_hermine_
Les paroissiens se levèrent un à un pour faire le tour du cercueil. Ce n'était qu'une file ininterrompue de visages fermés aux pleurs étouffés. La diaconesse resta immobile, en retrait, respectant ce dernier moment qui était donné à tous les fidèles de dire adieu à leur amie.
Lorsque la dernière personne eut regagné sa place, les fidèles qui s'étaient portés volontaires vinrent fermer le cercueil et le hissèrent sur leur épaule, accentuant par là même le poids de leur douleur. Ils avancèrent doucement vers la porte de chène, suivis par l'archidiaconesse et le reste des paroissiens.
Le ciel ne s'était découvert du voile laiteux qui l'encombrait depuis l'aube. Les hommes prirent le chemin du cimetière qui se situait juste sur le côté de l'église. Le cortège suivait en silence. Seuls les pas accompagnaient de leur lourdeur l'avancée du corps vers la tombe qui allait l'accueillir.
Les hommes s'arrêtèrent devant le trou béant fraîchement creusé. Des cordes avaient été déposées afin de pouvoir descendre le corps. Le cercueil de bois brut fut déposé délicatement et Hermine se plaça à ses côtés, comme un soutien à la défunte pour un ultime adieu.
Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous ; car nous espérons revoir Fostine quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.
Le cercueil fut descendu dans la tombe pendant la minute de recueillement. Des hommes et des femmes pleuraient en silence et la diaconesse priait pour l'âme de Fostine mais aussi pour tous ces paroissiens réunis afin qu'Il les guide et les aide à surmonter leur douleur.
Lorsque la dernière personne eut regagné sa place, les fidèles qui s'étaient portés volontaires vinrent fermer le cercueil et le hissèrent sur leur épaule, accentuant par là même le poids de leur douleur. Ils avancèrent doucement vers la porte de chène, suivis par l'archidiaconesse et le reste des paroissiens.
Le ciel ne s'était découvert du voile laiteux qui l'encombrait depuis l'aube. Les hommes prirent le chemin du cimetière qui se situait juste sur le côté de l'église. Le cortège suivait en silence. Seuls les pas accompagnaient de leur lourdeur l'avancée du corps vers la tombe qui allait l'accueillir.
Les hommes s'arrêtèrent devant le trou béant fraîchement creusé. Des cordes avaient été déposées afin de pouvoir descendre le corps. Le cercueil de bois brut fut déposé délicatement et Hermine se plaça à ses côtés, comme un soutien à la défunte pour un ultime adieu.
Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous ; car nous espérons revoir Fostine quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.
Le cercueil fut descendu dans la tombe pendant la minute de recueillement. Des hommes et des femmes pleuraient en silence et la diaconesse priait pour l'âme de Fostine mais aussi pour tous ces paroissiens réunis afin qu'Il les guide et les aide à surmonter leur douleur.