[RP] Le mystère de l'anneau d'argent

Zuto avait trouvé un anneau d'argent dans l'herbe le long de la Sarthe. Ils s'étaient demandé d'où elle venait. Une gravure à l'intérieur de l'anneau indiquait les mots : "Ho karan a greiz kalon - Méline". Des mots résolument bretons, elle en était sûre.
Ils avaient fouillé les abords de la berge et ils avaient trouvé un vélin scellé d'un ruban rouge. Zuto n'avait pou reconnaitre le sceau, mais avait émis l'hypothèse qu'il était breton.

- Bretagne...

Elle reprend le vélin et se souvient soudain de quelque chose. Elle se lève, prend la main de Zuto et tire sur son bras pour le faire se lever.

- Viens, je pense à quelque chose...

Elle l'entraina.





Enora fouilla dans une armoire du salon et en sorti un gros dossier qu'elle posa sur la table, à côté du vélin et commença à en sortir quelques documents. Voyant le regard interrogatif de son maire, elle expliqua :

- Pendant mon mandat de CaC, j'ai fais un peu de commerce avec la Bretagne. J'ai donc reçu quelques lettres. Peut être y trouverais-je le sceau...

Elle continua ses recherches jusqu'à la dernière page du dossier et soupira. Pas de trace dudit sceau!

- Tant pis... plus qu'à l'ouvrir, on en saura plus.

Elle ouvrit délicatement le vélin, en prenant garde à ne pas trop abimer le scelle. Le message était bref. Elle s'assit sur une chaise et lit :

"Am karantez,

Vous qui me manquez tant, avec les troubles qui règnent Père à ordonner que nous allions nous réfugier à Exeter.
Je n'ai d'autre choix que de le suivre, malgrés la peine qui m'étreint à partir.
Que le destin est cruel, vous habitiez déjà si loin, me voici m'éloigner plus encore.
Je n'ai que peu de temps avant que le bateau ne m'emporte au loin, par delà la Manche.
J'ai espoir qu'un jour que vous veniez, m'arracher à cette vie qui m' insupporte parfois.

Vous dire combien sont forts mes sentiments pour vous, en gage de cet amour,
je vous ais fait forger l'anneau ci-joint, puisse-t-il vous témoigner de mon attachement profond.

Kenavo, ho karan a greiz kalon

Méline"

Elle regarda Zuto.
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De retour à la maison ou elle l'avais entraîné , il la voyait agiter à chercher le sceaux , regardant divers document dont le maire jeta un coup d'oeuil au passage . avant de s’asseoir dans un coin à la regarder , Il était convaincu , que fallait l'ouvrir au moins ils seront fixer.


Le vélin quand à lui était à porter de main , il approcha alors doucement la sienne la tenant juste au dessus de l'objet qu'il attrapait et ramenait vers lui ,
Jolie scelle quand même se dit il , et dans le geste de l'ouvrir il se stoppa nette et regarda sa jolie brune qui n'avais pas l'air de trouver
Il se ferait attaquer si il l’ouvrait , il se ravisa et reposa le vélin

C'est alors qu'elle se retourna d'en un soupire


- Tant pis... plus qu'à l'ouvrir, on en saura plus.

Ha ba voilà la v'la qui prend le vélin et l'ouvre , il savait bien que ça finirais comme ça ,il alla se pencher au dessus de son épaule regarder le contenue .
Quand elle eut finit de lire il n'eut aucune réaction et alla s’asseoir sur la chaise d'en face , elle, le regardait il la regardait .

Oui mais ... je parle pas l'Breton moi il rit doucement attendant de voir si la bretonne ce rappeler encore de la langue
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Elle leva un sourcil à son intervention si fascinante :

- Ah? tu ne parles pas Breton? Étonnant pour un normand mainois...

Elle sourit en coin avant de reprendre anneau et lettre. Hmmm mis à part un ou deux mots qu'elle reconnaissait, elle devait bien avouer que sa langue "natale" était partie bien loin. Encore heureux que tout n'était pas écrit en breton!!!

- Bon je t'avoue que je ne sais pas ce que signifie ces mots, je n'ai jamais vraiment pratiquer la langue bretonne quand j'étais avec Hoël. Il n'y avait que chez la tante de St Malo qu'on la parlait. Et même là-bas, j'évitais d'avoir à parler... ou à ce qu'on me parle...

Le regard se perd dans le vide à ces souvenirs de bord de mer. Juste quelques seconde avant de revenir au Mans.

- Bon je sais qui saura nous aider pour la traduction. Je vais envoyer un pigeon à Kazel. J'ai déjà constaté qu'il avait de beaux restes en taverne.

Elle s'attabla avec une plume et un parchemin, griffonna rapidement quelques mots histoire de le mettre au courant de leur découverte, roula de parchemin et le ferma avec un ruban vert avant de le confier à son pigeon.
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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis qu'il avaient trouvé la bague et le vélin près de la rivière. Cela faisait un moment que le courrier avait été envoyé afin d'avoir un semblant de traduction sur les mots bretons. Il s'était passé pas mal de chose depuis lors. Des bonnes, des moins bonnes. Et Enora en avait oublié toute cette histoire.

Elle s'était levée ce matin, une nausée au bord des lèvres, comme toujours depuis près d'un mois et s'était empressée d'avaler sa tisane au gingembre pour la calmer. En lavant sa tasse, elle se dit qu'un peu de ménage ne serait pas superflu, elle n'en avait guère eu le temps ces derniers jours.
C'est ainsi, quand rangeant, qu'elle tomba sur un courrier non décacheté. Elle s'assit intriguée, il n'était pas dans ses habitude de perdre un courrier! Elle ouvrit la lettre et lit :

"Bonjour Eno mon amie,

Je suis content d'avoir de tes nouvelles.
Pour ma part, je vais bien, même si j'ai hâte d'être rentré, de retrouver Lylou et Enzo, et tous mes amis du Mans, toi en tête.

Je me trouve entre Chatelroux et Loches, selon mes prévisions, je devrais être au Mans Dimanche.

Concernant ton histoire d'anneau, tu me pique de curiosité.

Il ne me reste que quelques bribe de ma langue maternelle, mais je te confirme, celà ressemble bien à du breton.
Je sais que Karan, c'est aimer, je me souviens que ma mère m'appellait "karantez Kazel"...Kazel signifiant sortilège, et Karantez l'amour.

Kalon, c'est le coeur, ça aussi je m'en souvient, et avec "a greiz"... je me souvient plus..."du fond", je crois.

Donc nous avons..."Ho karan" je vous aime...
"a greiz kalon"... du fond du coeur...ça sonne bien...

"Ho karan a greiz kalon "
"Je vous aime du fond du coeur"

Par ailleurs, "Am karantez..." c'est "mon amour"

Et puis, "Kenavo", c'est au revoir, mais ça je suis sure que tu le savais.

Tu parle d'un sceau, à quoi ressemble-t-il ?
Erf, je le verrai bientôt hein.

Allez, nous devons reprendre la route.

Te remerciant de ta belle amitié.

Mon amie je t'adore.

Kazel"



Elle rit à cette lecture, pour sûr qu'il le verrait bientôt, il était de retour au Mans depuis trois jours maintenant! Il était vraiment grand temps de faire du ménage chez elle!!!

Elle repris l'anneau et le vélin trouvé sur les berges de le Sarthe et s'assit sur une chaise, devant la cheminée. Il s'agissait donc d'un gage d'amour entre deux personnes que les évènements séparent. Comme s'était à la fois beau et triste! D'autant plus que le présent avait été perdu...
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Juste un soir comme un autre , dans la capital , il rentrai de son bureau ou il avait travaillé tard le soir .
et qu'elle était l'empressement de rejoindre sa petite femme au chaud sous les draps partagé entre eux .
Il entra doucement dans la maison , Enora ne dormait pas elle était la assise sur une chaise en train de lire un livre ou il ne sais quoi ,il s'approcha doucement d'elle , faisant assez bruit pour ne pas la surprendre , une fois assez prêt il lui choppa les lèvres l'embrassant , relâchant son emprise il lui posa une délicate main sur la joue

Tout vas bien mon amour ? tu ne dors pas encore .

Un regard complice sur la brune ,puis sur le petit ventre qu'elle avait qui lui grossissait de jour en jour.
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Assise devant la cheminée où flambait un des derniers feux de la saison, Enora lisait un petit roman d'amour courtois. Ce n'étais pas son genre de lecture d'habitude, mais elle avait encore cette histoire d'anneau en tête. Un gage d'amour perdu, des amants obligés de se séparer, tout ceci était digne d'un conte.
Et puis sa propre histoire d'amour, à la brune, la prédisposait un peu plus à ce genre de lecture. Après tout, une histoire commençant par une rose offerte, c'était forcément un conte de fée!!!
Pour l'occasion, elle avait ressorti sur la table, l'anneau et le vélin trouvés sur les berges de la Sarthe, comme pour s'imprégner de l'atmosphère de cette histoire.

Elle entendit alors la porte d'entrée de la maison et elle sourit en imaginant Zuto se déchausser à l'entrée et venir l'embrasser tendrement, ce qu'il fit, bien évidemment, pour son plus grand bonheur!

- Oui, je vais très bien. Je t'attendais, je n'arrivais pas à dormir sans toi à mes côtés. Et puis, la crevette n'arrête pas de faire des galipettes, alors je lis, ça a l'air de le calmer...

Elle laisse fuser un petit rire et entrelace leurs doigts avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.

- Et toi mon cœur, ta journée? Pas trop fatigué?
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Elle n'arrive pas à dormir sans lui .. mais qu'a t'il fait pour mériter cela , il ne se le demande plus , il le sait il l'aime et elle l'aime et c'est tout ce qui compte .
Plus aucune question ,juste vivre pleinement leur vie .

Oui un peu fatigué , mais je vais beaucoup mieux maintenant ,
alors comme ça le bonhomme il te refait des siennes !

Un sourire de bonheur qui se dessine sur son visage , la main du papa roux se pose délicatement sur le ventre de la brune , sentir son fils bouger dans le ventre de la femme qu'il aime , mais bon sang se disait 'il .. c'est merveilleux il resta une bonne minute à guetter sans rien sentir , il devait s'être calmé tampis . il était là et le savoir réchauffait son coeur .

reportant son regard sur la femme qui accompagné sa vie , il s’arrêta sur une table ou il vit souvenir qui remonte à une après midi bien complète sur les bord de la Sarthe , après midi magique ...
La lettre telle qui s'en rapelle ayant faillit faire tomber Eno dans l'eau etait écrit dans une langue étrange du breton ! pas qu'il savait pas en dire un ou deux mots a force de les voir avec leur Demat ou encore noz vat .

Tient tu as eu des nouvelle de ça depuis le temps ?
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- Pas vraiment, non. Enfin, l'autre jour, en faisant du rangement, j'ai trouvé une missive de Kazel même pas décachetée. Tu te souviens, je lui avais envoyé un pigeon pour lui demander la traduction du vélin trouvé avec l'anneau. Kazel était en voyage à ce moment là.

Elle lui tend ladite réponse, afin qu'il se rende compte par lui-même de ce que signifie le petit mot écrit en breton.
Tandis qu'il lit, la brune se lève et va se faire chauffer de l'eau pour prendre une tisane à la menthe. Les nausées ont disparu depuis bien des jours, mais elle aime ça, alors...
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