Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

(RP) Un voyage improvisé...

Jehan_djahen


Après avoir fait la sieste avec la damoiselle, sur l'herbe dans la clairière, Aelis me parle de mon père. Mon visage se rembrunit, prenant la teinte caramel de ma mère fort probablement. Je suis soudain triste, en pensant à lui.

Mon père est mort. L'homme que vous avez rencontré est mon tuteur.

Je chasse mes idées noires et la regarde, ou plutôt l'emplacement où elle était. Surpris, je regarde partout, à droite, à gauche, la cherchant.


Donaseilà Aelis ? Où êtes-vous ? Ne vous éloignez pas s'il vous plait ! Donaseilà !!!


Heure de paniquer ? meuh non, je suis un grand garçon. Du calme. Alors regarder l'herbe, elle a forcément laissé des traces. Bon alors heure de se souvenir des leçons. L'herbe est allongée dans le sens de la marche, je vois des fleurs écrasées, et je me dirige vers les arbres.

Donaseilà, je vous en prie, revenez, les bois ne sont pas sûrs. Votre Comté a fermé ses frontières à cause de trop nombreux brigands. S'il vous plait, revenez.

Soudain, j'ai une idée ! Mais oui la voilà la bonne idée ! Je retourne près de mon cheval et attrape dans une sacoche, du pain et un morceau de jambon sec.

Hum, je vais me régaler. Vous pourriez en profiter pour manger également un morceau, si vous vous montriez.


Comment ça, je triche ? Nan ! D'abord que je sais pas jouer à cache cache, je joue peu, à part aux osselets.

_________________
Thais
[St-Liziers - Dans le Bureau du Douanier]

"Tu... Tu es déjà au courant?"

Ces quelques mots lui étaient venus avant même qu''elle n'est prit le temps d'écouter tout se qu'il avait à l'heure dire mais une fois que se fut fait, la blonde oscillait toujours entre un certain soulagement et un sentiment d'urgence... Maintenant qu'ils savaient où elle était, il fallait la récuper et vite! La situation de sa nièce n'était toujours pas réglé, et bien qu'elle vive maintenant depuis plusieurs semaine sur le territoire, la petite n'était pas encore un Commingeoise officielle... et la loie martial était appliqué... La jeune femme n'était pas certaine que sa nièce est emmené son laissé-passé avec elle, bien qu'elle est la consigne de l'avoir toujours quand elle sortait!

"Elle avait également la consigne d'être sage..."

Pinçant les lèvres, la blonde chassa ses remarques se sont esprit se reconcentrant sur l'instant. A présent, ils avaient un but et cela lui redonnait un peu d'assurance... Allez la chercher et la ramener, voilà sur quoi ils devaient se concentrer! Et en cela elle rejoignait les dernière paroles de son ami.


"Ne te fais pas de reproches, Mars, tu as fais se que tu as pu... Mais serais tu des notre? "

Intérieurement, elle faisait déjà le décomptes des personne suceptibles de venir... Elle, Gael, Ambre... Même si elle rechinait à l'inquiéter, la blonde refusait de laisser sa prunelle derrière elle... Marsou... Allice...Allice !?! Nouveau sursaut de la jeune femme... Sa soeur, voilà maintenant plusieurs heures que la dispariton de sa fille n'était plus un mystère et pourtant elle ne l'avait toujours pas vu... Pas même le moindre petit soupson de rumeur parlant d'une mère affolé cherchant son enfant transmit par les commères... Rien! L'inquiètude revint:!

Etait-il possible qu'elle ne soit pas encore au courant? Ou alors peut-être l'avait-elle découvert bien avant eux et était déjà partit à sa recherche? Oui mais comment aurait-elle su la direction à prendre? La blonde ne pouvait malheureusement apportait aucune réponse à toutes ses questions et les chassa donc de son esprit pour cela.

"Scellons les cheveaux, pas de carrioles ! Ambre montera devant moi ! Et Aelis devant quelqu'un d'autre au retour! Minimum de vivre, non en racheterons là bas si nécessaire! Partons au plus vite!"

Plus une seconde à perdre, la journée était maintenant bien entamé, ils leurs fallait partirent sans plus tarder. Alors, la jeune femme fit volte face et ressortit du bureau direction la maison...
Jehan_djahen


Chopés ! on s'étaient faits prendre en taverne ! Malin ! enfin non pas malin justement ! Bougre d'imbécile que j'étais ! A vouloir fanfaronner devant ma princesse, j'en avais oublié qu'elle était connue icelieu !

Et voilà qu'une Dame m'insulte. Répondre ? Ne pas répondre ? L'envoyer caguer oui ! Namého ! Pour qui elle se prend la donzelle ! Je suis l'héritier tout de même. Elle n'a pas le droit de m'insulter.

Je regarde Aelis qui semble aussi perdue que moi, voire plus, puis la Dame. Je lui promets de ne pas partir ? Mouais avec des frontières fermées et un risque de procès ? Mais c'est ça ou ne plus revoir Aelis.

Très chevaleresque, du haut de mes huit ans, je donne donc ma parole de ne pas chercher à quitter le Comté ou Duché, je sais même plus bref, la cité pour le moment, ça ira bien comme ça.


Je vous donne ma parole Donà Ange que nous ne partirons pas.

Plus qu'à espérer qu'Aelis soit d'accord. S'en suit une soirée mouvementée. L'arrivée de Donà Ariana qui me demande ma dague. Déshonneur pour moi, mais je ne peux qu'accepter. Nous avons mal agi. Déçu, plus que je ne saurais le dire, je reste rassurant pour Donaseila Aelis, ne voulant pas la voir pleurer par ma faute en plus.

Les grands parlent beaucoup, mon tuteur est présent et ça chauffe pour mon grade. La condamnation tombe. Donaseilà Aelis est emmenée chez la dame insultante et je suis condamné à dormir avec les Dames. J'ai la haine ! C'est le moins que l'on puisse dire, mais je ne peux rien faire de plus. Mon tuteur me retire mon chapeau, vu que je refuse de lui donner mes braies et de me retrouver en pagne tel un nouveau né.

Donaseila Aelis m'a offert son ruban de cheveux que je porterai désormais autour de mon poignet. J'avoue tout à Donà Ariana, puis à mon tuteur : nous avons fait l'amour, Aelis et moi. Bah oui ! On s'est embrassé, sans la langue hein ! Parce que c'est beurk beurk et qu'en plus c'est comme ça qu'on fait des bébés ! Donc on s'est embrassé sur la joue et toc ! Allez nous séparer maintenant ! A priori, ça les laisse de marbre et limite, ils rient. Pourquoi ? Il n'y a rien de drôle pourtant !

Suite de la soirée ? Bah Donaseilà est emmenée en faisant du cheval sur le dos d'Alcide et moi, mon tuteur me prend tel un sac de blé sur son épaule pour m'ammener chez les dames malgré ma supplique.

Je dors presque en arrivant, trop d'émotions et une nuit sur la route, ça fatigue. Ce n'est pas notre sieste dans l'herbe qui suffit à me tenir éveillé. Je baille donc, sans résistance.

Prière et hop au lit, je dors avant même d'avoir touché l'édredon.

Le lendemain matin, je me réveille donc sans trop savoir où je suis. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Enfer ! Voilà où je me trouve ! Dans la chambre des Dames ! Au secours mon Dieu ! Mais j'ai une idée. Heu bah oui, une nuit mais pas deux et j'ai bien l'intention de me faire "virer" de la chambre. Je m'installe donc sur le lit et prend le regard que font les ivrognes le soir dans les bouges quand ils regardent les femmes. Comment je sais ça ? Facile ! Je vais dans les bouges pardi ! Pour mon instruction ! Au moins je sais comment ils font.

Je m'installe donc et mate sans vergogne la servante en petite tenue, ses seins quand elle nourrit Olivièr, même si ça me répugne intérieurement et que je souhaiterais grimacer, je fais mine d'être intéressé et de vouloir la toucher. Je retiens un frisson de dégoût qui menace de me traverser lorsque je tends la main. Plus qu'à attendre la réaction de Dona Ariana. A mon avis là, elle me laisser dormir dans l'écurie avec Socrate demain ! Ou alors j'y comprends plus rien.

Tout à l'heure, je pourrais voir Aelis ! Trop bien, il nous reste une journée et j'ai envie d'apprendre d'autres jeux avec elle. Je sais maintenant jouer à cache-cache et à Soleil. Suffit de compter jusqu'à trois et dire Soleil, se retourner et voir si elle a bougé. J'aime bien être avec Aelis. J'ai pu avoir une journée de pur bonheur, sans penser à rien, juste à jouer et nous amuser. Le pied !

_________________
Ariana_anthea



Un sot, cet enfant était un sot ! La soirée avait été mouvementée lorsqu’elle avait enfin réussi à remettre la main sur le Baron et la fillette.
Après avoir dument sermonné le jeune Sènher pour son idiotie elle lui avait pris sa dague afin qu’il comprenne un peu mieux quels devoirs étaient les siens et surtout que ce geste le marque durablement. Elle n’avait pas aimé faire cela puisqu’elle chérissait le Baron comme si il avait été sa propre chair, mais son rang exigeait qu’elle passe outre ses inclinations, même si pour cela, elle devait passer pour un monstre aux yeux du pauvre enfant.

Finalement, Serpente les ayant rejoints, ils avaient décidé des punitions qui suivraient. Même si elle n’en avait rien montré au Marescal, elle en était troublée d’avance.

Elle avait quitté la taverne avant eux, devant libérer Tiberge afin qu’elle puisse aller prendre quelque repos.
Entrant dans sa chambre, elle vit que la nourrice, l’enfant de celle-ci et Olivièr dormaient déjà. Elle alla embrasser son fils faisant attention de ne point le réveiller.
Puis s’adressa à son intendante en lui souriant…


Tiberge, anatz repausar. Es tard…*

E vos, Dòna ? Sètz aganida. Messer Lo Casalièr bavarià vos se èra aqui.**

Elle lui répond alors tristement

Sabi, Tiberge, mas es non aqui…***

Tiberge soupira et sortit de la chambre pour regagner la sienne.
Ariana en profita pour se dévêtir pour la nuit, mais tout en gardant chemise, hors de question cette nuit de dormir nue, le Baron avait beau n’être encore qu’un enfant par certains côtés, il n’en serait pas moins un homme dans peu de temps.

Elle s’assit donc, un blanchet la couvrant, et attendit son invité.
Il arriva assez vite, et le voyant fort las, elle lui fit prestement dire ses prières avant de le coucher et de le border. Profitant qu’il dormait déjà, elle déposa un baiser sur son front, puis mouchant la lampe, s’alita à son tour.

C’est son fils qui la réveilla en gazouillant comme chaque matin, mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, son sourire se transforma bien vite. Elle se leva prestement et avisant mécontente le jeune Sènher…


Baron ! Je peux savoir ce que vous escomptez faire ?



(*: Tiberge, allez dormir. Il est tard.
** : Et vous, Dame ? Vous êtes épuisée. Messire Lo Casalièr vous tancerait s'il était là.
*** : Je sais Tiberge, mais il n'est pas là...)
_________________
Jehan_djahen


Je la regarde droit dans les yeux, un air de défi sur le visage.

Puisque vous me considérez comme un enfançon, Donà Ariana, je me comporte comme tel, et puisqu'Olivièr a le droit de toucher le sein, pire, de le téter, je ne vois pas pourquoi je me priverai !

Elle est fâchée ? Tant mieux ! Elle va me virer de la chambre des Dames ! Sourire en coin, je la toise, espérant que mon plan va marcher. Plus qu'à prier le Très-Haut. Elle ne peut pas me descendre plus de toutes façons, vu ce qu'elle m'a fait hier.

Il n'y a plus rien en moi qui souhaite un câlin de sa part, alors que je suis clairement en manque de tendresse. Je détourne le regard pour me mettre devant la fenêtre, mains dans le dos et songe à Aelis. Elle, elle a le droit à l'amour de sa famille. Moi, je n'ai pas le droit. Pas "dans son monde" comme elle dit à ceux qui se pose la question.

Finalement, j'opte pour finir de me vêtir. Chemise et braies, bas et bottes et je m'apprête à sortir. Ils m'ont tout pris, tout ce qui me donnait un statut, ma dague et mon chapeau. Je ne suis plus qu'un môme à leurs yeux ? Et bien ils vont voir ce que le môme est capable de leur faire voir ! Mais je ne trahirai pas ma parole. Plus qu'une journée, j'ai promis à Donà Ange d'être sage encore une journée après celle-ci. Je me tourne vers Donà Ariana et demande tout de même l'autorisation de sortir.


Puis-je aller m'enquérir de la santé de Zodrome, Donà Ariana ?

_________________
Aelis.
SBC, toujours l'après-midi:

La fillette cachée derrière son arbre, souriait déjà à la bonne blague. Mais visiblement son nouveau "coupain-sevalier" n'était guère au fait des jeux.
Bah oui, au lieu de venir la chercher comme l'exigeait la règle du cache-cache, ce dernier était occupé à sortir de quoi manger!

- Hum, je vais me régaler. Vous pourriez en profiter pour manger également un morceau, si vous vous montriez.

Ah bah non, il va pas manger tout, tout seul! Et hop de sortir de sa cachette, pour avoir sa part elle aussi.


SBC, le soir:

Alors qu'ils passaient un moment à jouer dans une taverne vide, voilà que se pointe Ange, sa cousine, pour leur expliquer que Marsou venait de lui écrire pour lui demander de garder la jeune Aelis à ses côtés et de l'emmener dans son domaine le soir même. Ah bah non! Le voyage venait juste de commencer. C'était pas juste! Mais qu'est-ce la volonté de deux enfants face à celle des adultes?

Suite mouvementée, avec la confisquation de la dague et du chapeau de Jehan! Et voilà que l'autre se permet de donner la marguerite à la dragonne!
Froncement de sourcils de la fillette qui n'est pas d'accord. Commentça il faut aussi qu'il retire ses braies??!! Bah non, toujours pas d'accord, et la gosse qui essaye de s'interposer au tuteur de Jehan.
Mouais... L'est bien gringalette la gosse pour lui faire peur... Et puis Ange est pas contente. En fait tout le monde à l'air fâché...
C'est grave? Ah bon? Bah non, ils savaient pas...

Des larmes de la gosse, des objets échangés, et puis la séparation pour la nuit. Bon c'est pass trop trop grave, la nuit on dort et puis ça passe vite...

A peine sortis de la taverne, qu'Aelis sent la fatigue de la journée lui tomber dessus. Bah oui, plus besoin de faire la fierotte devant les autres, ils sont plus là pour la voir. Mais sûr que Tredeli serait fier d'elle!
Tendre les bras à Alcide pour qu'il la porte jusqu'au domaine, nouant les bras autour du cou, épuisée.
Le domaine? Pas vu, la fillette dormait déjà.


Le lendemain matin, à SBC:

Réveil matinal, très matinal. Ange doit être à 5h au village. Aelis frotte ses yeux encore pleins de sommeil, faudra faire une sieste, pour sûr. Petit déjeuner vite avalé, mais pas de pâtes de fruits. Ca... Ca manque à la petite, mais bon, elle sait que Jehan elle va vite le voir et pis que après il va partir alors ça console un peu. Aelis se tourne vers Ange. Elle a été sage, comme elle a promis.

- Dis, on part? Et dit? Alcide? C'est ton n'amoureux?

Bah oui, pas beaucoup dormi, mais Aelis a toujours des questions à poser.
Ariana_anthea



La réponse ne se fait pas attendre. Il la provoque sans aucun doute, que souhaite-t-il ? Seul le Très-Haut le sait.
La seule chose dont elle soit sûre, c’est qu’il la hait, Serpente l’avait prévenue, il avait raison. Elle a été bien trop sévère, mais quel autre choix avait elle ?

Il lui parle d’Olivièr, encore…Il envie son fils, elle le sait, elle le ressent, et cela lui fait peine, pas pour son enfant, il a tout l’amour qu’il peut avoir mais pour le Baron. Il voit ce qu’aurait pu être sa vie et il en souffre. Elle ne veut pas avoir à se séparer de son fils, mais elle y sera peut être amenée pour le bien être de son Suzerain. Rien qu’à cette pensée, son cœur se gonfle de tristesse. D’abord le père, ensuite l’enfant…

Elle décide, pour une fois de se taire et le regarde faire. Il se vêt désormais et lorsqu’il lui demande permission de sortir, elle ne peut qu’acquiescer d‘une voix qu‘elle voudrait normale, mais qui en fait n‘est qu‘un souffle.


Faites, Sènher. Vous savez que vos journées sont libres et que vous avez autorisation de voir votre amie. Soyez seulement de retour, ici, ce soir, je vous y attendrai.

Elle fait signe à la nourrice de sortir, se tourne vers l’unique fenêtre libre désormais et laisse couler silencieusement les larmes qu’elle cache depuis bien trop longtemps.

_________________
Jehan_djahen


Avant de sortir, je la regarde, sa voix n'est pas normale. Que les grands sont compliqués !

Non, je ne dormirai point dans cette chambre. J'espère que vous ne me ferez pas l'affront de continuer à me battre froid et me traiter comme un enfançon que je ne suis plus. N'avez-vous point compris qu'il n'est plus de mon âge de rester près des femmes ?

Plutôt mourir que de dormir icelieu ce soir !


Je ne suis que colère. Se moque-t-elle ? Elle me hait pour sur. Je ne vois pas ses larmes, je ne ressens que ma tristesse. Je n'ai pas le droit à l'amour de parents, et ils m'ont retiré la seule chose qui me faisait me tenir droit, ou presque, ce pour quoi ils m'éduquent depuis la mort de mes parents, les attributs de la noblesse, l'épée et le chapeau. L'épée pour protéger, et le chapeau signe de guider et conseiller.

Je regarde Olivièr et m'attarde un instant. Je l'aime bien Olivièr, vivement qu'il grandisse pour qu'on puisse jouer, maintenant que je connais des jeux. Il est le seul qui aura droit un regard amical avant que je ne sorte. Comment je me suis vêtu ? Comme un gueux ! Oui, marre de leurs bêtises aux grands ! Na !



Je file, pique une pomme en passant, pour guise de petit déjeuner et me rend aux écuries. Je partage ma pomme, mangeant la chair, et filant au bais le trognon en lui caressant l'encolure.

_________________
Jehan_djahen


[En soirée]

Elle m'avait eu. Jusqu'au trognon ! Donaseilà Aelis et Donà Ariana avaient discuté, et Aelis m'avait demandé une promesse. Celle d'être sage. J'avais donné ma parole à la jeune damoiselle et il ne me restait plus qu'à m'y tenir. En silence, je monte vers la chambre en soupirant discrètement. La flamme de la bougie éclaire peu, et je la pose sur un meuble de la chambre.

A genoux devant le lit, je récite un crédo, et je demande pardon au Très-Haut. Rapidement, je cherche des yeux le berceau d'Olivièr, et la nourrice. Mais personne. Je suis seul avec donà Ariana.

Panique à bord ! Il est où Olivièr ? Doucement je m'approche du lit de Donà Ariana et je pose ma main sur son bras.


Donà ? Donà Ariana ? Où est Olivièr ? Je ne le vois point.


L'inquiétude s'entend dans ma voix, je crains le pire pour celui que je considère comme un frère, même s'il ne l'est point.

_________________
Ariana_anthea



Après avoir discuté avec la fillette, lui avoir expliqué tout ce qu'il y avait de mal dans leur conduite et même l'avoir réconfortée, elle était montée dans sa chambre.
Comme chaque soir, Tiberge l'y attendait.


Tiberge, emmenatz Olivièr, tre ara dormìs amb vos...*

L'intendante la regarde interloquée. Sa maîtresse qui refuse toujours de se séparer de son fils, et qui là, l'envoie dormir loin d'elle. Tiberge s’inquiète, que se passe-t-il donc ?

Voyant que Tiberge ne bouge pas, elle s’énerve pour la première fois depuis qu'elle connait la femme...


Anatz ! Ara !**

Tiberge, pour une fois sans voix, prend le berceau, fait signe à la nourrice de la suivre et sort.

La porte s'est refermée, il est temps pour elle de pouvoir pleurer en paix. Le Baron ne sera pas là avant quelques heures.
Elle se dévêt et se glisse sous le drap, laissant ses larmes l'emmener vers les songes et l'oubli.

Elle sent qu'on la réveille, que se passe-t-il encore ? Elle ouvre les yeux et voit que c'est le Baron qui lui parle. Il veut savoir où est Olivièr...

Les yeux toujours rougis, elle murmure...


Il est là où sa place sera désormais...loin de moi...

Ne souhaitant pas en dire d'avantage, elle se réinstalle sur le carreau qui lui sert de repose tête et ajoute

Couchez vous, il est tard. Bonne nuit, Baron.


(* : Tiberge, emmenez Olivier, désormais il dort avec vous.
** : Allez ! Maintenant !)
_________________
Jehan_djahen


Je la regarde et m'assois sur son lit, les larmes coulent toutes seules.

Pourquoi ? Pourquoi vous l'avez éloigné ? Vous savez que je le considère presque comme un frère. Pourquoi vous faites exprès de me faire du mal ? Je veux pas lui voler sa mère... Je suis un monstre.

Je m'essuie les yeux dans ma manche et renifle, laissant de nouveau les larmes affluer. Je craque, ma carapace bien fendillée a plus qu'une brèche là, et devant celle qui est ma vassale, je me laisse aller.

Pas de colère, juste la tristesse, elle m'a dépouillé de tout.


Je ne comprends plus rien, Donà Ariana.


Comme elle me signifie d'aller dormir, j’obéis, sans plus chercher à suivre. Je ne dors pas, et pleure en silence, tourné vers le mur. Le sommeil me fuit, trop de choses, trop de responsabilités, trop de pertes. Je murmure :

Maman, papa, et maintenant Olivièr... J'ai plus personne. Il me reste que Donaseilà Aelis et sa famille va venir la chercher.

Je me redresse et annonce d'une voix tremblante que je voudrais plus ferme :

Faites moi rejoindre Arnaut_lo_Tocasson, s'il vous plait. Tant qu'à être loin de tout, autant que je sois près de mon précepteur.

Et je me recouche, enfin si l'on peut dire, car dormir assis ou presque, pour ne pas que mon âme s'échappe, c'est pas facile. Alors j'adopte la position foetale, et tente de calmer mes pleurs et soubresauts.




_________________
Socrate86
Dans les écuries

Là, pas loin des chevaux,le soldat s était aménagé une couche,de la paille en pour matelas et ses fontes en guises d oreiller.
Un petit cageot lui servait de table de chevet sur lequel une bougie donné le peu de lumière dont il avait besoin pour écrire a sa femme resté loin de lui a Narbonne.

Socrate tous les soirs faisait partir un pigeon pour sa bienaimée lui contant sa journée et le fait qu elle lui manqué .

ce soir la il ne manqua pas a son habitude , il prit un parchemin et écrivit.


Citation:
Ma douce,

Encore une journée loin de toi,je me langui de te revoir ainsi que notre douce demeure.

Notre jeune baron nous as fais une drôle de surprise aujourd’hui hui, oui il a enlever son premier amour au nez de sa famille et de notre surveillance.

Je l aime bien mon petit baron , il se montre des fois si sur de lui et d autre fois si enfantin que je commence a sérieusement m attacher a lui .

Le Marescal et donà Ariana ne sont pas aux bout de leurs peines , mais si tu le voyais ,du haut de ses 8 ans fière et tenant tête a ses précepteurs tu l aimerais sans doute autant que moi.

Malgré tout , il a était un peu loin dans ses bêtises , enlever une donasella tu te rend compte?
Le malheur veut que je ne puisse l aider , je ne suis qu un soldat parmi d autre.

Il c est fait punir par Ariana ce soir , punition méritée ,mais cela fait aussi parti de son apprentissage.

Tiens il ma apprit un jeu "les osselets " je te le montrerai quand je rentrerai ce que j espère être bientôt .

Bon j arrête la d écrire car demain sera un autre jour et une autre histoire a te conter.

Je vais éteindre la bougie et rever de toi et de Narbonne.

Je t aime mon amour.

Ton mari Socrate.


La nuit était déja bien avancée ,Il roula le parchemin ,y mit un joli petit ruban et l accrocha a la patte d un des pigeon qu il avait prit soin d emmener avec lui .

Il se leva , ouvrit la porte de la grange et lacha le pigeon qui s envola dans la nuit noire.

Ceci fait il retourna s allongé , souffla la bougie et s endormit aussitôt.
Aelis.
Le soir à SBC:

La journée venait de se terminer et la petite, dans les bras d'Ange, faisait le bilan de la journée. Le matin, elle avait passé un moment toute seule, avant que un peu plus tard, la dame Ariana, la dragonne comme elle la surnommait, ne vienne la rejoindre et qu'elles parlent un long moment. Moment qu'elle avait en réalité passé à essayer de négocier au mieux pour alléger la punition de Jehan, au point de prendre une partie de la punition pour elle. En secret, elle espérait que la dame accepte de lui rendre la dague et d'en faire la surprise à son chevalier afin de voir le sourire sur ses lèvres.
Mais elle avait échoué. Tout ce qu'elle avait réussi à négocier, c'était une punition moins lourde si Jehan se montrait un peu plus sage, et connaissant le Baron, bah... C'était pas gagné.

Quand elle l'avait vu un peu plus tard, elle lui avait donc demandé de lui promettre d'être sage et d'écouter les grands, surtout Ariana. Et il avait accepté.
Ils avaient passés le reste de la journée à jouer et puis le soir venu, Jehan avait rejoint Ariana et Aelis le domaine d'Ange.
La petite avait alors promit à sa couzine qu'elle ne recommencerait pas. Il était tard, et la gosse avait rapidement trouvé le sommeil.
Ariana_anthea



Elle est couchée, mais incapable de trouver le sommeil à nouveau. Il pense qu’elle lui veut du mal alors qu’elle ne veut que son bien. Elle ne comprend plus, ils ne se comprennent plus, plutôt. Et si elle avait tord ?
Il vient de lui demander de rejoindre Arnaut, que dire ? Ce n’est pas à elle de décider de cela de toute façon.
La taverne est silencieuse, et bien qu’il essaye de ne rien laisser paraitre, elle sait qu’il pleure, qu’il ne va pas bien, tout comme elle.
Elle se redresse, attend que ses yeux s’habituent à la pénombre de la chambre, se lève et va s’installer sur le rebord du lit de l’enfant.

Il faut qu’ils parlent, c’est essentiel. Elle tend la main vers lui, et la pose doucement sur l’épaule de l’enfant qu’il est encore, afin qu‘il se rende compte de sa présence, puis la retire.


Sènher, je crois que nous devons parler, du moins, moi j’ai à vous parler. Vous pensez que je veux vous faire du mal, c’est faux, je ne cherche que votre bien.
Je sais que vous aimez mon fils, mais je pense que de le voir avec moi, près de moi, chaque jour, cela vous attriste plus qu’autre chose. Vous avez déjà tout perdu, je ne veux pas que vous souffriez en voyant ce qu’aurait pu être votre vie. Olivièr vous montre cela. Ce qu’apporte la présence d’une mère aimante, ce que malheureusement vous n’avez plus, ce que je ne peux vous apporter bien malgré moi.


Elle pleure à nouveau, en exprimant sa propre détresse, mais peu lui chaut, les sentiments parfois font mal, il en est ainsi.

Vous vous sentez seul et abandonné, mais pensez vous être le seul à ressentir cela ?
Mes parents sont morts, mon époux cloîtré, je suis prête à éloigner mon fils pour votre bonheur. Ne pensez vous pas que pour moi aussi ce soit douloureux ?

Quant au reste…Vous semblez croire que je me complais à me montrer sévère envers vous, cela est faux. J’y suis contrainte, c’est mon devoir envers la mémoire de vos défunts parents. Que penseraient ils de moi si je vous laissais faire à votre guise ?
Apprenez une chose, seules les personnes aimantes sont capables de colère envers leurs enfants ou ceux qui leur sont confiés. Il me serait bien facile de tout vous autoriser, de faire semblant de ne rien voir afin que de vous plaire, mais cela montrerait le peu de cas que je ferais de vous. Ce ne serait pas vous aimer, bien au contraire.
Maintenant, pensez comme bon vous semble, je viens de vous livrer mon cœur, je ne puis rien de plus…

Concernant Arnaut, voyez avec votre tuteur, je ne puis décider à sa place.

_________________
Jehan_djahen


Quand elle pose la main sur mon épaule, je me tourne vers elle, et silencieusement l'écoute. Lorsqu'elle pleure, je la regarde surpris.

Donà, pourquoi vouloir rendre Olivièr aussi malheureux que moi ? Il n'a pas son papa, et vous voulez le placer. Je l'aime mais il doit me haïr de voler sa mère. Je sais bien que vous n'êtes pas ma mère, mais pourquoi le priver de la sienne ? Je ... Je sais pas comment dire.... Je me sens coupable pour ça, et je veux pas.


Essuyant mes yeux dans ma couverture, je lui en propose un coin pour qu'elle fasse de même.


Qui m'apprendrait à me comporter comme je dois si vous n'étiez pas là ? Je sais tout ce que vous feriez pour moi, mais vous rendre malheureuse et priver Olivièr de sa mère, je veux pas ! De toutes façons, c'est pas éloigner Olivièr qui fera revenir mon papa et ma maman ! Ils sont près du Très-Haut et ça, personne n'y peut rien. ll ne me reste qu'à trouver les coupables des meurtres de ma famille.


Mon visage se durcit alors.

C'est eux les coupables, ces assassins !

Je la regarde de nouveau, mon souffle étant entrecoupé de hocquets du sanglot suite à mes larmes.


Mais de grâce, ne rendez pas Olivièr aussi ... comme moi. Ne le privez pas de sa mère, de vous.


J'allais dire aussi malheureux que moi, mais je sais bien qu'en fait elle y est pour rien.

Donà Ariana ? Je vous demande pardon pour mes mots de ce matin.


Puis je la regarde, guettant sa réaction, espérant qu'elle fera pas d'Olivièr un orphelin pour me faire soit-disant plaisir.


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)