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[RP] La cueillette des morilles : une activité dangereuse

Aymeric
RP ouvert à tous, dans le respect de la cohérence blablabla... Vous connaissez la chanson.


Il était resté quelques jours à Limoges parce qu'il y avait croisé une jeune femme sympathique avec qui il partageait un point commun : des obligations familiales. Elle devait partir se battre aux côtés de ses proches, lui a dû rester dans la capitale en attendant que l'envoyée de son père arrive. Sa moitié était partie sans lui, et il souffrait de la distance qui les séparait ; mais le hasard a voulu que cette belle inconnue connaisse son autre partie si loin, et elle a réussi à le persuader de lui écrire, sûrement par solidarité féminine ; mais elle avait raison. Il est des combats qu'on ne cesse de repousser, mais il arrive un jour où il faut arrêter de fuir et se plonger dans la bataille. Armé d'une plume et d'un vélin, éclairé par une bougie qu'il a pris dans l'église où il travaillait pratiquement tous les jours dans l'espoir de devenir étudiant, il rédige une missive d'une main légèrement tremblante à l'idée qu'elle le lise.

Citation:
Mon Aurile,
Mon Essentielle,

J'espère que les gens de Néoux sauront te trouver. Je n'ai pas de nouvelles de toi, et te connaissant, tu attendais que ce soit moi qui t'écrive car tu ne veux pas t'imposer à moi. Tu n'as jamais voulu me forcer à quoi que ce soit, tu es toujours prête à partir sans moi lorsqu'une femme me tourne autour. Et pourtant, tu sais que tu es gravée dans mon cœur comme un symbole dans la pierre. Tu me manques.

Je ne reviendrais pas sur notre dernière rencontre, si on peut appeler cela une rencontre. Je t'ai entraperçu, tu ne m'as laissé qu'un foulard comme souvenir -que je porte autour du cou en permanence. Je ne t'en veux pas, au contraire, je n'aurais pas voulu que tu me vois pleurer.

J'ai une bonne nouvelle pour toi : je n'en ai plus de ma fiancée bretonne. Ni de mon père d'ailleurs, il faudrait que je pense à lui écrire. Les négociations ont sûrement été interrompues parce que je n'ai pas le sang assez bleu pour eux. Je vais donc pouvoir voyager de nouveau avec toi, enfin si tu veux bien de moi...

Par contre, je ne peux pas voyager seul, j'ai découvert un trésor et j'ai peur de le perdre en chemin. Tu m'aideras à le déplacer, hein ? Les brigands n'oseront pas s'attaquer à nous en te voyant. T'es une vraie guerrière.

Je t'embrasse
Aymeric


Il se relit plusieurs fois, il n'est pas satisfait du résultat mais il ne sait pas quoi ajouter. Pour elle, aucune lettre ne sera jamais assez belle. Il la dépose sur le bureau et jette un coup d’œil à son coffre bien rempli qui trône au pied du lit. Il lui paiera une robe rouge carmin, comme celle qui lui allait si bien à la cérémonie d’anoblissement à St Pardoux. En attendant, il partit dormir dans son lit froid, si sinistre lorsqu'elle n'est pas là pour l’accueillir dans ses bras. Jusqu'à ce que le sommeil la remplace de ses bras éthérés, des larmes trempèrent son oreiller qui étouffait ses sanglots.

Le lendemain matin, il partit très tôt. Il n'avait pas le cœur à aller en taverne, car le sien était avec elle. Lorsqu'il commença à tirer sa charette vers les chemins sauvages du Limousin, il ne se demanda pas s'il allait revenir chargé, ni si son père avait succombé à ses blessures. Il tenta juste ce que son Aurile pouvait faire, là, maintenant. La tête dans les nuages, il en oublia les marchandises qu'il avait mis en vente dans sa charette. Heureusement, rien qu'il n'avait payé de sa propre poche.

Le premier jour fut peu fructueux. Il marchait le long de la route menant à Limoges, comme n'importe quel voyageur. Sa charette était dissimulée dans les sous-bois, sous un amas de branches. L'épée au côté, il avait revêtu son casque sombre pour cacher son visage à ses éventuels victimes. Après quelques heures de marche, il aperçut enfin un homme vêtu modestement mais bien armé. Sur son écusson, il aperçut des armoiries dont il reconnu l'ornement : une couronne seigneuriale. S'attaquer à un noble, même si ce n'est qu'un petit seigneur, lui vaudrait sûrement la pendaison, mais s'il arrivait à le battre en un combat à l'épée, cela ne ferait que prouver que son père peut être fier de son bâtard.


Halte là ! On ne passe pas sans combattre.

Fièrement redressé au milieu du chemin, Aymeric observait son adversaire derrière sa visière. Lorsqu'il fit mine d'essayer de forcer le passage, le jeune homme tira son épée du fourreau et la brandit dans la direction du noble. Celui-ci n'ayant plus le choix, ils se battirent jusqu'à ce qu'Aymeric le désarme. La pointe de sa lame sur la gorge de l'homme, il dût avouer sa défaite et payer le passage. Malgré la faible somme qu'il lui versa, Aymeric le laissa partir sans le blesser inutilement.

07-06-2011 04:05 : Vous avez racketté P qui possédait 14,43 écus et des objets.
07-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 4), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Le lendemain ne fut pas différent des autres jours. Lorsqu'il était en rase campagne, il se contentait de dormir, de manger et d'attendre qu'un voyageur emprunte le chemin. Il évitait de penser car à chaque fois, l'image de son Aurile revenait sans cesse. Il aurait envie de partir loin pour la rejoindre, mais son père ne lui pardonnerait pas : le duc de Wroclaw n'est pas connu pour la souplesse de l'éducation qu'il a promulgué à son fils. Assis sur une branche, en haut d'un arbre, il chantonnait, guettant au loin une silhouette isolée qui ne se montra que lorsque le soleil avait commencé à décliner. Même scénario, quoi que l'homme mettait plus de force dans ses coups. Aymeric faillit se faire désarmer, mais il finit par l'emporter d'un coup d'estoc au niveau de l'épaule de son adversaire. Encore une fois, il vaincu, et le butin ne fit que prouver ses talents de combattant.

08-06-2011 04:05 : Vous avez racketté P qui possédait 368,16 écus et des objets.
08-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec P (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Il était maintenant chargé des affaires qu'il avait gagné en combat singulier et des affaires qu'il avait omis de laisser dans sa cabane à Limoges. Il aurait pu être orgueilleux et tenter encore la chance, attendre d'avoir d'avantage de richesses pour rentrer, mais le vent tourne et il préféra mettre ses biens en sécurité. Tirant sa charette jusqu'aux hautes murailles de la capitale, il aperçut un groupe de voyageurs franchir les portes sous les yeux des soldats qui campaient hors des murs. Rien ne présageait que lorsqu'il arriva à hauteur de deux hommes armés, ils lui firent signe d'arrêter, et qu'un troisième homme profita de son inattention pour lui porter un coup du plat de sa lame derrière les jambes.

Surpris, ne comprenant pas ce qu'il se passait, il ne réfléchit pas et tira son épée pour menacer les soldats qui l'encerclaient peu à peu. Il aurait pu se rendre pacifiquement, mais que lui serait-il arrivé ? Ils l'auraient achevé sitôt écarté des regards indiscrets ? Ils l'auraient enfermé pour quelques jours avant de le relâcher sans explication ? Trop fier, trop impulsif, il préféra tenter de faire reculer ses assaillants en martelant leurs boucliers avec son arme et en hurlant après eux.


Aller, bande de chiens ! J'vous prends un par un ! Approchez, y en aura pour tout l'monde ! J'vais vous renvoyer jouer avec des lames en bois ! V'nez, palsambleu !

L'un des soldats se jeta sur lui pour le mettre à terre. Il se débattit autant qu'il peut, mais ils étaient trop nombreux, assez pour l'immobiliser tandis que d'autres le bastonner. Le visage contre terre, il sentait les bottes ferrer venir cogner contre ses genoux, les lames d'épée qu'on abattait sur son torse, que ce soit du plat ou du tranchant. L'un d'eux s'amusa même à lui écraser la tête sous son pied. Ils avaient eu pour ordre de le mettre hors d'état de nuire, et c'est ce qu'ils firent. Armés de bâtardes, de bâtons et de tout ce qu'ils avaient pu trouver, ils lui brisèrent des côtes, l'écorchèrent profondément au niveau des cuisses, lui passèrent les mains et les pieds sous les roues d'une charette et lui lancèrent des pierres au visage.

Les yeux entrouverts, il respirait faiblement. Du sang ruisselait sur le coin de sa bouche. Son corps entier le faisait souffrir mais il était incapable de bouger. Au bord de la mort, il regarda les nuages blancs au dessus de sa tête et il demanda si ce n'était pas le Très-Haut qui voulait le punir pour avoir abuser de la violence. Lui qui voulait devenir un chevalier, il voulait juste devenir le meilleur ; et pour cela, il fallait de l'entrainement et de l'argent pour toutes les dépenses que cela nécessitait. Et tant pis pour les voyageurs qui ne savent pas se contenter de pain et d'eau. Il ferma les yeux, il aurait presque pu avoir un air serein si même immobile, la douleur ne lui irradiait pas tout le corps. Puis il pensa à son Aurile, son autre, si loin de lui alors qu'il allait peut-être mourir, mis à mort comme un vulgaire brigand. Ce n'est pas de nouveau du sang qui coula, c'est une larme de regret. Il aurait dû partir avec elle, il aurait dû laisser Victorine se marier avec Theognis, il aurait dû travailler plus au lieu de se faire de l'argent facile. Les larmes coulaient abondement sur ses joues. C'est toujours lorsqu'on est sur le point de vivre ses derniers instants qu'on se rend compte de la chance qu'on avait et de tout le tort qu'on a pu causer, de toutes les choses qu'on voudrait modifier avant de partir pour ne pas disparaitre et laisser ça derrière sois. Il pria en silence pour exposer ses dernières volontés concernant ses proches, attendant que la mort daigne prêter attention à son cadavre encore en vie.


09-06-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
09-06-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
09-06-2011 04:05 : J vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : D vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : P vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : A vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : S vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
09-06-2011 04:05 : R vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
09-06-2011 04:05 : L vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
09-06-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Bombarde et Châtaignes" dirigée par Carmody.

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Wolfloner
[Quelques temps avant la bastonnade…]

[Le siège de Guéret]

La mairie de Guéret avait été prise par le Duc Breton, Nilas d’Artignac qui voulait venger le renvoi de l’un de ses vassaux, le duc de St Malo, mit à mal pour être entré sur le territoire du Limousin et de la Marche en armée.
C’est durant cette heure noire qui avait plané sur Guéret, que les frontières furent fermées et la sécurité renforcées sur le nord du comté. Les deux armées Limousines avait reçu l’ordre de lister un bon nombre de bandits qui avaient sévit dans les villages comme sur les chemins.
Des nobles Limousin furent appeler a la rescousse pour patrouiller sur les routes lorsque l’un d’eux, sur la demande du capitaine de la COLM, était repartit de Guéret et reprenait la route de Limoges charger d’une mission bien spécifique. Lors de son voyage, il fut attaqué par un homme portant une sorte de casque noir qui cachait son visage. Le brigand l’avait laissé inanimé dans un champ lui volant quelques pains et mais ainsi qu’une petite somme.

Citation:
07-06-2011 04:05 : Vous avez été racketté par A .
07-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec A (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


C’est la patrouille du petit matin qui trouva le seigneur de Nexon allongé dans le champ et qui le conduisit le plus rapidement possible à la garnison la plus proche, celle de Limoges.

[Bureau du Capitaine]

L’heure était grave, voila plusieurs jours que le capitaine dormait à peine. Les problèmes de Guéret, le torturaient. Il se demandait même comment cela avait put arriver. Il doit traiter un bon nombre de dossiers, à vrai dire plusieurs dizaines par jour et la ce fut le pompon.
Un écuyer vient d’arriver à la porte de son bureau. Il frappe plusieurs coups avant qu’il ne lui dit d’entrer. L’homme se présente à lui, un pli à la main. Il le tend au capitaine et sans moufter plus, il repart par le même chemin qu’il est venu.

Purée de bonsoir, qu’est ce que cela peut bien être encore ?

C’est en soupirant qu’il l’ouvre et lit les quelques lignes qui y sont inscrites. Un soupire encore plus fort s’échappa de son nez grossit par la colère. Sa main passe sur son front, ses doigts raclant les quelques gouttes de sueur qui roulaient. Il était temps que cela cesse.
Le pli émanait du responsable de la garnison de limoges en poste, qui avait recueillit le seigneur de Nexon. Ce dernier lui avait fait la description de son agresseur. L’assaillant portait un couple de foulard noué autour du cou, chose peu habituelle.

Ce n’était pas la première fois que le capitaine recevait cette description d’un bandit. Il posa le papier sur son bureau, se leva et se dirigea vers l’immense bibliothèque ou il rangeait tous ses dossiers devenu poussiéreux. Une bonne mémoire, ca s’était sur qu’il avait. Il sortit le dossier datant du 3 mai 1459 concernant une attaque sur une patrouille de la COLM sur le chemin entre Rochechouart et Limoges ou l’un des sergents de la première ville fut attaquer.

Wolf prit un bout de parchemin et griffonna quelques ordres à l’attention de ses deux commandants d’armée. Parmi les lignes, il leur demanda de contrôler toutes les arrivées à Limoges et Gueret.
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Aldaaregonde
Sur la route pauvre soldate rentre de Bourganeuf. Limoges se dresse au loin.


Il est des temps où il vaut mieux s'occuper l'esprit cela permet de le garder en état c'est une des raisons pour laquelle Arégonde se trouvait toujours dans l'armée et qu'elle avait aidé comme elle le pouvait à protéger les villes. Lorsque le Gouv avait annoncé le retour à Limoges elle n'avait pas sauté de joie loin de là. Rentrer signifiait qu'il lui faudrait affronter la réalité nul doute là-dessus. Il était plus que temps et le conseil de famille devait avoir lieu, les décisions qui en découleraient scelleraient son destin. Les idées noires, soucieuse elle ne faisait pas attention au reste du groupe lorsqu'elle ressentit une vive envie causée par les nombreux litres d'eau qu'elle se forçait à boire : nouvelle lubie. Les autres avançaient d'un bon pas pressés de retrouver la garnison alors elle accéléra pour signifier à son Gouv qu'elle ne désertait pas mais faisait une petite pause qu'elle les rejoindrait à la garnison dans les meilleurs délais. Elle se dirigea donc vers un chemin plus à l'écart afin d'avoir un peu de tranquillité. Pied à terre, cheval attaché à une branche elle trouve un bosquet accueillant. L'opération effectuée elle reprend la route non sans avoir pris le temps de se passer un linge humide sur les mains et un peu d'eau sur le visage, récolter fleurs et cailloux aux formes étranges, rêvasser sur la forme des nuages, d'observer un groupe de corbeaux qui tournoyaient visiblement heureux d'avoir trouver une proie. Gagner du temps ou le repousser... Dans tous les cas elle ne pouvait revenir en arrière. Il fallait aller de l'avant. Son cheval au pas sur le chemin que les autres soldats avaient pris elle s'intéressa particulièrement à la ronde des corbeaux un peu à l'écart de la route et son naturel curieux l'invita à découvrir l'objet de leur désir. Le spectacle elle l'avait déjà vu bien trop de fois et comme toujours l'odeur du sang était écoeurant elle sauta à terre pour se porter au secours du tas de tissus qui semblait n'être qu'une plaie vivante, lorsqu'elle se penche près vers le visage rougit de sang le sien se crispe. Là sous les marques de coup, le sang, la poussière, les débris de toutes sortent elle reconnait les traits de l'amancuyer. Il lui faut un moment pour voir qu'il respire tout juste. L'idée de l'achever la traverse mais pas parce qu'elle se dit qu'il souffre juste parce qu'il fait souffrir. Toutefois l'idée disparait aussi vite qu'elle est venue et Arégonde observe un instant l'homme afin de déterminer comment s'y prendre pour en arriver à la conclusion qu'elle ne pourra pas l'abimer plus. Parant au plus pressé elle fait un garrot sur les jambes, forme un tampon sur les plaies les plus grandes et envisage de le trainer jusqu'aux portes de la ville ce qui semble une mission impossible.

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Prenez le qu'importe !
Aurile.
[Allo le Limousin … ? ici nulle part sur les chemins]


Une jeune fille passe les portes de la capitale Poit’vine sur le dos de sa jument. Vrai qu’elle ressemble a un garçon manqué avec ses bottes clouté et son kilt par-dessus ses braies, elle est grande pour son âge, le regard bleuté de l’adolescente observes tout sur son passage, tandis que flotte autour de ses épaules une longue crinière brunes et finalement c’est avec l’humeur de l’Aurible Pestouille qu’elle entre dans un auberge pour relire cette lettre inattendue qu’un des serviteurs de son domaine de Néoux est venue lui remettre comme touts les semaines depuis son départ il y a plus d’un mois. Départ précipité pour soulager sa mère, les nouvelles qu’elle écoute de vive voix du jeune homme l’inquiète un peu et la loupiotte décide d’aller rendre une visite surprise au Leu, son suzerain. La lettre d’Aymeric fut caché longtemps, si jamais sa mère tombait dessus pour sur elle lui dirait « laisse le s’demerder et v’nir ». T’façon la pestouille n’avait pas l’intention de v’nir le chercher, c’était pas une girouette, un coup j’suis obligé d’me marier mon père l’impose, un coup l’et presque morte alors reviens…


Alors dans cette auberge de Poitiers en fin d’après midi, elle s’installe a une table pour sortir une plume, un encrier et de et le reste pour écrire. La première sera pour sa mère a qui elle n’a rien dit de son départ… la seconde pour celui qui fût son écuyer, le seul a qui elle avait entrouvert la porte qu’elle refusait a tant d’autres….Une autre lettre du Baron déchu a le privilège de la faire sourire …. Le p’tit nez se plisse elle ne va pas raconter c’qui c’est passé en pleine après midi et qui fera route avec elle pour aller a Limoges…Apres tout A qui la faute Aymeric… La pestouille était partie de Limoges le cœur briser, essayant du mieux qu’elle pût d’le faire voir a personne… et plus les jours avançait et plus elle changeait…poussant les limites jusque l’extrême… Faites pour la fête et pas la prise de tête….

Citation:



De ta fille a toi ma mère
De Moi a toi Valmont Merteuil et fier de l’être
De la chaire de ta propre chaire
De l’Aurible a Satan

M’an,

J’présume que tu dois faire vivre un enfer a cette pauv’ Adèle alors que tu dois a nouveau m’chercher partout… j’ai reçue des nouvelles de mon Domaine de Néoux, je dois y aller quelque temps… j’espère que la campagne en Maine c’passe bien et que vous les rendez fou…votre bonne humeur est communicative…Sache que je suis très sage et que j’ai trouver en route un homme de main pour le mettre d’vant moi au cas où une armée s’pointe au bout du ch’min. J’suis sûre qu’ce B… cet homme te plairai.

Dans l’attente de lire tes mots acérés en réponse a ma missive

La digne fille a sa mère.

Ton Aurible Ainée.
Aurile Valmont Merteuil. Demoiselle de Néoux



Les dernières lignes furent rajouter le sourire amusée aux lèvres, rien que de dire qu’elle attendait de la lire dissuaderait la jarretière d’écrire a sa fille. A moins qu’elle soit furax que sa naine soit sortie du Maine…Et dire que quelques année auparavant elle avait interdiction d’y aller, sa mère étant même capable de lui mettre une armée en travers du ch’min pour l’arrêter au cas où. Le parchemin est enroulé et noué d’un ruban rouge avant d’être accroché a la patte d’une buse, sa mère va adorer pt’être la faire cuire et d’la pousser en direction du Maine.

La seconde elle mit plus de temps a l’écrire, elle la voulait neutre, pas qu’il pense qu’elle était pressé d’le r’voir…même si bien sur chaque lieux qui la rapprochait de lui, lui resserrait un peu plus l’étau qui c’était crée au creux de sa poitrine…Elle a peur que d’une seule chose et là, elle va devoir l’affronter de nouveau…




Citation:


D’Aurile a Aymeric
De ton Ange a mon Trésor ?
Mon chevalier…

Les gens de Néoux savent où me retrouver chaque semaine pour m’apporter nouvelles du Limousin et le courrier que je dois traiter rapidement. Ainsi, j’ai bien eue ta précédente lettre ainsi que la récente… Tu me manques… et les souvenirs…les mots de notre dernière rencontre sont ancré dans ce qu’il me reste de petit cœur brisée… Tu me combles en me faisant a ce point confiance de vouloir me confier ton trésor trouver a transporter… je vole … j’accours même pour te rejoindre Mon Amour… Et Puis…Je suis heureuse pour toi que tu n’es plus de nouvelle de ta fiancée, toi qui te demandais à quoi un petit bout roux pouvait bien ressembler… un feu de Paille…

Bon à présent que tu as eu tes mots doux, plus serieus’ment tu m’prends pour une girouette ? La pendule de l'entrée s'est arrêtée sur minuit … A ce moment très précis Où je t’ai dit: « Je vais partir » Toi et moi amoureux ?! …On s'était plus à y croire,…Je promène ma souffrance. De notre Limousin au Maine, Je vais, je viens, je tourne en rond dans mon silence Je crois entendre ta voix comme un murmure qui me disait je t'assure Le grand amour… Et vlan t’as tout foutu en l’air pour un feu d’paille… ?
Pense tu vraiment que je vais accourir suite a ton imaginaire claquement d’doigts ?

Je t’embrasse aussi quand même.
Aurile Ta soit disant Essentielle.


Ps : Je suis ravie d’apprendre que tu as retrouvé mon foulard rouge que j’avais perdu*Menteuse*.


Cette fois elle relit le pli plusieurs fois, elle ne se trouve pas encore assez méchante dans ses mots pour lui faire comprendre ce qu’elle a ressentie a son départ de Limoges il y a plus d’un mois. Elle enroule a nouveau le velin pour le nouer lui aussi d’un ruban rouge, t’façon elle est plus très loin mais ça il est probable qu’il ne le sache pas encore…le temps pour elle encore, elle espère de réussir a être assez ferme envers lui alors qu’ils se reverront, surtout pas céder, surtout pas…Du moins le pense-t’elle…Parceque les sentiments dés qu’elle a lut sa lettre elle c’est rendu compte qu’ils étaient toujours là…Au moins tenir le temps qu’il prenne une bonne leçon [/url][/u]


[Les ch’mins….Le limousins ]

Un cavalière est en approche de Limoge…. Finalement elle est venue, mais point seule. Un sourire heureux flotte de nouveau sur ses lèvres depuis peu…Au détour de la route le minois pivote, la main se met en visière, il lui semble bien apercevoir une silhouette connue et elle talonne plus ardemment sa jument pourtant chargé pour venir s’apercevoir que c’est Alda qui se trouve là. Elle se rappelle bien de l’épouse de son suzerain, ce visage si doux et cette délicatesse lorsqu’elle l’avait aidé a se vêtir avant la cérémonie….

La Loupiote saute de sa monture pour venir la rejoindre et de voir ce tas de tissus difforme qu’elle s’efforce de manipuler quand son minois observes de plus près, elle en reste bouché bée.... puis un hurlement se fait entendre…


Aym’riiiiiiiiiiiiiiiiiic !

Non pas lui…

Mais qu’est ce que t’as fais encore…

Mais…Mais… Ô Meurtreeeeeeeeeeeeeee.



L’Aurible pestouille fait signe a deux hommes de Néoux qui font route avec elle pour rejoindre le domaine et sans difficulté dans les alentours elle trouve la charrette. Elle connait bien son chevalier et ses façons de faire… ceux ci le hisse avec délicatesse, Ils connaissent bien les colères d'Aurile a présent.... et tous reprennent route vers Limoge…. et de chercher si elle trouve Victorine du regard.
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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Le visage ensanglanté tourné vers le ciel, il comprenait mieux ce qu'on appelle "miséricorde" : achever l'ennemi pour l'empêcher de souffrir comme il est entrain de souffrir. Il n'entend plus rien autour de lui, les soldats semblent partis, le laissant à son triste sort. Seuls les corbeaux s'occupent de lui. Il se souvint alors des histoires qu'il a entendu sur les pendus qui se faisaient tout d'abord manger les yeux par ces charognards avant toute chose. Il ferma les yeux mais il percevait encore leurs battements d'aile au dessus de lui.

Lentement, il essaya de bouger son bras pour rouler sur le côté, mais rien à faire, son corps ne répondait plus, même avec toute la volonté du monde. Impuissant, il se résigna au bout de plusieurs tentatives à attendre le sort que le Très-Haut lui réservait. Il espérait juste ne pas mourir en parfait inconnu et qu'on préviendrait ses proches. Non en fait, il ne voulait pas mourir. Il aimait trop la vie, même s'il passait son temps à se chamailler avec des inconnus. Il voulait continuer à vivre parmi les siens, un Paradis ne les remplacerait jamais. Il rouvrit les yeux, les corbeaux étaient toujours là, et au dessus d'eux, les nuages semblaient former un visage. Il n'en fallut pas plus au jeune homme pour allumer en lui une étincelle de foi qui écarterait peut-être la peur de la mort. Il se murmurer en direction du ciel dans l'espoir que quelqu'un l'écoute.


Aristote... C'pas très toi d'me laisser crever comme ça, y a du monde qui va être mécontent... A commencer par Aurile... Elle va foutre ces terres à feu et à sang, t'sais... Malgré nos disputes, elle tient à moi... Et puis, tu ne veux pas voir Victorine pleurer toutes les larmes d'son corps, hein ?... Elle va aller s'réfugier dans les bras du Déchu, ce pervers va en profiter pour s'attaquer à sa pureté... Calyce, elle a dû m'oublier, trop occupé à préparer son mariage avec l'autre là... Pis mon père, il va penser quoi de tout ça ?... Il va ouvrir une bouteille de vodka, pour fêter la disparition d'son bâtard ou noyer sa peine parce qu'il n'aura plus d'enfant à marier ?... Bon c'est sûr qu'aussi, y en a qui seront ravis d'apprendre qu'j'suis plus là... Tu vois d'qui j'parle, ils sont tellement nombreux...

Il cracha le sang qui obstruait sa gorge sur le sol poussiéreux avant de conclure.

Tu t'rends compte que j'vais finir puceau ?... La honte... Tu vas pas m'faire ça quand même, hein ?... Si tu m'laisses un peu plus d'vie, j'te servirai plus qu'avant, promis...


Le vent balaya la tête barbue et la vision d'Aymeric se brouilla peu à peu. Sa tête se fit lourde, sa respiration difficile, la douleur lui consumait peu à peu ce qui lui restait d'énergie. Il se laissa aller à la mélancolie qui l'emporter loin de ce monde, incapable de se battre comme il l'avait toujours fais. Lui qui avait toujours voulu mourir en héros, il serait bientôt mort en bandit de grands chemins si quelqu'un là-haut n'avait pas envoyé une brune qui aurait aussi bien pu l'achever au nom de toute la rancœur qu'elle a pu développer pour lui ou le sauver au nom de... De quoi d'ailleurs ? Par conviction, peut-être. Par pitié, aussi. Il aurait sûrement fais pareil. Ou pas.

Une ombre le couvrit, comme si la mort se penchait sur lui. Il n'ouvrit pas les yeux, pensant que tout bientôt elle aurait ce qu'elle était venue prendre. Il fut surpris de sentir deux mains humaines prendre ses jambes pour enrouler des bandages bien serrés autour, ainsi qu'à son abdomen où trônait une large entaille qui ruisselait abondement. Il essaya de redresser la tête pour voir de qui il s'agissait, mais il n'y arriva pas, et se contenta d'un murmure inaudible à celle dont, il n'y a pas si longtemps encore, faisait enrager le mari en lui confiant qu'il va déjà lui prendre sa fille, il n'allait pas lui prendre sa femme, quoi que...


Merci... Aurile ?

Il avait beau être à l'agonie, impossible de ne pas entendre le cri retentissant qui l'appelait. Oui, c'est moi, Aymeric. Patientez 45 jours et je suis à vous. Il entend le bruit de plusieurs chevaux qui s'arrêtent près de lui et de sa sauveuse -si elle ne s'est pas évaporée, c'était peut-être un ange. Il avait du mal à croire qu'elle soit vraiment revenue, elle qui était partie si précipitamment, le cœur brisé -le pauvre ne savait pas encore que leurs retrouvailles ne seraient pas si simples. Il ouvrit lentement ses paupières et aperçut deux hommes penchés au dessus de lui qui le saisirent pour le poser avec une grande précaution dans sa charette, au milieu d'un bizarre sans nom : pain, lait, viande, bâton, peaux, maïs, huile d'olive. Il jeta un coup d’œil apeuré aux deux haches rangées droites comme des soldats au garde à vous dont les lames aiguisées pointaient dangereusement vers sa tête. Sûrement un signe du Très-Haut pour lui rappeler qu'il a une épée de Damoclès au dessus de la tête, ou plutôt deux haches. Trop faible pour couvrir le bruit des roues qui grincent comme une armure rouillée, il pria intérieurement pour qu'ils s'arrêtent en douceur, sous peine de ne plus rien avoir à sauver.
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Aldaaregonde
Elle rage, elles lui en voudront sûrement si elle n'arrive pas à le sortir de là, difficile de leur faire comprendre qu'elle aura tenté. Alors que faire ? Le laisser aux corbeaux pour aller chercher de l'aide... le trainer au sol par les chevpieds à l'aide de son cheval... ça ne risque pas de l'abîmer plus. Quand un bruit de sabots au galop se fait entendre et l'étendard qui annonce une noble bien connue flotte. Elle l'entend hurler plus de doute possible elle reconnait trop bien ce son. Regard vers l'amancuyer puis vers Aurile. Arégonde ne comprend pas ce qu'elles peuvent lui trouver si au moins il était... moins sale ?
Soulagement de voir des gros bras transporter le fardeau, et maintenant elle se demande ce qui va être le plus douloureux à conter à sa fille, Aymeric moitié vif ou bien ce cri de désespoir qui ne trompe pas sur les sentiments d'Aurile envers lui.
Claquement de langue elle ne dit mot et les suit afin de prendre connaissance de la suite des événements.

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Prenez le qu'importe !
Victorine
[Quand l'histoire remonta au conseil comtal ...]

Que venait faire la toute jeune et merveilleuse et pure Victorine dans cette histoire de morilles ? On se le demande ! Non, elle n'avait jamais brigandé de sa vie. Non, elle n'était pas la maîtresse d'Aymeric (un petit bisou sur la bouche contrainte et forcée, ça ne compte pas). Non elle n'avait pas participé au poutrage en règle, ni n'en avait été l'instigatrice.
Non.
Victorine défendait toujours ceux qui avait les pires emmerdes, ceux qui avaient tout le monde sur le dos, ceux qui attiraient les regards outrés du tout Limoges. Et Aymeric était tout cela à la fois. Oui, trop fort ce chevalier.

En fait, Aymeric n'était pas chevalier. On l'avait bien expliqué à Vic. Il ne suffit pas d'avoir une grande épée et de défendre les demoiselles sur les chemins pour être chevalier. Il fallait faire partie d'un Ordre Royal. Mais bon, Aymeric restait pour elle l'image du chevalier idéal, sans peur et sans reproche (enfin pas trop de reproches jusqu'à ce jour où il se fit prendre). Et il était du devoir de la jeune Ysengrin de le défendre au conseil, lui et tous les opprimés qui se faisaient poutrer avant même d'avoir eu un procès en bonne et due forme.

Parce que oui, là était le nœud du problème. Si Aymeric était un brigand, il fallait le prouver au tribunal. Et la comtesse avait outrepassé ses droits en demandant à le faire lister par l'armée. Car l'armée, eh oui, ça sert à faire la guerre. Et justement, on le lui avait bien dit cent fois, Aymeric n'était pas un chevalier, ni même un soldat. C'était donc à la prévôté d'enquêter sur ce brave citoyen.

Là-dessus, le chef d'armée avait outrepassé ses droits en laissant Aymeric dans sa liste d'ennemis contre la volonté de la Comtesse qui, prise de graves remords, avait changé d'avis. Et ça avait mis tout un pataquès au conseil et c'est là que ça avait été marrant. Depuis cette affaire, Vic venait tous les jours au château, et, après avoir fait avancer l'organisation des chasses royales en terres limousines pour la fête de fin de mandat (très important !), et après avoir continué l'exploration de la poussiéreuse ambassade, elle venait clamer haut et fort la monstrueuse injustice dont avait été victime le chevalier Aymeric.

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