Beatritz
[Le Louvre, un salon d'audience, une Reine seule]
Un courrier était parti, qui sommait le Duc du Lavardin de venir.
Un courrier était parti, qui insistait pour le voir en tête à tête.
Un courrier était parti, l'assurant de l'importance de l'affaire.
Un seul courrier pour ces trois objets convergents.
Toute affaire était importante quand une Reine s'était mis en tête de la résoudre. Celle-là, elle ne l'avait que trop procrastinée, au milieu de toutes ses obligations. Sachant ces jours le Duc du Lavardin dans la capitale, pour remplir ses obligations pariales, elle avait saisi l'occasion.
En deux temps, trois mouvements, elle avait orchestré l'intime rencontre.
Un courrier au Grand Échanson :
Un courrier était parti, qui sommait le Duc du Lavardin de venir.
Un courrier était parti, qui insistait pour le voir en tête à tête.
Un courrier était parti, l'assurant de l'importance de l'affaire.
Un seul courrier pour ces trois objets convergents.
Toute affaire était importante quand une Reine s'était mis en tête de la résoudre. Celle-là, elle ne l'avait que trop procrastinée, au milieu de toutes ses obligations. Sachant ces jours le Duc du Lavardin dans la capitale, pour remplir ses obligations pariales, elle avait saisi l'occasion.
En deux temps, trois mouvements, elle avait orchestré l'intime rencontre.
Un courrier au Grand Échanson :
Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France,
A vous, Della d'Amahir-Euphor de Volvent-la Mirandole, Grand Échanson,
Salut.
Chère amie, votre nom devient épouvantablement long à écrire, pour une si courte missive : nous ferez-vous le plaisir de nous servir du vin de Touraine, lors de la rencontre intime que nous orchestrons avec le Duc du Lavardin, ce jeudi 28 avril, dans le Salon au Lion ?
Nous vous faisons entière confiance sur le choix du cru.
B.d.C.
PS : Vous ai-je présenté mes enfants ? Au milieu de tout le tumulte de ces derniers mois, cela n'est même pas sûr. Franc est né si peu de temps avant notre avènement ! Nous pourrions leur rendre visite dans leurs appartements à l'issue de cette audience, et nous vous présenterons à leur gouvernante, la Dame de Jegun, si vous ne la connaissez déjà ! B.d.C.
A vous, Della d'Amahir-Euphor de Volvent-la Mirandole, Grand Échanson,
Salut.
Chère amie, votre nom devient épouvantablement long à écrire, pour une si courte missive : nous ferez-vous le plaisir de nous servir du vin de Touraine, lors de la rencontre intime que nous orchestrons avec le Duc du Lavardin, ce jeudi 28 avril, dans le Salon au Lion ?
Nous vous faisons entière confiance sur le choix du cru.
B.d.C.
PS : Vous ai-je présenté mes enfants ? Au milieu de tout le tumulte de ces derniers mois, cela n'est même pas sûr. Franc est né si peu de temps avant notre avènement ! Nous pourrions leur rendre visite dans leurs appartements à l'issue de cette audience, et nous vous présenterons à leur gouvernante, la Dame de Jegun, si vous ne la connaissez déjà ! B.d.C.
Et un autre au Premier Maitre d'Hôtel :
Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France,
A vous, Eilinn Melani, Premier Maitre d'Hôtel,
Salut.
Nous recevons ce jeudi 28 avril en audience particulière le Duc du Lavardin au Salon du Lion. Pourrez-vous nous préparer une petite collation selon ses gouts, car il nous semble que vous les connaissez, et les nôtres ?
Il pourrait être pour vous l'occasion de recevoir son avis sur le fameux Béatrice avant d'en diffuser le principe.
B.d.C.
A vous, Eilinn Melani, Premier Maitre d'Hôtel,
Salut.
Nous recevons ce jeudi 28 avril en audience particulière le Duc du Lavardin au Salon du Lion. Pourrez-vous nous préparer une petite collation selon ses gouts, car il nous semble que vous les connaissez, et les nôtres ?
Il pourrait être pour vous l'occasion de recevoir son avis sur le fameux Béatrice avant d'en diffuser le principe.
B.d.C.
Le jour J, elle arriva dans ce petit salon, qu'elle réservait aux audiences intimes et qui avait été orné à son arrivée au Louvre de lourdes tapisseries aux mille fleurs, au milieu desquelles un majestueux lion se prélassait sur une couchette en vis-à-vis d'une joueuse de luth.
Des bancs à dossiers, garnis de coussins de duvet, attendaient que l'on s'y reposât. Le Duc connaissait le Louvre pour y avoir exercé. Béatrice ne doutait pas qu'il saurait trouver seul le chemin du salon, dont elle lui avait indiqué les caractéristiques avant qu'elle n'en changeât l'aspect : aucun huissier n'avait été requis pour cette réunion privée. Il entrerait, il s'inclinerait, et avec un peu de chance, à ce moment-là, les tables seraient déjà garnies de boisson et de mets.
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HRP - Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Visite royale en Castille ? Forum 1, partie espagnole