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[RP]Comtesse ? ça frappe en bas, ah bah nan trop tard !

Claire_g
ça valait un déplacement nocturne ça ! Aaaaah ouais ! En vitesse, la brune à peine réveillée sauta dans ses braies, enfila le premier truc qui passait et se rendit sur la Place publique. Parce que la Comtesse zéro défaut avec ses façons d'faire, ah bah elle avait surtout réussi à faire prendre le château. Enfin non.... sans doute qu'c'était la faute de quelqu'un d'autre, parce que jamais c'était la sienne à celle-là. En fait elle ressemblait vachement à Vroqu. Y'avait des conneries, mais limite elle était pas là alors hop on accuse quelqu'un d'autre.
Voix éraillée partie, pieds nus sur la place, la brune appela la dite Comtesse, celle que "cépamoicéluieuuuh"


Angoumoises, Angoumois ! Surpriiiiise ! Notre nouveau Comte ou Comtesse, parce que l'autre des Mains Propres, l'est cul et chemise avec la Comtesse "moijfétoubienmétoiténase" aurait permis à la Comtesse Zero Défaut de l'être à nouveau, à n'en point douter.
Donc ! C'matin surprise, le nouveau conseil ducal s'est fait .... foutre dehors à coup de pied au cul, ni plus ni moins.

Moi je dis bravo à ces gens ! Merci de libérer le peuple Périgourdain de l'oppression !
Que ces valeureux se présentent ! Ahhhh qu'on m'accuse pas cette fois hein !

Comtesse ! C'est qui les gens qui vous ont dégagé hein ? Comtesse, comment y z'ont fait pour entrer au château ? Leur aviez laissé la clé ? Ou c'est l'immanquable faute du Prévôt ? La faute à la maréchaussée ? à la défense civile ?

Dites, z'allez faire quoi ? ENCORE rejeter la faute, ou bien répondre de vos failles ? Admettre que OUI, vous faites des erreurs et êtes coupable de négligence ?


La brune n'en menait pas large malgré tout... A cause de la paranoïa de l'ancien...enfin ancien-ancien conseil, elle avait plus rien pour se défendre, si jamais.... Rien pour défendre ses p'tits surtout.
Evidemment qu'elle espéraait quelqu'un du PA au château... Mais là, fallait admettre que ces preneurs de castelsavaient bien géré le coup...
La brune resta là, attendant des réponses, des réactions.... partagée entre trouille, angoisse, moquerie malsaine...

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Lovenio
Il était au château des cris c'était fait entendre, des gens étaient rentrés, les gardes matés. Lui, soldat dans le sang, avait essayé de les faire recule avec le premier bâton qui lui tomba sous la main. Le premier qui fut à portée reçu un violent coup sur la tête, il ne se releva pas. Le suivant, tenta de traverser de part en part Love, en vain. Lovenio ne fut que blesser au bras. Il grimaça mais une rage survint. Il ne voyait plus rien, tout était flou, ses mains se crispèrent... un cri animal, Love devint fou. C'est les yeux fermés qu'il en fit tomber 1...2...3...4...5...6 mais trois hommes se jetèrent sur lui et le mirent en dehors du château non sans le frapper et le blesser.
Il sentit une profonde déception, celle de ne pas avoir pu défendre son comté... Il pleura déçu de lui et épuisé par ce violent combat.

C'est tout titubant que Love arriva auprès de Claire et c'est dans un ultime effort qu'il lui dit en tombant dans ses bras non sans la recouvrir de sang. Il avait entendu son discours.


Mon.... jolie...le coeur, c'est... pas... le... moment... aide nous ! Aide... moi...

Et il tomba au sol inanimé, le bras ensanglanté. Une plaie profonde lui faisait perdre du sang. Son crane saigné, sa jambe droit de même et un doigts coupé...

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Brygh_ailean
Bryn avait attendu une bonne partie de la nuit... Sachant que les Lunes allaient frapper mais que personne n'en avait rien à carrer. Du haut des remparts, elle avait vu les maigres défenses de Périgueux se faire écarteler, elle en tête.

Elle avait cogné, puis elle avait pris un méchant taquet au ventre et s'était affalé en perdant conscience. Combien de temps... Impossible à dire.

Lorsqu'elle se réveilla c'était pour entendre la voix de Claire tandis qu'elle sentait un liquide chaud contre sa cuisse. Non ! Impossible.. Elle avait déjà tué le père, elle n'allait pas également tuer le fils !


Claire, maudite sois-tu ! Montre-toi charogne !

Mais la grande ne pouvait plus bouger.
Un garde passa une lettre à la main : Aucun comte n'a été reconnu...
Tant mieux, elle n'était pas en état de toutes façons.
Un autre garde
.
M'ame Bryn, le chateau est tombé...

Des larmes de soulagement. Un rire nerveux.
Ils ont eu ce qu'ils voulaient ! Je m'en lave les mains désormais...

Elle se rallongea sur le côté, attendant que la douleur passe. Attendant que quelqu'un passe et la ramasse. Attendant... d'être libérée de ce poids, se rappelant un à un le nom des traîtres, sachant qu'ils voudraient dès le lendemain entrer dans l'armée pour libérer le castel, preuve de leur grande générosité à l'égard du Périgord. Elle allait mourir, parce que c'était logique... Ou bien survivre... et enfin réapprendre à vivre.
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Pattricia
[Sarlat...]


Tout se passait comme dans un cauchemar, elle savait que ça allait arrivé, elle savait qui renseignait si bien, mais elle ne pouvait rien prouver. Alors elle l'avait fermé son clapet, elle avait laissé son esprit se vider de toute cette haine qu'elle éprouvait pour ceux qui tiraient les ficelle et elle avait simplement continuer à avancer.

Maintenant le sort en était jeté, tout était enfin à sa place et certains se poseraient en sauveur alors qu'ils étaient les responsables. Elle avait regarder tout ce petit monde aller, venir, et elle n'était que rage depuis des mois.


Ils ont eu ce qu'ils voulaient les chiens ! Ben ils vont le bouffer l'os et jusqu'à la moelle, puissent-ils s'étouffer avec !

Du coup la rage était partie d'un coup, quand Souffredoul était venu tambouriner à la porte en pleine nuit, c'était un Lieutenant habillé de pied en cape qui attendait dans la cuisine, et une Mélie échevelée qui préparait des paquets et rangeait des provisions.

- Lieutenant, Lieutenant !!!
- Inutile de hurler, je sais...
- Mais ça n'est jamais arrivé, ils vont accuser la Comtesse !
- Laisse, c'est organisé de longue date tout ça, et certains sont très loin, mais ça n'a plus d'importance. Ça va se gargariser dans les salons et jouer encore les donneurs de leçon, mais ça n'a plus d'importance.
- Paraitrait que votre amie est blessée !
- Oui... évidemment... Mais elle n'est sans doute pas la seule. Je prépare depuis hier soir de quoi soigner tout le monde, la Chef barbière est prévenue.
- Vous êtes bizarre...
- Oui... Cela fait des mois que je suis bizarre... Je suis juste triste et surtout ma colère est enfin tombée.
- Mais... le château...
- Oui oui, le château... Je m'occupe de rapatrier tout ce que l'on peut rapatrier pour soigner et porter secours, le château c'est affaire d'importance, mais je pense surtout aux Périgourdins et aux Angoumoisins blessés ou tués dans le combat.
- On prépare un convoi alors ?
- Et oui... "what else ?"


Le calme était revenu aux Mures et on entendait plus que le bruit des allées et venues entre différentes maisons et la garnison...
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Crakity
Crakity était depuis deux jours à Périgueux. Ce matin, alors qu'il allait tranquillement chercher sa miche chaude au marché, il entendit des rumeurs... Le chateau serait tombé cette nuit, la comtesse jetée dehors!

Ni une ni deux il se dirigea vers le castel. Il évita les rondes des soldats ennemis et se fit discret.
Il remarqua tout de suite que quelque chose clochait. Des blessés gémissaient, certains gravement atteints, d'autres carrément inconscient. Il prit le temps de faire les poches de ceux qui paraissaient morts.
Ensuite il se rendit dans la cours du chateau. Là, il trouva Bryn, à terre, gisant dans une mare de sang... Il s'agenouilla près d'elle, débucha une fiole d'armagnac et lui relevant la tête, lui en fit boire quelques gorgées.


Z'êtes dans un sale état, ma Soeur... Faudrait vous trimballer dans un coin plus tranquille... Mourez pas, hein, m'avez pas encore appris vot' botte secréte...

Le jeune homme plaisantait,mais l'état de la Comtesse l'inquiétait.

Faudrait pas rester ici trop longtemps... j'ai bien peur qu'les rebelless essayent de vous finir...
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P27kw
Lyonis avait entendu parlé de la prise de pouvoir du Chateau comtal et il avait décidé de se rendre à la Gargote, et il vit un attroupement de monde, il les écouta puis un peu blasé leur dit.

Mes enfants, nous ne sommes pas là pour juger de la conduite du Comté par Soeur Bryn, ce qui est fait est fait et nous ne pourrons pas y revenir en arrière, seul le Très-Haut le pourrait, en conséquence vous devez trouver LA bonne solution pour revenir à une situation normale et permettre au Conseil comtal élu de pouvoir diriger le PA.
Claire_g
[Brune Déolesque : Norf ! Y'a un coeur là dedans ? Comment qu'ça marche ? ]

Surprise, acte II ... Lovenio arrivait, bon, mal en point, mais il était là. Elle irait pas jusqu'à dire que c'était pas le moment, parce qu'elle savait bien qu'au fond pour se faire malmener par des guerriers sanguinaires, y'avait pas de moments. M'enfin restait à apprendre que quand y'avait du sang, y'avait moins de sentiments. Elle, la castagneuse, l'assoiffée de lices... D'jà qu'elle se sentait à moitié à poil sans ses armes qu'on lui avait gentiment brisées, qu'en plus elle était fumasse contre ce Comté qu'elle aimait pourtant, et si on considérait les courriers reçus de la cocue d'Anjou et celui de Maleus.... Norf ! Faut pas pousser mémé dans les orties hein !
Qu'importe qui elle appréciait ou pas, quand ça cognait, elle ressentait plus rien.
Et Lovenio qui était à présent à deux pas d'elle... Hiiiin ! elle était pas médecin non plus ! Pis des Hommes blessés, l'en avait d'jà vu une paire. Pis des gens à l'agonie aussi... Mais rien... La brune était comme ça... Un militaire ça s'relève. Et paf ! Il tombait dans ses bras, lui dégueulassant par la même occasion sa chemise... Norf ! à coup sûr qu'elle aurait aussi du sang dans les cheveux pis sur les bras pis ... Pratique la Déols ? Naaan, juste qu'elle aime pas qu'on salisse ses fringues, bah ouais quoi ! au prix qu'ça coûte...
Quand il s'écroula sur le sol, c'est là qu'elle eut un élan d'humanisme. Elle s'agenouilla près de lui et là prit conscience de l'horreur sous ses yeux... Il...pleurait ! Par les saintes couilles de Christos il pleurait ! Bordel ! Elle lui avait dit qu'pour elle, un homme ça devait pas chialer !
Alors que machinalement elle déchirait sa chemise, laissant apparaitre l'espèce de guenille qu'elle portait la nuit, (bah t'façon, foutue pour foutue hein), elle se remémora les paroles de son ami Tsuo, un jour qu'elle se faisait méchamment draguer y'a longtemps... " Tu sais l'ami, elle est solide la p'tite, il lui faut un homme qu'en a plus qu'elle entre les jambes"
Elle secoua la tête, tentant un genre de garrot sur le bras de Lovenio, elle pouvait faire que ça, elle en appliqua un sur sa jambe aussi, pis fit un espèce de tampon pour sa tête. Rien. Pas une larme, pas d'apitoiement... Personne l'avait aidée, elle, quand presque...enceinte jusqu'aux dents, une armée lui était tombée dessus. Personne de c'foutu Comté. Evaluant de son avis pas expert du tout, avoir fait ce qu'il fallait, elle fut interrompue dans son auscultation très approximative.


Claire, maudite sois-tu ! Montre-toi charogne !

La Déols se releva et balaya les alentours du regard. La Comtesse... Là, mal en point. Elle murmura alors au Lieutenant un inutile : Bouge pas, on va s'occuper de toi En fait, elle en savait rien, mais elle imaginait qu'des gens compétents feraient le tour du champ de bataille.

Elle était là la Comtesse, l'instinct d'la brune lui fit poser la main sur sa dague accrochée à sa ceinture, la seule arme qu'il lui restait, et qu'elle quittait jamais, encore moins la nuit. Pour ça que parfois ça picotait sans doute. Un sourire presque névrosé aux lèvres, elle s'accroupit près de la Comtesse et la r'garda, de ce regard vide de tout, faisant tournoyer sa dague dans sa main. Elle avait une vengeance à assouvir... Et c'était le moment.


Bin alors Comtesse ? On s'tutoie maint'nant ? T'm'as appelée ? J'suis là, j'me montre ... Maudite ? j'pense l'être déjà pas mal, t'inquiète paupiette ...

P'tit rictus à cette expression, elle était propriété de son "père spirituel" le renommé Thomasdeclerel.
Là, maintenant c'était le moment ! Elle gisait là au sol.
La Déols s'assura que personne, ou peu de monde était proche et remit sa dague en place. Elle savait la douleur d'une future mère sentant son chiard en danger...
Elle savait aussi qu'on achevait pas une personne à terre.

Elle se recampa bien stable sur ses guibolles et regarda Bryn de sa hauteur. Instant d'hésitation, elle souffrait, ça se voyait, mais ça, la Déols s'en contrefoutait. Déchirant encore un lambeau de chemise, elle l'appliqua sur la cuisse de la Comtesse, sans rien dire. Qu'elle claque, ça, ranafout' bien sûr. Mais elle portait la vie, et sa sale expérience lui revenait en mémoire. Rien n'était pire que l'inquiétude d'une mère pour l'enfant qu'elle portait. Le chiard, il avait rien demandé, et c'est le môme que la Déols voulait protéger.
Contre toute attente, la brune tendit la main à Bryn en lui parlant à voix basse.


Fais pas ta chochotte, faut qu'tu t'bouges d'ici. On va t'planquer...

Minois toujours aussi impassible de la brune, mais le geste était sincère. La charogne avait un sursaut d'humanisme...

Grouilles toi, on a pas trois mois non plus.... et crois pas que j'vais m'faire éclater la tronche pour toi. J'veux pas.... qu'le p'tit dans ton bide morfle pour tes conneries, rien d'plus.

Elle quittait pas Bryn du regard, y'aurait pu manqué qu'ce soit elle qui s'prenne un taquet d'la Comtesse en sournoise, par vengeance d'la vie du Capitaine, qu'la Déols avait prise...malgré elle. Sa paume recouverte du sang de Lovenio attendait sagement mais pressée d'aider la Comtesse à s'relever...
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