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[RP] Eglise de Sémur.

Jean_de_puisaye
Jean entra en ce dimanche matin en espérant assister à une messe.

Il s'installa au premier rang, et sa chatte blanche s'installa sur la dalle devant lui en faisant face à l'autel.
Pendant qu'il se recueillait, la chatte semblait attendre quelques animations du côté de l'autel et fixait donc toute son attention de ce côté.
Jean_de_puisaye
Pas de Prêtre et encore moins de Paroissiens présents.
Jean se leva et sortit en fermant les portes derrière lui et quitta cette tristesse.
Jerem51
Jerem sortit de la sacristie et alla, comme chaque dimanche, sonner les cloches de l'église afin de prévenir que la messe allait être dite.
Ce serait la dernière messe avant quelques temps, car il devrait s'absenter pendant le mois d'août, même s'il ne serait pas totalement absent.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Jerem51
personne ne venant à la messe, Jerem rangea son sermon et rentra au presbytère.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Armoria
Retour à Sémur : retour vers Bynarr, comme toujours. Agenouillée, la main dégantée sur la dalle froide : sa position favorite.

Sainct Bynarr, l'hérétique ne souillera plus les routes sur lesquelles tu veilles, et ne prendra plus la vie de braves gens... Merci d'avoir veillé sur nous, merci de toujours veiller sur ta Bourgogne.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Damisella
Comme chaque dimanche, chaque fois que cela lui était possible , elle pénètre dans une église.

Celle de Semur semble peu fréquentée, c'est pourtant un bel édifice construit avec amour et foi , mais une impalpable poussière recouvre le dallage de pierre, l'odeur d'encens y est faible, presque évanouie.

Qu'importe, elle n'y vient pas pour y faire salon, mais pour prier, aujourd'hui plus que jamais.

Avec ferveur elle répète les paroles apprises depuis son enfance

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis elle reste à méditer, laissant la paix descendre en elle, s'abandonnant avec confiance dans les mains du Très-Haut.
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Jerem51
Jerem était venu déposer à l'intention des quelques fidèles qui le souhaiteraient, un texte à méditer en attendant que les messes puissent reprendre:

Citation:
Bien chers frères et bien chères soeurs,
bien que loin de vous, je ne vous oublie pas pour autant.
C'est pourquoi, afin que vous ne restiez pas sans Dieu, je vous offre ce petit texte à méditer et vous souhaitant un bon dimanche.


Le premier homme à avoir découvert le sens de notre présence sur Terre s'appelait Oane.
Alors que les humains cherchaient en vain la raison de leur création par Dieu, celui-ci leur révéla que notre vie n'aurait de sens que dans l'amour et l'amitié, ce que quelqu'un traduit un jour par cette simple phrase: " Sans amour, on a vécu pour rien".

On croit souvent simple d'y accéder; et après la mort d'Oane, beaucoup d'humains le crurent et abandonnèrent les choses spirituelles pour ne se consacrer qu'à leurs activités matérielles.
A quoi bon prier Dieu, puisque le premier impératif était d'abord de trouver l'amour matériel de ses semblables et des choses qui nous entourent.
Et ils perdirent la foi, se laissèrent gouverner par leurs instincts.

Mes biens chers frères et soeurs, ce dont les hommes souffrirent, ce n'était pas d'un abandon de l'amour et de l'amitié, mais d'un excès incontrôlé de ceux-ci, parce que tournés uniquement vers les choses matérielles et la satisfaction immédiate du plaisir.
Cet excès d'amour entraîna la violence.
On convoita la femme de son prochain.
On tua pour cela.
On se querella et on frappa à mort son voisin, parce qu'il se refusait à suivre votre bon plaisir et à accepter comme plaisant ce qui vous semblait tel.
On devint, par excès d'amour, et surtout d'amour de soi et de ses désirs, incapables d'aimer les semblables dont on ne tirait aucun avantage.
Or, cela, ce n'était pas de l'amour, c'est de l'égoisme.

Sachez donc qu'il n'y a de véritable amour et de véritable amitié que ceux tournés non vers soi, mais vers son prochain.
Souhaiter le bonheur de son prochain plus que le sien propre, voila le véritable amour, celui qui conduit vers la vertu et vers le Paradis Solaire.
Amen.


En sortant, Jerem vit que quelqu'un était entré; il attendit qu'elle ait fini ses prières pour la saluer et lui donner une copie du texte qu'il venait de déposer pour les fidèles.
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Constance_de_cleves
Constance avait quelque peu perdu la notion du temps... Quand elle se rendit compte qu'on était dimanche, elle appela Clotilde sa Dame de Compagnie pour l'aider à se vêtir et à se coiffer joliment et prestement.

Elle marcha à vive allure tout en se retenant de courir pour se rendre à l'Eglise. Elle savait qu'il n'y avait toujours pas de curé et pas de messe mais cela n'empêchait pas de prier...

Devant la porte elle leva les yeux, regarda le clocher puis entra : direction l'eau bénite pour se signer. Elle avança ensuite puis s'installa dans une position de prière.


Seigneur... guidez les pas de mon aimé je vous en prie... qu'il ne renonce pas à moi à cause de sa condition et de la mienne. Veuillez nous aider Seigneur... il me manque...

Que faire pour avoir votre pardon? 15 ans... 15 ans que j'attends de pouvoir à nouveau connaître le bonheur du mariage... d'un mariage heureux...

Veuillez Seigneur me pardonner mes emportements en Artois. Je vais prendre sur moi et ne plus répondre aux attaques.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle resta un moment silencieuse dans ses pensées et dans ses prières avant de s'en retourner.
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Porte Parole
Damisella
Apaisée elle s'apprête à quitter l'église lorsque le vicaire après l'avoir saluée lui remet un texte à méditer.
Citation:

Sachez donc qu'il n'y a de véritable amour et de véritable amitié que ceux tournés non vers soi, mais vers son prochain.


Elle médite cette phrase tout en retournant vers l'auberge.
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Erwin.von.spee
Erwin , comme dans chaque Paroisse qu'il traversait récita la prière des Aristotélicien

Enchantresse
Je suis entree a l'eglise, fais le signe de la croix, m' avance et allume un cierge. Me mets a genoux, dans un ton tout bas.

Mon Dieu , aider nous, vers la bonne route, proteger nous jusqu a notre destination.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Se leve faire un signe de la croix et sort de l'eglise
Jerem51
Retour de vacances, retour des messes à partir de dimanche prochain
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Ingeburge
Une femme agenouillée sur le dallage pierreux et froid de l'église de Sémur.

Quand on s'approche, on se rend compte qu'elle est entièrement vêtue de noire, les pans de sa mante de drap de soie s'épanouissant autour d'elle en une corolle sombre. L'austérité de la mise ne cache pourtant pas la richesse des tissus portés.

On la contourne intrigué mais l'on reste à bonne distance, ne souhaitant pas la déranger dans son recueillement.

Elle se tient là, murmurante, ses lèvres au doux incarnat bougeant rapidement, laissant filer dans un souffle une coulée de mots. Ses mains sont jointes, avec fermeté et l'on peut voir les jointures des articulations blanchirent. Un chapelet de buis est entremêlé dans ses doigts et s'enroule autour de l'un de ses poignets, il bouge lentement, au gré des mouvements imperceptibles de la femme.
Et elle se tient là, oublieuse du lieu où elle se trouve, insoucieuse des gens qui peuvent passer non loin d'elle, elle est toute à ses dévotions.

Parfois, quelques mots prononcés d'une voix plus forte lui échappent, l'on peut ainsi entendre ses suppliques passionnées :

— Oh, donnez-moi la force...
Elle les répète plusieurs fois, d'un ton mi-convaincu mi-espérant.

On se rapproche encore, afin de voir son visage qu'elle tient menton baissé vers sa poitrine et l'on ne voit que la masse de ses cheveux noirs habilement tressés en deux longues nattes retombant devant elle. On distingue également son front, pâle, mais rien de plus.

Puis, finalement, dans un bruissement d'étoffes, elle se relève, avec lenteur, l'esprit toujours dans ses prières. Et l'on peut enfin observer son visage marmoréen éclairé par deux yeux opalins dénués d'expression. Elle salue l'autel, dans une génuflexion profonde et redescend la nef centrale. Affairée et pressée, elle enfile ses gants de cuire, le regard ailleurs.

L'heure du départ a sonné, elle doit rejoindre la petite troupe de cavaliers qui patiente sur le parvis.

C'est ainsi que la Duchesse de Bourgogne, après un dernier passage en taverne, avait réservé ses adieux à l'église de Sémur. Elle avait longuement prié, pour la Bourgogne, pour les Bourguignons, pour sa famille, pour ses proches.

La nuit de chevauchée serait longue mais elle n'en avait cure, elle prenait la route, rassérénée par ce passage dans l'église.

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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Jerem51
Jerem fit sonner les cloches de l'église à pleines volées afin de tous puissent se rendre à la messe de ce jour.
Laissant les portes grandes ouvertes, il attendit l'arrivée des fidèles.

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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; ex-conseiller aux légumes et aux niveaux 3, prieur de la Congrégation de Saint-Thomas
Della
Dépêche, Della ! Les cloches ont sonné ! La messe va bientôt commencer.

Au moins, cette obligation exigée par Eldwin faisait un heureux.
Jullius avait été ravi d'apprendre que je l'accompagnerai désormais à chaque office.
Sa joie m'avait mis du baume au coeur, faisant passé la pilule messe plus facilement.
Les paroles de mon frère revenaient, sans cesse.

De toute façon tu es baptisée, tu fais partie de l'Eglise. Tu dois seulement réapprendre à vivre dans la Vertu et le Bonheur. Je ne te demande qu'une chose, reviens à la messe, régulièrement, si ce n'est tous les dimanches. Pour le reste nous verrons, petit à petit.

La chaleur qui avait irradié ma joue à la suite de la gifle que j'avais prise lors de cette conversation me revenait pareillement.
J'avais gravement déçu le Renart.
Pour retrouver la paix, apaiser de même Eldwin, j'avais promis d'assister aux offices religieux.


Ce dimanche matin donc, c'est en compagnie de mon cher Jullius que je gravis les marches menant au parvis de l'église.
A chaque pas, je sentais une espèce de lassitude m'envahir.
Comment est-ce que ça allait se passer ?
J'étais anxieuse.

Jullius me tira encore un peu et nous arrivâmes devant le diacre.

Bonjour mon frère.
Je ne m'éternisai pas mais Jullius lui, si.
J'avançai donc, sans lui, le laissant palabrer avec l'homme d'Eglise et pénétrai dans l'église.
Il y régnait une certaine paix, un calme bienfaisant, je ne pouvais dire le contraire.
Je remontai lentement l'allée centrale et je m'installai un peu en retrait, sur le côté.

Jullius me rejoignit quelques minutes plus tard.

Fais pas cette tête-là, Della ! Tu vas voir, la messe est très intéressante, on y apprend des tas de choses.
Je souris à Jullius en lui ébouriffant les cheveux.
Restait à attendre le début de la messe.

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