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[RP] Sors de ma vie...

--Petitesourisblanche


Ooooh Lynette! Ooooooh Lynette!
Ton absence est insupportable,
Ton odeur de cheddar me manque,
Et je pleure ton absence,
Et nos souvenirs ensemble me ronge le coeur.
Comment ta beauté peut-elle arriver à ronger un rongeur?

Mais me revoilà! Toi qui voyage, qui voyage, encore et encore,
Comment pourrais-je arriver à te suivre?
Et je suis profondément jaloux des poneys que tu affectionnes.
Si j'étais un poney, m'aimerais-tu?
Me brosserais-tu chaque matin pour que je sois le plus beau?
Serais-tu ma cavalière?
Et si j'étais rose? Et si j'étais rose?
M'aimerais-tu si j'étais rose?

Et si j'étais rose? Et si j'étais rose?
Annulerais-tu ton mariage pour moi?

La petite souris avait voyagé de bagages en bagages à la recherche de l'élue de son coeur. Il s'était rendu aux 6 coins de la France, reniflant l'odeur de Lynette partout où elle était déjà allée lors de ses nombreux voyages diplomatiques et lors de ses délires avec les poneys roses. Et alors qu'il était presque arrivé à grimper dans sa charrette, tirée par une gueuse rousse, il avait perdu patte et s'était retrouvé étendu dans la rue, le coeur lourd et l'âme en peine. Il avait regardé la chevelure divine de Lynette s'éloigner à vive allure, tout seul, en plein milieu de la ville. Et là, on l'avait chassé à coup de balai.

Mais quand on perd espoir, revient-il au galop? À Orléans, il lui sembla reconnaître une voix, puis une silhouette et... voilà sa chance! La petite souris blanche s'était faufilée dans les bagages de la dame et se retrouva, à sa plus grande joie, dans le Maine, sa terre natale, là où il avait fait ses débuts en politique. Oui oui, en se faufilant sous les jupes des conseillères et, bien sûr, en espionnant le bureau de Lynette. Oh Lynette, te rappelles-tu notre première rencontre?

C'était comme si c'était hier. C'était le coup de foudre. C'était une grande fête et nous étions tous les deux invités. Toi dans le grand monde, moi dans la vermine. J'étais caché sous la table, repérant les miettes de nourriture qui tomberait de la bouche des invités pour me nourrir. Et là, on m'a presque découvert et je me suis faufilé sous ta robe qui m'a servit de cachette. Et dans ma fuite, j'ai escaladé ta jambe douce et ainsi tu m'as sauvé des vilaines personnes qui souhaitaient m'exterminer. Et là, je suis tombé amoureux. Ooooh Lynette! J'ai si hâte de te retrouver...

Seulement... oui, car le monde n'est pas tout à fait rose. Parfois, il est bleu et en ce moment, le monde est bleu à mes yeux. Tu es amoureuse d'un autre, tu vas te marier. Et ça, je ne peux pas le supporter...

Alors voilà, il me faut un bain de peinture rose et ça presse!

La petite souris blanche était sorti des bagages de la dame et cherchait à présent le contenant miracle qui lui donnerait une allure à couper le souffle à Lynette. Il serait tout rose! Oh oui! Mais comment trouver cela, comme ça à l'aveuglette? Il lui faudrait trouver un peintre... sauf qu'il n'en connaissait pas. Mais il y avait des couturiers. Existait-il un maître teinturier dans ce Comté?

Et là... hum... une odeur de... nourriture... mais laquelle? Ce n'était pas du fromage... un gâteau? Le voyage lui avait donné drôlement faim. Le museau en l'air, il traversa la route, grimpa sur quelques boîtes et flaira l'odeur d'une bonne tarte aux pommes. Quel festin!

Et ce qui devait arriver arriva. La petite souris blanche avait un adversaire: un écureuil. Comme sa tête était si petite, elle ne lui permit pas de trouver une solution raisonnable: partager.
Alors la petite souris fronça le museau et regarda l'écureuil d'un mauvais oeil. C'était SON repas!

Et l'écureuil lui rendait le même regard. C'était SON repas!
--Nivueniconnue


Une silhouette encapuchonnée arriva à cheval à Mayenne. Enfin! La route avait été longue et non sans problème. Rien de grave, rassurez-vous. La jeune femme avait son lot de malchance et là, la vie lui offrait un voyage sans trop d'embûches. Avant de descendre, elle remercia mentalement le Très Haut, puis s'assura que sa capuche dissimulait bien son visage.

Voilà longtemps qu'elle n'était pas venue dans le Maine et il y avait une personne qu'elle ne souhaitait pas rencontrer. Pour rien au monde. On lui avait souvent dit qu'il lui fallait affronter ses démons et régler ses soucis, mais le courage lui manquait. Ce n'était pas un simple soucis et elle souhaitait à tout prix éviter d'en parler ou de se retrouver dans une situation de malaise. Pour elle, il était sorti de sa vie. Mais voilà, comme il habitait dans les environs, ne nous faisons pas trop remarquer. Un tour au marché pour obtenir de quoi se rassasier et hop! On repart!

La jeune femme ouvrit le sac qui était fixé au cheval dans le but de récupérer sa bourse. Et là... rien. Sa bourse n'y était pas. Misère de misère! Comment allait-elle s'acheter de quoi manger maintenant? Et comment avait-elle pu perdre ses écus? C'est alors qu'elle vit un trou dans son sac... visiblement, un rongeur était passé par-là. Et justement, elle vit une petite forme blanche traverser la rue en direction de la pâtisserie.

La jeune femme soupira. Son arrivée dans le Maine commençait mal. Espérons que ça se termine bien. Qu'allait-elle faire maintenant? Demander l'aumône? Ah ça jamais! Une noble dame ne s'abaisserait jamais à ça! Et d'ailleurs, qui voudrait donner des écus à une femme aussi bien vêtue? Elle pensa alors à vendre sa cape. Oh ça non! C'était un cadeau de sa dame de compagnie. Qui dit ''valeur sentimental'' dit ''Interdiction de s'en débarrasser'', non? Non? Bah dans son dictionnaire, oui!

Et alors, des cris aigus animaliers la tirèrent de sa réflexion. La jeune femme chercha d'où ce vacarme venait et vit la souris blanche qu'elle avait remarqué il y a une minute à peine se battre avec un écureuil. C'était un combat très violent pour de si petites choses! Elle soupira, hocha négativement la tête et... ils se battaient sur une tarte fraîchement déposée sur le bord d'une fenêtre! Ah ça non! Vite vite!

Mais la jeune femme arriva trop tard. La tarte tomba à la renverse sur le sol. Cela eut pour effet de faire fuir les deux rongeurs qui se allèrent se réfugier dans la même direction.


Saleté de rongeurs... murmura-t-elle en ramassant le dégât. La tarte était vraiment fichue. Et au même moment:

Au voleur! Cette fille vole mes tartes!

Je... je vous demande pardon?

AU VOLEUR!!!

Essayant de calmer la femme comme si elle essayait de calmer un cheval, la jeune noble essaya de s'expliquer.

Mais vous vous trompez! Il y avait deux écureuils... heu deux souris non non un écureuil et une souris. Ils se battaient et l'ont fait tomber. Et... Et...

Et ne serait-ce pas plus simple de leur dévoiler son visage? Ah non, pas question. Elle souhaitait passer inaperçue coûte que coûte. Zut zut zut... Et pour passer ni vue, ni connue, c'était raté hein.

Menteuse en plus! Voleuse et menteuse! Tu as volé ce cheval et ces vêtements à qui? Oh! Sale petite voleuse! Tu iras croupir en prison! AU VOLEUR!!!

Elle? Accusée de vol? Oh la la... Jamais en cent ans on aurait cru une telle chose à son propos. Et comment allait-elle convaincre les villageois que deux rongeurs se battaient effectivement sur une tarte?
--Edgard


Quoi de plus banal qu'un écureuil blond vous dirais-je ? ... Non ?
Et pourtant, Edgard, de son accommodant nom qui lui avait été donné, en était la preuve. Il aurait aimé vivre une vie paisible, dans le creux d'un arbre, a taquiner les oiseaux, et récolter les noisettes du voisinage ... Mais il en fut autrement.

Déjà, il avait le vertige ! Et admettez que pour un écureuil, c'est assez gênant. Ce n'est pas non plus un lapin de 6 semaines casé dans son terrier ... il aimait trop la lueur du soleil pour rester enfermé. La bouche d'un loup ? hum .. avec mûr réflexion, trop humide à son goût. Du coup fallait bien s'abriter quelque part ! mais où ... Et là, au prépuce de la forêt il les vit. Ces êtres difformes aux longues jambes et aux bras ballants. Sans poiles, hormis une touffe disgracieuse sur ce qui ressemblait a une tête.

Après des jours d'hésitations il finit par s'en approcher peu à peu, longeant la lisière pour au final tomber museau à museau .. heu ou du moins un truc pointu au milieu du visage de ce bonhomme à la chevelure du même pelage que lui. Il était assis sur un tronc fraichement coupé, un objet brillant à la main contenant un liquide doré. Chose étrange, il venait mettre cette ustensile à la bouche par intervalles réguliers, surmonté de crie et de sursaut corporel ... C'est donc comme ça qu'ils se nourrissent les .. comment que sa pourrait bien s'appeler ces choses là ... Edgard finit par appeler ça des arbiles, une sorte d'arbre mobile.

Le lendemain il revint et découvrit encore cet "Arbile blond" opérant la même cérémonie. Edgard venait de découvrir sans le savoir l'alcoolisme ! Et c'est curieux de nature qu'il finit par chiper une de ses cruches pour y jeter un œil .. ou même la langue.

... Et là c'est le drame ... il vole, il se sent léger, il n'a plus le vertige, même si ses pattes ne font pas vraiment ce qu'il souhaiterait qu'elles fassent en sachant bien qu'il ne voudrait pas savoir ce qu'elle voudrait faire sans penser qu'elle eussent voulu faire ce qu'il espérait qu'elle ne fasse pas ... enfin bref ... l'Écureuil découvrait l'ivresse de la liqueur de noisette !

Après une course poursuite avec "l'Arbile" ... pour une fois plus mobile qu'arbre ... il trébucha et se retrouva vite dans le néant des valses de son foi. Trou noir puis réveil difficile dans une demeure étrange ... un immense trou d'arbre se dit-il ! Et ! ... l'arbise au cheveux de paille ... Il le regardait cette même chose à la main - que l'on nommera "bouteille" par la suite, un mot simplet mais évident - L'envie le prenait de replonger dans ce nectar ... Et ses vœux furent exaucés quand son hôte lui remplit une petite coupelle qu'il se dépêcha de boire ... puis une seconde .. et la fois suivante un bol entier ... Edgard découvrait la dépendance à l'alcool ! Où comment être heureux jusqu'au réveil !

Dépendant et qui plus est accroc - oui oui les deux en même temps ! - il avait fait de cet "Arbile" son maître .. et de la bouteille qu'il lui promettait chaque jour, sa meilleure amie !

Ce qui nous amène donc à ce jour où ...


[Jour de la tarte à la Pomme de chez la mère Michelle .. qui à perdu son chat d'ailleurs ]

C'est donc en ce jeudi matin, jour de la tarte à la pomme laisser à refroidir sur le bord de la fenêtre, qu'Edgard choisit tout naturellement de vagabonder le temps que son maître décuve. Et encore une fois tout naturellement par un hasard hasardeux, de tomber sur cette magnifique opportunité qu'est la bonne œuvre de la mère Michelle ... qui a encore perdu son chat - Et non je sais pas ou il est roo ..elle a qu'à l'empailler sur sa cheminé il disparaitra plus nomého - Les babines en éventails - comme les doigt de pieds, c'est ça. vous êtes perspicace ! - il s'approchait gourmandisement, se frottant les pattes.

Quand soudain ... *tinlinlin* Uneu souris blancheu, qui courait dans l'herbeu .. et vint le défier à son propre jeu. Dans un regard hagard de homard, les oreille dressé, il lui dit :


Scouic chip scouk skipskip !

Bien sur tout le monde comprend l'écureuil ! Non ? NON ! Bon pour ceux qui n'ont pas eu la chance de prendre option écureuil lors des cours avec le père Fouettard dans la Forêt de Mayenne ... Edgard venait tout simplement de lancé à la souris : "Ce muret ne peut accueillir plus d'une personne !" ... C'est simple pourtant, chip, du verbe chiper au futur de condition ce qui donne "ne peut" et skipskip c'est l'infinitif de ski j'i dis un peu plus haut ! Faut suivre ...

Bref je m'edgard un peu ... Donc une souris blanche, un écureuil blond et une tarte à la pomme sont sur une allège ... la tarte tombe au sol, qui reste ?

... ha ? ha ? La mère Michelle qui hurle au voleur bien sur !! Car le Edgard prit bien soin de déguerpir en même temps que la souris pour éviter le balai de la mégère au chat botté. Tandis qu'il pouvait admirer avec malice un Arbile, couvert comme une tante, se prendre la colère de la vielle dame a sa place. Quelle plaisir eut-il quand il pu apercevoir une mèche rousse de dessous l'accoutrement ... Une vengeance personnelle contre ses cousins roux qui lui piquaient toute ses noisettes étant petit même que !

Il lui restait plus qu'à aller se réfugier chez son blondinet de maitre et le tour serait joué. A vous de lancer les dés !
Dimaro
Le soleil avait déjà bien grignoté le ciel d'été à Mayenne. et là, pourtant, gisait sur le lit tel un lamantin échoué, un ivrogne, que dis-je, un fin gourmet d'alcool. Les ronflements percutaient en échos dans la chambre tandis que le valet et la chambrière se disputaient à messe basse derrière la porte.

Mais je te dis qu'il dort ... as-tu entendu ses cries d'ours ... hors de question que je lui annonce ça !

Le valet, Simon, un fin moustachu pincé sec, campait sur sa position, le doigt devant le visage agitant nerveusement sa main devant les yeux de sa comparse.

J'vais quand même po y aller moa ! Et puis .. ta moustache l'rend de bonne humeur l'matin il m'l'a dit l'aut jour ..

Gislaine, la jeune chambrière, que l'embonpoint rattrapait plus vite que l'âge, était apeurée à l'idée de devoir réveiller son maitre ... C'est pas qu'il était méchant hein, mais quand l'humeur n'y ai pas, il pouvait devenir assez colérique et capricieux. Surtout après une veille assurément arrosée, lui avait confié le garde du Manoir.

Hum .. c'est vrai que cette moustache fait des jaloux. Il faut dire ma chère qu'elle est soigneusement entretenue. Et puis elle en émoustille plus d'une, vous en conviendrez par vous même.

Demi-sourire, le plus qu'il puisse faire, surpiqué d'un regard vicieux qui lui était propre. En sommes, un pervers coincé, cacher sous quelques manières de bonne fortunes.

Rhooo fait pas l'idiot voyons .. hi hi ... hum ..bon t'y va alors !

Dodelinant de ses charmes inexistant ou trop visible pour faire tangué un miro, la Gislaine était déterminée a le faire plier.

Que nénni !

Et pourquoi don' ?

Vous êtes une femme !

Bonne déduction ! Et où tu veux en v'nir ?

Et bien ... Une femme aussi ravi ...hum non ... merv... heu .. genereuse ! Voilà ! une femme si généreuse devrait y aller ! Et puis comprenez qu..

Tandis que la rondouillarde lui coupa la parole, le ton haussait au fur et à mesure que la discutions s'effilait entre les deux.

Que quoi ? Qu'il te manque bein plus qu'des mots dans tes haillons pour franchir c'seuil ! Vin'dieux, qu'les hommes sont poltrons d'nos jours ...

Surement pas ! puisque j'vous dit ...

C'pas des dires mes des actes qu'j'veux t'voir faire ! Sinon t'peux toujours t'mettre la voile sur ton mat qu'le navire restera à port !

Le valet, hésitant tout de même à la menace, allait répondre par le négatif lorsqu'un hurlement le fit sursauter.

SIIIMOOONN !!!

Dimaro venait de ce réveiller ...

C'toi qu'il a choisit ... lui lança tout bas Gislaine avant de retourner rapidement à ses offices.

SIMOOOON !! Bougre de Saligaud !

Le valet soufflant, finit par entrer.

Signore, que puis-je ...?

Que fais-je encore ici ? Je suis sur qu'il est déjà tard !

Non, enfin vous dormiez et .. juste midi sir, il est juste..

MIDIII !! Et toujours pas de noisette moussante et crépitante ??

Justement sir .. enfin il y a eu un malentendu .. hum ... la porte de la cave est ... pas tout à fait mais assez pour..

Bon, t'enfante un écureuil ou tu me pond ta phrase ?!

La porte de la cave est bloquée et nous ne retrouvons pas la clé !

QUOI !!!! Quelle cave ?

Et bien celle renfermant les futs de noisette sire.

Mais comment est-ce possible ? Vous avez égaré l'unique clé ouvrant l'unique porte pour accéder à l'unique cave qui me permet de boire l'unique bière à la noisette ! Et tu me DIS ... si j'ai bien COMPRIS ... que cette unique BIÈRE qui est dans cette unique cave renfermé par une unique porte verrouillé par une unique CLÉ qui elle est in-trou-va-bleu ?!

Oui sire.

Le Campiglio, abusé devant l'incompétence se leva d'un bon et commença a hurler, agitant des bras et des mains devant lui.

Ma qué, è imposssiiibiléé !
Ostia ! Oh rage ! Oh désespoirs !
Si je retrouve celui qui a osé m'usurper mon bien le plus précieux .. je je .. je l'occis .. pire je le noie .. pis encore ! Je lui fait boire de l'eau toute sa vie !!
Comment vais-je pouvoir déjeuner sans noisette ? Non d'un écureuil imberbe !


Écureuil ... en parlant d'écureuil, il en manquait un à l'appel du verre de midi ... et un seul pouvait être assez malin dans ce manoir pour voler un tel calice.

Simon ! Filez à la distillerie des écureuils ! Il faut retrouver Edgard ! Rejoignez moi à l'Atelier.

Ni une ni deux, ni même trois, pour de l'alcool, et pas n'importe laquelle mais celle a la noisette, le blondinet était près a remuer ciel et terre. Il sortit en trombe de la chambre, encore fagoté pour la nuit.

Que l'on m'attelle un coche au plus vite !!

GIISLAIIINE !!! MES VÊTEMENTS DE VILLE !!!

_________________
--Nivueniconnue


Il n'y avait pas 36 solutions:
Solution numéro 1: Fuir. Mais voilà, ça ne nous amène pas loin étant donné qu'une jeune femme capuchonnée à cheval ne passerait pas inaperçue. Et elle n'avait pas envie d'empirer la situation.
Solution numéro 2: Dévoiler son identité. Sauf que là... les risques de tomber sur Dimaro était grand. Il valait mieux qu'il ignore tout de sa venue. La douleur qu'elle lui avait causé était trop grande pour qu'il lui pardonne un jour.
Solution numéro 3... ah oui, pas bête ça! Exécution de la solution numéro 3!

En trois secondes, elle avait réfléchit à tout ça. C'est que le hamster tournait rapidement dans sa tête. La jeune femme se précipita à l'intérieur de la demeure de la femme aux tartes de pommes pendant que celle-ci hurlait à sa poursuite.


Sors de ma maison! Sors de ma maison!

Pas question... Et la jeune noble ouvrit une porte qui donna sur une minuscule chambre. Et là, à l'abri des regards, elle lui dévoila son identité. Deux grands yeux bleus, une très longue chevelure rousse...


Madame la baronne!

Des pas se firent entendre, des sons exclamations inquiètes... Rapidement, la jeune femme remit son capuchon et se cacha dans la pièce, le dos au mur.

Mère Michelle? Est-ce que ça va?

Ou... oui oui, le voleur s'est enfui. Il a emprunté le chemin des écureuils... tout va bien.

Lorsque le troupeau eut quitté la maison de Mère Michelle à la poursuite d'un fantôme, la jeune noble soupira d'aise. Celle qui avait crié au voleur ferma les rideaux des fenêtres de la cuisine et invita la demoiselle à s'asseoir à la table.

Pardonnez-moi madame la baronne. Je ne savais pas. Si j'avais su...

Je sais, je sais...

Mais... si je puis me permettre, pourquoi vous cachez-vous?

J'essaie d'éviter quelqu'un... et vous allez garder le secret.

Normalement, la baronne lui aurait donné quelques écus pour son silence, mais, rappelez-vous, elle a tout perdu à cause d'une souris...

Bien sûr, madame la baronne!

Vous avez ma gratitude.

Votre gratitude! Voilà qui est un grand honneur!

Voilà qui s'appelle ''l'art de lécher les bottes d'un noble''.

Je suis désolée pour votre tarte. Je vous jure sur mon honneur qu'une souris et un écureuil se battaient dessus. Je sais que c'est étrange, mais... voilà. De toute façon, j'ai l'habitude des trucs étranges.

Je vous croit, madame la baronne.

Bien sûr...

De la bouche d'un noble, cette histoire était tout à coup plausible? Et bien... voilà tout un revirement de situation.

Si je puis me permettre, vous avez toujours eu un don pour vous attirer les ennuis. Et des ennuis forts étranges.

Oui je... ah bon?

Mère Michelle hocha positivement la tête.

Ma préférée, c'est lorsque vous avez poursuivit une vache dans tout Mayenne après qu'elle ait détruit les clôtures du bétail appartenant au Comté.

Et la dame riait en pensant à cette histoire. La baronne en gardait un souvenir moins heureux... l'ancien bailli du Maine avait disputé Dimaro toute la journée parce que Marguerite, la vache, lui appartenait.

Oh! C'était la faute de Dimaro tout ça... Mais qui êtes-vous?

La mère Michelle. Une vieille femme de Mayenne.

Vous avez une bonne mémoire, dites donc.

Que peut bien faire une vieille femme sinon se raconter les vieilles histoires?

Et Marylune se jura de ne pas en arriver là à la même âge. Se raconter le passé, non merci. Surtout que celui-ci était loin d'être rose. Fallait avouer qu'avec les poneys, c'était bien rose, mais bon. Beaucoup de bleu. D'ailleurs, la robe de paysanne de Mère Michelle était bleue...

Êtes-vous en deuil?

En deuil?

Mais oui, vous portez du bleu.

...

...

Le bleu n'est pas la couleur du deuil voyons...

Mais si, croyez-moi.

La Reyne porte du bleu que je sache.

Justement, elle est malade. Elle porte son futur deuil.

La Reyne est malade?

Oui.

...

...

Vous voulez quelque chose à boire?

Avec joie. Merci.

La baronne avala tout d'un trait. Puis, rassasiée à moitié, elle jeta un regard aux alentours, dans la pièce. Sur une table, il y avait de nombreux tissus.

Vous êtes couturière?


Oh! Non, non. Je suis teinturière, seulement.


La rouquine vit qu'en effet, quelques pots de teinture traînait sur la table.

Je vois du bleu là... Qui est mort?


...

Décidément, vous ne vous y connaissez pas du tout en mode...
--Chatdelameremichelle


Il était une souris
Et ron et ron petit patapon
Il était une souris
Qui entre dans la maison
Ron, ron, qui entre dans la maison

Son ami l'écureuil,
Et ron et ron petit patapon
Son ami l'écureuil
Avait le pelage blond
Ron, ron, avait le pelage blond

Le chat qui les regarde,
Et ron et ron petit patapon
Le chat qui les regarde
D'un petit air fripon
Ron, ron, d'un petit air fripon

Le chat de la mère Michelle faisait la sieste au-dessus d'une commode quand un mouvement vint perturber son sommeil. Il s'étira doucement, sortant la langue à cause de l'effort, et porta son attention sur le plancher de la maison. Là, une souris blanche et un écureuil blond venait d'entrer en toute vitesse et cherchait refuge. Miam! Un repas servit sur un plateau d'argent que d'entrer soi-même sur le territoire d'un chat.

Gracieusement et agilement, car tous les félins sont gracieux et agiles, c'est bien connu, il descendit de son trône, sautant sur la table de teinture, puis au sol. Là, il renifla avec soin la trajectoire des deux petits rongeurs appétissants. Mmmmm! Quel doux parfum!

Levant les yeux, il aperçut une queue blonde disparaître sur la table. Tiens donc! Ils avaient escaladé rapidement le meuble pour des repas sur pattes! Et hop! Le chat sauta sans bruit sur la chaise, et leva la tête à la hauteur de la table... Là, Madame Michelle ferma les rideaux et saisit son matou qui était beaucoup trop près des pots de teinture. Un accident arrive si vite! Zuuuuuuuuuuuuuuut!

Emporté par sa maîtresse, le chat ne quitta pas ses proies des yeux. Il savait où elles se trouvaient et elles ne perdaient rien pour attendre, car bientôt viendrait le moment où il serait à nouveau libre des bras de la mère Michelle.
--Edgard


L'écureuil avait détallé à toute vitesse en direction de l'atelier de tisserand de son maitre. La souris blanche le poursuivait ... Mais pourquoi elle le suivait ?
Essayant de la semer, il se rappela d'un détail ... Il avait LA clé ouvrant la caverne aux délices goût noisette. C'était peut etre pour ça qu'elle ne le lâchait plus ... C'était une alcoolique aussi et elle voulait lui dérober son butin durement acquis ...
Pour sur, l'idée faisant son chemin dans la tête du rongeur à poils blonds. Il se mit dans le crane qu'une si petite souris voulant se goinfrer d'une tarte entière ne pouvait que saliver à l'idée de découvrir ce qui se cachait derrière LA porte.

Si seulement je ne m'étais pas venté d'avoir le sésame du paradis des écureuils auprès des pigeons, se dit-il. Ces commères ne savent que colporter des ragots ... Ils y en avait même qui étaient entrainés par les "Arbiles" à transporter des feuilles avec des inscriptions étranges aux liquide noirâtre. Haa ces arbiles ... ils sont tellement feignant qu'ils ne prennent même plus la peine de parler entre eux et préfère laisser parler ces idiots de pigeons à leurs place ... Alors du coup, on en apprends des choses sur les branches !!

Mais le problème n'était pas les volatiles à ce moment, mais bien la souris. Il fallait s'en débarrasser. Et pensant à la rousse tombée dans les griffes de la mère Michelle, il se souvint de son chat. Qui délectait le plus une bonne souris sauce champignon que les félin eux-même !

Il se stoppa donc net et fit demi-tour direction la vielle bigote. Arrivé là bas, il réussit a se faufiler à l'intérieur. Le chat était bien là, sur la commode, et à en voir le léger frémissement de ses moustaches, ils les avait repérés.

Petit tour d'échauffement et analyse des lieux avant de sautiller vers la table ou des pots au liquide de toutes les couleurs stagnaient. Pour sur se serait un atout si il advenait à être aperçu par la mémère au chat perdu. C'est donc par curiosité qu'il se cacha derrière l'un de ces récipients, en voyant la voleuse se décapuchonner.

Le visage de cet Arbile à la tignasse rousse lui rappelait quelque chose ... Mais où avait-il vu ce minois ? Et la le flash ... Le tableau de son maître et de cette femelle voguant dans une barque sur le lac du Manoir était accroché dans cette fameuse cave noisette. Il paraissait heureux à cette époque le blond ... gentil même presque. Serait-ce là une autre clé ouvrant un mystère bien plus grand ? La présence de la souris derrière lui importait peu maintenant qu'il miroitait ce que pouvait bien représenté pour son maitre cette Arbile. Elle était d'une capillarité rougeoyante et vêtu comme un vautour ... Ce ne pouvait être qu'une descendante des écureuil roux ! Ses ennemis de toujours !

Qu'on se le dise, la cave aux mille et une noisette est à moi ! moi seul !

Et l'écureuil restait coi, obnubilée par ce nouveau personnages dans la course à la liqueur ...
--Petitesourisblanche


Une vraie girouette cet écureuil! Il avait quoi à changer de direction aussi subitement? Tiens... suspect même! Il fallait le suivre pour découvrir ce qu'il cachait!

Ils revenaient donc sur leurs pas et pénétraient dans une maison... celle de la dame à la tarte aux pommes? Bah voyons... elle en avait d'autres en réserve peut-être? La petite souris blanche suivit l'écureuil sur la table, hésitant. C'est que son odorat ne lui disait pas qu'il s'y trouverait de quoi manger... même que c'était bizarre comme odeur. Bref! Il valait mieux monter afin de le découvrir, n'est-ce pas?

À peine arrivé sur la table, les yeux de la petite souris croisèrent ceux d'un chat! UN CHAT! Espèce d'écureuil à la noix! Meurtrier! Tu m'as attiré dans un piège! se disait la petite souris blanche. Mais avant que le chat ne puisse agir, la dame à la tarte aux pommes s'empara du chat et l'éloigna. Ouff! Il avait été à un poil de se faire dévorer tout cru! Il regarda la dame s'asseoir avec son chat et discuter avec... tiens! Encore elle! La jolie baronne mainoise!

D'ailleurs, la petite souris blanche se rendit compte que l'horrible écureuil qui voulait sa mort était captivé par la demoiselle. Autant en profiter! La souris poussa l'écureuil sur le côté prêt à lui donner une raclée pour se venger de ses mauvaises intentions. Après quelques coups et une tentative de morsure, il grimpa ensuite sur le bord d'un pot de teinture et le regarda de haut. Un regard qui voulait dire: ''Viens m'affronter si tu l'oses!''

Vraiment, la petite souris blanche était furax!
--Edgard


Ou de la bataille haute en couleur.

Edgard regarda plus attentivement tout les bijoux et ornements roses de la femelle aux cheveux carrotine. Avec tout ses froufrous, elle devait elle aussi avoir une cave bien remplit. Et si il devenait propriétaire non pas d'une mais de deux caves ! Enivrant cette idée se dit-il. Pour sûr, il la suivrait jusqu'à son repère d'Arbile pour lui dérober ses liquides précieux.

Il fallait donner un nom a cette nouvelle espèce ... Il l'appellerait Tagada. Pourquoi ? Parce qu'elle est rose et qu'elle sent la fraise ... Mais pourquoi Tagada et pas Fraise rose des bois ? D'un puisque "fraise rose des bois" c'est trop long, qu'on ce le dise hein ! Puis surtout que l'écureuil il fait ce qu'il veut ! Alors pour toute réclamation veuillez contacter votre p'tit doigt ... Paraît qu'il sait plein de chose à fouiller là ou il faut pas.

Nonobstant ses desseins diaboliques ... Son plan n'avait pas fonctionné. Le chat restait prisonnier des menottes fripées de la mère Michelle qui ne voulait plus le perdre. Qui plus est, la rousse Tagada en face de la vielle bigote ne lui permettait pas un trajet direct vers la sortie.Il était bloqué là avec cette souris qui ...


SCOUIIIK !

Aieuuux .. mais c'est qu'elle mord maintenant la bestiole blanche ! Se retournant, vert de colère, il se précipita sur elle pour lui apprendre les bonnes manières.

S'en suivit une course poursuite sur la table entre les pots ... de teinture bien sûr.

SPLASHH ... SPLASHH ... Hoo la belle bleu ! ... SPLASHH ...

Désolé le minet, tu sera violet maintenant ... Quoique, avec LeChat, la tâche s'en va !

Et SPLASHH ... Une souris verte ....

Et SPLASHH .... Un écureuil jaune ...

Et ... Bah tout le monde cours et s'affole. C'est que ça peut faire peur un pot de peinture parfois vous savez !
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