Ladyphoenix

Lady leva un peu la tête en entendant le bruit dune chaise que lon repoussait ; quelquun partait. Quelquun partait déjà, et elle se doutait de qui il sagissait : Stephandra devait sûrement reprendre la route, et Lady ne lui en voulut pas un instant, sa meilleure amie était venue, et cétait déjà beaucoup. Lady eut la certitude que cétait elle lorsquelle entendit ses pas. Cette démarche était belle et bien celle de Stephandra.
Elle entendit le bruit des chausses qui séloignaient, et sattendait à ce que la porte de léglise souvre et se referme lorsque les pas cessèrent. Lady releva plus haut la tête, et vit Stephandra, près de la porte, faire quelques pas sur le côté. Une silhouette gigantesque se trouvait à ses côtés. Le cur de Lady se serra : seul un être au monde avait cette corpulence, cette stature : Rochefort, son compagnon bien-aimé. Elle était sûre delle ; maintes et maintes fois avait elle vu cette masse sengouffrer le plus discrètement du monde dans la chambre, et rejoindre leur couche après une longue soirée passée en taverne. Elle ne pouvait se méprendre.
Ainsi donc, il était là ; il avait dû faire un effort gigantesque pour venir en ce lieu saint. Lady sentit des larmes démotion monter à ses yeux, quelle ferma un peu pour les retenir. Le flot repoussé, elle leva les yeux à nouveau vers les deux êtres quelle chérissait le plus au monde, et vit Stephandra poser un doux baiser sur la joue de Rochefort, et lui murmurer quelques mots. Jusqualors, ils navaient échangé aucune parole, Stephandra sétait contentée de poser sa main délicate sur la joue barbue du bien-aimé de Lady. A lattitude des deux amis, Lady comprit que quelque chose sétait passé.
Quelque chose de grave, de sérieux. Et elle pensait savoir ce que cétait, elle avait deviné juste cétait lui Mon Dieu, il était responsable de tout ça. Mais il était venu, ce jour, il avait risqué bien des choses pour venir assister à son baptême Il laimait donc un peu, alors ! Lady fut prise dune envie folle de le rejoindre, de se serrer contre ce corps, de se blottir dans ces bras si musclés et tendres qui lavaient maintes fois enlacée et de toucher ces lèvres si douces qui lui manquaient tant Aucun doute, elle laimait.
Mais se lever, comme ça, se mettre à courir vers lui en pleine église, au beau milieu de son propre baptême, non, cétait inconcevable. Elle était entourée de ses amis, collègues, et même du préfet de Sémur, elle ne pouvait assurément pas faire ça. Elle décida donc quune fois la cérémonie achevée, elle nattendrait pas une minute pour aller le voir, pour enfin parler avec lui, pour comprendre pour laimer. Pour lheure, Lady baissa la tête, et se plongea dans son esprit ; elle pria le Très-Haut du plus fort quelle put de protéger son aimé et de laider à dénouer la situation pour aboutir à une issue heureuse.
_________________
Elle entendit le bruit des chausses qui séloignaient, et sattendait à ce que la porte de léglise souvre et se referme lorsque les pas cessèrent. Lady releva plus haut la tête, et vit Stephandra, près de la porte, faire quelques pas sur le côté. Une silhouette gigantesque se trouvait à ses côtés. Le cur de Lady se serra : seul un être au monde avait cette corpulence, cette stature : Rochefort, son compagnon bien-aimé. Elle était sûre delle ; maintes et maintes fois avait elle vu cette masse sengouffrer le plus discrètement du monde dans la chambre, et rejoindre leur couche après une longue soirée passée en taverne. Elle ne pouvait se méprendre.
Ainsi donc, il était là ; il avait dû faire un effort gigantesque pour venir en ce lieu saint. Lady sentit des larmes démotion monter à ses yeux, quelle ferma un peu pour les retenir. Le flot repoussé, elle leva les yeux à nouveau vers les deux êtres quelle chérissait le plus au monde, et vit Stephandra poser un doux baiser sur la joue de Rochefort, et lui murmurer quelques mots. Jusqualors, ils navaient échangé aucune parole, Stephandra sétait contentée de poser sa main délicate sur la joue barbue du bien-aimé de Lady. A lattitude des deux amis, Lady comprit que quelque chose sétait passé.
Quelque chose de grave, de sérieux. Et elle pensait savoir ce que cétait, elle avait deviné juste cétait lui Mon Dieu, il était responsable de tout ça. Mais il était venu, ce jour, il avait risqué bien des choses pour venir assister à son baptême Il laimait donc un peu, alors ! Lady fut prise dune envie folle de le rejoindre, de se serrer contre ce corps, de se blottir dans ces bras si musclés et tendres qui lavaient maintes fois enlacée et de toucher ces lèvres si douces qui lui manquaient tant Aucun doute, elle laimait.
Mais se lever, comme ça, se mettre à courir vers lui en pleine église, au beau milieu de son propre baptême, non, cétait inconcevable. Elle était entourée de ses amis, collègues, et même du préfet de Sémur, elle ne pouvait assurément pas faire ça. Elle décida donc quune fois la cérémonie achevée, elle nattendrait pas une minute pour aller le voir, pour enfin parler avec lui, pour comprendre pour laimer. Pour lheure, Lady baissa la tête, et se plongea dans son esprit ; elle pria le Très-Haut du plus fort quelle put de protéger son aimé et de laider à dénouer la situation pour aboutir à une issue heureuse.
_________________
