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[RP]OUSTE :OU eSt Ton fessiEr (qu'j'y colle un coup d'balai)

Breiz24
­ Flash back :

    Tu vois *hips* Griotte, le problème de ceeeeuuuh *hips* duché, c’est qu’ya toujouuuuuuuuuuuuuuuurs les mêmes *hips* !

    Autant vous prévenir tout de suite, la nuit est bien avancée, la recette d’une taverne de Dijon dont nous tairons le nom aussi. Le blond géant est depuis longtemps en train de ronfler (en politiquement correct, on appelle ça « je vais te chauffer le lit mon amour » « Tu ira vérifier que les enfants dorment bien » « Oui oui ne t’en fais pas » ) et la rouquine écluse les derniers fonds de bouteille avec une brunette retrouvée depuis peu (ce qui induit qu’elle a aussi, enfin, retrouvé la petite sœur qu’elle cherchait partout depuis des semaines, et ça, c’est d’la balle, et il faut fêter ça, mais bien, patron ressert nous le ptit frère allez !)

    Sssissi je te jure ! Siiiiiii on prend la liste actuelle bon : y’a Lenada, quand j’y étais y’a un an, elle *hips* aussi. Depuis elle a pas quitté son *hips* siège, sauf pour se déplacer à la case trône *hips* ducal !

    Une petite pause, pour boire un coup, il s’agirait pas de se dessécher non plus. Puis y’a les Princesses ! *Hips* Enfin z’ont fait des *hips* pauses mais bon !

    Nouvelle pause. Réflexion intense. Avec la joie des retrouvailles et la célébration (surtout la célébration), réfléchir, ça pique un peu.Ca pique grave sa race, même, en fait.

    Griotte, pourquoi *hips* qu’on est en train de parler de popol… itique *hips* ? C’est chiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaant *hips* la politique d’abord !


Voila, en gros, l’idée était née comme ça.

_________________
Griotte
** Le lendemain matin **

BAM ! BAM ! BAM !

C'était du violent ce mal de crane ! La bâtarde avait l'impression qu'on tambourinait sur ses tempes comme si s'agissait d'une porte qu'on cherche à défoncer à coups de bélier. Elle sentait le martèlement vibrer dans tout son être. Le tiraillement lui arracha une grimace de douleur. Elle plongea le nez dans son oreiller et rabattit la couverture au-dessus d'elle en lâchant un grognement étouffé. Le réveil était difficile...

BAM ! BAM ! BAM !


Gaaa maaalalatêêêête...
Mam'selle Griotte ? Une lettre pour vous.
Gné ?


Une paupière se décolla, à contre coeur. Elle papillonna lourdement, le temps que les émeraudes entraperçoivent un éclat de lumière au travers d'une barrière de cils et hop ! Le noir. Dégages avec ta lettre tout' pourrie ! C'est pas le moment...

BAM ! BAM ! BAM !

Je sais que vous êtes là. Ouvrez !
Mais nan, y a personne. Fous le camp !
Faut que vous me payiez la commission ! Je partirai pas avant.
Roooh non ! La poisse.

BAM ! BAM ! BAM ! BAM !

Grincement de dents. La morveuse roula sur le flanc en se dépétrant dans ses couvertures. Elle se leva péniblement et chercha des yeux sa besace. Elle était là, abandonnée au pied du lit. La môme y farfouilla pour en extraire une bourse raplapla.


Mais y a que dalle là d'dans !

Elle était pas censée être plus rembourrée que ça ? Ils avaient quand même pas ingurgité autant de fric que ça, ou bien ? Attends, y en avait bien pour une centaine d'écus...

BAM ! BAM ! BAM !


OOOOOOH !
Ah ben c'est pas trop tôt !


La missive est arrachée de la main du messager, dans laquelle la jeune fille écrasa un écus avant de lui claquer la porte au nez. Se retournant, elle prit appui contre le battant en bois et parcourut le pli avec une lenteur particulière, du au fait que ses yeux refusaient de lire plus de trois mots d'affilés sans que les lignes ne se mettent à tanguer.

Par la présente... blablabla... confirmons votre inscription... hein ?
Nom de la liste : OU eSt Ton fessiEr ?
Tête de liste : Griotte
Numéro 2 : PAF - NON CONFIRMÉ
Numéro 3 : Bim - NON CON...

BREEEEEEIZ !


Cette nuit la môme a fait un rêve étrange dans lequel la rouquine et elle ont tiré le sénéchal de son sommeil en brayant sous sa fenêtre jusqu'à ce qu'il daigne se lever en robe de chambre pour prendre acte de leur inscription aux prochaines élections ducales. Ce rêve aurait pu être drôle tellement la situation était invraisemblable. Il aurait pu...
_________________
Breiz24
Ou pas…

La rouquine, elle, tient un peu mieux l’alcool que la Cerise. Blanc sur rouge, rouge sur blanc, marc sur blanc et rouge sur marc, du moment qu’elle peut finir en collant roux sur blond, globalement, elle sait que la nuit ne sera pas mauvaise, et le réveil itou.
Enfin, presque. Ce matin fait partie des rares où elle n’embrasserait pas son mari avant une bonne tisane de menthe et un bon récurage de quenottes au bâton de réglisse mâchonné. Diantre, elles avaient du y aller franco sur la bibine la veille, les deux donzelles, la jeune et la vieille.

D’ailleurs, elles avaient bien rigolé. Autant qu’elles s’en souviennent, elles avaient fomenté un plan pour révolutionner tout et avaient imaginé monter une liste électorale. Nommée OU eSt Ton fessiEr, pour savoir dans quoi coller un coup de balai. Même qu’elles avaient rigolé comme des tordues en imaginant la tête du sénéchal en découvrant le nom de leur liste.

Attendez une minute… (Et là lecteur, il te faut imaginer une rouquine à l’air hébété, une jambe en l’air en train d’enjamber le rebord de sa baignoire pour y entrer).

PLOUF !


MERDEUH !

Trempée de la tête au pied, mini raz de marée dans la chambre de l’auberge, ranafout, la rouquine frotte aussi vite qu’elle peut, démêle de même, en mode fissa, se sèche à fond pour sauter dans ses fringues du jour, et de sortir après avoir – pauvre de lui ! – embrassé son mari encore presque endormi au coin des lèvres. Sans passer par la case menthe-réglisse avant. Pas d’bol.

Elle fonce, la rouquine, fonce vers la sénéchaussée, et cherche d’un regard avide la liste des listes, c’est comme le saint des saints, si tu vois ton nom dessus, tu sais qu’t’es foutu !


MERDEUH !

Grommelant à qui mieux mieux que « on ne laisse pas des gens si bourrés faire ça », elle reprit sa course – ah, ça dégrise de cavaler de bon matin, je vous le garanti ! – vers l’auberge ou était logée la Cerise. Juste à temps pour entendre sa jolie voix mélodieuse.

Ah. Elle aussi avait le réveil pénible, alors ?


Griotte d’Blanc Combaz ! Sors d’la d’suite faut qu’on parle !

Vous aussi vous avez remarqué ? Question voix mélodieuse, la rouquine ne craint personne.

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Griotte
Ouais ! Faut qu'on parle !

La morveuse traversa la chambre aussi rapidement qu'un boulet qu'on aurait catapulté vers la fenêtre. Annoncez lui qu'elle est en tête de liste pour les prochaines ducales et elle dégrisera d'un bloc, vous allez voir. Ah, bah tiens ! C'est exactement ce qu'il venait de se passer. Envolée la brume qui lui abrutissait le cerveau et qui engourdissait ses membres. La nouvelle était tellement traumatisante que la bâtarde en a franchi d'un bond la case "décuvage" pour sauter directement sur celle des responsabilités à endosser suite aux conneries commises la veille alors qu'elle était bourrée. Qu'elles étaient bourrées !

Tout était de la faute à Breiz, évidement ! Et la bâtarde allait le lui faire savoir dans l'instant ! Elle ouvrit la fenêtre à la volée et se pencha par l'ouverture en quête d'une rouquine qu'elle n'eut pas de mal à trouver, puisqu'elle était plantée là, comme un piquet, à l'attendre sur le pied de guerre.


C'est quoi "Ça" ?!

Première offensive lancée ! La gamine envoya la missive froissée en boule à la tête de sa colistière. Ouais ! Breiz serait sa colistière. Hors de question que la môme porte le chapeau toute seule !

S'éloignant de la fenêtre sans attendre, elle continua à beugler :


Je vais sortir et je vais t'éclater la face, tu vas voir. Tu vas souffriii...

Le reste des menaces se perdirent entre les murs de l'auberge que la Blanc-Combaz traversa en tapant des talons, poings fermés. Elle avait à peine franchi le seuil, qu'elle fonça tête baissée en direction de la rouquine.

Olé ! Taureau !

_________________
Attia.
La gitane n'avait pas bu.
D'ailleurs ya lurette qu'elle ne s'adonnait plus a beuverie d'aucune sorte.
Oui meme si des paysannes ne renoncent pas a leur bibine au nom de la maternité, la gitane avait eu comme un instinct qui lui avait fait renoncer a l'alcool, Azkaban buvait bien assez pour deux.

Elle en était donc restée aux tisanes.

Mais ça ce n'est pas intéressant.

La gitane, sobre, s'il en est, goûtait un repos réparateur dans une chambre d'une auberge dijonnaise.

Il faut dire qu'apres un séjour en Prison, on n'aspire plus qu'a la propreté, au confort, a la fraicheur d'une chambre bien comme il faut.
Et s'il est vrai que depuis elle n'avait pas mis un pied trop loin de l'auberge de peur de faire a nouveau l'objet d'une méprise stupide, elle se laissait gentiment entretenir par le blond.

Le ventre tourné vers le plafond donc, en chainse, la tête bien calée dans de douillets pillow, la gitane comatait en ce bon matin.
Le petit monstre avait fini de tambouriner sous son nombril et avait arreter de jouer a touche Pipi avec sa vessie.
En gros, elle était bien quoi.
Elle commençait a sombrer.
Connaissez vous ces quelques secondes de félicité ou vos paupières s'alourdissent, ou vous êtes conscients que vous allez vous endormir sous peu, que votre corps devient floconneux, tellement reposé que vous semblez flotter de la tête aux pieds... Quelques secondes avant de vous endormir profondément, quelques secondes ou pour rien au monde vous ne voudriez être dérangé...


G.iot.. d’B.anc ...baz ! Sors d’...’suite faut qu... parle !

Tu l'auras compris public, la gitane logeait dans l' auberge qui se trouvait être celle ou les deux pies jacasseuses les plus agacantes de Bourgogne avaient décidé de mener conclave.

Premièrement elle ne se laissa pas démonter.
Si la voix qu'elle percevait ressemblait vaguement a celle de Breiz tant dans l'intonation que dans le style, la gitane voulut simplement croire qu'il s'agissait d'une querelle a laquelle elle n'avait pas a être mêlée.
L'instant de félicité pourtant brisé, la gitane ferme résolument les paupières avec un peu de chance ça va repartir et elle sera hermétique au monde extérieur.

Ouais ! Faut qu'on parle !

Second essai , second ratage.
Cette fois la gitane perçoit mieux les mots, les sons horriblement agaçants qui traversent les cloisons fines pour venir raisonner dans son oreille , éveiller des sens qui a présent sont plus qu'éveillés.
Bye bye Morphée.

Un soupir, une moue, la gitane se tourne, balançant le ventre sur le coté un oreiller sur la tête.


Je vais sortir et je vais t'éclater la face, tu vas voir. Tu vas souffriii...

Raaaaaaaaa!!!
Foutue fenêtre.
Foutue voix.
Foutu bébé! Car oui lui aussi s'y met. Sans doute n'a t'il pas apprécié le changement brusque de position qu'il le fait savoir a grands renforts de coups.


- Bordel !!!!

C'est une gitane en furie qui se redresse, se tire a grand peine du lit creux.

- c'quoi ces auberges ou on peut meme pas dormir en paix !!!

La fenetre entrouverte est repoussée sauvagement avant que les yeux couleur de mer en furie cherchent les auteures de son courroux.

- Oh vous ! Vous vous etes crues au marché au poisson ou quoi ??? Yen a qui essaient de Dormir !!!

C'est la qu'elle reconnait la rousse et la Brune qui vient juste de débouler.
Doublement agacée.


- Vous!!! Breiz ! Griotte !!! Saletés !!! C'est pas fini ce boucan!!! on vous a jamais appris a vous exprimer autrement qu'en beuglant!!! Bon sang!

Oui elle est pas contente la gitane.

- Attendez un peu! Je crie plus fort vous allez v....

La phrase n'est pas finie. Le bébé aussi exprime son mécontentement.

- Pipiiii !!!

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Breiz24
[intérieur, jour : conciliabule]

C’est la chienlit, les amis. Après avoir décuvé assez rapidement, nos trois comparses (parce que, oui, elles avaient réussi par on ne sait quel miracle à embarquer la couturière dans leur petite aventure) étaient réunies dans une taverne, autour d’un bon verre. Parce que maintenant qu’on était dégrisé, il fallait au moins un côte de Beaune pour avoir les idées claires.

Et de ce conciliabule, il résultait plusieurs choses : la première : trois, ça ne suffisait pas à garnir une liste. La seconde : les 2/3 de l’assemblée avait trouvé des arguments pour convaincre leur conjoints de suivre l’aventure (« Milo, on te demande pas ton avis, c’est pas poli de dire non et de lâcher les amis, alors tu dis oui, picétou ! »). Sachant que le tiers restant était pour l’instant toujours ni mariée ni fiancée, ça faisait déjà pas mal.

Et donc, nos trois écervel… fines politiciennes étaient réunies pour essayer de trouver des comparses. Et au vu des inimitiés des unes (surtout rousses, les « unes »), voire des aversions franches, l’affaire n’était pas simple. Mais, après tout, elles étaient motivées, et avec la foi, les amis, on déplace des montagnes. Enfin, il parait.

Et donc, ça écrivait des lettres à qui mieux mieux, se creusant bien la soupière pour trouver qui (mais qui, qui, QUI ? allait bien pouvoir avoir la folie de venir tenter le coup avec elles.

Et donc, trempant régulièrement la plume dans l’encrier, la rousse écrivait. A une célèbre agent de la maréchaussée, en tout premier !



Chère Maud,

Je ne sais si vous vous souvenez de moi, mais nous nous sommes croisées parfois : je suis Breiz Edwinson.

Je vous écris pour une raison très simple : vous proposer de participer avec Griotte de Blanc Combaz et moi même aux élections ducale. Il s'agit d'une proposition très sérieuse, avec une troisième ou quatrième place sur la liste électorale.

En effet, pour vous avoir croisée parfois, je pense que vos connaissances en matière de sécurité et d'étripatouillage de brigands nous seraient très utiles, tant dans la campagne qui s'annonce qu'aussi, et surtout, à la tête de la prévôté de Bourgogne... Avoir un bon prévôt me semble capital, ne croyez vous pas?

Si vous souhaitez discuter de tout cela avec moi, je me trouve souvent à la taverne, à Dijon. Je me ferais une joie de vous payer un coup à boire (même si vous refusez notre offre, d'ailleurs!)

Bien cordialement,

Breiz


Puis, plus tard, bien plus tard, après tergiversations, à un absent de longue date :



Cher Vaxou,

Ca fait fort bien longtemps que je n'ai pas eu de vos nouvelles, depuis que vous nous avez abandonnés l'an dernier en Périgord chez les barbares, à peu près!
Alors il parait que vous êtes rentrés, que vous avez adopté Angelyque, et que depuis vous vous en mordez les doigts et que vous vous terrez chez vous à cause de la honte.

Moi je dis, sortez de la morosité, Vaxou ! Il parait que vous allez vous marier aussi (je sais parce que votre fiancée se fait faire sa robe dans mon atelier, mais promis j'en parle pas!) alors il faut paraitre bel et beau!

Et nous avons la solution pour vous!
Quoi de mieux pour prendre l'air qu'une petite campagne électorale? Hein? Je vous le demande! Un bon bain, un coup de marc derrière le gosier, et vous voila paré pour affronter tout ça avec nous!
En plus, ça vous permettra de rabattre le caquet à votre fille, et de faire le beau pour votre fiancée!
Allez soyez chic, dites oui!

Breiz

PS : Si vous dites oui, Attia Des Juli vous fera une super tenue compète en soie vénitienne!


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Les filles j’ai uneuh répooooooonseuh !

Et de fait, un volatile était connement perché sur le dossier de la chaise d’à coté. Après coup (sur la tête du pigeon), la voix se fit déçue.

Oooooooooh naaaaan ! Elle dit qu’elle peut po, qu’elle trouve la prévôté chiante – elle a raison la pauvre ! – et que en plus elle s’en va un moment alors que bon elle peut pas pasqu’elle soutient déjà une autre liste, mais que si on tente le coup un autre coup après celui là, elle tentera avec nous !
Bon ! Bin c’est déjà ça vous croyez pas ? !

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Griotte
Nouveau QG des OUSTE ! "Vas-y dégages !", que la morveuse braillait lorsqu'un client de la taverne avait le malheur d'approcher un peu trop près de la table autour de laquelle le trio infernal complotait en vue de parfaire la stratégie de leur campagne électorale, car campagne il y aurait. Maintenant que la liste était inscrite, autant jouer le jeu et tenter d'entrer au conseil, déjà pour ne pas se taper la honte en faisant un flop épouvantable - trop la loose, quoi ! - mais surtout, pour ne pas avoir claqué six cents écus dans le vent - Quelle idée de débourser autant de fric d'un coup, aussi ? Le mécénat ça existe ! Devait bien y avoir des âmes charitables assez bêtes pour tomber dans le panneau et les financer.

D'ailleurs cher lecteur, j'en appelle à ta générosité ! Tu veux faire une bonne action ? Envoie ton perso à la sénéchaussée pour sponsoriser la liste OUSTE ! et même que je ferai des LOL en levant mon pouce en l'air !

Ce petit message publicitaire prenant fin, place à votre programme préféré : celui de OUSTE ! évidement ! - Comment ça "y en a pas" ? - Bref ! Revenons-en à nos moutons. Enfin, à la Griotte !

Installée à coté de la rouquine, elle lisait par-dessus son épaule.


T'écris à Vaxilart ? File-moi la plume ! J'ai aussi des trucs à lui dire.

Citation:
A Vaxilart de la Corleone-Mirandole,
De Griotte Corleone

Je vous écris en tant que cousine vénérée de votre future épousée. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de nous rencontrer, mais je suis certaine que je vais vous adorer au premier coup d'oeil (et toute ma grande et baraquée famille aussi), à moins que vous ne refusiez de rejoindre la liste ducale que je suis en train de monter. Ce serait vraiment fâcheux et décevant de savoir que vous ne soutenez pas votre future belle-grande et baraquée famille, que vous mettrez immanquablement en rogne.

Je vous en voudrais, Lynette vous en voudra et tous les Corleone vous en voudront (imaginez votre fiancée en vingt fois plus nombreuse et vingt fois plus agaçante... avouez que ça fout les boules). Je ne souhaite pareille situation à personne, alors pour votre intégrité physique et mentale, je vous somme d'obtempérer ! Acceptez de soutenir la liste "OUST !" en rejoignant ses membres. Sinon... sinon... sinon je vous laisse imaginer toutes les horribles choses qu'il pourra vous arriver ! Gniaa ah ah ah ah ark ! (ça c'est un rire sadique de la mort qui tue, au cas ou vous n'auriez pas compris !)

Evidement, si vous parlez à quiconque de cette lettre, je ne donnerais pas cher de votre peau. Surtout celle de votre séant. Ca, c'est le pouvoir de OU eSt Ton fessiEr ?!

Griotte

PS : Répondez-vite ! Je ne suis pas patiente.

Bon et temps qu'elle y était avec la paperasse, une autre missive en partance pour Digoine :
Citation:
A Cassian de B-C,
Mon frère préféré.

Le bonjour !

Je suis de retour pour vous jouer de mauvais tours !
Nan je déconne. C'est pas du tout mon genre ! En vrai je suis quelqu'un de particulièrement sage, c'est bien connu... Bon d'accord, j'avoue que j'aime bien taquiner les gens de temps en temps, mais toujours de façon très sage, évidement.

Cette fois-ci j'ai trouvé une façon très classe d'emmer *rature* d'embêter un peu le conseil ducal et les ploucs qui y prennent la poussière sur leurs sièges usés par leurs fions : j'ai décidé de monter une liste pour les prochaines élections ! Je l'ai déjà lancé. Elle s'appelle "Où es-ton fessier ? (OUST !) On va coller des coups de balais dans le derrière des vieux conseillers pour prendre leurs places et révolutionner la Bourgogne. Si c'est pas un beau projet ça !

Pour une fois que je fais quelque chose de bien, j'aimerai que le Magnifique Paon de Bourgogne soutienne ma démarche et que tu rejoignes notre liste ! Ainsi on montrera à Papa qu'on est parfaitement capables de faire de grandes choses sans qu'il ait besoin de nous aider.

J'attends ta réponse avec impatience !

Griotte

_________________
Attia.
Ne demandez pas comment la Gitane a reussi a se faire convaincre.
De un, elle ne vous le dira pas.
De Deux, vous n'y croiriez pas.
De trois, ce n'est vraiment pas important.

Alors notre engrossée de service dans ce sordide conciliabule était une vraie novice.
Oui la gitane n'a jamais fait de politique.
Ne posez pas de questions on a dit!!!
Et en plus étant une bourguignonne recente, elle ne connait pas grand monde de façon assez intime a rallier a la folle cause.
Il y avait bien le blond, mais a lui on ne lui demandait presque pas son avis. Et en l'inscrivant d'office la gitane avait même affirmé :


- Az ferait un très bon CAC !

Oui parfaitement! Le blond toujours a l'affut des bonnes affaires, plus riche au retour d'un long voyage qu'a l'aller a force de glaner sur les marché les marchandises a acheter, vendre et revendre ça et la...

Et en dehors du blond... Personne.
Dramatique l'etat du carnet relationnel de la gitane.
Elle avait bien proposé d'offrir des tenues gratuites a qui voudrait bien participer a l'entreprise, mais il ne fallait pas non plus recruter n'importe qui.
Alors pour ne pas perdre la face face a ses comparses elle était bien obligée de trouver!


- Ah mais ma jeune soeur est la...

Oui , oublie juste de mentionner gitane que ça fait des mois que tu n'as plus de ses nouvelles, et que si ça se trouve elle ne veux plus rien avoir a faire avec toi ?
Pas grave...


- Ah et il ya Marie Alice aussi...

Sourire fier. C'est que connaitre une personnalité du royaume a contacter ça le fait quand meme.
Plume et vélin armé, parés a être envoyés.


Citation:
A Helia Des Juli,

Bien longtemps que je n'ai plus de vos nouvelles.
Mais n'ayez crainte, ce n'est pas la soeur qui ecrit, c'est la toute nouvelle politicienne engagée.
En effet par la présente, je vous propose de rejoindre la liste toute nouvellement créée "OUST " dont le but est de revolutionner la Bourgogne, lui offrir un nouveau souffle, de nouvelles valeurs.
N'hesitez plus, rejoignez nous.
Que le tres haut vous garde.

A.D.J


Qu'est ce qu'il faut pas en dire des bêtises pour convaincre... Revolutionner la Bourgogne... lui offrir un nouveau souffle...

- Je préviens! La première qui rit je lui marave sa gueule !

Un autre vélin est saisi.

Citation:
A Marie Alice Alterac

Votre grandeur,

J'ose espérer que ces quelques mots vous trouveront en bonne santé.
Je suis de retour en Bourgogne ou je n'ai pas encore eu le plaisir de vous revoir.
Si je vous ecris, c'est qu'avec Griotte de Blanc Combaz et Breiz, nous nous lancons dans une aventure politique a laquelle nous souhaiterions vous associer.
En effet, nous avons créé une liste baptisée "OUST" que nous esperons faire entrer avec succes dans le paysage politique bourguignon pour y apporter un peu de fraicheur et de nouveauté.
C'est pourquoi pas la présente je vous propose de vous joindre a nous en acceptant de vous inscrire sur cette liste ou je ne doute pas que vous pourrez apporter beaucoup , de part votre experience des affaires publiques.
Veuillez recevoir mes salutations respectueuses.

Attia Des Juli.


Ayé. La gitane aussi en avait deux lettres. Egalité balle au centre! Et maintenant, on fait quoi ?

_________________
Vaxilart
La vie à St-Fargeau était des plus calmes depuis que le Duc avait décidé de barrer la porte principale à double tour – sauf la salle d’aumône bien entendu, à un certain âge on ne prenait plus le risque de froisser le Très-Haut. Évidemment, il lui arrivait d’ouvrir furtivement à quelques membres de la famille; ça évitait la venue de toute sorte de rumeur.

Et si ainsi terré il attendait la mort – qui ne venait définitivement pas – certaines membres de la famille semblaient à tout le moins aussi intéressé que lui par cette attente… Il avait toujours vu sa noblesse comme un legs, une pierre posé sur le mausolée de sa famille; mais jamais, ô grand jamais, n’aurait-il cru que cela attiserait la convoitise de son propre clan à ses dernières heures.

Enfin, le Duc ne s’attendait aujourd’hui plus à aucun cadeau de la vie, et la Loire, son Styx labyrinthique, le refusait encore et toujours. Sans doute serait-il resté enfermé encore quelques années, mais le nombre de courrier – parlant de son futur faux mariage, mais peut-être plus si faux non de non – s’accumulait sur son bureau. Et, il avait beau les brûler, il en arrivait toujours d’autres… La gueuse, enfin semi-gueuse (noble de pacotille serait plus juste en fait), avait bien placé ses pions. Elle était totalement folle de lui; et avait plutôt bien caché ses sentiments. Jamais ne se serait-il douté qu’une fois évaporé elle continuerait à nourrir les lubies de ses deux folles dames de compagnies… Si ce n’était que ça, maintenant il y avait sa cousine, Guiguil, l’autre inconnue aux courriers détraqués – Grignotte ? -, les filles du Pair… Et qui encore ? Même Breiz…

D’ailleurs, il ne sait ce qui lui prit en ce jour, mais à l’orée d’une catastrophe, c’est cette dernière qu’il décida d’aller voir – ce qui, nous en conviendrons, est bien le comble du ridicule.

Était-il aujourd’hui si seul ? Depuis le départ de Sorane… Arf arf, ne pas y penser, ça c’est encore d’autres problèmes…

Et c’est pourquoi, on ne sait trop comment, le Duc Vaxilart se retrouva devant la porte de cette auberge Dijonnaise, réprima à nouveau l’envie de fuir, et alla à la rencontre de l’immorale rousse. (Il avait depuis le temps presque oublié qu’elle - ou était-ce son abominable (quand même moins que le premier) deuxième époux ? – avait essayé de l’assassiner).


-Vous…
_________________
Breiz24
Hiiiiiiiiiiiiiiiiii! Vaxou! Regardez les filles c'est Vaxou!

Elle, elle s'était déjà pendue à son cou, comme on fait avec son papi pas vu depuis longtemps, avait émis un petit "ahem" pour reprendre une contenance, et lissé son vêtement.
Combien de temps s'était écoulé depuis leur premier conciliabule dijonnais? Peut importe si j'ose dire.


Mais regardez comme c'est trop clâsse! Personne n'arrive à le sortir de son trou et c'est nous qu'on y arrive! Venez donc boire un coup Vaxou, restez pas planté là!

Oui, elle aussi elle a oublié ce dont on vous parle plus haut. D'ailleurs, elle a jamais essayé de le tuer. Ou alors, il avait du faire un truc très grave. Faire pleurer son fils par exemple, non? Ou envoyer valser une épée de bois et en proposer une vraie méga tranchante au marmot de deux ans.
Enfin, qu'importe! Vaxou est là, et la rouquine est très fière de son coup (même si bon, Griotte avait écrit aussi).

Elle attrape donc le bras du Duc, et l'attire pour l'assoir à table et lui coller un verre de vin dans la main.


Bienvenue Vaxou! A vot'santé!

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Mariealice
Libre, je suis libre! Elle aurait presque pu le crier mais en fait pour l'instant elle le chantonnait. Il lui manquait un élément essentiel qui devrait arriver incessamment sous peu. La patience n'était pas forcément son fort mais elle restait pourtant calme, attendant. Et puis ils rentraient enfin en Bourgogne, après un petit périple. Pour combien de temps? Oh voilà une question qu'elle était bonne. La brune l'ignorait, comme à chaque fois. Et elle ne faisait plus de pronostique depuis longtemps, sachant que de toute façon, il suffisait qu'elle prévoit ceci ou cela pour être obligée de partir séance tenante.

Et ce fut quelques jours avant d'arriver à Sémur qu'elle reçut une lettre d'Attia la laissant perplexe. Non pas que cette dernière monte une liste mais qu'elle l'invite à en faire partie. Une réponse fut donc envoyée pour dire qu'elle allait y réfléchir, sachant ce qu'impliquait une participation à une liste. Donner des conseils Marie savait faire, bons ou mauvais c'était autre chose et chacun avait son avis là-dessus. Mais une liste....

Et voilà qu'ils étaient enfin à la maison et qu'une décision devait être prise. Lecture, relecture, réflexions en tout genre, renseignements demandés sur l'endroit où elle pouvait trouver le trio qui s'annonçait infernal avant de se rendre sur place. Pour les y trouver en compagnie d'un homme déjà croisé mais voilà, le nom lui échappait. Oui bon d'accord les noms lui échappent souvent et alors?!


Ahem... Bonjour....

Mais qu'allait-elle faire dans cette galère? Elle ne le savait pas puis de toute façon pour l'instant elle n'y était pas hein. Suivez un peu, j'ai jamais dit qu'elle répondrait oui.
_________________
en cours de mise à jour
Attia.
Le conciliabule était devenu un rituel , a bâtir des châteaux en Espagne, refaire le monde ou du moins la Bourgogne au détour d'une tasse de tisane pour elle et de vinasse pour les deux autres, et la plus grande part du temps ça rigolait ou ça gueulait.

Donc nos 3 gracieuses dames ... euh ouais je plaisante... Nos 3 folasses déjantées mais non moins charmantes attendaient fébrilement des réponses.
Et c'est avec plaisir et non moins fierté que notre gitane mégalo sortit de son corsage plus garni que d'ordinaire ( afflux massif de lait oblige) la lettre qu'elle avait de Marie Alice !


- Marie Alice a réponduuuuuu !!! aloooors !!

Et de lire la fameuse lettre .

Citation:
Bonsoir Attia,

Vous me voyez surprise de votre proposition qui demande réflexion.

Je serai en terres bourguignonnes demain et je vais tâcher de vous donner une réponse rapidement dans un sens ou l'autre.

Cordialement.

Marie Alice


- C'est y pas prometteur ça ?

Un large sourire avait alors etiré les lèvres charnues alors que la discussion reprenait tout juste apres...

Le lendemain ou le jour d'apres, ou meme le jour d'apres le jour d'apres... peu importe en vrai, le conciliabule se tenait à nouveau.
Et c'est avec surprise que le trio vit débarquer l'un de leurs futurs colistiers ? ce qui sembla mettre Breiz d'une humeur particulièrement Guillerette.
Sourire carnassier en guise de bienvenue alors qu'elle leve sa pauvre tasse de tisane pour trinquer a la santé du nouveau venu.

Alors qu'elle avalait le breuvage imbuvable pour le commun des mortels, à moins qu'il soit préparé par Breiz ou chez Breiz avec amour et connaissance des plantes, la Gitane vit arriver la brune violette et elle retint un cri de victoire!
Elle aussi avait réussi a faire venir une personnalité c'est y pas classe ça.
Allez on fait comme Breiz.

Hiiiiiiiiiii c'est Marie Alice regardez les filles c'est Marie Alice!

Non Public ne reve pas, la Gitane c'est quand même la classe personnifiée.


- Marie Alice, quelle heureuse surprise! Vous me voyez ra-vie!

C'est quand même va-che-ment mieux non ? Ce ton mélodieux, ce verbe clair, cette maîtrise de la langue! Oui la classe quoi!
Et de se lever bidon en avant pour inviter la vicomtesse a se joindre a eux.

- Prenez place je vous en prie !

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Griotte
Citation:
A Erik de Josselinière,
Le Tri-ducaillon toujours rond.
De Griotte de Blanc-Combaz,
Future Duchesse de Bourgogne.

Le bonjour à vous !

Figurez-vous que je vous écris dans le dessein de vous faire sortir de votre antre. Même si nombreuses sont les personnes qui ont essuyé un échec en essayant d'accomplir cette mission ardue, je suis persuadée que j'en sortirai victorieuse car l'intérêt que je porte à votre personne est bien différent de celui que vous porte votre famille ou vos amis.

Voyez-vous, si vos proches n'aspirent qu'à s'assurer que vous ayez toujours figure humaine, personnellement je m'en tamponne le noyau avec une patte de grenouille ! Qu'importe que vous ayez une allure de Tri-thon desséché ou de Tri-passé rongé par les vers, l'essentiel étant que vous soyez encore capable d'apposer votre nom au bas de ma liste pour les prochaines élections ducales. Et si d'avance vous vous sentez trop faible pour le faire de vous même, sachez que je puis venir vous aider en vous tenant la main et la plume. Je ne suis pas de ceux qui laissent un invalide dans la détresse !

Sachez également qu'un refus ou un silence serait très mal venu de votre part et que réprimandes se feront lorsque le trône ducal sera à moi. Je vois très bien la mise en place d'un décret interdisant de chasser le sanglier et de consommer du vin avant le souper - ou à toutes autres heures du jour et de la nuit, d'ailleurs. - Soyez certain que la maréchaussée fera une descente à Corbigny en premier lieu, évidement.

Dans l'attente de votre prompte obtempération, recevez mes salutations les plus amicales.

Griotte de B-C


La morveuse venait d'achever sa lettre lorsque le QG des OUSTE ! fut pris d'assaut. En comprenant que l'homme qui venait d'arriver n'était autre que celui qu'elle avait menacé par missive, elle quitta sa chaise d'un bond et leva les bras en l'air en se trémoussant comme une folle furieuse, emportée par l'entrain de la victoire. Il était venu, elle avait vaincu !

Je l'savais qu'ça marcherait ! Je le savaiiis !

Oui, enfin ne crions pas victoire trop vite. Il n'avait pas encore accepté de les aider. Marie-Alice non plus, mais le trio infernal avait au moins le mérite d'être parvenu à les attirer jusqu'à elles. Le plus dur était fait !

Entrez ! On va vous faire de la place !

Ce qui consistait en gros à balayer la table d'un revers de la main pour fourrer dans sa besace tout le fatras qui y trainait - ou comment inventer le sac poubelle ! -

Vous prendrez bien un verre pour fêter notre future collaboration ?

L'ami de la rouquine était déjà servi. La Blanc-Combaz se chargea donc de fourrer un godet de vin dans les mains de Marie. Un verre, deux verres... pourvu qu'ils picolent ! Avec un coup dans le nez, les deux zozos signeraient sans s'en rendre compte. Foi de Griotte qui s'est déjà fait avoir !
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Erikdejosseliniere
La réponse Tri-guiliguili ne s'était point faite attendre, mais il en avait déjà perdu la copie. Possiblement quelqu'un la retrouverait, bien que sans rien y comprendre. Faut pas pousser le tri, non, faut pas ! N'empêche, de voir qu'une disonoresque amie avait pointé le bout de son nez, ça le démangeait... Et le Pair-castor avait le court raccourci :

Kerflut et kerzut alors !

Bon.. C'est fait.
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A good chiken is a dead chiken. Lion's & Co itou !
Mariealice
Hop, d'un coup l'attention était sur elle, enfin sur eux. Une Attia précédée par son ventre arrivait tout sourire, l'invitant à prendre place. Euh... Ventre en avant? Haussement de sourcils.

Les félicitations sont à l'ordre du jour Attia. L'heureux évènement est prévu pour quand?

Un salut de la tête pour tout le monde, vieille habitude, regard un peu plus appuyé sur le brun, qui diable était-il déjà? Fichue mémoire.

Et de regarder le nettoyage de table se faire d'une manière étrange, faire place nette prenait tout son sens pour le coup mais le classement allait devoir être refait. Enfin classement, après tout elle ignorait ce qu'était toute cette paperasse.

Un verre apparut dans ses mains par l'entremise de Griotte, décidément l'alcool était une affaire familiale. Ne pas penser au père de cette dernière sinon elle allait être de mauvaise humeur.

Merci. Future collaboration dites-vous. A part dire bonjour et féliciter Attia, jusque là je n'ai nullement parlé d'assentiment.


Large sourire, non mais oh, elle pensait avoir affaire à un perdreau de l'année?

Vous parlez de faire une liste pour changer des habituelles mais encore? En quoi? Vous souhaitez faire quoi exactement?

Ah elles avaient voulu qu'elle mette les pieds là dedans, elles n'avaient jamais demandé à ce que ce soit avec des pincettes. Droit au but.
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