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[RP] Eglise Saint-Gatien de Tours

Altaiir
Si une divinité comme la Sainte Boulasse vous pousse à la grâce matinée après une soirée arrosée, le Très Haut lui sait vous rappeler à l'ordre le dimanche matin... Et c'est sous la robe d'un petit canin aux humeurs sauvages qu'il s'est incarné pour rincer le visage du ténébreux... Sensation humide et mielleuse, odeur des plus... sympathiques, voici l'heure de l'affrontement entre les deux mâles de la pièce par leurs iris azurés. L'un choisit de faire le petit animal chétif oreilles repliées dans un but attendrissant afin de duper l'autre, qui lui tire la tronche de s'être fait réveillé de la sorte, surtout de puer la boule de poile.

Ce n'est qu'au bout d'un moment quand l'horlogerie sonna la nouvelle heure que tout s'éveilla entièrement, bondissant du lit avec la seule pensée qui venait : je suis en retard groumf !
Courant partout dans les couloirs, un moment pour faire une toilette rapide, un second en étant à moitié coiffé, puis un autre avec une paire de braies qui luttait contre sa peau pour l'habiller convenablement et toute cette scène à porter du louveteau qui n'en perdait pas une miette depuis le lit enfin à lui.

Le malheur des uns font le bonheur des autres parait-il, et la subtilité du petit triompha de la force du grand. La course ne faisant pourtant que commencer, il fallait se rendre au plus vite à l'endroit sacré, fonçant au galop sur l'étalon noir qui bizarrement était scellé... Ca sentait la plaisanterie à plein nez, d'ailleurs pourquoi la diaconesse qui officiait son premier jour n'avait pas pris la peine de le réveiller ? Plus le temps de se focaliser sur les raisons alors qu'il escaladait le parvis de la bâtisse, utilisant à son entrée l'eau bénite comme moyen de plaquer sa chevelure sous sa capuche afin de ne pas avoir de mèches gênantes qui retombent devant, filant vite sur un banc libre pendant que la diaconesse ne voyait rien.

En ayant écouté attentivement les paroles, il put se retrouver dans toute cette agitation matinale, reprenant l'air de rien avec les autres :


Ah faut se lever...? Ahem...

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, ça oui pour être puissant... grr...
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, ça serait Luppo lui en fait... hmm...
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, remarque il a peut-être une tête de Christos hmm...
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montré le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, non là ya erreur... il dort dans mon lit le fourbe et pas sous une pierre tch...
Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Tu parles il m'a pas réveillé à temps humf...
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
A la droite du Très Haut.
Je crois en l'Action Divine; Oui là plus besoin de me convaincre...
En la Sainte Boul... Heu Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés Je vais devoir me confesser ?
En la vie Eternelle...

AMEN !

_________________
[Changement de bannière coming soon]
Camille.
Camille ne put retenir un sourire sur ses lèvres malgré l'aura de sérénité qui émanait d'elle lors de l'office. Le stress s'était peu à peu échappé de son corps, au fur et à mesure de la litanie des mots saints. Mais l'entrée de l'aigle ébouriffé, prenant soin de discipliner son plumage pour cacher les effets d'un sommeil tardif alluma un instant de malice dans son regard avant que de froncer légèrement un sourcil faussement grondeur à son intrusion tardive dans les lieux.

Je voudrais pouvoir vous lire un passage du Livre des Vertus qui me tient à cœur pour cette première messe et j’espère qu’à travers lui nous pourrons tous ensemble mieux comprendre notre place sur le chemin que nous a montré Christos.



Citation:

n jour sur la terre,
n homme peinait. Il aimait Dieu de tout son coeur mais jamais il n’avait osé proclamer, autour de lui, l’amour qu’il lui portait. Son entourage pestait contre Dieu et ne cessait de blasphémer.
’homme n’osait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés qu’il avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, qu’il ne rêvait que de l’annoncer mais qu’il avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait qu’il le dise et qu’il le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, qu’il triomphe ! »Telle une présence que l’on sent mais que l’on ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de l’homme et l’accompagna. Le lendemain, lorsqu’il vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit d’un ton ferme qu’il ne voulait que l’on use du nom de son Dieu à mauvais escient.
’en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus d’honteux blasphèmes lorsqu’il était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsqu’il faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force d’un cri. « Dieu nous aime, Vous n’avez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui l’entouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit l’âme en ce jour, sous d’atroces souffrances, mais fier d’avoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors l’âme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.



Ce texte, je ne l’ai pas choisi innocemment pour illustrer cette première messe. Il montre que le chemin de la Vertu et l’expression de notre foi n’est pas chose aisée. Je vais vous raconter ma propre expérience. Un jour, je suis venue frapper à la porte de l’Eglise pensant assister à la Messe. Cependant ses linteaux sont restés fermés. L’Eglise, en manque d’hommes et de femmes de Foi, n’avait pas de diacre ou de curé pour permettre de guider ses fidèles. J’ai donc voulu commencer mon séminaire. Mais le doute était en moi. Mes fonctions temporelles me prenant beaucoup de temps, ma vie dans la Cité était ma priorité. Je suis alors allée voir mes amis pour leur demander leur avis.

Les réactions m’ont surprises : doute, inquiétude, recommandations, craintes. Nombre d’entre eux m’ont recommandé de ne pas prendre cette voie. Que je m’enfermerais dans une vie de contraintes et que je me fermerais nombres de portes. J’ai douté de mon choix, j’ai songé à reculer.

Et puis l’un d’eux m’a dit des paroles qui m’ont touchées et ont su me guider et faire le choix qui s’illustre aujourd’hui dans ma présence devant vous. Ces mots ont été en substance les suivants : « Suis ton cœur, ton chemin, tu es seule maitresse de ta vie et ce sont tes choix qui seront jugés » J’ai longtemps médité et j’ai su. Nous ne devons pas douter de nos choix, nous ne devons pas dévier de notre chemin par peur du regard des autres.

Ce jour là, à travers les mots de cet homme, Raphaelle m’a guidée vers vous et a su nous rappeler la Vertu de la conviction. J’espère redonner le gout de Dieu à ceux qui doutent, mais jamais leurs doutes ne doivent pour autant m’éloigner de Dieu. Je voudrais que chacun en sortant de l’Eglise aujourd’hui se rappelle sa Conviction en sa Foi de Dieu. Car c’est elle qui nous permet aux moments cruciaux de faire le bon choix. Le Doute est l’arme du Sans Nom. Ne lui laissons pas cette ouverture et prions notre Seigneur.


Ensemble, communions :






Venez célébrer l’amitié comme Christos nous a invité à le faire.

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Camille.
Quand chacun eut communié avec le Très Haut, Camille prit un temps de prière muette puis sa voix soudain s’éleva en dessous du chœur, vibrante d’émotion.



Les dernières notes s’égrainèrent et la jeune diaconesse sourit à chacun, les invitant à rejoindre le cœur léger leur vie de tous les jours.

Je voudrais que chacun en sortant de l’Eglise aujourd’hui se rappelle sa Conviction en sa Foi de Dieu. Car c’est elle qui nous permet aux moments cruciaux de faire le bon choix. Le Doute est l’arme du Sans Nom. Ne lui laissons pas cette ouverture et prions notre Seigneur. Que Dieu bénisse votre chemin sur la route vers votre vie.

Amen



Remontant la nef, Camille vint sourire reconnaissante à Spm et enlacer Altaiir, les remerciant de leur présence à cet office qui comptait beaucoup pour elle.
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Camille.
La journée s'annonçait belle, le soleil brillait et les bruits du marché venaient aux oreilles de la diaconesse qui terminait de préparer l'église à la messe dominicale. Elle avait longuement travaillé à son homélie cette semaine, hésitante et troublée du texte à choisir. Pour se décider, elle était allée se promener dans les rues de Tours et était passé au Conseil Ducal discuter avec ses collègues. En rentrant la veille au soir elle avait feuilleté le livre des Vertus et elle avait su.

Mais il était déjà temps d'appeler les fidèles et les croyants à la messe et Camille s'agrippant à la longue corde qui filait vers les contrepoids des cloches, les fit teinter avec entrain.





Une fois l'appel sonore lancé, souriante, elle poussa les linteaux de Saint Gatien et s'avança sur le parvis pour accueillir les tourons et voyageurs de passage.

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Jeremi
jeremI se dépêchât d'entré, le coq ne l'avez pas réveillé et c'est premier tour de garde avez pesé sur sa fatigue, après s'etre vite habillé il avait couru jusqu’à l'église, il avait promis a camille de venir et ne voulait pas manqué cela.
il arriva devant les porte de l'église, entrebâilla et entra, heureusement seule camille était déja entré, il n'était pas en retard, il fit un salut a camille et alla s'asseoir et attendu la parole de la diacontesse qui, il l'espéré arriverai a soulager son coeur.
Spm
Contrairement au dimanche précédent, Spm ne se rendit pas à l'église de Tours. Et pour cause, tandis que les cloches sonnaient, lui était déjà sur la route avec son épouse : le couple s'offrait en ce dimanche une ballade champêtre loin de la cohue de la capitale.

Spm se promis néanmoins d'aller s'excuser auprès de Camille. Peut-être dès ce mercredi soir, si un office se tenait à mi-semaine ?

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Filons remplir la carte du verger de Tours !
Camille.
Camille accueillit chacun en prenant son temps, serrant les mains, s'inclinant devant les nobles, s'enquérant de la santé de ceux qui avaient montré des signes de froid la semaine dernière et souriant à une jeune mère qui avait enfanté il y a peu. Quand la plupart des gens furent entrés, elle prit le temps de remonter la nef pour aller s'installer derrière l'autel et replacer avec soin les éléments destinés à cette messe. Elle alluma un cierge et quand elle fut sure que tous étaient entrés elle déclara calmement pour amener chacun à faire silence en ce début de messe.

Bonjour à tous, vous êtes entrés dans la Maison du Seigneur. Asseyez vous et prenez place, je vous en prie. Avant de commencer l'office, je vous invite à vous excuser de vos fautes. Demandons à notre Créateur de nous pardonner notre inconduite.



C'est en reconnaissant nos péchés, les confessant et en demandant pardon que nous professons notre foi déclamée dans le Credo.


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Scoldt
Scoldt pénètre dans l'église discrètement habillé de son long manteau le protégeant du froid
Il avait trouvé le courage de sortir malgré la grippe qui s'était abattu sur lui afin d'être présent à la messe organisée par son amie. Il lui avait promis.

Il avance entre les bancs presque vide, s'assoie sur l'un d'eux en faisant un léger sourire à Camille mais en évitant de l'interrompre dans ces paroles.
Lorsqu'il fut le moment, Scoldt se lève en même temps que les autres, et récite péniblement le crédo.


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote,
son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montré le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
A la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la vie Éternelle...

AMEN
Camille.
Camille après avoir laissé chacun reprendre le Credo avec sa Foi et sa croyance, laissa un instant une préoccupation marquer ses traits. Le sermon qu'elle avait choisi aujourd'hui n'était pas anodin. Prenant le Livre, elle inspira profondément et lut le texte choisi.







Citation:
Livre de la Pré-Histoire
Chapitre III - « L'acédie »

a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

ieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

t la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

es humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

e premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Spyosu



Ce texte s'est imposé à moi alors que je tentais de l'ignorer. Il est souvent tellement plus facile de se voiler la face et de faire comme si tout allait bien. Pourtant depuis quelques temps, les signes sont là et l'inquiétude grandit en mon coeur. La Touraine et tours elle même sont peu à peu en proie à ce mal sournois qu'est l'acédie. Je l'ai ressenti cruellement en voyant un garçonnet monter sur la place publique pour tenter de redonner la force à chacun de s'exprimer et de tendre la main. Cet enfant m'est apparu comme un signe. Le silence, l'oisiveté, et le sommeil envahissent nos vies et il est temps d'agir. Non seulement pour les instances temporelles, mais aussi pour l'Eglise et enfin avant tout pour chacun de nous. L'initiative de cet enfant montre que nous pouvons tous agir, tous faire avancer les choses.

Je ne suis que depuis peu en charge de cette Eglise mais comme cet enfant, je voudrai montrer l'exemple que chacun de vous à son tour se lève et porte la Foi de faire avancer la vie de tous. Les messes dominicales ont repris. J'ai longtemps songé aux offices du mercredi soir. Mais j'ai décidé de donner à ce temps de Foi un aspect plus actif pour chacun de nous. Il est temps de ne plus se montrer passif dans la Foi. Dans ce but, chaque mercredi soir sera consacré à un temps de réflexion et de partage sur des thèmes donnés ou des anecdotes qui rythment la ville. Chacun y sera convié. Croyants, Fidèles mais aussi athées désireux de nouer des liens de compréhension avec notre Foi. Ce sera un temps disponible pour discuter du désir de suivre une pastorale, de parler aussi plus en intimité de sujets personnels qui vous trouble.




Ensemble, communions :


Citation:
Venez célébrer l’amitié comme Christos nous a invité à le faire.

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Scoldt
Quelle époque bénie cela devait-il être ! se dit Scoldt. La découverte du vin et de la bière, une époque où les femmes ..hum.. où la société des hommes et des femmes était belle.
Cette époque serait-elle révolue ? Sombrons nous dans le chaos organisé par la Créature sans-nom ?
Scoldt eut un grand frisson .. non pas dû au froid, mais dû à cette pensée que tout pourrait sombrer dans la démence.
La paresse. Ne peut-elle pas être considérée comme une juste récompense de ces efforts passés ? Une journée de paresse pour une semaine de travail comme Dieu l'avait fait lors de la création de son monde. Du moins il faut considérer la paresse et le repos comme deux choses identiques. Chacun son point de vue évidemment.

Puis Scoldt regarda de nouveau Camille, prêt à entendre la suite du sermon.
Camille.
Une fois qu'elle eut offert le Pain et le Vin à chacun, Camille prit un temps de recueillement avec ses Ouailles. Puis elle entonna avec eux un chant rappelant la Foi dans le Très Haut.




Le chant terminé, Camille sourit à chacun et les invita à se lever pour terminer l'office.

C'est avec émotion que j'ai pu partager avec vous ce moment de Foi. L'Office de la semaine prochaine aura lieu comme à son habitude et je vous donne rendez vous mercredi soir pour discuter ensemble sur des chemins pour lutter contre l'Acédie tous ensemble.

En attendant, je vous invite tous à vous rendre en taverne pour discuter ensemble autour d'un verre et d'un bon repas.


Que le Très Haut vous guide,

Amen


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Camille.
Camille avait fait ouvrir une salle du presbytère et fait servir des miches de pain frais aux lardons et quelques pichets de vin. Invitant les gens présents à entrer, elle leur présenta une réflexion qu'elle avait faite sur le thème du jour.



L'acédie

Il y a bien des formes d'ennui :
- une mélancolie vague, passagère, sans cause apparente et caractérisée par le dégoût de toute chose
- l'ennui de personnes aimées dont l'absence nous fait souffrir
- la lassitude de la routine du travail et des occupations coutumières
- l'oisiveté

Toutes ces formes d'ennui ne sont pas, de soi, des maladies de l'âme; cependant elles peuvent conduire à l’acédie, si l'âme en prend occasion pour s'éloigner de Dieu.

L'acédie, maladie de l'âme, se rattachant au mal général de la tristesse, est en effet une sorte de dépression d'ordre spirituel, s'exprimant par le dégoût, l'abattement, le découragement, qui enlève à l'âme qui en souffre son élan, son enthousiasme et même son intérêt pour les choses spirituelles.

L’acédie mine d'abord la vertu d'espérance et par conséquent enlève à l'âme son courage, sa force, son énergie, la jetant dans le découragement ou l'indifférence religieuse. Cette maladie spirituelle, ennemie de la persévérance, explique sans doute un grand nombre de défaillances dans la foi.

L'acédie est due surtout au relâchement spirituel, à la paresse, à un esprit d'insoumission. Elle a également comme cause la négligence dans l'ordre spirituel, essentiellement reliée à la recherche des plaisirs. On peut donc dire que les causes les plus générales du dégoût spirituel qui conduit aujourd'hui un grand nombre d'âmes à se détourner de Dieu et à chercher leur bonheur dans le plaisir des sens est la diminution, quand ce n'en est pas le mépris complet, des vertus de foi, d'espérance et de charité.

La désorientation spirituelle des âmes au profit d'un attachement de plus en plus grand aux ressources du monde présent ne peut qu’entraîner à sentir de plus en plus l'amertume du vide spirituel dans lequel elles sont plongées. L'absence de Dieu, surtout si elle est la conséquence d'un rejet volontaire, débouche sur l'immense tristesse de l'ennui et du dégoût spirituel.

Que l’acédie soit considérée comme une épreuve purificatrice ou maladie de l'âme, les remèdes sont les mêmes:
- Ne pas fuir
- Ne pas perdre confiance
- Tenir le regard de l'âme fixé uniquement sur le souvenir de Dieu
- Ne pas faire de changement quant à nos décisions antérieures.
- Nous changer nous-mêmes
- Demeurer dans la patience et dans l'humilité
- Faire prier pour soi


Elle espérait voir quelques personnes s'intéresser au sujet, mais la vie religieuse de Tours était si calme ces derniers temps. Mais refusant de baisser les bras, elle voulait croire que des gens réagiraient.
_________________
Camille.
Citation:



MESSE DE SAINT VALENTIN



Turons, Turones,

L'Office de dimanche 14 Février 1459 sera célébré par le Curé de Chinon,Père Princedusud à la Cathédrale selon les voeux de nostre Archevêque Métropolitain en la personne de Son Eminence Clodeweck.

De ce fait ,il n'y aura donc pas d'office ce dimanche à Tours
Merci de vostre Présence à la Cathédrale

Ad Majorem Dei Gloriam






Faict à l'Archevêché de Tours, le 12 Février MCDLIX
Princedusud,Prêtre Théologien









Camille.
Citation:

BAPTEME DE JEREMI

Ce dimanche aura lieu dans l'Eglise de Saint Gatien, la célébration du baptême de notre concitoyen JeremI. Celui ci deviendra un membre de la grande Famille de Dieu.
Vous êtes tous invités à venir l'accueillir au sein de notre communauté de fidèles. Les croyants sont également les bienvenus et ceux qui auraient des questions sur les pastorales pourront me joindre ici au presbytère pour en discuter.

En espérant vous voir nombreux à l'office de ce dimanche,

Faict à Tours, le 19 Février MCDLIX

Camille d'Anclair,
Diaconesse de Tours


Camille.
Aujourd’hui était un jour particulier et Camille avait pris grand soin en préparant la décoration de l’Eglise. Aujourd’hui, elle célébrait son premier baptême et serait également la marraine de JeremI. Le jeune homme avait suivi sa pastorale avec application et montré une vraie conviction dans son désir de rejoindre la communauté des aristotéliciens. Elle était heureuse de lui en ouvrir les portes. Elle alla donc sonner avec entrain les cloches de l’Eglise avant de pousser les lintaux de Saint Gatien pour y accueillir d’un grand sourire les habitants de Tours et les amis du jeune homme pour être témoins de ce jour.

Elle se plaça donc sur le parvis et accueillit avec sourire les premiers fidèles. Les pains de communion, tout juste sortis du four étaient prêts, le vin juste tiré de la veille et elle avait préparé un Livre des Vertus pour son filleul, qu’elle lui tendit à son arrivée comme premier signe de son rôle de guide dans sa vie aristotélicienne.



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