Aymeric
RP ouvert à tous, dans le respect de la cohérence blablabla... Vous connaissez la chanson.
Il était resté quelques jours à Limoges parce qu'il y avait croisé une jeune femme sympathique avec qui il partageait un point commun : des obligations familiales. Elle devait partir se battre aux côtés de ses proches, lui a dû rester dans la capitale en attendant que l'envoyée de son père arrive. Sa moitié était partie sans lui, et il souffrait de la distance qui les séparait ; mais le hasard a voulu que cette belle inconnue connaisse son autre partie si loin, et elle a réussi à le persuader de lui écrire, sûrement par solidarité féminine ; mais elle avait raison. Il est des combats qu'on ne cesse de repousser, mais il arrive un jour où il faut arrêter de fuir et se plonger dans la bataille. Armé d'une plume et d'un vélin, éclairé par une bougie qu'il a pris dans l'église où il travaillait pratiquement tous les jours dans l'espoir de devenir étudiant, il rédige une missive d'une main légèrement tremblante à l'idée qu'elle le lise.
Citation:
Mon Aurile,
Mon Essentielle,
J'espère que les gens de Néoux sauront te trouver. Je n'ai pas de nouvelles de toi, et te connaissant, tu attendais que ce soit moi qui t'écrive car tu ne veux pas t'imposer à moi. Tu n'as jamais voulu me forcer à quoi que ce soit, tu es toujours prête à partir sans moi lorsqu'une femme me tourne autour. Et pourtant, tu sais que tu es gravée dans mon cur comme un symbole dans la pierre. Tu me manques.
Je ne reviendrais pas sur notre dernière rencontre, si on peut appeler cela une rencontre. Je t'ai entraperçu, tu ne m'as laissé qu'un foulard comme souvenir -que je porte autour du cou en permanence. Je ne t'en veux pas, au contraire, je n'aurais pas voulu que tu me vois pleurer.
J'ai une bonne nouvelle pour toi : je n'en ai plus de ma fiancée bretonne. Ni de mon père d'ailleurs, il faudrait que je pense à lui écrire. Les négociations ont sûrement été interrompues parce que je n'ai pas le sang assez bleu pour eux. Je vais donc pouvoir voyager de nouveau avec toi, enfin si tu veux bien de moi...
Par contre, je ne peux pas voyager seul, j'ai découvert un trésor et j'ai peur de le perdre en chemin. Tu m'aideras à le déplacer, hein ? Les brigands n'oseront pas s'attaquer à nous en te voyant. T'es une vraie guerrière.
Je t'embrasse
Aymeric
Mon Essentielle,
J'espère que les gens de Néoux sauront te trouver. Je n'ai pas de nouvelles de toi, et te connaissant, tu attendais que ce soit moi qui t'écrive car tu ne veux pas t'imposer à moi. Tu n'as jamais voulu me forcer à quoi que ce soit, tu es toujours prête à partir sans moi lorsqu'une femme me tourne autour. Et pourtant, tu sais que tu es gravée dans mon cur comme un symbole dans la pierre. Tu me manques.
Je ne reviendrais pas sur notre dernière rencontre, si on peut appeler cela une rencontre. Je t'ai entraperçu, tu ne m'as laissé qu'un foulard comme souvenir -que je porte autour du cou en permanence. Je ne t'en veux pas, au contraire, je n'aurais pas voulu que tu me vois pleurer.
J'ai une bonne nouvelle pour toi : je n'en ai plus de ma fiancée bretonne. Ni de mon père d'ailleurs, il faudrait que je pense à lui écrire. Les négociations ont sûrement été interrompues parce que je n'ai pas le sang assez bleu pour eux. Je vais donc pouvoir voyager de nouveau avec toi, enfin si tu veux bien de moi...
Par contre, je ne peux pas voyager seul, j'ai découvert un trésor et j'ai peur de le perdre en chemin. Tu m'aideras à le déplacer, hein ? Les brigands n'oseront pas s'attaquer à nous en te voyant. T'es une vraie guerrière.
Je t'embrasse
Aymeric
Il se relit plusieurs fois, il n'est pas satisfait du résultat mais il ne sait pas quoi ajouter. Pour elle, aucune lettre ne sera jamais assez belle. Il la dépose sur le bureau et jette un coup dil à son coffre bien rempli qui trône au pied du lit. Il lui paiera une robe rouge carmin, comme celle qui lui allait si bien à la cérémonie danoblissement à St Pardoux. En attendant, il partit dormir dans son lit froid, si sinistre lorsqu'elle n'est pas là pour laccueillir dans ses bras. Jusqu'à ce que le sommeil la remplace de ses bras éthérés, des larmes trempèrent son oreiller qui étouffait ses sanglots.
Le lendemain matin, il partit très tôt. Il n'avait pas le cur à aller en taverne, car le sien était avec elle. Lorsqu'il commença à tirer sa charette vers les chemins sauvages du Limousin, il ne se demanda pas s'il allait revenir chargé, ni si son père avait succombé à ses blessures. Il tenta juste ce que son Aurile pouvait faire, là, maintenant. La tête dans les nuages, il en oublia les marchandises qu'il avait mis en vente dans sa charette. Heureusement, rien qu'il n'avait payé de sa propre poche.
Le premier jour fut peu fructueux. Il marchait le long de la route menant à Limoges, comme n'importe quel voyageur. Sa charette était dissimulée dans les sous-bois, sous un amas de branches. L'épée au côté, il avait revêtu son casque sombre pour cacher son visage à ses éventuels victimes. Après quelques heures de marche, il aperçut enfin un homme vêtu modestement mais bien armé. Sur son écusson, il aperçut des armoiries dont il reconnu l'ornement : une couronne seigneuriale. S'attaquer à un noble, même si ce n'est qu'un petit seigneur, lui vaudrait sûrement la pendaison, mais s'il arrivait à le battre en un combat à l'épée, cela ne ferait que prouver que son père peut être fier de son bâtard.
Halte là ! On ne passe pas sans combattre.
Fièrement redressé au milieu du chemin, Aymeric observait son adversaire derrière sa visière. Lorsqu'il fit mine d'essayer de forcer le passage, le jeune homme tira son épée du fourreau et la brandit dans la direction du noble. Celui-ci n'ayant plus le choix, ils se battirent jusqu'à ce qu'Aymeric le désarme. La pointe de sa lame sur la gorge de l'homme, il dût avouer sa défaite et payer le passage. Malgré la faible somme qu'il lui versa, Aymeric le laissa partir sans le blesser inutilement.
07-06-2011 04:05 : Vous avez racketté P qui possédait 14,43 écus et des objets.
07-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 4), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
07-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 4), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Le lendemain ne fut pas différent des autres jours. Lorsqu'il était en rase campagne, il se contentait de dormir, de manger et d'attendre qu'un voyageur emprunte le chemin. Il évitait de penser car à chaque fois, l'image de son Aurile revenait sans cesse. Il aurait envie de partir loin pour la rejoindre, mais son père ne lui pardonnerait pas : le duc de Wroclaw n'est pas connu pour la souplesse de l'éducation qu'il a promulgué à son fils. Assis sur une branche, en haut d'un arbre, il chantonnait, guettant au loin une silhouette isolée qui ne se montra que lorsque le soleil avait commencé à décliner. Même scénario, quoi que l'homme mettait plus de force dans ses coups. Aymeric faillit se faire désarmer, mais il finit par l'emporter d'un coup d'estoc au niveau de l'épaule de son adversaire. Encore une fois, il vaincu, et le butin ne fit que prouver ses talents de combattant.
08-06-2011 04:05 : Vous avez racketté P qui possédait 368,16 écus et des objets.
08-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
08-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Il était maintenant chargé des affaires qu'il avait gagné en combat singulier et des affaires qu'il avait omis de laisser dans sa cabane à Limoges. Il aurait pu être orgueilleux et tenter encore la chance, attendre d'avoir d'avantage de richesses pour rentrer, mais le vent tourne et il préféra mettre ses biens en sécurité. Tirant sa charette jusqu'aux hautes murailles de la capitale, il aperçut un groupe de voyageurs franchir les portes sous les yeux des soldats qui campaient hors des murs. Rien ne présageait que lorsqu'il arriva à hauteur de deux hommes armés, ils lui firent signe d'arrêter, et qu'un troisième homme profita de son inattention pour lui porter un coup du plat de sa lame derrière les jambes.
Surpris, ne comprenant pas ce qu'il se passait, il ne réfléchit pas et tira son épée pour menacer les soldats qui l'encerclaient peu à peu. Il aurait pu se rendre pacifiquement, mais que lui serait-il arrivé ? Ils l'auraient achevé sitôt écarté des regards indiscrets ? Ils l'auraient enfermé pour quelques jours avant de le relâcher sans explication ? Trop fier, trop impulsif, il préféra tenter de faire reculer ses assaillants en martelant leurs boucliers avec son arme et en hurlant après eux.
Aller, bande de chiens ! J'vous prends un par un ! Approchez, y en aura pour tout l'monde ! J'vais vous renvoyer jouer avec des lames en bois ! V'nez, palsambleu !
L'un des soldats se jeta sur lui pour le mettre à terre. Il se débattit autant qu'il peut, mais ils étaient trop nombreux, assez pour l'immobiliser tandis que d'autres le bastonner. Le visage contre terre, il sentait les bottes ferrer venir cogner contre ses genoux, les lames d'épée qu'on abattait sur son torse, que ce soit du plat ou du tranchant. L'un d'eux s'amusa même à lui écraser la tête sous son pied. Ils avaient eu pour ordre de le mettre hors d'état de nuire, et c'est ce qu'ils firent. Armés de bâtardes, de bâtons et de tout ce qu'ils avaient pu trouver, ils lui brisèrent des côtes, l'écorchèrent profondément au niveau des cuisses, lui passèrent les mains et les pieds sous les roues d'une charette et lui lancèrent des pierres au visage.
Les yeux entrouverts, il respirait faiblement. Du sang ruisselait sur le coin de sa bouche. Son corps entier le faisait souffrir mais il était incapable de bouger. Au bord de la mort, il regarda les nuages blancs au dessus de sa tête et il demanda si ce n'était pas le Très-Haut qui voulait le punir pour avoir abuser de la violence. Lui qui voulait devenir un chevalier, il voulait juste devenir le meilleur ; et pour cela, il fallait de l'entrainement et de l'argent pour toutes les dépenses que cela nécessitait. Et tant pis pour les voyageurs qui ne savent pas se contenter de pain et d'eau. Il ferma les yeux, il aurait presque pu avoir un air serein si même immobile, la douleur ne lui irradiait pas tout le corps. Puis il pensa à son Aurile, son autre, si loin de lui alors qu'il allait peut-être mourir, mis à mort comme un vulgaire brigand. Ce n'est pas de nouveau du sang qui coula, c'est une larme de regret. Il aurait dû partir avec elle, il aurait dû laisser Victorine se marier avec Theognis, il aurait dû travailler plus au lieu de se faire de l'argent facile. Les larmes coulaient abondement sur ses joues. C'est toujours lorsqu'on est sur le point de vivre ses derniers instants qu'on se rend compte de la chance qu'on avait et de tout le tort qu'on a pu causer, de toutes les choses qu'on voudrait modifier avant de partir pour ne pas disparaitre et laisser ça derrière sois. Il pria en silence pour exposer ses dernières volontés concernant ses proches, attendant que la mort daigne prêter attention à son cadavre encore en vie.
09-06-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
09-06-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
09-06-2011 04:05 : J vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : D vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : P vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : R vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
09-06-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Bombarde et Châtaignes" dirigée par Carmody.
09-06-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
09-06-2011 04:05 : J vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : D vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : P vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : R vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
09-06-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Bombarde et Châtaignes" dirigée par Carmody.
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