Tibere
RP ouvert à tous, joueurs croisés comme Helvètes. Ces derniers peuvent intervenir via des missives lâchées depuis les murs de la ville ou selon votre imagination. Bon jeu.
[Campement de l'Ordre des Pauvres Chevaliers d'Aristote, sous les murs de Genève, tente du Père Général, Tibère d'Arcis, archevêque de Malines, Rédempteur des hérétiques.]
Glou, glou, glou... avec délicatesse, il remplit le verre posé sur la table. Il le saisit et le porte lentement jusque sous ses narines afin d'humer le liquide rouge sombre. Puis il l'amène à ses lèvres et fait couler le nectar dans sa bouche ; peu à la fois. Il faut en dégager les arômes, la texture, la longueur en bouche. Il fait tout cela consciencieusement et méticuleusement. Satisfait, il repose le verre sur la table et prend la plume d'oie qu'il trempe dans l'encrier devant lui.
Citation:
4 juin 1458. Vingtième jour de croisade. Ici rien n'est plat. Comme si le Très Haut voulait donner du fil à retordre à ceux qui vivent en ces contrées. On comprend mieux l'Helvète quand on est sur ses terres. Ces hommes sont comme les montagnes alentours : rudes, bourrus et austères. Un petit air de Flandre au fond, si ce n'est que les pauvres n'ont pas la mer et ses tempêtes qui forgent le caractère d'un homme pour la vie.
L'Ordre desPauvres Chevaliers d'Aristote est ce jour à pied d'oeuvre devant la ville de Genève. Nous avons installé nos tentes au centre du campement de l'armée de Makcimus. Notre ravitaillement est convenable et les champs de blés tout autour sont gage de réserve assurée. Le moral de ma troupe est excellente. La solidarité entre milites fait plaisir à voir. Leur courage et leur abnégation sont uniques.
Ce jour, nous avons mis à terre deux hérétiques qui tentaient de rentrer dans Genève. Que Dieu ait pitié de leurs âmes corrompues.
Mes espions sont en ville et sont chargés d'entrer en contact avec les gens restés fidèles à la vraie foi et qui osent encore se montrer.
Demain j'enverrai peut-être mes pigeons de Flandre bombarder Genève de mes mots.
Plaise à Dieu.
4 juin 1458. Vingtième jour de croisade. Ici rien n'est plat. Comme si le Très Haut voulait donner du fil à retordre à ceux qui vivent en ces contrées. On comprend mieux l'Helvète quand on est sur ses terres. Ces hommes sont comme les montagnes alentours : rudes, bourrus et austères. Un petit air de Flandre au fond, si ce n'est que les pauvres n'ont pas la mer et ses tempêtes qui forgent le caractère d'un homme pour la vie.
L'Ordre desPauvres Chevaliers d'Aristote est ce jour à pied d'oeuvre devant la ville de Genève. Nous avons installé nos tentes au centre du campement de l'armée de Makcimus. Notre ravitaillement est convenable et les champs de blés tout autour sont gage de réserve assurée. Le moral de ma troupe est excellente. La solidarité entre milites fait plaisir à voir. Leur courage et leur abnégation sont uniques.
Ce jour, nous avons mis à terre deux hérétiques qui tentaient de rentrer dans Genève. Que Dieu ait pitié de leurs âmes corrompues.
Mes espions sont en ville et sont chargés d'entrer en contact avec les gens restés fidèles à la vraie foi et qui osent encore se montrer.
Demain j'enverrai peut-être mes pigeons de Flandre bombarder Genève de mes mots.
Plaise à Dieu.
Il posa la plume et reprend un peu de ce vin de Bourgogne qui sait si bien accompagner sa plume lorsqu'il se met à écrire. Il lève la tête. Par l'ouverture de sa tente, il aperçoit les murs de Genève et les rondes qui s'organisent pour la nuit.
_________________
Archevêque de Malines.