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[RP]Les faubourgs

--Rosemonde_la_morue


Sa petite comedia avait porté ses fruits et l'homme ne tarda pas à jeter une poignée d'écus tel des graines à un pigeon. Quelques piécettes tombèrent au sol et la Morue trouva toute sa vivacité d'antan pour récupérer le pécule éparpillé sur le pavé.
Elle gratta les sous émiettés sur son tablier maculé de tâche de toutes sortes, avec ses doigts tortueux avec autant de dextérité qu'un croupier avec son râteau.

On aurait presque dit que la lumière divine était descendue sur la vieille pour la baigner de sa clarté, tant elle rayonnait de bonheur, les écus pleins les mains. L'homme n'avait pas été avare et la somme fut coquette, bien plus que les 5 écus demandé.
Elle rapatria les écus dans son chapeau à une vitesse fulgurante puis mit le tout dans une petite bourse cousue à l'intérieur de son tablier.

Les aptitudes de la blonde pour chasser se démontrèrent et elle captura l'homme dans ses filets. Il semblait captivé par le monde que la blonde avait au balcon.
Mais avant que le couple, dégageant une forte odeur de luxure, s'en aille vers d'autres horizons, la morue se devait d'un minimum de bonnes manières. Elle prit une voix éthérée comme si elle avait mangé une noble qui parlait à sa place.


Monseigneur est trop bon....Je vous remercie vivement. Vous avez l'assurance de ma haute considération pour votre personne.

Obséquieuse à souhait, la flagornerie ça la connaissait.

Le fion posé sur son muret, avec un sourire édenté mais néanmoins en harmonie avec le reste de son individu, la morue se tourna vers la rose brune laissée comme un gland par le couple, pourtant pas de chêne dans les parages.

Alors ma rose, tu t'es fait souffler ton gigot sur pattes. Il a préféré paitre dans le champs d'à côté. Le fourrage était peut être de meilleur qualité?
Va savoir, il doit préférer l'herbe blonde.
Change de savonnette si tu veux mon avis, l'odeur du champignon vénéneux ça passe pas quelquefois.


Un rire asthmatique résonna dans la ruelle des faubourgs. La vieille faisait de l'humour et à défaut de faire rire les autres, elle se faisait déjà rire elle même, dans une gélatine gigotante en guise de ventre.
--Hetaire


Douterait-il de ses performances qu'il posait tant de questions .. elle était là pour le soulager du contenu de sa .. bourse .. et pour ce faire c'était une experte, elle décida d'éluder la question pour l'instant et de ne se consacrer qu'à son plaisir n'était-il pas là pour çà ?
Et pourquoi était elle attirée par cet homme .. il n'avait rien de particulier si ce n'est sa prestance peut être, il n'était pourtant pas de première jeunesse mais il y avait quelque chose, il était arrogant, elle arrêta d'essayer de comprendre quand elle se sentit attirée contre lui, pressant son corps contre elle ses mains se mirent à parcourir son dos et palper ses fesses fermes ..
Il devait être entrain de jauger la marchandise et de ce fait elle put déceler contre son ventre un désir naissant ce qui eut pour but de déclencher un petit gémissement imperceptible de sa part ..

- J'espère mon bellâtre que ton appétit est grand ..

Avec un petit sourire malicieux elle le pousse sur le grand lit ne craignant même pas une vive réaction de sa part et telle une cavalière elle passe une jambe nue par dessus son corps allongé .. ainsi assise elle balance d'un coup de main sa chevelure blonde cascadant sur ses reins, elle se penche et se risque à glisser un bout de langue le long du cou pour remonter jusqu'au creux de l'oreille, elle mordille et laisse échapper un rire coquin .. les mains expertes se perdent dans la chevelure de l'homme, le bassin se déhanche lentement et le plaisir naît entre l'homme et la catin ..

Toujours l'encerclant de ses jambes elle se relève doucement pour déshabiller le buste de son amant d'un moment prenant le temps d'admirer son buste et sa stature.
La langue goûte chaque parcelle de peau offerte, s'attarde sur le nombril et remonte à la bouche s'interdisant tout contact ... une catin n'embrasse pas c'est une règle.
Elle le bloque violemment en empoignant ses mains, totalement maîtresse du jeu, elle le laisse s'alanguir... Un frôlement furtif du bassin contre le mont qui s'élève discrètement sous les braies.
Va-t-il la laisser ainsi mener la danse?
--Raven_mordcoeur_


Raven se laisse tomber dans le grand lit, croise ses mains derrière sa nuque et envoie valser ses bottes avant de recevoir l'intrépide cavalière. Elle sait y faire, la putain, elle va peut-être même lui inventer deux ou trois petites choses s'il arrive à l'exciter suffisamment. Mais pour l'instant, il a juste envie de se laisser faire. De la regarder faire. Elle le dorlote, le lèche, le câline. Il se détend. Elle est douce avec lui, chose qu'il ne connait plus trop, depuis que sa Sentinelle a disparu de la circulation. Il s'est plutôt habitué à forcer une servante à la sauvette sur son bureau, ou à prendre une catin entre deux porches. Oui ... trop longtemps qu'il n'a pas soigné le style. On ne se refait pas...

Il est conciliant et l'aide à enlever sa chemise, dévoilant ainsi son torse noueux. Cela fait, il pose ses mains sur les cuisses nues qui le chevauchent, remonte un peu les dentelles noires affriolantes tandis qu'elle parcourt son corps de morsures prometteuses.

Mais voila qu'elle prend ses poignets et entame une danse bien à elle. Il rit, d'un rire sombre et peu engageant. Jamais on n'a immobilisé Raven Mordcoeur, illustre gibier de potence toujours en fuite. Alors il ricane et, mauvais, la retourne d'un coup de rein sur le lit, et s'arrange pour qu'elle y tombe à plat ventre.


Réserve ta petite danse pour le marquis que la Morue t'a promis...


Le nez dans les plumes, une main de fer posée sur le milieu du dos, elle ne le voit plus mais entend peut-être le bruit d'un lacet qui s'échappe et le tissu qu'on entrouvre. Il remonte ses jupes et s'appuie contre la croupe offerte.


... mais avec moi, on ne danse pas, on obéit.

Et de trouver la voie royale, d'un coup sec.
--Hetaire



Telle est prise qui croyait prendre...L'imprudente avait baissé la garde, bien trop sûre d'elle, la Blonde était prise au piège.
Par un mouvement violent l'Homme devenu animal la retourne et la plaque contre le matelas. Le visage enfoui, la captive essaye de reprendre son souffle mais la bête revient à l'assaut et l'enfourche, le choc est brutal. Un gémissement retentit tandis que les ongles s'enfoncent dans les draps sombres
Elle n'est plus qu'un objet de plaisir totalement soumise à cette bête folle.
Il a marqué son territoire sur ce corps qui a pourtant servi à plusieurs reprises.
Totalement recouverte, recroquevillée sous cet amas de chair en ébullition, les saphirs fixent le mur droit devant et un sourire carnassier se dessine sur son visage en sueur et échevelé.

Il faut qu'elle calme cet insolent, cette bête qui se délecte de son spectacle affligeant. Les mains sont certes prisonnières mais elle n'en a pas besoin à cet instant. La tête de son tortionnaire la domine au-dessus de la sienne et c'est violemment qu'elle envoie son crâne en arrière. Manœuvre savamment menée, qui évite l'arrête du nez mais qui fend la bouche carnassière sous l'impact.
L'homme est sous la surprise et la douleur le fait lâcher prise. La Blonde n'attend pas et se relève en arquant ses reins pour le plaquer contre la tête du lit. A genoux, face à lui assis et abasourdi elle retient ses mains de chaque côté comme le bienfaiteur sur la croix ...
Sans bouger, la respiration haletante elle le défit du regard ..
--Rosemonde_la_morue


[ Sur son muret]

Deux paumes de mains pleines de richesse, faisant de ses dix doigts crasseux, un coffre. Le trésor fut rangé avec soin dans une pochette surprise ou plutôt secrète dans un recoin de son tablier. Qui pourrait fouiller une vieille qui fleurait bon le maroilles laissé au soleil sur une cagette de fruits de mer avariés?
La morue était sereine et extatique.
Elle se souvenait du temps de l'époque d'avant où elle avait eu son dernier orgasme et avoir tout ce pécule était encore plus jouissif pour elle. Elle n'avait même pas eu à écarter les cuisses pour l'avoir, encore qu'il aurait fallu qu'elle puisse. Le temps faisait son oeuvre et si il pouvait rouiller le fer, il avait aussi la faculté de la souder aussi.

Soudain une idée monstrueuse lui vint. Et si ces pièces étaient des fausses, de la monnaie de singe?
Elle en aurait le coeur net et sortit une piécette du tablier, enfonçant un doigt osseux pour en gratter un sou. Bien tenu entre ses doigts, elle croqua dans la pièce en s'en faire bouger la ratoune.
Si il n'y avait qu'un cheveu sur la tête à Mathieu, il n'y avait qu'une dent dans la bouche a la morue.
La pièce était bien vraie. Une vraie pièce....DES vraies pièces. Voilà la morue, les yeux embués de tant de joie.
Toutes les pièces qu'elle avait du croquer durant sa vie, lui laissèrent des stigmates. Comment pensez-vous qu'elle n'avait plus de dent?
Elle aurait pu bouffer des galets que c'était du kifkif bourricot.

Un coup d'oeil fut jeté en direction de chez la blonde. Elle l'imaginait se vautrant dans la fange et la luxure, se roulant sur un lit plein d'écus avec un homme plein de charme. La morue était loin du compte et c'est la blonde qui prenait le compte.

Elle rangea sa pièce avant d'attirer les vautours des faubourgs et resta là assise sur le muret en gigotant ses pieds comme une enfant, qui n'arrivaient pas au niveau du sol. Coup d'oeil à droite puis à gauche, pas un pigeon à l'horizon.
Quelle perte de temps pensa la Morue.

Si l'adage immédiat de la blonde était "no pain no gain"*, celui de la morue était "time is money"*. Pourquoi tous les adages se rapportant aux sous étaient en anglois?
Drôle de question, mais la Morue esseulée pouvait devenir fil aux oeufs.


* on n'a rien sans rien
* Le temps c'est de l'argent
--Freya


La brune l'a mauvaise et pour cause, non seulement le vieux nobliau a préféré la basse qualité mais en plus de cela, la vieille rombière vient de le lui balancer en pleine face
Le goût amer de la défaite commence à marquer son magnifique visage

Tais toi vieille folle, n'as tu pas pensé qu'il était aussi noble que toi et moi? Pppfff qu'il fourre ce qu'il veut, ou il veut mais j'aurai échappé à la chtouille et aux morpions
je vaux bien mieux qu'un passé d'age courant après sa jeunesse perdue, il peut venir faire le beau ici lieu mais il a de la poutine dans les yeux!


Oh oui, elle méritait beaucoup mieux et elle aurait l'occasion de le prouver

Fichtre! Usurpateur peut être mais il avait la bourse pleine! Une honte d'arroser la l'ancêtre putréfiée avec des piécettes
Un coup d'oeil vers le nid pouilleux de la blondasse, heureusement qu'elles ne pouvaient entendre les meuglements du coït des deux bovidés aux premières heures du printemps !

Ce n'était pas tout mais il était temps pour Freya de remettre la marchandise sur l'étale
deux mains en coupe pour remonter ses avant-coeur, la bouche en cul de poule et la voilà prête à appâter le client............bien sur fallait il encore qu'un homme potable passe dans ce bouge et qu'il souhaite se soulager de bien de façons...


Alors l' harengère, tu me lis mes lignes ou tu vas bouffer toutes tes pièces pour combler ton manque affectif?

Sourire appuyée ainsi qu'une main sur une hanche alors que l'autre attendait le bon vouloir de mémé
--Raven_mordcoeur_


Elle regarde le mur, bien soumise et bien sage, tandis qu'il l'entreprend sans grâce, ne se contentant que lui-même, sans égard pour la putain sous lui. Et il commence à avoir adopté un bon rythme. Il ferme les yeux. Presque, il voit la flamme de sa Sentinelle, de pâles reflets qui dansent sur ses traits fins. Encore un peu de concentration et il va apercevoir son visage et atteindre l'extase.

Tout à ses efforts pour contempler la figure aimée, il ne se doute pas que de regarder le mur donnait des idées de rébellion à la blonde docile. Bien les femmes ça, un coup je t'aguiche, un coup je te claque. Et là, pour le coup, la claque est un peu sévère ! Un méchant coup de boule dans la face. Houla doucement, mes dents ne sont plus si bien accrochées qu'autrefois !

Il grogne surtout de la sentir échapper à son emprise. Les fantasmes se dissipent. La lèvre en sang, le mât au vent, il la considère gravement, hésitant entre lui foutre une raclée et partir sans payer. Un instant, il regrette la brune qui sentait trop la saponaire. Mais c'est avant que la blonde ne le maintienne assis et ne le toise avec ... avec quoi ? colère ? envie renouvelée ? idées lubriques peut-être... Il lève un sourcil.


Qu'est-ce qu'il y a petite, tu te prends pour ma favorite ?

Le Raven n'aime pas être coupé dans son élan. Ni par ses hommes, ni par une foutue femelle en chaleur. Mais il est vieux, et s'il ne veut pas voir la sauce retomber, il va falloir s'y remettre fissa. Pas de temps à perdre en fessées bien pensées ni en bisouilleries.


Allez viens là. Je serai plus doux.


Le ton n'est pas franchement plus doux. Mais le geste est conciliant. Resté assis contre la tête de lit, il prend la blonde par la taille avec presque une petite pointe de tendresse, pour l'inviter à reprendre la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
--Rosemonde_la_morue


[sur le muret]

Voilà que la Raymond Poulidor du trottoir revenait à l'attaque avec sa langue acérée. Elle s'était faite souffler un mets de choix et l'avait mauvaise. Il y avait de quoi car l'homme avait fait montre d'une certaine générosité et elle n'en profiterait pas.
Pas de nouvelle dentelle, ni de nouveaux rubans pour la brune.

A défaut de ronger autre chose, elle rongea son frein mais finit par ouvrir une main presque vestale devant la rombière des faubourgs.

Chante joli canari, on va t'offrir une belle cage si tu continues. Le respect des aînés t'en fait quoi?

Elle tira un claviot qui venait de profundis et s'écrasa au sol non loin des petites pieds de satin de la prostipute.

Fais gaffe, va pas glisser dessus, tu risquerais de te péter le col de l'utérus. Moi je dis ça pour toi hein, après c'est direct l'accident de travail.

Son rire poussif s'envola dans les airs comme une volée de serins.

C'est pas tout ça. Allons-y.

La vieille prit la main douce de la brune et écarta sa paume bien à plat. Une griffe noirâtre vint suivre les lignes sinueuses de la main. La Rosemonde commençait sa transe. Elle tirait de tous les côtés.

Ma Rose, je vois que c'est pas le côté sentimental qui t'étouffe. Ta ligne est quasi-inexistante. Par contre ta ligne du destin est très marquée, tu vas avoir de la chance. Pas aujourd'hui je te l'accorde.

Elle lui sourit sarcastiquement avec sa dent en évidence. Elle n'en avait qu'une, fallait pas qu'on la rate.

Ton mont de Jupiter ressemble plus à un piton rocheux, tu as une ambition débordante. Mais je vois que tu as eu une grande peine de coeur...

Oeil vitreux tout azimut sur la brune. Elle était donc capable d'aimer?

Je vois que tu as du mal à remonter la pente. Il y aura une personne qui va compter énormément pour toi. Un genre de mentor. Il y aura une certaine forme d'amour entre vous mais pas la passion comme entre deux amants mais plutôt du respect. Cette personne t'aidera à grimper l'échelle sociale.

Vu l'instinct carnassier de la prostipute, cela n'était pas vraiment une découverte. Le mentor en question serait peut être un maquereau.

Ta ligne de tête et très très nervurée, t'es un peu stressée toi, faudrait voir à te calmer. D'ailleurs ta bouche a tendance à s'emballer alors que ton cerveau n'est pas encore en éveil.
Ca va te jouer des tours. Si tu veux des opiacés pour t'apaiser, vient me voir j'ai ce qu'il te faut.


La minute chiromancie fut terminée et la vieille regarda la brune toute dent dehors, tel un barracuda.....BARRACUDA!!!!
--Freya



Fallait il qu'elle saute de joie en entendant toutes ces inepties en pensant que ce ne pouvait être que vérité ou fallait il qu'elle décroche un uppercut du gauche pour étaler la vieille comme une crêpe sèche ? puis.... sa peine de cœur? Ça sortait d’où ça hein?comme si elle pouvait laisser ce petit organe lui bouffer la vie et faire d'elle une faible
un mâle en encore dix c'était du pareil au même, dans le même moule et le même cerveau qu'ils se partagent , c'est dire le niveau!

La brune s'esclaffe , oui elle préfère en rire après tout


Te rencontrer est par somme toute une bonne chose, tu m'auras permis de passer un moment de pure comédie
penses tu vraiment qu'un mâle aurait pu atteindre mon palpitant jusqu'à le faire souffrir? Tu te trompes la vieille
pour ce qui est de mon mont, je le laisse à la disposition d'une âme charitable afin qu'il le grimpe moyennant finance, parce qu'il mérite qu'on y mette le prix
Et si je suis stressée c'est surement par la difficulté que j'ai de surmonter ta laideur et ton odeur


Freya ne s'éloignait pas pour autant de mémé les bons tuyaux,et une chose était sure, les écus ne changeraient pas de bourses suite à cette prédiction ou alors la momie devrait lui en donner un peu plus


Tu peux voir une autre chose afin de ne pas passer pour le charlatan que tu es?
Je suis certaine que tu peux mieux faire et je te préviens que je ne suis pas le petit vieux nobliau de tout à l'heure
pour toucher à ma bourse il faut y mettre les formes autant que je les aient mises pour gagner mes écus! Alors au boulot ça te rappellera le bon vieux temps lorsque tu servais plus ou moins à quelque chose!
--Hetaire


La blonde avait réussi sa tentative d'esquive sans trop mettre à mal son gagne pain, de plus elle l'avait rendu un peu plus doux et conciliant, entre le loup et l'agneau..

- humm mon bon Sir a tout pour plaire et je gage que je pourrai très bien prétendre à la place de favorite, il me faut juste pour cela que vous vous laissiez faire
N'avez vous jamais appris à laisser faire les dames? De la galanterie et je vous le rendrai au centuple...


Oh oui au centuple et plus encore surtout lorsqu'il aurait enfin conscience du trésor qu'il avait entre les mains ..
Quand une femme péripatéticienne de surcroit a l'honneur de s'empaler sur la lance érigée, par quelconque miracle, d'un noble qui vient se paumer dans ce quartier mal famé , mieux vaut éviter de le laisser quitter les lieux avant la mise à mort.

- Détendez vous et vous n'aurez plus besoin de lancer menaces en mon encontre, je vais vous faire crier certes mais pas à la garde, oh mon dieu non, c'est toi mon beau qui sera au garde à vous devant moi et à cet instant je serai non seulement ta favorite mais en plus la seule et l'unique!
Alors sois gentil et laisse moi m'occuper de toi comme il se doit ..


Hétaire ne compte pas montrer sa croupe une nouvelle fois mais elle s'approche néanmoins à quatre pattes vers son client adossé à la tête de lit.
oh oui, charmant, elle pourrait clamer tout haut que l'âge n'avait pas toujours de mauvais effets sur les attributs masculin.....ouais pas toujours et il ne fallait pas que les minutes qui s'écoulaient la fasse mentir.
De ce fait, elle rampe sur sa monture en se la calant entre ses cuisseaux blancs et encore doux malgré la fréquentation ..
Les mains placées sur les épaules carrées et les prunelles qui restent accrochées aux siennes....une, elle se relève légèrement ..
deux, elle se mordille la lèvre inférieur ..
trois,
hummmmm ..cavalière, monture, du trot elle passe au galop et impose le rythme de la chevauchée ..
qui de l'étalon ou de l'amazone va sauter l'obstacle le premier et crier victoire?
Hummmm réponse dans quelques minutes.....secondes? ...
--Raven_mordcoeur_


Je ne suis pas gentil, non. Juste curieux de voir comment tu vas t'y prendre.

Arrogante catin. Plus elle parlait, et plus s'effaçait la flamme de sa Sentinelle disparue. Il allait devoir redoubler d'efforts pour provoquer son souvenir. Peut-être même ne reviendrait-il pas. Raven regarda la putain ramper vers lui, impassible. Elle était pourtant potelée à souhait, et pâle comme la lune, appétissante et douce. Mais aucune brioche ne remplacerait jamais sa planche à pain. Fut-elle la plus douée des catins.

Il se laissa chevaucher en grognant. Fit voguer son esprit vers des sphères incertaines. Voila, il était énervé maintenant, et Elle ne venait plus le visiter. Il sentait le désir le fuir malgré les efforts de la blonde. N'importe quel homme à sa place aurait fait honneur à la cavalière. Mais Raven n'était pas dans son assiette. Conciliant, il posa ses longues mains sur ses hanches, en remonta une vers la douceur d'un sein qu'il fit jaillir du décolleté, glissa deux doigts entre leurs cuisses pour éveiller les sens d'une partenaire déjà bien passionnée. Rien n'y fit.

Pour finir, il se redressa et la fit rouler sur le côté pour pouvoir mener à nouveau la danse. Ah ! Il n'y avait pas à dire, l'art de l'amour comme celui du crime, nécessitait qu'il soit maître du jeu pour pouvoir jouir pleinement de son plaisir. Il lui immobilisa alors les poignets, comme pour être sûr de garder l'initiative, mais pas trop fort pour éviter qu'elle ne réplique d'un coup de tête. Comme quoi, il savait être humain, quand il voulait.
Et lui non plus ne ménagea pas son entrain, allant et venant avec la douceur d'un bélier contre une forteresse, tandis qu'il contemplait les effets de son œuvre sur les joues rouges de la blonde.


Tu l'aimes, ma galanterie ?
--Rosemonde_la_morue


[Sur le muret]

Le serpent à sornettes agitait sa langue qui faisait autant de bruit que des grelots. Un large sourire béant se grava sur le visage de la morue.

Te dire autre chose?

Elle avait envie de lui dire qu'elle n'avait qu'à regarder la laideur en face d'elle pour se voir dans quelques années comme dans un miroir. Qu'elle se noierait surement dans la mare de son propre vomi mais elle n'en fit rien.
Son expérience lui dictait de ne jamais révéler de trop mauvaises prédictions car les gens n'étaient pas là pour ça. Ils voulaient bonheur, amour et bonne fortune. Masi au diable les bons principes, on s'en cognait le coquillard. On était dans les faubourg et c'était une prostipute agaçante en face de la rombière.


Je te vois faire le trottoir ici encore quelques temps et ce mentor bienveillant te fera monter à Paris. Tu auras la grande vie quelques temps avec quelques nobliauds mais aucun ne pensera à se mettre la corde au cou pour toi. Ce mentor te laissera à cause de ton caractère de baronne mal dégrossie. Avec quelques années encore, tu finiras à la cour des miracles avec une clientèle de basse classe. Tu vas donner dans l'unijambiste, le borgne et le bossu. Quoique si tu vas chercher, la bosse porte bonheur pour celui qui la touche....Tu vas toucher beaucoup de bosses et trainer la tienne dans les bas fond. Puis la bourse de tes clients devriendra de plus en plus plate comme leurs propres bourses fripées et tombantes. Tu finiras avec la vérole dans un bordel miteux tenu par des culs de jatte. Jamais plus un mat ne se levera devant toi....Tous les drapeaux seront en berne.

Ah elle en voulait de l'information. La morue avait été aussi crue que possible, ne cherchant pas à dévier sur le bon côté des choses. A vrai dire on était en droit de se demander où était le bon côté des choses dans cette affaire.

Maintenant je peux contrer le destin, j'en ai la faculté mentale. Je peux sortir de mon corps et voyager dans les airs...Oui Madame. Je peux le faire. Mon père était Harry Crishna et ma mère Houx Diny.
Alors avec quelques prières ça peut mieux se passer pour toi. Mais bien sûr de ton côté aussi tu devras conjurer le sort.

Dans un raclement de gorge digne d'un débouchage de latrines, elle zieuta la brune de son oeil fixe tandis que l'autre tournoyait à la recherche du trou.

Mais va me falloir une rallonge. T'imagines bien que ca va me prendre du temps et de l'énergie. Maintenant à toi de choisir. Tu as les cartes en mains, As de coeur ou 7 de pique.
--Hetaire



Maintenue entre ses bras, proche de lui, elle respire une odeur de cuir, et une plus musquée d’homme.Et puis ce pli, au coin de sa lèvre, amer. Cet homme a souffert, on dirait.

Un sourire, moqueur se dessine sur les lèvres de la blonde , tandis qu’elle s’entend lui dire :


- voyez vous . Je croyais que les hommes dignes de ce nom, prenaient plaisir à faire gémir la femme qu’ils possédaient !
Ainsi donc, il vous faut juste un furtif plaisir , usez de moi comme il vous semble et puis disparaissez dans la nuit c'est vous le client !


La Catin ne partage plus son enthousiasme. Le feu s'est éteint au fond de son ventre plat. Pour la première fois les sentiments ont failli prendre le pas sur son travail et son désir.
Les yeux gonflés de larmes elle regarde ailleurs, évitant de se retrouver confrontée à ce regard dur et sans expression. Lui ne semble pas y prêter attention et continue son exploration assidue en fouillant son corps parfait.
Elle le laisse se délecter de ses formes, l'esprit ailleurs. Après tout seul son plaisir à lui qui compte et non pas le sien. Il n'est venu ici que dans le but de satisfaire une envie. Cela convient à la Blonde qui reprend machinalement ses gestes comme lorsque qu'un client n'est pas à son goût, et ses gestes deviennent monotones et répétitifs.

Au moins il serait satisfait la tigresse s'était retirée pour laisser place à cet être docile qu'elle ne connait pas elle-même... qu'il se soulage .. que sa bourse soit remplie et qu'il s'en aille ...
--Hydemcforman
Depuis un certain temps maintenant, une rumeur des plus malsaines et dérangeantes circulait dans les ruelles sombres et nauséabondes de cette pustule connue sous le nom des faubourgs. Une nouvelle si atroce, qu'elle fout les miquettes au plus couillus des sent-la-merdes qui fourmillent dans cette fosse à vermine. Malheureusement pour vous, c'était bien plus qu'une rumeur. Oui vous avez bien entendu, il est là, il est de retour. L'Ogre des bas fond, le colosse qui véhicule un parfum mêlant la sueur, la vase, la confiote d'entre les orteils et la mort. Le voila qu'il traîne à nouveau sa vieille bobine ravagée non loin des demeures dans lesquelles vous vous pensiez en sécurité.

Tremblez...priez pour que votre chemin ne croise jamais le sien car sa silhouette démesurée risque bien d'être la dernière chose que vous verrez, son haleine fétide la dernière chose que vous sentirez, la suite n'est faite que d'os qui se brisent, de mâchoire qui se disloque, de sang qui s'écoule et de vie qui prend fin dans un murmure de plus en plus faible. La faucheuse revêt différente forme et joue avec les apparences afin d'emmener avec elle le plus de monde possible. Parfois subtile et douce, d'autre fois vicieuse ou encore chaleureuse comme une fricassée de phalanges en pleine gueule. Dans les faubourgs, elle prend la forme d'une brute épaisse et répugnante qui a pour nom, Hyde. Véritable abomination sans une once d'humanité. Une pourriture sans coeur dont le sang est noir comme le charbon.


[Un peu plus haut dans l'une des rues les plus animées des bas-fonds]

Un bruit sourd ressemblant à s'y méprendre à celui d'une charge de gnou se fait entendre. Mais qu'est ce que c'est que ce bordel?!? Depuis quand on trouve des gnous dans le coin. On en trouve pas et c'est bien là que réside le problème. Si ce ne sont pas ces bestioles à la mord moi le noeud ou tout autre connerie dotée de quatre pattes..il s'agit forcement d'autre chose. Hélas oui. C'est malheureusement autre chose.

ENFILEUR DE CHÈVRE PESTEUSE!!! REVIENS UN PEU ICI QUE JE T’ÉCLATE L'OIGNON A COUP D'LATTE.
MANGE-défection! FOSSE A FOUTRE!
INUTILE DE T'CACHER, TU R'FOULES LE FROMAGE DE BITE A DES LIEUES A LA RONDE.


La foule s'écarta légèrement pour laisser passer le pauvre malheureux apeuré sur lequel Hyde avait jeté son funeste dévolu. Il était terrifié, on pouvait le lire sans gros problème sur son visage. Le pire c'est qu'il n'avait rien fait de particulier. Il se trouvait juste au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce genre de chose peut arriver à n'importe qui. Cela se passe comme ça dans les faubourgs. Lorsqu'on dit que ce lieu est malfamé et qu'il vaut mieux se choper une torsion des couilles plutôt que de s'y trouver. Ce n'est pas une plaisanterie. Là bas on y entre mais on est déjà moins sur d'en sortir. Hyde adorait piocher parmi la foule, sa prochaine victime. Les faubourgs, son terrain de jeu favori. Il s'y amuse comme un petit fou. Bien sur...l'armée a bien essayé de le déloger une fois ou deux. Il en rigole encore aux éclats ce gros sacs. Quelle journée mémorable. Il a même pu tripoter de la fesse de soldate. Bien ferme tout ça, un plaisir pour ses grosses paluches crasseuses. Hmm s'il avait pu lui coller le jonc dans sa petite pastille bien serrée. Le problème c'est qu'elle avait ramené des compagnons d'armes...dont un gallois. Quand l'Ogre repense à cette raclure de gouverneur, ça lui donne des envies de meurtre.
D'ailleurs...


Hey ooOOOooh!
Mon peutit pu-la-chiaaaasse. Où es-tuuuu?!?


Dit il avec sa voix mélodieuse, enfin mélodieusement rauque et empli d'une menace insoutenable car on sait pertinemment qu'elle va nous tomber sur le râble d'un moment à l'autre et qu'on y peut pas grand chose.
La future victime se faufila un moment entre les passants avant du bifurquer rapidement dans une ruelle sombre. Priant tous les dieux possibles pour que la mort ne fasse que le froler...et s'eloigner dans les profondeurs des bas-fonds, lui accordant ainsi un délai, un sursis des plus délicieux. Qui sait...est ce que tu t'estimes chanceux? Merdeux.


--Rosemonde_la_morue


Une flopée d'aboiements digne des plus grands chenils royaux arriva vers le fond de la ruelle où trônait magistralement le gras tas flasque qui servait de fessier à la morue.
Dans les faubourgs, les altercations étaient aussi banales que le soleil qui se lève. Si on voulait avoir du "Bien le bonjour Dame", il ne fallait venir dans cette réserve retranchée du crime organisé ou pas.
La Rosemonde fronça les sourcils pour essayer de voir qui était à la base de cette attroupement. Une main fripée au dessus des yeux, elle sourit soudain en se marrant comme un cachalot avec son ventre qui dansait le sirtaki du pays des loukoums avec les vagues de la mer égée en prime.

Hyde c'était bien lui. Comment l'avait elle vu?
Chercher un séquoia dans une forêt de chêne, vous le trouverez facilement car Hyde dépassait de deux têtes le commun des mortels.
La vieille imaginait déjà le malheureux pris à partie. Il devait se faire littéralement dessus. Hyde faisait peur.
Tous les faubourgs connaissaient l'Ogre et l'armée aussi.
Dans des temps lointain, les soudards de la COLM avait du intervenir dans les faubourgs. Une brunette jouvencelle avait atterri dans les paluches Hydesque, pour son plus grand plaisir. Il devait vouloir l'écosser comme on égraine un haricot mais la soldate lui avait échappé des mains suite à l'arrivée de toute une flopée de soldats.
Ce fut un jour amusant dans les faubourgs. Presque plus un chat à l'horizon ce jour là mais Hyde était toujours là.

Il était presque aussi animal que feu son père, que la Rosemonde avait connu bibliquement lorsqu'elle était toujours en activité.
Elle soupira en y repensant.
Quand elle était dans les bras de la bête, c'était comme un doux poème tout en musique quand elle entendait craquer ses os sous le poids du colosse. La douceur n'était pas son truc, un peu comme son fils.
Il lui avait pété une dent, un poignée et une côte....mais qu'il était bon amant.

Evidemment elle n'avait jamais testé l'efficacité de Hyde bien trop jeune pour elle mais sentait les même prédispositions que son père.

D'un geste alerte pour son état calamiteux, elle poussa la prostipute brune, et se dirigea vers l'attroupement. Elle dégagea les gens à coup de serres noires à souhait. Si les gens n'étaient pas morts d'une gangrène sous les 48 heures c'est qu'ils étaient de forte constitution.
Une fois le passage fait, elle découvrit l'Ogre à mi chemin entre fureur et amusement. Quand il avait jeté son dévolu sur quelqu'un, il avait une nette tendance à jouer avec lui comme un chat le ferait d'une souris juste avant de s'en pourlécher les babines.

HYDE!!!!! Alors il t'a fait quoi ce malheureux?

Le sourire édenté sur ses lèvres ridées et un oeil sur la montagne de muscles, est ce que Hyde avait vraiment besoin d'une raison pour amocher un type?
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