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Info:
Une étape pour les deux cavalières, un lieu pour tous... enfin, ceux qui viendront...

[RP] Auberge des trois corneilles

Ardath
Prévu comme une zone RP durable pour les RPs non-suivis type voyageurs, pour les habitants de Bergerac qui veulent boire un coup. Si un joueur veut faire de son perso le tavernier j'y trouve rien à redire.


L'auberge fait aussi vaguement taverne comme dans beaucoup de patelins reculés. Au rez-de-chaussée la salle est basse, les poutres noircies par la fumée et les tables longues, prévues pour héberger toute une troupe de ménestrels à la fois.
Dans l'âtre il y a un chaudron qui bouillonne et des tonneaux ont été mis en perce derrière le comptoir.

Il n'y a pour l'heure pas foule, quelques vieux paysans qui discutent le bout de gras dans un coin mieux éclairé par la torche qui brûle au dessus de leur tête que le reste de la salle.
Sans être tout à fait à l'opposée l'Enseigne n'est pas près d'eux, juste à la limite lui permettant de rendre inaudible leur conversation. Elle ne veut pas avoir à se soucier de l'état de la vache de celui au chapeau ni des soucis de son compère pour trouver l'argent pour mettre son fils en apprentissage.
Une bière devant elle, elle attend la châtaigne pour qu'elle lui envoie ses courriers.
Une pomme roule entre ses doigts, à l'usuel mais le coeur n'y est pas.

La tavernière s'approche de sa démarche boitillante : un pied bot.
L'assiette claque sur la table et la cuillère racle son bord quand la femme dépose la soupe sans ménagement sur la table.
Pas aimable pour un sou et un sou c'est environ ce que coûte le repas de la voyageuse qui dépose quand même la pièce dans la paume tendue de l'aubergiste. Son regard n'est pas amène pour autant et l'autre a tôt fait de repartir des cuisines d'où elle venait.

Soupire, Ardath entame ce qui ressemble à un ragoût en attendant que la rouquine montre son nez.

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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Eilith
Son expression reste égale quand elle pense que dorénavant elle ne va plus se balader seule. Croire qu'elle avait été très discrète au début était naïf, en fin de compte.
Parce que bon, entre croiser personne, ou croiser uniquement ses camarades et des armées, y a de la marge.
Sale temps sur les routes.
Pas de brigands, certes.
Pas de vie non plus, semblerait.
Ou alors, on s'écarte à son passage. Ce serait marrant, ça, de voir que celle à qui on offre du gâteau dans les Églises fasse fuir les vagabonds.

Elle avait souvenir de Bergerac comme d'un village où la plupart aimaient à rester terrés chez eux, à éviter les "vilains brigands pas beaux qui osent attaquer une mairie à un contre cinquante". Est-ce que les temps ont changé ?
L'arrêt des conversations à son entrée dans la taverne la fait sourire. Ah, oui, tremblez, pauvres villageois, voilà qu'est revenu le temps de l'invasion. Son sourire devient ironique et s'accentue quand elle hésite à le dire tout haut.
Ouaip, quand une jeune fille de 16 ans veut cueillir des pissenlits un soir, ça parle de violeurs qui vont brûler les chaumières le lendemain.
Cherchez l'erreur.

Elle repère Ardath, et va s'asseoir à côté d'elle. La Mouffette semble encore moins loquace qu'à l'accoutumée. Pas grave, le voyage sera d'autant plus tranquille.
La Châtaigne a quand même un sourire plus doux en la regardant.

Des courriers, donc ?
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Ardath
Salle qui se tait, c'est pas comme si elle était bien animée à cette heure-ci de toute façon. Le soleil est encore trop bas pour que les premiers ouvriers reviennent des champs. Un ou deux coups d'oeil en biais à la châtaigne ne lui ont pas échappé.
Elle les accueille sans surprise, l'amie d'Eilith l'avait prévenue ce matin : Cartel n'est pas bienvenu en ces terres. Elle avait oublié, n'étant pas présente à Bergerac pendant l'assaut, elle n'aurait pas du.

Le visage se tourne vers Eilith, pas locace mais pas de volonté non plus d'être désagréable. Elle a tiré la gamine de sa chaumière pour lui faire parcourir la moitié du Royaume à protéger un hypothétique chargement. Pas à lui faire subir plus qu'elle ne subit déjà.
La dernière annonce de récolte pour son champ de maïs a été posée, ce soir il sera en vente. Les délais seront courts, elle pourra toujours s'arranger avec des amis là-bas.

La voix est basse, elles ne sont pas les bienvenues ici, tout le monde n'a pas à entendre les noms des vilains avec qui elles ont pu être acoquinées.


Des courriers. Des … choses à vérifier.
Elle s'apprête à continuer, se reprend pour raconter l'histoire depuis le début, ce sera plus compréhensible.
J'ai rencontré Dnarteb et Eleonoreh à Marmande hier. Je les ai salué de ta part j'espère que j'ai bien fait. Charmant homme d'ailleurs, une tragédie qu'on doive se battre contre lui.
Noyer le poisson dans des babillages sans fin pour oublier un instant la nouvelle qu'il faudra pourtant coucher sur papier.
Elle a des amis dans le Nord, je n'ai pas eu le temps, ni le courage de demander qui. Elle a échappé une histoire de pendu et … je n'ai pas compris de suite. Je savais bien que la vieille Faith lui avait prédit qu'il mourrait pendu mais … je n'avais pas pensé que ça se passerait réellement.
Un soupire lui échappé, à demi-ironique à demi-moqueur. Pointer du doigt sa propre naïveté.
Je ne pensais pas qu'il puisse mourir sans que je sois au courant. Et voilà qu'il s'est balancé au bout d'une corde.
Il faut que tu écrives pour moi au bourreau, je dois savoir pourquoi il a été condamné à la potence, ce qu'il a fait de ses effets personnels et du corps. Ce n'était pas un bon croyant mais ce n'est pas une raison.
Je dois aussi m'enquérir de ce qu'il advient de son fils, voir si son seigneur s'en chargera ou si je dois le recueillir, aucun enfant ne mériterait ça. Surtout pas celui de mes amis.


Une histoire sans nom, il semblerait qu'elle ait omis les principaux détails. Une lettre sans destinataire.

Le Bourreau avait pour nom Clement_bourreau si la fonction n'est pas passée à quelqu'un d'autre. Quant au seigneur je suppose qu'il faut que je me tourne vers Tithieu. de Penthièvre.

Bon vent l'macaque.


Edit : orthographe défaillante
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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Eilith
Dnartreb... moui... bien sûr qu'elle est polie, elle dira rien... mais voir quelqu'un disparaître subitement pendant les assauts, hein... courageux mais pas téméraire, le messire.
Mais...

Je m'en fiche, de lui, en fait, tu sais.

Bon... un pendu, un bourreau, un gosse, un seigneur. Ça se tient, au moins, comme histoire... elle attend patiemment d'avoir les noms. Ah, ça se précise, histoire de macaque, donc, c'est le messire...Tamorin...Tamarin ? Bah, c'est pas grave.

Elle commence à rédiger, sur un parchemin.



Citation:

A Clement_bourreau

Bonjoure,
Désolé du dérangemant, mais on voudrait savoir pourquoi et comment es mort le sieure Tamarin. Il parait qu'il a été pendue, mais il a un enfant, et on s inquiete. Et aussi de ce que vous avait fait des affères et du cor.

Merci beaucou de votre réponse,
Ardate.

Un autre parchemin, un peu moins froissé. C'est qu'un seigneur, faut s'appliquer, quand même, hein.



Citation:
A Tithieu. de Penthièvre.

Bonjoure,

Je vous écrit pour une histoire de pendue, le sieure Tamarin. Il a un enfant, et je voulez savoir si vous vous en occupait, ou si c'est moi qui le fait.
Je vous souhaite une bonne journée, maissire,

Ardate.


Pas besoin d'écrire des pavés pour des informations, c'est pas une lettre d'amour non plus. Quoique, elle a déjà essayé ce matin, de faire une lettre d'amour, et a juste vu le mot "Isabel" plusieurs fois.
Pas vraiment douée non plus pour faire dans la dentelle parfumée sur papier, donc.

Elle tend les deux missives à sa compagne de voyage.

Celle-là, c'est pour le bourreau, et celle-ci pour le seigneur. Te trompes pas, hein.
Vu que c'est ton affaire, je te laisse utiliser tes piafs pour les envoyer, et puis je lirai les réponses, d'accord
?

Elle sait que son orthographe n'est pas parfaite. Mais bon, vaut mieux ça que pas savoir lire et écrire du tout. Et puis, qui s'en soucie?

La jouvencelle jette ensuite un regard aux alentours, et sourit.

Sale temps, dans ces régions. Y a pas mal de vents, hein.
Heureusement qu'on part un peu, en fait, peut-être qu'il aura tourné d'ici là, hein.


Comme pour approuver ses dires, un courant d'air s'engouffre dans la taverne, laissant une odeur de marais, de bourbier sans nom... les douves, quand c'est construit sur de mauvaises bases, ça laisse juste une sale odeur, qui peut aller titiller les narines jusqu'à de très longues distances.
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Ardath
Elle sourit, Dnarteb lui avait dit hier que des trois qu'il avait rencontré il n'y avait qu'elle qui lui avait témoigné d'un peu de respect.
Mourir sur le champ de bataille c'est un rêve de chevalier. On n'est pas là pour faire rêver les gens nous, on protège ceux qu'on aime en tuant ceux qui les menacent.
Et si on ne peut pas les sauver parce que le camp adverse est trop fort et bien … on se sauve et notre peau avec.

De la suite elle en est convaincue, si elle en avait un vague pressentiment l'idée s'est gravée pendant la charge de l'armée ennemie à Bazas quand elle cru voir sa dernière heure arriver.
Il n'y a pas d'honneur à être téméraire. Juste de la stupidité. Leur chef aurait du les faire se replier depuis longtemps, il a pris la bonne décision.
Il ferait un bon meneur d'homme.


Pendant qu'elle parle elle fouille dans sa besace de quoi cacheter les lettres pour donner un semblant de cérémonie aux parchemins.
Elle n'a aucun blason à apposer sur la cire chaude, elle n'a pas la prétention de faire claquer Cartel sur son cheval, de broder l'écu sur ses habits.
Elle n'a pas les manières de Zophia, on ne s'engage pas dans une maisnie si on n'a rien à lui apporter d'autre que son épée.

La cire est écrasée avec un bout de bois, les traces laissées ne veulent rien dire d'autre que "cette lettre est vierge de tout oeil indiscret".
Les pigeons rapidement partis vers l'Anjou.

Ne reste plus qu'à attendre.


Si tu veux piocher dans mon assiette ne te gène pas.

La châtaigne ne lui a pas dit qu'elle était désolée, la brune décide d'interpréter ça comme de la gentillesse.
Ne pas remuer le couteau dans la plaie, amputer proprement les membres gangrenés, cautériser au fer rouge et admirer le résultat : sain, propre et sans fioriture.
Eilith quoi.

La première réponse ne tarde pas.




bonjour,

vous posez, disions la question à la bonne personne.
je suis clement_bourreau, exécuteur des hautes �uvres d'anjou. le dit tamorin a été arrêté, et accusé d'avoir tenté d'assassiner le juge finam.

j'ai donc, sur ordre de la duchesse, sa grâce fitzounette de dénéré penthièvre, soumis tamorin à la question le 1 mars 1457 .

durant sont interrogatoire il a avoué son crime, et de ce fait il a été condamné à la pendaison. au vue de ma fonction c'est moi même qui est officier l'acte le 5 mars 1457.

voilà ce que je peux vous affirmer.
pour le reste, je ne suis au courant de rien. tamorin ne m'a confier que ses aveux.

et pour son enfant je ne suis donc au courant de rien.

pour son corps, il est à ma connaissance là où je l'ai laissé, au bout d'une corde en place publique du duché d'anjou.

si vous le souhaitez vous pouvez aller le chercher.

cordialement.

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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Eilith
Elle lit la première réponse à Ardath, sur un ton monocorde. Confirmation de la mort du messire, donc. Juste un coup d'oeil pour surveiller les réactions, mais rien de plus.
La jeune fille va pas rajouter du mélo non plus. Déjà, ça sert à rien, à part inciter la brune à pleurer, et en plus, elle sait pas faire.


J'ai pas faim, et puis, de toute façon, je vais devoir aller préparer les affaires, là.

Elle commence à se lever, et laisse de quoi boire un coup à Ardath.


Bois pas trop, mais profites d'être en ville, je sais pas si on va en croiser beaucoup, hein.


Eilith peut paraître sèche, voire détachée, au premier abord, à ce moment-là.
Ce qui est vrai. On pourrait lui présenter un proche à l'état de viande froide qu'elle penserait d'abord à comment régler tout le bazar, comment motiver le reste, et ensuite, peut-être... penser à prendre de quoi dormir. Mais pas pleurer, c'est inutile. Ni faire pleurer, ça l'est encore plus.

Elle montrera rien à Ardath, donc. Pas le moment de motiver, pas le moment de consoler non plus.
Juste un détail qui change : elle n'a pas touché à une seule feuille de chanvre depuis le début du jour, et n'y touchera pas. Faut quelqu'un pour rester surveiller la route, et elle fait pas trop trop confiance à la Mouffette, là.


Par contre!

Elle se retourne.
Si tu veux changer de route, dis-le moi, on le fera, hein. C'est toi qui vois.
Après tout, c'est à la jeune femme de choisir la destination. La Châtaigne se contente juste de s'occuper à l'amener à bon port.
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Ardath
Changer de destination ? A quoi bon ? Elle n'a pas encore appris à ressusciter les morts;
D'ailleurs, elle aurait commencé par Aurel, pas par Tamarin.

Sa scribe se lève et elle la laisse partir, il doit bien y avoir un fichu écrivain public dans cette ville. Peut-être qu'il fera moins de fautes qu'elle.
Et puis, elle n'a pas l'air très à l'aise, elle ne va pas lui imposer sa présence.


Non, ça ne sert à rien d'aller en Anjou. Je vais voir si je ne peux pas faire envoyer le corps en Bourgogne et l'enfant aussi si j'ai de ses nouvelles à temps.

Si personne n'a décroché le brigand de sa corde il ne doit rester aujourd'hui de lui que des os, ça ne devrait pas trop puer et un charretier peu regardant sur la marchandise qu'il transporte pourrait conduire ça en Bourgogne.

Elle ne se lève que quand la rouquine - châtain avec des mèches rousses corrigerait-elle - est partie depuis cinq bonnes minutes.
La réponse au bourreau est à envoyer.
Elle veut pouvoir placer le Forban en terre aux côtés de son épouse quand elle sera à Chalon.
Et récupérer son tricorne.

Les rues sont grises de bruine et les bicoques se ressemblent toutes. Pas qu'elle soit d'humeur maussade : juste la ville.
Ou le quartier, mais il recèle ce qu'elle cherchait : un vieux assis devant un écritoire de fortune avec du papier, une plume et de l'encre.
Un écrivain public donc.

L'Enseigne s'approche, paie le vélin et l'encre après quoi l'homme la laisse lui dicter son texte.


Cher bourreau,

L'homme suspend sa plume et porte sur elle un regard interrogatif auquel elle répond d'un sourire appuyer.
Elle n'aura pas honte de ses fréquentations. Il réappuie la plume sur le parchemin et elle reprend sa dictée.


Je vous remercie de votre réponse.
Je ne sais que trop penser de cette affaire, j'aimerais dire que je suis surprise de son acte mais je ne l'en savais que trop capable.

Je ne peux malheureusement pas me rendre en Anjou pour le décrocher de sa potence, je fais actuellement route vers la Bourgogne.
Si on l'a laissé là je ne doute pas que les corbeaux auront tout dévoré de lui, ne pourrait-on pas mettre sa dépouille dans une boîte et l'envoyer à Chalon par un charretier ?

Sa femme y est enterrée et il est de mon devoir d'Aristotélicienne de lui offrir décente sépulture alors même que je dois aussi aller chercher ma filleule de pas 6 mois et déjà orpheline.

Je m'en remets à votre bon coeur bourreau.

Votre dévouée Ardath,


Pause dans la dictée. L'homme lui tend le vélin. Elle n'a plus qu'à aller chercher un pigeon pour l'Anjou.
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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
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