Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Expédition trucmachinchosiste : les dessous du couvent

Glakdatagul
NOUS n'en avait strictement rien à carrer de cette histoire de prêtre défroqué qui devait probablement souffrir du froid euhm... euhm..., se demanda si c'était pas bientôt fini toutes ces bêtises. Nan mé ho comme disait l'autre, il avait pas que ça à fou... à faire. Il était là que pour une seule raison: délivrer sa belle et tendre Bavmorda de l'emprise du Grand Truc.

Il regardait pendant un temps les compères et les commères qui venaient d'apparaitre c'est pas une divinité là!, et comme on était dans un couvent, un lieu de saint, leur beau culte qu'elles habitent en était tout troué. Il se demanda s'il valait pas mieux tous les tabasser un à un et les apprendre à mieux payer leur maçons et aussi à les conseiller d'investir dans les ceintures de chasteté parce qu'elles étaient un peu trop folles du culte les bonnes soeurs. hé quoi un peu de pudeur, rangez moi ce Grand Truc que je ne saurais voir. NOUS en avait marre.

Faut dire que NOUS n'était pas un tendre et que son vie... sa vie a été dur, tout petit déjà on l'apprenait à compter en lui arrachant les ongles des pieds. Il devait disputer les cadavres avec les loups pour pouvoir se nourrir. Il avait vendu un de ses reins afin d'offrir un cerceuil à sa mère malade de la polyo... et ses seuls amis avaient été des bouts de bois avec lesquels on lui autorisait à jouer dans la cellule qui lui servait de chambre. Et on lui avait piqué son nounours à l'école. Et voilà maintenant que pour une fois il avait trouvé une fille qui criait pas "au secour" quand il le voyait on le lui retire aussi sec!!!! Tout ça pour dire qu'il en avait jusque là et qu'il fallait pas le gonfler à l'hélium.

Il décida de prendre les choses en main. Il avait accompli la grosse Commission et plus rien ne pouvait l'empecher de faire une tâche... sa tâche. Il se remmémora les saintes écritures.

Epîtres à mes deux Saints, chapitre quarante douze.


Citation:
Et le seigneur lui dit, dans sa grande sagesse:
Non mais qu'est ce que tu foues?
T'attends quoi pour leur mettre une trempe?
Montre que t'en a et que t'es pas une lopette.
J'vais pas tout faire moi même.
Alors tu te bouges les fesses et t'y vas GRMBLBL

Ainsi le Grand Machin avait parlé.
Et Saint Serre dit que c'était bon hmmmm.
Et le peuple fut en liesse et décida de faire la fête.
On sacrifia alors des vaches, et des moutons, et des cochons,
Et des chiens, et des chats, et des gentils poneys,
Et des chimpanzés, et des orang-outans, et des lémuriens,
Et des Gremlins, et des lutins, et des chihuahuas,
Et des petits hommes verts, et des monstres du Loch Ness.

Et le seigneur leur dit:
C'est quoi ce bordel? Je vous avais dit d'aller vous battre!
Pas de faire les cons autour du feu!
En plus dans vos trucs il y a des animaux qui existent même pas. les chihuahas pfff c'est même pas un vrai nom.
Vous allez finir par m'écouter oui?

Voyant que sa volonté n'était pas faite.
Et que ses ouailles étaient beaucoup trop pétées pour comprendre.
Il décida de leur savater tous la tronche jusqu'au dernier.
Et Saint Serre dit que c'était bon mais bon lui il a toujours été un peu louche!


NOUS, alors inspiré, s'adressa à la mère sup':

Dis donc la vioque... ouais c'est à toi que je cause. T'as interet à me dire tout de suite où se trouve ma chérie où je te jure que tu vas gentilment te prendre mon alambique dans la gueule et que tu vas vite regretter d'être née, alors?

Brandissant son alambique d'un air menaçant il fixa du regard la mère sup' et chercha à inspirer la crainte par son regard. La mère sup' le regarda vers lui, et sur un ton dédaigneux lui répondit:

Et ta soeur?

Frère NOUS se tourna vers soeur MOI et ne comprit pas.

Bah elle va bien ma soeur, et puis c'est pas elle que je cherche. Dis donc, tu serais pas en train de te payer ma tronche? Tu vas le regretter.

Passant par le Grand trou du culte, il regarda d'un soourire narquois la mère sup' et, brandissant son alambique, explosa le mur de la chambre qui avait à présent deux grandes ouvertures. Une maniere plus simple d'envisager l'architecture.

Mais frere NOUS ne s'arreta pas en si bon chemin, il se dit qu'il allait défoncer toutes les portes et tout les murs du couvent pour voir où était retenue Bav... et tant pis si ça tenait pas le coup. Ils avaient qu'à payer de meilleurs maçons.
Bavmorda62
Bavmorda allongée sur le lit minus...cule dans sa cellule minus...cule contemplait la lune (?) par la fenêtre minus...cule.

Elle crut reconnaître la voix de NOUS, son bienaimé...mais...qu'est ce qu'il ferait là... C'était surement ses hallucinations qui lui revenaient. Elle n'était surement pas encore remise de ses soirées de beuverie...


Pauvre fille, se dit elle, il ne viendrait quand même pas ici...rêve pas !

Mais quel vacarme dans ce couvent...Elle se leva et hurla: oh ya moyen de dormir?!!

Non mais c'est vrai quoi ! Elle pouvait pas se la fermer leur grande g...bouche...
_________________
Glakdatagul
Glak se mit à détruire tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une porte. Il fit un tel boucan que toutes les nonnes et les pensionnaires s'étaient réveillées enfin ceux qui ,e l'étaient pas déjà. Elles lui faisaient des scènes comme quoi un alambique ça sert pas à détruire les portes. Glak s'en fichait royalement, ce qu'il voulait c'était retrouver Bav. Il en saisit une par le colbaque et lui demanda d'une façon pas tout à fait civilisé.

Dis la nonne! T'aurais pas vue une femme plus jeune et plus jolie que toi? Elle s'appelle Bavmorda. Où est elle?

Elle est venue ici de son plein gré alors bas les pattes espèce de cro magnon.
Retourne en préhistoire Homo erectus. Soeur Bavmorda souhaite purifier de la souillure que vous et vos débiles de congénères reprensentez!
Allez ouste on veut pas de vous ici.


Sentant que le femme ne serait pas coopérative, Glak renonça à l'interroger et continua ses recherches. Jusqu'à ce que tout à coup il défonça la porte de la cellule de Bav. Celle ci semblait pas très jouasse, sans doute du à un reveil un peu trop brutal.

Allez viens Bav on va sortir de ce lieu remplit de vieilles pimbèches acariatres on va allez avec TOI et MOI. Sachant que MOI c'est Mahaut et TOI c'est Lotx et que NOUS c'est moi.
Suis NOUS et tu trouveras ton bonheur, meme si NOUS est seule puisque c'est moi. Mais attention pas Mahaut, juste moi en vrai enfin comme pour designer toi mais sans dire TOI, car c'est quelqu'un d'autre. Et quand je dis NOUS c'est pas toi et moi, mais juste moi.

T'as compris? Il faut y aller...
Bavmorda62
Bavmorda se demandait ce que pouvait bien fou...faire les nonnes à une heure pareille. Elle avait quand meme pas décidée d'entreprendre des travaux en pleine nuit. Et voila que la porte de la cellule de Bav se retourve à terre. Dans un tas de poussière elle reconnut Glak...Elle pensa:
Mais qu'est ce que tu peux faire là...

Elle essaya de comprendre vaguement ce qu'il tentait de lui expliquer, un charabia avec TOI, MOI, lui...euh non NOUS... enfin elle pensait avoir saisi. elle prit juste le temps de prendre un chale pour se couvrir et sortit avec Glak qui la tirait par la main
_________________
--Pere_sifflard


Père Sifflard prit le mot de la mère et le glissa entre ses... enfin dans sa bure avant de sortir discrètement.... Très discrètement... Beaucoup trop discrètement à son goût d'ailleurs...

Bon ben z'y vais moi! Ze vais serser la police moi! Et vous allez finir en prison! Et ce sera bien fait pour vous! Ah, ah, ah! Eho! Vous m'écoutez quand z'vous menace?

Contrarié que tout le monde s'en fiche de ce qu'il raconte et que son effet n'était pas celui escompté (mais rira bien qui rira le dernier, tout ceci n'était qu'un préliminaire...), le Père Sifflard s'éclipsa.
En sortant, il croisa un groupe de petits jeunes... Ces derniers semblaient bizarres... Ils parlaient de faire ÇA... et puis de laisser pénétrer un Grand Machin... Bien sûr le Père Sifflard n'avait absolument pas l'esprit mal tourné... mais tout de même... c'était tendancieux ou il ne s'y connaissait pas... et faites lui confiance, il s'y connaissait!
Il s'arrêta donc quelques instants à observer... C'était toujours très intéressant de... d'observer comment ils s'y prenaient les petits jeunes... Mais il fût vite déçu de voir qu'à part pour la picole, il n'y avait pas beaucoup d'action! Et le Père Sifflard avait en horreur l'alcool! D'ailleurs ces jeunes étaient inconscients, ne savaient-ils donc pas que la boisson réduisait d'autant les performances... heum... les performances en général quoi... D'ailleurs le curé ne buvait jamais (enfin sauf quelques fois un certain type de liqueur de gland mais ce n'était pas une boisson alcoolisé à proprement parler...), il préférait rester en permanence pénétrant... d'esprit...
C'est donc désabusé et la queue entre les jambes (qui n'y resta néanmoins pas longtemps) qu'il repartit. S'élançant dans la nuit noire, et obscure, et sombre, et ténébreuse aussi. Bref, dans la nuit quoi...


Oui mais, si ze puis me le permettre monsieur le narrateur, z'y vois très clair car z'ai en permanence mon cierge d'allumé.... enfin, un cierge d'allumé avec moi...


Heum... et donc, après qu'il eût fini de discuter avec le narrateur -ce qui ne se fait pas absolument dans ce genre d'histoires! Le Père Sifflard atteignit le poste de police le plus proche où il se mit à brailler comme un goret en rut.

Au secours, au secours, à l'aiiiiiide, à l'aiiiiiide! Venez m'aider, venez m'aider! Des satyres, des satyres ont investi le couvent et en veulent aux nymho... enfin, aux nymphes du couvent! Au secours, au secours, à l'aiiiiiiide, à l'aiiiiiiide!
Mahaut_bozier
Mahaut attendait de l'autre côté du trou. Du côté où ça criait pas. Pas trop, en tous cas. Bon, ça vomissait toujours un peu mais globalement, on sentait qu'il valait mieux être à l'extérieur du couvent que dedans, rapport à la voix grincheuse de la vieille.
A dire vrai, l'arrivée de frère NOUS avait été providentielle. Et quel bel organe il avait là !Je parle de l'alambique, qu'allez vous imaginer ?

Bref, NOUS avait fait part de sa vision toute personnelle de l'architecture, pleine d'ouvertures. "Tou vois, moi yé vois ça comme dé pouits de loumière, yé veux de l'espace, de la circoulation, plous dans l'optique dou partage commun des pièces, yé ne veux pas entendre parler d'oune vision individoualiste".
Il était ensuite entré dans une transe en défonçant une à une les cellules du couvent.

Mahaut tendit le cou à l’intérieur de la pièce. Personne ne fit trop attention à elle. Ne se laissant pas démonter (non, non, n’insistez pas jeune homme !) heum… pardon… elle lança néanmoins un franc :


B’soir !

Cette salutation pourtant fort à propos n’eut pour seul résultat que de faire déguerpir le curé défroq… le Père Sifflard, qu’elle connaissait bien puisqu’il insistait pour apprendre l’aristotélibidule à toutes les jeunes filles du coin, mais en tête à tête et de cinq à sept.

Frère NOUS réapparut enfin, toujours armé de son alambique, mais tenant également dans la main (oui, l’autre du coup) une frêle jeune femme manifestement ravie de sortir du couvent dans un tel esprit de discrétion.


MOI ! J’ai été chercher ma belle, rapport au baptême, tout ça… Le moment me paraît propice.

Mahaut regarda NOUS, la jeune femme, le trou dans le mur puis réalisa soudain ce qu’on lui demandait.

Un baptême ! Mais c’est merveilleux ! C’est l’un des plus beaux actes du trucmachinchosisme ! Approchez vous mes frères, et amenez les derniers tonneaux pleins. Je vous ai vu les planquer, bande de bigorneaux ! et laissez moi vous dire que 5 tonneaux cachés derrière une brebis, ça se voit, z’auriez du prendre un animal plus gros comme une poule. ‘ssayez pas d’m’avoir.

Se tournant vers NOUS et sa belle, elle sourit avec bienveillance en descendant une bouteille qui trainait par hasard dans sa main.

MES FRERES ! Nous sommes réunis ce soir pour… oui, bon, pour la grande prière, etc. etc. mais aussi pour célébrer l’entrée de…

Mahaut se baissa du tonneau où elle tenait en équilibre précaire pour dévisager la jeune femme.

l’entrée de Bavmorda dans… Oh Bav, mais j’avais pas fait attention que c’était toi, ça va ? C’était bien ta retraite ? Hein, quoi ? Ah oui, le baptême.
Célébrer l’entrée de Bavmorda dans la communauté trucmachinchosiste. C’est toujours un moment émouvant que de recevoir un nouveau confrère et de lui apprendre les secrets du foie. Ainsi, elle sera elle aussi un être d’exception, capable de trouver la vérité au fond des verres et le bikini au fond des… ben des… de trouver le bikini, quoi.
AAAAinsiiiii, mes frèèèèères, procédons au baptême éthéré !


Mahaut versa la bouteille sur le front de Bav. Ah, déjà vide ? C’était plus ce que c’était, dans l’temps, les bouteilles étaient plus grandes, qu’est-ce que c’était que cette manie de tout faire rapetisser ? Attrapant un tonneau que frère SOI tenait en main, elle essaya de le lever.

Frère SOI voulez-vous bien lâcher, je vous prie !!! C’est pour un baptême, vous devriez avoir honte !!!

Tirant plus fort sur sa prise, elle s’arcbouta jusqu’au point de non retour quand SOI décida à contre cœur de bien vouloir lâcher le tonneau.
Une fois par terre, elle remonta d’un air digne sur son estrade improvisée. Réussissant à la 5ème tentative, elle leva le tonnelet d’un air digne au dessus de la tête de Bavmorda.


Et on ne rigole pas j’vous prie, nous sommes dans… enfin devant un lieu de culte
AAAAAINSIIIIII, Sœur, que le grand CA t’attouche régulièrement ! Qu’il inonde ton foie de mille chopines et qu’il t’emmène avec lui dans la ronde éthylique de l’amour de son prochain verre. Par ces quelques gouttes qui ruissellent sur ton front, et je te conseille vivement de les boire, je te déclare baptisée trucmachinchosiquement. Approche, mon enfant et répète après moi :
« La Grande Prêtresse est une merveille, je serai à jamais son humble serveuse. » Oui, c’est nouveau, on le faisait pas avant mais je trouve que c’est bien.
Tu nous informeras ensuite de ton nom éthéré que le Grand Machin te révèle en ce moment même j’en suis sûre.


Après avoir tracé sur le front de la nouvelle consœur le signe sacrée d’une choppe, MOI continua sa biouderie rituelle en plongeant sa tête dans le bénitier improvisé.
Bavmorda62
Bavmorda, à peine réveillée, se retrouva prête à être baptisée. Elle ne comprit pas ce que pouvait bien faire NOUS avec un alambic dans la main et c'est qu'il y tenait à son alambic...il n'allait pas le lacher... Elle arriva dehors et reconnut quelques visages: ceux de SOI, MOI... Elle comprit rapidement qu'on allait la baptiser trucmachinchosiquement.

MOI ! J’ai été chercher ma belle, rapport au baptême, tout ça… Le moment me paraît propice.

Mahaut ne la reconnut pas tout de suite mais Soeur MOI, après l'avoir reconnu, prit le temps de lui demander des nouvelles, mais fut vite remise dans le droit chemin...ou plutot le chemin sinueux des trumachinchosistes...

C'est qu'il en avait pris des réserves pour la baptiser...Bavmorda se voyait déjà noyée par le contenu de tous ces tonneaux et bouteilles...mais non...pas mal des récipients étaient vides...

Bavmorda se laissa faire, écoutant les paroles de MOI. Elle passa la langue quand elle sentit les quelques gouttes perler sur son front...Il fallait voir si l'alcool prévue à cette occasion était bon...

Comme lui demanda la Grande Prêtesse, Bavmorda répéta: La Grande Prêtresse est une merveille, je serai à jamais son humble serveuse. Il aurait peut être fallu lui jeter des pots de fleurs entiers également non? mais enfin, la jeune initiée s'exécuta. Elle réfléchit un instant cherchant un nom éthéré puis demanda: Et si je m'appelais "SHE" ?

Elle avait à peine donné sa réponse que Soeur MOI, lui signait le front...Bavmroda reconnut au toucher le dessin d'une sainte choppe. On la dirigea vers ce qui semblait être un bénitier rempli à ras bord dans lequel on lui plongea la tête

Bavmorda sourit quand on lui sortit la tête, toute dégoulinante. Elle se passa la langue sur les babines...mmmhhh pas mauvais...pensa t elle.
_________________
Argenntia
[A Périgueux]

Il devait bien être 2 heures du matin lorsque des cris se fit entendre, Argenntia ne dormait pas, elle songeait. Tout d'abord, les paupières à demie-fermées malgré tout, elle crû que ces cris provenait d'un cochon excité...ou des voisins, si vous voyez ce que je veux dire. Mais à y écouter de mieux, elle compris que c'était un zozo qui criait à l'aide. Elle sortit de son lit avec peine, déjà que la nuit précédente, elle avait dormit dans l'herbe. Elle ouvrit sa fenêtre et regarda en bas. Un idiot, tenant une chandelle à la main, habillé en moine et avec les dents qui pendaient en avant, s'agitait dans la rue. La jeune Lieutenante prit son souffle et hurla :

-C'est pas bientôt finit, oui !C'est pas que ça mais c'est que j'aimerais songer en paix !

Le cureton protestant, la jeune femme referma la fenêtre. Elle devait faire son devoir, même en pleine nuit. Elle attrapa son uniforme et se changea. L'homme, lui, ne cessait de hurler. Elle dévala rapidement les escaliers, prenant une torche au passage. C'est qu'il fallait bien y voir dans la nuit quand même...Elle ouvrit la porte et sortit dans le froid. Elle grommela et s'adressa alors au prêtre :

-Bonsoir...Vous avez problèmes ? Parce que...je n'ai pas que ça à faire.

_________________
L'espoir ne fait pas vivre...Il tue.
--Pere_sifflard


[Devant chez les fous (enfin le poste de police mais aucune différence)]:

Ah, quelqu'un, enfin! Le Père Sifflard s'égosillait depuis un bon moment déjà, et enfin un policier répondait... mieux même, une policière!
Pourtant celle-ci n'avait pas l'air extrêmement motivée pour faire son travail... C'était étrange... le curé lui communiait à toute heure... enfin "communier", c'était le mot qu'il employait pour... Ah, mais voilà qu'elle descendait... Enfin...


Bonzour, bonzour, ma dame l'agent des forces... de l'ordre. En préliminaire... permettez-moi de vous donner une lettre rédigée par la Mère Supérieure du couvent... Si vous permettez... ze vais mettre la main au panier pour la retrouver...

Et le Père Sifflard joignit l'acte à la parole, son visage se figeant sur une grimace lubrique. Il réussit néanmoins, au bout d'une minute intense à retrouver... la missive et la tendit à la dame.

Ce sont des fous qui mettent la pagaille au couvent vous devez intervenir... Allez-vous sortir... vos menottes? Et... dégainer ma triqu... enfin votre matraque?
Je le con...fesse, ma présence là bas n'était pas due au hasard mais qu'importe puisque cela m'a permi d'aller quérir l'aide d'une femme... en uniforme... à la robe courte... à la poitrine proéminente... qui saura... dominer ces... satyres... Mais ze ne vous retiens pas plus longtemps... Allez-y, allez-y, n'attendez pas, allez refroidir les... ardeurs de ces jeunes gens...Et ne vous inquietez pas pour le poste de police, ze veux bien le garder pendant votre absence...
Ze garderais les pensionnaires... Ze viderais mes... ma bourse pour les plus pauvres d'entre eux... et accepterais les repentances et les faveurs... Ze les mettrait en zoie... et m'occuperait des filles de zoie... Bref... Ze vais m'occuper de tout ce bordel comme il se doit!
Vous pouvez partir l'esprit tranquille, un clerc est là pour vous aider... à la tâche...
Argenntia
Argenntia haussa un sourcil aux paroles du curé, et à ses sous-entendus...Elle sourit en coin et attrapa sa bras :

-Pas la peine, un de mes sergents est déjà en train de surveiller les prisonniers...Et pis, je fais pas confiance aux inconnus, enfin aux curés qui ont l'air d'avoir fumé un peu. Allez hop, vous allez venir avec moi, je ne connais pas la route.

C'était certain, elle mentait, elle connaissait parfaitement la route pour y être aller bien des fosi, mais elle n'avait pas l'envie de laisser cet idiot là. Il serait peut être un compagnon de voyage un peu lourd, mais marrant, quand on prend ses paroles avec humour et qu'on s'amuse à y répondre. Elle claqua des doigts et rouvrit la porte :

-J'ai oublié le plus important en effet...Mes trois paires de menottes...et...ah oui...mon épée aussi.

Elle attrapa le tout qui traîner sur la table de la salle à manger, fourra les multiples paires de menottes dans ses poches et attacha le fourreau de l'épée et celle-ci à sa taille. Elle reprit :

-On peut y aller, crétin...euuuh...Mon Père.

Elle le laissa prendre le chemin le premier, la jeune Lieutenante, elle, le surveiller, sa torche allumée à la main.

_________________
L'espoir ne fait pas vivre...Il tue.
--Pere_sifflard


Il ne s'attendait pas vraiment à cela le Père Sifflard... Mais finalement l'idée n'était pas si mauvaise... Passer la soirée en compagnie d'une petite allumeuse (ben oui, elle venait d'allumer la torche là...) c'était plutôt intéressant... très intéressant même...

Donc... en somme, vous voudriez que nous sortions ensemble... dans la nuit... Mais pourquoi pas, pourquoi pas... C'est vrai qu'un accident est si vite arrivé... Il suffit de trébucher et hop! On culbute derrière un buisson...Ce serait dommaze que cela nous arrive n'es-ce pas? Dans ce cas ze vous guide... Mettons nous en rut... enfin, en route...
Permettez que ze vous attrape... la main... et vous montre le semin?


Heum... Père Sifflard... Ce n'est pas la main de la dame que tu tiens là...

Oh! Diantre! Mais où avait-ze la tête! La main, la main, voilà, voilàààààà. Vous allez pouvoir jouir... de ma présence pendant tout le semin...

Le chemin de Périgueux au couvent passait par un petit chemin qui se séparait en deux, l'un menant à Bergerac puis au couvent... l'autre, ô combien plus long, passait par une forêt pour aller à Castillon, puis en passant par l'est on pouvait espérer atteindre le couvent. La logique aurait donc voulu qu'ils prennent la route de Bergerac pourtant....

Nous allons passer par la forêt c'est par là... Nous trouverons sûrement un coin tranquille pour faire notre affaire... enfin, parler de notre affaire... C'est que, il ont violé le couvent... Il y avait une fillette qui se disait prêtresse et qui parlait d'atteindre le "bokunu" ou quelque soze comme ça... et puis un gamin avec une longue robe qui voulait faire pénétrer son Grand Massin... Vous imaginez pas la tête de la Mère Supérieure... Marie-Loana, elle en était coï... enfin, en était coi...

Tout en parlant, il lui caressait la main et avait les yeux rivés sur sa poitrine.

On vous a déjà dit que vous aviez une sacrée paire de... paire de mains? J'aimerais vous baiser... enfin vous les baiser... baiser les mains...
Argenntia
Argenntia leva un sourcil quand il lui prit la main. Elle retrouva vite son sourire, une idée en tête. Elle allait lui donner une petite leçon à ce coureur de jupon. Lorsqu'ils prirent la mauvaise route, la jeune Lieutenante de s'étonna même pas. On distinguait ce que cibler les regards du Père et ce que ses bredouillements révélaient. Elle finit par répondre :

-Oui, nous aurons tout le temps de parler de cette affaire. La route doit être longue, non ? Vous savez que j'ai aussi de sacrées paires de menottes pour ceux qui ont le regard un peu trop fixé sur la même chose !

Elle sourit en coin, tout en marchant à une allure assez rapide. Le but étant d'en faire baver le plus le curé. Elle reprit :

-Sauf que me baiser...me baiser les mains n'est pas permis à tout le monde...

Elle parlait dans les deux sens du terme, surtout pour le premier qu'avait énoncé le cureton.

_________________
L'espoir ne fait pas vivre...Il tue.
--Pere_sifflard


La policière avait accepté de pénétrer... dans la forêt... Et voilà qu'elle courrait, elle courrait... Autant le Père Sifflard n'était pas spécialement essoufflé... Après tout, il faisait beaucoup d'exercice physique et surtout... d'endurance... Mais ce qui le chagrinait était qu'ils auraient vite traversé la forêt à ce rythme et que lui n'aurait pas pu la traverser... ni culbuter derrière un buisson d'ailleurs!
C'est pourquoi il allait sortir le grand jeu, il fit mine de trébucher et s'étala de tout son long sur le sol dans une position qu'il trouvait équivoque (mais une personne normale appelait juste cela être à plat ventre...).


Au secours, au secours, à l'aiiiiiiiide, à l'aiiiiiiiide! Ze suis tordu... enfin, ze me suis tordu la seville (comme le barbier)! Ah ze souffre, ze souffre! Il est tout dur... enfin, le sol est tout dur, ze me suis fait très mal en tombant...
Z'ai dans mes... dans ma bourse un onguent spécial... Mais il faut bien les remuer... la remuer pour qu'il sorte... Parfois aspirer un bon coup... Ce baume saura apaiser mes douleurs...
Si vous pouviez m'aider et vous pencher sur moi... sur mes problèmes... Il faudrait zuste que vous me caressiez... enfin que vous caressiez la plaie, que vous me fassiez sorti... me passiez la pommade... En un mot que vous me desess... que vous desessitiez la douleur...
Ah, comme z'ai mal, comme z'ai mal! Ze vous en prie, faites quelque sose!


Et, afin de la convaincre de l'aider, le clerc remonta complètement sa bure pour lui montrer l'endroit exact où il s'était fait mal... Bon, c'est sûr qu'une blessure pile à cet endroit, ça n'était pas commun... Mais la preuve que c'était possible...

Ça va s'infecter, il faut que vous me... enfin, que vous suciez la plaie!
Argenntia
Un bruit sourd se fit entendre, la jeune femme se retourna, le cureton s'était vautrer par terre et était déjà en train de se lamenter. C'est alors qu'il remonta...sa....bure et éclata d'un rire franche quand il lui montra où il avait mal, c'est qu'en plus il voulait que...'fin bon...c'était HORS-DE-QUESTION ! Elle répondit, après avoir repris son souffle :

-Ben, si vous êtes assez souple, vous pouvez vous le faire vous même...C'est pareil pour l'onguent, c'est très bien la masturbation, vous savez...Et pis, si ça peut calmer vos ardeurs ! Ah dites, au fait, votre discours n'était pas très clair, ça doit être...les excitations qui montent à la tête non ? Il va falloir s'entraîner à gérer tout ça, parce que dans le domaine séduction, vous ne comptiez quand même pas aller loin ? A par chez ces idiotes de sœurs ?

Elle sourit en coin et reprit :

-Ah et puis, il serait temps de faire demi-tour...Je ne compte pas aller rendre visite aux Castillonais. C'est pas qu'on s'aime pas, c'est que il ne fait pas chaud, je suis mal accompagnée et j'ai envie de dormir...

_________________
L'espoir ne fait pas vivre...Il tue.
--Pere_sifflard


[L'écureuil et le curé, poésie lyrique:]

Dans la forêt séparant Castillon de Périgueux, un petit écureuil gambadait joyeusement, profitant des plaisirs de la nature.
Dans la forêt séparant Castillon de Périgueux, un petit curé culbutait joyeusement, voulant profiter des plaisirs naturels.
L'écureuil est gai et plein de vie, le printemps est là et il batifole vers le lit de la rivière, d'arbre en arbre, de branche en branche.
Le curé est gay et plein de vie, le printemps est là et il batifole dans le lit de la Mère, de troncs en troncs, de fleurs en fleurs.
L'écureuil ne craint que le loup, toute la forêt est son amie.
Le curé a déjà vu le loup et au couvent a plein d'amies.
Mais l'écureuil est économe et, craignant de s'endormir sans brindille, garde pour lui graine par graine.
Le curé, en revanche, est partageur et, craignant de s'endormir sur béquille, disperse ses graines.
L'écureuil cache ses noix dans son appartement.
Le curé les sort de son accoutrement.
Puis il se remet en route.
Puis il se remet en rut.
Il cherche à nouveau d'autres graines à dépiauter.
Il cherche à nouveau d'autres gaines à dénuder.
Et sa journée ne s'arrête que lorsqu'il entrevoit la lune.
Et sa journée ne débute que lorsqu'il entrevoit la lune.
L'animal s'endort alors sur une branche sûre.
L'animal sort alors une branche dure.
Et il part dans les délices consacrés à la nuit...
Et il part dans les délices condamnés de la vie...

...Mais revenons plutôt à notre histoire. Sifflard était fesses à l'air en train de convaincre une policière de lui accorder quelques faveurs.


Vraiment! Vous êtes d'un vulgaire! Vouloir défroquer comme cela un pauvre curé! Mais où avez vous la tête! Puisque c'est ainsi, ze préfère boiter sur tout le semin... de toute manière, z'ai une béquille pour m'aider...

Et, par un miracle qui provenait surement de sa foi dans le Très Haut, le curé se remit sur pied sans sembler trop souffrir de sa blessure (sauf celle à l'égo évidemment...).

Bon, très bien, rebrouzons semin alors!

Et il se mit en route en persiflant (comme son nom l'indique). Non mais c'était tout ce qu'elle avait à proposer? La mastu... pfff, il faisait déjà ça qu'elle était pas encore née! Si ça se trouve, il l'avait même engendrée sans le savoir! Mais au plaisir manuel il préférait le plaisir avec Manuel (c'est un fidèle de sa paroisse), ou éventuellement le plaisir avec un manuel...
La lieutenante méritait une bonne leçon et il allait lui mettre une bonne déculottée (au sens figuré s'entend). Il la laissa passer devant, comme elle était au moins assez intelligente pour savoir rebrousser chemin route seule et, attendant qu'elle ne fasse pas attention, se cacha dans des fourrés et la laissa partir... seule...
Eh, eh, elle allait sûrement se perdre, elle avait bien dit ne pas connaître le couvent non? Le Père Sifflard lui emprunta un raccourci et y arriva bien vite...


Ah.... Bonne Mère! Enfin, Mère Supérieure... Il n'y avait pas de policier... Pas un n'a voulu se déplacer zusqu'ici... Qu'allons-nous faire? Z'ai bien une idée comme on est nombreux, de tous sexes et adultes... enfin presque tous...mais ze sais pas si vous accepteriez...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)