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[RP] Eglise de Sémur.

Jerem51
Jerem savait que beaucoup de personnes se demandaient comment il se faisait qu'il ne puisse être curé à part entière. C'est qu'il est interdit à une personne de niveau3, voie de l'Etat de devenir curé. Seule la fonction de diâcre lui est ouverte.

Mes chers amis, comme vous le savez, sans doute, l'orgueil fut un des sept péchés qui contribuèrent à la punition des habitants d'Oanylone par Dieu.

Est-ce à dire que toute forme d'orgueil doit être interdit aux humains?
Que faut-il entendre par l'orgueil conçue comme un péché ?

En fait, mes chers amis, il n'existe pas une, mais DEUX formes d'orgueil; l'un est légitime, l'autre est condamné par Dieu.

Celle qui est légitime, c'est celle qui se définit par ce sentiment de fierté légitime qui anime chacun d'entre nous après avoir accompli une bonne action, s'être particulièrement dévoué à une cause, à son métier, à ses concitoyens.

Celle qui, par contre, est condamnée par Dieu, c'est celle qui conduit à une estime excessive de sa propre valeur qui n'est pas en rapport avec la qualité du travail fourni.

Certes, me direz-vous, comment savoir distinguer l'une de l'autre ?

Hé bien, mes amis, il y a une façon assez simple, ma foi, de savoir distinguer l'une de l'autre.
En effet, regardez autour de vous:
souvent, vous remarquerez que plus une personne donne dans la mauvaise forme, plus elle a tendance à se vanter de ses actions et à se mettre en valeur;
à l'inverse, les personnes qui éprouvent de l'orgueil légitime de leur travail accompli sont souvent aussi les plus modestes et hésitent à s'en vanter, suivant en cela la voie du Juste Milieu préchée par Aristote et Christos.
Si vous travaillez de façon digne et honnête en vous réjouissant intérieurement de votre travail et sans vous en vanter outre mesure, alors, vous êtes dans le droit chemin.
Si, au contraire, vous ne cessez à tout bout de champ de vanter vos mérites à la Terre entière ou à dénigrer le travail de l'autre pour mieux mettre en avant votre personne, alors, vous tombez dans le péché d'orgueil.

Puissent ces quelques indications vous guider dans votre vie quotidienne.

Amen.

_________________
Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
--Jullius


Il n'y avait pas à dire, Jullius se sentait de mieux en mieux dans cette autre vie que la rencontre avec Della avait permise.
A la mort de sa mère, l'enfant avait trouvé en la jeune blonde, une grande-soeur-presque-maman et il lui en était reconnaissant, du haut de ses huit années, à sa façon. De plus, depuis que Della et son frère Eldwin avaient renoué leurs liens fraternels, la vie avait encore pris un peu plus de saveur.
Désormais habillé de vêtements à sa taille et sans trop de réparations, Jullius se sentait fier. Il faisait partie de la mesnie de Beaumont et ça, il l'appréciait !

Un petit différent opposaient l'enfant et Della : la religion !

Jullius avait été élevé de façon aristotélicienne et sa mère, sur son lit de mort, lui avait fait promettre d'assister chaque dimanche à l'office. Ce que l'enfant tâchait de faire.
Della, elle, était païenne. Elle respectait la religion d'Aristote et avait d'ailleurs, pour son frère curé, la plus grande admiration mais elle avait été initiée par une espèce de sorcier aux croyances ancestrales et depuis, elle manipulait quelques fois la magie dite blanche. Elle vivait ça en grand secret, ne voulant pas achever sa vie sur un bûcher mais on sentait en elle, une force calme et tranquille qui transpirait la foi profonde.

Nous étions dimanche matin et Jullius se vêtit de ses plus beaux habits pour se rendre à la messe.
Comme Beaumont ne possédait pas de chapelle officiellement reconnue, le gamin se rendit à Sémur.
Là, il gravit les marches et se trouva sur le parvis.
L'église était ouverte mais semblait déserte. Etait-il trop tôt ? Il savait bien qu'il n'y avait pas de curé à Sémur mais le vicaire était en charge de l'office du dimanche !
Par le ciel, si même le vicaire ne venait pas à l'église, qui donc y viendrait encore ?

Jullius entra...il admira encore une fois la beauté du lieu.
Chaque église qu'il avait vue l'avait fasciné.
Dans sa tête, il voyait les hommes et les femmes à l'ouvrage de ces bâtiments élevés à la seule gloire du Très Haut, il lui semblait entendre les cris, les rires et les pleurs versés et déversés sur chaque pierre montée sur la précédente pour atteindre la caresse du ciel.

Le gamin vint s'asseoir, tout devant puisqu'il n'y avait personne. Aucun noble ne le chasserait de la chaise marquée aux armes et aux noms des familles...et il se mit à rêver au jour où, lui aussi, serait curé et où il ferait sonner à grandes volées, les cloches de son église, le dimanche matin !

Tiens, une idée lui vint et s'il allait les sonner, les cloches ?

Hop hop hop...aussitôt pensé, aussitôt dans le réduit où pendaient plusieurs cordes.
Hum...laquelle est la bonne ?
Cella-là ?

Doooong.
Pas mal ! Et celle-là ?
Diiiinggggggg.
Héhé, intéressant...les deux, maintenant !
Diiiingggg....Dooong....Diiiiiingggggg.....Dooooonnnngggg...
Si avec ça, le curé n'arrivait pas, il resterait à Jullius à dire la messe, tout seul, comme un grand...curé.
Jerem51
Jerem attiré par le boucan d'enfer produit par Jullius eut beaucoup de mal à s'extraire de son lit où il était cloué par une forte fièvre, une mauvaise toux et un horrible mal de gorge.
Hélas, étant seul pour les offices, il n'y avait personne pour le remplacer lorsqu'il y avait un problème.
Aussi, se demanda-t-il si Jullius savait lire.
Croyant avoir décelé un oui de la part de l'enfant, il lui confia un parchemin.

"Jullius, je vais avoir besoin de ton aide aujourd'hui; comme tu le vois, je suis assez malade et je ne peux absolument pas parler.
Par contre, j'ai écrit un texte que je comptais afficher aujourd'hui pour les fidèles, mais puisque tu es là et que tu sais lire apparemment, je te confie cette tâche comme je la confierais à un enfant de choeur digne de confiance.
Tiens, le voici !
Il s'agit d'une explication du Credo.

Citation:
En soi, le Credo, qui vient du latin et veut dire "Je crois", résume les principaux points qui fondent la spécificité de notre religion.

Quand le Credo dit:
" Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.",

ce qu'il faut en retenir, c'est que Dieu est unique, pourquoi ?
L'unité est le symbole de la perfection.
Or, Dieu est parfait, donc il est unique.
Il est le Créateur de toute chose, car de cause en cause, aussi loin que l'on remonte, on trouve toujours un créateur jusqu'au Créateur Suprême qui est à l'origine de tout.
Il est aussi le créateur du Paradis et des Enfers; le Paradis est sur le soleil, les Enfers sur la lune. Ceux qui auront mis en pratique, durant leur vie les conseils de Dieu iront au Paradis, lieu de délices; les autres, les Enfers et leurs tourments les attendent.

Voyons la deuxième strophe

"Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés."

Aristote, fils d'humains comme toi et moi, fut choisi par Dieu pour enseigner son message aux hommes: il leur enseigna la sagesse, c'est-à-dire la recherche du Juste Milieu par l'homme entre le bien et le mal qui permet d'atteindre la Vertu et les lois divines de l'Univers, c'est-à-dire comment Dieu avait organisé le monde et la cité.

Troisième strophe:


"Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut".

Afin de compléter son message, voire corriger Aristote sur certains points, Dieu envoya aux hommes un certain Christos, fils d'humains lui aussi, mais qualifié par nos croyances de "miroir de la divinité". c'est dire s'il en est le reflet presque parfait.
Il mourrut à cause de sa foi; ce geste fut un geste qui illustra l'un des autres thèmes importants de notre religion, l'Amitié aristotélicienne.
En effet, par ce geste "gratuit", le don de soi pour sauver les autres, est un témoignage direct de cet amour désintéressé qui n'attend rien en retour et se dévoue pour l'ensemble des fidèles.

Enfin, dernière strophe:

"Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle."

Il faut comprendre ici que l'homme n'étant pas parfait, peut être sujet à chuter et pécher, surtout qu'il existe une créature, la Créature Sans Nom qui a reçu cette mission afin d'éprouver l'amour que les hommes ont envers Dieu.
Aussi, les hommes ont-ils besoin, face à ce danger, d'être guidés et sauvés.
C'est pourquoi Dieu créa l'Eglise Aristotélicienne Romaine qui définit la loi et la morale en fonction des enseignements de Dieu, d'Aristote et de Christos; c'est pourquoi il créa des saints, personnages vertueux dont la vie est proposée en modèle et comme guide aux fidèles; c'est pourquoi il peut aussi user de sa Grâce Divine pour sauver les hommes qui ont péché s'ils se confessent et font un repentir sincère.
De sorte qu'il existe plusieurs chemins pour arriver à la vie éternelle, c'est-à-dire au Paradis solaire.
Plusieurs chemins, pour une raison bien simple: les circonstances de la vie font que
certains ne s'égareront pratiquement jamais de la voie tracée par Aristote et Christos,
d'autres, par contre, pécheront plus ou moins gravement avant de trouver la voie du Très-Haut
d'autres enfin, n'y accéderont que tardivement, après une vie d'errance, et se repentiront au seuil de la mort.
Il s'agit bien là de plusieurs chemins pour arriver à la Vie Eternelle.


Tu crois pouvoir réussir à me lire cela, Jullius ?
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
--Jullius


Lorsque le curé entra dans l'église, Jullius fut paniqué ! Il allait sans aucun doute prendre une bonne dérouillée. Et cela aurait été mérité !

Pourtant, le prêtre semblait de bonne composition. Certes, un peu pâle et la voix cassée, mais pas méchant.

Jullius l'écouta, abasourdi alors qu'il lui demandait de lire un texte pour la messe !
Le gamin ne se sentit plus de joie !
Ainsi, son voeu le plus cher se réalisait, il était curé !
Ohlàlà quand Della saurait ça, qu'est-ce qu'elle allait être fière de lui.

Jullius prit la feuille comme s'il s'agissait d'une sainte relique, avec précaution, en retenant son souffle.
Puis, s'avançant un peu vers les (nombreux) paroissiens, il s'appliqua à lire, d'une voix d'abord hésitante puis plus ferme, le texte confié par le curé.

...

Après qu'il eut fini de lire, il remarqua qu'il trembla. Sans doute de bonheur.

Tout en lisant, le gamin avait essayé de comprendre cette explication du Credo, les mots le touchèrent, comme jamais.
Oui, il était croyant et chaque jour qui passait le lui démontrait.
D'ailleurs, cette absence du curé, sa maladie et sa demande, tout cela n'était-il pas un signe du Très Haut, destiné au jeune Jullius, pour confirmer son choix et sa foi ?

...

Jullius rendit le texte au curé, les joues rouges d'émotion, un grand sourire lui traversant le visage.

Ai-je bien lu, mon père ?
Jerem51
Jerem avait vu Jullius s'engager dans l'allée, la remonter en hésitant puis s'installer devant l'autel.
Il avait un peu peur que celui-ci ne bafouille lamentablement, mais, dès les premiers mots, il compris que ses craintes étaient infondées et que Jullius s'en tirerait très bien.
Aussi quand Jullius lui demanda s'il avait bien lu, il ne put réprimer son enthousiasme:


A vrai dire, Jullius, je suis vraiment épaté; on dirait que tu as une sorte de don pour cela ! Tu m'as rendu un grand service aujourd'hui et à tous nos paroissiens.
Je suis vraiment fier de toi !

Soudain, il s'avisa qu'une accorde matronne sortait de l'église avec un panier contenant vraisemblablement de quoi rafraichir le jeune garçon.


Ohé, commère, voudrais-tu, s'il te plait, offrir un peu de ton frais breuvage, si ce n'est pas de l'alcool, à ce jeune homme qui l'a bien mérité ?

Il attendit que les autres fidèles sortent et viennent complimenter Jullius.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Jerem51
Jerem avait vu avec tristesse que personne n'avait eu le courage de féliciter Jullius pour son action.
Il en était dépité et déprimé.
Néanmoins, il s'efforça de monter à nouveau en chaire après avoir fait sonner les cloches de l'Eglise appelant les fidèles à la messe.


Mes biens chers frères et soeurs, prions le Très-Haut en récitant le Credo:



LIBERTE ARISTOTELICIENNE

Vous l'avez sans doute remarqué, chers frères, ou peut-être vous a-t-on déja posé la question, mais comment peut-on affirmer la liberté de l'homme si ce dernier est susceptible d'être puni par Dieu dès qu'il s'écarte de sa voie ?

C'est à cette question que j'entends répondre ici après moult études du Livre des Vertus et autres textes saints sur la question.


1) Dieu a-t-il créé l'Homme libre?

Une lecture attentive du Livre des Vertus nous dit que les hommes, après leur création, s'interrogèrent sur le sens de leur présence sur Terre face à des créatures qui se prétendaient toutes l'espèce préférée du Créateur (cf Le Doute dans le Livre des Vertus).
Or, s'ils s'interrogèrent, il faut bien en conclure que Dieu les a doté d'un esprit, lequel permet de raisonner et donc de penser librement.
Il faut donc en conclure que l'Homme a été créé libre de penser.


2) L'homme est-il la seule créature dotée de la liberté?

Le Livre des Vertus nous apprend que non; en effet, la Créature Sans Nom fut, à son tour, dotée de la liberté: :“Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver" et elle reçut la liberté de tenter les Hommes (cf. La Décision dans le Livre des Vertus).

3) Quelles conséquences cette double liberté entraîne-t-elle?


L'Homme ayant reçu, comme la Créature Sans Nom, la liberté de penser, d'agir ..., il était tout naturel que celle-ci, laissée sans guide, se laisse abuser et suive la voie du mal, puisque l'Homme était devenu absolument libre de choisir, tel que Dieu l'avait décidé, entre la vertu et le pêché (cf. Onanylone dans le Livre des Vertus)

Dieu avait donné aux hommes la liberté absolue et la Créature Sans Nom essaya de les attirer, en toute liberté, vers le mal.
Et ce qui devait arriver arriva: l’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

L'homme s'était livré à la liberté absolue, celle de faire tout ce qui lui plaisait, sans contrainte et sans frein que son désir et ses envies en oubliant que sa liberté s'arrêtait où commençait celle d'autrui.


4) De la nécessité s'encadrer la liberté:

Dieu comprit alors qu'on ne pouvait pas seulement laisser aux Hommes la liberté absolue de choisir entre le bien et mal car la liberté absolue n'était que la liberté de la Créature Sans Nom et des Princes-Démons.
Il fallait les guider sur le chemin de la raison et de la rédemption quand ils chutaient: la liberté devait être encadrée afin d'être toute puissante pour faire le bien, mais liée pour faire le mal, de sorte que l'on peut affirmer que l'Homme a bien été créé libre par Dieu, mais que, dans son infinie sagesse, Dieu a voulu empêcher que l'Homme puisse répandre le mal impunément (cf. Le Roi du péché dans le Livre des Vertus).
C'est pour cela qu'il fonda une Eglise.
Celle-ci fut chargée de définir les Lois et la morale découlant des préceptes de ses enseignements afin que la liberté des hommes soit encadrée et non plus anarchique, que l'Homme puisse non seulement distinguer le bien du mal, mais puisse aussi distinguer les chemins qui mènent à la vertu(Vita de Christos).


5) De la Grâce divine:


Il voulut que chacun d'entre eux, destiné à chuter par la nature même de son imperfection qui l'exposait à la tentation de la Créature Sans Nom puisse être sauvé.
Il lui permit donc par la possibilité de se sauver soi-même par la raison revenue à la réalité, de bénéficier du Pardon, de la Bienveillance et de l'Amour divin par la foi: ce qui doit être appelé Grâce.
Aussi en donna-t-il au peuple moult exemples:
- ainsi, par son sacrifice, Christos montra que les pêchés des hommes pouvaient être rachetés par le Grâce
- ainsi encore, il proposa au peuple moult vies vertueuses de saints et de Bienheureux touchés par la Grâce divine
- ainsi inventa-t-il la confession et la pénitence qui permettent aux fidèles éprouvant un sincère repentir de demander à Dieu de leur accorder sa Grâce.


Conclusion:

Article 1: Dieu a donné à l'Homme l'absolue liberté de penser, donc de faire le bien ou le mal, mais il voulut encadrer ce dernier par la création de l'Eglise.
Article 2: la Grâce divine est un don de Dieu destinée à racheter ceux qui chutent à cause de la liberté à faire le mal.
Article 3: la Grâce divine n'existe que parce que l'Homme a été créé libre de penser: sans liberté, pas de Grâce divine, car l'Homme ne pourrait jamais se tromper et serait alors l'égal de Dieu.
Article 4: l'Eglise joue un rôle essentiel de médiateur entre Dieu et les Hommes aussi bien dans la définition du bien et du mal que dans la dispense des moyens d'accéder à la Grâce divine par la confession et la pénitence.
[/quote]

Amen.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Constance_de_cleves
Hier fut une journée chargée et donc trop courte pour faire mon RP à l'Eglise mais pour mon perso nous sommes toujours dimanche C'est beau la liberté RP


La Vicomtesse avait entendu les cloches de l'église et avait donc mis une robe mauve, son coeur n'était pas en joie...
Elle demanda à Clotilde sa Dame de Compagnie de tresser ses longs cheveux. Elle avait ensuite noué son ruban mauve de famille pour terminer la longue natte.

Avant de sortir elle prit une rose... une rose bien étrange. Elle avait préparé un savant mélange d'encres mauve et noire pour colorer la dite fleur. Elle avait pour but de la teindre et de la faire sécher avant de la faire porter en Artois. Elle désirait aussi la faire bénir avant cet envoi.

Elle se dirigea alors vers l'église, elle se signa en entrant puis prit place pour écouter la messe. Elle sortit de sa manche un parchemin et le parcourut à nouveau du regard bien qu'elle connaissait le contenu par coeur.

caluna a écrit:
Cher Calaisiens

Moi Mère Ula, suis au regret de vous annoncer que la païenne Caluna soigner en nos murs est décédée cette nuit. Ses blessures physiques étaient totalement guéries mais les autres ne se sont jamais refermé et l'ont mener a la maladie.
En ce jour nous vous annonçons qu'elle sera enterrée selon son propre choix a Calais.

Bien à vous.


Des larmes se trouvaient au bord des yeux de la Vicomtesse, elle venait de perdre une amie... encore une qu'elle ne reverrait jamais.

Une fois la messe terminée elle resta pour prier pour l'âme de Caluna. Son amie était certe païenne mais elle non et elle souhaitait ce qu'il y avait de meilleur pour elle.
Elle pria ensuite pour son fils, elle espérait que tout allait bien pour lui en Artois.
Elle pria pour ses amis artésiens car elle avait entendu des rumeurs de guerre... de perte de mine... Heureusement qu'elle n'était plus là haut pour voir ça, les mines qu'elle avait considéré comme des bébés à une époque... Elle aurait vraiment eu beaucoup de mal à supporter tout ça. Après l'Université qui ne ressemblait plus du tout à l'image qu'elle en avait...
Elle pria enfin pour ses rêves, pour ses désirs...

Avant de partir elle s'occupa de sa rose et de l'eau bénite. Elle manipulait cette rose avec le plus grand soin et elle reprit le chemin de l'auberge qui l'hébergeait.

Sur le chemin du retour elle pensait qu'il serait temps qu'elle songe à chercher un porteur pour cette rose. Elle réfléchissait aussi sur la méthode la plus rapide et la plus efficace pour la faire sécher sans qu'elle ne perde sa couleur.

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Porte Parole
Armoria
Retour à Sémur, retour qui n'était qu'un passage... Une silhouette, non vêtue d'une riche robe comme d'habitude, mais portant tenue masculine, en cas de combat, entra dans le lieu saint, se signa, et se dirigea tout droit vers le lieu où, selon sa volonté, Sainct Bynarr avait été inhumé. Elle s'agenouilla et posa sa main sur la dalle.

Sainct Bynarr... Notre protecteur, notre saint patron... Mon ami. Daigne protéger les enfants de Bourgogne, et leurs terres. Soutiens nos bras qui vont aller frapper les hérétiques, bénis nos lames prêtes à occire les ignobles qui ont fait couler le sang d'innocents sur nos routes.

Sainct Bynarr, fais que je demeure juste, et que s'il m'est donné de les occire, cela soit sans colère, et en disant une prière pour leurs âmes perdues.

Et si je dois tomber dans ce juste combat, fais que je puisse, ed l'au-delà, veiller sur ceux que j'aime.

Ton nom résonnera bien haut en mon cri de ralliement, et sa seule sainteté les fera plier devant la crainte de la justice du Très-Haut.

Amen.


(Edit pour énhaurme faute d'orthographe... Merci Max... J'ai honte, je vais me foutter avec des orties et des ronces.)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Oxy
DING DONG DING DONG


Bon il vient d’où le son ! J’dois pas être bien loin ! Et me voilà, moi, la pouilleuse balafrée dans mon accoutrement de garçon débarquant un brin d’herbe à la bouche devant le grand bâtiment. C’est qu’y a du monde qui se presse, va falloir jouer des coudes pour trouver un banc pour dormir mais bon ça j’sais faire, pas de pitié, chacun pour soi et tout pour moi !

Regard derrière moi… j’comprenais toujours rien à ce que le Brillantin et l’autre baraqué s’étaient dit. Pfiou oublies ça, ce sont pas tes oignons Oxy !

J’me faufile… par bleue c’est quoi ces gardes à l’entrée !


Crache dans mes mains, recoiffe un peu mes cheveux en bataille, toujours ces doigts qui viennent placer cette mèche pour camoufler ma balafre. Qu’Est-ce que vous en pensez ? Ça va ? Présentable ? Oui bon d’accord ! Je pue, mes vêtements sont tellement sales qu’ils pourraient tenir debout tout seul ! Mais je suis à mon maximum là, alors au lieu de critiquer vous pourriez avoir des mots un petit peu aimables !

Allez, j’vais réussir à passer, j’ai pas trop l’air d’un mendiant maintenant…

Relever la tête, prendre une démarche assurer, ne pas lâcher du regard l’immense porte en bois.

Déglutition lorsque je sens une main qui se pose sur mon épaule avec fermeté et sans prévenir, je me vois propulser dans les airs à quelques mètres. Et vas y que ça m’hurle dessus comme quoi j’ai pas ma place ici !

Furieuse, je me relève en grimaçant… c’est que la chute a été rude… boitant je refais dans le sens inverse mais sans voler dans les airs cette fois-ci le chemin vers la porte en hurlant :


Est-ce le Tout Puissant qui vous a mandaté pour juger qui peut ou ne pas rentrer dans un lieu saint ?!? Qui êtes vous pour empêcher un simple villageois d’aller prier pour nos braves soldats ?

Bon, à vrai dire, j’y connais rien en religion, j’ai jamais eu d’éducation religieuse, ou d’éducation tout court faut dire, mais ce truc, je l’avais vu faire par un gars dans un village à quelques lieux d’ici et ça avait marché pour lui.

Sentir un courant d’air sur mes orteils… étrange… regard se baisse… poings se resserrent et sang ne fait qu’un tour !


Vous avez vu ce que vous avez fait à mes chausses ! C’est pas les miennes fallait que je les rende après ! J’vais être bon pour en racheter une paire et vous croyez que j’ai les moyens moi !

Et vas y que j’envoie mon poing en direction d’un des gardes qui avait joué au lancer de poulet avec moi juste avant mais l’homme est grand et m’attrape mon poignet pour me soulever de terre. Et vas y que je m’agite suspendue. Et d’un coup de pied dans la cuisse du garde ! Mais ! Non c’est pas juste deux contre une ! Me voilà ceinturée par un deuxième garde ! Et vas y que j’hurle à pleins poumons sur le parvis de l’église, ça sert pas à grand-chose mais ça défoule !

Vous devriez avoir honte de vous en prendre comme ça à un pauvre pouilleux de mon espèce ! Laissez moi tranquille sinon je vais vous peler les fesses et vous couper les bourses pour les donner en manger aux cochons !

Ouaip d’accord c’est peut être pas une bonne idée de les menacer mais je vais pas capituler comme ça, même si j’suis loin d’avoir l’avantage ! Suis une teigne moi ! M’en faut plus !
Armoria
Elle avait fait ses dévotions, et devait à présent retourner vers le monde du chaos, mais aussi de la vie. Elle s'arrêta au seuil de l'église, voyant une rixe, et tendit l'oreille - quoique la tendre n'était guère nécessaire, avec de telles vociférations.

Puis-je savoir ce qui se passe icelieu ? fit-elle d'un ton sévère aux deux hommes. Vous ne seriez pas en train d'empêcher un croyant d'entrer dans un lieu saint, dites-moi ? Si c'est le cas, je pense qu'il va me falloir vous parler du droit d'asile, mes braves.

Sourcil droit levé : pas bon signe. Voix glaciale : tout pareil. Feu qui dansait dans les yeux verts : avis de tempête imminente.

A qui veut prier, ou juste trouver abri en la Maison de Dieu, nul ne doit interdire le passage. Lâchez donc, et allez vite vous confesser de ce méfait. Allez, ouste !
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Oxy
Bein dis donc j’sais pas qui sait celle là mais ça file droit ! Vu comment elle est accoutrée ça doit être un chef d’armée ou un truc comme ça ! Et voilà que je prend un air de petit coquelet face aux deux gardes qui se font d’un coup tout petits et me lâchent. Levant mon index vers les deux gardes en l’agitant :

Vous devriez avoir honte oui ! Elle a raison la dame ! Allez oust ! Allez vous concessionnez comme la bon’dam’ l’a dit !

Avançant vers la dame, je lui pris la main pour la serrer chaudement. Quoi ça se fait pas ? Bien si que ça se fait !

M’dame, vous êtes bien bonne.

Voyant que mon geste semblait l’agacer ou l’amuser, enfin, j’savais pas trop, difficile à dire, son regard l’est étrange… j’arrête de secouer sa main et je cherche dans mes poches mon trésor. Ça vaut bien ça, car vu les gaillards, elle m’a sorti d’un bien mauvais pas.

Tenez m’dame, mon plus grand trésor, pour vous remercier

Et je lui tendis mon petit bout de verre.

Faut pas se fier aux apparences m’dame, il paraît sans aucune valeur comme ça mais suffit d’un peu de lumière et de savoir observer...
Armoria
Le regard demeura sévère tandis que les gaillards filaient. Il se radoucit dès qu'ils furent hors de vue, ayant tourné au coin de l'église, et quand elle sentit sa main saisie et secouée comme si elle avait à faire à un Normand, ses lèvres s'incurvèrent légèrement sur un sourire amusé. Elle se vit, la seconde d'après, remettre un présent assez original, qu'elle étudia attentivement.

Je vois... Quoiqu'il en soit, la valeur n'est point toujours pécuniaire.

Elle regarda l'église.

Si c'est prier ou vous recueillir, que vous souhaitez, fort bien. En revanche, si vous cherchez un toit, demandez le chemin de Saulieu, j'y fais tenir un vaste logis pour qui en a besoin. Vous n'aurez qu'à vous y présenter sur la demande d'Armoria de Mortain.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Oxy
Temps d’arrêt lorsque la dame dit son nom… La scruter… non c’est pas possible, ce n’est pas elle, sinon elle a drôlement changé mais bon c’est vrai que j’étais petite à l’époque… mais il me semble pas qu’elle avait les yeux si vert quand elle m’apprenait à traire les vaches puis qu’Est-ce qu’elle ferait là, c’est qu’elle n’était pas vraiment futée alors quant à se retrouver en tenue de combat et se faire obéir au doigt et à l’œil par des gros costauds… hum… mais non, elle s’appelait Gertrude Mortadelle la gueuse à laquelle je pense ! N’importe quoi Oxy !

M’dame de Mortain, vais aller prier pour vous et tout ces soldats qui sont sur le pied d’guerre ces temps-ci…

Oui bin c’est bon, vous et moi, nous savons que je ne sais pas prier mais faut bien sauver la face surtout après le cirque que j’ai fait aux soldats. Quoi c’est pas beau de mentir ? Bein alors là c’est loin de me gêner, j’fais que ça à longueur de journée alors un peu plus ou un peu moins…

Mais d’où j’la connaissai cette bonne femme quand même !

Ciboulot qui bouillonne et vas que je tourne mes talons pour rentrer dans l’église. Puis soudain, illumination ! Se retourner vers la grande dame aux yeux émeraudes

Au fait ! Merci pour l’info ! J’irai le voir votre logis !

Bras se lève pour la saluer. Bein j'allais pas partir sans la saluer quand même. Et puis de nouveau cette fichue tignasse où se plaisent bon nombre d’habitants qui se remet à me gratouiller. Gratouille que gratouille, je rentre ainsi dans l’église pour m’asseoir au fond. Et bien, y’en a du beau monde ici ! Regardez moi cette femme à la belle robe là bas ! Doit en avoir du pognon et surtout manger tout les jours !

Esprit change à nouveau de pensée.

Cette bonne femme dehors… Armoria de Mortain, elle a dit… rhoooo bin mince alors !

Fou rire me prend car je viens de réaliser que c’est la princesse dont le tavernier parlait l’autre soir ! Si si vous savez celle qu’il voulait mettre dans son lit pour profiter de son argent ! Ah bin ça alors !

Puis soudain, rire s’éteint, oh non pas à cause des « chuttttt » et regards outrés qu’on me lance, c’est juste que j’ai mon estomac qui se met à gronder pour me rappeler que ça fait bon temps que j’ai rien avalé.

Il est temps que tu files de là pour te trouver un truc à te mettre sous la dent. Oh euh, oui oui, j'vais l'faire. Regarder comment font les autres... donc faut se mettre à genou... joindre les mains et prendre un air grave... c'est bon là ? j'le fais bien ?

Petit murmure :


bon toi la haut, faudrait voir à nous en laisser des soldats, faut pas que tu te les appelles tous quand même, en plus c'est pour toi que je dis ça, t'imagine le bazar qu'ils te mettraient avec tout leur bardât ! Puis veille aussi sur la princesse, l'a l'air bien bonne enfin sauf quand elle fait ses gros yeux mais bon faut pas lui en tenir rigueur c'était que les gardes l'avaient mérité... ouaip d'accord suis pas un ange mais paraît que t'es bon, que tu pardonnes tout alors... hein tu me pardonnes tous les mensonges et trucs pas bien que je fais ? Bon bein j'crois que j'ai tout dit, j'te laisse en bonne compagnie, c'est qu'y a foule chez toi et j'aime pôa m'imposer puis j'ai l'estomac qui réclame et dans ta maison bein y'a rien à manger. Faut dire quoi ? Aurevoir ? bon, on va se dire à la prochaine plutôt


Se relever... Et bein pinaise c'est que ça fait mal aux genoux de prier ! et sortir de l'église.
Mun
Les jours avaient passés tranquille, seul le recueillement lui plaisait encore.
Installé non loin de l’Eglise de Sémur, le Vidame de la Garde Episcopale
se dirigea vers les lieux saints.
Les dernières nouvelles qu’il avait reçues de son fils Flavien lui rapportaient un peu de joie au cœur. Seul son aimée restait discrète depuis déjà des mois. Il est vrai que ses départs fréquents sur les routes n’avaient pas arrangé les choses.

Le petiot grandissait vite et déjà d’une main de Maîstre s’avait en imposer autour de lui. Fessant tourner involontairement la bague qui l’unissait à son aimée, cet anneau matériel qui accompagnait ses pensées. La seule chose qu’il pouvait encore toucher.
Mun poussa la porte de l’église bien calme à cette heure de la journée.
Tous vaquaient à leur occupation quotidienne.
Prenant place sur un des bancs, regardant la splendeur des lieux Mun ferma les yeux tout en joignant les mains et murmura


Un seul Dieu j'adorerai et aimerai parfaitement.
Son saint nom je respecterai, fuyant blasphèmes et faux serments.
Le jour du Seigneur je garderai, en servant Dieu dévotement.
Mes pères et mères j'honorerai, mes supérieurs pareillement.
Bien d'autrui je ne convoiterai pour l'avoir malhonnêtement.
Meurtre et scandale j'éviterai, haine et colère identiquement.
Le bien d'autrui je ne prendrai, ni retiendrai injustement.
La médisance je bannirai et le mensonge également.
La pureté j'observerai en mes actes soigneusement.
En pensées, désirs, je veillerai à rester pur entièrement

Je jure de servir avec honneur et loyauté l'Eglise.
D'être au service de la Garde Episcopale, de mes supérieurs et de Rome.
J'accepte et comprends la suprématie de mon engagement envers le Très Haut et ses Saintes Institutions face aux pouvoirs temporels.
Je jure de protéger l'Eglise, ses clercs, ses biens et ses lieux de culte.
Je jure d'être respectueux du Dogme et du Droit Canon.
Je jure de servir de mon mieux la cause et les idéaux du Bien en vivant dans le respect du Livre des Vertus.

Parce ce serment fait, je deviens et demeurerais membre de la Garde Episcopale.

Et je jure d'être actif au sein de la Garde dont j'ai la Charge.
Je jure avoir pris connaissance du Droit Canon et du règlement régissant la Garde Episcopale et me conformer a ceux ci.
Je jure d’observer avec fidélité, loyauté et honneur à présent, de servir la Sainte Eglise et ses représentants et protéger ses lieux de culte. Qu'Aristote et ses Saints m’assistent.

Je fais le serment de servir dignement les Saintes Armées et l'Eglise Aristotélicienne


Les paroles murmurées emplirent l’église et après un certain temps la sérénité des lieux revint
Un long moment sans bouger essayant de mettre de l’ordre dans ses idées le vieux Vidame se redressa après s’être signé puis calmement sorti de l’église refermant les portes laissant la chaleur à l’extérieur, qui commençait à envahir la place du marché.
Le départ était proche et quelques achats étaient encore nécessaires.
La route vers la Lorraine n’était pas chose si facile que cela.

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pnj
Église vide de bon matin, un dimanche. Né dans un village sans curé, Lisieux, habitant d'un village ne disposant que d'un vicaire, Sémur, Brillantin n'avait pas de réflexe religieux bien ancré...

Pour tout vous dire il était même peu croyant:


Citation:

Vous êtes peu croyant.

Vos idées :
Vous êtes tout à fait convaincu que l'Etre Divin est tout-puissant.

Il vous semble raisonnable de dire que la métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.

Une idée étrange vous vient parfois à l'esprit, sans vous convaincre tout à fait : la beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée.

Il vous parait improbable que l'on puisse dire que le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.


Néanmoins, c'est le chapeau entre les mains que Brillantin revînt à l'Église St Bynarr à Sémur. Il n'y avais pas remit les pieds depuis son baptême... Afin de marquer l'occasion de ce retour il avait remit la médaille confié par l'abbé Bender depuis le dit baptême, et pestant intérieurement contre ses bottes... Pour une telle occasion il aurait volontier remit les chausses qu'il avait confié à Oxy...

N'aller pas croire tout de même que Brillantin était là pour la messe... Non, si le voila de bon matin à l'Église, c'est juste qu'il à une nouvelle fois besoin du Bon Dieu... Depuis son baptême le Brillantin ne s'était pas confessé, et il sentais confusément qu'il devais réparer cet oubli.

C'est avec surprise qu'il constata le vide de la bâtisse.... Quoi donc? La messe à lieu plus tard? L'esprit totalement vide de toute forme de convenance voila que notre jeune ami se mit à clamer dans la demeure du très haut.


Ola! Y a quelqu'un?

Le son se répercute à travers les murs épais de l'Église, avec plus de force qu'il n'as été lancé. Le jeune homme se fait tout petit... Espérant sincèrement que l'Église est aussi vide qu'elle en as l'aire sans quoi on allait assurément lui reprocher d'avoir troubler la quiétude de ce lieu.
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