Martin_tamarre
Monseigneur Martin_Tamarre acquiessa de la tête quand Heimdal et Theudric déposèrent les corbeilles de fruits. Puis il reprit la cérémonie.
Joe72, nous déposons ces présents près de toi, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cur.
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec le Très-Haut. Qui était entourée de tendresse par le Très-Haut. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette cathédrale, autour de Joe72, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'unit au Très-Haut, qui unit le Très-Haut à chacun de nous, à tout instant.
La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote pour quil mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour quil la reçoive en son Paradis.
Il rejoingnit ensuite l'autel et ouvrit le Livre des Vertus.
Joe72, nous déposons ces présents près de toi, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cur.
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec le Très-Haut. Qui était entourée de tendresse par le Très-Haut. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette cathédrale, autour de Joe72, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'unit au Très-Haut, qui unit le Très-Haut à chacun de nous, à tout instant.
La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote pour quil mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour quil la reçoive en son Paradis.
Il rejoingnit ensuite l'autel et ouvrit le Livre des Vertus.
Citation:
Livre des Vertus --- Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien --- L'éclipse --- Chapitre VII --- «Le Paradis».
Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que javais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et memplis de la sérénité quils dégageaient. Ils maidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à lidée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne safficher sur mon visage. Ces rires nétaient pas moqueurs, mais pleins damitié.
Alors, sept grandes paires dailes magnifiques sétendirent. Ils sapprochèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri sétouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et senvolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi lensemble de la lune et me promis intérieurement, si loccasion men était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes dAristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: Cest bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.
Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui soffrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans lespace qui la sépare du soleil. Les étoiles soffraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas lexistence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais lessentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je navais jamais vu daussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.
Nous nous approchâmes si près de lastre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je nallais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel jétais toujours juché, me dit: Naie crainte et regarde.. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil souvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont javais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!
Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné dune douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il ny avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente sallongeaient dans lherbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent quils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.
Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je mapprochai dune petite fontaine où leau semblait si claire que je ne résistais pas à lenvie de my désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. Jeus alors en face de moi rien de moins quAristote et Christos. Ils maccueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si javais fait un bon voyage. Jétais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que jessayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. Cest alors que jentendis une voix.
Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que javais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et memplis de la sérénité quils dégageaient. Ils maidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à lidée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne safficher sur mon visage. Ces rires nétaient pas moqueurs, mais pleins damitié.
Alors, sept grandes paires dailes magnifiques sétendirent. Ils sapprochèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri sétouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et senvolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi lensemble de la lune et me promis intérieurement, si loccasion men était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes dAristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: Cest bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.
Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui soffrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans lespace qui la sépare du soleil. Les étoiles soffraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas lexistence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais lessentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je navais jamais vu daussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.
Nous nous approchâmes si près de lastre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je nallais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel jétais toujours juché, me dit: Naie crainte et regarde.. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil souvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont javais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!
Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné dune douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il ny avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente sallongeaient dans lherbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent quils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.
Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je mapprochai dune petite fontaine où leau semblait si claire que je ne résistais pas à lenvie de my désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. Jeus alors en face de moi rien de moins quAristote et Christos. Ils maccueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si javais fait un bon voyage. Jétais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que jessayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. Cest alors que jentendis une voix.
A la fin de la lecture, il le referma et s'adressa à l'assemblée.
Joe72, ta vie parlera pour toi lors du Jugement.
D'autres ici t'ont bien connus, je leur cède bien volontiers la parole, s'ils le désirent
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