Breiz24
Coucou Marie !
Elle sourit, toute contenance sagement reprise. Parce que, oui, elle savait se comporter en gamine avec les vieux grincheux, et en sage couturière avec les dames aimant les jolies robes. Même si « Coucou » était loin dêtre son max. Mais si. Mais siiiiiiiiiiiii, jvous juuuuuuuure ! Regardez, dailleurs !
Elle sourit élégamment, et enchaine :
Marie Alice, jaimerais vous présenter Sa Grâce Vaxilart de la Mirandole, Duc de Saint Fargeau et baron dAuxonne.
Sourire vers le Vax :
Vaxilart, voici Marie Alice Altérac, ex Régente de France, Vicomtesse de
euh
ahem
Allo, on annonce ici un rosissement du coté des joues, ça rosit grave sa race là ! Pardon Marie, je sais que vos fiefs sont en Limousin, mais je connais déjà mal le nobiliaire Bourguignon alors
Fin excusez moi quoi !
Ah, et pour la liste, on vous veut ab-so-lu-ment. Parce que déjà, vous connaissez biens les institutions, de lintérieur, et vous devez avoir aussi des idées pour les changer. Comme nous. Donc on vous aime. Si cest vrai ! Attendez jécris un truc vite fait !
Et la rouquine de prendre vélin et plume, un mini rouleau, juste de quoi coller deux trois phrases, histoire den rajouter une couche. Parce que si ça fonctionnait avec un, yavait pas de raisons que le doublon nait pas du bon !
Citation:
Sors de ton trou vieux croulant et viens boire un coup avec nous ! On se marre bien !
Breiz
PS : si tu as un Nuits prends le en venant, jai que du Beaune de Dracy ici !
Messager envoyé au triple galop (via les Pages Prompts et Trépidents), elle reprit vers les deux autres :
Vous parliez dexemples, Marie, eh bien par exemple, les frontières fermées. Faut être honnête, dune ça sert à rien contre les brigands, et de deux ça fait gravement suer les honnêtes gens.
On prétend pas avoir la solution trop choupi qui va bien. Mais au moins essayer de chercher, peut être en se concertant avec les bourguignons lors dune réunion publique ou que sais-je moi ! Cest pas parce quon est que douze au conseil quon doit être que douze à réfléchir ! Ya lassemblée bourguignonne mais bon, cest pas pareil que la place publique de Dijon, pour les réunions publiques quoi.
Une pause, une goulée de vin, un claquement de langue appréciateur, et encore :
Et pis ya larmée aussi !
Et, non, lecteur, elle ne va pas développer tout de suite, un peu de suspens ne nuit pas, que diable !_________________
Mariealice
Ah, le nom qui lui échappait venait d'être prononcé. Resalut de la tête à l'intention du Duc suivi d'un Votre Grasce. Le enchantée serait pour plus tard, ou pas. Retour sur Breiz et les explications, accompagnées d'une gorgée.
Arnac Pompadour. Et ce n'est pas grave.
Haussement de sourcils tout en la suivant des yeux avant de regarder les gens présents, dubitative. Et reprenage d'explications avec une autre gorgée tant qu'à faire.
Quand vous dites les institutions, vous parlez de celles de Bourgogne ou royales? Parce que si je connais bien les secondes en effet, je n'ai jamais fait partie des premières. Et les royales ne peuvent être changées par un conseil.
Bah quoi. Oui elle vivait ici mais non elle ne connaissait rien au Conseil bourguignon. Bon certes, normalement ils étaient tous fait sur le même modèle, seuls les membres et les visions différaient.
Demander l'avis des bourguignons est une bonne chose oui. Par contre, et là-dessus vous devez en être consciente, si vous voulez faire quelque chose en deux mois, vous ne pourrez pas le leur demander sur tout et les débats devront être rapides. Deux mois c'est très court.
Et quoi donc l'armée?
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en cours de mise à jour
Mariealice
Ne pas être là ne signifie pas que je ne suis pas au courant. Il s'agit quand même d'Alycianne et de Felina, Felina qui devait venir me voir à Sémur.
Nouvelle gorgée.
Ouvrir les frontières oui, donc nul besoin de laisser passer dans ce cas. Question. En cas d'alerte, vous la gérez comment exactement?
Les soldats en suivant les ordres ne sont pas valorisés certes mais là encore votre idée c'est quoi? Leur expliquer tous les mouvements qui sont prévus? Leur demander leur avis? Faire des patrouilles? En lance? En armée?
Les noisettes se posèrent à nouveau sur l'homme présent.
J'ai été au conseil limousin oui. Sept fois. Porte parole, procureur, prévôt, régente et Comtesse. Mais c'était il y a longtemps. Très longtemps. Pour les institutions royales, oui, je les connais. Assez bien depuis le temps que j'y traine mes bottes.
Mais pour l'heure, j'entends surtout ce qui ne vous va pas, que proposez-vous à part laisser les frontières ouvertes et demander leur avis aux bourguignons?
Toujours pas dit oui la brune. Toujours pas.
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en cours de mise à jour
Griotte
Tandis que la rouquine était en prise avec Marie, la tête de liste se faisait toute petite et écoutait, ouvrant grand ses oreilles en sirotant son godet aux côtés d'Attia, devenue bien silencieuse elle aussi. Un peu intimidée par son manque d'expérience, elle laissait parler son bras droit, que le hasard d'une soirée trop arrosée avait vraiment bien choisi.
Le retour du messager envoyé à Corbigny détourna son attention de la conversation. Elle ouvrit la missive d'un geste fébrile et parcourut rapidement la réponse du Tri :
Citation:Ma p'tite,
C'est pas blanc-bleu votre combaz, permettez-moi de vous l'écrire en toute franchise ! Menacer un Tri-céphalops de mon espèce quasi éteinte comme je le suis d'interdire aux sangliers de se faire curer par nous, voilà qui n'est pas sans nous surprendre !
Non que nous doutions de l'intelligence de ces bêtes-là : nous avons connu des hures qui valaient bien plus que certaines cheffes policières. Il n'empêche, le caractère de cette engeance ( pas la policière, la sanglière) n'est point faite pour obéir aux ordres et je vois donc mal comment vous lui interdiriez comment ne point se faire courser par nos soins (je vous laisse la douanière : elle est par trop carne à enchâsser).
Or donc, menacez-nous de clore cette belle et respectueuse relation entre la bête et le cochon : Nous vous promettons mille maux en nos forêts, au poins que c'est votre ziguette qui accourrez -comme biche débusquée- lors donc que la cochonnaille viendra poindre sa truffe en nos beaux champs de blé, dévorant, ci-devant, toute la sacrée production de notre servile mais grande paysannerie !
Pour le reste, j'ai pas pris le temps de lire.
Votre,
Précisément,
Duc de Corbigny,
Josselinière premier du nom,
Erik,
Etc.
Déception. La morveuse plissa le nez et se pencha vers sa cousine pour lui glisser : Hmm... Pour le Josselinière Père, je crois que c'est un "non". Et même que ce serait encore plus décevant de voir aussi filer Marie et Vaxilart sous son nez, alors qu'ils avaient pris la peine de se déplacer. Il fallait absolument trouver un moyen de les faire accepter ! Décidant de jouer la carte de la franchise, la jeune fille prit enfin la parole : Ce que nous proposons ? Rien ! A quoi bon brasser du vent avant de connaitre la situation exacte du duché ? Tant que nous n'aurons pas intégré le conseil et que nous n'aurons pas accès à des informations précises, il ne sert à rien de faire des projets ou des promesses que nous ne réaliserons pas. La seule chose que nous pouvons promettre sans s'avancer et proférer des mensonges, c'est que nous apporterons un vent de fraicheur au conseil. Y voir de nouvelles têtes ne peut qu'y apporter du changement et un nouveau souffle de vie. Nous sommes plusieurs à être novices dans la gestion d'un duché, mais qu'importe ! Nous sommes prêts à relever le défi, à condition d'être bien encadrés. C'est là que vous intervenez... Les émeraudes fixant les deux potentiels co-listiés, elle poursuivit : Vos connaissances et vos conseils nous serons précieux pour nous lancer dans cette aventure. Sans appuis solides, nous foncerons droit dans le mur. Acceptez de nous épauler et de partager avec nous votre expérience; s'il vous plait..._________________