.

Jerem51
Jerem entra dans l'Eglise dont il sonna la cloche afin d'appeler les fidèles à la messe, puis, lentement, en attendant que ceux-ci arrivent, il remonta l'allée centrale pour gagner la place qui lui était échue par le Très-Haut chaque dimanche.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Ccsdb
Cc était bien triste ces derniers temps, beaucoup de ses amis étaient partis, et elle espérait bien qu'en ce beau dimanche, la messe de Jerem lui redonnerait courage et bonne humeur.
Elle se dirigea donc vers l'Eglise. Au moment où elle monta les marches, les cloches se mirent à sonner, elle sourit, elle était à l'heure!
Elle entra, et salua rapidement les personnes présentes: quelques sourires, quelques bises, elle prenait des nouvelles des familles. Depuis qu'elle était maire, elle avait fait connaissance avec les sémurois et c'est avec plaisir qu'elle jouait son rôle.
Jerem était prêt, alors s'en apercevant, discrètement, elle alla s'asseoir parmi les habitants.

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Jerem51
Mes biens chers frères et soeurs, mes amis,

avant de réciter le Credo, je voudrais vous annoncer une bonne nouvelle, enfin, une bonne nouvelle pour moi, en tout cas.
Non, hélas, nous n'avons toujours pas de nouveau curé, et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir formé Maximus à cela, mais l'absence de l'évêque l'a fait nommer ailleurs...
mais vous vous consolerez en apprenant que j'ai été officiellement reconnu comme Théologue du Saint-Office à Rome, de quoi vous apporter une petite consolation

Ahem ... oui, donc après cette imodeste révélation, le Credo :


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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Jerem51
Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de l'amitié aristotélicienne.

L'amitié aristotélicienne est ce sentiment d'amour qui pousse les humains à la fraternité et à l'entraide.
Celle-ci peut être indirecte (cas d'un mendiant témoignant son amitié pour le prince en travaillant dans ses mines ou en priant pour lui, que de celui-ci envers les pauvres quand il interdit l'esclavagisme) ou directe.

Dans ce dernier cas, l'amitié unit deux personnes proches et les fait devenir comme des sortes de frères ou de frères et soeurs, unis jusqu'à la mort, au sein de la Communauté aristotélicienne et ne voit-on pas, d'ailleurs, ces sortes de fratries se constituer officieusement dans nos villes et villages ?
Or, quoi de plus merveilleux que ces fraternités qui, de cercles en cercles, forment la grande famille aristotélicienne, comme une sorte de sphère presque parfaite, reflet sur Terre de la sphère céleste ?

C'est pourquoi, si certains le désirent, je suis prêt à bénir ces fratries unissant spirituellement deux "frères" (qu'il s'agisse de deux hommes ou d'un homme et d'une femme), sur le modèle de l'adelphopoéisis (rite destiné à "faire frères" littéralement).
Je m'adresse ici particulièrement à ceux d'entre vous qui, étant militaires, aimeraient une bénédiction de leur alliance fraternelle par l'Eglise afin de renforcer le lien fraternel qui les unit au service de la paix et donc de l'amitié aristotélicienne aussi.

Précisons toutefois que cette cérémonie créant officiellement des frères, interdit donc que ces personnes, devenues frères et soeurs, puissent se marier entre elles, car cela constituerait un inceste.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Zao_jun
Zao avait entendu la cloche de l'église qui sonnait. Il se précipita alors pour assister à la messe. En entrant, il salua d'un geste de la tête Ccsdb qui semblait soucieuce.

Assis au premier rang, il écoutait le père Jerem et récita le crédo en silence juste après lui.

Puis, il l'écouta attentivement de l'amitié aristolicienne.

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Jerem51
Jerem constata que l'assemblée avait été très clairsemée cette semaine; cela lui inspirerait, sans doute, le prochain sermon qui promettait de siffler aux oreilles de certains Semurois.

Prions, mes chers amis, afin que le Très-Haut nous accorde grâce et faveur pour la semaine.

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Eugenie_gounod
Eugénie s'était glissée dans l'Église. Elle avait une pénitence à faire et elle comptait la faire ce jour.

Elle devait prier publiquement puis réciter le crédo qu'elle avait appris par cœur il y a peu de temps.

Pour être bien sûr que le diacre la voit faire pénitence, elle se mit sur les premiers rangs de bancs. Ceux situés juste derrière les prie-Très-Haut des nobles.

Mais nous n'avons pas encore décrit l'accoutrement vestimentaire de notre chambrière. nous avons l'habitude de la voire avec sa jupe noire et son corsage très décolleté de couleur rouge.
Mais pour l'occasion, elle avait mise une jupe blanc et un corsage noir très sage. Sans compter qu'elle avait glissé un fichu qui cachait le décolleté.
Il était rare de la voir habillée de façon aussi sévère et prude que cela valait bien une petite description.

Mais revenons à notre Église, nous avons donc dit qu'Eugénie était au premier rang, au plus proche du diacre. Quand elle sentit qu'il l'avait vu, elle se mit à prier avec ferveur. Car malgré ses écarts, elle était forte croyante et avait quand même une petite frayeur concernant le jugement dernier tel qu'il était décrit.
une fois la prière récité, elle attendit que le diacre récite le credo et le répéta d'une voix forte juste après lui



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
--Jullius

Jullius savait très bien que ce n'était pas la peine de faire lever Della, ce matin.
Dimanche passé, la voir reluquer de gauche et de droite pendant toute la messe l'avait ennuyé.
La mère de Jullius était très pieuse, elle allait à chaque messe, faisait pénitence après s'être confessée et avait toujours dit à son fils que l'enfer attendait ceux qui s'éloignaient de la route du soleil.
Jullius s'inquiétait, comme peut s'inquiéter un gamin de huit ans, pour Della.
Il savait très bien qu'elle n'était pas croyante, enfin pas comme les aristo. Il avait peur qu'elle n'aille sur la lune ou que la créature sans nom s'empare d'elle !
C'est pourquoi ce dimanche, il se dirigea tout seul à l'église, y entra, s'y installa, dans un petit coin et récita les prières avec attention, comme le faisait sa mère. Il glissa une prière pour Della, demandant au seigneur de la ramener sur le bon chemin, si cela était possible !
Du sermon du curé, il retint que l'amitié était chose importante. Il ne l'oublierait pas.
Jerem51
Jerem avait vu entrer à l'église Eugénie; il se rapprocha de l'endroit où elle se situait et attendit qu'elle eût fini sa prière et prononcé le Credo pour lui parler:

" Ma fille, votre présence céans, votre tenue tout à fait respectueuse de la solennité des lieux et de l'instant, votre amour sincère pour le Très-Haut sont des gages de votre bonne volonté et de votre repentir.
Aussi, je prononce ici publiquement l'absolution de vos péchés passés et prie le Très-Haut dont l'amour est infini continue à guider votre chemin vers la Vertu.
Votre pastorale va pouvoir commencer, je vous apporte tantôt le premier des textes à étudier".
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Jerem51
D'autre part, cela faisait plusieurs fois que Jerem voyait Jullius venir à l'église; il ne lui avait jamais parlé, mais il se doutait que quelque chose le tracassait.
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Jerem51
Le père Jerem entra en son église pour prononcer le sermon hebdomadaire.
Comme il savait que peut de Semurois seraient présents, il donna les cloches et décidé derechef d'enchaîner:


Prions le Très-Haut pour qu'il nous assiste des son aide, chaque jour et dans la chaîne des jours, depuis celui-ci jusqu'au Jugement final qui ménera au Paradis Solaire,
Amem.




Citation:
Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse (Livre des Vertus, Pré-histoire III: l'acédie).


Mes biens chers frères et soeurs, mes amis,
le passage que je viens de vous lire ne vaut pas que pour les temps anciens.
Régulièrement, je porte mes regards sur Semur et sur la noble assemblée qui devrait être dans cette église à rendre gloire au Très-Haut.
et que vois-je ??? un néant sans nom; deux pelés et trois tondus qui se battent en duel !
Semurois, votre impiété est la honte de ce duché.
Mais désormais, votre paresse éclate à la face du monde; désormais, une liste des fidèles est établie chaque semaine et transmise à Son Eminence Ingeburge.
Nous aurons ainsi une base de donnée des vrais fidèles Aristotéliciens et de ceux qui ne le sont que pour la montre et la frime.
Car nous savons tous que La Créature Sans Nom choisit d'abord ses proies chez les faux-croyants et s'il faut la traquer, nous nous y résoudrons.
Tremblez, Semurois, car la justice du Très-Haut ne saurait trop longtemps tolérer vos manquements à son égard.
Il est encore temps de vous repentir et de retrouver le droit chemin si vous ne voulez pas finir dans l'Enfer Lunaire.
Il n'y aura pas d'indulgence pour les faux-Aristotéliciens, pour ceux qui se font baptiser mais ne viennent jamais à l'Eglise.
Ceux-là, nous les ferons radier; notre Eglise n'a pas besoin de ces incroyants qui ont revêtu les habits aristotéliciens pour des motifs qui n'ont rien de religieux.


Sur ce, Jerem laissa en divers endroits de l'église son sermon qu'il placarda aussi sur la porte et s'en alla, excédé par la paresse des Semurois.
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Anyza
Petit tour par l'église, c'est vrai qu'elle y manquait très souvent. Aussi, au lieu d'y trouver quelqu'un, une petite affiche retint son regard. Elle s'en approcha, suivie d'Alycianne, toujours sur ses talons.

Au fur et à mesure de sa lecture son visage se décomposa, et elle ramena sa fille près d'elle, lui serrant l'épaule comme pour s'assurer que sa petite était bien là auprès d'elle.
Le sermon fini, elle ferma les yeux. Se rappela son baptême, la foi qu'elle portait en Aristote. La brune secoua ses boucles se demandant si sa foi avait un jour faibli. Oui, à de nombreuses reprises, mais jamais elle n'avait cessé de croire en cette Eglise qui par ses quelques règles, déterminait un choix de vie qui lui convenait et qu'elle trouvait on ne peut plus morales. Elle les suivait sans se poser de questions, et si à quelques reprises elle avait péché, elle ne s'était jamais confessée. Pourquoi ? La brunette ne savait pas. Tellement dur pour elle de se confier à quelqu'un, qu'elle ne savait même pas si elle l'avait vraiment fait un jour.

Alors quand elle ouvrit les yeux, elle s'était fixée. Oui, par bien des endroits, elle avait failli. L'église n'était plus un passage obligé le dimanche matin, car sa fille lui prenait une large partie de son temps. Elle ne s'était jamais confessée, l'idée ne lui était jamais passée par la tête, malgré les nombreux péchés qu'elle se savait avoir fait.
Mais chaque jour, elle priait Aristote de lui donner un jour de plus en compagnie de sa fille. Et à chaque minute, elle se demandait si ce qu'elle allait dire, ce qu'elle allait faire correspondait à la pensée aristotélicienne.
Alors si l'Eglise la rejetait, peu importe. Elle continuerait de se considérer fidèle. Elle continuerait de prier Aristote. Elle continuerai d'aller dans les église, quand elle voulait. Elle continuerai d'éviter les questions gênantes sur son passé.

Elle prit sa fille par la main.


Viens, ma petite Alycianne, mon Alycia.

Elle ferait un effort. Elle essayerai.
La grande brune et la petite blonde, main dans la main, descendirent le parvis et disparurent au coin d'une rue.
pnj
Sylvie, qui était sortie de retraite il y a peu, se leva tôt ce matin là, elle avait décider de prendre le chemin de l'église et d'aller écouter le sermon du père Jerem. En rentrant dans l'église elle vit des parchemins accroché un peu partout et elle s'en approcha...

Plus elle lisait et plus la colère l'envahissait... Oui elle s'était fait baptisée, oui elle avait la foi mais là elle commencait à en avoir par dessus la tête... Après la chasse aux brigands, la chasse aux hérétiques maintenant la chasse pour ceux qui n'allait pas à l'église...


Soupir...

Elle pensa que ce n'était pas de cette façon là que le père Jerem allait attiré les villageois en ces lieu... Elle se retourna et le chercha ...
Jerem51
Jerem sortit de la sacristie à ce moment-là et aperçut Sylvie:

Un problème, ma fille ?
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pnj
Ha le voici qui sortait de la sacristie, elle s'approcha de lui...

Un problème, ma fille ?

Elle leva les yeux vers lui afin de lui répondre

"Bonjour mon père, tout d'abord comment allez vous? Vous avez l'air assez énervé vous aussi... Moi je suis un peu irritée par ce que je viens de lire ici même..." Elle lui montre du doigt le parchemin fixé sur le mur devant elle "Alors si on en parlais un petit peu?"

Elle se tu attendant patiemment que le père Jerem lui réponde...
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