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[RP] Disparition d'une figure du Limousin...

Alcyone
Piske y a pas de panneau d'affichage en gargotte, on va dire qu'Alcyone en plante un pour l'occasion...


Voutée et triste, Alcyone vint afficher une lettre sur le panneau d'affichage de la gargote. Ultime geste qu'elle était contrainte et forcée de faire, avant de prendre la route et de quitter à tout jamais ce village de malheur dans ce comté maudit...

Citation:
Limousins,

Une grande dame s'en est allée il y a plusieurs jours. Les plus vieux d'entre vous la connaissaient bien, les plus jeunes ont dû en entendre parler, si pas subir ses assauts baveux...

Ventadour est en deuil, villageois, car nous pleurons Ned de Chardonnay, qui fut Comtesse du Limousin, qui s'est autrefois battue en Bretagne et ailleurs pour son comté qu'elle aimait tant...

Ventadour est en deuil... Mais je suis sûre qu'elle détesterait nous voir tristes à mourir, je suis sûre qu'elle détesterait qu'on la pleure vainement... Alors ayez juste une pensée pour elle, souvenez-vous d'elle telle qu'elle était avant, la De Fol qui nous innondait sous ses bisous baveux, celle qui était si prompte à rire et à faire rire avec ses mimiques, ses expressions, ses histoires de seaux et d'amoureux, ses épilations légendaire (avec les dents!!!)... Je crois qu'elle préférerait vous voir sourire malgré la tristesse de l'avoir perdue, et vous voir sourire quand vous pensez à elle...

Avant de partir, elle nous a laissé une lettre... je l'affiche ici...





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Trokinas
Trokinas lut avec attention les deux missives. Il se souvint de la Dame Ned, le Baron avait recu pleins de bisous Baveux quand il servait sous ses ordres au Conseil. Il lui devait son titre de noblesse à cette dame, à cette grande dame.

Trokinas ne pleura pas, il sourit en pensant aux nombres de fois om il avait failli se faire épiler, puis fit demi tour.
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Finitou
Corenthine lut une nouvelle qui l'attrista.
La bavouilleuse en chef en limousin s'était éteinte.
La grande Dame Ned qui leur avait fait l'honneur à Breccan et elle d'être présente à leur mariage et qui avait anoblit son époux à cette occasion.

Ce grand moment de joie, ils lui devaient.
Un profond soupir se fit entendre.
Encore une personnalité irremplaçable qui partait vers d'autre cieux.
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Bestbuff
Le courrier d'Alcy était arrivé à la rue du Chat qui Pêche, là ou elle et Shiska logeaient pour le moment. Nouvelle funeste missive... à croire que la vie de chacun est jonchée de ces instants de tristesse sans nom.

Joint à la missive...un autre parchemin, pas vraiment en bon état, mais visiblement pas lu.



On n'explique pas son chagrin, chacun vit le sien à sa manière. Pour Bess c'est une sorte de maman qui s'en va, une drole de maman qui bave à qui mieux mieux, qui a une telle confiance en vous que vous en prenez conscience et faites le nécessaire pour que cette confiance ne soit pas trahie.

Une grande du Limousin qui s'en va... encore une....
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Sindanarie
En passant près du panneau d'affichage, Sindanarie eut le regard attiré par deux lettres. L'une d'Alcyone, l'autre... Il lui sembla reconnaître l'écriture de Dame Ned. S'approchant pour les lire, la jeune femme ne put réprimer un frisson. Dame Ned... Sa Comtesse. Une étreinte glacée lui comprima le coeur. Faudrait-il donc qu'ils meurent tous ? Tous ceux pour qui elle avait du respect, tous ceux qu'elle avait admiré... Le juge, qu'elle respectait malgré des différences d'opinion, Dame Caf', et maintenant... Dame Ned !

Ne pas pleurer. Refouler les larmes qui viennent toutes seules. On ne vous a rien demandé, claires eaux des yeux ! La Comtesse n'aurait pas voulu vous voir... Dame Ned.

Les souvenirs affluaient, en flot continu... Tous ces moments de pure gaieté, au Conseil, hors du Conseil... Ces bisous baveux, ces menaces rieuses... Partie vers d'autres cieux... Et riant encore dans cette dernière lettre aux Limousins. Ne pas pleurer Dame Ned. Mais se souvenir...

Se souvenir à chaque instant. A jamais dans nos mémoires, notre grande bisouilleuse bavouilleuse. Dame Ned.

Voûtée sous le poids du chagrin, même si elle n'avait pas vu cette grande Dame depuis bien longtemps, Sindanarie s'en retourna vers Guéret, vers sa caserne, un sourire pointant furtivement sous des yeux noyés, en souvenir de son caractère, en souvenir de la Comtesse.
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Auxanne
Au vue du panneau d'affichage, Auxanne fut emue.
La tristesse etait la biensur, comme ne pas la sentir montee apres une telle nouvelle .

Mais elle se reprit, Alcyone avait raison, nos larmes ni changerait rien.
Pis Ned veillait sur nous de la haut, alors elle se concentra esquica un sourire en l'honneur d'une femme exceptionnelle.

Meme de la ou elle est desormais, tout nos bisous baveux lui parviennent, pensa t'elle.
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Breccan
Breccan passait par là lorsque son attention fut attirée par le panneau d'affichage fraichement planté.
Il s'y dirigea en sifflotant et entama la lecture des nouvelles.
Sa bonne humeur ne fit pas long feu tout comme son sifflotement.
Planté là,immobile tout comme le panneau, le Brec ne réalisait pas encore que sa bavouilleuse vicomtesse n'était plus.
Quelle perte tragique pour le Limousin...
Lui qui s'était habitué à recevoir à tout moment un assaut baveux de sa pétillante vicomtesse.

Il se souviendra toujours de la dernière campagne en Bretagne et plus particulièrement du trajet les menant là bas.
La Ned et sa fameuse chariotte pleine à ras bord et autre anecdote.
Se mettre en route ne fut pas une entreprise des plus aisées avec une dame comme elle mais sa bonne humeur et sa joie de vivre communicative fait qu'on lui pardonne tout.
C'est d'ailleurs à la suite de cette guerre qu'elle lui fit l'honneur de devenir son vassal...

C'est comme si aujourd'hui Breccan venait d'apprendre qu'il était orphelin.
Un vassal sans suzerain à servir.

Dame Ned aurait peut être voulu qu'on sourit en pensant à elle en ses moments d'une tristesse infinie mais pour l'instant Breccan était incapable de penser à autre chose.
Mais nul doute qu'après le chagrin passé il ne restera que les bons moments.

Bisouille les baveusement la haut ma vicomtesse.

Puis il reparti vers on ne sait où.
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Valeriane
Valériane avait suivi de loin Alcyone , elle savait déjà, mais parfois, on ne veut pas croire la vérité, tellement elle fait mal.
Une fois sa marraine partie, elle vint comme les autres Limousins lire le parchemin.. un mot d'Alcy, et encore plus émouvant, un mot de Dame Ned, la Vicomtesse aux bisous baveux.

Au fur et à mesure qu'elle lisait, elle sentit sa gorge se nouer, son menton trembler, et une larme perla au coin d'une paupière... mais elle relut.. pas de pleurs inutiles...
Alors, elle ravala difficilement sa tristesse et se souvint de la personne extravagante.. un peu follette.. elle portait bien son nom ma foi.. elle avait servi dans son conseil en étant bailli, juste au moment de la réforme du prestige.. elle courait partout la Ned.. virevoltait tout en distribuant ses bisoux.. bizarrement, les femmes n'avaient pas à craindre ses épilations...
En pensant à cela, un léger sourire se dessina sur les lèvres de Valériane..
Et puis ses bas à rayures.. c'est vrai...
Et pourtant, .. pourtant elle avait été Comtesse du Limousin et malgré les attaques incessantes d'un certain Dragonet, elle avait conduit le Limousin avec honneur et droiture.
C'est d'ailleurs Dame Ned qui proposa pour Valériane la Baronnie de Châteauvert.

Dame Ned 'avait aimé ce Limousin, oh que oui, mais le Limousin ... celui que l'on connaissait avant...
D'ailleurs, son mandat terminé elle avait chargé une énorme chariotte remplie de vivres et d'armement pour aller rejoindre les soldats.
Val s'en souvint comme si c'était hier.. elle était du voyage aussi.. avec Ratgus, Breccan, Kremoseu... une sacré équipée... et puis ils avaient rejoint l'armée.. et là, ce ne fût plus la même histoire...
Un soir, la veille d' une grande bataille , Val se souvint de Dame Ned courant de tente en tente pour faire des bisous baveux à tout le monde.. sa bonne humeur remontait le moral des troupes.. les blessés cueillaient des fruits.. et , oui, c'est vrai,un soir , elle avait fait une tarte aux pommes, cuite sur un feu de camp, avec les moyens du bord.. et lorsqu'on l'avait goûté.. elle était très bonne mais quelques brindilles étaient tombées dedans.. à la guerre comme à la guerre, on n'était pas regardant !
Ah , tous ces souvenirs faisaient du bien, et c'est ainsi qu'elle se rappellera Dame Ned, toujours souriante, et avec le coeur sur la main.

Les pensées rocambolesques ou pittoresques se rapportant à Dame Ned avait apaisé un peu Valériane...

Elle leva les yeux au ciel...

Eh, la Ned.. j'espère que tu as eu le temps de tricoter quelques paires de bas à rayures, je ne suis pas certaine qu'il fasse très chaud là haut..
et pour le boogie woogie... eh bien.. euh.. t'inquiètes pas...Alcy me sermonne assez comme ça ! ! !
Allez, ma Vicomtesse.. repose toi bien, on ne t'oublieras pas tu sais, mais toi non plus, ne nous oublie pas ..
Tu nous manqueras.. tu nous manques déjà...

Val baissa la tête et partit bien vite avant que d'autres larmes ne coulent...
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Ratgus
Dommage je l’aurais raté de peu se disait Ratgus en regardant la missive de Dame Ned que tenait Alcy... Quelle tristesse, quel dommage, je rentre juste en Limousin pour apprendre que Ma Comtesse -- c’est ainsi qu’elle aimait que je l’appelle quand j’étais Son Vice-Comte -- s’en est allé …. Vraiment une grande Dame et grande pourvoyeuse de bisous baveux qui va nous manquer et qui me manque …

…Bisous Baveux à toi …Ma Comtesse… (avec dans la voix un étranglement qui ressemble presque à une larme qui monte) …
--Dragonet.
Anger, chateau de cévillé

Dragonet avait appris la mort de Dame Ned. La mort de la Dame l'attristait rèellement non pour le limousin, mais pour ventadour. Elle avait été fort précieuse pour ce village, et il la regrettait en tribun ou en medecin.C'etait un peu de vie locale qui se perdait et il ne pouvait aucunement s'en rejouir.

Pour le reste de sa carriére politique, il préféra pas y penser. Elle incarnait un modéle pour les conservateurs assurement que tout changement effrayait, et ses baisers, épilation ou autres jeux avaient assurement un coté rassurant pour ceux qui manquaient de répére.

Il prit toute fois sa plume, ses pensées allaient à quelqu'un d'autre, une des rares personnes qui depuis des années et des années n'avait jamais vu son aura terni à ses yeux au fil du temps.

Citation:
Cher Ginger, mon ami,

J'ai appris la peine et la douleur qui s'est abbatu sur ta famille. Tu m'en vois désolé, et c'est avec sincérité et une profonde affection que je te transmet mes condoleances.

Malgrés les différents politiques qui m'opposait à ton épouse, jamais je n'aurais pu souhaiter un malheur que tu aurais eu à subir.

J'ai entendu parler de cette dispute qui vous à opposé derniérement et des griefs qui te furent reproché. J'ignore si cela à joué sur sa mort, mais je sais que tu étais avec votre fille sans doute la chose la plus merveilleuse qu'elle avait, mais que malheureusement le coeur est souvent aveugle à ce qui est une évidence.

Si tu veux en discuter autour d'un verre, celui que nous devons boire depuis tant d'année et que nous n'arrivons pas à prendre, j'en serais ravis.

Dans tout les cas, sache que c'est à toi et ta famille que je pense en apprenant ce deuil et que de ce fait ma peine est sincére.

Je bois à ta santé, à bientôt mon ami,

Drago.


Il envoya la lettre, et resongea à la mort de Dame Cafetiére. Quelques verres ne lui feraient pas de mal.
--Sergent_bourgogne


Le hasard ramenait Bourgogne en Limousin en une bien triste occasion.
De Fol! Peu de monde se souviendrait assurément de ce surnom gagné aux premiers jours de la Province.

- Le bon souvenir des Sainte Merveilles, De Fol. Vous êtes en bonne compagnie là haut j'en suis sûr. Et puis Dragonet est encore là, donc pas de soucis... il vous foutra la Paix!
Il ne manquera pas de voix pour conter vos haut faits. De l'arrachage de poual au sourire moucheron, des tavernes de Venta aux chemins de Bretagne. De vilaine a Comtesse!

Mes hommages!

Bourgogne salua militairement.
Ezor
ezor n'apprit la triste nouvelle qu'en lisant ces quelques lignes, qui lui rappelèrent à quel point celle qui aujourd'hui n'était plus avait pu faire pour tous, aidant sans relâche, que se soit en tant que citoyen, tribun, comtesse...

Impossible à oublier.
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Vladilir
Vladilir s'était tenu éloigné du Limousin et de ses affres depuis de longs mois, et cela contribuait pleinement à sa sérénité retrouvée.
Se rendant à Tulle afin de régler quelque affaire, il avait eu vent de la disparition de Dame Ned.

Ne sachant que faire pour honorer sa mémoire il se résolut à écrire à Alcyonne.

Citation:
Bonjour Alcyone,
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris ce matin la disparition de notre amie Dame Ned. Après Alda, Annlor, Alchior, ... y aurait il une malédiction frappant les grandes dames du Limouson, sont elles toutes vouées à disparaitre plus tôt qu'à leur tour ?

Je m'égare et n'y vois là aucun mauvais présage.
J'aurais un service à te demander, ne sachant point où a été enterrée la dépouille de Dame Ned et ne disposant que de peu de temps en Limousin, pourrais tu pour moi aller cueillir un bouquet de fleurs de champs, tu sais de ces fleurs sauvages auxquelles Dame Ned ressemblait temps : libres et tenaces, résistant à tout sauf à une langue baveuse de rhuminant.
Je souhaiterai que tu en déposes un bouquet en gerbe sur sa dernière demeure, ne les lie pas s'il te plait, le vent pourra les disperser et leur rendre leur liberté quand il lui semblera opportun ; cela ressemble plus à Dame Ned qu'un bouquet trop bien ordonné.

En te remerciant par avance, je t'adresse toute mon amitié
Vladilir, seingeur de Naves
Signé : Vlad'

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