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[RP-IG] Et la Loire rougit...

Letiti
[Devant la tour]

Le maje serra les dents et se forca à sourire. La petite démone qu'il adorait temps n'était pas bien vieille et il voulait la rassurer. Il se tourna vers elle:

T'as raison!
Les fées aideront, les esprits et on fera aussi ce qu'on pourra.
Et pis c'est ta mère hein.


Il lui ébouriffa les cheveux.

Elle serait bien foutue de convaincre la mort elle même qu'il y a erreur et qu'elle lui doit réparation.

HUHU. JE NE FAIS JAMAIS D'ERREUR.


Un frisson? son imagination? Après tout il était maje quand même. Il ne put s’empêcher de répondre:

Tout le monde en fait. Et... euh... D'abord qu'est ce vous faites la?

DISONS QUE J'ETAIS CURIEUX* DE VOIR QUI PENSAIT QU'ON POUVAIT M'INFLUENCER.

Humm.. oui...bon.. nous on doit y aller hein...
On descend du cheval Miel!

A BIENTOT

EUh.. bof..pas d'sitot hein...


Des sueurs froides dans le dos, quelques instants après il ne sait pourquoi, mais il sent qu'il doit y aller à pieds, ou à dos cochon, mais surement pas à cheval.. ca sentait un peu trop le sapin cette histoire (la mortse mettait un de ses petits sapin parfumés autour du coup parait il pour rendre cette expression plus vraie).

Dépêchons nous.

[Au presbytère]

Mais elle est ou?!
Linon!
Dame de Lenay!
belle femme bien nourrie, une longue tresse brune, la peau claire, de grand yeux bleu nuit... des fess...
Elle est là ou pas?!
J'ai la mort aux trousses!


(*) la mort est bien entendu masculin. Je pense que certains auront reconnu que j'ai piqué un des plus croustillants personnages de T Pratchett.
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Charlesdecastelroy


Charles qui sentait ses jambes fléchir sous lui sentit des mains l'attrapé et le relever. Il avait de la chance que le Maje soit rapide... quoique.. Celui-ci se mit tout d'un coup à le secouer de toutes ses forces, comme si lui n'était qu'un simple tapis plein de poussière qu'il fallait aérer. Ses yeux se fermèrent lors de ce long moment. Ses larmes continuèrent de couler pour sa marraine. Mais Letiti finit quand même par le lâcher, puis se diriger vers la porte avec sa fille. Sans un regard en arrière...

Et le jeune Charles resta là, les larmes coulant toujours sur son visage. Il se tenait difficilement à une table qui était toute proche. Il se sentait dorénavant seul. Ici dans cette pièce, dans cette tour qu'il ne connaissait pas. Il n'était pas chez lui. Et pourtant ces deux personnes l'avaient quitté comme si c'était le cas. Il repris alors lentement ses esprits. S'arrêtant lentement de pleurer. Et lorsqu'il se sentit prêt, il sortit lui aussi de cette Tour, et il espérait ne jamais y revenir.

Mais lorsqu'il sortit de la Tour, les "De Lenay" étaient déjà partis. Ils ne l'avaient même pas attendu. Il claqua alors la porte de cette satané Tour et à grands pas repris le chemin du presbytère. Il en avait marre aujourd'hui. Il n'en pouvait plus. Il était au bout du rouleau. Il était venu lui-même et qu'est-ce qu'il avait gagné? Il avait été secoué comme un prunier, comme si c'était lui qui avait foutu ces coups d'épée à sa marraine! Et la tristesse fit place à la rage. Une rage contrôlée pour tous ceux qui l'avaient trahi. Car il se sentait trahi. Il se sentait trahi par son frère, par ses parents qui l'avaient abandonné, par sa cousine qui était avec l'autre Penthos, par Linon qui avait préféré faire la sourde oreille et tenter de rejoindre en cachette Angers, par Sebastian qui était reparti à Orléans, même si c'était sur sa demande, par Salebete, par Baylina qui n'était pas venue à son baptème, par Letiti qui l'avait traité comme un moins que rien! Il en voulait à tout le monde!

Les larmes se remirent à couler sur son jeune visage. Un visage qui avait connu tant de moments difficiles. Il s'arrêta contre un arbre et continua de pleurer tout ce qu'il pouvait. Il n'avait plus le courage de continuer d'avancer. Il n'avait plus envie de retourner à Saumur, avec tout ce qui l'attendait là-bas. Il posa alors ses mains sur les yeux et d'autres sanglots plus fort se firent entendre dans le bois qui était calme.

Une nouvelle fois il se calma, mais cela pris du temps, le soleil allait bientôt être à son apogée. Il n'avait pas vu le temps passer. Il avait seulement pleurer. Il n'avait penser à rien d'autre. Sa rage avait diminuer, et il se leva pour se remettre en marche. Mais quelques pas plus loin, il trouva un marcassin, un marcassin blessé, comme lui avait dit la jeune Miel, ce devait être son nom s'il ne se trompait pas. Car de toute façon ils n'avaient pas été présenté. Il pouvait très bien l'appeler aussi la Gamine, la Chieuse ou tout sorte de nom comme ça. Sa rage ne s'était donc pas calmée.

Il s'approcha du marcassin, qui se trouvait peu loin d'un grand châtaigner. Il s'en approcha alors tout doucement, en lui fredonnant quelques mots. Il s'agenouilla près de lui et le caressa tout doucement. Le marcassin tressaillit juste un peu mais se laissa faire. Il avait une patte cassée. Ceci pourrait se soigner, une petite attelle un bon mois et il pourrait retourner gambader dans la forêt. Enfin... normalement.

Mais tout d'un coup, un grognement se fit entendre derrière lui. Il retourna le plus doucement sa tête et aperçu une laie de l'autre côté du chemin. Elle devait peser au moins plusieurs dizaines de kilos, sûrement le double du pois du jeune homme... Et elle était sûrement la mère du petit marcassin. Dans sa façon d'être, le jeune homme compris vite qu'elle avait l'intention de charger contre lui, pour avoir toucher son petit.

Le jeune homme ne réfléchit pas longtemps et se leva le plus rapidement possible et grimpa au châtaigner qui était tout proche. Il se hissa le plus haut possible, mais il avait sentit la laie passer proche de l'arbre. Et il remarqua en plus qu'il s'était égratigner toute une jambe. Du sang en coulait légèrement, mais il sentait des petites piqures partout sur sa jambe. Il serra alors ses braies contre et se laissa aller contre le tronc de l'arbre, et là encore les larmes se remirent à couler, et le jeune homme disait entre plusieurs sanglots:


Mais qu'est-ce que j'ai fait! Pourquoi moi?!

Et les larmes coulèrent, jusqu'au moment où il s'endormit contre le tronc...

_________________
[center][/center]
Miel.
[Devant la Tour]

Un dernier coup d'oeil par derrière, l'Ombre semblant quitter le jeune homme, mais s'agrandir au fur & à mesure que le temps s'écoulait.

Elle n'entendit pas le questionnement interne de De Ravioli, même si ses facultés télépathiques s'amélioraient. Avec les animaux seulement, avouons le. Sur les humains, ca marche pas trop trop.
Du coup ... elle s'en fichait pas mal de laisser la maison au voleur/colporteur de mauvaises nouvelles/menteur. Non. Sa mère passait avant tout le reste.

C'est bien dommage pour le blondinet, qui aurait recu toute l'estime de celle que l'on prénommera par la suite "Mini Fée"... Guerir des animaux, wow! Il n'y a que les braves gens qui s'en occupent. C'est d'autant plus dommage que Miel aurait pu l'aider contre Jeannette, la mère marcassin. Bin oué, pouvoir télépathique sur les animaux, voyons! (Euh, ca marche quand ils sont calmes, aussi)


[Chevauchons, ouaip, chevauchons]

La traversée se fit en silence. Le dialogue avec la Faucheuse? Miel était tellement dans ses songes, à transmettre des ondes positives et guérisseuses envers sa mère qu'elle ne perçu pas la présence de la Mort. Comme quoi, la môme a encore beaucoup à apprendre. ^^

L'arrivée dans le presbytère fut des plus laborieuses.
La descente de cheval, déjà. Fallait oser. Oser descendre alors que ce qui attend à terre n'est pas de bon augure, et noue l'estomac. Oser poser un pas devant l'autre, sans montrer un signe de vacillement. Car elle le sent, oh que ouais, elle la sait de plus en plus présente, cette saloperie d'Ombre. Comme un Esprit maléfique, avec une voix de crécelle, qui nargue la petite famille.
Oser entrer dans ce lieu sacré pour les grands, trop austère et rationnel pour elle. Et rechercher celle qui manque, qui emplit tellement le coeur des 2 uluberlus présents.

Le père tenta une approche banale.. Peine perdue pour la petite qui se mit à courir pour voir d'où qu'elle était, la Linon. Et si elle irait baver celui qui aurait menti.

Arrivée près du lit, elle se stoppa. Net. D'un trait. Et le visage devint livide, plus blanc que la neige. Un homme était présent, au dessus d'elle, tentant de la soigner, faut croire.
Un pas. Deux. Trois.
La gamine arrive tout près, de l'autre côté du lit. Prenant la dextre froide de Linon.


Maman? Tu nous entends, hein?

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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Letiti
Miel!
'tain c'est pas l'moment...

Il revint vers la personne qui devait le renseigner et la foudroya du regard:

Alors elle est ou?!

Quelques instants et jurons plus tard, il avait eut l'information. En venant il avait croisé un médicastre qui semblait sortir de la chambre. C'est à peine s'il le vit tant il était concentré par la porte se tenant devant lui. La sombre et lourde porte marquant la frontière entre ses espoirs et la réalité. réalité qu'il se refuse toujours à accepter. D'une main moite il l'ouvre.

Une femme, sa femme, dans un grand lit, les couvertures remontées très haut, et leur petite fille, sa fille et à ses côtés.
Il eût l'impression que le monde s'écroulait autour de lui. Plus de faux espoirs, plus de déni, la froide et dure vérité s'imposait: Linon, pâle comme la mort, dans ce lit.

Il avança, refoulant ses sentiments qui menaçaient de déborder. Ses yeux le piquaient, les poings se serraient et se desserraient convulsivement, la nuque était raide, la mâchoire crispée et les traits figés. Il se tint près du lit posant une main sur l'épaule de sa fille suivi d'une légère caresse du pouce pour la rassurer comme il le peut.

Puis il inspira lentement. La boule ne veut pas passer, le buste se penche au dessus du lit. Il vient poser une main légère sur les cheveux de sa femme avant d'effleurer son front de ses lèvres:


Mon aimée...

Le pouce caresse doucement la tempe. Il ne veut pas la lâcher, il veut garder ce contact, et ne surtout pas la laisser partir.
Une goutte traitresse tombe sur la joue de Linon.

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Linon
Du profond désespoir où l'avait plongée la conviction que tous étaient morts et son mari en premier, Linon mit quelques secondes à percevoir le contact de la petite main chaude serrant la sienne, du baiser se posant sur son front, de la larme sur sa joue. Elle finit pourtant par soulever un peu les paupières, juste assez pour distinguer un petit visage pâle flouté par les larmes qui emplissaient encore ses yeux. Une autre présence lui fit basculer le regard vers un vieux chapeau rouge si précieux... un immense soulagement l'envahit en reconnaissant le visage tant aimé. Elle murmura faiblement :

C'est toi? c'est bien toi?? tu n'es pas mort...

Un long soupir de délivrance s'exhala de la blessée qui serra la petite main chaude. Elle revint au petit visage pâle et angoissé, força un sourire vaillant pour rassurer l'enfant.

Je t'entends ma fille, ça va aller... ne t'inquiète pas, tout ira bien maintenant...

Ça va aller... une véritable antienne chez la jeune femme qui ne savait que répéter cela à son beau-fils à la mort son père ou à chaque fois qu'elle avait été massacrée par une armée sous ses yeux. Mais ça n'allait jamais pourtant. Sauf depuis Titi et Miel. Un bonheur à toute épreuve avait pris le pas sur le malheur, au moins jusqu'à ce maudit jour où Soaz et elle avaient monté ce maudit plan, à mille lieues d'imaginer que leur propre duché pourrait les condamner à mort et envoyer des bretons pour exécuter la sentence...quelque chose n'allait pas...

Le regard bleu de nuit retrouva celui du tendre époux, Linon déjà épuisée par les quelques mots qu'elle venait de prononcer tenta la télépathie.

J'aurais pas dû, hein...? Pardon, pardon, j'le f'rai plus, pardonne-moi ! J'me mêlerai plus de rien, je resterai cloîtrée chez nous à m'occuper de toi et de notre fille. Je lui apprendrai tout ce que je sais pour qu'elle soit plus forte que moi, je ferai des tartes aux pommes et des rillettes, vous serez mon seul univers car je n'ai besoin que de vous pour vivre. Pardonne-moi...

Sans lâcher la main de sa fille, Linon se promit dans le même élan de ne plus jamais laisser l'enfant qu'elle avait trop négligée et qui poussait comme une petite sauvage. Elle sourit un peu mieux à l'adorable fillette, ne se lassant pas d'admirer le minois de la petite princesse de la tour.

Ma fille, je te raconterai l'histoire de la Fée qui m'a offert son épée avant de mourir. Je te raconterai les étoiles qu'elle protège là-haut dans le ciel si froid. Tu es si semblable à ton père que je tremble qu'on ne prenne un jour ta fantaisie pour de la magie noire et qu'on te mène sur un bûcher. Mais tant pis... puisque tu es ainsi et que je ne puis t'en détourner... j'irai avec toi.

Sentant que l'épuisement risquait de prendre le dessus, elle murmura encore dans un souffle.


Ça va aller, tout ira bien... ne vous en faites pas... Titou, emmène-moi je t'en prie... ramène-moi chez nous...

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Letiti
Quelques mots suffirent à faire faire une nouvelle embardée à son coeur. Il s'était mis à lui caresser la joue du coup, souriant et grimaçant à la fois. Un air grotesque image des sentiments trop fort et mitigés.

Elle lui fit même son regard qu'il comprenait comme:
Excuse moi, encore une fois j'en ai fais qu'à ma tête.. jl'f'rai plus!
Il ne put s’empêcher de jeter un œil vers sa fille. Fichues têtes de lards! Elles étaient pareilles toutes les deux!
La sournoise avait bien choisie son moment, s'assurant n'importe quel pardon. L'instant n'était pas encore à la colère ni à la vengeance. Le maje ne cherchait pas encore les coupables. Il y avait juste un immense soulagement de la voir encore en vie...très faible mais en vie.

Et voila la belle qui tente de le rassurer avant de faire un caprice. Le petit bonhomme se pencha, lui déposa un baiser sur la joue avant de lui murmurer:


Repose toi.
JE vais faire en sorte que tout aille bien, pendant que TOI, tu te repose.
...
On te lâche plus d'une semelle mon adorée.


Il s’accroupit ensuite vers sa fille alors que Linon semblait repartir dans le sommeil ou l'inconscience. La prendre dans ses bras, il devait avoir autant besoin qu'elle de réconfort.


Miel, mon p'tit troll.
j'pense pas qu'on puisse ramener maman chez nous aussi vite.
Donc on va lui jeter un sort pour qu'elle guérisse plus vite:

C'est sa chambre qu'on va faire venir ici.
Un sort difficile, et j'vais avoir besoin de ton aide d'accord?


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Miel.
Et elle avait raison, la sauvageonne.
Dans les dents. Eh ouais. La madre venait de prononcer quelque mots ...

Deux phrases, seulement.
Deux phrases qui soulagent infiniment la puce.
Deux phrases qui rendent un infime sourire sur le visage enfantin.
Infime sourire... car la tête du garde-maman n'est pas des plus joyeuses. La pâleur de la mère. L'odeur infecte du presbytère. La vue du sang et des instruments de tortures médicales...

Oui, infime le sourire. Qui s'élargit quand le Maje prend la parole.

Car elle était là, l'idée de génie.
La médecine traditionnelle ne marchait pas. Seules les plantes et Fée Mélusine pouvaient la sauver. Mh. Sauf que Mélusine ne lui a pas encore transmis son savoir. Heureusement que le paternel est là, il saura, lui.


Ouaip', 'pa, Ouaip!
On tente la lévitation? Mais faut pas la louper hein, casser des poupées c'est po grave, mais pas Maman hein.

Oh...
La laisser ici?
T'es sur? Non parce que j'aime pas hein. Y a des mauvaises ondes. Un karma pas top top.


Devant la moue ironique de son père, la Majette comprit (sans télépathie, haha!) que celui ci ne cèderait pas d'un pouce sur son idée de base. Et que Trognon resterait coincée dans cette sombre pièce pour un certain laps de temps. Arf. Nianiania.


Dacodac.

Instant de reflexion sur le dit-sort, avant de s'exclamer, outrée

Un accelerateur de temps, tu veux dire? Mais on va tous vieillir d'un coup! Elle va avoir les cheveux blancs et la peau toute ridée... Nan, nan, nan. J'veux pas.
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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Letiti
Nan nan pas question de la vieillir ni de mieux vieillir, ni toi non plus de mûrir!

C'est clair?!


Moue de réflexion alors qu'il regarde le visage tant aimé si pale devant lui, on croirait presque une autre personne (ca doit surement être du au passage de ces foutus graphistes des RR ).

Claquement de doigts:


Comme tu dis, y a trop de mauvaises ondes!
Il nous faut des fleurs fraiches dans des vases, des huiles essentielles
...
lavande je pense
...
pour chasser les mauvaises humeurs!


Instant d'intense réflexion tandis qu'il balaie la pièce du regard:

Il nous faut aussi des vêtements propres.. ses vêtements!
Pis surement aussi son peigne enfin des trucs pratique quoi.

Pour sur elle sera transportée!
Tellement bien que les mauvais esprits oseront plus rentrer!

Il s’accroupit devant Miel l'air grave:

Miel, je te confie la tache la plus importante!
Tu vas fredonner une douce chanson à ta mère pendant que je vais chercher tout ca.
Ainsi elle se reposera et tu tiendras éloigné tous ces êtres maléfiques.
Je suis sur que tu peux y arriver, t'es ma fille après tout.


Il attrapa son chapeau et le déposa trop grand sur le crane de la fillette:

C'est mon plus grand objet majique tu le sais, celui qui fais que je suis maje. Donc il t'aidera avec mon pouvoir.
Je reviens vite.


Un baiser est déposé sur la joue de sa fille, un autre plus lent, la boule revenue dans la gorge sur celle de sa femme, et le petit bonhomme fila à Lenay chercher ses ingrédients pour son sort.


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Letiti
Le maje était retourné à Lenay, tout doucement il reprenait ses esprits. Sa femme était encore vivante et sa fille lui tenait compagnie, mais une question venait maintenant tambouriner à ses oreilles:
Mais qui donc avait mis Trognon dans cet état?!

La journée avait été forte en émotion, et ca ne s'en arrêtait pas la. Le bonhomme était maintenant furieux, prêt à écorcher vif le coupable, lui qui n'était pourtant guère porté sur la torture.

Arrivé devant la porte il grommela, les dents serrées


Occupons nous de trognon d'abord.

De ce qu'il cherchait il ne trouva pas grand chose.
Le linge propre ca ce n'était pas trop dur.
Ensuite pour les odeurs, il n'avait point d'huile parfumée et ne savait pas comment Linon pouvait se débrouiller. Il finit quand même par dénicher un savon. Dans la cuisine il eut l'idée de prendre une petite marmite de bouillon:


Ah! Parfait!
C'est avec ca qu'elle m'a soigné, ca devrait la retaper en deux temps trois mouvements!
Ah oui et un peu de vin pour moi et de la viande. on la fera grillée, la bonne odeur devrait bien l'aider. Par contre faudra pas qu'elle en mange...
Faudrait pas jeter de la si belle viande quand même...


Soupire devant le dilemme. Il prit un air désolé

Bon... Tant pis, je ferai un effort et la mangerai.

Il entreposa tout cela dans le chariot accroché à la bonne mule, beaucoup plus sure que ces fichus canassons!
Avant de partir il fit un détour par son atelier, prenant encore deux ou trois petites choses pour parfaire son sort.


En route!

Il reprit le chemin du presbytère, à la merci des maires, des marcassins et de leurs mères.


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Miel.
[Makékidi?!]

Rassurée, elle pousse un loooooong soupir de soulagement. Non, le sortilège ne la fera pas grandir. Elle ne veut pas, grandir.

En groupie sempiternelle de son maître Mâââje, l'apprenti l'imite, et zieutte la madre. Son état agonisant lui donne froid dans le dos, de pudeur, la môme baisse la tête. La voir dans cet état la bouleverse, et lui arracherait presque une larme, si un lutin n'était pas apparu dans son esprit, susurrant


"Hey, oh, ptit bouchon! Tu vas pas commencer à chialer! T'as passé l'âge.
Oublie pas qu'on est de ton côté, nous, le petit peuple de l'herbe! On va te la retaper. Observe. Le médicastre utilise NOS herbes majiques pour panser ses plaies, et les décoctions de NOS arbres bénis pour la requinquer.
Sois digne, relève la tête. Aiiiiiis coooooonfiiiiiiance, croizzzzzzz'en moiiiiiiii"


Les lutins sont souvent râleur et prolixe. C'est ce qui fait leur charme! (Même s'ils ne ressemblent pas à des serpents... ^^)
Miel obéit, secouant la tête, agacée contre elle même. Comment a t-elle pu perdre la foi? Un sourire s'amorce sur son visage enfantin.
D'ailleurs, il faut croire que l'apparition féérique avait raison. Son père abonde en son sens. Lavande, fleurs, etc ...


Voui! Des fleurs roses et blanches! Rose parce M'man, c'est une fille! Et blanche, parce que là, elle est un peu pale hein.
Faudrait ptête une fleur orange, pour lui redonner un teint frais et pimpant ?


Letiti étant plus bavard qu'un lutin (c'est dire! ), il n'avait de fait pas entendu sa pensée, et continuait sur sa lancée ... Une mission importante, de rester ici. Et en guise de réconfort, LE CHAPEAU QUI TUE SA RACE!
Subjuguée par cette offrande SI importante à ses yeux, objet de toutes ses convoitises depuis sa plus tendre enfance, et porteur de good vibrations, ses yeux s'agrandir, et lancèrent un regard infiniment reconnaissant à son père. Sourire jusqu'aux oreilles, elle acquiesce sans réfléchir, et regarde le Maje partir.

Seule. De nouveau. Pour changer, tiens. Quand c'est pas dans la tour de Lenay, c'est dans un presbytère sordide.
Et tout compte fait ... les ordres du père ne lui plaisent pas du tout.
Mais alors là.
PAS DU TOUT.
Rester ici? Seule?
Seule avec la grande blessée?
Seule avec l'apothicaire tortionnaire? Et l'odeur? Et le lieu plein de mauvaises ondes?
SEULE?!


J'me suis fait eu.


Serrant de plus belle la main de sa mère, elle tente un sourire, malgré sa moue boudeuse. Sans grand ménagement, la brunette se cale dans un coin du lit, n'hésitant pas pour cela à pousser Linon, et passe sa main sur le visage de sa mère.

T'inquiètes, hein. Ils m'ont promis de t'aider. Faut que je te chante une chanson. J'en connais des supers! Mais parfois, les paroles se trompent quand je chante. J'aime pas ça, mais faut les pardonner. Prête pour un concert à capella rien que pour toi?


S'en suit une ribambelle de chansons, plus loufoques les unes que les autres. Passant de "Attrapons nous dans la taverne" au Troll Farceur, sans oublier Gurdil.
Dès que Linon sera endormie, la majicienne ira chercher jasmin, rose, et tulipe orange.

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« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Linon
Etait-ce les chants de fille? le pouvoir majique du chapeau rouge ou les bouillons que Titi lui apportait? Peut-être l'odeur de la viande grillée qu'il mangeait devant elle ou finalement, les médecines qu'on lui administrait. En tout cas, l'association de tout ces soins attentifs maintinrent la blessée en vie et les plaies du corps commencèrent à se refermer lentement, les cicatrices se superposant aux précédentes.

Linon dormait beaucoup, souffrait un peu moins, et quand elle ouvrait les yeux, elle trouvait généralement son mari ou sa fille à son chevet, et ne se lassait pas de les entendre se chamailler sur tel ou tel sort. Ces soins-là furent peut-être les plus efficaces, mais quand elle était seule, la jeune femme repensait avec amertume à l'aventure qui l'avait conduite là, avec toujours, cette impression que quelque chose clochait.

La mélancolie menaçant à nouveau sa santé comme la dernière fois qu'une armée lui était tombée dessus, on jugea au bout de quelques semaines qu'elle était suffisamment refermée pour être transportée à Lenay. Le voyage fut terriblement éprouvant, mais enfin, elle retrouva la tour avec soulagement. On l'installa au mieux dans la chambre conjugale et de son lit, elle voyait le ciel bleu de l'été qui arrivait à grands pas.

Encore quelques semaines plus tard, elle put se lever et commença prudemment à remarcher avec l'aide des curieuses béquilles que lui fabriqua son époux. On lui rapporta des bribes de la campagne électorale qui se déroulait. La jeune femme arrêtait immédiatement son interlocuteur, refusant d'entendre parler de cette comédie inutile en Anjou. Des courriers de la CA recommencèrent à arriver... Paris... c'est peut-être là qu'elle devrait s'installer pour qu'on cesse d'essayer de la tuer. Mais comment en parler à son angevin de mari...?

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Miel.
Les jours passent.
La môme passe ses journées à faire la navette entre soigner sa mère, et bavarder en taverne. Et faire le mur le soir, tard dans la nuit, pour continuer la discussion.

Les jours passent, et la p'tiote s'attache à Saumur. S'attache si fort qu'elle grimace à l'idée de partir incessamment sous peu. Elle a fait une promesse au nain roux. Et ca se brise pas, croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle ira chez les trolls.

Linon devra donc convaincre non seulement son mari, mais sa pitchounette, qui est assez butée, quand elle s'y met.

Les jours passent ... et Miel profite de chaque moment, précieux, ne sachant pas si le départ est proche, ou sera différé de quelques jours.

Qui vivra verra...

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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Letiti
Pauvre Maje!
Tout un chacun aurait certainement eut tendance à verser une larme sur le triste sort de linon ou alors d'être attendrie devant les premiers déboires d'une enfant indépendante, mais avez vous pensé au petit homme au milieu de tout ca?!
Partagé entre soulagement et inquiétude, colère et frustration.
A devoir s'occuper de sa femme, de la maison, de sa fille indiscipliné qui enchaine les désobéissances.
Au bord de la crise de nerf vous dis je. Et malgré tout il doit garder un visage calme et posé devant linon, patient devant sa fille.

Résultats les béquilles sont tordus, les dents crissent quand une porte s'ouvre, la veine tape sur sa tempe à la moindre petite chose.


Miel!
Suffit les escapades!
Va dans ta chambre revoir ta leçon!

...

Mange ta soupe trognon..si ..
mange...
mange...

Grosse inspiration, dents qui se serrent et se desserrent.


Trooognon!!!

Des envies de manger son chapeau quoi. Alors forcément, la fatigue aidant, il devient désagréable. Lui qui n'est qu'amour et tendresse d'habitude.
Une rixe en taverne avec un des soit disant amis de Miel, il rentre avec sa fille le visage recouvert de plaies à vifs.
D'une voix qui se veut douce mais où transpire la lassitude:


Va te coucher mon p'tit troll, j'vais faire de même...
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