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[RP] Eglise Saint-Gatien de Tours

Camille.
Camille se rendit à l'église pour célébrer le baptême de Phénix. Elle croisa le futur baptisé sur le parvis et l’accueillit comme il se doit.

Bonjour messire, bienvenue à l'église. Votre baptême devrait commencer sous peu. Vous savez, un baptême, c'est un moment important, c'est ce moment où vous entrez dans la communauté des fidèles aristotéliciens...

Camille arrêta, voulant éviter de partir une longue discussion théologique abrutissante. Elle invita donc le futur baptisé à entrer dans l'église.


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Phenix.
Voyant la vicomtesse arrivé Phenix s'inclina profondément devant elle et écoutât avec attention ses paroles

Vicomtesse je suis bien conscient de leur importance de ce sacrément pour moi et le reste de ma vie et c'est avec un grand plaisir et honneur que je vais le faire

Suivant Camille il entra dans l'église et s'installa au premier rang en attendant les instructions de la diacronesse
Camille.
Camille alla se poster derrière l'autel pour le début de la cérémonie. Elle s'adressa aux quelques fidèles massés dans l'église pour la cérémonie.

Bonjour chers fidèles, aujourd'hui, nous célébrons l'entrée de Phénix d'Alton, au sein de la grande famille aristotélicienne. La cérémonie du baptême, c'est le début du chemin vers le paradis solaire, c'est aussi l'acte de purification. De par cet acte, le baptisé entame le chemin de la Vertu qui le rapprochera du Très-Haut.

Avant de procéder au baptême, je vais vous lire un extrait du Livre des Vertus. Je vais vous lire la deuxième création.









Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.


Dieu créa l'homme pour habiter la création. Il donna à l'homme l'esprit, lui permettant ainsi de se distinguer des autres créatures de la création. Avec ce don, l'homme devint le fils de Dieu. De par le baptême, l'aristotélicien se reconnait comme étant le fils de Dieu. Il reconnait la création et le paradis solaire.


Camille marqua une pause. Elle se retourna alors vers Phénix.

Phénix d'Alton, voici le serment du baptisé. Veux-tu le répéter?



Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

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Phenix.
Phenix se leva à la demande de la vicomtesse et récitat avec ferveur le serment du baptisé

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
Camille.
Camille invita alors Phénix à approcher du baptistère.



Elle saisit une coupe et la remplit d'eau, fit se pencher Phénix et versa le contenu sur son front.


Ainsi te voilà purifié par la grâce du Tout-Puissant. Tes fautes sont pardonnées. Ton âme est libérée des craintes de l'enfer, pour peu que ta vie soit vertueuse. Prend ce cierge allumé représentant ton âme purifiée, et cette médaille représentant la parole d’Aristote, mais aussi, et surtout, ton appartenance à la grande famille de la foi arisotélicienne.






Te voilà baptisé Phénix. Je t'invite maintenant, mais aussi tous les autres baptisés ici présent, à faire la communion.




Camille regarda un à un les fidèles venir chercher l'offrande. Elle s'avança vers l'assemblée et dit en souriant:

Tu esdésormais enfant du Très Haut et membre de notre grande Famille. Si tu as besoin de moi pour n'importe quoi, je suis à ton service!



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Phenix.
Phenix avait suivit toute cérémonie dans un état particulier presque second, se laissant porter par les paroles de Camille.

Se rendant compte au dernières paroles de la vicomtesse qu'il été enfin rentré dans cette grande famille aristotélicienne il dit tout bas le crédo, le comprenant enfin dans toute sa subtilité

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Je vous remercie Camille, je vous serais éternellement reconnaissant pour ce sacrément
Camille.
Il n'y a pas de quoi Phénix. Ce fut un réel plaisir que de vous accueillir dans la Maison du Seigneur. Prenez ce certificat de Baptême et archivez le soigneusement au cas où vous en auriez besoin.


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Minlawa
Eglise Saint-Gatien de Tours.
Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu s'y faire la prière du Matin.
Voila des semaines qu'il était à Loches afin de guider dans la foy les paroissiens de cette belle ville.
En entrant il fu frapper de voir la tenu de l'église.
Camille faisait des miracles. Certainnement aidé de JeremI.
il s'installa tranquillement devant l'autel. Là où seul les membres du clergé avait le droit d'aller prier.

Un grand défi qui se présente à nous en ce milieu de cette année 1459 est de savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu'urgent, du phénomène au fondement. Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience ; même quand celle-ci exprime et manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle repose. Une pensée philosophique qui refuserait toute ouverture métaphysique serait donc radicalement inadéquate pour remplir une fonction de médiation dans l'intelligence de la Révélation.

Il alluma un cierge



Il se mit donc en prière.

Bon Aristote! et Bon christos, Prophéte du Très haut,
Merci pour tout ce que vous m'avez aidé à faire en Touraine et que vous m'aidez à faire partout où l'on me demande.
Merci pour notre foyer enfin renouvelé.
Merci pour les amis que tu m'as donné.
Merci pour l'amour que vous nous offrez.
Merci de l'offrir à nos enfants!

Aristote offre s'il te plait ton aide encore une foi à ces paroissiens qui commence a déserté nos messes.
Aristote offre s'il te plait ton aide encore une foi à ces paroissiens pour qu'ils comprennent à qu'elle point la foy en Aristote et la plus noble des choses en cette vie.
Aristote offre s'il te plait ton aide encore une foi à ces paroissiens pour qu'ils retrouvent la force de ne plus se conduire comme des bisounours, et enfin défende la vrai foy.
Aristote offre s'il te plait ton aide encore une foi à ces paroissiens afin qu'il retrouve la route des témoins de l'amour de Dieu.

Aristote guide les dans leurs fréquentation.

Aristote viens en eux! Convertis les tous! Tu me l'as déjà montrer, alors montre ta toute puissante sagesse. Illumine les!

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Minlawa
Nous étions le 21. Minlawa avait quelques pencarte, comme il affichait sur le mur de l'église de Loches.
N'arretant jamais son labeur il afficha une de ces pencartes à tours, se disant que Soeur Camille ne lui en voudrait pas trop.



il la regardait, se demandant combien d'autre la verrait
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Hansreudi
Le balafré avec son gamin sous le bras se rendit à la messe dominicale. Voilà fort longtemps qu'il ne s'était pas rendu à l'office du dimanche. Pas particulièrement disponible ces derniers jours pour écouter les voix du Très-Haut. Puis les rares moment qu'il avait de libres il les passaient avec les siens. Le temporel avant le spirituel en ce moment. Enfin, il tenait tout de même à se racheter et à assister à celle de ce dimanche là. Peut-être besoin de s'entretenir avec Dieu.
Les élections étaient enfin passées et comme il s'y attendait elle était élue. Il aurait du tirer les cartes lui ou lire dans le marc de Bourgogne, il avait un de ces dons pour deviner certaines choses. Pas toutes fort heureusement.

Il pénétra dans l'église avec le petite Tieros. Ils s'assirent sur un banc. Le père montrant à son enfant comment prier et lui répéta tout bas le Crédo. Attendant que la mère et l'épouse ne vienne les rejoindre après ses obligations au château.





Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Altieros.reudi
Le rejeton de la famille Reudi était arrivé à Tours, en compagnie de sa nounou Sophie, depuis quelques jours. Il avait pu enfin profiter de ses parents après une bien trop longue séparation pour un enfant de cet âge. Et malgré l'affection que pouvait bien lui porter Sophie, comme tous les autres membres du personnel du domaine de Villandry, rien ne remplace l'amour et les bras d'une mère.

La maman fort occupé en ce moment, c'est donc avec son père qu'il se rendit à la messe dominicale.

Sa main ne quittait pas celle de son père qui lui faisait la lecture du Crédo et autres prières du livre des vertus. Mais la patience n'est pas une des première qualité des Reudi et il lâcha naturellement.


Baba...Est où môman?

Silence du père.

BA...BA, Est où MÔ MAN ?

Elle va arriver mon fils, chuuuuut, fais pas d'bruit, maman va pas tarder. Écoute la messe.


Pffff

Bien le fils de sa "môman" qui déjà savait croiser les bras et bouder.
Tayabrina.reudi
La maman n’était pas bien loin de sa petite famille enfin pas trop. Ce matin elle n’avait pas vraiment envie de sortir. De nature plutôt matinale elle s’était réveillée et était partie faire une petite balade à cheval. Aventure qui ne dura pas longtemps, car, c’est qu’elle portait en son sein lui faisait un mal atroce. Et là c’était le signe fatidique, signe qu’il fallait commencer à se ménager, c’est en trottant que l’étalon ramena sa cavalière au camp, qui eut juste le temps de se préparer pour la messe et filer joindre l’époux.

Sa chevelure chocolatée cascadait vers ses hanches et sa tiare qui ne la quittait presque jamais recouvrait sa tête pieusement. Elle accède à l’église juste ou moment ou son fils réclamait sa maman. Une mère trop absente, mais une mère qui s’occupe bien de l’éducation de son fils. Sa fille Davia venait de rentrer au conseil avec elle, elle sourit à cette pensée et était impatiente de la voir œuvrer pour la Touraine. Son fils, ne sera jamais de ce monde. Elle se le promit dès qu’elle récupéra rapidement son petit démon dans ses bras et le serra contre sa poitrine affectueusement.

-Chuutttt mon fils. Je dois vous apprendre a avoir peur de la robe du curé ainsi vous, vous tiendrez convenablement dans une église.

Petit sourire, amusée sous le regard de son enfant qui risquait de se mettre à pleurer. Elle sourit à son époux un instant puis fronça les sourcils. Qu’elle idée d’emmener Tieros à la messe, ne savait-il pas qu’il était fort turbulent cet enfant. Remettant une mèche rebelle de son fils en place la châtaigne fixa en direction de l’autel puis murmura à son époux :

- Vous auriez pu m’attendre mon cher, est-ce là un signe de désintéressement à mon égard à vous balader dans les rues de la capitale en ma compagnie… ?

Petit passage taquin, c’était ça la châtaigne toujours titiller son époux qu’elle savait au fond d’elle fou d’amour d’elle tout comme elle, elle était éprise de son balafré bien souvent ronchon mais si..Si …Elle se reprit, mais oh elle était dans la maison de dieu là ! Revenons à la messe. Et de chuchoter à Altieros qui était heureux ou pas de retrouver sa mère en mode maman

-Ecoutez votre mère mon fils et apprenez. Ceci c'est le crédo.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Camille.
Camille avait suivi l'arrivée des fidèles dans l'Eglise et les accueillant, elle les laissa psalmodier le Credo fondateur et rassembleur du Très Haut.



Puis quand chacun se fut tu, elle s'avança vers le pupitre et vint lire un passage du Livre des Vertus qu'elle souhaitait commenter en ce repos dominical.


Mes enfants, c'est avec un immense plaisir que je vous retrouve aujourd'hui pour la célébration de la messe du dimanche.
Nous allons lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII







Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?



Dans ce passage, qu'est ce que nous apprenons? Nous devons nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.


Camille pointa du doigt les fidèles et prit une grosse voix, souriant à l'idée de faire sursauter ceux qui sont encore mal réveillés.

QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?


Camille reprit une voix normale et jeta un regard sur toute l'assistance.

Oui, qui peut être convaincu d’être bien entouré? qui peut prétendre être sur de ses amis?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.

Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront écrasés sous le pied du Sans-Nom pour l’éternité!!...

Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Très-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.
C’était la parole du jour pour que vous trouviez le bonheur en ce monde, ce bonheur si difficile à atteindre, et auquel chacun a droit....



Camille quitta le lutrin pour rejoindre calmement et doucement l'autel.

Et maintenant, je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien, cet idéal de l'amitié et de la fraternité entre tous les hommes et les femmes



Après avoir rompu le pain, Camille en donna un morceau à chacun des fidèles.

Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos.

Bon dimanche à tous, et que Dieu vous bénisse!


*voix basse*

n'oubliez pas la confession pour ceux qui ne l'auraient pas encore effectuée....




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Tayabrina.reudi
A peine eut-elle le temps de finir de chuchoter à son fils le texte du Credo, elle allait s’enquérir auprès de son époux si le petit était resté attentif quand lui il lui apprenait le credo plus tôt que…La messe débuta ainsi sur le credo. La châtaigne tenta de comprendre juste une seconde. On n’implore pas le pardon avant le credo… ? Perdue, égarée. Voilà c’est qu’on appelle vraiment une brebis égarer quand tout part dans tout les sens sans vraiment rien comprendre. Elle fixa son fils se disant que si elle n’avait pas été si butée de lui enseigner le credo à voix basse elle aurait peut-être entendue le début de la messe. Dans tout cela elle avait raté le passage où la diaconesse devait lancer la messe par la confession des fidèles. Comment la Lochoise avait elle pu sauter l’imploration du pardon.. ?

Toutefois, elle implora le pardon tout en retenant les mains baladeuses du jeune Reudi qui était amusé par sa maman qui remuait les lèvres.

-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Pour ensuite enchaîner comme a chacun des messes qu’elle a put y assister avec le credo.

Au passage du Livre des Vertus, la châtaigne avisa son fils et lui demanda toujours à voix basse de bien écouter même si celui-ci n’allait pas y comprendre grand-chose. Mais, au moins il sera tremper dans le bain de la messe.

-Soyez attentif mon fils et écoutez tranquillement. Pas de bruit surtout. Ecoutez bien et retenez le sermon.

Oh, miracle le petit obéit sagement. Que le seigneur soit avec nous jusqu'à la fin de la messe… Elle écouta la lecture de la Diaconesse approuva de temps en temps… Et zoup ! C’était tout d’un coup, l’heure de la communion était déjà arrivée. Elle se signa après s’être remit au Très Haut, ce dimanche elle avait pu assisté avec sa famille à une messe. Elle attendit que son époux se lève pour aller communier. Son fils était déposer au sol afin qu’il marche un peu ce petit bout de chou, il devait avoir des fourmis aux jambes d’être resté assis sur les genoux de sa môman.
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Hansreudi
Enfin, la maman était arrivée pour prendre en compte le petit bonhomme. Avec toujours la petite phrase qui fracasse mais dont il se retint d'éclater de rire à son écoute, Vous auriez pu m’attendre mon cher, est-ce là un signe de désintéressement à mon égard à vous balader dans les rues de la capitale en ma compagnie… ?. Elle savait toujours trouvé le petit mot taquin. toujours aussi espiègle et joueuse sa Belle. Il adorait ça, parce qu'il savait à cet instant précis que ce n'était que plaisanterie. A force elle devait bien savoir quel amour immense et inaliénable il lui portait. Il leur portait à tous les deux, elle et leur fils.

On vous a entendue ma Belle, mais votre fils avait envi de se dégourdir les jambes. Lui et moi nous sommes prêts en 5mn, nous n'avons pas à nous pomponner comme une femme. Mais voyez nous vous avons attendue sagement assis sur un banc et vous arrivez à point nommé.

C'est qu'à force de lui apprendre le Crédo de long, en large, de la commenter, de l'analyser, le fils Reudi allait commencer à faire sauter d'ennui les chevilles et pointes des bancs. Un moment de repos et la Belle qui prenait le relai expliquant à son tour le Crédo. Et donc pour le coup ni l'un ni l'autre n'avait suivi le début de la messe, trop accaparés qu'ils étaient par leur progéniture et surtout comment trouver le moyen de le faire tenir en place sans hurler, gazouiller, grogner et pleurer durant l'office.

Du coup ils avaient loupé l'entrée en scène de la diaconesse et il vit son épouse entonner l'imploration du pardon tout en tenant les main de son enfant. Ils avaient loupé le début de la messe, pour le coup. C'est qu'un enfant ça occupe et ça occulte tout le reste. Le balafré comme à son habitude et peu enclin aux messes et à la chronologie de celles-ci enchaina avec une charrette à foin de retard.


..........nia.nia...péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis il récita enfin, le Crédo, donnant par moment une petite tape sur les fesses de son fils pour qu'il arrête de sauter à pieds joints sur les genoux de sa mère.


- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Comment avait elle fait, encore une fois, un des mystère des rapports entre mère et enfant. Le petit se calma. Faut dire que la voix douce d'une mère lui expliquant les textes religieux est bien au dessus de la voix d'un père qui explique les mêmes choses parce qu'il n'y a rien d'autre à foutre en attendant que ça commence vite et se termine aussi vite pour aller s'en jeter un derrière les carreaux à la sortie de la messe. Enfin, c'était terminé.

Le fils Reudi qui commençait à déambuler dans l'allée centrale de l'église, un vrai Reudi, il ne s'était pas trompé de côté et c'est bien en direction de la sortie qu'il se dirigea.


Allez, je vous offre quelque chose à la Semper Fi. Zouuuuu mon fils, en avant mauvaise troupe


Tieros pris dans les bras de son père, un peu contrait et sans réelle envie d'y rester mais tendant les bras vers maman, la main qui saisit celle de son épouse et c'était parti pour une sortie de l'église direction la Semper Fi.
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