(RP) Un voyage improvisé...

Aelis.

Il était tard, il faisait nuit, et Aelis était encore dehors, dans la ruelle en galante compagnie. Et oui! Elle avait trouvé un nouveau coupain! Et ça c'était si drôlement "souette" que d'apprendre qu'il devait partir le soir même, bah... C'était tout de suite moins chouette... C'est donc pour ça que les deux mômes complotaient dehors à pas d'heure. Décidant que puisqu'elle ne savait ne lire, ni écrire, elle ne pourrait pas prendre correctement des nouvelles de Jehan, eh bien elle allait en voyage avec lui! Non, non, pas une fugue! Juste un voyage!
Enfin, c'est comme ça que le voit les deux enfants.
Les deux enfants se séparèrent donc le soir, comme convenue, puis une fois que Marsou eut raccompagnée sa princesse chez elle, la gosse n'attendit que peu de temps avant de ressortir pour rejoindre Jehan. Pendant ce temps, le jeune garçon, avait écrit une lettre pour Allice, afin de la rassurer, bah oui, un peu quand même, puis ils la glissèrent sous la porte de chez Titine.

L'aidant ensuite, il l'aida à grimper sur sa propre monture et le soir même la petite équipée s'éloignait, Aelis complétement enveloppée dans sa cape, n'emportant avec elle que Mildy et Tico. Il était tard et la journée passée à jouer avec son nouveau chevalier s'était révélé épuisante pour la fillette de 6 ans. Ce qui fit que quelques mètres plus loin, la petite avait déjà sombré dans un sommeil profond, prenant appui contre Jehan, qui se tenait droit sur sa selle. La destination de leur voyage? Elle l'avait déjà oublié, mais c'était pas grave... Elle était avec son coupain!

Marsou

Les bottes claquant contre les pavés de Saint Lizier, Marsou remontait à vive allure les rues silencieuses après avoir déposé Aelis chez elle.
Il arriva aux portes de la ville, salua chaque voyageur d'un geste de la tête, il le devait !
Ça ne l'amusait nullement de leur demander de quitter le comté sous peine d'être poursuivit en justice, il préférait largement les accueillir, répondre à leurs questions et cela beaucoup de visiteurs n'y pensaient guère. Il n'était pas bon d'être douanier ces derniers temps...

Saluant les dernières personnes à sortir du village, celles avec qui il venait de passer la soirée, son regard s’arrêta sur le cheval de l'enfant car il reconnu la cape de sa petite protégée, elle voulait encore faire des siennes, alors il se plaça devant le cheval en levant les deux bras pour faire arrêter le pas du cheval et ce dernier fit ce que Marsou souhaitait...

Dis-moi tu crois pouvoir me l'enlever de la sorte?

Baron ou pas, ça marche pas comme cela ici, on peux pas emmener une enfant sans l'autorisation de sa mère !

Secouer la tête et se dire qu'elle fera tout voir à sa mère ainsi qu'à ses proches, la petite en faisait voir des vertes et des pas mûres mais bon pour ça qu'on l'aimait aussi...

Bon tu la fais descendre ou j'viens la chercher ?

Marsou commençait à être agacé de devoir s'occuper de caprices d'enfant au milieu de la nuit, il s’avança et attrapa les rênes du cheval, le faisant détourner de sa route initiale...

Vous devriez avoir honte tous les deux !

Eony

Mais où pouvait-il bien être ? Avait-il déjà fini sa ronde nuit ? Celle qui le mène aux portes de la ville avant qu’elle ne ferment… peut être !
Elle prend donc la rue menant aux enceintes.
Il est là ! Elle va enfin pouvoir discuter un peu avec lui. Parler de son appétit qui revient, de ses projets de couvent qui se concrétisent ..
Se confier tout simplement.

Le moment semble mal choisi. Marsou est en pleine discussion. Et au ton qu’il emploie, même si elle ne saisit pas toutes ses paroles , elle comprend qu’il a un problème.
Elle approche. Ce qu’elle voit la laisse un moment sans voix.

La niña, son Aélis, sur le dos d’un cheval au creux des petits bras un godelureau à peine plus vieux qu’elle. Celui là même rencontré tantôt en taverne.

Aux cotés de Marsou elle fait face aux deux irresponsables.

Dites donc señor le baron de je ne sais où …. Tout aussi Baron que vous soyez, vous êtes encore bien jeune pour enlever une enfant.
Et où sont donc vos gens ? Croyez vous qu’ils vont vous laisser agir ainsi ? Où êtes vous si capricieux qu’ils n’en font qu’à vos désirs pour avoir la paix ?

Allez niña ¡ Desciende de ahí ! (descend de là ! )

Jehan_djahen

J'étais fatigué, et ce voyage commençait à m'ennuyer sérieusement ! Entre les attaques du malotru, les remontrances pour mon éducation et mes entraînements, j'étais triste. Maman, Papa, Mamé, Papé, Pourquoi ? Tous les autres enfants que je croisais étaient libres de penser, de jouer, et de vivre.

Mais on me l'avait assez fait savoir. "Dans son monde" comme ils disaient. Mais quel était mon monde ? Quand on n'a que 8 ans, bah on aime bien s'amuser.

Arrivés à St-Liziers, avec un laisser-passer en bonne et due forme ou presque, disons l'accord de Sa Grasce le Capitani Riwenn, je file une bourse et vais en taverne me rafraîchir. Peut-être, avec un peu de chance... OUIIIIIIIIIIIIIIIII !

Une jeune damoiselle d'à peu près mon âge vient me rejoindre. Nous jouons un moment ensemble jusqu'à l'arrivée de ses protecteurs. Cela ne nous empêche pas de faire connaissance, même si je fais montre de mon éducation, ce qui semble les surprendre. J'apprends le nom de cette toute jeune "Damezell" comme ils disent. Donaseilà Aelis Pendragon. Elle est rire et joie, je joue avec ma dague et bien entendu comme il se devait d'arriver entre un garçon et une fille qui s'amusent innocemment je deviens son chevalier et elle ma princesse.

Hélas, le courrier du douanier est clair : je dois partir avec mon escorte. Pas le droit de rester en Armagnac et Comminges. La jeune Aelis murmure à mon oreille et nous nous rejoignons dehors.

Quelques instants plus tard, Aelis arrive enfin, elle a du ruser, et moi, je n'aurais pas pu attendre plus longtemps. Nous allons vers le puits, et j'aide Aelis à se mettre en selle, puis me met derrière elle, utilisant la margelle du puits pour monter sur Zodrome. Mon cheval bais est haut, et nous sommes bien petits.

Mettant un bras de chaque coté d'Aelis qui ne sait pas monter, je me met le plus loin possible sur ma selle pour lui laisser de la place. Bah, nous ne sommes pas bien gros non plus. L'enserrant de ma cape, après avoir fait tout ce qu'elle souhaitait, à savoir écrit une lettre à sa mère que nous avons glissé sous sa porte et qui disait ceci :

Citation:

De Nous, Jehan_djahen shaggash de Rieucros, baron d'Exat & de Portes, Seigneur de couffoulens
A vous, Allice Pendragon

Paix et amitié
Vostre fille bien-aimée, donaseilà Aelis, a souhaité voyager. Nous vous donnons notre parole qu'il ne sagit point d'un enlèvement ou d'une fugue. Nous souhaitions juste faire plus ample connaissance.

Croyez bien Donà Allice que nul mal ne lui sera fait, aucune rançon ne sera demandée.

D'ici quelques jours, nous serons de retour, et votre fille sera près de vous.

Donaseilà Aelis me fait vous écrire qu'elle vous aime très fort et vous fais des bisous, et qu'elle sera sage aussi.
Et des bisous à Titine et puis à Ti prince aussi

Jehan et Aelis

J'avais bien demandé à Aelis les titres de sa mère, mais elle ne semblait pas s'en souvenir. Donc la missive fut assez simple.

Ne vous en faites pas, Donaseilà Aelis, il ne vous arrivera rien. Jack veillera sur notre sécurité, et vous serez rapidement de retour chez vous, près de votre mère. Vous savez que vous en avez de la chance d'avoir une maman ? Moi, toute ma famille est morte. Jack est mon tuteur, un peu comme un papa de remplacement comme à la soule, et Ariana s'occupe de mon éducation religieuse et protocolaire. Dites vous croyez que....

Je claque de la langue et donne un petit coup de talon pour mettre mon étalon au pas. Nous avons une longue route, mais je n'ai pas envie qu'Aelis tombe. Elle s'appuie sur moi pour dormir et je souris. Elle est tellement libre de faire ce qu'elle veut ! Jamais je n'aurais osé faire ce qu'elle fait.

Soudain, alors que nous marchions au pas, le douanier caractériel se met en travers de notre chemin. Je serre fort Aelis pour ne pas qu'elle tombe quand il manipule Zodrome qui risque de ne pas aimer. Mon étalon est doux, mais faut pas l'embêter. D'ailleurs, il renâcle déjà.

Une autre femme crie et tempête, mais je laisse le loisir à donaseilà Aelis, et elle a décidé, donc...

Je lui murmure à l'oreille :

Tenez vous bien damoiselle Aelis, le cheval est tout prêt à partir au galop, vous n'avez qu'à claquer deux fois de la langue et comme je l'ai fait pour le faire marcher si vous voulez que nous partions. Sinon, je le fais s'arrêter, à vous de voir, Votre Altesse Aelis.

_________________

Aelis.

Arf... Voilà que le joli plan, allait finir par tomber à l'eau... Voilà que se dressait sur la route Marsou, arrêtant le cheval. La gosse ouvre les yeux surprise de l'arrêt brutal et regarde son prince un peu penaude. Bah oui, elle pensait passer un peu inaperçue, camouflée sous sa cape. Mais c'était sans compter sans la tendresse que lui portait le jeune homme.
En plus il voulait qu'elle descende... Bah non, elle voulait rester avec son coupain, et puis elle partait pas longtemps, elle avait dit dans la lettre.

Double arf, voilà que venait d'arriver la douce Ony... Enfin... Là elle avait l'air un peu en colère en réalité... La gosse s'enfonça un peu plus dans sa cape si c'était possible, souhaitant presque disparaître au regard de tous.
Bon vite... Faire un choix... Zut, zut, zut!
Son regard qui passe de l'un à l'autre. Elle les aime, c'est certain... Mais des grands, bah... C'est pas des coupains. On joue pas pareil avec eux... alors voilà que dans sa petite tête de mule la décision est prise. Elle sait que tout le monde sera fâché, du moins, elle en a un peu conscience, mais elle aime n'en faire qu'à sa tête.
Alors son chevalier lui explique que le cheval est prêt à partir qu'il suffit de claquer de la langue.
Claquer de la langue? Oulà... C'est que ça se complique... Elle a jamais dirigée de cheval elle... Et claquer de la langue? Encore moins!

Elle tourna un peu la tête vers son nouvel ami.

- Mais ze sait pas faire... Toi fait...

Et la gosse s'accrocha de ses doigts à la crinière de l'animal d'une main et de l'autre à la selle, afin de ne pas chuter.

Jehan_djahen

Lorsque Aelis me dit ne pas savoir faire mais vouloir le faire, j'incline la tête, et la serre contre moi, lui murmurant tout en prenant sa poupée et son ours.

Je les mets dans mes sacoches pour ne pas qu'ils tombent et vous les rendrais dès que nous seront sur la route. Penchez-vous en avant, une main de chaque côté et prenez dans la crinière.

Les rennes dans une main, l'autre autour du ventre d'Aelis, je claque de la langue me penchant en avant. Mes pieds dans les étriers, nous voilà partis. Zodrome fait ce qu'il a à faire, et allez donc arrêter un étalon quand vous n'êtes qu'un homme. Un cheval qui se lance au trot, puis rapidement au galop. Plus qu'à se tenir en selle, et y maintenir Donaseilà Aelis.

Zodrome avance droit vers l'homme qui n'a plus qu'à s'écarter s'il ne veut pas être piétiné. Mon étalon, cheval de guerre est habitué à obéïr sans chercher à comprendre. Suffit juste de savoir comment lui "parler".

Lorsque nous avons laissé les remparts à une bonne distance, je me relève doucement, et reclaque de la langue. Le bais ralentit sa course et se remet au pas. Je rends alors Tico et Mildy à Aelis.

Tenez Damoiselle, votre princesse et votre chevalier Tico sont indemnes.

Je souris, assez fier de moi, je tiens de mon père pour l'équitation, et les leçons ont porté leurs fruits.

_________________

Thais

[St-Lizier - Lendemain Matin]

Folle! L'allez la rendre folle! Pas une trace, non, pas la moindre petite trace d'elle nulle par... Et pourant elle avait fouillé les moindres recoint de cette satané ville la blonde mais non rien...

Cette fois c'est sur les remparts que la vieille était venue la chercher pour la prévenir que quelques chose n'aller pas à la maison... Sa nièce n'était pas dans sa chambre! Pour le nombre de fois où cela était arrivé, elle ne s'était pas vraiment affolée la blonde, sur qu'on retrouverait l'enfant, partit vagabondé on ne sait où à l'extérieure et ceux dans l'heure qui allait venir! Mais non... Avant de rentrer directement chez elle, la jeune femme était aller voir les lieux où la brunette avait l'habitude de trainer... Le champ de fleurs prés de la maison? Non! La lisière de la forêt? Non! Les taverne du village alors? Non plus! Là, l'inquiètude avait commençait à la gagner... Le couvent peut-être, pour s'assurer qu'Eony n'y était pas entrée? Non non non et re non! Tentant de mettre ses inquiètudes en sourdines la blonde fila chez elle... Elle ne s'était pas rendu chez Marsou car elle savait que celui-ci aurait renvoyait la petite directement à la maison, elle ne pouvait donc pas se trouver chez lui... Pas aprés la discution qu'ils avaient eu suite à la nuit que le brunette avait passé chez le flutiste sans prévenir...

Relevant jupe et jupons, la jeune femme rentra aux pas de course, l'esprit en ébulition... Réfléchis bécasse, réfléchis! Où peut donc bien aller une gamine de cet age si tôt le matin? Alors les paroles de la Bertha la frappèrent... Une parole qu'elle n'avait pas relevé tout d'abord! Le lit n'était pas défait... La gosse n'avait donc pas dormit dans sa chambre... La foret? Non, aprés la frayeurs de l'ours, elle doutait qu'Aelis est pu vouloir y retourner. Alors où était-elle nom d'un chien !?! Peut-être déjà rentré? Faux espoire Thais le savait et pourtant elle tenta de s'y raccrocher...

Pénétrant dans la vieille batisse, le souffle court, elle n'y trouva qu'une trace de sa nièce... Espoire Perdue! Seule sa fille était tranquillement en train de déjeuné, assise à coté de la vieille... Ne voulant pas l'affoler, la blonde s'approcha d'elle, s'obligea à sourire et l'embrassa sur le frond.

"Bonjour Hollgaret! Bien dormis?"

Pourtant son esprit était ailleurs... Où était sa soeur aujourd'hui? Dans quel champs travaillait-elle? Avait-elle été mise au courant? Un sentiment d'urgence s'empara d'elle et elle se mit à trembler... Du monde, elles auraient besoin de monde... Resortant de la maison aussi vite qu'elle y était entrer, elle ne fit pas attention à la missive posé sur la table... Aprés tout elle ne lui était pas destiné et elle avait bien d'autre chose à penser... Courant dans les rues, elle alla tembouriner à toute les portes amies qu'elle connaissait!

"Mars! MARS! Aelis a de nouveau disparue..."

"Cana? Cana? Aides nous j't'en pris! La Nizez n'est plus là, je n'ai aucune idée de l'endroit où elle est..."

Elle finit par la mine, sur d'y trouver sa moitié... En arrivée devant l'entrée, elle était complétement paniquée... sans réfléchir, elle s'enfonça dans les boyeaux soutairain... Il fallait qu'elle le trouve!

"Dizalc'hus? Es-tu là?"

Gael__wolback

Gael entendit une voit et sans la reconnaitre tout a fait a cause de la résonnance il savais bien de qui il s'agissait. Il ne pouvait en douter, une seule personne l'appelait ainsi. Cela dit elle était a la mine... A la mine... Devais y avoir une raison... Sa blonde ne viendrais pas ici comme ça.

Il alla a l'entrée, la chercher.

Karantez? Tu es la?

Il se demandait dans quel état il allais la retrouver. Thais paniquait facilement et au ton de sa voix et au fait qu'elle soit ici, il avait du arriver quelque chose... La question était quoi... Il fini par la trouver complétement en panique il la serra contre lui et chuchota :

Calme toi...,respire..., prend le temps de m'expliquer... Je suis la..

Il la regardait mi inquiet, mi curieux...

Jehan_djahen

[St Bertrand - le lendemain matin]

Nous étions arrivés sains et saufs, rien à signaler donc. Sauf peut-être que mon mestre armant va me faire passer un sale moment ? ou peut-être pas, allez savoir ? Nous entrons dans la cité, emmitouflés dans la cape. Discrètement, je touche les mains de Damoiselle Aelis. Non, elle n'a pas froid, et dort encore, enfin, comme elle peut, sommeil haché, entrecoupé de phases de réveil, de gémissements parce que la selle est dure. J'aurais du y songer.

Mordillant mes lèvres, je guide Zodrome vers la margelle du puits du village, et j'invite Aelis à descendre, avec un sourire.

Nous voilà à Saint Bertrand de Comminges, Damoiselle Aelis. Voulez-vous que nous allions prendre un verre de lait ?

Avisant une taverne non loin, je lui tends une main pour l'aider à descendre, et vais attacher mon étalon à l'anneau près de la porte. Nous entrons, et donaseilà Aelis serre fort sa mildy contre elle. Aucune question de la part du tavernier. Les autorités n'ont pas du apprendre pour notre petite escapade. Etrange vu le zèle du douanier.

Nous discutons pendant une bonne heure, et elle me fait part de ses craintes à son retour. Je lui souris, et lui dit que je prendrais sur moi, après tout, c'est moi le plus vieux ! J'ai 8 ans et elle n'en a que 6. Plus qu'à espérer que le Capitaine Riwenn ne lance pas ses soldats à mes trousses et ne me colle pas en prison, mais de cela, je ne lui en dirais rien. En attendant, je regarde autour de nous, cherchant le meilleur endroit où dormir un peu. La nuit a été mouvementée. Je regarde mon chapeau où trône la marguerite qu'elle m'a offerte.

Souhaitez-vous que je vous fasse préparer une chambre ? Ou préférez-vous dormir parmi les marguerites ?

Certes, il eut mieux valu une chambre, mais dormir sur l'herbe en profitant du soleil, c'est quand même une liberté rare et un instant que j'apprécie en général. La jeune damoiselle me dit dans les bois. Je la regarde, et en parfait petit gentilhomme lui indique qu'il y a peu d'herbe pour les chevaux dans les bois. Mais elle connait les environs et me parle d'une clairière. Je la laisse donc nous guider et nous marchons vers ladite clairière.

On me fait parvenir une missive que je lis attentivement. Quitter Armagnac & Comminges sous 48h sinon procès et contacter Arthur Pendragon si besoin ? Ben voyons ! Je vais bien sûr prendre attache auprès d'un homme qui fait certainement partie de la famille de Donaseilà Aelis ! Histoire qu'on nous sépare à tout jamais, sans doute. Fourrant le parchemin dans ma poche, je tiens mon cheval par les rennes et suit tranquillement cette petite Damoiselle qui semble tellement à son aise ! Je l'envie presque... enfin beaucoup ! Jamais je n'aurais eu le cran de partir sans Jack. Bon faut dire aussi que ma vie ne tient qu'à un fil quand on sait que toute ma famille est morte, probablement assassinée. La jeune Aelis me fait part de sa crainte forte pour le retour, a priori, elle s'en veut.

Donaseilà ? Damezell ? Lorsque nous rentrerons, vous n'aurez qu'à dire que l'idée venait de moi. Ils ne vous mettront pas au couvent. Ne suis-je pas votre Chevalier, Votre Altesse ?

J'esquisse un sourire et lui fait un clin d'oeil pour l'amuser, gardant mes soupirs pour moi, l'idée de pouvoir jouer aux osselets, ou avec elle, simplement courir dans les champs et ne pas penser aux devoirs et responsabilités, me plait bien. Mais elle ? Il faut penser à elle, cette petite damoiselle.

Si vous le souhaitez, nous pourrions ... enfin vous avez sans doute de la famille à St Bertrand ? L'idée ne me réjouit guère, préférant que nous partagions nos jeux, et vous apprendre à jouer aux osselets, mais j'ai l'impression que vous êtes triste.

_________________

Thais

[Toujours dans la mine de St-Liziers]

Ses bras... qu'Aristote soit loué, il était là!

Calme toi...,respire..., prend le temps de m'expliquer... Je suis la..

Cachant son visage dans son cou, la blonde tenta de lui obéir... Se calmer oui! Mais plus simple à dire qu'à faire... Elle trembait toujours et sa gorge se serrait... Trop, non vraiment c'était trop pour elle! En temps normal, dans un état normal, elle aurait su, elle aurait pu gérer ça... Mais pas là! Pas maintenant... Ces derniers temps, elle avait les nerfs à fleurs de peau pour un oui ou pour un non et ne savait plus garder son calme... Nombre de femmes lui aurait de que c'était parfaitement normal, et ça l'était biensur! Mais ça ne l'aider aucunement...

Prenant de grandes respirations, elle réussit finalement à éloigner la boule qui se formait dans sa gorges et les larmes qui lui montaient aux yeux... seule la poids sur son estomac resta à sa place...

"Ae... Aelis a disparue..."

Voilà c'était dit... C'était peu, très peu, trop peu... et pourtant c'était là tout se qu'elle savait... Mais ces mots l'électrisa! La panique lui redonna une nouvelle énergie que l'abattement lui avait retiré deux minutes avant...

"Viens! Je ne sais pas où est Allice... Mais faut la trouver!"

Lui prenant la main qu'elle ne se soucia pas outre mesures des traces de poussières qui s'y trouvait et l'entraina à l'exterieur... La trouver oui? Mais par où commencer?

Gael__wolback

Gael regardais Thais si elle n'avais pas été aussi paniquée, il aurait pu sourire mais la non. Il la retiens un peu ...

Disparue? Alors elle est partie avec le baron..? Ce serais la seul hypothèse plausible. Etant donné qu'il envisageait un petit voyage je me dit...

Je suis quand même surpris qu'elle ne m'en ai pas parler... Quand au baron je vais voir quel sort je lui réserve a lui. Car je suis presque certain qu'il prévoyait cela depuis hier.

Viens on va aller voir a la douane c'est encore le mieux. Ce sera surement marqué au registre si elle a quittée la ville.

Il serra sa main doucement et lui sourit

Thais

Plus elle l'écoutait, plus la surprise grandissait en elle... Un Baron? Quel Baron? Quel homme était assez fou pour enlever une enfant de cette age? Un pervers sans aucun doute! Alors l'effroie la saisit! Non, non, pitié non, faites que l'histoire ne se répète pas, pas une nouvelle fois!

Perdue dans ses souvenirs, elle suivit son breton, sa main toujours dans la sienne, sans trop faire attention à l'heure destination... Elle se revoyait sept ans plutôt, lors de cette chaude nuit de juillet, devant sa soeur et son état... Puis neuf long mois de mensonge plus tard... toujours la nuit... mais une froide d'Avril cette fois... Les peurs cachaient, les cris étouffés et cette fuite de la demeure ancestrale qui ne prit fin que six dans plus tard...

Secouant la tête vivement, elle tenta de chasser ces craintes... Non non, tout cela ne recommencerait pas... Impossible! Ce Baron ne lui ferait aucun mal... Cet homme... Homme? Stoppant net, la blonde fut frappé de stuppeur et elle vixa sur son brun un regard incrédule... Leur conversation de la veuille lui revint enfin! Non, le Baron était un enfant.... Un gosse, un simple moufflet pas tellement plus vieux que la brunette! Alors malgrés elle, un sourire éclaira les lèvres de la jeune femme et elle se mit à prier intérieurement que sa nièce soit bel et bien partit avec se morveux...

"Merci..."

Se simple mot avait pu franchir ces lèvres... Merci pourquoi? Pour être là... Pour avoir surveiller la petite la veille... Pour lui avoir raconter sa soirée...Continuant leurs assenssion vers le bureau du douanier, ils arrivérent devant tout essouflés et tembourinairent à la porte, l'ouvrant à toute voler sans attendre l'invitation à y entrer.

"Douanier! On a besoin de vous!"

Oui, faite qu'elle soit avec lui....

Aelis.

A SBC, un peu plus tard dans la journée, dans l'après-midi:

La môme avait retrouvé la clairière qu'elle avait déjà visité en venant ici. C'était un vaste endroit avec de l'herbe haute et des fleurs à perte de vue! Elle aimait bien venir ici, parce qu'elle pouvait ramasser des fleurs et puis bien sûr se rouler dans l'herbe et jouer à perdre haleine!
Ils avaient fait la sieste, un long moment. D'ailleurs, elle ne se souvenait pas s'être endormie, tombant d'un coup, avec la douceur du soleil et les chatouilles des herbes. Elle avait un peu faim à présent, mais elle se souvenait de sa mésaventure en voulant manger des baies, alors cette fois-ci, elle s'y abstiendrait... S'asseyant dans l'herbe, elle frotta ses yeux pour chasser les dernières traces de sommeil. Elle chercha son chevalier du regard, celui-ci était déjà réveillé, occupé avec son cheval. Satané cheval, qui lui donnait des bleus aux fesses...
Elle ramassa Mildy et Tico qui étaient éparpillés dans l'herbe et alla le rejoindre.

- Dis, y va pas te sersser ton papa pour faire la leçon?

Elle restait tout de même à prudente distance du grand cheval, on savait jamais avec ces grosses bêtes. Même que sa maman, elle avait couru beaucoup pour pas être attaquée alors... Un pas encore en arrière, voilà, c'est mieux...
Elle avait envie de jouer, il était pas trop tard et puis, si après il fallait encore rester sage sur le cheval... Autant se dépenser avant. Elle profita donc qu'il lui tourna le dos un court instant pour aller se cacher derrière un arbre, lançant alors une partie de cache-cache.

Allice_

[St-Lizier, le matin.]

La sueur perlait sur le front de la jeune femme endormie. De violents souvenirs refaisaient surface chaque nuit, emportant avec eux l'amour et la compassion. Elle devenait froide la Pendragon et seule la petite Aelis lui procurait les souffles quotidien du bonheur. Du moins, le croyait-elle. Un violent sursaut l'éveilla lorsque, dans les méandres de ses cauchemars, le visage de sa fille apparut. Le jour n'était pas encore levé, et toute la maisonnée dormait. Doucement, la jeune femme se leva, veillant à ne pas trop faire craquer le sol. Elle s'approcha du lit où reposait habituellement Aelis, pour ne pas l'y trouver. La tête lui tourna, l'air commença à manquer. Peut être était-elle restée dormir chez Marsou, bien qu'elle en fut privée.. Il était tôt, mais peu lui importait. Elle s'habilla rapidement et posa sa lourde cape sur ses épaules. Et c'est devant la porte qu'elle la vit. La lettre.

Son visage se décomposa au fil des mots. Elle ne s'était pas réveillée, elle vivait dans son cauchemar. Sa fille.. Comment était-ce possible ? Une fugue, c'était cela alors ? Un vide immense, une perte.. Le baron le payerait, quelque fut son âge.

Ne pleures pas Allice. Tu te dois d'être forte..

La maison de Marsou n'était plus très loin désormais. Qu'y cherchait-elle exactement ? De l'aide ? De la compassion ?

Marsou ? MARSOU ! Ouvrez moi, c'est Allice..

Et maintenant Allice.. Te voilà bien avancée. Mais vois-tu, Marsou dors, et il ne t'ouvrira pas. Cours sur les routes. Retrouve ta fille.

Elle rebroussa chemin, et sortit de la ville. Courir, pleurer. Ne perdait-elle pas la raison ? Et, au milieu d'un champ, se laissa tomber à même le sol, au milieu des herbes folles. Il fallait qu'elle se réveille..
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Marsou

[Saint Lizier - la veille]

Marsou vit Eony lui prêter main forte, que faisait-elle là à cette heure ci de la nuit, il la regarda un instant, l'écouta dire ce qu'il pensait également à savoir que ce gosse n'avait pas l'habitude que ça ne se déroulait pas comme il le souhaitait lorsqu'il sentit dans ses mains les rênes se dérobaient et vit le cheval partir au galop, le douanier ne pu rien faire face à la puissance du bel animal.

Courir alors derrière et voir que le cheval était déjà assez loin, la colère monta en Marsou, colère contre les deux p'tits qui ne comprenaient rien et crier derrière :

RAAAAAHHHHH sale mouflet !!!!!

Sous la colère, il donna un coup de pied de rage dans la grande porte et se fit mal puis retourna voir Eony qui semblait être perdue, choquée...

Et voilà, partis pour ... Saint Bertrand, j'ai repéré la route qu'ils ont emprunté !

T'inquiète pas va, on va les intercepter !

Il regarda derrière lui tout le monde était parti alors il ferma les grandes portes de la ville et la raccompagna chez elle tout en la rassurant mais il avait beau lui donner tous les arguments du monde, Eony resta triste et inquiète jusqu'à sa maison...

[Le lendemain]

Déjà dans son bureau en train de tourner en rond, rongeant la fuite d'hier soir, Marsou cherchait une idée puis se souvint alors d'un service rendu et écrivit à la maire de Saint Bertrand, il se jeta à son bureau et commença sa lettre où il racontait vite fait ce qu'il s'était passé et lui demandait d'intercepter la fillette, pour sûr qu'elle le ferait enfin si le temps lui permettait...
Puis il entendit Thais et Gaël rentrer dans son bureau, aïe, ils avaient du s'en rendre compte maintenant alors leur expliquer ce qu'il se passa la veille :

Bonjour vous deux ! Bon vu vos têtes...Aelis est bien parti de Saint Lizier ils sont à Saint Bertrand à l'heure qu'il est !

Elle s'est enfuie avec Jehan le gosse de huit ans !

J'l'ai repéré hier soir avant de fermer les portes j'ai arrêté le cheval mais le mouflet a fait partir son cheval au galop, j'ai pas pu le retenir... désolé...

Baisser la tête et avoir honte de s'être fait avoir de la sorte par deux enfants...

Je viens d’écrire une lettre au maire de Saint Bertrand lui demandant de la garder en ces murs, ça devrait aller !

S'assoir lourdement à cause du manque de sommeil sur sa chaise et regarder leur détresse sur leur visage puis leur dire soudainement :

Faut organiser un groupe pour aller la récupérer !

(RP) Un voyage improvisé...

Aelis.

Marsou

Eony

Jehan_djahen

Citation:

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Aelis.

Jehan_djahen

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Thais

Gael__wolback

Jehan_djahen

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Thais

Gael__wolback

Thais

Aelis.

Allice_

Marsou

Jehan_djahen

Après avoir fait la sieste avec la damoiselle, sur l'herbe dans la clairière, Aelis me parle de mon père. Mon visage se rembrunit, prenant la teinte caramel de ma mère fort probablement. Je suis soudain triste, en pensant à lui.

Mon père est mort. L'homme que vous avez rencontré est mon tuteur.

Je chasse mes idées noires et la regarde, ou plutôt l'emplacement où elle était. Surpris, je regarde partout, à droite, à gauche, la cherchant.

Donaseilà Aelis ? Où êtes-vous ? Ne vous éloignez pas s'il vous plait ! Donaseilà !!!

Heure de paniquer ? meuh non, je suis un grand garçon. Du calme. Alors regarder l'herbe, elle a forcément laissé des traces. Bon alors heure de se souvenir des leçons. L'herbe est allongée dans le sens de la marche, je vois des fleurs écrasées, et je me dirige vers les arbres.

Donaseilà, je vous en prie, revenez, les bois ne sont pas sûrs. Votre Comté a fermé ses frontières à cause de trop nombreux brigands. S'il vous plait, revenez.

Soudain, j'ai une idée ! Mais oui la voilà la bonne idée ! Je retourne près de mon cheval et attrape dans une sacoche, du pain et un morceau de jambon sec.

Hum, je vais me régaler. Vous pourriez en profiter pour manger également un morceau, si vous vous montriez.

Comment ça, je triche ? Nan ! D'abord que je sais pas jouer à cache cache, je joue peu, à part aux osselets.

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Thais

[St-Liziers - Dans le Bureau du Douanier]

"Tu... Tu es déjà au courant?"

Ces quelques mots lui étaient venus avant même qu''elle n'est prit le temps d'écouter tout se qu'il avait à l'heure dire mais une fois que se fut fait, la blonde oscillait toujours entre un certain soulagement et un sentiment d'urgence... Maintenant qu'ils savaient où elle était, il fallait la récuper et vite! La situation de sa nièce n'était toujours pas réglé, et bien qu'elle vive maintenant depuis plusieurs semaine sur le territoire, la petite n'était pas encore un Commingeoise officielle... et la loie martial était appliqué... La jeune femme n'était pas certaine que sa nièce est emmené son laissé-passé avec elle, bien qu'elle est la consigne de l'avoir toujours quand elle sortait!

"Elle avait également la consigne d'être sage..."

Pinçant les lèvres, la blonde chassa ses remarques se sont esprit se reconcentrant sur l'instant. A présent, ils avaient un but et cela lui redonnait un peu d'assurance... Allez la chercher et la ramener, voilà sur quoi ils devaient se concentrer! Et en cela elle rejoignait les dernière paroles de son ami.

"Ne te fais pas de reproches, Mars, tu as fais se que tu as pu... Mais serais tu des notre? "

Intérieurement, elle faisait déjà le décomptes des personne suceptibles de venir... Elle, Gael, Ambre... Même si elle rechinait à l'inquiéter, la blonde refusait de laisser sa prunelle derrière elle... Marsou... Allice...Allice !?! Nouveau sursaut de la jeune femme... Sa soeur, voilà maintenant plusieurs heures que la dispariton de sa fille n'était plus un mystère et pourtant elle ne l'avait toujours pas vu... Pas même le moindre petit soupson de rumeur parlant d'une mère affolé cherchant son enfant transmit par les commères... Rien! L'inquiètude revint:!

Etait-il possible qu'elle ne soit pas encore au courant? Ou alors peut-être l'avait-elle découvert bien avant eux et était déjà partit à sa recherche? Oui mais comment aurait-elle su la direction à prendre? La blonde ne pouvait malheureusement apportait aucune réponse à toutes ses questions et les chassa donc de son esprit pour cela.

"Scellons les cheveaux, pas de carrioles ! Ambre montera devant moi ! Et Aelis devant quelqu'un d'autre au retour! Minimum de vivre, non en racheterons là bas si nécessaire! Partons au plus vite!"

Plus une seconde à perdre, la journée était maintenant bien entamé, ils leurs fallait partirent sans plus tarder. Alors, la jeune femme fit volte face et ressortit du bureau direction la maison...

Jehan_djahen

Chopés ! on s'étaient faits prendre en taverne ! Malin ! enfin non pas malin justement ! Bougre d'imbécile que j'étais ! A vouloir fanfaronner devant ma princesse, j'en avais oublié qu'elle était connue icelieu !

Et voilà qu'une Dame m'insulte. Répondre ? Ne pas répondre ? L'envoyer caguer oui ! Namého ! Pour qui elle se prend la donzelle ! Je suis l'héritier tout de même. Elle n'a pas le droit de m'insulter.

Je regarde Aelis qui semble aussi perdue que moi, voire plus, puis la Dame. Je lui promets de ne pas partir ? Mouais avec des frontières fermées et un risque de procès ? Mais c'est ça ou ne plus revoir Aelis.

Très chevaleresque, du haut de mes huit ans, je donne donc ma parole de ne pas chercher à quitter le Comté ou Duché, je sais même plus bref, la cité pour le moment, ça ira bien comme ça.

Je vous donne ma parole Donà Ange que nous ne partirons pas.

Plus qu'à espérer qu'Aelis soit d'accord. S'en suit une soirée mouvementée. L'arrivée de Donà Ariana qui me demande ma dague. Déshonneur pour moi, mais je ne peux qu'accepter. Nous avons mal agi. Déçu, plus que je ne saurais le dire, je reste rassurant pour Donaseila Aelis, ne voulant pas la voir pleurer par ma faute en plus.

Les grands parlent beaucoup, mon tuteur est présent et ça chauffe pour mon grade. La condamnation tombe. Donaseilà Aelis est emmenée chez la dame insultante et je suis condamné à dormir avec les Dames. J'ai la haine ! C'est le moins que l'on puisse dire, mais je ne peux rien faire de plus. Mon tuteur me retire mon chapeau, vu que je refuse de lui donner mes braies et de me retrouver en pagne tel un nouveau né.

Donaseila Aelis m'a offert son ruban de cheveux que je porterai désormais autour de mon poignet. J'avoue tout à Donà Ariana, puis à mon tuteur : nous avons fait l'amour, Aelis et moi. Bah oui ! On s'est embrassé, sans la langue hein ! Parce que c'est beurk beurk et qu'en plus c'est comme ça qu'on fait des bébés ! Donc on s'est embrassé sur la joue et toc ! Allez nous séparer maintenant ! A priori, ça les laisse de marbre et limite, ils rient. Pourquoi ? Il n'y a rien de drôle pourtant !

Suite de la soirée ? Bah Donaseilà est emmenée en faisant du cheval sur le dos d'Alcide et moi, mon tuteur me prend tel un sac de blé sur son épaule pour m'ammener chez les dames malgré ma supplique.

Je dors presque en arrivant, trop d'émotions et une nuit sur la route, ça fatigue. Ce n'est pas notre sieste dans l'herbe qui suffit à me tenir éveillé. Je baille donc, sans résistance.

Prière et hop au lit, je dors avant même d'avoir touché l'édredon.

Le lendemain matin, je me réveille donc sans trop savoir où je suis. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Enfer ! Voilà où je me trouve ! Dans la chambre des Dames ! Au secours mon Dieu ! Mais j'ai une idée. Heu bah oui, une nuit mais pas deux et j'ai bien l'intention de me faire "virer" de la chambre. Je m'installe donc sur le lit et prend le regard que font les ivrognes le soir dans les bouges quand ils regardent les femmes. Comment je sais ça ? Facile ! Je vais dans les bouges pardi ! Pour mon instruction ! Au moins je sais comment ils font.

Je m'installe donc et mate sans vergogne la servante en petite tenue, ses seins quand elle nourrit Olivièr, même si ça me répugne intérieurement et que je souhaiterais grimacer, je fais mine d'être intéressé et de vouloir la toucher. Je retiens un frisson de dégoût qui menace de me traverser lorsque je tends la main. Plus qu'à attendre la réaction de Dona Ariana. A mon avis là, elle me laisser dormir dans l'écurie avec Socrate demain ! Ou alors j'y comprends plus rien.

Tout à l'heure, je pourrais voir Aelis ! Trop bien, il nous reste une journée et j'ai envie d'apprendre d'autres jeux avec elle. Je sais maintenant jouer à cache-cache et à Soleil. Suffit de compter jusqu'à trois et dire Soleil, se retourner et voir si elle a bougé. J'aime bien être avec Aelis. J'ai pu avoir une journée de pur bonheur, sans penser à rien, juste à jouer et nous amuser. Le pied !

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Ariana_anthea

Un sot, cet enfant était un sot ! La soirée avait été mouvementée lorsqu’elle avait enfin réussi à remettre la main sur le Baron et la fillette.
Après avoir dument sermonné le jeune Sènher pour son idiotie elle lui avait pris sa dague afin qu’il comprenne un peu mieux quels devoirs étaient les siens et surtout que ce geste le marque durablement. Elle n’avait pas aimé faire cela puisqu’elle chérissait le Baron comme si il avait été sa propre chair, mais son rang exigeait qu’elle passe outre ses inclinations, même si pour cela, elle devait passer pour un monstre aux yeux du pauvre enfant.

Finalement, Serpente les ayant rejoints, ils avaient décidé des punitions qui suivraient. Même si elle n’en avait rien montré au Marescal, elle en était troublée d’avance.

Elle avait quitté la taverne avant eux, devant libérer Tiberge afin qu’elle puisse aller prendre quelque repos.
Entrant dans sa chambre, elle vit que la nourrice, l’enfant de celle-ci et Olivièr dormaient déjà. Elle alla embrasser son fils faisant attention de ne point le réveiller.
Puis s’adressa à son intendante en lui souriant…

Tiberge, anatz repausar. Es tard…*

E vos, Dòna ? Sètz aganida. Messer Lo Casalièr bavarià vos se èra aqui.**

Elle lui répond alors tristement

Sabi, Tiberge, mas es non aqui…***

Tiberge soupira et sortit de la chambre pour regagner la sienne.
Ariana en profita pour se dévêtir pour la nuit, mais tout en gardant chemise, hors de question cette nuit de dormir nue, le Baron avait beau n’être encore qu’un enfant par certains côtés, il n’en serait pas moins un homme dans peu de temps.

Elle s’assit donc, un blanchet la couvrant, et attendit son invité.
Il arriva assez vite, et le voyant fort las, elle lui fit prestement dire ses prières avant de le coucher et de le border. Profitant qu’il dormait déjà, elle déposa un baiser sur son front, puis mouchant la lampe, s’alita à son tour.

C’est son fils qui la réveilla en gazouillant comme chaque matin, mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, son sourire se transforma bien vite. Elle se leva prestement et avisant mécontente le jeune Sènher…

Baron ! Je peux savoir ce que vous escomptez faire ?

(*: Tiberge, allez dormir. Il est tard.
** : Et vous, Dame ? Vous êtes épuisée. Messire Lo Casalièr vous tancerait s'il était là.
*** : Je sais Tiberge, mais il n'est pas là...)
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Jehan_djahen

Je la regarde droit dans les yeux, un air de défi sur le visage.

Puisque vous me considérez comme un enfançon, Donà Ariana, je me comporte comme tel, et puisqu'Olivièr a le droit de toucher le sein, pire, de le téter, je ne vois pas pourquoi je me priverai !

Elle est fâchée ? Tant mieux ! Elle va me virer de la chambre des Dames ! Sourire en coin, je la toise, espérant que mon plan va marcher. Plus qu'à prier le Très-Haut. Elle ne peut pas me descendre plus de toutes façons, vu ce qu'elle m'a fait hier.

Il n'y a plus rien en moi qui souhaite un câlin de sa part, alors que je suis clairement en manque de tendresse. Je détourne le regard pour me mettre devant la fenêtre, mains dans le dos et songe à Aelis. Elle, elle a le droit à l'amour de sa famille. Moi, je n'ai pas le droit. Pas "dans son monde" comme elle dit à ceux qui se pose la question.

Finalement, j'opte pour finir de me vêtir. Chemise et braies, bas et bottes et je m'apprête à sortir. Ils m'ont tout pris, tout ce qui me donnait un statut, ma dague et mon chapeau. Je ne suis plus qu'un môme à leurs yeux ? Et bien ils vont voir ce que le môme est capable de leur faire voir ! Mais je ne trahirai pas ma parole. Plus qu'une journée, j'ai promis à Donà Ange d'être sage encore une journée après celle-ci. Je me tourne vers Donà Ariana et demande tout de même l'autorisation de sortir.

Puis-je aller m'enquérir de la santé de Zodrome, Donà Ariana ?

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Aelis.

SBC, toujours l'après-midi:

La fillette cachée derrière son arbre, souriait déjà à la bonne blague. Mais visiblement son nouveau "coupain-sevalier" n'était guère au fait des jeux.
Bah oui, au lieu de venir la chercher comme l'exigeait la règle du cache-cache, ce dernier était occupé à sortir de quoi manger!

- Hum, je vais me régaler. Vous pourriez en profiter pour manger également un morceau, si vous vous montriez.

Ah bah non, il va pas manger tout, tout seul! Et hop de sortir de sa cachette, pour avoir sa part elle aussi.

SBC, le soir:

Alors qu'ils passaient un moment à jouer dans une taverne vide, voilà que se pointe Ange, sa cousine, pour leur expliquer que Marsou venait de lui écrire pour lui demander de garder la jeune Aelis à ses côtés et de l'emmener dans son domaine le soir même. Ah bah non! Le voyage venait juste de commencer. C'était pas juste! Mais qu'est-ce la volonté de deux enfants face à celle des adultes?

Suite mouvementée, avec la confisquation de la dague et du chapeau de Jehan! Et voilà que l'autre se permet de donner la marguerite à la dragonne!
Froncement de sourcils de la fillette qui n'est pas d'accord. Commentça il faut aussi qu'il retire ses braies??!! Bah non, toujours pas d'accord, et la gosse qui essaye de s'interposer au tuteur de Jehan.
Mouais... L'est bien gringalette la gosse pour lui faire peur... Et puis Ange est pas contente. En fait tout le monde à l'air fâché...
C'est grave? Ah bon? Bah non, ils savaient pas...

Des larmes de la gosse, des objets échangés, et puis la séparation pour la nuit. Bon c'est pass trop trop grave, la nuit on dort et puis ça passe vite...

A peine sortis de la taverne, qu'Aelis sent la fatigue de la journée lui tomber dessus. Bah oui, plus besoin de faire la fierotte devant les autres, ils sont plus là pour la voir. Mais sûr que Tredeli serait fier d'elle!
Tendre les bras à Alcide pour qu'il la porte jusqu'au domaine, nouant les bras autour du cou, épuisée.
Le domaine? Pas vu, la fillette dormait déjà.

Le lendemain matin, à SBC:

Réveil matinal, très matinal. Ange doit être à 5h au village. Aelis frotte ses yeux encore pleins de sommeil, faudra faire une sieste, pour sûr. Petit déjeuner vite avalé, mais pas de pâtes de fruits. Ca... Ca manque à la petite, mais bon, elle sait que Jehan elle va vite le voir et pis que après il va partir alors ça console un peu. Aelis se tourne vers Ange. Elle a été sage, comme elle a promis.

- Dis, on part? Et dit? Alcide? C'est ton n'amoureux?

Bah oui, pas beaucoup dormi, mais Aelis a toujours des questions à poser.

Ariana_anthea

La réponse ne se fait pas attendre. Il la provoque sans aucun doute, que souhaite-t-il ? Seul le Très-Haut le sait.
La seule chose dont elle soit sûre, c’est qu’il la hait, Serpente l’avait prévenue, il avait raison. Elle a été bien trop sévère, mais quel autre choix avait elle ?

Il lui parle d’Olivièr, encore…Il envie son fils, elle le sait, elle le ressent, et cela lui fait peine, pas pour son enfant, il a tout l’amour qu’il peut avoir mais pour le Baron. Il voit ce qu’aurait pu être sa vie et il en souffre. Elle ne veut pas avoir à se séparer de son fils, mais elle y sera peut être amenée pour le bien être de son Suzerain. Rien qu’à cette pensée, son cœur se gonfle de tristesse. D’abord le père, ensuite l’enfant…

Elle décide, pour une fois de se taire et le regarde faire. Il se vêt désormais et lorsqu’il lui demande permission de sortir, elle ne peut qu’acquiescer d‘une voix qu‘elle voudrait normale, mais qui en fait n‘est qu‘un souffle.

Faites, Sènher. Vous savez que vos journées sont libres et que vous avez autorisation de voir votre amie. Soyez seulement de retour, ici, ce soir, je vous y attendrai.

Elle fait signe à la nourrice de sortir, se tourne vers l’unique fenêtre libre désormais et laisse couler silencieusement les larmes qu’elle cache depuis bien trop longtemps.

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Jehan_djahen

Avant de sortir, je la regarde, sa voix n'est pas normale. Que les grands sont compliqués !

Non, je ne dormirai point dans cette chambre. J'espère que vous ne me ferez pas l'affront de continuer à me battre froid et me traiter comme un enfançon que je ne suis plus. N'avez-vous point compris qu'il n'est plus de mon âge de rester près des femmes ?

Plutôt mourir que de dormir icelieu ce soir !

Je ne suis que colère. Se moque-t-elle ? Elle me hait pour sur. Je ne vois pas ses larmes, je ne ressens que ma tristesse. Je n'ai pas le droit à l'amour de parents, et ils m'ont retiré la seule chose qui me faisait me tenir droit, ou presque, ce pour quoi ils m'éduquent depuis la mort de mes parents, les attributs de la noblesse, l'épée et le chapeau. L'épée pour protéger, et le chapeau signe de guider et conseiller.

Je regarde Olivièr et m'attarde un instant. Je l'aime bien Olivièr, vivement qu'il grandisse pour qu'on puisse jouer, maintenant que je connais des jeux. Il est le seul qui aura droit un regard amical avant que je ne sorte. Comment je me suis vêtu ? Comme un gueux ! Oui, marre de leurs bêtises aux grands ! Na !

Je file, pique une pomme en passant, pour guise de petit déjeuner et me rend aux écuries. Je partage ma pomme, mangeant la chair, et filant au bais le trognon en lui caressant l'encolure.

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Jehan_djahen

[En soirée]

Elle m'avait eu. Jusqu'au trognon ! Donaseilà Aelis et Donà Ariana avaient discuté, et Aelis m'avait demandé une promesse. Celle d'être sage. J'avais donné ma parole à la jeune damoiselle et il ne me restait plus qu'à m'y tenir. En silence, je monte vers la chambre en soupirant discrètement. La flamme de la bougie éclaire peu, et je la pose sur un meuble de la chambre.

A genoux devant le lit, je récite un crédo, et je demande pardon au Très-Haut. Rapidement, je cherche des yeux le berceau d'Olivièr, et la nourrice. Mais personne. Je suis seul avec donà Ariana.

Panique à bord ! Il est où Olivièr ? Doucement je m'approche du lit de Donà Ariana et je pose ma main sur son bras.

Donà ? Donà Ariana ? Où est Olivièr ? Je ne le vois point.

L'inquiétude s'entend dans ma voix, je crains le pire pour celui que je considère comme un frère, même s'il ne l'est point.

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Ariana_anthea

Après avoir discuté avec la fillette, lui avoir expliqué tout ce qu'il y avait de mal dans leur conduite et même l'avoir réconfortée, elle était montée dans sa chambre.
Comme chaque soir, Tiberge l'y attendait.

Tiberge, emmenatz Olivièr, tre ara dormìs amb vos...*

L'intendante la regarde interloquée. Sa maîtresse qui refuse toujours de se séparer de son fils, et qui là, l'envoie dormir loin d'elle. Tiberge s’inquiète, que se passe-t-il donc ?

Voyant que Tiberge ne bouge pas, elle s’énerve pour la première fois depuis qu'elle connait la femme...

Anatz ! Ara !**

Tiberge, pour une fois sans voix, prend le berceau, fait signe à la nourrice de la suivre et sort.

La porte s'est refermée, il est temps pour elle de pouvoir pleurer en paix. Le Baron ne sera pas là avant quelques heures.
Elle se dévêt et se glisse sous le drap, laissant ses larmes l'emmener vers les songes et l'oubli.

Elle sent qu'on la réveille, que se passe-t-il encore ? Elle ouvre les yeux et voit que c'est le Baron qui lui parle. Il veut savoir où est Olivièr...

Les yeux toujours rougis, elle murmure...

Il est là où sa place sera désormais...loin de moi...

Ne souhaitant pas en dire d'avantage, elle se réinstalle sur le carreau qui lui sert de repose tête et ajoute

Couchez vous, il est tard. Bonne nuit, Baron.

(* : Tiberge, emmenez Olivier, désormais il dort avec vous.
** : Allez ! Maintenant !)
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Jehan_djahen

Je la regarde et m'assois sur son lit, les larmes coulent toutes seules.

Pourquoi ? Pourquoi vous l'avez éloigné ? Vous savez que je le considère presque comme un frère. Pourquoi vous faites exprès de me faire du mal ? Je veux pas lui voler sa mère... Je suis un monstre.

Je m'essuie les yeux dans ma manche et renifle, laissant de nouveau les larmes affluer. Je craque, ma carapace bien fendillée a plus qu'une brèche là, et devant celle qui est ma vassale, je me laisse aller.

Pas de colère, juste la tristesse, elle m'a dépouillé de tout.

Je ne comprends plus rien, Donà Ariana.

Comme elle me signifie d'aller dormir, j’obéis, sans plus chercher à suivre. Je ne dors pas, et pleure en silence, tourné vers le mur. Le sommeil me fuit, trop de choses, trop de responsabilités, trop de pertes. Je murmure :

Maman, papa, et maintenant Olivièr... J'ai plus personne. Il me reste que Donaseilà Aelis et sa famille va venir la chercher.

Je me redresse et annonce d'une voix tremblante que je voudrais plus ferme :

Faites moi rejoindre Arnaut_lo_Tocasson, s'il vous plait. Tant qu'à être loin de tout, autant que je sois près de mon précepteur.

Et je me recouche, enfin si l'on peut dire, car dormir assis ou presque, pour ne pas que mon âme s'échappe, c'est pas facile. Alors j'adopte la position foetale, et tente de calmer mes pleurs et soubresauts.

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Socrate86

Dans les écuries

Là, pas loin des chevaux,le soldat s était aménagé une couche,de la paille en pour matelas et ses fontes en guises d oreiller.
Un petit cageot lui servait de table de chevet sur lequel une bougie donné le peu de lumière dont il avait besoin pour écrire a sa femme resté loin de lui a Narbonne.

Socrate tous les soirs faisait partir un pigeon pour sa bienaimée lui contant sa journée et le fait qu elle lui manqué .

ce soir la il ne manqua pas a son habitude , il prit un parchemin et écrivit.

Citation:

Ma douce,

Encore une journée loin de toi,je me langui de te revoir ainsi que notre douce demeure.

Notre jeune baron nous as fais une drôle de surprise aujourd’hui hui, oui il a enlever son premier amour au nez de sa famille et de notre surveillance.

Je l aime bien mon petit baron , il se montre des fois si sur de lui et d autre fois si enfantin que je commence a sérieusement m attacher a lui .

Le Marescal et donà Ariana ne sont pas aux bout de leurs peines , mais si tu le voyais ,du haut de ses 8 ans fière et tenant tête a ses précepteurs tu l aimerais sans doute autant que moi.

Malgré tout , il a était un peu loin dans ses bêtises , enlever une donasella tu te rend compte?
Le malheur veut que je ne puisse l aider , je ne suis qu un soldat parmi d autre.

Il c est fait punir par Ariana ce soir , punition méritée ,mais cela fait aussi parti de son apprentissage.

Tiens il ma apprit un jeu "les osselets " je te le montrerai quand je rentrerai ce que j espère être bientôt .

Bon j arrête la d écrire car demain sera un autre jour et une autre histoire a te conter.

Je vais éteindre la bougie et rever de toi et de Narbonne.

Je t aime mon amour.

Ton mari Socrate.

La nuit était déja bien avancée ,Il roula le parchemin ,y mit un joli petit ruban et l accrocha a la patte d un des pigeon qu il avait prit soin d emmener avec lui .

Il se leva , ouvrit la porte de la grange et lacha le pigeon qui s envola dans la nuit noire.

Ceci fait il retourna s allongé , souffla la bougie et s endormit aussitôt.

Aelis.

Le soir à SBC:

La journée venait de se terminer et la petite, dans les bras d'Ange, faisait le bilan de la journée. Le matin, elle avait passé un moment toute seule, avant que un peu plus tard, la dame Ariana, la dragonne comme elle la surnommait, ne vienne la rejoindre et qu'elles parlent un long moment. Moment qu'elle avait en réalité passé à essayer de négocier au mieux pour alléger la punition de Jehan, au point de prendre une partie de la punition pour elle. En secret, elle espérait que la dame accepte de lui rendre la dague et d'en faire la surprise à son chevalier afin de voir le sourire sur ses lèvres.
Mais elle avait échoué. Tout ce qu'elle avait réussi à négocier, c'était une punition moins lourde si Jehan se montrait un peu plus sage, et connaissant le Baron, bah... C'était pas gagné.

Quand elle l'avait vu un peu plus tard, elle lui avait donc demandé de lui promettre d'être sage et d'écouter les grands, surtout Ariana. Et il avait accepté.
Ils avaient passés le reste de la journée à jouer et puis le soir venu, Jehan avait rejoint Ariana et Aelis le domaine d'Ange.
La petite avait alors promit à sa couzine qu'elle ne recommencerait pas. Il était tard, et la gosse avait rapidement trouvé le sommeil.

Ariana_anthea

Elle est couchée, mais incapable de trouver le sommeil à nouveau. Il pense qu’elle lui veut du mal alors qu’elle ne veut que son bien. Elle ne comprend plus, ils ne se comprennent plus, plutôt. Et si elle avait tord ?
Il vient de lui demander de rejoindre Arnaut, que dire ? Ce n’est pas à elle de décider de cela de toute façon.
La taverne est silencieuse, et bien qu’il essaye de ne rien laisser paraitre, elle sait qu’il pleure, qu’il ne va pas bien, tout comme elle.
Elle se redresse, attend que ses yeux s’habituent à la pénombre de la chambre, se lève et va s’installer sur le rebord du lit de l’enfant.

Il faut qu’ils parlent, c’est essentiel. Elle tend la main vers lui, et la pose doucement sur l’épaule de l’enfant qu’il est encore, afin qu‘il se rende compte de sa présence, puis la retire.

Sènher, je crois que nous devons parler, du moins, moi j’ai à vous parler. Vous pensez que je veux vous faire du mal, c’est faux, je ne cherche que votre bien.
Je sais que vous aimez mon fils, mais je pense que de le voir avec moi, près de moi, chaque jour, cela vous attriste plus qu’autre chose. Vous avez déjà tout perdu, je ne veux pas que vous souffriez en voyant ce qu’aurait pu être votre vie. Olivièr vous montre cela. Ce qu’apporte la présence d’une mère aimante, ce que malheureusement vous n’avez plus, ce que je ne peux vous apporter bien malgré moi.

Elle pleure à nouveau, en exprimant sa propre détresse, mais peu lui chaut, les sentiments parfois font mal, il en est ainsi.

Vous vous sentez seul et abandonné, mais pensez vous être le seul à ressentir cela ?
Mes parents sont morts, mon époux cloîtré, je suis prête à éloigner mon fils pour votre bonheur. Ne pensez vous pas que pour moi aussi ce soit douloureux ?

Quant au reste…Vous semblez croire que je me complais à me montrer sévère envers vous, cela est faux. J’y suis contrainte, c’est mon devoir envers la mémoire de vos défunts parents. Que penseraient ils de moi si je vous laissais faire à votre guise ?
Apprenez une chose, seules les personnes aimantes sont capables de colère envers leurs enfants ou ceux qui leur sont confiés. Il me serait bien facile de tout vous autoriser, de faire semblant de ne rien voir afin que de vous plaire, mais cela montrerait le peu de cas que je ferais de vous. Ce ne serait pas vous aimer, bien au contraire.
Maintenant, pensez comme bon vous semble, je viens de vous livrer mon cœur, je ne puis rien de plus…

Concernant Arnaut, voyez avec votre tuteur, je ne puis décider à sa place.

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Jehan_djahen

Quand elle pose la main sur mon épaule, je me tourne vers elle, et silencieusement l'écoute. Lorsqu'elle pleure, je la regarde surpris.

Donà, pourquoi vouloir rendre Olivièr aussi malheureux que moi ? Il n'a pas son papa, et vous voulez le placer. Je l'aime mais il doit me haïr de voler sa mère. Je sais bien que vous n'êtes pas ma mère, mais pourquoi le priver de la sienne ? Je ... Je sais pas comment dire.... Je me sens coupable pour ça, et je veux pas.

Essuyant mes yeux dans ma couverture, je lui en propose un coin pour qu'elle fasse de même.

Qui m'apprendrait à me comporter comme je dois si vous n'étiez pas là ? Je sais tout ce que vous feriez pour moi, mais vous rendre malheureuse et priver Olivièr de sa mère, je veux pas ! De toutes façons, c'est pas éloigner Olivièr qui fera revenir mon papa et ma maman ! Ils sont près du Très-Haut et ça, personne n'y peut rien. ll ne me reste qu'à trouver les coupables des meurtres de ma famille.

Mon visage se durcit alors.

C'est eux les coupables, ces assassins !

Je la regarde de nouveau, mon souffle étant entrecoupé de hocquets du sanglot suite à mes larmes.

Mais de grâce, ne rendez pas Olivièr aussi ... comme moi. Ne le privez pas de sa mère, de vous.

J'allais dire aussi malheureux que moi, mais je sais bien qu'en fait elle y est pour rien.

Donà Ariana ? Je vous demande pardon pour mes mots de ce matin.

Puis je la regarde, guettant sa réaction, espérant qu'elle fera pas d'Olivièr un orphelin pour me faire soit-disant plaisir.

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Thais

[Sur les routes]

Le voyage avait finalement dû être repoussé au lendemain... Les recherches pour trouvé Allice étant resté veine ! Pas une trace d'elle non plus... Faire cela était-il un trait génétique qui se transmet de mère en fille ? A cette question, la blonde grogna... Elle était fatiguée d'avoir courut toute une nuit aprés un fantome, fatiguée d'être inquiète sans arrêt et doublement... Mais devant sa fille et devant son brun, elle tenait à faire bonne figure, alors elle s'obligea au calme. A la fin de la seconde journée, ils s'étaient résignés à partir sans elle... Peut-être était-elle déjà à St-Bertrant? Peut-être était-elle partit dans la mauvaise direction et revenait sur ses pas? Dans tout les cas, ils ne pouvaient plus laisser la Nizez plus longtemps à St-Bertrant et feraient donc la routes de nuit. Même si la gosse était sous l'étroite surveillance de la mairesse et d'un de ses garde. Contrairement à ces premières instruction, ils avaient optés pour une carriole qui permettrait à Ambre de dormir un peu et à eux de se relayer...

Au fure et à mesure que le soleil baissait à l'horizon, ils s'éloignérent de la ville. Ce premier n'avait pas totalement disparue quand ils remarquèrent une mince silouhette, recroquevillée sur le bord du chemin... Une brune, salle et gelée... Allice? Allice!! Passé le moment de panique, qui les avaient poussé a sauté en bas de la voiture, ils purent la monter dans cette dernière. Enroulée dans une chaude couverture, un morceau de viande séchée dans une main et une chope de biere dans l'autre, elle reprit quelques couleurs. La blonde retient difficilement ses questions mais jugea le moment inopportint... Aprés quelques heure de sommeil dans un lit propre et un repas chaud, alors peut-être...

La fin du voyage fut paisible mais long... Le sommeil la fuyant, elle resta assise prêt de son brun jusqu'à leurs arrivé, le remplaçant en de rare occasion. Ils trouvèrent rapidement une auberge dans laquelle s'installer. Ils n'avaient pas prévue de passer une nuit ici mais au vue de l'état de chacun, ils jugèrent cela préférable...

[A l'Auberge - Aprés une journée en ville]

Enfin couché... La blonde avait attendu se moment des heures durant alors c'est avec un plaisir certain qu'elle se blotit contre son brun. Posant la tête au creux de son épaule, elle finit un récapitulatif de la journée...

Car la journée fut longue... trés longue...

Tout d'abord, la première recontre avec quelques gens de l'entourage du Baron... ça aurait pu être mieux, ça aurait pu être pire... Mais la blonde en est ressortit avec le sentiment d'être face à un monde différent du siens... Bien qu'elle ne pardonne pas encore au jeune garçon, elle ne pouvait s'empêcher de le plaindre... Que ne fallait-il pas demander à un enfant pour les simples convenance? Question d'honneur apparement... Haussant les épaules, la blonde se réjouit intérieurement de ne pas avoir à respecter cela...

Puis les retrouvailles avec sa nièces... Quel drole de sensation que d'être écaretelé par deux sentiments... Elle avait eu autant l'envie de courir la serrer dans ses bras que celle de la chiffler durement! Finalement, la jeune femme avait opté pour une réaction plus neutre... Attendre les excuses de la petite, lui expliquer... Même si son ton et ses gestes furent un peu rudes, son coeur était la malgés tout... Ne fesait-elle pas tout ça pour l'aider? Car elle l'aimait cette enfant, oui elle l'aimait...
Et la punition alors? Car bien évidement, un tel comportement ne devait pas rester inpunit, la blonde en avait conscience... La punir, oui mais comment? Que faire que sa mère approuverait? Elle avait tout d'abord tenté de lui interdire de revoir le jeune Baron... Mais la détresse, l'obstination de la brunette mélaient à la fatigue, et à l'inquiétude pour sa cadette toujours pas remise, avaient eu raison des nerfs de la jeune femme...

A présent, elle se sentait vidé et hors de son role... Aelis l'avait accusé d'être méchante... Et c'était peut-être vraie puisque bien souvent, c'était elle, la tante, qui punissait lors des trop nombreuses frasques de la brunette. Mais malgrés toute l'affection qu'elle portait à sa nièce, la blonde en avait assez de tenir se role... Bien que tout cela soit fait dans l'interet de l'enfant, elle en avait assez...

Vidée, fatiguée, elle ferma les yeux, enlaçant son brun! Qu'aristote soit remercié, il était là, Lui! Lui qui savait l'écoutait, la réconforter, mettre un frein à ses colères et du panache à ses coups de bluzz... Il était là! Alors aprés un dernier baisé, un léger sourire aux lèvres, elle se laissa glisser dans les bras de Morphée!

Demain sera un nouveau jours...

Ariana_anthea

C’est à son tour de l’écouter. Effectivement, il semblerait qu’elle ait eu tord. Il veut garder l’enfant près de lui, il ne veut pas le rendre malheureux, il se sent coupable lui dit-elle.
Se demandant si elle ne va pas continuer à pleurer, elle manque finalement de rire, en le voyant lui proposer un coin de couverture pour se sécher les yeux. Cet enfant n’apprendra donc jamais qu’on ne se mouche, ni qu’on essuie ses larmes avec n’importe quoi ?

Il avait commencé à lui parler comme un garçon de son âge mais bien vite son ton devient celui d’un homme, la haine et le désir de vengeance font surface. Elle en est un peu étonnée, non qu’elle n’en ait jamais rien su ou deviné, mais exprimé ainsi, devant elle, elle ne l’aurait jamais pensé concevable.

Il hoquète à nouveau, elle sent toute sa peine. Elle n’ose bouger, ne sachant plus quelle attitude adopter. Laisser libre cour à ses sentiments pour l’enfant, garder sa réserve…Elle ne sait plus que faire, tout cela devient bien trop douloureux pour elle aussi. Au final, ils souffrent autant l’un que l’autre. Lui par le manque qui est sien et elle par l’empêchement qui lui est fait d’être elle-même.

Lorsqu’il lui demande pardon, ses larmes se remettent à couler et c’est en lui prenant la main qu’elle lui répond

Vous êtes tout pardonné, Sènher, je ne saurais vous garder rancune pour vos mots. Je sais quelle est votre peine, et que vous ne me comprenez pas toujours. La seule chose que vous devez savoir et que mon attachement pour vous est sincère, même si parfois je me montre sévère envers vous.
Je vous ai entendu, et je réalise que j’ai eu tord. Si la présence d’Olivièr vous offre un certain réconfort, alors soit, il restera près de vous….

Laissant pour quelques secondes tomber sa belle armure, elle dépose un baiser sur la joue de l’enfant et lui murmure

Merci, s’il était parti, cela m’aurait brisé le cœur

Elle se reprend, et recule à une distance plus respectueuse et lui souriant doucement

Ne pensez vous pas qu’il est désormais l’heure de dormir ?

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Jehan_djahen

Je hoche la tête en signe d'acquiescement, un peu apaisé. Je pourrai revoir Olivièr, c'est déjà bien. Je la regarde et et esquisse un sourire mêlé de tout et n'importe quoi : haine envers les assassins, compassion pour la maman d'Olivièr, tristesse que papa et maman soient pas là, amitié sincère pour Aelis, bref un gros mélange de n'importe quoi. Son baiser sur ma joue me surprend et je pose la main sur ladite joue, un sourire aux lèvres et les yeux brillants.

Oc et ... Merce ! Donà Ariana.

Et la meilleure preuve est que mes yeux se ferment tous seuls.

Le lendemain matin, je me lève, les cheveux en bataille, et m'étire. En chemise, je me dirige vers la fenêtre, et songe que la famille de la petite Damoiselle doit être arrivée pour la chercher.

Donà Ariana ? Bonjòrn. Aurais-je le droit de dire Adissiatz à Donaseilà Aelis une dernière fois avant notre départ ?

J'hésite à continuer et me tourne vers Donà Ariana et toussote.

Hum, quelle sera ma punition pour cette énorme bêtise ?

Je ne cherche pas à fuir, je sais que j'ai mal agi, que la sanction va tomber. Mon tuteur doit me concocter quelque chose de spécial, et je me doute que je vais prendre cher. Ce n'est tout de même pas rien d'enlever une damoiselle.

Quelques instants plus tard, je me retrouve installé devant une table de travail, plume et encre, parchemin, et écrivant :

Citation:

De nous, Jehan_djahen Shaggash de Rieucros, Baron d'Exat & de Portes, Seigneur de Couffoulens
A vous, Allice Pendragon

Paix et respect

Humblement, nous vous présentons nos excuses pour la bêtise que nous avons commise avec Donaseilà Aelis.
Nous espérons que vous les accepterez.

Respectueusement

Jehan

Lorsque j'ai fini, m'appliquant pour ne pas faire de fautes, je regarde Donà Ariana.

Pouvons-nous aller manger dans la salle ? J'ai faim !

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(RP) Un voyage improvisé...