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[RP] Eglise Saint-Gatien de Tours

Phyll
Ce matin se présentais magnifique.
La journée allait être très chaude !
Zaf et moi nous nous etions levés de bonne heure pour profiter du bonheur que nous offrait ce dimanche et la rencontre de quezlques amis

Nos droles gigotaia dans leurs lits depuis quelques temps , impatients d'aller respirer l'air de dehors et cela n'avait pas été un problème
Vite préparés, nous nous dirigeâmes vers St GATIEN


ZAF ma pauvre cherie était déja en nage ,
En arrivant sur la place , nous vîmesHermine en conversation avec notre êvèque

Je ne le connaissais pas et etait un peu intimidé pour lui adresser la parole
Je les saluais,
A l'intérieur je vis le grand chambardement que la réfection du plafond de l'autel occasionnais

pourqoi ne pas faire la célébration sur la place ? dis je a ZAF en souriant , ce serais une première !!
et la voute du ciel , saura nous inspirer pour chanter le gloire de notre DIEU


Mais tout à coup tout se dégagea devant les ordres efficacces de OTHILIE
et nous pûmes rentrer au frais
Chapoto
Quelques Fidèles commençaient à arriver.

Chapoto leur fit signe de prendre place sur les bancs installés sur le parvis.
La messe allait se dérouler là, l'Eglise étant en travaux.

Raclant sa gorge afin de parler d'une voix forte et claire, Chapoto s'adressa alors à l'assemblée.


Bonjour à vous tous et toutes.
Pour beaucoup, vous ne me connaissez pas, je vais donc me présenter.
Je suis Chapoto, ex Evêque de Genève, et je me suis installé en Touraine il y a quelques jours.

Je vais assister la Soeur Hermine pour cette messe un peu particulière, puisque nous allons officier ici même, pour votre sécurité et afin de ne pas perturber les travaux de rénovation de votre Eglise.

Je vous souhaite à tous la bienvenue, et tout comme votre amie Hermine, je suis à votre disposition et écoute, n'hésitez pas mes Enfants.

Commençons par le pardon, je pense que nous tous, nous avons pécher un jour ou l'autre.


Othilie
La messe commençait tout juste.
Othilie s'installa sur un banc, après avoir salué son voisin de siège.
Elle demanda le Pardon:


Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le Pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.
Chapoto
Chapoto, après avoir relevé la tête reprit :

Récitons ensemble notre Crédo chers amis.

_hermine_
Après avoir discuté quelques instants,Monseigneur Chapoto et Hermine avaient vu arriver les premiers fidèles. Ils les avaient salué et la diaconesse avait alors invité l'évêque à commencer la messe.
Elle avait récité la prière de confession en compagnie des paroissiens assemblés et lançait maintenant avec ferveur le Credo ; tout cela orchestré avec maestria par le prêtre qui l'assistait pour ce dimanche.




L'archidiaconesse s'avança ensuite et se plaça derrière le lutrin où se trouvait son livre des vertus :
Chers fidèles,
j'ai aujourd'hui choisi de vous lire un passage tiré de la Vita d'Aristote, chapitre X, concernant la morale :


Citation:
Le disciple : "(...)Maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."


Après la lecture, la diaconesse releva la tête et regarda un instant Monseigneur Chapoto afin de savoir s'il souhaitait intervenir après ce texte ou s'il préférait la laisser continuer...
Chapoto
Chapoto avait adoré la lecture d'Hermine.
Il l'avait écouté avec une grande attention, elle avait parlé clairement, posément.

Il ne pouvait pas ne pas la laisser continuer.
Ainsi, d'un signe horizontal de la main droite, il laissa la Première Archi Diaconesse poursuivre...
_hermine_
Hermine adressa un sourire en réponse au geste de Monseigneur Chapoto et se tourna de nouveau vers l'assemblée pour continuer :
Le Bien peut nous paraître une notion abstraite au prime abord ; ou tout au moins le voyons-nous comme une idée manichéenne, s'opposant effectivement au Mal sans que la définition de l'un ou l'autre de ces termes ne soit forcément clair en notre esprit.

Le passage de la vie d'Aristote que je viens de vous lire nous éclaire quelque peu sur le sujet : chacun d'entre nous, chaque paroissien, du vagabond au notable reconnu, peut oeuvrer pour le Bien.
Chacune de nos implications : quelles se manifestent sous forme de prise de position, d'aide matérielle ou financière, de temps d'écoute et de conseils prodigués sont autant d'occasions de nous tourner vers le Bien.

Cette notion, comme l'a rappelé Aristote, est tout sauf égoïste : l'Homme agit en direction du Bien lorsqu'il tente de s'impliquer pour sa cité, qu'il laisse de côté ses intérêts personnels pour se mettre au service de la communauté.
Le Bien contient donc la Vertu essentielle du Don de soi.

Souvenons-nous de la prière prononcée par l'Archange Miguaël :
« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains. (...)"

Chers fidèles, aujourd'hui je souhaitais vous faire passer un message de paix et d'entraide : écoutons-nous , sachons donner un peu de notre temps à ce qui est essentiel, vivons ensemble en harmonie et par ce fait, sachons nous tourner vers la Lumière et les valeurs que Notre Père nous a transmises.
_hermine_
Vous m'en voyez désolée chers fidèles mais nous manquons aujourd'hui de pain et de vin pour la communion.
Ne vous inquiétez pas, tout devrait rentrer dans l'ordre pour la prochaine messe.


Avant de vous laisser reprendre vos activités dominicales, je voudrais vous signaler que Dame Othilie ici présente recherche de l'aide pour achever la réfection du plafond de notre église.

Hermine désigna la chinonaise en lui adressant un sourire puis poursuivit :
Enfin, j'aimerais remercier Monseigneur Chapoto à qui je vais laisser la parole pour conclure cet office.
Monseigneur a été évêque de Genêve et rejoint aujourd'hui notre archidiocèse. C'est une véritable chance pour nous tous et j'espère que nous saurons lui prodiguer le même accueil que celui que j'ai moi même reçu lorsque je suis arrivée.
Chers turons, montrons que nous savons prodiguer l'Amitié...


La diaconesse s'écarta pour laisser la place à l'évêque. Elle était vraiment heureuse de voir cet archidiocèse bouillonner de vie de nouveau. Cela ne pouvait qu'être porteur et bénéfique, elle en était sûre. Elle regarda Monseigneur Chapoto, l'invitant d'un sourire à prendre sa place.
Chapoto
Chapoto s'avança alors et s'adressa à la foule présente :

Mes Enfants, je vous remercie pour votre accueil, vous confirmez la réputation des Turons, et cela me fait chaud au coeur.

Avant de vous laisser retourner à vos oeuvres, divertissements et près de vos familles et amis, sachez que je reste à votre écoute et disposition.
Je voudrai aussi remercier la Soeur Hermine pour les taches qu'elle accomplit avec tant de ferveur et d'amour.

Mes Enfants, je vous bénis, portez la joie, l'amour et l'amitié autour de vous.


Ces derniers mots marquant la fin de la cérémonie, Chapoto se recula quelque peu et était prêt à discuter avec les participants.
Othilie
Othilie après avoir assisté à la messe se dépêcha de regagner le Séminaire.
Elle voulait terminer ses devoirs avant de reprendre ses activités de décoration.
La Dondaine prendrait en charge la deuxième couche d'enduit.
--Eulalie


coouiiikkkk.........cooouiiikkkkk....coouiiikkkk.

La messe à peine terminée, que la Dondaine poussait déjà la brouette.

Pardon, vot éminence........Grâce....heu.......Père.....m'enfin voyez ben quoi....
C'est pô le tout.....mais le gobetis …...y s'déshydrate.......Vous m'direz d'un temps pareil! C'est pô étonnant!.......R'marquez y a qu'lui qui s'déssèche sur pied! Les paroissiens y filent tous à la taverne!!

Zavez pô vu l'Arsène?

Un p'tit ralu d'apprenti que le maître maçon me prête!
Il est pô bin finot, y paraît!

M'enfin!...s'il fait de la belle ouvrage.........


La Veuve posa la brouette, s'épongea le front avec un mouchoir brodé qu'elle tâcha de sortir avec grâce de sa généreuse poitrine.

Pfiouuu!! y en fait une platée aujourd'hui!! L'astre solaire rayonne dru!!

Après avoir fourré son carré de tissu entre ses deux seins la Veuve se saisit de 2 planches de bois posées sur la brouette.
Avec toute la distinction qu'on lui connait, elle les chargea sur son épaule puis entreprit l'ascension du parvis.


Grumpf.......lourd, ces machins là!......
Paardoonn.....Voudrait point faire choir vot capel....mitre.....m'enfin.
...dit elle, évitant d'un demi-pouce le couvre-chef du prélat.

Elle disposa les baliveaux sur les escaliers pour former une rampe puis redescendit, soufflant comme une forge.
Elle saisit les 2 poignées, rassembla ses forces et fonça.


coouiiikkkk.........cooouiiikkkkk....coouiiikkkk.

Arrivée sur le seuil, elle fit halte s'adressa à l'Évêque

La bien bonne journée!!
M'en va attendre l'arpète au frais!! Voyez! C'est pô un temps pour les bêtes grasses !


La Eulalie s'assura que Dame Hermine était occupée

Jolie chasuble!! termina-t-elle d'une œillade suivi d'un claquement langue puis s'engouffra dans l'église.

coouiiikkkk.........cooouiiikkkkk....coouiiikkkk.
--Arsene


La tavernière avait reçu la missive de la bourgmestre, Dame Grossmama. Puis elle avait demandé à un érudit qui était là de lui en faire lecture vu qu'elle "ne savions point comment déchiffrer les traits et les points" qu'elle avait dit.

L'Arsène l'était pas loin. L'avait écouté sans bien tout comprendre :

Citation:
"recherche main d'oeuvre pour réfection du plafond de l'église (...).Un échafaudage devra être monté et des enduits seront ensuite talochés sur la surface à peindre."


La tavernière s'était alors tournée vers lui :

Ben l'Arsène, tu d'vrais y aller t'proposer pour aider à l'Eglise : les taloches, ça t'connaît ! Et pour une fois, c'est toi qui les mettras !

Puis elle était partie dans un rire gras ; entraînant toute l'assemblée avec elle. Même l'Arsène s'était mis à rire pour participer à la bonne humeur ambiante. Mais dés que sa chope fut finie, l'aubergiste le mit dehors :
Allez zou, file à l'église, voir si que l'Très-Haut y peut faire quéqu' chose pour toi.

L'Arsène n'allait pas souvent à l'église : trop de monde et il ne savait pas comment se tenir. Et puis la diaconesse parlait trop, elle lui faisait peur à dire tout plein de choses qu'il ne comprenait pas.

Il arriva face à l'édifice religieux. La messe venait de s'achever. Les fidèles traînaient sur le parvis et la diaconesse était en train de discuter : parfait, il pourrait se faufiler sans qu'on le voie.

Il entra et repéra une femme forte qui était en train de faire rouler une brouette. Il s'agissait sans aucun doute du peintre qui cherchait des apprentis. Il s'avança à petits pas en pétrissant sa toque entre ses doigts :

B'jour. J'suis l'Arsène. J'viens pour aider. L'aubergiste, Dame Ninon, elle a dit que j' m'y connaissais en taloche.

Tout en parlant, il ne pouvait s'empêcher de reculer ; impressionné par la silhouette de la femme qui le dévisageait :
J'va bien prendre soin d'vot travail d'artis' Dame. J'va point l'abîmer : ah ça non !

Il trébucha et acheva sa dernière phrase alors qu'il s'étalait de tout son long sur les sacs de chaux entreposés.
--Eulalie



La vieille femme s'était mise à l'ouvrage sans attendre.
Elle avait vidé un sac de sable fin puis un de chaux morte dans un grand fût, compléta avec de l'eau, puis remua le tout.
La Dondaine arrêta de touiller l'enduit à l'arrivée de l'apprenti.
Elle essuya ses mains pataudes sur son devantier puis les posa sur ses hanches.
Elle le jaugea d'un oeil expert, reluquant le jeune homme de haut en bas puis de bas en haut.
Elle l'écoutait attentivement quand le pauvre bougre chut dans les sacs!


Ouuhhh!! Béé!! Gade donc!!!! Le vlà chu!!
Mortecou.....Cou....coucou..........Nous vlà ben!!!
Mon pov Gars!! Dit -elle en relevant comme un sac de noix. Y te nourrit pô ton Maçon??
T'es sec comme coup de trique!!
Bon.....J'tembauche!!.J'peux point jouer à l'écureuil.T'y vas ben grimper tout là haut!!


D'un geste ample, elle désigna l'échafaudage.
La Eulalie fronça les sourcils, planta un regard impérieux dans celui d'Arsène.


La Othilie, elle tient à gagner sa "houppe" !! Alors gare!!!

Toutfaçon t'as pas le choix! c'est moi qui dit!!
T'vas aller talocher le plafond. Pi qu'ce soit bien fait!
Sinon j't'en mets une de taloche ....Dans le beignet!!
Tu peux m'appeler Eulalie, t'as l'air tout croque!!
Je fais ma méchante, faut bien!! Sinon, le travail est sagouiné!!
Viens donc mon mignon je t'aide à grimper!!


Une étincelle gourmande éclaira l'oeil de la Veuve.
Elle accompagna l'Arsène jusqu'à l'échafaudage le laissant la précéder.
Elle saisit sans vergogne le postérieur de l'apprenti Ne le lâchant que lorsque la hauteur ne lui permettait plus maintenir sa prise!


Héhé!! Mon gaillard!! Tu pourrais ben casser des noisettes avec cte musculature!!

A y est!! La Eulalie s'pâmait d'amour!!
Faut dire qu'elle avait connu quelques années de disette, depuis le temps que l'Ernest était trépassé!


J'tenvoie la mixture! Simplissime!!! t'attrapes le sieau, pi tu beurres le mur !! tu t'appliques bien!!!Hein???? Arsounet!!

La Dondaine retourna à son baquet, un sourire ravageur aux lèvres, faisant sa coquette , qu'on aurait dit un coq de bruyères!!!
--Arsene


Maladroitement, Arsène attrapa la main tendue pour se relever et resta debout, se dandinant d'un pied sur l'autre pendant l'inspection méticuleuse de la femme toute engoncée dans ses jupons. Il écarquillait les yeux, fixait la poitrine généreuse (au moins deux fois celle d' la Ninon ; jamais vu çâ ! Qu'es'ça f''rait d'avoir ma tête coincée entre ses deux lolos ?), souriait en dévoilant une dentition à l'hygiène plus que douteuse et secouait la tête pour approuver vivement les propos de celle qui allait devenir son employeur.

T'vas aller talocher le plafond. Pi qu'ce soit bien fait!
Sinon j't'en mets une de taloche ....Dans le beignet!!

Ah ben v'la qu'maintenant elle lui rapp'lait la m'man ! La taloche et l'beignet, l'avait bien connu ça. Et pis plus souvent qu'à son tour. Tant et tant qu'y a des fois qu'y s'demandait pourquoi qu'y s'était pas sauvé : à croire qu'il aimait ça.

Tu peux m'appeler Eulalie, t'as l'air tout croque!!
Un borborygme entre le gloussement et le rire remonta des entrailles de l'Arsène : ben ça l'Eulalie l'avait des yeux ben ronds ; à croire qu'elle allait l' dévorer sur place oui ! Fallait qu'y s'dépêche d'grimper là-haut.

Et vl'à qu'elle le lâche pus ! S'accroche à son postérieur qu' ça y fait des gargouillis dans l'ventre. A moins qu'ça n'soit la tartine de beurre aillé engloutie au réveil.

L'Arsène était enfin arrivé en haut. Il souriait de toute sa bouche édentée, tout fier qu'il était des compliments reçus.
J'tenvoie la mixture! Simplissime!!! t'attrapes le sieau, pi tu beurres le mur !! tu t'appliques bien!!!Hein???? Arsounet!!

Vi m'dame l'Eulalie. J'va ben tout faire comme vous dites. Vous s'rez ben contente après l'beurrage...

Elle ne le quittait pas des yeux, roucoulant comme une tourterelle. L'Arsène n'avait jamais été aussi fier ; enfin, une femme s'intéressait à lui.
Et pas une d'ces donzelles en brindille qui piquait des os et même du nez ! Là, une dame d'la haute, qu'avait d'quoi s'nourrir et qu'était bien remplie d'partout.

L'apprenti talochait, tout perdu dans ses pensées ; surveillant Eulalie du coin de l'oeil. Il se dit qu'il pourrait bien tenter d'en rajouter un peu : il releva ses manches de chemise et se mit à faire des gestes bien amples, avec ardeur. Il sifflotait légèrement et surveillait la réaction de sa prétendante. Alors qu'il s'avançait du rebord de l'échafaudage sans regarder ses pieds, trop occupé qu'il était à jouer au coq ; il glissa sur une truelle "langue de chat" et se sentit projeté vers le vide. Son deuxième pied heurta le seau plein qui connût, sous l'impact une belle chute. Arsène se rattrapa in extremis à l'échafaudage ; enlaçant de tous ses membres ce qui l'avait empêché de justesse de rejoindre le seau qui lui, venait de s'écraser lamentablement sur l'autel ; transformant du même coup l'endroit doux et immaculé en tas grisâtre, s'écoulant lamentablement dans un gros bruit de succion obscène.
_hermine_
Hermine vint en hâte afficher un petit morceau de parchemin sur la porte de l'église avant de filer vers la cathédrale :


Chers paroissiens, chers fidèles,
L'office de ce dimanche 4 juillet 1458 sera donné en cathédrale de Tours . Je vous y attends nombreux.
Puisse Aristote vous guider jusqu'à nous !
Soeur Hermine
Première archidiaconesse de la Province.
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