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[RP] Hervez 'deus c'hoant pell eus ar bed....

Leyah
[ titre : selon son souhait loin de ce monde ]

Soirée étrange ...

La rouquine avait passé un de ces moments complices propice aux confidences avec son bien aimé cousin.
Moments rares s'il en était, car se confier de la sorte était quelque peu inhabituel pour la Bleizhmorgan carapacée comme jamais ... instants qui cependant, avaient été mis à profit pour quelques épanchements Leyahesques, les doutes, les craintes, et autres petits secrets propres à cette rouquine, qui lui avait fait jurer le silence total avant de quitter sa tente.
Une fois la tente de son cousin quittée, s'en suivirent nombreuses discussions, toutes aussi surprenantes les unes que les autres avant d'exténuer fortement la rousse qui s'était réfugiée dans ses propres quartiers afin de s'y reposer quelques instants.
Rédaction rapide d'une lettre à son cher frère, histoire de prendre de ses nouvelles, mais aussi de donner des siennes et de lui rapporter les minutes de cette curieuse soirée, comme si cela était nécessaire, à n'y comprendre pourquoi , elle n'était pas genre pourtant à lui rapporter tous ses faits et gestes, ce qui avait pour conséquence de rendre son double complètement chèvre, chose qui l'amusait énormément...

A peine le temps d'avaler les quelques framboises lui restant en réserve, qu'un cri retentit à l'extérieur et , telle un automate, la Marquise avait sauté dans ses bottes rapidement et filé à toute allure, répondre simplement à cet appel.
Détour afin de poser sur le front princier, un léger baiser et souriant à son plus précieux joyau, elle avait tourné les talons afin de rejoindre l'attroupement extérieur.
Sourire complice à son Vicomte, signe délicat de la main, avant de lui lancer ce sourire entendu qu'elle arborait à chaque fois qu'il s'apprêtait à donner un ordre d'assaut, le tout l'air de dire «  Hého camarade, gaffe à tes fesses, j'y veille! » .
Légèreté , toujours .. et toute circonstance, ou comment masquer tout sentiment pouvant être faiblesse, tactique Bleizh imparable, qu'on se le dise !
Imperceptiblement, elle se mordit les lèvres, yeux rivés sur le Sénéchal et sa concentration.. diantre ce qu'il pouvait être attirant ainsi méditatif ...
Demain ... elle lui parlerait, à cet instant précis où elle ouvrirait les yeux et les poserait sur lui qui serait déjà certainement attablé à réfléchir à la suite des évènements, l'esprit fusant de toutes parts et elle affalée telle une chiffe-molle la tronche totalement enfarinée et la tignasse en bataille ...
Demain, c'était bien ... nouveau sourire, très discret mais satisfait... demain était un autre jour...
Popotin posé sur son canasson, l'heure n'était plus aux questions existentielles bizarres d'une rousse complexe, mais bien à l'aboutissement du pourquoi ils étaient revenus en ces lieux...


Et la charge fut lancée ...

Un claquement de langue, un éclat de voix .. un frisson parcourant l'échine de la rouquine ..
Cette vois qui l'enivrait quand elle n'était qu'un murmure à son oreille lui aurait fichu une trouille monstre quand elle s'élevait pour faire claquer un ordre venu du fond des tripes.
A croire qu'elle allait se prendre un pied au fondement si elle ne talonnait pas sa monture et ne la lançait pas a course folle comme si elle était poursuivie par le diable en personne.
Impression étrange et grisante à la fois .. à la vie ... à la mort ... rengaine résonnant dans la caboche de la Marquise, qui se fendit d'un nouveau sourire tandis que ses talons frappaient les flancs de l'équidé.


Taiiiaauuuuttttttt

Gné ? Ein ? Quoi ? Qui qui n'a crié ?
Surprise de la rouquine, geste réflexe qui voulut que l'épée fut balancée le plus rapidement possible vers ce crieur de bon matin.

Vais t'en donner du tata yoyo , t'vas voir !
Marmonnement entre ses dents, l'épée ainsi lancée vers l'avant fit mouche avec difficulté, mais mouche quand même ..
Mal prise la rouquine, ce n'était pas pour autant qu'elle allait se plaindre, m'enfin ... non que cela ne l'aurait pas tenté, mais il y avait un temps pour chaque chose, un temps pour jouer les poussins noirs a coquille blanche ébréchée, et un temps pour se fâcher .. c'est qu'il avait failli la toucher le bougre !

Un coup à gauche , un coup a droite, le regard suivant de façon circulaire ... ces yeux d'emmerdeuse protectionniste à en mourir, à lorgner vers la Fleur et la nounou d'enfer, l'air de rien avant de reprendre les mêmes gestes .. ceux d'esquive plus qu'autre chose ...

Première secousse ...

Violente, à tel point que la rouquine en fut désarçonnée et volant de manière des plus élégantes, c'est a dire en pagayant dans le vide de ses bras et pédalant dans la semoule de ses gambettes, Leyah finit par un atterrissage forcé butant lourdement sur le sol, a moitié sonnée, louchant bêtement sur sa lame brisée.
« Règle numéro une: ma fille un bouclier sert à te protéger , Règle numéro deux : ma fille un bouclier sert à te cacher , Règle numéro trois : alors caches toi ! »
Ah non mais pour sur une fillette de cinq ans pouvait s'y cacher , mais adulte .. c'était tout autre chose, comme quoi les souvenirs les plus cocasses pouvaient revenir de manière aléatoires selon les circonstances..
Et en réflexe ... la rouquine se terra en boule sous son fichu bouclier, unique protection lui restant encore en main ...
Mal barrée était le moins qu'on puisse dire maiiiiiss ! Une Bleizh, ça a de la ressource ! Réfléchir et vite !
Hurler à la méthode Cyprien ? Mhhh .. nan .. trop de bruit .. personne n'allait l'entendre .. Rester la sans bouger ? Mort assurée .. Bouger ? Mort assurée ...
Voila qui réduisait le choix à très peu de choses ... mais tant qu'a faire de trépasser autant ne pas le faire comme une vieille loque avachie au sol ...
Leyah se releva donc, boitant légèrement, les mirettes roulant de droite à gauche, cherchant une sorte d'échappatoire, la ligne droite qui la mènerait dans un endroit plus sûr, conditionnement inné qu'est l'instinct de survie

Deuxième secousse ...

Machinalement, elle releva son bouclier qui se brisa directement sous la force du choc et la Marquise prit son deuxième cours d'envol sans apprentissage d'une réception parfaite.
Comble de l'élégance, elle vint s'échouer tel un pantin désarticulé contre une paire de bottes boueuses mais non connues.
Grimace, yeux mi clos, ne lui restait plus qu'a attendre .. et le possible sursis ne fut pas long ...
Foudroyante, tel était le mot qui pouvait décrire la douleur ressentie par la rouquine au moment de cet assaut final sur sa carcasse déjà bien amochée et dont la caboche priait presque qu'on l'achève...
Mais à croire que son bourreau n'était que sadisme, le visage contorsionné de la Bleizhmorgan, sous ce mal atroce, ne lui fit pas faire geste supplémentaire afin d'abréger le silence d'une agonie annoncée.
Laissée ainsi pour morte, corps allongé sur le côté, yeux rivés face à elle, presque exorbités, la rouquine avait ce son de lames qui s'entrechoquaient violemment qui lui ricochait d'un côté à l'autre de sa cervelle en bouillie
Les bruits de la bataille, faisant rage autours d'elle, lui martelaient les tempes tandis que ça et là, des bottes venaient à lui percuter les côtes et le dos, mais ne pouvant bouger plus qu'un cil, esquiver encore était pensée impossible.
Le palpitant prêt à lui sortir par la gorge, son regard, toujours alerte malgré tout, scrutait, dans le flou de l'approche de l'inconscience, les alentours avec le plus d'attention possible,
Et là .. une silhouette .. une allure ... des mouvements comme proche de la fureur, d'une folie, .. le tout reconnaissable aux yeux de la rouquine, cette folie ... sa folie et un sourire léger vint fendre le faciès de l'agonisante...
Elle restait là .. immobile ... a tenter de calmer ces bruits innommables lui torturant le crâne, à lorgner au plus loin possible par delà ses paupières mi closes tandis que son faciès était encore presque illuminé d'un rictus figé.
Jusqu'à ce que son corps soit a nouveau secoué violemment par une quinte de toux, cette fois, provoquée par ses molaires noyées d'une nausée et ce besoin de se vider l'estomac, pendant que chaque centimètre carré de sa chair était des plus douloureux sous ces spasmes visant à éjecter son contenu stomacal au plus loin possible.
Elle s'imaginait déjà être là depuis des heures, alors que tout au plus quelques minutes s'étaient écoulées depuis le moment où elle s'était écroulée au sol, l'attente lui semblait interminable, alors qu'elle glissait lentement vers l'inconscience qui la libèrerait de cette insoutenable connaissance parfaite de chaque entaille faite à son corps.
Descente longue et vertigineuse vers une obscurité profonde, une toute dernière fois apercevoir cette ombre au loin avant de fermer les yeux et de se laisser emporter là où sa carcasse ne la ferait plus souffrir ..

Les yeux fermés , respiration saccadée s'apaisant petit à petit .. ainsi gisait la carcasse d'une marquise avachie sur le sol en position fœtale, reste inerte d'une carapace brisée en mille morceaux, laissant apparaitre une fragilité en tout temps camouflée
Sur un teint plus pâle encore que la mort elle même, avec pour seule touche de couleur, la fine ligne carmin d'une régurgitation sanguine , restait figé un sourire fin et satisfait.

La promesse était tenue ...
A la vie à la mort ... cruel duel...

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Aleen
[ QUELQUES HEURES AVANT DANS LE CAMPEMENT ]

4 jours ! Plus que quatre jours !

Elle devait obéir aux ordres du médicaste, pourtant elle se sentait en pleine forme et rongeait son frein en regardant la famille s'équiper pour aller faire leur petite promenade digestive quotidienne.

Ah elle aurait donné n'importe quoi pour aller avec eux, mais non elle était consignée, le campement était balayé par un vent de folie, la famille n'était pas de tout repos, ce n'était que cris, délires, rires, une joyeuse pagaille quoi !!!

Un semblant de silence se fit, le Vicomte fit son apparition, sanglé dans son armure, sourire aux lèvres suivi par sa Marquise de compagne, tous se rassemblèrent autour d'eux en attente des ordres puis quittèrent le campement.

Aleen comme à chaque fois avait l'estomac noué par la crainte d'en voir un revenir blessé ou même pire, elle murmura en les regardant s'éloigner

qu'Aristote vous protège !!!!

puis retourna sous la tente où elle attendit le retour de ses compagnons,

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Vonafred
Concentré à l'extrême le Vicomte, les yeux fiévreux, la lame impatiente...
Un regard vers sa Marquise, de pieux sourires à ses troupes.
Nobles périgourdins, bretons, teutoniques, Savoyards...Dieu qu'il aimait ses spadassins de la Foy.
Un sourire carnassier illumina le visage su turbulent Périgourdin, on sonnait la charge.
Coup d'œil sur l'aile droite...Makcimus lance ses troupes.


L'allocution fut brève...
-Fur Groar, Gott und Vaterland...Taiauuuuuuuuuuuuuuuuuut

Miles pensées s'entrechoquent tandis qu'inexorablement se rapproche la masse compacte des bataillons helvètes...
Les teutoniques engagent le combat, mêlée au combien confuse, buccins et oriflammes s'entremêlent, la danse est macabre et l'ichor gicle de toute part.
L'Helvète est coriace en cette saison, le lion lui, fidèle à son habitude se contente d'agir par procuration et dire que tous ces braves sont convaincus de se battre pour leur...liberté...


Un moulinet machinal...un Helvète désarticulé hurle en tenant ses trippes...Le Seneschall est entré dans la danse.
A droite à gauche, estoc ou taille tout y passe...
Il hurle beaucoup, maudit un peu...
Un choc violent, un Helvète grand comme une montagne le désarçonne tel un fétu de paille il valdingue a dix pas...Sonné le Vicomte.
L'armure l'empêche de se mouvoir, il est sur le dos tel une tortue offerte en holocauste.
Défilement d'images improbables...Leyah, le Périgord, ses fidèles, Groar....
La foudre ? Non c'est la nuit qui tombe...

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Sunja
Un soir.... Le soleil cache son museau sur la plaine faignant de taire une bataille sanguinaire, offrant à ses derniers rayons la vue du sang sur les braves... du sang... Des cris encore et encore... La jeune femme, le genou à terre, écu en avant et épée qui vrille les airs se défend avec l'acharnement d'un nouveau né face à sa première grande bouffée d'air. Oui, pour Sun c'est comme une délivrance.... Les émotions longtemps retenues passent à travers chaque partie de son corps... à chaque coup de sa batarde.... Arme aujourd'hui qui lui sauve la vie et qu'elle avait tant haï lorsque portée contre les siens par les Artésiens.

Le pré est témoin d'un massacre... Makcimus tombe grièvement blessé... Les hérétiques assoiffés de sang, de contradiction... d'impudence verbale et d'impies pensées se défendent et visent les pieux. Des cris s'élèvent, des chants traversent le pré et percutent de plein fouet la robe rouge, comme une claque venteuse venue d'un point loin... très loin...
L'épée tourbillonne dans le ciel en un sifflement malsain et terrifiant. Sun ne bouge pas. Elle attend... attend, se prépare à se couvrir de l'écu quand un homme portant l'habit de l'ordre se dresse au devant d'elle, contre l'attaque honteuse d'un peteux adversaire. Une main tendue qu'elle saisit et le voilà déjà disparut.
Ses pervenches traversent le terrain, scrute le moindre olibrius à occire, l'esprit embué et tiraillé... se battre ou aider. Elle plisse les paupières doucement se fige soudain et de sa gorge monte un hurlement crescendo. Une robe rouge comme la sienne qui les avait tant fait rire... se battre en houppelande, la gente dentelle voulait montrer l'exemple de l'élégance, du courage....

Alex est touchée. La brunette file vers son amie en pointant sa batarde sur chaque personne croisée . Sun chanceuse... nombre de coups mortels évités s'agenouille près du corps, pose son index gauche sur la gorge d'Alex, lève des yeux humides et un cri de rage la transperce.


SOEUR A TERREEEEEEE !

Sunja prend sur elle, balance la courte épée sur son dos, cale son écu sur son torse et empoigne le bras inerte. Un regard vers les armes de son amie en miettes sur le sol , elle tire de toutes ses forces le corps jusque sous un chêne. Et maintenant ? ... La jeune femme se rue et se perd dans une brume montante du lac. Bruits d'épées qui s'entrechoquent... cris de parts et d'autres.... La tête lui tourne et chacun rappelle ses troupes dans un silence glacial où la mort semble avoir gagné la partie des deux côtés.
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Ptitmec13
Allongée sur sa paillasse, Ptit se perd dans ses pensées. Des pensées dispersées du coté de Varennes, théatre des derniers jours de son aimé, du côté de Pau où son faux époux venait d'être mis en terre dans la fosse commune par erreur alors qu'il était baptisé. Des pensées qui vont loin dans le passé, Drago, Alej, Las.. tous morts.. à croire qu'elle portait malheur aux hommes qu'elle aimait. Et maintenant? S'ouvrirait-elle à Methos? Ou alors continuerait-elle à ne pas avouer ses sentiments pour le préserver. Tout plutôt que le perdre lui aussi.
Mais alors, que faisait-elle là? Qui la connaissait, savait qu'elle avait une contentieux contre le Lion, et les helvètes aussi.. en passant par les réformés.
Mais peut être cherchait-elle a rejoindre ceux qui peuplaient son cœur du coté du soleil.. Affirmer sa foi au Très Haut? Suivre ses Frères et Sœurs d'armes? Ou peut-être un peu tout ça à la fois? Ces derniers jours, elle entendait des noms.. voire même en lisait sur les devantures des tavernes, et cela avait comme effet radical de lui faire hérisser le poil.

Le remue ménage qui se faisait entendre à l'extérieur la sortit de sa léthargie. Il était temps. Sereinement elle attrapa son heaume et sortit de la tente pour se diriger vers sa jument. Elle portait son ancienne armure. Non pas que celle forgée par son frère ne lui plaisait pas mais le fer brillant ainsi que l'arbre déraciné en or sur le plastron elle trouvait ça légèrement tape à l’œil et autant éviter d'attirer trop l'attention sur elle.
En selle elle rejoignit le groupe, aux côtés de ses frères et sœurs, derrière le Sénéchal de l'Ordre, elle abaissa sa visière pour se couper du monde extérieur, comme elle le faisait en joutes, et elle attendit les ordres, prête à en découdre.


-Fur Groar,Gott und Vaterland... Chaaaaaaargeeeeezzz

L'ordre fut donné et l'armée se mit en branle, deux masses qui se fondent pour mieux affronter une troisième défendant les remparts. Les chocs métalliques ne tardèrent pas à se faire entendre, comme les cris des nobles se lançant au combat, comme les cri de ceux qui tombaient sous les coups, les hennissement des chevaux aussi étaient de la partie. Les entrainements avec le Stratège portaient leurs fruits, chaque coup lui étant destiné était paré, repoussé. Plus loin son frère Sénéchal avait mal à partie avec un ennemi, elle vit le coup porté sauvagement sans parade possible et regarda Tubafat s'effondrer. Déjà, l'autre filait vers une autre cible, l'épée en garde.. Elle arriva par sa droite et lui coupa la trajectoire par une attaque latérale qu'elle fit passer par dessous son épée pour l'atteindre directement au ventre. Elle lui assena un nouveaux coup d'épée, le laissant ainsi pour mort.. On ne touche pas à ses frères... A la vie à la mort, fidèle et fraternel.
Elle se redressa regardant le champs de bataille où déjà chaque camps se repliait. Des pertes de chaque côté mais pouvait-on vraiment savoir où elles avaient été les plus fortes.
Il fallait maintenant ramener les blesser et se préparer pour la suite.

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Lieutenant Chef de Prévosté du Béarn - Commandant de la Garde Semper Vigilans
Alexandra1
[ 7 juin 1459]

C'était l'heure ... le moment qu'elle redoutait le plus ... premier combat. Non pas une pratique ! Un vrai de vrai combat ! Morte de peur elle était la diaconesse dans sa houppelande rougeâtre. Couleur qui se prêtait particulièrement bien aux échanges physiques qui allaient suivre.

Dans la mêlée, elle avait perdu le regard de son homme. Son regard tendre et affectueux s'était durcit ainsi que ses traits, lui revêtant ceux d'un passé lointain déjà connu en Provence.

Tout s'embrouillait si vite entre des cris et des hurlements.

Un tissu aussi rouge que le sien valsait au gré des tranchants ça et là faisant son apparition entre lame et bouclier. C'était Sunja qui tenait bon la cadence du rythme de la danse qu'elles avaient soigneusement orchestrées. Elle maniait tant si bien le verbe que l'épée sa compagne !

La douce Klara luttait de toutes ces forces et livrait bataille avec une telle ténacité. Celle qu'elle lui avait toujours connue. Droite et fière elle se démenait, elle, elle dont on crue qu'elle était possédée par le Sans Nom et pourtant s'acharnant pour l'Église Aristotélicienne.

Makcimus tomba puis bien d'autres encore ...

Stratégie militaire oblige, la brunette resta derrière les hommes aussi longtemps qu'elle le pu ... jusqu'à ce qu'un assaillant viennent s'empêtrer dans ses jupons rouges. Brève collision, réflexe de survie, pour la première fois, elle trancha de son épée un homme qui sembla en perdre la vie.

Le coeur gros, le souffle court, lorsqu'elle se retourna détournant enfin les yeux de ce corps inerte à qui elle venait de soutirer tout souffle existant, la folle frivole se prit pieds dans les débris d'armes détruites jonchant le sol et rencontra malencontreusement une lame bien tranchante qui passait par là.

L'Alexandra tomba ...


SOEUR À TERRE !

Un peu trop dans les pommes grâce au choc, elle crue pendant un très long instant faire route pour le divin paradis solaire mais quelques sombres images la ramenaient constamment à la réalité. En autre la sensation que son bras allait littéralement s'arracher de lui même par une certaine pesanteur inconnue. Ou encore, le visage de Sunja sous un angle qui lui était totalement inconnu.

Et finalement ... des ombres dansantes accompagnées de la fureur de la nuit ...


07-06-2011 04:05 : Leo... vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

07-06-2011 04:05 : Vous avez frappé Skiid. Ce coup l'a probablement tué.
Amarante.
Jour 1, premier assaut

Il faisait nuit et elle dormait tranquillement sous la tente à côté de la Mascotte, c'était à dire la petite princesse Enora bien entendu. Elle ne participait pas au combat et ce n'était pas pour lui déplaire étant donné son état. Elle préférait de loin veiller sur la fillette de la Marquise ... Et puis les journées étaient tranquilles depuis leur arrivée ...

Oui mais voilà, les journées tranquilles c'était fini. Du bruit à l'extérieur, la toile de la tente qui se lève pour voir passé dans la brune de ses yeux une Marquise venue embrasser son enfant ... Une Marquise venue !! Non de non, elle n'était pas en train de rêver, il se passait bien quelque chose et la voilà complètement réveillé. Le temps de se lever que Leyah avait quitté la tente pour rejoindre le Vicomte qui donnait déjà la charge d'une voix tonitruante ...

Emmitouflé dans son plaid, elle s'avança jusqu'à l'entrer de la tente pour les regarder s'éloigner, une boule dans le ventre ... Combien d'entre eux allaient revenir ?

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Ancien atelier, créations de Bannières : Nouvel atelier du Fil d'or
Eavan
[Assaut du 7 juin]

La tente avait été montée quelques jours auparavant. La Baronne ayant malgré tout ces mois de mobilisation, conservé une vague notion de confort, ses quartiers étaient un peu plus chaleureux que spartiates. Un peu. De toute façon, elle n'y recevait guère de visite. Ces dernières semaines, les doutes l'avaient assaillie. Non pas à propos de ses ennemis, non non ceux là aucun doute, ils resteraient ses ennemis encore longtemps. La Gaelig avait beaucoup de mal à supporter l'hérétisme et la manipulation des populations helvètes n'allait qu'en l'agacant davantage. En vérité ses doutes se portaient plutot vers ses "amis". Certaines attitudes la poussaient à nourrir une paranoia plus ou moins justifiée. Et finalement, ce qui avait achevé la jeune femme était un incident provençal quelques jours auparavant.
Depuis, elle ne sortait plus de sa tente que pour faire son travail tel un automate. Oh bien sur elle avait encore dû répondre des critiques de sous officiers de la Garde Episcopale qui avaient tendance à croire qu'elle pouvait répondre de toutes les décisions de l'Etat Major des Saintes Major et pire encore, qu'elle avait tout pouvoir à Rome. Cette pensée tira un rire amer à la jeune femme qui s'équipait assistée d'un valet salonais. Pouvoir ... Un terme qui la faisait bien rire.

Eavan commenca à repenser à ses "amis" qui s'étaient évertués à la rendre dingue ces dernières semaines ... Mais très vite elle décida de penser à autre chose : que ce soit sa cousine qui c'était plut à lui mentir, les recrues de la Garde qui avaient désertés, et dernièrement son bras droit à l'Hérauderie qui avait orchestrée un superbe assassinat politique en Provence ... il ne valait mieux pas qu'elle y pense.
Tandis qu'elle mettait en place ses spalières, elle surprit un regard inquiet de son valet qui lacait les aiguillettes.


Felipe si tu as quelquechose à dire, tu sais que je n'aime pas les cachoteries
, gronda Eavan.

Baroùna, vous avez mauvaise mine ... peut être devriez vous ne pas y aller ...

La Vidame braqua son regard sur son valet, mais le fidèle Felipe ne recula pas. La jeune femme ne pouvait qu'apprécier qu'au moins une personne dans son entourage se soucie de sa santé, mais pour autant elle ne pouvait tolérer cette attitude et plus encore, elle se ferait un devoir d'aboyer plus fort pour masquer le fait qu'il avait sans aucun doute raison.

Felipe, rien ne m'empèchera d'aller rosser de l'hérétique, occupe toi de cette spalière plutot que de ma mine, ça évitera qu'elle ne laisse mon épaule découverte en pleine mélée !

Le valet s'inclina par pure politesse. Ils se connaissaient depuis bien assez d'années pour qu'il sache parfaitement ce que cachait cette attitude emportée.
Eavan se reconcentra sur les pièces qu'elle pouvait enfiler seule. Il avait pourtant raison, l'hiver en Savoie et Helvétie l'avait physiquement entamé. Entre les épisodes de fièvre et les rationnements qu'elle refusait de qualifier d'excessifs ... ses forces n'étaient pas pleinement revenues. A cela s'ajoutait la fatigue des maigres heures de sommeil et le soucis permanent qui la rongeait.

Il fallut encore un moment pour que la Baronne soit parée au combat. L'armure était un ouvrage qui prenait de longues minutes à être ajusté au corps.


Felipe, où est l'épée d'Azraelle ? Je l'avais pourtant laissée là.

Je l'ignore Barouna je vais la chercher.

Non, l'assaut ne tardera plus, et je ne veux pas donner une énième raison aux grands ponts de me faire une remarque. Donne moi celle là.


L'épée fut ceinte prestement et ni une ni deux, la Gaelig sortait de sa tente non sans une dernière prière pour la protection des milites sur le champ de bataille.

Il régnait une agitation maitrisée et disciplinée. L'image, les sons et les odeurs lui redonnèrent un peu d'énergie. Elle aimait les camps avant les batailles. Il y avait bien sur l'inquiétude de certains, mais il y avait surtout cet espèce de soulagement : fini l'attente, bonjour l'action. Eavan sentit un picotement remonter dans ses doigts. Oui, enfin ...
Son regard balaya le camp. Elle parvint à apercevoir certains gardes. Elle aurait tout donner pour charger à leur tête, pour être leur première ligne et pour combattre à leurs cotés. Bien sur c'est ce qu'elle ferait mais de plus loin. Elle alla rejoindre son groupe. Là, Felipe lui amena son destrier Calabrùn. Avec souplesse, malgré l'armure, elle se mit en selle. En quelques secondes, avec les premiers cris de guerre, la fièvre des combats monta.
L'épée au clair, elle suivit ensuite la masse.

Les premiers éclats métalliques retentirent. Les premiers cris de douleurs. Les premières éclaboussures de sang. Les premiers hennissements affolés de monture mal controlées ou orphelines de cavaliers. Les fracas des combats ne furent bientot plus que les seuls sons audibles.
Eavan commenca à mouliner. Sa monture, dressée pour la guerre, distribuait des coups de sabots aussi bien que sa cavalière des coups d'épée. Régulièrement, de façon incontrolée, la jeune femme surveillait les quelques gardes épiscopaux qu'elle pouvait distinguer. Materner des soldats, on avait pas idée du masochisme.
Et puis la charge perdit en force et il y eut le retour. Elle n'aurait su l'expliquer, mais un choc vint percuter la paire Gaelig/Calabrùn. Le cheval vacilla et perdit l'équilibre. Il s'en fallut d'un cheveu pour qu'Eavan voit sa jambe écrasée sous le destrier. Monture et cavalière désarçonnée se relevèrent dans le même mouvement. Etrange coordination. La provençale n'était pas debout qu'elle vit arriver un combattant helvète. Avec sang froid, la jeune femme para avec sa lame. Ou plutot ... Voulu parer. L'épée de la Vidame se retrouva en deux morceaux. Eavan fut si surprise qu'elle sentit la brulure froide du métal dans sa chair.
La jeune femme fit un pas en arrière en tentant de balayer son adversaire avec son arme ... qui malheureusement avait perdu beaucoup de sa longueur. Et puis soudain, la douleur afflua. Elle ne vit même pas le coup suivant arriver.

Face contre terre. Son esprit s'égare en vaines tentatives de compréhension. Peut être parvint elle à maudire la qualité médiocre de cette lame de malheur. Ce qui est certain c'est qu'elle se sentait déjà sombrer dans les ténèbres lorsqu'un corps vint se servir du sien comme lit de mort. La dernière pensée fut quelquechose approximativement ressemblant à : ça faisait longtemps ...

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armes et bannière en réfection ...

Vidame de Provence
Baronne de Salon de Pce
Dame de Barjols, vassale de Rians & Dame de St Antonin sur Bayon
Officier de la Croix Provencale
Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène
Enora...
[Assaut du 7 juin]

La mini broc dort tranquillement dans sa tente, des bruits commencent à arriver du dehors et soudain quelqu’un lui fait un bisous sur le front. Elle reconnait à son parfum l'odeur de sa mère. Elle en sourit dans son rève.
Soudain un premier courant d'air froid, quelqu'un est sorti de la tente, puis de plus en plus de bruit et un deuxième courant d'air.
Cela fini de réveiller parfaitement la princesse.

Elle se lève et passe sous le coté de la tente à coté de son lit, ben oui pourquoi passé par le coté.
Elle avance dans le noir en robe de nuit, a pieds nus et sans armes pour voir d'où vient tout ce bruit. Pour mieux voir elle voit une caisse en bois et monte dessus.
Apparemment la bataille fait rage un peu plus loin et elle a entendu Louis crier quelque chose dans une drôle de langue. Le bruit des épées qui s'entrechoquent et des boucliers se fait plus fort.
Comme elle est la mascotte de l'armée, elle décide de chanter sa petite chanson pour motiver les troupes.

La voilà qui chante à tue tête.


Un petit Helvète qui courait dans l'herbe.
Je l'attrape par la queue,
Je le montre a ses messieurs.
Ces Messieurs me disent :
Trempez le dans...


Soudain une ombre arrive par derrière la petite la voit, et se retourne.
Elle voit le danger. Elle s'accroupie instinctivement, ferme les yeux et mets les mains sur sa petite tête et attends...

_________________
Leyah
[ Dans les limbes, l'esprit en ébullition d'une rouquine avachie ]


Corps meurtri, loque, tochon, chiffon carpette, comme on veut, mais pire que de la moquette, la rouquine dans ses limbes avait tout de même la caboche qui fonctionnait .. bah vi .. faut bien quelque chose qui marche encore dans ce tas de chair quand même, sans quoi le narrateur ne pourrait pas s'amuser à faire délirer la Marquise totalement... bref !

Dans la caboche de la rouquine, une autre vie .. si si .. pas de dédoublement de personnalité, mais tandis que sa carcasse était à terre, et bien ses pensées et son esprit eux .. étaient ailleurs.
Rêve ou cauchemar ? Allez savoir ... mais comme une étrange impression d'être .. éveillée ...

Lélééééééééééééééééééééééééééé
Arrrrghhhh qui me parle ?
Bé .. ma Lélé.. c'est moi !

Ouverture grande des yeux, la rousse va avoir les orbites défoncées à force
Bordel! J'ui en enfer !
Arrêt sur image, la rouquine flotte, bizarre .... Elle venait de se prendre des coups à en perdre la tête, et non la raison . quelque chose n'était donc pas normal ..
Enfin encore aurait il fallu qu'elle ait un jour un brin de raison, mais c'était là une toute autre histoire
Ah non non non non non, je ne suis pas d'accord
Pas d'accord pourquoi ma Lélé ?
Pour le Lélé déja ! J'ai horreur de ça ! Hum .. j'ui morte ?
Naaaaaannn pas encore !
Comment ça pas encore ? Et qu'est ce que je fiche ici alors, ou plutôt qu'est ce que toi tu fiches ici ?
J'ai dit pas encore ma Lélé .. pas encore ...

Sourire sadique s'affichant sur le faciès de son interlocuteur, la rousse se surprit à ne pas en avoir la chair de poule.
Ca y est !
Elle avait compris ! Elle cauchemardait .. pas d'autres raisons apparentes d'avoir sa fantomatique apparition, ou alors elle était morte .. mais rien n'était moins sur, puisqu'il venait de lui dire que non, mais devait elle le croire après tout ein? Quelle horreur ...
D'un coup, hop ! Elle se retrouva assise, étrange ... elle n'avait pas mémoire de s'être posée, et pourtant .. et de loucher fortement d'exaspération, cette vaporisation de sa tite caboche commençait déjà à l'agacer copieusement
Bien .. alors si je ne suis pas "encore" morte .. je suis quoi ?
Ma femme ..
Ben non .. t'es mort .. donc .. ta veuve !
Mhhhh
Et puisque t'es mort pourquoi je te vois si je ne suis pas morte? Un peu contradictoire tu admettras
Mhhhh
Et cesses de meumeumer ! Tu m'as déjà horriblement cassé les pieds de ton vivant avec ça, tu ne vas pas le faire en étant mort et dans mes visions bizarres !
Moui ...
Je te hais ! ... bon sang .. je suis en enfer .. je veuuuuxx qu'on me rende mon paradis!

Capricieuse dans son inconscience la rousse ? Tsss si peu .. on ne change pas ce qu'on est ein .. même dans les plus grands délires d'une cervelle écrabouillée
...
...
...


[Pendant ce temps à Genève playa sous les remparts ... ]


Dans cet état de délire d'esprit errant on ne savait ou, la marquise avait donc laissé sa carcasse bien tranquille sous les remparts en plein champ de bataille, sa dernière vision avait été son Sénéchal adoré aux prises avec des hérétiques, elle en avait sourit .. mais elle ne vit pas sa " chute" et c'était heureux.. il faut dire qu'une bretonne c'était déjà têtu, mais accumulez Bleizh et Marquise folle d'un Vicomte et vous auriez vu la rouquine tenter de se lever pour aller arracher les yeux de celui qui avait fichu sa moitié par terre, alors qu'elle avait une jambe complètement en bouillie ..
Forcément, elle se serait écrasé le nez à terre, et cela aurait été malheureux puisque presque seule sa bouille avait été épargnée
En d'autres temps , entendons là par ' si elle pouvait se mouvoir " , elle aurait fait un inventaire complet de son corps pour savoir ce qui était encore entier, ou pas .. ici cela lui était impossible et cette impression que tout était douloureux n'arrangeait pas les choses ..
Argh ! Il lui aurait fallu son double tiens ... médicastres tout ça .. Jamais !

Un bras empli d'hématomes glissa cependant en mode automate sur son flanc, qui s'était fait joliment tailladé .. chic ! une belle grande cicatrice ! Enfin future cicatrice ein, et vas y que j'ai des entailles partout , mais .. Doué soit loué ! le popotin n'a rien !
Oui oui , chacun ses intérêts, ses priorités et ses valeurs, tsssss
...
...
...


[ De retour de l'autre côté de la barrière de l'étrange esprit de la Marquise rousse ]

Flotte
Flotte
Flotteur .. Flottez !
On avance à rien dans c'grand merdier !

Haaannn un mouche !
Lélé !
Marde ! Fiche moi la paix, je cause à la mouche .. et puis t'es mort d'abord, tu n'as pas à me hanter !
Je ne te hante pas, je te mmhhhhhh
Houuuu mates ailleurs que mes fesses ou je mords !
Tu peux pas hihihihi, j'ui mort !

Soupir sans souffle d'une longueur a faire palir un mille pattes ...
J'ui en enfer, ca y est .. j'ui morte, et hantée ... déjà que tu m'as pourri la vie su rla fin de ton vivant, voila que tu vas me pourrir ma mort, je suis maudite bouhouhou, c'est horrible , snif, me voila condamnée a mort à te supporter , bouhouhouhou
Et de lever le nez, bé oui l'enfer c'est en bas, pour causer au paradis faut regarder en haut, c'est d'une logique enfin !
Louiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Promis j'arrête les framboises ! mais bordel ! Viens me chercher !
Han une mouche !
Fiche la paix à la mouche ...
Bon ..euh ... haaaaan une fourmi !
Les fourmis c'est tout zouli
Aha ! tu vois !
J'vois rien .. t'es mort, je te vois pas, donc je vois pas la foumi, ni la mouche, tu mates pas la mouche non plus, ni mes fesses d'ailleurs et je ne peux pas te mordre, t'es mort, je te .. vaporise !
Pffff
Bé oui voila .. tu m'emmerdes doooooooooooonc je vais faire comme si tu n'étais pas là et j'suis sure que d'un coup je vais aller beaucoup mieux et retrouver mon paradis, la !

Souffle, souffle la Marquise vers l'ectoplasmique vision cauchemardesque, c'est pas que ca ne servait a rien, mais c'était tout comme, et comme dirait l'ot: on s'en fout!
Pfiouuu pfiouuuu, regarde moaaa, yé té vapourisseuuhhh!!![
Serait peut être temps qu'elle se réveille la rouquine .. pour sur elle va finir par claquer en s'explosant le palpitant ..

_________________
Aleen
[ Après l'assaut du 7 juin 1459]


Un étrange silence se fit, Aleen sort de sa torpeur l'angoisse aux tripes, elle prend une torche, met rapidement dans une besace des bouteilles de chouchen, de quoi donner les premiers soins et se dirige vers le champ de bataille.

Elle marche en évitant les corps, une odeur de sang et d'excréments prent à la gorge, elle cherche les siens, baissant la torche pour reconnaître un visage, ce n'est que gémissements, appels au secours, elle se sent prise par la cheville, elle étouffe un cri, se retourne, un homme agonisant a besoin d'une présence, elle lui prend la main il expire dans un souffle.....

L'aube commençe à poindre , elle bute sur un corps puis sur un autre, une nausée la secoue ce sont les siens,


Oh mon Dieu !!!! nooooon pas eux !

La Marquise, le Vicomte, Tubafat, et d'autres de la famille qu'elle a du mal à reconnaître, baignent dans une marre de sang

Elle aperçoit un peu plus loin Cyrus procéder à l'appel pour reformer les rangs, peu à peu les secours s'organisent

Elle hurle


Barbieeeers Barbièèèèères iciiiiiiiiiiiii, CYPRIEEEEEEEEEEN Viiiiiiiiiite la Marquise se meure, de la charpie, des garrots, faites chauffer les fers à cautériser......

Les plus valides aidez nous à transporter les blessés graves et les mourants au campement....

Un prêtre pour les derniers sacrements, Il faut un prêtre !!!!!


Elle s'agenouille près de Leyah, de sa robe lui nettoie la bouche pleine de terre et de sang, examine doucement ses blessures, un flot de sang s'échappe d'une de ses jambes, la jeune femme déchire sa chemise, prend un morceau de bâton et lui pose un garrot,

Elle l'examine, c'est sûr elle a des entailles partout, mais son visage est épargné

La Marquise est pâle comme une morte, elle grimace, sourit, grommèle entre ses dents, est agitée de soubressauts, Aleen lui caresse doucement le visage, introduit un peu de chouchen

tout doux Marquise ça va passer, c'est douloureux, vous vous sentez très mal, mais je pense que vous allez vous en sortir..... j'ai fait appeler Cyprien, je vais maintenant m'occuper du Vicomte et des autres

il a des allures de gisant dans son armure, elle s'approche doucement, lui murmure

Ne craignez rien Votre Seigneurie c'est Aleen, je vais ôter votre heaume pour commencer et ensuite votre armure et un de vos écuyers vos transportera dans vos quartiers après que je vous ai donné les premiers soins

Elle lui enlève le heaume, elle est effrayée par sa pâleur, tout en lui retirant gantelets, braconnière, plastron pour lui permettre de mieux respirer, elle lui parle de sa compagne Leyah, lui dit de ne pas s'inquiéter... enfin elle le libère de sa dernière pièce d'armure, lui donne quelques gouttes de chouchen, il semble reprendre quelques couleurs, ses blessures semblent superficielles, elle le laisse aux bons soins de ses gens....... et va s'occuper de Tubafat arff lui aussi est salement amoché, elle dégage son col l'installe le plus confortablement possible, lui prodigue quelques soins, lui parle gentiment, puis va voir un ou une autre.....

La jeune femme est épuisée, elle a de la peine, elle se laisse aller à terre, elle pleure de rage et d'impuissance, elle a de la haine, dans quelques jours elle pourra les venger !

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Meiline
[Roulotte non loin du campement]

- Non demoiselle vous n'allez pas y aller, que dirait votre père?
- Il dirait sans doute qu'un Helvète intelligent est un Helvète mort !
- Et vous n'avez pas peur de mourir, votre pauvre mère ne s'en remettrait pas.
- Une guerre à mener? une Strandhögg ne dit jamais non !
- Vous êtes bien la fille de votre Père, que le Très-haut vous protège mon enfant.

*sourire en coin, l'âme mi baronne mi guerrière*

Une profonde inspiration, le coeur battant vite, les oreilles devenant sourdes, il était l'heure de se concentrer.
La lame était affutée, le bouclier propre et solide, l'esprit n'était pas encombré de n'importe quoi, j'ajustais ma cuirasse.
Non ce n'était pas ma première bataille et certainement pas la dernière, sauf si l'Ankou dans son infinie connerie jugeait que j'ai fait mon temps, quenéni j'étais encore trop jeune pour passer de l'autre coté du miroir.

Je cherchais des yeux Pertacus, où était il encore celui-là. Je regardais mes frères d'armes, un oeil sur mon chef actuel, je fermais les yeux puis murmurais tout bas.

- Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.


Un regard circulaire vers mes frères d'armes, ancienne capitaine d'armée je savais que les mots étaient importants.

- Mes frères ! Voilà le jour tant attendu par tous. Celui de défendre notre honneur et nos croyances , celui où l'on connaitra la mort et la gloire éternelle...

Un cri me fit alors sursauter "Fur Groar,Gott und Vaterland... Chaaaaaaargeeeeezzz".

Je caressais Jada ma fidèle monture, fallait bien le rassurer aussi.
Le branle-bas de combat était sonné, les hommes se faisaient face..

L'énième assaut allait surement faire mal, combattre était notre mission, vaincre était notre devoir, Venger ma Marquise était mon objectif.

_________________
Korrigans
Le ciel commençait à peine à s’assombrir que les troupes croisées se rassemblèrent autour de la ville, bloquant ainsi tout replis Genevois.

Le brun fessait partit de ces troupes, dirigeant une section de l’armée du second commandeur makcimus, aux portes est de la ville, en tête de son bataillons entièrement constitué de Gardes Épiscopaux, scrutant du regard la muraille qui s’étendait à perte de vue pour essayer de trouver une faille, qui sait, peut-être que cela pourrait s’avérer utile lors de l’assaut.

Son regard s’attardait de longues minutes, avant de dévier vers les troupes de sa section, dont deux étaient des Vidames respectés, les autres étant des cadets dont il portait énormément d’affection, une en particulier qui était son amie, Arcenciel, une amie de longue date qui c’était investie courageusement depuis le début de cette croisade, malgré son jeune âge.
Bref, un bataillons constitué de l’élite, Les braves des braves*, on en fessait pas deux des comme ça, Ah non ! Unique.

Ses pensées divaguaient drôlement, mais à vrai dire, seul une leçon lui trottait à l’esprit : Le maniement des armes.

En effet, le Sergent avait depuis le début de cette croisade choppé 90 jours environs d’immobilité, et ses sens en matière de combats s’étaient lentement, - Voir furtivement – ramollies, c’est donc avec inquiétude qu’il essaya de se rappeler les techniques de bases : Toujours frapper pour tuer – Ben oui, on frappe pas pour parer, hein – Connaître précisément la distance qui nous sépare de notre adversaire pour savoir si il faut attaquer d’estoc ou de taille, approcher d’un pas ou reculer ? Toujours parer avec force pour éviter de se retrouver désarmer, et enfin, le top du top : Toujours fixer la lame de son adversaire pour ne pas se laisser surprendre.

Un léger sourire se dessina sur son visage, comme un apaisement de se souvenir de ces techniques, comme un soulagement de ne pas se sentir désarmer d’apprentissages, à présent, il était prêt.

Un bruit familier se fit ressentir, c'était le cor des saintes armées , l’assaut débutait.

D’un ton calme il prononça un bref discours à sa section pour les encourager.

Nous allons commencer l’assaut, avant de partir, je souhaitais que vous sachiez que…c’était un plaisir de combattre avec l’élite des saintes armées, aussi brave que courageux…dit-il d’une voix assez frêle, ducoup.

Le sergent Épiscopal sortit de son fourreau son épée, puis en pris une deuxième, cachée derrière son dos – Combat avec deux épée, sa spécialité -, Pis se mit en garde, fessant signe à sa section de faire de même, avant de détourner son regard vers les armées croisées, voyant que la plupart donnaient l’assaut, assaillant les murailles ainsi que les hérétiques qui étaient dessus, se demandant bien quand est-ce qu’on lui donnerait l’ordre de faire de même, laissant une grimace répondre à la place de ses lèvres. Une impatience d'en découdre grande, peut-être du à son âge.

Le temps s'écoulait, le brun serrait toujours plus fort les paumes de ses épée, quand enfin on lui fit signe.

Section Korrigans, allez-y !

Ah, pas trop tôt, qu’est-ce qu’ils foutaient, bon sang ! Allez, c’est parti ! Le brun s’élança avec sa section Épiscopale, grimpant sur les échelles pour accéder aux murailles, évitant un coup d’épée lâchement donné de justesse, ce qui lui fit perdre l’équilibre et le fit tomber à la renverse de l'échelle sur la muraille. Déboussolé, il mit quelques minutes à sortir des vaps, des minutes où des cris d’horreurs se fit connaître, des cris rapidement tût par des coups d’épée qui s’entrechoquaient avec fracas, dès que le brun reprit ses esprit, un homme assez grand s’approcha en courant vers sa carcasse étendue, l’épée levée vers le ciel, et sans tarder, le brun le repoussa d’un coup de pied tendu avant de se relever hâtivement…fixant l’homme d’un regard noir, non rempli de haine, mais d’une colère, un péché, certes, mais le très-haut lui pardonnera bien cela !

Ses deux épées en mains, il s’élança avec motivation vers l’homme, débutant le combat par des coups d’estoc : Un coup à droite, un coup à gauche, alternant avec ses lames pendant quelques secondes, avant de donner un coup vers le haut avec son épée droite pour occuper l’épée de son adversaire au dessus de sa tête, tandis que son estomac fut libéré de toute protection - Un pas suffirait à lui porter un coup décisif -, puis fit un pas pour donner un coup d'estoc avec son épée gauche, enfonçant sa lame dans l'estomac de son adversaire, là Retirant ensanglantée pour voir son ennemi s'écrouler au sol, était-il mort ? Sûrement !

Les combats s’enchainèrent tout au long de la nuit, quand soudain, au milieu de ses frères croisés, le Sergent aperçut son amie, ciel, à terre, son corps pâle, inapte, c’est alors que tout s’écroula autour de lui, lâchant ses deux épée pour accourir à ses côtés pour la prendre dans ses bras, laissant son visage dur remplacé par un visage détruit, connaissant pour la première fois l’horreur de la guerre, la perte d’un proche et toussa…

Il considérait ciel comme une sœur, une cadette qui avait la joie de vivre, qui riait et s'amuser avec un côté enfantin, mais fessait toujours ce qu'on lui demandait avec rigueur, et la voir là, sans vie était impensable, c’est donc dans un dernier espoir qu’il se leva avec elle pour l’emmener au camp et la déposer auprès du médicastre, lui demandant si il y avait une chance, même infime…

Vite ! Soignés-là s’il vous plait ! Vous pouvez faire quelque chose, au moins ? !

Le médicastre secoua négativement la tête, mais, aux yeux de Korrigans, c’était comme parler à un sourd !

Je m’en fiche ! Faites l’impossible, vous m’entendez ? Sinon vous entendrez parler de moi !

La colère et la tristesse mélangés ne fessait pas du bien au contraire, ça détruisait à petit feu.
C'est pour évacuer cela qu'il s’isola un moment, s’asseyant sur l’herbe mouillée du camp, fixant les troupes croisées se replier. Le constat était assez lourd : Un vrai massacre.

Une chose était sûr pour lui, même si il réprouvait d’attaquer Genève prioritairement, ils ne pouvaient plus reculer, et le brun comptait bien venger son amie, quitte à massacrer chaque hérétiques, quitte à pêcher, car Dieu lui-même sait que c’est pour la sauvegarde de la Foy.

Il était normal d'avoir de telles pensées après la perte d'une amie, mais cela allait s'atténuer au fil des jours, et même si le massacre ne serait plus à l'ordre du jour, la chasse à l'hérétique se poursuivrait.

Épuisé, le Sergent Épiscopal s'écroula...

*Tiré de la célèbre locution de Napoléon envers Ney : Le Brave des braves !
_________________
Vonafred
[Une tente, lendemain de boucherie...Genève.]


Le visage de la douce Aleen, des cris, la face sinistre d'un homme qui se dit barbier...
-Ou est Leyahhhhhhhhhhh...
-Tenez le, je dois cautériser, il se vide...
Regard meurtrier du Vicomte
- Touche-moi avec tes instruments du diable et je te jure trépas lent et douloureux fils de chienne.
Forte odeur de grillades...
Hurlement du Seneschall, le Barbier évite de justesse la lourde pogne du périgourdin fou de douleur...
-Voila Monseigneur, contre vos fievres nous ne pouvons rien...mais vous êtes tiré d'affaire...enfin nous prierons pour cela.
-Ou est Leyahhhh...

Le vicomte est dans les limbes, les yeux révulsés, sommeil du juste façon....dégagez laissez moi respirer.


Quelques heures plus tard

-Un scribe...j'ai à dicter...

Aussitôt dit...


    Citation:






    De nous, Louis Vonafred de la Varenne Salmo Salar,
    Vicomte de Salignac, Baron de Segonzac, Landmeister de Saint Astier,
    Ci devant Seneschall Teutonique et Commandeur croisé de l'armée "+ Ne craint que Dieu +"

    Au peuple souverain du Périgord Angoumois,
    Au Conseil Comtal,
    Aux officiers Comtaux.


    Salutations nobles amis.

    C'est sur mon lit de douleur ou je rends sang et tripes que j'ai appris la funeste nouvelle.
    Périgueux nostre capitale est tombée.
    Il tremble, les veines gonflées de rage, les sutures de son cou lâchent les unes après les autres.


      Citation:
      Jamais nostre Capitale n'était tombée, que la honte...


      On le recoud, il ne sent rien, regard de feu et poing serré.


        Citation:
        Frappent ceux qui par leur égo d'amateurs on précipité nostre comté dans la fange du déshonneur et de la défaite

        Il crache sang et boyaux, la dictée devient un instant incohérente...Il se reprend.
        -Que le Sans nom leur crache au cul


          Citation:
          Vous les irresponsables avez écarté par vostre incurie et vostre despotisme de bas étage les seuls capables de mettre nostre comté en sécurité, des civils sans expérience remplacent nos grands Sénéchaux qui tel le Baron Lekaiser ou le Seigneur Shumif ont toujours su protéger nostre comté.


          On éponge son front brulant.

          -Monseigneur cessez, vous allez y rester

          -Que la peste soit de ces maudits politiciens amateurs, fossoyeurs du Comté, laissez moi charlatans. ou je vous...
          Une quinte de toux le ramène à son but, il se concentre pour ne point défaillir

            Citation:
            Peuple du Périgord Angoumois, souviens-toi toujours de ceux qui t'ont plongé dans la fange, ceux qui ont laissé vider nos caisses après t'avoir matraqué d'impôts pour la bonne cause.
            N'oubliez jamais ceux qui ont faillis à leur mission première, te protéger, t'aimer et te rendre la vie meilleure.

            Nous croisés Périgourdins prions pour nos soldats, pour toi nostre peuple, pour nostre terre sacrée souillée parce que des incapables ont jugé bon de réformer nostre armée, nostre Prévôté sans concertation et les ont...tué.

            Il reprend son souffle...

              Citation:
              Choisissez vous un régent parmi ceux qui ont fait leur preuves et si la honte n'étouffe pas ceux qui ont péché par orgueil, que le Très Haut m'en soit témoin...je les maudis eux, leurs familles et même leur chien !

              Qu'Aristote sauve nostre bien aymé comté.


              Un râle...Il signe...


              -Vous entendez ? Ils sont là...Sonnez buccins...Alarme...

              Un regard de dément...
              -Fur Groar, Gott und Vaterland...Chaaaargez...

              Un voile noir...qui a éteint la lumière ?
              _________________



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Erwann
[Premier assaut, le 7 juin]

Soirée étrange. Pour la première fois, Leyah était venue le voir. Sans carapace, sans faux fuyants, lui disant des choses qu'elle n'avait jamais dite. Elle révéla une partie de son âme à Erwann. Ce dernier l'avait écouté, il lui avait répondu et pour se quitter, il lui avait même baisé le front chose qu'il aurait pensé infaisable il y a quelques temps. Chose encore plus étonnante, elle s'était laissée faire et elle avait laissé transparaître un sentiment de tendresse. Tout n'était peut-être pas perdu avec cette folle ? Surement l'influence de Lyly.

Finalement, Erwann la quitta pour aller se préparer et porter son modèle I-War 1458 modèle Ponant.
Il enfourcha son canasson et se dirigea vers le reste de la troupe. Il se plaça derrière Lyly qui devait mener leur groupe et attendit l'ordre de charge. Finalement il fut donné et Erwann s'élança avec tout le groupe tel un seul homme.
Au fond de lui Erwann chanta le début d'une chanson bretonne :

"Ha glevas-te, ha glevas-te
Pezh a lavaras den Doue
D'ar Roue Gralon en Is be ?

"Arabat eo en em barat !
Arabat eo arabadiat !
Goude levenez, kalonad !

Neb a beg e kig ar pesked
Gant ar pesket a vo peget
Ha neb a lonk a vo lonket

Ha neb a ev, ha gwin a vesk,
A evo dour evel ur pesk
Ha neb na oar a gavo desk" *

Mais il n'eut même pas le temps d'arriver au deuxième couplet. La bastonnade allait commencer. Erwann tendit son épée, mais alors qu'il pensait que le premier coup allait venir de l'avant, il fut bousculé sur le coté, quand un de ses camarades perdit le contrôle de son cheval. Le choc fut violent et Erwann fut jeté à terre. Durant sa chute, le temps se ralentit... il pouvait voir ce qui se passait autour de lui et vit Leyah en mauvaise posture... sa Leyah... sa cousine.
Il toucha le sol et tenta de se relever le plus vite possible oubliant ce qui se passait autour de lui. Il fixait Leyah du regard. Il était pétrifié et le monde l'ignorait, comme il ignorait le monde. Soudain la Marquise fut jeté au sol. Le sang se glaça dans les veines d'Erwann.


LEYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Il hurla autant qu'il pouvait et que son souffle le put. Il tenta de se frayer un passage au hasard parmi les combattants. Non pas sa cousine... celle à qui il avait dit pas plus tard que tout à l'heure qu'il était heureux d'avoir retrouvé sa famille. Qu'il était heureux d'avoir sa cousine auprès de lui. Il n'allait pas laisser une bande de prêtres arrogants en manque de reconnaissance la laisser se faire tuer pour tenter de faire de Genève un exemple. S'il arrivait quelque chose à Leyah, il tiendrait pour responsable ces péquenauds en soutane et non pas les Réformés.
Alors qu'il se dirigeait vers Leyah, quelqu'un le bouscula et il tomba à terre perdant son sens de l'orientation et il perdit de vu sa cousine...


*Livadenn Gêr Is
( Submersion de la ville d'Ys )
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