Cymoril
Le regard un court instant, une éternité, reste résolument ancré sur le plancher devenu soudainement la chose la plus attrayante qui soit, avec tous ces nuds patinés par lusure du temps, les cernes foncées du bois dense utilisé pour la charpente. Elle tressaille presque, un rictus fugace dappréhension passant sur son visage, sa tête senfonçant encore plus entre ses épaules menues la faisant apparaître presque plus petite et fluette quelle nest déjà lorsque le ton claque et lui arrache un grognement
Cym le laisse finir, se tendant encore plus tandis quil prend un malin plaisir à la tourmenter en laissant planer ses mots pour mieux faire oublier quil venait de dire quelque chose dagréable à entendre.
La mine renfrognée, le minois quitte son admiration des nuds du rustique de la bâtisse pour suivre limmense carcasse qui se déplace et vient prendre les armes. Si elle garde encore le silence, son regard ne peut sempêcher de pétiller de le voir faire, dapprécier ce simple spectacle des lames qui brillent dans ses mains..
Hey ! oh ! Humpfff
Une répartie à toute épreuve, infaillible Preuve sil en est quelle a perdu lhabitude de parler. Si elle sy remettait depuis quelques temps, depuis le début de leur association, force était de constater que certaines rencontres, certaines remarques ou attitudes de part et dautre avaient balayé le peu dassurance quelle avait eu tant de mal à regagner. Lart de faire un pas en avant suivi de deux pas en arrière. Quand on part daussi loin quelle. Cest pas gagné, cest le cas de le dire. Et comme en bon diable quil est il singénie à titiller ses points faibles pour tenter de fendiller ce carcan de tempérance quelle simpose Une longue inspiration pour reprendre un peu pied, pour effacer son balbutiement de quelques mots, lâchés de façon sporadique de son timbre éraillé.
Tu ty feras
Un sourire tente de sesquisser sur ses lèvres, alors quelle sapproche lentement. Des lames. Levant une main pâle pour venir caresser lépée du bout des doigts, effleurant le plat avec la douceur dune mère pour son enfant, les yeux brillants encore plus de ce contact avec lacier qui flamboie. Le nez se relève encore et cest un regard presque amusé quelle pose sur le Colosse.
Quant à labîmer autant éviter oui
Un petit hochement de tête ponctue son propos alors que ses yeux viennent se poser furtivement sur les ampoules éclatées de la paume de son autre main quelle referme aussitôt, avant de repartir glisser sur la lame suivant le parcours des doigts qui vont effleurer les petites ciselures et quelle murmure comme lors de la gravure le nom de chaque rune, profitant du fait quil lait en main pour en réaffirmer le sens.
Cest pas une lame facile à faire
... Celle là non plus, dailleurs.
Les doigts quittent lépée sans précipitation, alors quau fil des mots elle pivote doucement pour aller poser sa paume sur la lame de la hache. On pourrait presque penser quelle en cherche les battements dun cur, le signe de vie allant avec les reflets dansant sur le métal. Et le murmure quasi inaudible à nouveau, alors quelle sourit toujours discrètement.
Le sourcil haussé damusement quand il la rend presque responsable de son désir de partir. Elle qui tourne comme un lion en cage depuis des semaines et senferme encore plus de peur de ne pas résister à lenvie détriper de plus en plus de monde, en dépit de sa nature ordinairement calme et réservée.
Tu peux toujours tentraîner sur les pouilleux du coin Histoire de les avoir bien en main
On part quand ?
. La question est posée l'air de rien, glissée en douce. Parce quavec tout ça, elle trépigne dimpatience de se barrer de cet enfer berrichon. Même si elle sefforce de ne pas le montrer et de se présenter toujours dhumeur égale, pour peu quon fasse leffort de lui parler.
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La mine renfrognée, le minois quitte son admiration des nuds du rustique de la bâtisse pour suivre limmense carcasse qui se déplace et vient prendre les armes. Si elle garde encore le silence, son regard ne peut sempêcher de pétiller de le voir faire, dapprécier ce simple spectacle des lames qui brillent dans ses mains..
Hey ! oh ! Humpfff
Une répartie à toute épreuve, infaillible Preuve sil en est quelle a perdu lhabitude de parler. Si elle sy remettait depuis quelques temps, depuis le début de leur association, force était de constater que certaines rencontres, certaines remarques ou attitudes de part et dautre avaient balayé le peu dassurance quelle avait eu tant de mal à regagner. Lart de faire un pas en avant suivi de deux pas en arrière. Quand on part daussi loin quelle. Cest pas gagné, cest le cas de le dire. Et comme en bon diable quil est il singénie à titiller ses points faibles pour tenter de fendiller ce carcan de tempérance quelle simpose Une longue inspiration pour reprendre un peu pied, pour effacer son balbutiement de quelques mots, lâchés de façon sporadique de son timbre éraillé.
Tu ty feras
Un sourire tente de sesquisser sur ses lèvres, alors quelle sapproche lentement. Des lames. Levant une main pâle pour venir caresser lépée du bout des doigts, effleurant le plat avec la douceur dune mère pour son enfant, les yeux brillants encore plus de ce contact avec lacier qui flamboie. Le nez se relève encore et cest un regard presque amusé quelle pose sur le Colosse.
Quant à labîmer autant éviter oui
Un petit hochement de tête ponctue son propos alors que ses yeux viennent se poser furtivement sur les ampoules éclatées de la paume de son autre main quelle referme aussitôt, avant de repartir glisser sur la lame suivant le parcours des doigts qui vont effleurer les petites ciselures et quelle murmure comme lors de la gravure le nom de chaque rune, profitant du fait quil lait en main pour en réaffirmer le sens.
Cest pas une lame facile à faire
... Celle là non plus, dailleurs.
Les doigts quittent lépée sans précipitation, alors quau fil des mots elle pivote doucement pour aller poser sa paume sur la lame de la hache. On pourrait presque penser quelle en cherche les battements dun cur, le signe de vie allant avec les reflets dansant sur le métal. Et le murmure quasi inaudible à nouveau, alors quelle sourit toujours discrètement.
Le sourcil haussé damusement quand il la rend presque responsable de son désir de partir. Elle qui tourne comme un lion en cage depuis des semaines et senferme encore plus de peur de ne pas résister à lenvie détriper de plus en plus de monde, en dépit de sa nature ordinairement calme et réservée.
Tu peux toujours tentraîner sur les pouilleux du coin Histoire de les avoir bien en main
On part quand ?
. La question est posée l'air de rien, glissée en douce. Parce quavec tout ça, elle trépigne dimpatience de se barrer de cet enfer berrichon. Même si elle sefforce de ne pas le montrer et de se présenter toujours dhumeur égale, pour peu quon fasse leffort de lui parler.
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