.mahaut.
[D'école. Oui, vous êtes déçus, je sais]
- POURQUOUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ??? Aristote, pourquoiiiiiiiiiiiiiiii ??
Les cris résonnèrent dans le couloir de lauberge. Dans la salle principale, les hommes soupirèrent et se signèrent.
La propriétaire de lauberge leva les yeux, inquiète, vers la chambre doù le cri inhumain sétait élevé, avant de resservir la choppe devant elle.
- Et sinon, Françoise
- Oui ?
- Elle va rester longtemps ?
- Pfff
Un nouveau cri retentit dans les couloirs.
- Non parce que bon
- Je sais. Mais elle paye bien.
- Ouais.
Un sanglot déchirant traversa les murs en torchis tandis quun bruit de chute annonçait le départ de quelquun de la chambre. Les buveurs levèrent la tête vers les escaliers pour apercevoir le résultat.
- Elle ou lui ?
- Dix contre un que cest elle.
- Moi jdis qucest lui.
- Tenu.
Une chausse apparut sur la première marche. Marron. Les écus passèrent de mains en mains.
- Pourtant cest pas dur, elle le tape tout le temps.
- Oui mais elle se vautre souvent aussi quand même.
- Ouais, la nuit et le matin, quand elle a sifflé ses réserves. Mais pas laprès midi, là il est trop tôt.
Linfortuné blessé descendit de lescalier et s'approcha de la propriétaire avec précaution, tâchant de soulager une épaule douloureuse.
- Ahem Ma tortion Ma maîtresse souhaiterait savoir ce quil y a au menu ce soir.
- Du lapin.
- Ah.
- Ca va pas ?
- Vous ne feriez pas du chevreuil si on vous le demandait gentiment ?
- Non, cest déjà cuit.
- Ah. Bon. Tant pis.
Il recommença à boiter pour remonter les marches. La propriétaire larrêta à mi-chemin.
- Scusez, msieur Anatole
- Oui ?
- Pourquoi elle demande ça au fait ?
- Oh Pour passer le temps. Elle sennuie. Alors entre deux sanglots, elle parie sur les menus du soir. Là elle va perdre donc elle va me taper et pleurer encore plus fort.
- Cest que ça plait pas bien aux clients, voyez
- Ben à moi non plus. Elle perd souvent.
- Zavez pas moyen de loccuper autrement ?
- Pfff. Elle est en deuil. Vous nimaginez pas le nombre de trucs quelle sinterdit de faire à cause de ça.
- La pauvrette
- Oui, ça aussi elle le répète. Il est mort sans rien lui laisser.
- Tsss.
- A part ses titres.
- Ah ben quand même.
- Oui, hein ?
- Bon, pour le chevreuil cest raté mais vous ne pourriez pas la faire descendre quelle se change les idées ?
- Et quelle boive tout votre tonneau sous le comptoir par hasard ?
- Ya pas de petits profits, msieur Anatole, ya pas dpetits profits.
Il remonta quelques marches, tête baissée, prêt à subir le courroux de son employeuse. Den bas, la propriétaire le regardait, réfléchissant à ce quelle perdrait en virant la chieuse de chez elle. Des écus et une réputation de femme de cur qui accueille les nobles éplorées. Dun autre côté, même les habitués étaient en train de se faire la malle de sa taverne. Dilemme. Elle larrêta dune main.
- Et Vous lui avez proposé daller prier ?
- Oui Il ny a pas de curé, ici. Et pas darchevêque, il est mort. Elle le connaissait aussi.
Un gémissement sortit de dessous la porte de la chambre, suivi dun bruit de chute. Dans la salle, des discussions sélevèrent pour savoir la durée de validité dun pari et les clauses écrites en tout petit dans les accords oraux. Anatole reprit son ascension. Quelques mauvais perdants firent mine de partir.
- Eeeeeeeet Luniversité, elle a essayé ?
- Luniversité ?
- Oui ! Cest bien, ça, luniversité !
- Vous êtes sérieuse, là ?
- Ben Cest noble détudier. Et elle resterait pas ici toute la journée
Anatole regarda la propriétaire longuement. Celle-ci lui souriait en triturant un torchon.
- ANATOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLE !! Mais quest-ce que vous faites ? Vous trouvez que je ne souffre pas assez comme ça ? Chevreuil ou pas ?
Anatole et la propriétaire se fixèrent de plus belle.
- Ca se tente.
- Je dois avoir du chevreuil quelque part dans larrière cuisine.
Ils se fixèrent de nouveau et finirent par se serrer la main.
- ANATOOOOOOOOOOOOOOLE BORDEL DE CORNECUL ! Vous vous pointez ou pas ? Je souffre !
- Jarrive !
- POURQUOUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ??? Aristote, pourquoiiiiiiiiiiiiiiii ??
Les cris résonnèrent dans le couloir de lauberge. Dans la salle principale, les hommes soupirèrent et se signèrent.
La propriétaire de lauberge leva les yeux, inquiète, vers la chambre doù le cri inhumain sétait élevé, avant de resservir la choppe devant elle.
- Et sinon, Françoise
- Oui ?
- Elle va rester longtemps ?
- Pfff
Un nouveau cri retentit dans les couloirs.
- Non parce que bon
- Je sais. Mais elle paye bien.
- Ouais.
Un sanglot déchirant traversa les murs en torchis tandis quun bruit de chute annonçait le départ de quelquun de la chambre. Les buveurs levèrent la tête vers les escaliers pour apercevoir le résultat.
- Elle ou lui ?
- Dix contre un que cest elle.
- Moi jdis qucest lui.
- Tenu.
Une chausse apparut sur la première marche. Marron. Les écus passèrent de mains en mains.
- Pourtant cest pas dur, elle le tape tout le temps.
- Oui mais elle se vautre souvent aussi quand même.
- Ouais, la nuit et le matin, quand elle a sifflé ses réserves. Mais pas laprès midi, là il est trop tôt.
Linfortuné blessé descendit de lescalier et s'approcha de la propriétaire avec précaution, tâchant de soulager une épaule douloureuse.
- Ahem Ma tortion Ma maîtresse souhaiterait savoir ce quil y a au menu ce soir.
- Du lapin.
- Ah.
- Ca va pas ?
- Vous ne feriez pas du chevreuil si on vous le demandait gentiment ?
- Non, cest déjà cuit.
- Ah. Bon. Tant pis.
Il recommença à boiter pour remonter les marches. La propriétaire larrêta à mi-chemin.
- Scusez, msieur Anatole
- Oui ?
- Pourquoi elle demande ça au fait ?
- Oh Pour passer le temps. Elle sennuie. Alors entre deux sanglots, elle parie sur les menus du soir. Là elle va perdre donc elle va me taper et pleurer encore plus fort.
- Cest que ça plait pas bien aux clients, voyez
- Ben à moi non plus. Elle perd souvent.
- Zavez pas moyen de loccuper autrement ?
- Pfff. Elle est en deuil. Vous nimaginez pas le nombre de trucs quelle sinterdit de faire à cause de ça.
- La pauvrette
- Oui, ça aussi elle le répète. Il est mort sans rien lui laisser.
- Tsss.
- A part ses titres.
- Ah ben quand même.
- Oui, hein ?
- Bon, pour le chevreuil cest raté mais vous ne pourriez pas la faire descendre quelle se change les idées ?
- Et quelle boive tout votre tonneau sous le comptoir par hasard ?
- Ya pas de petits profits, msieur Anatole, ya pas dpetits profits.
Il remonta quelques marches, tête baissée, prêt à subir le courroux de son employeuse. Den bas, la propriétaire le regardait, réfléchissant à ce quelle perdrait en virant la chieuse de chez elle. Des écus et une réputation de femme de cur qui accueille les nobles éplorées. Dun autre côté, même les habitués étaient en train de se faire la malle de sa taverne. Dilemme. Elle larrêta dune main.
- Et Vous lui avez proposé daller prier ?
- Oui Il ny a pas de curé, ici. Et pas darchevêque, il est mort. Elle le connaissait aussi.
Un gémissement sortit de dessous la porte de la chambre, suivi dun bruit de chute. Dans la salle, des discussions sélevèrent pour savoir la durée de validité dun pari et les clauses écrites en tout petit dans les accords oraux. Anatole reprit son ascension. Quelques mauvais perdants firent mine de partir.
- Eeeeeeeet Luniversité, elle a essayé ?
- Luniversité ?
- Oui ! Cest bien, ça, luniversité !
- Vous êtes sérieuse, là ?
- Ben Cest noble détudier. Et elle resterait pas ici toute la journée
Anatole regarda la propriétaire longuement. Celle-ci lui souriait en triturant un torchon.
- ANATOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLE !! Mais quest-ce que vous faites ? Vous trouvez que je ne souffre pas assez comme ça ? Chevreuil ou pas ?
Anatole et la propriétaire se fixèrent de plus belle.
- Ca se tente.
- Je dois avoir du chevreuil quelque part dans larrière cuisine.
Ils se fixèrent de nouveau et finirent par se serrer la main.
- ANATOOOOOOOOOOOOOOLE BORDEL DE CORNECUL ! Vous vous pointez ou pas ? Je souffre !
- Jarrive !