Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 35, 36, 37   >   >>

[RP] Eglise Saint-Gatien de Tours

Boudicca
Boudicca entra dans l'édifice tenant son fils dans ses bras, poursuivie par ses deux faucons blancs. La jeune femme salua ses deux amies et Paysans. Peu de monde pour le monde, pour une fois, elle était en avance pour une cérémonie. Elle alla s'installer sur son banc fétiche asseyant son fils près d'elle tandis que les deux volatils se perchés sur le dossier du banc bien tranquilles se lisant l'un l'autre les plumes.
Cela faisait un moment que Boudicca était venu se rendre à l'édifice. Elle aurait préféré dans une autre circonstances mais parfois on ne choisit pas. Elle pria pour l'ame de fostine en attendant le début de la cérémonie.

_________________
Athene25
Yasmin entra dans l'Eglise pour assister à la messe des funérailles de Fostine. Elle qui l'avait si bien accueillie et qui avait accepté d'être sa marraine de baptème.

C'est les larmes aux yeux qu'elle salua les personnes présentes et alla s'assoir.

De voir pleurer Paysan , Yasmin ne pût retenir ses larmes.
Guss.
Laurent avait demandé à Hermine s’il pouvait lire un petit mot, elle lui fit signe de venir.
Il s’avança devant l’autel et pris la parole.

Mes larmes sur mon cœur ruissellent
De n'avoir pu te revoir, l'ombre d'un soir,
Comment pourrais-je t'oublier, toi mon amie du temps passé ?
Fostine, comme il est loin le temps de nos déboires, de nos espoirs,
Que donnerais-je pour de nouveau éclater de rire à tes côtés,
Dans mon cœur, je ne cesse d'espérer à nouveau rigoler,
Qu'il est doux dans mes pensées de me projeter dans le passé,
Qu'il est triste à présent de me souvenir de ces instants.
Souvenez-vous d’elle !


Ensuite il pris une cornemuse et jouât une douce mélodie d'adieu.

http://www.youtube.com/watch?v=9AN04imFDK8
Sentineltemplar
Sentinel entra à son tour dans l'église, alla prendre place sans déranger.

Il écouta avec attention l'émouvant texte lu par son ami Laurent.
_hermine_
Lorsque tous furent installés, il régnait en l'église un silence pesant. Certains pleuraient en silence.

En guise de préambule, Laurent s'approcha pour lire un texte comme il le lui avait demandé. La diaconesse savait combien la disparition de leur amie était difficile pour son époux. Elle l'écouta tête baissée, tentant de ne pas se laisser envahir par l'émotion et de se rappeler à chaque instant la bonté de Fostine ; la bonté qui l'avait sans nul doute conduite maintenant vers le Paradis Solaire.

Lorsque Laurent eut terminé, Hermine releva lentement la tête vers la porte ouverte ; indiquant par là même aux porteurs qu'ils pouvaient maintenant avancer. La diaconesse récita mentalement une prière alors que les hommes qui étaient aussi ses amis, au visage marqué par la douleur de la perte d'un être cher déposaient le cercueil ouvert devant l'autel. Elle évita les regards, cherchant à se montrer digne de la mission qu'elle devait accomplir en ce jour.
Elle attendit que les hommes allument les bougies autour du corps du défunt puis elle prit la parole :

Chers fidèles,
La douleur nous accable aujourd'hui devant la dépouille de notre amie.
Implorons ensemble le Très-Haut pour qu'il l'accueille parmi les siens.

Je souhaite commencer cette cérémonie par la prière de confession :




Hermine récitait d'une voix forte et entendait les murmures des fidèles qui répétaient la prière en même temps qu'elle ; conscients qu'à l'heure du jugement dernier, chaque mot prononcé maintenant prenait tout son sens.
Guss.
Laurent quitta sa place en silence et alla se recueillir dans le fond de l’édifice, pour ne pas que les gants voient les larmes sur ses joues.
Paysans01
Paysans pleure de puits 15 bonne minute,mais il arête de pleure des que la messe a commencé.Et écoute les parole de Laurent il est très fière qu'il le fasse, il se levé et va hermine voire et lui demande si il peux dire quelle mots et il va devant tout les fidèles.

Toi FOSTINE qui a étais ma marraine de puits ma naissance donc le dimanche 6 avril 1432.

Toi qui a étais si généreuse avec tout le monde mais a avec ses garnement, avec tes amis, avec les gens du voyage.

Toi qui est tout pour moi je toublirai jamais, pardonne a phyll ton frère datonpostion il pas pu venir pardonne lui.

Mais sois en sur personne ne tout pliera pas mémé pas le roys de France LEVAN III mémé pas le pape Eugene V ou mémé pas dieux mais eux il ne ton pliras jamais.

Voila et repose en paix.


Et va se rasoirs et se remets a pleuré,le cadavre de sa ma marraine rentre dans l'église et va le voire pour la tout dernier foix sa marraine mon dieux pour quoi ses ci injuste et va se rasoirs et tombe dans les pomme de chagrin et il reviens a lui et se remets a pleuré il écoute hermine et ses mets a prié pour elle
_________________
[img]http://imageshack.us/photo/my-images/121/paysans01.png/[/img]
_hermine_
Hermine vit arriver Paysans véritablement bouleversé, les mains tremblantes et la voix perdue dans les sanglots. Elle le laissa intervenir en se tenant en retrait et en écoutant avec émotion l'attachement sincère et le respect que le filleul pouvait avoir pour sa marraine . Elle l'aida ensuite à rejoindre sa place et poursuivit la cérémonie :
Je vais vous lire un passage des Saintes Ecritures.

L'archidiaconesse ouvrit son livre des vertus et se pencha sur le texte choisi :



Citation:
L’éclipse VII: Le Paradis

Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. (...)


A la fin de la lecture, la diaconesse releva la tête et dit quelques mots sur le texte présenté :
A notre mort, nous tous subirons le jugement de Dieu. Nos actes, nos paroles et nos pensées seront examinées et appréciées par le Juge Suprême.
En menant une vie pleine de vertu et guidée par les préceptes aristotéliciens, nous nous dirigeons vers le Soleil, le Paradis décrit dans le texte que vous venez d'entendre où nous pourrons alors côtoyer Aristote et Christos.
Mais si la créature sans nom a eu raison de nous durant notre vie terrestre, nous serons abandonnés sur la Lune, en proie aux sept terribles Princes démons qui la peuplent et nous resterons à leur service jusqu'à la fin des temps.

La diaconesse fit une courte pause avant de poursuivre. Elle se devait de parler à son tour de la défunte, de son amie dont le corps reposait devant elle... Elle se concentra sur les mots préparés et regarda l'assemblée.
Zafara
Zafara écouta tout ce que les personnes présentes dirent, et ce, un peu avant que le cercueil n'arrive. Elle regarda ses vêtements blancs comme neige pour s'empêcher de regarder Fostine, pour ne pas pleurer. Mais il lui sembla qu'Hermine voulait parler.

Elle dut relever la tête et affronter la vue du cadavre pâle de son amie. Elle avait été forte jusque là, mais, en elle, tout s'effondra, les larmes lui vinrent aux yeux.

Elle n'essaya pas de les retenir et les laissa mouiller ses joues, elle devrait aussi parler, pour parvenir à faire le deuil. Pour faire un dernier adieu à Fostine... Pour parvenir à accepter la dure vérité.
_hermine_
Hermine aperçut sa filleule, qui semblait fort affectée. Elle se demanda si elle souhaitait également intervenir. Leur regard se croisèrent et la diaconesse ébaucha un triste sourire. Elle comprit que Zafara souhaitait parler également. Elle lui fit un signe discret, l'invitant à prendre la parole dés à présent.
Altaiir
La cérémonie avait déjà commencé depuis un moment, tout le monde planait dans cette atmosphère funèbre et de tristesse.
Pendant que des personnes passaient prononcer quelques mots, au dehors de l'enceinte religieuse, au coin de la rue, sur le pavé scintillant sous la pluie abondante qui montrait bien quel jour de peine c'était, vint s'écraser sur une flaque une botte à vive allure, déjà loin au bout de quelques secondes.

Sous de grandes enjambés pour se dépêcher, de la buée émanant de sa bouche ne marquant qu'un bref instant son passage, un homme vêtu de blanc, porteur d'une capuche fonçait vers l'entrée du bâtiment.
S'arrêtant juste devant la porte, reprenant son souffle pour ne pas qu'on remarque sa présence, l'eau ruisselant sur son visage malgré le soutien en tissu, trempé de tout son corps, Altaiir ouvrit délicatement la porte en esseyant de ne pas la faire grincer...

Tout en la refermant de la même manière derrière lui, il s'avança discrètement pour se retrouver avec les personnes au fond, goutant de son être sur le sol sacré, se penchant au dessus des têtes devant lui pour voir quelque chose, mais en vain...
C'est en décalant son regard vers la rangée de droite qu'il aperçut son faucon, proche de celui de sa soeur, et la soeur en question bien sur qui se tenait devant eux.

Une place libre à ses côtés se révélait, elle était bien placée et en début de banc, c'était l'occasion... Tout en se décalant lentement, il se pencha énormément pour ne pas attirer son attention, et fila vers la dicte place à demi-accroupi, arrivant enfin à la dicte place et se posa à côté de Boudi.
Le faucon le reconnaissant se mit à agiter ses ailes, prévenant ainsi l'attention de la jeune femme blonde, lui faisant un petit signe de la tête en croisant son regard, posant sa main sur la sienne comme pour se renforcer l'un l'autre durant la cérémonie.

Malgré lui, il se devait de respecter la défunte, et retira sa capuche blanche, espérant qu'on ferait pas attention à lui à cet instant.
Ses mèches brunes continuaient encore à goûter sous un aspect décoiffé, traçant des racines sur son front pendant que ses yeux observaient calmement les personnes prononçant les paroles pour faire honneur à leur amie commune : Fostine.

_________________
[Changement de bannière coming soon]
Spm
Fostine...

Spm e souvenait qu'elle et lui avaient - étonnamment - mis du temps à se croiser en tavernes et à faire plus ample connaissance. Il se souvenait aussi de la jeune demoiselle aux pieds encore nus qui avait accepté sans hésiter de rendre service à Tours en allant exporter des fruits du verger en Orléanais un jour où aucun Turon plus aguerri (et mieux chaussé) n'était disponible. Il se souvenait enfin de sa présence régulière et réjouissante aux diverses activités qui égayent la ville.

Bref, au fil de cette amitié naissante, il avait vu en elle une personne de confiance, de celles sur lesquelles la communauté turonne doit pouvoir compter au quotidien. Et il rêvait déjà de Fostine artisane, marchande, maréchal ou sergent de police, conseillère municipale... que sais-je ?

Hélas, au détour d'un mal funeste et soudain, l'amitié comme le rêve s'étaient effondrés. Et tout ce qu'il pouvait faire en ce jour était d'assister aux funérailles de Fostine afin de la remercier une dernière fois pour tout cela.

_________________

Filons remplir la carte du verger de Tours !
Zafara
Zafara, après le signal d'Hermine, se leva du banc, et s'avança près du cercueil, elle regarda son amie défunte et pris la parole.

Juste un mot, avant de vraiment commencer, vous savez, je suis habillée de pied-en-cape aujourd'hui en blanc, car le noir est la couleur des ténèbres, le blanc est la véritable couleur de la mort, de la vie également, de la sérénité, de toutes sortes de choses, en même temps, ces choses sont liées. En passant dans l'au-delà, on atteint une certaine sérénité, n'est-ce, du fait que l'on ne doit plus souffrir... Tout semble plus simple. La mort de notre amie Fostine nous affecte tous tant... Elle se sent peut-être mieux, qui sait?

J'ai déjà maintes fois essayer d'imaginer le paradis, je ne m'en fais qu'une idée abstraite, un monde parfait... Un monde sans complications. Je suis certaine que Fostine l'atteindra... Elle a toujours été une grande amie pour moi, une amie à qui on peut faire confiance, une amie qui n'hésite pas une seule seconde pour venir vous aider... Elle était proche de vous tous, je pense, puis que vous êtes là...

Il y a une personne qui est absente, en ce triste jour de décembre, Phyll, lui qui a longtemps pris Fostine pour sa sœur tant ils se ressemblaient, mais non, même si leurs familles n'étaient pas les même, leurs cœurs battaient à l'unisson, d'amitié et d'affection, avec une vague de tendresse.
Aujourd'hui, Fostine a atteint le paradis, la sérénité, le monde parfait et éternels, nous la rejoindront un jour... Demain, dans un an, dans 20 ans, qui sait, après tout. Seul Dieu décide d'appeler les vivants à Lui...

J'aimerais vous amener, en terminant ce discours, à respecter une minute de silence, en l'honneur de notre amie décédée.
_hermine_
Après que sa filleule eut pris la parole, Hermine la remercia d'un signe de tête et s'avança pour poursuivre la cérémonie :
Nous garderons tous Fostine en notre mémoire et en notre coeur.
C'était une femme d'une bonté infinie ; sachant aider les plus démunis ; sachant tendre la main à celui qui se sentait perdu ; sachant donner sans compter ; sachant sourire lorsque l'avenir se montre sombre malgré tout.
C'était une fidèle accomplie qui, à chaque instant, savait mettre en oeuvre les principes de vertu de Notre Eglise : généreuse dans ses actes, tempérée dans ses propos, ayant le sens de l"honnêteté, de la justice et des plaisirs quotidiens partagés avec ses amis.


Hermine émit un bref soupir avant de continuer :
Prions pour notre soeur afin qu'elle puisse rejoindre Christos et Aristote auprès du Très-Haut.
Prions pour Fostine : qu'elle trouve le chemin vers le Paradis solaire et que son âme trouve le repos.


Une image fugace vint s'imposer à l'archidiaconesse : elle se souvint de Fostine, aux derniers jours de sa maladie. Les deux femmes s'étaient alors retrouvées à discuter toutes les deux. La douleur de perdre son amie étreignait la gorge d'Hermine. Elle lui avait alors dit à peu près les phrases qu'elle venait de prononcer et avait mis des mots sur l'amitié partagée et la confiance qu'elle lui avait toujours témoignée.

D'une voix plus assurée, Hermine proposa :

Récitons ensemble le Credo chers fidèles.



A la fin de la prière, la diaconesse annonça :
J'invite maintenant tous ceux qui le désirent à s'approcher du cercueil pour un dernier adieu à la défunte.
Boudicca
Boudicca suivait avec émotion la messe quand une ombre trempée s'approcha d'elle. Prince s'agitait bizarrement. Elle le reconnut aussitot et lui sourit. Sa main sur la sienne la réconforta. Elle en avait bien besoin à cette instant car l'émotion lui faisait venir les larmes aux yeux. La jeune femme vint lui déposait une bise sur la joue quand il retira sa capuche. Puis, elle reprit le cours de la série maintenant la main de son frère dans la sienne avec affection.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 35, 36, 37   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)