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[RP] Eglise de Sémur.

Jerem51
Le père Jerem qui avait cordialement prété l'église à Jean-le-Petit vint saluer celui-ci puis s'installa de manière à pouvoir suivre la messe sans le gêner. Il espérait que les fidèles allaient faire l'effort de venir y assister.
Zao_jun
Comme à son habitude, Zao entra discrétement dans l'église, il hésita avant de s'asseoir tant les places vides étaient nombreuses.

Il choisit de s'installer juste derrière le père Jerem.


Mon père, ravi de vous revoir !!
pnj
Messe du 15 mars 1457

Jean se suspendit à la corde pour sonner l’appel à la prière, déjà les paroissiens arrivaient et entraient d’un pas mesuré. Il reconnu dans l’assistance quelques visages et d’autres encore inconnus.

Il fit quelques génuflexions devant l’autel puis se dirigea d’un pas décidé vers la chaire.


-Mes biens chers frères et sœurs en Aristote !

Me voici pour la première fois devant vous dans cette belle église de Sémur, j’ai fait un long chemin pour venir jusqu’à vous émaillé d’aventures point toutes très agréables. Mais nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour les entendre, nos tavernes sont un lieu plus approprié pour cela.

Aujourd’hui je voudrais vous lire un passage de l’Apocalypse de Saint Paul selon feu frère Pouyss :


Citation:
" Je vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable zéphyr prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin. La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au cœur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans œuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leurs marchandises aux clients venant faire leur marché. Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe."


Ce passage mes sœurs et mes frères illustre à s’y méprendre la vie qui règne ici à Sémur, loin de moi l’idée de faire de la politique, je ne suis point ici pour vous dicter pour quel candidat il faut voter ou quelle liste choisir au Duché. Non mon propos est avant tout de vous parler de la tolérance et du respect de l’autre.

Je suis venu en Halle et ai assisté à des débats plus que houleux. Cette façon de faire ne peut être que sous l’influence de la « Créature sans nom » qui nous fait commettre les pires erreurs et nous fait porter des propos que nous regrettons hélas après les avoir proférés.

Mes sœurs et mes frères nous vivons dans une belle ville, il ne tient qu’à vous de l’animer et d’y rendre la vie encore plus belle et agréable qu’elle ne l’est déjà.

Participons chacun à notre façon à la chose politique, à la vie de la cité si vous préférez, mais ne cantonnez pas cela aux seules élections. Il faut que notre ville vive tous les jours.

Oui je sais ce message est un peu véhément mais il y va de notre bien être à tous

Maintenant reprenons tout ensemble, comme une vrai communauté le credo :


Citation:
Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Sémur et de ses environs,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Jean descendit de la chaire et alla se mettre près de la porte pour saluer les paroissiens de Sémur et des autres villes et villages qui étaient venu ce soir.
Eusaias
Eusaias qui une fois de plus s'était levé très tot dans la fin de la matinée, dû se hater pour trouver place à l'église. C'est donc avec un profil bas et se faufilant de banc en banc qu'il veint se loger aux premières loges.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Sémur et de ses environs,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Un peu plus il aurait raté le credo.
_________________
Jerem51
Jerem fut surpris des textes cités par Jean-le-Petit !
L'Apocalypse selon St-Jean, Jerem n'en connaissait aucune trace dans le Dogme Officiel de l'Eglise; de même le texte du Credo n'est pas celui qui est en usage officiel.
Comment Jean-le-Petit a-t-il pu penser que cela échapperait à un scripteur du St-Office à Rome ?


Mais, d'où sortent vos textes saints, mon frère ?
Eusaias
Eusaias tiqua aux mots de jerem51. Il avait repété betement le " credo " du père Jean, sans vraiment preter attention. Sa tête était plutôt pleine de calculs à faire vomir un Cac.

Il fronça le nez et porta son attention sur le père.

_________________
pnj
Mon frère ce texte me vient du séminaire que j'ai fait au Couvent Franciscain de Bruz, il est l'oeuvre de feu frère Pouyss.

Quand au crédo, il y en a différentes versions, on ne peut dire qu'il doit y en avoir un texte exacte. Il se doit de reprendre les éléments du dogme Aristotélicien. Ce texte m'a été donné par Monseigneur Scarpia du temps où j'étais Diacre à Sion, avant d'être ordonné prêtre.
Jerem51
Passe pour le Credo, mais cet Apocalypse selon St-Jean m'interroge.
pnj
Mon frère permettez-moi de vous faire remarquer que j'ai cité Saint-Paul et d'autre part frère Pouyss est aujourd'hui Bienheureux. Je vous enjoins à aller vérifier cela à Rome.
Jerem51
Euh oui, St-Paul, exact ... mais j'ai beau retourner les livres du dogme dans tous les sens, je ne vois aucun Apocalypse quelconque ni de St-Paul, ni d'un autre.
Voyez vous-même:

http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=4585#4585

Peut-être est-ce un texte qui n'a jamais été présenté au Saint-Office, donc qui n'a jamais reçu de "labellisation" officielle.
Pouyss a beaucoup écrit et traduit; je ne suis pas sûr que tous ses travaux aient été transmis à l'Eglise.
Je vais demander à mes confrères du St-Office si quelqu'un en a déjà entendu parler de ce texte.
pnj
Je me permets d'être très surpris et déçu par vos procédés qui consistent à semer le doute dans l'esprit de nos paroissiens.

Si vous aviez des remarques à formuler, elles n'auraient en aucun cas du avoir lieu dans cette église à la suite de l'office. Je comprends mieux le manque d'intérêt pour la chose religieuse ici à Sémur.
Zao_jun
Zao avait croisé bras et jambes et écoutait avec attention les hommes de Dieux......

Wahou, ça bouche à l'église, je devrais venir plus souvent.
Jerem51
Jean_le_petit a écrit:
Je me permets d'être très surpris et déçu par vos procédés qui consistent à semer le doute dans l'esprit de nos paroissiens.

Si vous aviez des remarques à formuler, elles n'auraient en aucun cas du avoir lieu dans cette église à la suite de l'office. Je comprends mieux le manque d'intérêt pour la chose religieuse ici à Sémur.


En tant que membre du Saint-Office, je suis chargé, tout de même, de vérifier l'orthodoxie de ce qui est transmis par les clercs de l'Eglise; il ne me semble pas incongru de demander, y compris en public, la provenance de textes qui ne figurent pas dans le dogme officiel afin que nos fidèles ne soient pas amenés dans l'erreur en croyant qu'il existe un Apocalypse officiel selon St-Paul.
De fait, au Saint-Office, une source me signale que ce texte serait averroïste et pas aristotélicien et comme Pouyss a travaillé sur les textes averroïstes aussi, ce ne serait pas du tout impossible.
Je ne mets pas en doute votre bonne foi, je cherche juste à savoir comment vous avez pu être involontairement induit en erreur.
Jerem51


C'est avec une grande joie que le Père Jerem entrait dans son église pour la préparer, car il était fier de baptiser Zao-Jun, l'un des membres du Conseil municipal de Semur.
Il profita du retour du printemps et des premières floraisons pour disposer sur le sol, des brassées de jeunes fleurs, alla revêtir ses ornements sacerdotaux et mit en place, près de l'autel, ses livres de messe et les objets usuels au culte d'Aristote et de Christos.

Puis, il se dirigea vers l'entrée pour faire sonner les cloches à toutes volées, afin d'annoncer à tous cet heureux événement.
Bender.b.rodriguez
Le père Bender, de retour à Sémur entendit les cloches sonner, il aimait le son bien particulier du clocher de l'église de Sémur pour avoir tant fait retentir l'appel à l'office.

Ainsi, il se rendit rapidement voir son ami, le père Jerem, traversant la place du village à toute allure.

Arrivé au devant de l'édifice, il jeta un regard jusqu'en haut de l'église et alla saluer le responsable de la cure.

Il avait eu vent de l'affaire qui avait troublé la paroisse de Sémur et pour lui, cela était un bon signe, les fidèles et les croyants sémurois s'inquiétaient de savoir qui leur donnait guide et conseil spirituels. Nul doute que si la religion n'avait pas été importante, personne ne s'en serait soucié.

Bender avait lui aussi eu beaucoup de mal à gérer avec ces paroissiens qui mettaient souvent de la mauvaise volonté pour se lever le matin et pour venir écouter les sermons et les prêches du guide religieux, mais il savait qu'au fond, les sémurois étaient des aristotéliciens convaincus dans l'ensemble.

Le prêtre vint donc saluer Jerem et lui déclara :


Bonjour mon ami, je suis de retour pour quelques jours à Sémur. Comment vas-tu ?
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L'Ordre Teutonique Recrute !
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